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Les Techniques de
Communication Orale et Ecrite en
Français
« La publicité du produit "Talk Lily" et son message. Essai d’une analyse sémio-
pragmatique », in Linguistique et Sciences Humaines, CELTA, Kinshasa, Vol. 33, N°1,
2017, pp 50-75.
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0. INTRODUCTION
S’exprimer correctement aussi bien à l’oral qu’à l’écrit est devenu une nécessité
absolue et un atout majeur dans un monde où la communication tient une place de choix, H.
Ngou (2003).
B. Bulele (2019 :81) fait observer que depuis un certain temps, le français prend du
recul chez les interactants (étudiants surtout) des institutions d’enseignement supérieur et
universitaire de la RDC, en général et, de Kinshasa, en particulier. Entre eux, ils se
communiquent en langues congolaises dont surtout le lingala. Mais, contraints de devoir parler
français dans certaines circonstances, ils étalent une incompétence langagière qui frise
l’insécurité linguistique en français.
Pourtant, d’après les témoignages des anciens diplômés des universités congolaises,
les sites universitaires étaient des aires de locution du français. Les diplômés d’Etat qui ne
détenaient souvent qu’un bilinguisme passif prenaient aisément des bains linguistiques sur ces
sites et devenaient des véritables francophones. Le français, langue officielle de notre pays,
devenait ainsi leur langue de réflexion et de profession. Il était ainsi la langue de contact entre
les étudiants ressortissants des provinces différentes, B. Bulele (2019).
En effet, le manuel que nous mettons à la disposition des étudiants aborde de façon
méthodique l’étude de quelques aspects de la langue. De multiples tableaux illustrent et
complètent la présentation de certaines notions grammaticales. Ils en facilitent la
compréhension et favorisent le développement de l’esprit de synthèse. De plus, ces tableaux
sont un moyen efficace de trouver rapidement l’information.
PREMIERE PARTIE
LES TECHNIQUES DE COMMUNICATION ORALE
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PREMIER CHAPITRE
NOTIONS D’ALPHABET PHONETIQUE INTERNATIONAL(API)
Pierre R. Léon (Ibid. :6) fait observer dans « avion » une succession de quatre
phones : [avj ]. Du point de vue de leur substance, les phones se divisent en voyelles,
consonnes, semi-consonnes.
1.1.1. La phonétique
La phonétique est une sous branche de la linguistique qui s’intéresse à l’étude des
sons du langage et de leur production. C’est aussi la transcription de l'écriture conventionnelle
dans un code servant à restituer la prononciation réelle à l'oral.
La phonétique ou l‘art de prononcer correctement les mots de la langue française
est d'une exigence stricte pour toute personne qui veut améliorer ou approfondir la connaissance
de cette langue. Elle est donc l’étude des sons du langage.
Bertil Malmberg (1962 : 5) conçoit la phonétique comme « une branche de la
linguistique qui, à la différence des autres ne s’intéresse qu’au langage articulé et non pas aux
autres formes de communication organisée (langage écrit, signes des sourds-muets, etc.) ».
R. Landercy (1977 : 9) affirme de sa part que « la phonétique est la science des sons
de la parole ; et elle occupe une position clé dans l’analyse du langage ».
Il faut signaler ici que cette discipline a pour objet les sons dans leur réalisation
concrète indépendamment de leur fonction linguistique1. La phonétique est donc subdivisé en
Pour C. Sesep N’sial (2013 :6), la phonétique auditive est l’ « étude des sons tels
qu’ils sont perçus par l’oreille de l’auditeur ». C’est-à-dire que le son peut être étudié d’après
les effets sonores ou les effets crées sur l’oreille.
1.1.2. La phonologie
Dans le même ordre d’idées, J. Dubois (1973 :32) note que la phonologie « est la
science qui étudie les sons du langage du point de vue de leur fonction dans le système de
communication linguistique ». Elle a pour Objet le phonème.
1.1.2.1. Le phonème
phonèmes sont des éléments sonores obtenus après découpage du langage articulé en ses unités
minimales distinctes.
Exemple : saper et zapper sont deux mots différents de la langue français, et il n’y
a qu’un seul son différent (la consonne initiale). Donc, on peut dire que le /s/ et le /z/, qui sont
des phonèmes pour la langue française. Cette notion de phonème est relative à une langue. En
espagnol latino-américain, il n’existe pas de pair minimal qui distingue /s/ de /z/ ; qui sont donc
des allophones4.
1.1.2.2. La phonématique
Elle est l’étude des unités distinctes qui se réalisent sous de traits pertinents
simultanés, occupant une position particulière dans la chaîne parlée. Elle étudie les phonèmes
segmentaires (voyelles, consonnes, semi- voyelles), les traits distincts ou traits pertinents qui
opposent entre eux les phonèmes d’une langue, leurs règles de combinaison. C’est l’une des
branches de la phonologie.
Le son voyelle est autonome. Il se produit librement, sans l’aide d’un autre son. Il
fait toujours vibrer les cordes vocales :
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Si on met la main sur la gorge en émettant le son voyelle [i] ou le son voyelle [a], on sent vibrer
les cordes vocales.
b. Les voyelles nasales laissent sortir l’air par la bouche et les fosses nasales situées
derrière le nez. En se bouchant les oreilles ou le nez, on entend la différence : les
voyelles nasales sont : [ ], [ε̃], [œ
̃ ], [ᾶ].
c. Les voyelles nasales sont désignées par les mêmes signes que les voyelles orales
correspondantes parce qu’il s’agit du même son. La voyelle nasale est surmontée du
signe ̃, appelé tilde, pour indiquer la nasalisation :
Voyelle orale Voyelle nasale
[𝜀 ]
[ε] paix
[œ] peur ̃]
[œ
[ↄ] port [ᾶ]
[α] pâte [ ]
Le tableau qui suit illustre plusieurs graphies possibles pour chacun des sons
voyelles du français :
Pour émettre le son [k], on doit l’accompagner d’un son voyelle, comme dans qui,
quand : [ki], [k ᾶ].
Les semi-voyelles sont des consonnes qui s’articulent comme une voyelle :
-La 1ère semi-voyelle, yod, est antérieure écartée ; elle est contenue dans piège, fille.
-La 2ème semi-voyelle, ué, est antérieure arrondie ; elle est contenue dans je suis, annuel, pluie,
Samuel, huit, vertueux, tuées, se muant.
-La 3ème semi-voyelle, oué, est postérieure arrondie ; elle est contenue dans inouï, loi, souhait,
ouate, oui, louange, ouailles.
L’analyse minutieuse qu’a faite cet auteur (G. Sumaili, 2021) nous amène à
constater que ces semi-voyelles sont constituées chacune de 2 (ou plus) voyelles successives,
lesquelles se prononcent généralement en une seule émission de voix.
Voici la décomposition de chaque SV :
-la 1è SV peut se décomposer en : [j] + voyelle (miel) ou en voyelle + [j] (soleil)
-la 2è SV peut se décomposer en : [ɥ] + voyelle (nuit, Samuel, aujourd’hui, tuant)
-la 3è SV peut se décomposer en : [w] + voyelle (soie, oui)
Voici quelques énoncés qui vous permettront de tester et de travailler votre diction.
Certains mots n’existent pas, ils sont créés pour ce travail spécifique. Ce texte est tiré de
« Bourgeois Gentilhomme » de Molière, Acte II, Scène IV.
8. Cinq capucins portaient sur leur sein le sein du Saint-Père. Pour qui sont ces serpents
qui sifflent sur vos têtes ? Six slips chics, six chics slips.
9. Didon dîna, dit-on, du dos d’un dodu dindon. Papa boit dans les pins. Papa peint dans
les bois. Dans les bois, papa boit et peint.
10. Donne-lui à minuit huit fruits cuits et si ces huit fruits cuits lui nuisent, donne-lui huit
fruits crus.
11. La cavale au Valaque avala l’eau du lac. L’eau du lac lava la cavale au Valaque.
12. Sage chasseur âgé aux yeux chassieux sachant chasser sans chien chose aisée, ce chat
chauve caché sous ces six chiches souches de sauge sèche.
13. Si six cents scies scient six cents cigares, six cents scies scient six cent six cigares.
14. Ces cent six sachets, sachez cela, si chers qu’Alix à Nice tout en le sachant, chez
Chasachax choisis, sont si chers chacun si chers qu’ils charment peu !
15. Je veux et j’exige dix-huit chemises fines et six fichus fins ! Je veux et j’exige
d’exquises excuses !
16. Ciel, si c’est cinq sous ces six ou sept saucissons-ci, c’est cent cinq sous ces cent sept
saucissons aussi.
17. Les grains de gros grêlons dégradent Grenade. Le scout mange son casse-croute cru.
18. Le fisc fixe exprès chaque taxe fixe excessive exclusivement au luxe et à l’excuisse.
Ces fiches-ci sont à statistiquer.
19. Si la cathédrale se décathédraliserait, comment la décathédraliserait-on la cathédrale ?
On la recathédraliserait, comme on l’a décathédralisée, la cathédrale.
20. Les chemises de l’archiduchesse sont-elles sèches et archi-sèches ? Des poches plates,
des plates poches.
21. Lise et José, lisons ensemble et sans hésiter les usages des honnêtes indigènes de
Zanzibar.
22. A dire de plus en plus vite : Allez ! Allo ? Aller allo ? L’hallali, l’hallali pour
l’alouette.
23. Une rue lugubre me répugne. Il cultive une multitude de tulipes et Jules suce une
prune mûre et sucrée.
24. Tu vis une minute de solitude alors que Victor Hugo vécut rue des Ursulines.
25. As-tu visité et bien vu Bruges et Bruxelles ? Que le public ridiculise une musique si
pure et si divine, c’est curieux !
26. Ursule eut de juste scrupule. Une source pure court sous la mousse timide. Ne cours
plus sur la pelouse du couvent.
27. Le chou cru est dépourvu de goût. Surtout ne fumes plus tout ce que tu trouves ou tu
tousseras beaucoup plus ! Et souffres-tu toujours d’une coupure au genou ?
28. Le jeune veuf demeure seul. Leur fureur fut si aveugle qu’ils tuèrent leur tuteur. Les
dîneurs veulent leur tilleul. Leur sœur cueille des fleurs.
29. Ce club, les jeunes aveugles qui ne veulent pas se remarier demeurent seuls. Il pleure
dans mon cœur comme il pleut sur la ville. Le jeûne des jeunes est pénible. Ce recueil
des œuvres de Sainte-Beuve est leur seul orgueil.
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DEUXIEME CHAPITRE
TYPES ET STATUTS DES LANGUES5
On entend par statut, dans le domaine linguistique, la « position d’une langue dans
la hiérarchie sociolinguistique d’une communauté linguistique, cette position étant liée aux
fonctions remplie par la langue, et à la valeur sociale relative conférée à ces fonctions… »6.
Il y a lieu de noter ici que les catégories du statut le plus souvent utilisées sont celles
de la « langue officielle » (langue de travail de l’Etat) et des « langues nationales » (statut
garanti par l’Etat) dans le domaine éducatif. En effet, une langue peut être dotée de statuts
divers : elle est soit un médium (ou véhicule) d’enseignement, soit une langue enseignée (la
langue matière).
Certes, la détermination du statut d’une langue n’est pas chose facile, dans la
mesure où les textes juridico-constitutionnels peuvent être contredits par la pratique quotidienne
des administrations publiques d’un pays.
Concernant la République Démocratique du Congo, la Constitution du 18 février
2006 qui marque l’avènement de la Troisième République, stipule, en son article 1 er, que « Sa
langue officielle est le français. Ses langues nationales sont le kikongo, le lingala, le kiswahili
et le ciluba. L’Etat en assure la promotion sans discrimination. Les autres langues du pays font
partie du patrimoine culturel congolais dont l’Etat assure la protection ».
1.1. Quelques définitions
1.1.1. Langues vivantes
Ce sont des langues qui sont encore d’usage ; Exemples le lingala et le kikongo.
On oppose les langues vivantes aux langues mortes. Le latin, le sanskrit (dans lequel est
rédigé le véda), l’arabe classique (dans lequel est rédigé le coran), etc. sont aujourd’hui des
langues mortes ; elles sont lues dans les textes anciens, mais elles ne sont pas parlées.
1.1.2. Langue vernaculaire
C’est une langue parlée par une ethnie donnée ; Exemples, le ngbandi chez les
Ngbandi, le kiyaka chez les Bayaka, le kizombo chez les Bazombo, etc. Le lingala, le kikongo
et le kiswahili ne sont pas des langues vernaculaires. En effet, il n’existe pas d’ethnies
Kongo, ngala et swahili dont les membres seraient les locuteurs originaires de ces langues.
1.1.3. Langue véhiculaire
Anciennement appelée langue commune, la langue véhiculaire est une langue
étendue à travers divers groupes de populations ou d’ethnies, langue dont on se sert d’une
manière privilégiée pour l’intercommunication dans une région où il y a plusieurs autres
langues parlées. C’est le cas du lingala à l’Equateur et dans la ville province de Kinshasa, du
kitetela dans le Sankuru, du kikongo dans le Bandundu, du français entre les ressortissants de
toute l’Afrique noire colonisée par la France ou la Belgique, etc.
5
Pour ce chapitre, nous avons recouru à l’énumération des concepts faite par A. Matangila dans ses notes de cours
de Linguistique Générale (en Premier Graduat Sociologie) et de Techniques de l’Expression Orale et Ecrite en
Français (en Premier Graduat en Sciences de l’Information et de la Communication). Certaines notions ont été
éclairées par nos recherches.
6
Didier de Rolland, « Statut », in Marie-Louise Moreau (éd.), Sociolinguistique, Hayen, Mardaga, 1997, p. 269.
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Une langue vernaculaire peut aussi devenir langue véhiculaire. C’est le cas du ciluba
qui est langue de la tribu luba, donc langue vernaculaire, mais qui est aussi véhiculaire
puisqu’il met en contact plusieurs peuples vivant au Kasaï. Le français sert de langue
véhiculaire à tous les Africains francophones.
1.1.4. Langue nationale
Dans certains pays africains (Gabon, Cameroun, pour n’en citer que ces ceux-là),
par langues nationales, on désigne toutes les langues parlées à l’intérieur de tout le territoire
national. En RDC, est langue nationale toute langue véhiculaire d’origine congolaise,
remplissant d’importantes fonctions sociales, c’est-à-dire pouvant couvrir les besoins des
media en communication dans une province, ayant une tradition orale, utilisées à des fins
scolaires, culturelles, etc. En RDC, les langues comme le kitetela, le kiluba, le kisonge (parlé
dans le haut Lomanii) et peut-être d’autres encore, ont aussi des caractéristique de langue
nationale. Il faut savoir que les décisions ayant élevé les seules quatre langues nationales du
pays sont tout simplement politiques et non scientifiques.
N.B. : Une langue peut être à la fois véhiculaire et nationale. C’est le cas du ciluba dans les
deux Kasai.
1.1.5. Langue officielle
La langue officielle est la langue dans laquelle sont rédigés les documents officiels.
C’est le cas du français en RDC. C’est dans cette langue que les juges jugent, innocentent ou
condamnent tout congolais, francophone ou pas; c’est aussi dans cette langue que le
bourgmestre lui délivre toutes ses pièces d’identité, que le médecin lui établit une prescription
médicale, etc. Aujourd’hui, l’un des efforts des linguistes congolais consistent à promouvoir
les langues nationales en langues officielles, à l’instar du français.
1.1.6. Langue transnationale
C’est une langue dont les aires de circulation débordent les frontières nationales. Le
lingala, le kikongo et le kiswahili parce qu’ils débordent les frontières de la RDC. En effet, le
kikongo se parle en Angola et au Congo Brazzaville, le lingala est aussi la langue des
brazzavillois, et le kiswahili se parle dans tous les pays limitrophes de l’Est de la RDC.
1.1.10. Le jargon
C’est d’abord une forme d’argot utilisée dans une communauté marginale; (par
exemple, il désigne parfois une langue déformée et incorrecte). Mais, de plus en plus, il désigne
aussi une langue de spécialistes : les linguistes, les médecins, les juristes, les géographes, bref
toutes les corporations professionnelles ont chacune leur jargon de métier. A l’origine donc,
argot désignait une langue des malfaiteurs; mais il a pris par après un autre sémantisme, car ce
terme désigne aujourd’hui un idiome appartenant à un groupe plus ou moins fermé, ésotérique.
Dicté par une nécessité de limiter la communication aux seuls initiés, l’argot est un’ emploi
ésotérique d’une langue. (Exemple, l’argot estudiantin).
On parle de langue populaire (langue de la rue ou de tous les jours), langue soutenue
(langue écrite) et langue savante (langue des scientifiques ou des chercheurs), chacune étant
propre à certaines classes ou à certains groupes professionnels.
1.1.13. Dialectes
Une langue peut se diversifier géographiquement ou socialement en dialectes. Le
dialecte est tout justement une variation (une coloration) régionale ou socioculturelle d’une
langue donnée. Le kikongo du Bandundu, celui de la ville de Matadi et celui parlée à Brazzaville
sont les dialectes géographiques d’une même langue. Il en est de même du ciluba de Kananga
et celui de Mbuji-Mayi : il porte des colorations régionales. C’est aussi le cas du kiswahili de
Lubumbashi et celui de Kisangani: ce sont deux dialectes du kiswahili. C’est aussi le cas des
différents français parlés par différents groupes sociaux (français des Eglises e réveil, français
des politiciens, français estudiantin, etc.).
1.1.14. Le patois
Le patois est un dialecte géographique utilisé seulement dans une aire réduite et
généralement par une communauté minoritaire et rurale.
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1.1.15. Le sabir
C’est une langue dérivée du mélange et de la déformation de plusieurs autres
langues. On l’appelle parfois langue mixte ou lingua franca. Certaine jeunes journalistes, à
l’instar de Z. Bababaswe, ont tendance à sabiriser le français et les langues congolaises.
1.1.16. Le pidgin
C’est un système linguistique procédant de la complexification, c’est-à-dire du
développement à tout point de vue des sabirs : phonétique, lexical, morphosyntaxique, etc. Dans
le cas du sabir, on sait reconnaître les mots et leurs langues d’origine. Mais dans celui du pidgin,
il devient difficile de repérer les origines des mots. Le pidgin est une langue d’appoint utilisée
pour des besoins de communication et dérivée par la simplification d’une autre langue. A ses
origines, le pidgin n’avait qu’une fonction communicative restreinte limitée à des rapports
commerciaux. Mais il peut aussi devenir une langue maternelle pour l’enfant qui grandit au
milieu de ses locuteurs. C’est le cas de beaucoup de personnes dans les Îles Martinique et
Guadeloupe. Ici à Kinshasa, l’indoubil est, à bien des égards, du pidgin, voire du créole obtenu
à base du lingala et des autres langues de l’espace linguistique kinois.
1.1.17. Le créole
Au bout du processus de sabirisation et pidginisation d’une langue, on trouve le
créole qui est une véritable langue maternelle dans certaines communautés. Exemple, les
créoles des Noirs des Antilles, sont issus, dans des proportions variées, de la déformation d’une
langue dominante, (le français, par exemple) et du mélange avec des langues africaines.
L’origine des créoles est souvent très discutée, mais elle intéresse les linguistes, car les créoles
permettent d’observer comment une nouvelle langue naît.
EXERCICES D’APPLICATION
A. EXERCICE COLLECTIF
B. EXERCICE INDIVIDUEL
1. Indiquez l’assertion qui est fausse. Le Ciluba des « wewa » est :
2. Indiquez l’assertion qui est bonne. Le français des Eglises de Réveil, est :
a. Un argot ;
b. Une langue nationale ;
c. Une langue vernaculaire ;
d. Un dialecte du français.
e. ……………………………………………..
TROISIEME CHAPITRE
LES ÉLÉMENTS DE LA COMMUNICATION SELON R. JAKOBSON
Le récepteur (ou destinataire) : lui, par contre, reçoit le message et le décode. Dans la
conversation, il est l’interlocuteur. Il est aussi le destinataire d’une lettre, le lecteur
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d’un journal. Lecteur d’une œuvre littéraire, il n’est pas nécessairement celui à qui
l’œuvre était destinée au moment où elle a été publiée : on parle alors de
« communication différée ». Exemple : les romans de Balzac étaient destinés aux
lecteurs contemporains de ces auteurs. Les lecteurs du XXIe siècle sont aussi des
récepteurs de ces romans, mais pas dans les mêmes conditions.
Le référent (ou contexte) : le référent est le thème du message, ce dont il est question,
le domaine abordé, ce à quoi renvoie le message dans la réalité.
Le canal (ou contact) : le canal désigne le mode de transmission du message, son
support. Dans le cas d’un message écrit, le canal est la feuille de papier. Dans le cas
d’un message oral, le canal est constitué par la voix et les ondes sonores, le
téléphone…
Le code (ou langue) : le code désigne la nature des signes utilisés et leur
signification. C’est grâce au code que l’on peut déchiffrer un message, en faisant
coïncider chaque signe et son sens. Exemple : le code peut être une langue composée
de signes linguistiques, de signaux lumineux ou sonores (morse), de gestes dans le
langage des sourds-muets, de points dans l’alphabet Braille, d’idéogrammes dans les
langues orientales…
Le message : le message est l’information, le texte, le discours transmis. Exemple :
une lettre, une conversation téléphonique, un slogan publicitaire, un article de presse,
une œuvre littéraire, un discours, etc. constituent des messages.
Bien des théoriciens ont distingué différentes fonctions du langage. Pour nous, et
au regard du schéma susmentionné, nous optons pour R. Jakobson qui propose une
classification plus élaborée, fondée sur le processus général de la communication. En partant
de ses six facteurs que suppose tout acte de communication, il distingue six fonctions du
langage : référentielle (centrée sur le contexte), poétique (centrée sur le message), expressive
(centrée sur le destinateur), conative (centrée sur le destinataire), phatique (centrée sur le canal)
et métalinguistique (centrée sur le code).
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Les six fonctions du langage mises en évidence par Roman Jakobson et qu’on
reconnaît aujourd’hui à la communication linguistique sont les suivantes :
Dans l’énoncé : « Madame vos beaux yeux me font mourir d’amour ! », ce n’est
pas la déclaration de l’amour qui suscite notre admiration (car c’est depuis la création que
l’homme courtise la femme), c’est plutôt cette façon tout à fait singulière de le dire qui nous
paraît recherchée, très attrayante et troublante pour la destinataire du message d’amour8.
7 A. Matangila, (2020),Les Techniques de l’Expression Orale et Ecrite en Français, Notes de cours à l’intention
des étudiants de Premier Graduat en Sciences de l’Information et de la Communication, Faculté des Lettres
et Sciences Humaines de l’Université de Kinshasa.
8 Cf. A. Matangila (2020).
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occultée une locution conjonctive qui annonce une explication. Ici, cette locution est de type
« c'est-à-dire ».
C’est quand le locuteur veut rétablir un contact avec l’audience qu’il estime distrait.
Nous atteignons cette fonction du langage lorsque, au téléphone nous disons « Allo ! » à notre
correspondant pour lui signifier que le contact est bien établi. C’est aussi le cas du pasteur qui
lance des cris de type « Alléluia », non pour s’exclamer, mais pour demander l’attention des
fidèles. C’est aussi le cas de vous me suivez ? d’un enseignant qui ne recherche qu’à attirer
l’attention des apprenants.
1.4. En résumé :
La condition nécessaire de la communication est qu’il y ait chez tout locuteur,
tout sujet parlant, une intention de communiquer (intention énonciative). L’acte de
communication est une interaction entre deux pôles, il exige au moins deux acteurs, il y a
d’une part un pôle émetteur (ou une source) c'est-à-dire un destinateur, un destinataire, un
locuteur qui a l’intention de parler et, d’autre part, un pôle récepteur, (sujet récepteur, un
destinataire, un auditeur). La communication exige aussi la présence d’un canal physique
qui peut être soit naturel (comme l’air) ou artificiel, technique (comme le téléphone, l’internet).
C’est à travers ce canal que l’émetteur transmet un message à l’auditeur. Pour que le message
passe et que l’information soit transférée du locuteur à l’auditeur, il faut que les deux utilisent
un code commun. La communication se fait dans un contexte donné qui influe sur le sens du
message. L’acte de communication suppose également un objet, (un référent) sur lequel porte
la communication.
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EXERCICES D’APPLICATION
1. Proposez un petit texte de quatre lignes dans lequel on retrouvera les fonctions de
langage suivantes : métalinguistique et phatique.
R/
2. Proposez un petit texte de quatre lignes dans lequel on retrouvera les fonctions de
langage suivantes : incitative et cognitive.
R/
3. Proposez un petit texte de quatre lignes dans lequel on retrouvera les fonctions de
langage suivantes : expressive et poétique.
R/
4. Proposez un petit texte de quatre lignes dans lequel on retrouvera les fonctions de
langage suivantes : référentielle et phatique.
R/
5. Proposez un petit texte de quatre lignes dans lequel on retrouvera les fonctions de
langage suivantes : conative et poétique.
R/
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QUATRIEME CHAPITRE
LES PROPRIETES DU PRONOM
Nous savons aujourd’hui que Joseph Kabila était Président de la République. (1ère
pers.)
Son imagination lui a permis de créer de nombreuses fermes. (3e pers.)
On distingue trois personnes grammaticales :
Remarque : Le pronom personnel prend généralement le genre du nom qu’il remplace. Mais
il est parfois neutre, c’est-à-dire qu’il n’est ni masculin ni féminin. Dans ce cas, le pronom ne
remplace rien ou remplace une proposition.
R/ a…………………………………………………………………..
b……………………………………………………………………
3.1.1. Les pronoms personnels sujets
Ces pronoms font ou subissent les actions exprimées par le verbe. Ils sont : je, tu,
il, elle, nous, vous, ils, elles.
Ex : Nous étudions.
Elle est frappée par son oncle.
Remarque : Ne jamais confondre le, la, les, l’articles et le, la, l’ les pronoms personnels. Le,
la, les, l’ pronoms personnels se placent toujours entre le sujet et le verbe ou ils se placent en
un mot devant le verbe.
Ex : L’enfant.
La banane.
Le développement.
Je vais payer les vivres.
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Nous retenons, pour cette catégorie, les pronoms personnels ci-après : moi, toi, lui,
elle, soi, nous, vous, eux, elles.
A. Avant le verbe
A. Avant
Le pronom personnel complément d’objet indirect s’emploie avant le complément
d’objet direct dans les phrases affirmatives, impératives et interrogatives (avec ou sans
négation).
Exemples : Ne me le dis pas.
Ne me l’as-tu pas dit ?
B. Après
EXERCICES B
1. Indiquez l’assertion dans laquelle le pronom personnel complément est mal employé.
a. Son père lui a montré tout ce qu’il faut.
b. Monsieur le professeur, vous pouvez leur pardonner.
c. La fille qui lui avait menti est finalement arrêtée.
d. C’est cette dame qui les a expliqué, hier la nuit.
e. ……………………………………………………………………….
2. Indiquez l’assertion dans laquelle le pronom personnel complément est mal employé.
a. Ce garçon, son oncle lui a tout montré.
b. Ces étudiants, le professeur leur a pardonné.
c. Le Recteur qui lui avait succédé est, lui aussi, remplacé.
d. Pour l’examen de demain, l’Assistant leur a informé.
e. ……………………………………………………………..
3. Indiquez l’assertion dans laquelle le pronom personnel complément est mal employé.
a. Mes enfants sont contents parce que je leur ai offert une voiture ce matin.
b. Ces étudiants, le Doyen leur a pardonné.
c. Le Recteur qui leur avait succédé est, lui aussi, remplacé.
d. Les comédiens leur ont raconté des histoires.
e. …………………………………………………………...
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4. Indiquez l’assertion dans laquelle le pronom personnel complément est bien utilisé.
a. Je suis sûr que ses enfants lui ont informé ce matin.
b. Ces étudiants, le chef de promotion les a mentis.
c. Ces orphelins, les hommes de bonne foi leur viendront en aide.
d. Le Directeur les a raconté de bonnes nouvelles.
e. ……………………………………………………………………………...
Le pronom personnel Y est employé pour remplacer des noms de choses. Il se place
après les autres pronoms personnels compléments, mais avant le pronom en.
Avez-vous acheté des oranges au marché ? – Y en avez-vous acheté ?
Conduis tes frères à l’école. – Conduis-les-y.
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Exercices d’application
Remplacez les mots mis en italique par les pronoms personnels « EN » et « Y », selon le
sens de la phrase.
Parmi les pronoms relatifs simples, nous pouvons citer : qui, que, dont, où et quoi.
1. Qui : est sujet du verbe de la proposition qu’il introduit. A qui, de qui, pour qui, chez qui,
etc… sont complément d’objet indirect ou circonstanciel ; ils désignent un être (personne
ou animal).
Exemples :
- La maison qui abritait notre mess (restaurant) faisait face à la mienne.
- C’étaient des hommes chez qui la débâcle n’avait pas détruit le goût des
préséances.
2. Que : est complément d’objet direct du verbe de la proposition qu’il introduit.
Exemple :
- Le garçon a égaré la lettre que je t’avais écrite.
3. Dont : signifie : de qui, de quoi, duquel. Il est souvent complément du nom, de l’adjectif
ou du verbe (complément d’objet indirect).
Exemple :
- Cet enfant est mort d’une maladie dont il souffrait depuis longtemps.
- Voilà des résultats dont vous pouvez être fier.
4. Où et d’où : ont la valeur de pronoms relatifs quand ils ont un antécédent. Ils signifient :
dans lequel, pendant lequel, chez lequel, duquel… Ils sont souvent compléments
circonstanciels de lieu (situation ou origine) ou de temps.
Exemples :
- Voici le mess où régnait la plus franche cordialité.
- La maison d’où je sortais appartient à mon oncle.
5. Quoi : s’emploie précédé d’une préposition lorsque l’antécédent est ce, rien, quelque
chose. Cet antécédent peut aussi être sous-entendu.
Exemple :
- La guerre avait détruit ce à quoi ils tenaient le plus.
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Exemple : Vous avez trouvé là une excellente solution à laquelle je n’aurais jamais songé.
LE PRONOM RELATIF
Forme Masculin ou féminin Singulier ou pluriel
Simple Qui que qu’ quoi Qui que qu’
Dont où quiconque Quoi dont où
SINGULIER PLURIEL
Composée Masculin Féminin Masculin Féminin
lequel laquelle lesquels lesquelles
auquel à laquelle auxquels auxquelles
duquel de laquelle desquels desquelles
Exercices d’application
Remplacez les …. par un pronom relatif convenable. Faites-le précéder d’une préposition
si cela est nécessaire.
A. EXERCICE COLLECTIF
CIQUIEME CHAPITRE
GÉNÉRALITÉS SUR LA PHRASE
5.1. Définitions
La phrase est l’unité de base de la communication. Elle est faite d’une suite de mots
placés dans un certain ordre. La phrase a une structure et obéit aux règles de la syntaxe. La
phrase a un sens, elle contient un message. Le sens dépend de l’ordre des mots et des relations
entre ces mots. Si l’on change l’ordre des mots, la phrase change de sens.
André connaît Jean.
Jean connaît André. (L’ordre des mots change le sens.)
A l’écrit, la phrase commence par une majuscule et finit par un point (.), un point
d’interrogation ( ?) ou un point d’exclamation ( !) :
Il meurt à Kinshasa en 2001. (Majuscule et point)
As-tu vu le film Les Misérables ? (Majuscule et point d’interrogation)
Quel roman extraordinaire ! (Majuscule et point d’exclamation)
L’analyse de type structural part de la phrase et procède par niveaux successifs jusqu’à
retrouver les mots. La phrase se décompose donc en groupes appelés aussi syntagmes.
Il peut être réduit à un seul mot (par exemple, il) ou s’étendre à plusieurs mots (par exemple,
le joli petit chat noir).
S’il est introduit par une préposition, on parle de groupe prépositionnel. Par exemple, à
mon chat.
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Il se caractérise par son genre (masculin ou féminin) et par son nombre (singulier ou
pluriel). On appelle marque le changement qui indique le passage au féminin ou au pluriel.
Le nombre et le genre sont marqués par le déterminant. Ces marques se retrouvent sur tous
les éléments du groupe nominal.
Cependant, la difficulté réside dans le fait que ces marques ne s’entendent pas toujours,
comme pour joli/jolie, par exemple. Pour beaucoup d’enfant, l’accord nom-adjectif est donc loin d’être
une évidence.
Par ailleurs, à l’écrit, ces marques sont bien plus nombreuses qu’à l’oral, ce qui est source
de difficultés supplémentaires.
B. Le groupe verbal
Il peut être réduit au verbe seul ou étendu. On parle alors d’expansion.
Exemples :
Le chat dort.
verbe seul
expansion
• COD ;
• COI ;
• complément circonstanciel ;
• complément d’agent.
C. Accord sujet-verbe
Il s’agit d’une relation essentielle. Le verbe se conjugue et c’est le sujet qui commande ces
variations.
• un groupe nominal ;
• un pronom ;
• une proposition subordonnée complétive : Qu’il pleure ne m’étonne pas ;
• une proposition infinitive : Parler est interdit.
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Pour rendre lisible la structure phrase avec ses différents niveaux, diverses représentations
sont possibles. La plus utilisée dans les classes et les manuels est l’arbre.
Cette représentation très lisible pour une phrase simple composée de deux ou trois groupes
peut devenir extraordinairement touffue et pratiquement inutilisable dans les classes si la phrase ainsi
représentée se complique.
Les arbres présentent l’intérêt de rendre visibles les différences de structure majeures
notamment pour des phrases en apparence identiques. Il existe, par exemple, deux représentations
possibles de la phrase « Le touriste mange une glace au café. ». Le café peut représenter le parfum de
la glace (complément du nom) ou le lieu de la dégustation (complément de lieu).
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Exemple sur lequel vont être appliquées les manipulations : La petite fille aux yeux bleus
chante une chanson mélancolique à la fenêtre.
2. Effacement
Cette manipulation syntaxique consiste à supprimer un mot ou un groupe de mots.
Exemple : La petite fille […] chante une chanson mélancolique à la fenêtre ou La petite
fille aux yeux bleus chante […] à la fenêtre.
3. Expansion
Cette manipulation syntaxique consiste à ajouter un ou plusieurs mots à un groupe de mots
ou à une phrase.
Exemple : La petite fille triste aux yeux bleus chante une chanson mélancolique à la fenêtre
de sa chambre.
4. Déplacement
Cette manipulation syntaxique consiste à changer la place d'un mot ou d'un groupe de mots
dans une phrase.
Exemple : A la fenêtre, la petite fille aux yeux bleus chante une chanson mélancolique.
5. Encadrement
Cette manipulation syntaxique consiste à encadrer un groupe par c'est...qui ou par
c'est...que.
Exemple : C’est la petite fille aux yeux bleus qui chante une chanson mélancolique à la
fenêtre.
6. Pronominalisation
La pronominalisation consiste à remplacer un élément d’une phrase par un pronom référent.
7. Transformation passive
Cette manipulation consiste à transformer la phrase active en phrase passive.
Elle donne un résultat peu acceptable sur la phrase de l’exemple : Une chanson
mélancolique est chantée par la petite fille aux yeux bleus à la fenêtre.
Sur l’exemple suivant, la transformation passive donne un résultat acceptable :
Les coccinelles mangent les pucerons Les pucerons sont mangés par les
coccinelles
8. Permutation
Exemple : La petite fille et le mendiant chantent une chanson mélancolique sous la fenêtre
Le mendiant et la petite fille chantent une chanson mélancolique sous la fenêtre.
9. Commentaires
• Plusieurs manipulations peuvent se combiner.
• Quelle que soit la manipulation effectuée sur une phrase, il faut considérer :
- l’acceptabilité et la correction du résultat produit ; - l’incidence sur le sens.
Par exemple :
SIXIEME CHAPITRE
LES EMPLOIS DE « TOUT »
6.1. Les natures de tout
Le mot « tout », selon le contexte, peut-être :
a. Pronom indéfini ;
b. Nom ;
c. Adjectif indéfini ;
d. Adjectif qualificatif ;
e. Adverbe.
Exemples
2. Les machines finiront par tout faire.
3. Tous étaient frappés mais tous n’étaient pas morts.
4. Fais tout pour me remettre le tout.
5. L’homme et la femme forment un tout inséparable.
6. Le tout dont parlent les jeunes filles d’aujourd’hui, est-il un tout plein du tout ou un
tout vide du tout ?
7. Tout homme ment comme il respire et toute femme ne dit pas tout ce qu’elle pense et
ne pense pas tout ce qu’elle dit.
N.B. : Tout placé devant un pronom démonstratif est un adjectif indéfini.
8. Tous les serpents mangent des crapauds et toutes les tortues ont des carapaces.
9. Les étudiants ont lu tout « Mudimbe » (tous les écrits de Mudimbe, toutes les œuvres
de …).
10. Denise a travaillé toute la nuit.
11. Il faut éduquer tout homme et tout l’homme.
12. Tout Rome était en fête.
13. Il m’a tout dit.
14. Tous les étudiants ont faim.
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N.B. : – Tout + autre + nom avec le sens de « n’importe quel », tout est adjectif indéfini et
variable.
–Tout + autre + nom avec le sens de « complètement, tout à fait, totalement, entièrement »,
tout est adverbe invariable.
-
Tout est « adverbe variable » quand il est placé devant :
Adjectif ou participe passé, féminin commençant une consonne ou un
« h » aspiré.
- Tout est « adverbe invariable » quand il est devant :
Un adjectif qualificatif féminin commençant par une voyelle ou un « h »
muet ;
Devant un gérondif ;
Devant un adverbe ;
Une locution adverbiale ;
Un adjectif qualificatif masculin ;
Devant autre + nom.
Exemples
1. Les garçons sont tout beaux, tout élégants, tout heureux et tout honteux.
2. Les filles sont toutes belles, tout élégantes, tout heureuses et toutes honteuses.
3. Solange marche tout en dansant.
4. Il viendra tout de même m’épouser.
5. Tout fièrement qu’elle marche, elle n’a pas de fiancé.
6. Toute autre personne serait bien accueillie.
7. Il m’a apporté une jupe d’une tout autre qualité. (d’une qualité tout à fait autre).
8. Cette fille est toute coquette et tout abattue.
N.B. : Il y a le H aspiré et le H muet.
Ex : H aspiré : Ex : H muet :
- Les haches - Les habits
- Les houes - Les hôpitaux
- Les haricots - Les honnêtes
- Les hiboux - Les humiliées
- Les héros
- La haie
Exercices d’application
Remplacez les …. par « tout », écrivez-le correctement et donnez sa nature.
EXERCICE A : COLLECTIF
EXERCICES B
1. Précisez les catégories grammaticales et les fonctions syntaxiques de « tout » dans les
phrases ci-après : (Justifiez vos réponses).
SEPTIEME CHAPITRE
LES ACCORDS DES PARTICIPES PASSES
Règles : Les participes passés : vu, attendu, passé, excepté, y compris, non compris, supposé,
etc. placés avant le nom sont considérés comme les prépositions et restent
invariables ; mais placés après le nom, ces participes passés s’accordent en genre et
en nombre avec le nom auquel ils se rapportent.
N.B. : Placé devant le nom, étant donné peut s’accorder ou rester invariable.
Exemples :
Exercices d’application
Accordez, s’il y a lieu, les mots entre parenthèses
Le participe passé employé avec l’auxiliaire "être" s’accorde en genre et nombre avec le
sujet du verbe.
Exemples :
A la voix passive, les temps composés ont deux auxiliaires. Dans ce cas, le participe
s’accorde avec "être" et non avec "avoir".
Exemples :
Si le sujet est une seule personne désignée par "nous" (de majesté) ou "vous" (de
courtoisie), le participe se met au singulier.
Exemples :
"Nous" peut aussi être utilisé par un auteur ou un étudiant et remplace "je". C’est un "nous"
de modestie.
Exemples :
a. A côté du pronom réfléchi complément d’objet, on peut avoir un pronom C.O.D. qui
commande l’accord.
Exemple : Les sacrifices qu’il s’est imposés (que=pronom).
b. Le participe passé des verbes suivants reste toujours invariable, parce que ces verbes
ne peuvent jamais avoir de C.O.D :
Se convenir
S’en vouloir Se ressembler
Se nuire Se parler Se rire
Se mentir Se plaire Se succéder
S’entre-nuire Se déplaire Se suffire
Se complaire
Exercices d’application
I. Mettez les infinitifs entre parenthèses au participe passé et accordez-les, s’il y a lieu.
II. Mettez les infinitifs entre parenthèses au participe passé et accordez s’il y a
lieu.
III. Mettez les infinitifs mis en gras au participe passé et accordez s’il
y a lieu.
1. Jean-Paul et Jeanne se sont parler (……….), mais ne se sont pas saluer
(………).
2. Les mamans que j’ai voir (……..) passer se sont toujours mentir
(…………).
3. Les voleurs que nous avons voir (……….) fuir sont arrêter (…………….).
4. Les étudiants que nous avons voir (……..) frapper sont hospitaliser
(……………………….).
5. Les mamans et leurs filles se sont parler (………….), mais ne se sont pas
sourire (……………).
EXERCICES B
1. Indiquez l’assertion dans laquelle le participe passé est bien accordé.
HUITIEME CHAPITRE
LA CONJUGAISON FRANÇAISE
C’est une tradition de diviser les verbes en quatre classes ou conjugaisons d’après
les terminaisons –er,-ir,-oir,-re, de l’infinitif présent.
Parmi les verbes en –ir, les uns allongent leur radical par l’insertion de la syllabe –
iss- : au présent (plur.) de l’indicatif: Nous fin-iss-ons, etc. ; à l’imparfait de l’indicatif: Je fin-
iss-ais, etc.; au présent (plur.) de l’impératif: Fin-iss-ons, fin-iss-ez; au présent du subjonctif :
Que je fin-iss-e, etc. ; au présent du participe : Fin-iss-ant.
Conjugaison Type
1er Aimer
2e A
Finir
2e B
Sentir
3e
Recevoir
4e
Rendre
Les verbes en-ir dont le participe présent est en-issant ne dépassent guère le nombre
de 300.
Le reste comprend : une trentaine de verbes en-ir dont le participe présent n’est pas
en -issant, une trentaine en –oir, et une centaine en -re.
Les verbes de création nouvelle sont plus formés sur la conjugaison en- er:
formater, vampiriser, doper, informatiser, squatter, flipper, etc. ; rarement sur la conjugaison
en-ir (issant) : amerrir, alunir ; c’est pourquoi ces deux conjugaisons sont dites vivantes. Quant
à la conjugaison er – ir (sans – iss-), en – ior ou en – re, non seulement elle ne s’enrichit plus
d’aucun verbe nouveau, mais elle s’appauvrit peu à peu ; c’est pourquoi elle est appelée
conjugaison morte.
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SINGULIER PLURIEL
1re 2e pers. 3e pers. 1re pers. 2e pers. 3e pers.
pers.
Indicatif Verbes en –er E es e ons Ez ent
Présent Autres verbes s(ou x) s (ou x) t (ou d) ons Ez ent
Imparfait Tous les Ais ais ait ions iez aient
verbes
Passé s. Verbes en –er Ai as a âmes âtes èrent
Autres verbes Is is it îmes îtes irent
us us ut ûmes ûtes urent
Futur s. Tous les rai ras ra rons rez ront
verbes
Conditionnel Tous les rais rais rait rions riez raient
Présent verbes
Impératif Verbes en –er -E ons ez
Présent Autres verbes S ons ez
Subjonctif Tous les E es e ions iez ent
Présent verbes
Imparfait Verbes en –er asse asses ât assions assiez assent
Autres verbes isse isses ît issions issiez issent
usse usses ût ussions ussiez ussent
Infinitif er ir oir re
Présent
Participe
Présent (et gér.) tous les verbes ant
Passé verbes en –er é
autres verbes i, u, s, t
Exercices d’application
I. Ecrivez à l’imparfait de l’indicatif les verbes en italique.
a. J’écrire une longue lettre à mon oncle.
R/
(1) Acheter – (2) Offrir – (3) Décharger – (4) Vacciner – (5) Vieillir – (6) Menacer – (7)
Rétablir – (8) Libérer – (9) Observer – (10) Tomber – (11) Pleurer – (12) Croiser –
(13) lier.
NEUVIEME CHAPITRE
NOTIONS DE CONCORDANCE DES TEMPS VERBAUX
a. Le professeur entre et les étudiants se taisent). Ici, les deux actions sont au présent de
l’indicatif et se réalisent simultanément. Les enfants d’Israël se placèrent au milieu
du champ, le protégèrent et battirent les Philistins (1 Chroniques 11 :14). Règle :
dans la simultanéité, les actions sont décrites dans le même temps de l’indicatif.
b. Les deux actions ont eu lieu l’une avant l’autre, mais dans le passé. Les parents ont
puni Louis parce qu’il leur avait désobéi. Egle : l’action qui s’est réalisée la
première prend le plus que parfait, et l’action qui s’est réalisée après se met au
parfait, c’est-à-dire au passé composé.
c. Deux actions dans le futur ; mais l’une se passera antérieurement à l’autre. Dans ce
cas, l’action devant se réaliser antérieurement se mettra au futur antérieur et l’autre
au futur simple. Quand tu viendras à midi, papa aura déjà quitté le bureau.
Une autre concordance de temps verbaux tient compte de circonstances
psychologiques : le locuteur qui parle peut ancrer son discours dans le réel, dans le probable ou
même dans l’impossible.
- Réalité : le locuteur peut être sûr de ce qu’il dit et son énoncé est un assertif, une
affirmation l’engageant : Si tu pars maintenant, tu le verras dans son bureau.
- Probabilité : le locuteur n’est pas sûr de son discours. Ce qu’il déclare peut ne pas
être vrai ; il n’est pas non plus engagé par ce qu’il dit. Si tu partais tout de suite, tu le
verrais. Le verbe de la principale se met au conditionnel présent et celui de la
subordonnée à l’imparfait.
- Impossibilité : trop tard, le locuteur n’espère plus rien. Si tu étais parti tout de suite
là, tu l’aurais vu. Ou encore : Seigneur, si tu avais été présent, mon frère ne serait
pas mort.
b. Corrigez les infinitifs mis en gras selon les règles de la concordance des temps
verbaux.
a. Je réagir, si j’avais compris.
R/
b. Si tu partais à l’hôpital tout de suite, tu trouver le fiancé de Lucie.
R/
c. Si je m’étais promené jusqu’ à 22 heures, je me réveiller en retard.
R/
d. Si nous nous étions levés un peu plus tôt, nous ne manquer pas l’avion.
R/
1. Indiquez l’assertion dans laquelle la concordance des temps verbaux est bien
respectée.
a. Vous mangerez quand vous prendrez bain.
b. Ils ont mangé parce qu’ils ont terminé le travail.
c. Si je m’étais renseigné, je ne me rendrais pas chez elle.
d. Si vous m’aviez prévenu, j’allais vous réserver une chambre.
e. ……………………………………………………….
2. Indiquez l’assertion dans laquelle la concordance des temps verbaux est bien
orthographiée.
a. Si j’avais entendu, je viendrais.
b. Si tu étais rentrée à la maison, tu allais trouver les parents de Jérémie.
c. Si tu m’avais informé à temps, je ne me plaindrais pas aujourd’hui.
d. S’il se lève un peu plus tard, il n’irait plus en ville.
e. …………………………………………………………………………...
3. Indiquez l’assertion dans laquelle la concordance des temps verbaux n’est pas
respectée.
f. Tu passeras quand je t’autoriserai.
g. Le professeur l’a chassé parce qu’il était venu en retard.
h. Si je m’étais lavé à 5 heures, je serais parti avec mon père.
i. Si tu m’avais expliqué cela, je t’aurais compris facilement.
j. ……………………………………………………………………………..
4. Indiquez l’assertion dans laquelle la concordance des temps verbaux est bien
respectée.
DIXIEME CHAPITRE
LES ARTICLES EN FRANÇAIS
L’article est un nom donné à une classe de termes qui ont pour fonction d'actualiser
un substantif à l'intérieur d'un groupe nominal. La classe des déterminants comprend, d'une
part, les articles définis et indéfinis et, d'autre part, les adjectifs possessifs, démonstratifs,
indéfinis, numéraux, interrogatifs, exclamatifs et relatifs.
10.1.L’article défini
Au singulier comme au pluriel, l'article défini peut aussi bien déterminer un nom
en emploi générique, c'est-à-dire un nom désignant l'ensemble des membres d'une classe de
choses (Le chien est un mammifère ; Les chiens sont des mammifères), qu'un nom à valeur
spécifique, c'est-à-dire désignant un ou plusieurs membres d'une classe (Le chien des voisins
aboie ; Les chiens du voisin aboient).
10.2.L'article indéfini
parce qu'elles constituent une masse continue, non fragmentable (du sable, de l'eau, du fer, du
marbre). Les formes de l'article partitif sont, au masculin singulier, du (du sel) ou de l', si
l'initiale du nom déterminé est une voyelle (de l'énergie) et, au féminin singulier, de la ou de l'
devant une voyelle (de la bière, de l'eau). Finalement, la forme des est utilisée pour le pluriel
des deux genres (des épinards).
Exemples :
1. Cette fripière vend des amarantes et des lichens.
R/ Cette fripière ne vend pas d’amarantes et de lichens.
2. Véronique prépare de la fougère.
R/ Véronique ne prépare pas de fougère
3. Ma mère a contracté une dette.
R/ Ma mère n’a pas contracté de dette
4. Elle a mis au monde des enfants, de beaux enfants.
R/ Il n’a pas mis au monde d’enfants, de beaux enfants.
5. Cette fille porte des jupes, tant de jupes, de jolies jupes.
R/ Cette fille ne porte pas de ………
6. Les femmes supportent bien des problèmes.
Note : De tous les adverbes de quantité, l’article « des » reste invariable pour l’adverbe
« bien » et « plupart » au pluriel.
Ex : Un régime de bananes.
Un régime de noix
Un fagot de bois
Un bouquet de fleurs
Une foule d’enfants
Un tas de cahiers
Une pile de livres.
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NB : L’expression « pas mal » est considérée comme adverbe de quantité et ne prend pas
« s ».
Exercices d’application
1. Cet homme mange ……… pain, mais ne boit pas …….. thé.
2. Ma fille croque …….. noix mais ne consomme pas ……… mangues.
3. Ventre affamé n’a point …… oreilles
4. Si l’on construisait plus …… maisons et …… hôpitaux et moins …… canons et
fusils, il n’y aurait pas ……. problèmes dans ce monde.
5. Cette poule pond ……… œufs, assez … œufs, ……bons œufs.
6. Cet homme résout pas mal ….. problèmes.
7. Méta m’a présenté un bouquet …… fleurs pour mon anniversaire.
8. J’ai rencontré une foule …… femmes transportant bien ….. fruits.
9. La plupart …….. femmes aiment par profit.
10. Elle a mis au monde un enfant qui a …… oreilles mais pas …… bouche.
11. Mon cher ami, tu as ….. chance aujourd’hui.
12. Mon cher ami, demain tu n’auras pas …… chance de me rencontrer.
13. Cette vieille femme a …….. peine à marcher.
14. Une nuée ……. sauterelles a envahi mon champs.
15. Bilonda prépare ……. salade et pas …… lichens.
16. Les femmes ont …… longs cheveux mais …… idées courtes.
17. La plupart …….. hommes sont faibles devant bien …… femmes.
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ONZIEME CHAPITRE
LES ADJECTIFS NUMERAUX
En revanche, le trait d’union ne se met pas dans les nombres écrits avec la
conjonction "et".
Exemples :
21 – vingt et un.
31 – trente et un.
41 – quarante et un.
51 – cinquante et un.
61 – soixante et un.
71 – septante et un (soixante et onze).
11.1.1. Accord
Les adjectifs numéraux cardinaux sont généralement invariables.
Exemples :
- Cinq élèves.
- Quatre enfants.
- Huit éléphants.
Seuls un, vingt et cent peuvent varier.
11.1.2. "Un"
"Un" est un adjectif numéral qui ne varie qu’en genre.
Exemples :
-Vingt et une voitures.
-Trente et une voix.
Remarques : on écrit vingt et un mille vaches, trente et un mille noix, quarante et un mille
tonnes.
"Un" porte sur "mille" et non sur les noms féminins. Devant l’adjectif numéral "un", l’élision
ne se fait pas si "un" n’est pas suivi de décimales.
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Exemples :
- Ils sont en stage pour une durée de un an (au lieu d’un an);
- Ce champion s’est fatigué au bout de un kilomètre (au lieu d’un kilomètre) ;
- Nous avons besoin des pièces de un franc (au lieu d’un franc).
En revanche, l’élision se fait s’il y a des décimales.
Exemples :
- Une hauteur d’un mètre quinze.
- Deux bouteilles d’un litre et demi.
Quand "un" a valeur d’adjectif numéral ordinal, il reste invariable.
Exemples :
- La scène quarante et un.
- La chaîne (de télévision) un.
- La page un.
- La strophe vingt et un.
11.1.3. Vingt
Vingt prend "s" quand il est multiplié par un nombre et qu’il n’est pas suivi d’un
autre adjectif numéral.
Exemples :
- Quatre-vingts livres.
- Quatre-vingts ans.
- Quatre-vingts.
Mais on écrira :
- Vingt ans.
- Quatre-vingt-trois œufs.
- Quatre-vingt mille francs.
Remarque : devant "million", "milliard", quatre-vingts s’accorde parce que "million" et
"milliard" sont des noms.
Exemples :
- Quatre-vingts millions de francs.
- Quatre-vingts milliards.
-
11.1.4. Cent
Comme "vingt", "cent" prend "s" quand il est multiplié par un autre nombre et qu’il
termine l’adjectif numéral.
Exemples :
- Cinq cents étudiants.
- Six cents bœufs.
- Deux mille huit cents francs.
- Quatre cents.
Mais on écrira :
- Quatre cent quinze francs.
- Deux cent cinquante-deux assiettes.
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Cent s’accorde devant million, millier, milliard, quand il n’est pas suivi d’un autre nom de
nombre.
Exemples :
- Quatre cents millions de dollars.
- Deux cents milliards de francs.
- Cinq cents milliers d’hectares.
Mais on écrira :
- Deux cent cinquante millions de dollars.
- Deux cent vingt milliards de francs.
Remarque : quand "cent" a valeur d’adjectif numéral ordinal, il reste invariable.
Exemples :
- Page deux cent (centième).
- L’année mille huit cent (centième).
11.1.5. Mille
Mille est toujours invariable.
Exemples :
- Deux mille soldats.
- Six cent mille francs.
- Huit mille six cents hommes.
- Trois millions deux cent quatre-vingt-douze mille trois cents.
Mille est un nom et prend un "s" au pluriel quand il désigne une mesure itinéraire.
Exemple :
- Cette ville est située à deux milles de la côte.
Dans la date des années, on écrit "mil" quand "mille" est suivi d’un ou de plusieurs autres
nombres.
Exemples :
- L’an mil six cent deux.
- Mil neuf cent onze.
Mais on écrira :
- L’an deux mille.
- L’an trois mille.
Remarque : dans l’expression "mille" et "un" qu’on emploie pour traduire une idée
d’abondance, "mille" reste invariable.
Exemples :
- Il a mille et un problèmes.
- Ses mille et un mensonges nous déçoivent.
- Les contes des Mille et une Nuits.
Mais on écrit : mille un (1001).
Les adjectifs numéraux ordinaux sont formés au moyen du suffixe "ième" (sauf
premier et second.). Ils sont simples (deuxième, troisième, quatrième) ou composés (trente et
unième, quatre-vingt-onzième).
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11.2.1. Accord
Employés comme adjectifs qualificatifs et comme substantifs, les adjectifs numéraux
ordinaux prennent la marque du pluriel.
Exemples :
- Ils sont deuxièmes de leur classe.
- Les premiers exemplaires de son livre.
- Les dernières minutes avant le départ.
Remarque : aux adjectifs numéraux, on peut rattacher les mots en "aire" qui indiquent l’âge.
Exemples :
- Quadragénaire (40 ans).
- Quinquagénaire (50 ans).
- Sexagénaire (60 ans).
- Septuagénaire (70 ans).
- Octogénaire (80 ans).
- Nonagénaire (90 ans).
- Centenaire (100 ans).
EXERCICES D’APPLICATION
1. Indiquez l’assertion dans laquelle l’adjectif numéral cardinal est mal employé.
DOUZIEME CHAPITRE
LES EMPLOIS DE « QUELQUE » ET « QUEL QUE »
Voici le Tableau
Forme Sens Emploi Nature Accord
1. Quelque a. Certain, Devant un nom Adj. indéfini Variable
quelconque
b. Environ Suivi d’un adj. Adverbe Invariable
numéral
2. Quel que Quoique Devant le verbe être, Locution Variable (quel)
devoir, pouvoir ou conjonctive
semblable. d’opposition
(concession)
3. Quelque… que N’importe quel Devant un nom Adj. Indéfini Variable
TREIZIEME CHAPITRE
LES EMPLOIS DE « TEL »
QUATORZIEME CHAPITRE
LES EMPLOIS DE « Nu, Mi, Semi, Demi »
Le tableau
Paradigmes Emploi Nature Accord
1. Nu, mi, semi, demi Placés devant un nom Adverbe Invariable, mais relié à ce nom
par un trait d’union.
2. Mi, demi Placés devant un adj. Adverbe Invariable
qualificatif ou un
participe passé.
3. Nu, demi Placés après le nom Adjectif Variable
qualificatif a. Nu : s’accorde en genre et
en nombre
b. Demi : s’accorde en genre
et non en nombre.
4. Demi Précédé de la préposition Adverbe Invariable (mais placer un trait
«à» d’union)
5. Demi Dans le temps précédé Nom féminin Variable : en genre et en
d’un article. nombre
6. Demi En math. précédé d’un Nom masculin Variable : en nombre et non en
article genre
Exemples
1. Les autochtones se promènent nu-pieds.
2. Tu auras un message à la mi-carême.
3. Les semi-lettrés sont très dangereux.
4. Il arrive dans une demi-heure.
5. Cette fille me parle les yeux mi-clos.
6. Il est arrivé pieds nus à deux heures et demie.
7. Il parle à demi-mort.
8. Cette horloge sonne les heures et les demies.
9. Quatre demi font deux unités.
10. Il a parcouru deux heures et demie, ce qui fait dix-huit kilomètres et demi.
Exercices d’application
Accordez, s’il y a lieu, les mots entre parenthèses, placez bien le trait d’union s’il le faut.
1. Eugène a acheté deux (demi) douzaines de riz.
2. Ma bru a consommé une pomme et (demi).
3. Les filles villageoises se promènent (nu) jambes et pieds (nu).
4. Ces avis sont (semi) officiels.
5. Ce joueur est entré à la (mi) temps.
6. Ce bègue parle à (demi) mot.
7. Un chasseur a ramassé une biche (demi) morte.
8. Les étudiants ne connaissent pas les (semi) voyelles.
9. Cette fripière a travaillé pendant deux semaines et (demi).
10. Certaines horloges sonnent les heures (demi) et les quarts.
11. Dix (demi) valent cinq unités.
12. Elle me cajolait les paupières (mi) closes.
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QUINZIEME CHAPITRE
LE GENRE DES MOTS
Il en existe deux :
a. Le genre masculin
b. Le genre féminin
En français, le genre de certains mots est déterminé par leur suffixe ou de leur syllabe finale.
15.1.Genre masculin
1. Les mots dont la syllabe finale (ou suffixe) est ment sont du genre masculin (sans
citer les adverbes de manière en ment).
placement changement
paiement recrutement
événement bouleversement
Avènement versement
Mouvement
Monument
2. Les noms dont la syllabe finale est age sont du genre masculin.
Sauf : image, page, nage, cage, …
Age Décollage Dommage
Libertinage Roulage Hommage
Chantage Rodage
Voyage Stage
Chômage Personnage
Partage Usage
3. Les noms dont la syllabe finale est ier sont du genre masculin.
Pigeonnier Epervier
Colombier Cafetier
Prisonnier Manguier
Cocotier Citronnier
Avocatier
4. Les noms dont la syllabe finale est oir sans e sont du genre masculin
5. Les noms dont la syllabe finale est oire sont masculin sauf : armoire, baignoire,
écritoire, bouilloire, la gloire… Réfectoire
Répertoire
Territoire
Pourboire
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6. Les noms dont la syllabe finale est llon, lon sont du genre masculin
Pantalon Ballon
Salon bataillon
Nylon papillon
Pilon talon
7. Les noms dont la syllabe finale est et sont du genre masculin (sauf la forêt)
Sujet Muet Chapelet
Secret Gobelet
Projet
Tercet Livret Bourrelet
Verset Sachet Budget
Porcelet Bracelet Hoquet
Paquet Poulet Poquet
Jouet
8. Les noms dont la syllabe finale est isme sont du genre masculin
Humanisme Sophisme
Gallicisme Epicurisme
Existentialisme Scepticisme
Cartésianisme Syllogisme
Christianisme
9. Les noms dont la syllabe finale est in sont du genre masculin
Masculin
Kaolin Médecin
Vin Ravin
Sapin Moulin
Chagrin Pépin
poussin Lapin
10. Les mots dont la syllabe finale est ail sont masculins
Eventail
Détail
Gouvernail
Travail
Epouvantail
1. Les mots dont la syllabe finale est ade sont du genre féminin : sauf : grade, stade…
Pommade Ballade
Façade Salade
Parade Mascarade
Limonade
2. Les mots dont la syllabe finale est ée sont du genre féminin sauf : un athée, un musée,
un lycée, trophée, un athénée, un périnée.
Dictée Assiettée
Portée Bouchée
Diarrhée Une gorgée
Cuillerée Idée
lignée Pensée
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3. Les mots dont la syllabe finale est ie sont du genre féminin sauf : un génie, un
incendie.
Poésie Industrie
Magie Mie
Bougie Blennorragie
Philosophie Sortie
Phobie
4. Les mots dont la syllabe finale est itude, ude sont du genre féminin
Attitude Aptitude
Solitude Altitude
Habitude Longitude
Promptitude
Conjugaison
Déclinaison
Maison
Terminaison
Floraison
6. Les mots dont la syllabe finale est té sont du genre féminin sauf : un comité, côté, thé.
Autorité Bonté
Culpabilité Difficulté
Qualité Capacité
Tranquillité Impudicité
Communauté Publicité
7. Les mots dont la syllabe finale est ure sont du genre féminin.
Couverture Couture
Préfecture Chaussure
Droiture Clôture
Filature Magistrature
Ecriture Lecture
Facture Pointure
8. Les mots dont la syllabe finale est ille sont du genre féminin
Feuille Grenouille
Paille Entrailles
Bataille Volaille
Taille Médaille
Prunelle
9. Les mots dont la syllabe finale est tion sont du genre féminin, sauf bastion.
Vocation Tentation
Communication Réflexion
Relation Méditation
Direction Position
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10. Les mots dont la syllabe finale est ise sont du genre féminin
Bêtise Eglise
Valise Entreprise
Chemise Remise
Banquise
11. Les mots dont la syllabe finale est ence sont du genre féminin
Clémence Présence
Prudence Adolescence
Licence Essence
Existence Urgence
providence Science
12. Les mots dont la syllabe finale est ance sont aussi féminins
Importance
Abondance
Puissance
Tendance
Aisance
13. Les mots dont la syllabe finale est ison sont féminins sauf : un poison, un tison…
Prison
Pendaison
14. Les mots dont la syllabe finale est aie sont féminins :
Plaie
La haie
La craie
15. Les mots dont la syllabe finale est aine sont du genre féminin :
La haine
La laine
Remarque : Les mots terminés en « ou » forment leur pluriel en ajoutant « S » sauf ces mots :
joujou, pou, caillou, chou, bijou, genou et hibou.
Exemple :
Viens mon chou, avec tes bijoux, jouer sur mes genoux
N’oublie pas tes joujoux, ne regarde pas les hiboux au bec dur comme un caillou et
aux plumes pleines de poux.
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……………………………………………………………………………………
22. Nous avons notre bureau là-bas-là au bloc là.
……………………………………………………………………………………
23. J’avais divorcé la maman de mon fils.
……………………………………………………………………………………
24. C’est vous qui a téléphoné la sœur ?
……………………………………………………………………………………
25. Je suis né et grandi au village de mon père.
……………………………………………………………………………………
26. Les étudiants n’ont pas intervenu.
……………………………………………………………………………………
27. L’avion s’est dirigé en direction de Libreville.
……………………………………………………………………………………
28. La guerre était éclatée.
……………………………………………………………………………………
29. Sortez dehors si vous n’avez pas de cartes.
……………………………………………………………………………………
30. Tu l’a parlé ces paroles ?
……………………………………………………………………………………
31. Le Doyen de la Faculté des Lettres informe à tous les Professeurs de déposé leurs
examens dès le début de ce moi.
…………………………………………………………………………………………………
………………………………
32. La délégation facultaire est allé se rendre compte pour la situation de logement aux
œuvres estudiantines.
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………….
33. Le comuté de gestion demande à tous les membres de participer à la réunion qu’elle
organise.
…………………………………………………………………………………………………
34. Pour se faire, la présence de tous les membres sont souhaités.
……………………………………………………………………………………
35. Nous étions accompagnés avec les autorités de la garde universitaires.
……………………………………………………………………………………
36. J’ai rencontré le Lumumba, le Mobutu et le Kabila.
……………………………………………………………………………………
37. Il faut que je me prépare le début de la semaine.
……………………………………………………………………………………
38. Le jour là que tu m’as vu.
…………………………………………………………………
39. J’ai les connaissances un peu en français.
………………………………………………………………………………
40. Demandez le professeur la permission.
…………………………………………………………………………
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DEUXIEME PARTIE
LES TECHNIQUES DE COMMUNICATION ECRITE
0. INTRODUCTION
Les échanges entre différents organes d’une entreprise se font obligatoirement par
écrit. Cela ne signifie pas que l’écrit l’emporte réellement sur l’oral, ce choix de l’écrit s’impose
par le principe des anciens selon lequel « verba volant, scripta manent ». Cela permet surtout
de bien constituer des dossiers autour des points saillants de l’entreprise, de bien classer les
dossiers pour mieux les retrouver, de contourner les distorsions des discours rapportés et de
bien écrire l’histoire de l’entreprise.
La société humaine est une communauté, un organisme vivant exigeant des
dialogues en permanence entre différents individus, différentes associations appelées sociétés,
entreprises, organes d’un corps social, etc. Ces échanges verbaux sont foncièrement régis sur
les principes conventionnés qu’il est important de connaître. Ils exigent surtout politesse et
courtoisie dans les rapports à entretenir les uns des autres.
Le français étant parlé par des locuteurs de diverses provinces de notre pays, de
divers pays et de divers continents, il ne peut assurer l’intercompréhension entre ses locuteurs
que si le code, le vocabulaire, est le même. Dès lors, on évitera les barbarismes, les
régionalismes (voir section consacrée aux congolismes) et les incohérences (dues souvent à
l’ignorance et à la prétention entraînant un style pompeux recherché), (cf. le discours du Maire
dans Madame Bovary) : « L’administration supérieure a décidé formellement qu’il y avait trop
de loups : (…) et qu’il serait accordé une prime de 25 francs par tête de loup morte ou vive
dont la patte devra être transmise par mes soins au siège du gouvernement ».
1.3. La précision
Ici, nous recommandons beaucoup d’exercices sur il y a, faire, faire (plus-infinitif),
se trouver, mettre, chose, ou quelque chose.
1.3.1. « Il y a » et « se trouve »
- Le long de la rivière se trouve un chemin : serpente ;
- Dans la vallée il y a une cascade : tombe ;
- Sur la liste se trouve votre nom : figure ;
- Dans ce pays il y a une famine : sévit ;
- Au pied de la montagne se trouve une vaste plaine : s’étend ;
1.3.2. Faire:
- Faire un long trajet : parcourir.
- Faire d’inutiles efforts : tenter;
- Les abeilles font le miel: distillent;
- Faire naître le mépris: engendrer;
- Provoquer des divisions semer;
- Provoquer un sentiment de crainte inspirer;
- Provoquer des soupçons : éveiller
1.3.3. Mettre
- Mettre un pantalon – enfiler
- Mettre une chemise – passer
- Mettre une flûte à sa bouche – porter
- La raison doit nous mettre au-dessus des bêtes : élever
- Mettre en liberté un prisonnier : élargir, relâcher.
1.3.4. Chose, quelque chose
- Une chose m’arrête : un seul obstacle ;
- L’envie est une chose redoutable : une passion ;
- L’humilité est une chose bien rare : vertu ;
- Une seule et unique chose occupe son esprit : pensée ;
- Il laisse partout sur son passage quelque chose de sa bienfaisance : des traces ;
- Je trouve dans ces paroles quelque chose d’ironique : une pointe d’ironie ;
- Je trouve quelque chose de malicieux : un grain de malice ;
- Dans les morceaux pathétiques, sa voix avait quelque chose de triste : un accent de
tristesse.
1.3.5. La concision :( éviter les répétitions, les pléonasmes):
- Julien remarqua qu’il y avait sur l’autel des cierges (bougies) qui avaient plus de 15
pieds (de 15 pieds de haut; hauts de plus de 15 pieds ; qui mesuraient 15 pieds).
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d. La première lettre de chaque vers d’un poème est habituellement une majuscule :
Ah ! Comme la neige a neigé !
Ma vitre est un jardin de givre.
3. Les règles d’emploi de la majuscule dans les noms propres sont les suivantes :
Ex :
Grandy est belle ville du Québec dans la région de l’astérie
En Europe, Nicole a vu la Seine, à Paris, puis elle a visité la Belgique.
Avec ma vieille Ford, j’ai contourné le mont Saint-Bruno pour atteindre
l’autoroute Jean-Lesage.
c. Les raisons sociales (commerce, institution, parti politique…) et les événements
historiques (époque fête religieuse ou civile…) s’écrivent avec une majuscule :
Ex :
La Société Nationale d’Assurance organise un défilé ce vendredi.
Au Moyen-Âge et à la Renaissance, on ne pensait pas aux
extraterrestres.
L’Union des Nationalistes pour la Démocratie et le Développement.
4. Les règles d’emploi de la majuscule dans les titres sont les suivantes :
a. Le titre d’une œuvre (livre, article, tableau…) et le nom d’un périodique (revue,
journal, magazine…) commencent par une majuscule :
J’ai lu la critique de la pièce Une Saison au Congo, d’Aimé Césaire, dans
Le Potentiel.
5. Les règles d’emploi de la majuscule dans les abréviations sont les suivantes :
8. Certaines règles régissent la façon de désigner la personne à qui l’on écrit, appelée
destinataire.
a. Le titre du destinataire (Monsieur ou Madame), suivi du nom, s’écrit au long et
commence par une majuscule :
a. Le numéro est suivi d’un nom générique : allée, rue, avenue, boulevard,
carrefour, chemin, place, rond-point, route… Le nom générique s’appelle
odonyme. L’odonyme s’écrit habituellement en minuscules. On peut l’abréger si
l’espace l’exige :
4545, route Bay-Pass (et non 4545, *Bay-Pass)
6532, boulevard Lumumba (ou 6532, boul. Lumumba)
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b. Lorsque l’odonyme est désigné par un numéro, les mots rue, avenue, … s’écrivent
avec la majuscule, sans abréviation :
567, 24e Avenue (et non 567, 24e *Av.)
411, 8e Rue
Exercices d’application
Accordez, s’il y a lieu, les mots entre parenthèses
Toute lettre exige un papier de format A4, ou d’un format quelconque, mais conçu
pour des lettres. La feuille de lettre comporte, coin gauche, en haut, tous les renseignements
essentiels concernant l’auteur, c’est-à-dire celui qui écrit la lettre. Il s’agit du nom, post nom et
prénom; ensuite les qualificatifs de base le concernant: Etudiant de G1 Médecine BD., nom de
l’établissement, ville, pays.
A droite, presqu’à la hauteur de la dernière ligne de cette adresse, est placée le lieu et la date
d’émission de ladite lettre. Mais cette date n’est pas mise en gras. Vient ensuite l’adresse du
correspondant, à l’extrême droite, presqu’à la hauteur de la date et du lieu d’émission de la
lettre. L’ensemble est souligné en bas. Vient ensuite l’en-tête de la lettre; il s’agit du nom du
correspondant qui est mis au vocatif. Il doit évoquer et illustrer toutes les relations de rôle
régissant le cadre figuratif du langage ainsi instauré: Monsieur, Cher Monsieur, Très Cher Ami,
Mon pote, Mec, etc. Cette lettre ne comporte souvent ni objet, ni référence, ni formule
conventionnée. Elle est simple et amicale.
Ma Colombe,
Maman.
vous lire, à vous juger et à se déterminer vis-à-vis de vous. Ne jamais écrire une lettre
d’amour à deux personnes, c’est Vilain, injuste et malhonnête !
Jean Mbongo Mingi Kinshasa, le 12 août 2015
G1 Bucco-Dentaire,
Fac. De Médecine,
Université de Kinshasa
B.P. 08965
0898930512
A Mademoiselle Lucie Kitoko Beni,
Etudiante
Faculté des Lettres et Sciences Humaines,
Université de Lubumbashi.
B.P. 5897, Lubumbashi.
Beauté,
(Signature)
En voici un exemple:
Jean Mbongo Mingi Kinshasa, le 12 août 2015
23/bis, Lumumba,
C/Limete, Q/Industriel
Kinshasa
B.P. 08965
0898930512
(Signature)
Comme on le voit, cette lettre n’est pas compliquée à introduire. Quelques formules peuvent
être conseillées sans qu’on ne soit obligé d’y recourir:
Pour ce faire et, étant donné les multiples lettres que manient l’Administration
publique et toutes les institutions étatiques ou privées, certaines dispositions sont
recommandées concernant la tenue du papier et la communication épistolaire elle-même.
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1. Ces formules d’appel sont toujours écrites en toutes lettres et avec une majuscule à
l’initiale. Il n’est d’usage de les faire suivre du nom de la personne : on n’écrira pas
« Cher Monsieur Robert », contrairement à la tradition des pays anglo-saxons.
Remarques :
1. Maître est le titre que l’on donne aux avocats et parfois aux personnalités du monde
culturel.
2. Votre Majesté est la formule d’appel utilisée lorsqu’on écrit à un roi ou à une reine.
3. Un Premier ministre et un ancien ministre conservent leur titre même quand ils n’
exercent plus leurs fonctions.
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4. Très Saint Père est la formule d’appel utilisée lorsqu’on écrit au Pape.
⓵
Actuellement en troisième année à l’Universisé de…, dans la
Faculté de…, au Département de…., j’ai choisi de me spécialiser en…
J’aimerais effectuer mon stage de la fin du premier cycle
universitaire dans ce même domaine à la direction de… de votre
entreprise dont j’ai pu apprécier la technicité. Je souhaiterais
notamment développer mes connaissances en matière de… ou de…
pendant une durée de … mois, à compter de…
⓶
L’originalité et le succès de vos campagnes ont retenu mon
attention. Je souhaiterais vivement faire partie de vos collaborateurs
en tant que….
Détenteur d’un diplôme de licence en …, et spécialiste en… à
l’Université de…, Faculté de…., Départment de….., j’ai organisé au cours
de mon premier stage la promotion de… qui a donné entière
satisfaction à…
Mon sens de l’organisation allié à une bonne dose de tenacité
m’a permis ensuite, au cours du stage de licence, d’augmenter
sensiblement le nombre et la qualité de votre clientèle…
Je reste à votre disposition pour un entretien en vue de plus
amples informations et, dans cette attente, je vous prie, …, de bien
vouloir agréer l’expression de….
⓷
Je viens de terminer mes études de licence à…., formation qui
m’a permis de développer des applications pratiques de … en..., et
d’avoir l’occasion de suivre avec intérêt la présentation de vos activités
lors de votre visite sur le site universitaire le…
J’ai particulièrement apprécié la performance et la solide
politique d’innovation de votre équipe, avec laquelle je souhaite
vivement collaborer.
Le développement des outils informatiques m’attire très
fortement. Dans cette optique, j’ai effectué mon stage de fin d’études
dans votre entreprise, où j’ai conçu une méthode spéciale de…
Dans l’attente de vous rencontrer, je vous prie, …, de…
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-
Veuillez agréer, Monsieur (Madame, Docteur, Maître, Monsieur le
Professeur…), l’expression de ma considération distinguée.
- Veuillez agréer, Monsieur (Madame), l’expression de mes sentiments
distingués.
- Veuillez agréer, Monsieur, Madame, Messieurs, Mesdames, l’expression de
mes salutations distinguées.
- Je vous prie d’agréer, Monsieur (Madame), l’expression de mon respectueux
souvenir.
- Je vous prie d’agréer, Monsieur, avec tous mes vœux de réussite, l’expression
de ma haute considération.
Pour exprimer sa reconnaissance, on peut terminer la lettre par :
- Veuillez agréer, Monsieur (Madame), l’expression de profonde
reconnaissance (gratitude).
- Croyez, Monsieur (Madame), à ma sincère reconnaissance (gratitude).
Pour terminer une lettre d’affaires, on peut employer une formule neutre :
A un Ambassadeur, à un Ambassadrice :
A un Général, on écrit :
Lorsqu’un individu écrit une lettre officielle, il utilise souvent une feuille de papier A4 en
précisant l’objet de sa lettre. Exemple:
(Signature)
Monsieur le Professeur,
(Signature)
4.2.5. Un agent écrit une lettre au nom de la société pour laquelle il travaille
A la précédente lettre, il faut ajouter deux autres rubriques: la référence et la copie
réservée à la hiérarchie. Mais les formules conventionnées sont rigoureusement d’application.
(Signature et cachet)
Le Coordinateur National
Comme on peut le voir, cette lettre contient trois parties: un premier paragraphe
introductif qui introduit directement l’objet de la lettre, un second qui complète l’information
Page 95 sur 131
et un troisième qui conclut. Une lettre officielle n’a pas la réputation d’être longue, sauf si elle
exige beaucoup d’arguments et de détails.
Toute lettre administrative porte donc, le nom du lieu et la date de sa rédaction, une
référence du destinateur et éventuellement celle du destinataire ainsi qu’un objet. Le lieu et la
date se mettent toujours à l’extrême droite du papier, un peu en diagonal par rapport au titre du
correspondant; ils ne sont ni soulignés, ni mis en gras. La référence se compose du sigle
«CEPE», suivi des initiales de l’organe qui écrit, de celles du service qui s’engage à écrire, puis
de celles du nom du destinateur, éventuellement celles du nom de l’opérateur de saisie, du n°
d’ordre de la lettre de ce service, et enfin de l’année. Les références et l’objet se mettent à
l’extrême gauche et sont mis en gras. Illustrons ces faits par un exemple):
Mot latin signifiant ‘carrière de la vie’, le curriculum vitae est le document qui
porte, en synthèse, les indications relatives à l’état civil du candidat, à sa formation, son
expérience professionnelle (acquis scolaires et extrascolaires), sans oublier ses activités
socioculturelles. “Son importance, écrit B. Monnet (2004:41), est primordiale car c’est en
fonction de ce dernier que le candidat sera convoqué à un entretien”.
Pour ce qui est de la présentation, le C.V. exige une forme soignée, dactylographiée ou saisie
(traitement de texte) sur une feuille de papier blanc, de format 21x29,7 cm, avec marge de 3 cm
à gauche et espace en haut et en bas; des paragraphes séparés, un interligne suffisant, titres et
rubriques soulignés, les informations importantes en gras.
Le C.V. gagne à montrer la richesse des initiatives prises par le candidat dans sa vie; du reste,
même un debutant peut déjà avoir accumulé des expériences personnelles. En outre, annexer 2
photos passeport récentes au coin supérieur droit, surtout pour les professions des secteurs
relationnels (accueil, enseignement, communication, commerce, hôtellerie, pastorat…).
I.-IDENTITE
-NOM, POSTNOM, Prénom (éviter de placer le postnom en 1ère position);
-lieu et date de naissance;
-nationalité;
-sexe;
-parents (soit: père, mere; soit fils/fille de… et de…);
-origine (province, territoire, chefferie ou secteur);
II.-ETAT CIVIL
-célibataire/marié/divorcé/veuf(ve);
-nombre d’enfants à charge;
-profession + n° matricule ou n° carte de presse;
-résidence/domicile (n°, rue, quartier, commune, ville);
-adresses : postale, téléphone (fixe), mobile, fax, mél (courriel);
N.B. Une sous-rubrique “Formation complémentaire” peut, le cas échéant, être ouverte, en
vue de présenter soit les cours par correspondance, soit d’autres formations épisodiques.
V.-DIVERS
Rubrique destinée à aider le sélectionneur à se faire une idée plus exacte de la personnalité,
des aptitudes et de l’esprit d’initiative du candidat. Elle peut comporter plusieurs sous-
rubriques: activités associatives, socioculturelles, religieuses, sportives…
Indiquer en quelle qualité on en fait partie : fondateur, co-fondateur, responsable, membre
effectif ou associé. Il est certain qu’un délégué facultaire des étudiants, un fondateur d’une
ONG de lecture, un capitaine de l’éuipe de football de la faculté… aura plus de considération
qu’un inactif.
VI.-PUBLICATIONS
Mentionner d’une part Ouvrages et Articles publiés, d’autre part Travaux rédigés ; ceux-ci,
pour la plupart de jeunes candidats, sont le TFC de graduat et le Mémoire de licence. Dans la
mesure où le sujet qui a été traité va dans le sens des intérêts de l’entreprise, voilà un atout sûr.
VII.-INFORMATIQUE
Compétences, niveaux de maîtrise et logiciels : Word, Excel, Powerpoint…
VIII.-LANGUES
Préciser son ou ses niveaux de connaissances des langues (nationales et étrangères).
Distinguer 3 niveaux : notions (=debutant, faible); courant (=capable de comprendre et soutenir
une conversation); maîtrise (=vous êtes un bon bilingue).
On peut aussi distinguer les connaissances pour parler-pour lire-pour écrire une langue
étrangère.
IX.-EXPERTISE
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(Sur le document dactylographié ou saisi, laisser en blanc la date et la signature; ces deux
données seront complétées à chaque occasion de transmission ou de dépôt du Curriculum
Vitae).
(Modèle de C.V.)
CURRICULUM VITAE
IDENTITE
Nom Postnom
Prénom Sexe
Date de naissance Lieu de naissance
Nom du père Nom de la mère
Nationalité Province d’origine
Territoire Collectivité
Carte d’Electeur n° Passeport n°
ETAT CIVIL
Célibataire Nombre d’enfants à charge
Profession Employeur
Domicile Ville
Téléphone mobile Mél
FORMATION
EXPERIENCES PROFESSIONNELLES
DIVERS
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PUBLICATIONS
Informatique
LANGUES
Fait à Kinshasa, le
Comme dans le C.V. fonctionnel, vous présentez vos domaines de compétences en détaillant
vos activités. Puis, vous indiquez brièvement les entreprises et les dates de vos emplois. Vous
mettez ainsi en lumière une certaine polyvalence. Comme dans les C.V. chronologiques ou anti-
chronologiques, vous pouvez montrer un parcours professionnel. En revanche, le C.V. est plus
long.
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Exemple d’un CV :
CURRICULUM VITAE
I. IDENTITE
Nom NKONGOLO
Post nom KOMBE
Prénom Arnold
Lieu et date de naissance Banga, le 03 janvier 1980
Nom du père KOMBE
Nom de la mère BAHEKA
Sexe Masculin
II. Etat-civil
Marié Père de quatre enfants
Village d’origine Mikope
Secteur d’origine Mapangu
Territoire d’origine Ilebo
District d’origine Kasaï
Province d’origine Kasaï-Occidental
Nationalité Congolaise
Adresse 72, av. Ebeya, Q. III, C. Masina
Téléphone +243 82 19 66 564
III. ETUDES FAITES (FORMATIONS)
Concise et dépouillée, la note n’exige pas la rigueur d’une lettre: elle ne comporte
ni formule de politesse, ni titre de civilité. Mais son élaboration suppose, en général, un effort
de composition.
On distingue généralement 4 types de notes de services
- La note : C’est un texte contenant des informations concernant la vie normale d’un
service, d’une entreprise ou d’une communauté.
- Des instructions (toujours au pluriel): C’est quand la note donne des ordres, des
explications précises qui revêtent un caractère de nouveauté.
- Des directives (toujours au pluriel) : C’est quand la note donne des indications
générales en vertu desquelles sont établies des instructions particulières.
- La circulaire: C’est quand la note de service, les instructions ou les directives sont
expédiées sous une même forme à plusieurs personnes ou services à la fois.
Illustrons toutes ces notions par des exemples assez précis :
Supposons qu’il y ait eu une réunion de la Coordination Nationale (C.N.) à Kinshasa, en date
du 18/11/2008 dont le compte rendu serait à peu près ce qui suit:
Le Procès-verbal
4.4.1. Généralités
Les délibérations de toutes les réunions d’entreprises sont connues du public sous forme de
compte rendu ou de procès-verbal. Le compte- rendu est un exposé assez détaillé d’une réunion,
d’un fait, d’un travail ou d’une discussion auxquels le narrateur a participé. Mais le procès-
verbal, lui, est un résumé succinct et concis des délibérations d’une réunion ou d’une assemblée
telles qu’elles se sont réellement déroulées. Sa rédaction est toujours confiée à un secrétaire
attitré ou désigné par l’assemblée sur base de ses potentialités et non de ses fonctions.
4.4.2. Formes
En principe, il existe plusieurs formes de procès-verbaux. C’est la nature de l’assemblée (qui
peut être juridique, politique, scientifique ou tout simplement culturel) ou la tradition déjà
adoptée par un groupe en cause qui détermine et définit le protocole de rédaction auquel le
rédacteur devra se conformer.
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Lorsqu’il s’agit, par exemple, d’une réunion officielle d’un corps constitué, le procès-verbal
prend une forme juridique et obéit à d’autres règles précises. Il est dans ce cas signé par le
Président et le Secrétaire en même temps. Ce P.V. d’une réunion officielle rend compte des
propositions et présente le nom de l’auteur de chaque proposition, des personnes qui l’appuient
et de la façon dont les décisions ont été prises (à l’unanimité des membres présents, à la majorité
des voix exprimées, etc.).
Mais lorsqu’il s’agit d’une réunion moins officielle, (ex: une réunion d’entreprise), le protocole
de rédaction n’est pas aussi strict; et c’est cette forme de procès-verbal que nous allons étudier
ici et illustrer par deux exemples.
4.4.3. Rédaction
Le procès-verbal doit toujours être clair et simple; il doit donner une vue exacte et fidèle de ce
qui s’est dit, sans faire intervenir l’appréciation personnelle du narrateur.
Il doit présenter un résumé de tous les points importants des délibérations. La décision délibérée
qui clôt chaque point de l’ordre du jour doit être clairement exprimé. Le plan à suivre dans cette
rédaction est l’ordre du jour. Chaque point inscrit à l’ordre du jour doit porter le titre qui le
désigne dans l’ordre du jour. Le nom de l’auteur de chaque proposition ou recommandation se
place au début de la phrase.
Le style est sans recherche littéraire et le mode de narration est toujours le présent de l’indicatif.
4.4.4. La présentation
Le P.V. se rédige en général sur du papier blanc A4, ne portant ni la raison sociale, ni le symbole
de l’entreprise ou de l’organisme.
A. En-tête
Outre le mot PROCES-VERBAL inscrit en majuscules sur la première ligne, l’entête qui se
centre à environ 3 cm du haut de la page, comprend les éléments suivants, en majuscules ou en
minuscules:
N.B. : S’il faut préciser le nom de l’organe, du service ou du groupe, l’inscrire avant le nom de
l’œuvre, c’est-à-dire du CEPE.
b.1. L’ordre du jour commence toujours par son adoption celle-ci est suivie de l’adoption du
P.V. de la réunion précédente. Dans les conditions normales, chaque membre reçoit une copie
du P.V. de la réunion précédente avant la réunion. Dans ce cas, il est adopté sans qu’on en fasse
encore une lecture publique, mais en tenant compte des confections apportées et approuvées
par toute l’assemblée délibérante.
b.2. Les autres points à inscrire à l’ordre du jour varient selon les entreprises et les
communautés. Normalement, ils s’articulent autour de trois catégories : questions découlant du
P.V. de la réunion précédente, questions courantes et questions diverses.
b.3. Chaque question débattue est coiffée d’un titre souligné et fait l’objet d’un paragraphe
distinct. Exemple:
1. Discipline
Le Rév. E. KIBALA, responsable du District de Kinshasa, remarque une certaine indiscipline
de la part de ses administrés retard dans la transmission des rapports mensuels, intempérance
de vocabulaire, manque de déférence vis-à-vis de la hiérarchie établie. Il promet des sanctions
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dès la moindre récidive. Il est approuvé par le Rév. F. KASONGO qui plaint le retard avec
lequel son chef de District réagit sur ce point capital.
3. FEMAC :
La Sr M. Manga, la responsable du groupe dénommé « Femmes Amoureuses de Christ»,
FEMAC, en sigle, se plaint de l’absence de beaucoup de mamans à des réunions que son
Département organise mensuellement. Le Chef du District demande aux Bergers des paroisses
de s’impliquer en conviant les mamans à s’y rendre de plein cœur comme les saintes femmes
de la Bible qui ont suivi Jésus partout.
Ex. : «Ouverte à 9H, la séance est levée à 12H après une courte prière de remerciement
par le Président»
En ce qui concerne les signatures, tous les membres ayant une charge officielle dans l’Eglise,
en général, doivent mentionner leurs titres.
Rév. E. KIBALA, Chef du District et Président de la réunion, Rév. F. KASONGO, Berger de
CEPE Pétro/Congo et secrétaire rapporteur, Sr M. KITENGE, Présidente de FEMAC, etc.
Dans les deux pages qui suivent, nous allons illustrer tous ces éléments ci-haut décrits.
1. De la présence
Présents : Absents Excusé :
- Rév. E. KIBALA MUNSUMU - Rév. F. KASONGO - Rév. C. BAGULA
- Sr. M. KITENGE - Sr. M. MUKENDI
- Fr. V. MUNDELE
- Fr. J. MABILA
2. Ordre du jour
- Adoption du PV de la réunion précédente,
- Discipline dans l’Eglise de Dieu,
- Régularisation des couples,
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- Divers
Le Rév. Emmanuel KIBALA préside la réunion et le Rév. F. KASONGO en est le secrétaire-
rapporteur.
2.0. Introduction : La réunion s’ouvre par une prière prononcée par le Président.
2.1. Adoption de l’ordre du jour et du P.V.
L’ordre du jour ainsi que le PV de la réunion précédente du 23 octobre 2008 sont adoptés à
l’unanimité.
2.4. Divers:
Dans les divers, les membres ont présenté deux couples candidats au mariage religieux dans les
paroisses de Kingasani et de Masina. Il est décidé que toutes les Eglises du District se cotisent
pour venir en aide à ces couples dont les frères sont sans emploi régulier.
4. La date de la prochaine rencontre est prévue pour le 23 décembre prochain, à la même heure
5. L’ordre du jour étant épuisé, la séance qui a débuté à 10H est levée à 12H après une prière
de remerciement prononcée par le Rév C. MUNSUMU du CEPE/Limete.
-Rapport : mode double : d’une part scientifique, en usage pour faire prévaloir la vérité ;
d’autre part subjectif, tendant à faire triompher son point de vue.
N.B. : C.R. et P.V. sont souvent, à tort, employés l’un pour l’autre. Notons toutefois que c’est
le CR d’une réunion qui généralement est appelé PV de réunion.
7.1.1 Le procès-verbal
Acte administratif ou judiciaire, écrit par un agent revêtu de l’autorité ad hoc et dans
l’exercice de ses fonctions. A la fois incolore et grandiloquent (pompeux), établi pour
faire valoir comme témoignage indubitable.
que les votes (voix) et décisions arrêtées. Il est utilisé pour les débats parlementaires,
car l’électorat a besoin de contrôler la régularité des interventions de ses élus ou leur
paresse dans l’hémicycle (Notre député qui a promis de défendre nos intérêts s’acquitte-t-il
de son devoir ou dort-il sur les bancs avec ses indemnités parlementaires qui sont des
émoluments ?)Les CR analytiques sont appelés annales parlementaires ; ils sont rédigés
au style direct, reprenant les noms et paroles de chaque intervenant (après deux points),
y compris les applaudissements (nourris ou timides).
b)La fonction d’acter est remplie par le Secrétaire ou le Rapporteur. Ses tâches sont : la
rédaction et la tenue du PV, la lecture de l’ordre du jour, la lecture du PV de la réunion
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précédente pour adoption (+les éventuelles corrections), la lecture des articles statutaires
ou réglementaires, la lecture de tout document à porter à la connaissance des membres
(correspondances reçues, circulaires), la conservation des bulletins de vote, etc.
c)La fonction d’observation est exercée par le Secrétaire adjoint. Il a pour tâches : la
tenue de la liste des membres, l’appel nominal (ou liste des présences) en vue de relever
les présences pour évaluer le quorum, la tenue des lettres d’excuses, la tenue de la liste
des orateurs (demandant la parole) à l’intention du président, le comptage des voix
exprimées, les procurations des votes, la lecture des procédures légales relatives aux
scrutins, la distribution et le dépouillement des bulletins des votes.
Le conducteur ne doit pas être impliqué dans le problème abordé (enjeux et intérêts
personnels). Le but est la recherche des voies de sortie, en collectant les opinions, les avis
sur la question. La résolution du problème induit la créativité, l’initiative.
Ex. Recherche des personnes disposées à faire tel travail, à mener telle démarche.
c)Réunion de discussion
d) Réunion de négociation
Après l’annonce du point à débattre, des avis sont demandés, des idées, dans la
perspective de la décision à prendre. Il peut aussi s’agir d’intervenir lors d’une
conférence débat, en vue d’obtenir une réponse à quelque préoccupation, un
éclaircissement sur un point abordé. Sans disposer d’un long laps de temps de
préparation, comment intervenir ? Voici trois ressorts :
a)Apporter une explication :
Celle-ci répond à un besoin de comprendre et déclenchera l’attention. Construire alors
cette explication de quatre façons : en proposant une définition claire et précise ou en
référant aux dispositions légales qui règlent la matière ; en comparant avec d’autres
situations similaires ayant été déjà résolues ; en décrivant précisément le cadre de la
situation présente, ce qui éclairera la voie de sortie ; enfin, en donnant le récit véritable
des faits, la chronologie, pour éviter toute confusion et lever l’équivoque.
b)Argumenter
C’est construire un raisonnement qui s’adresse à la fois, efficacement, à l’intelligence et
à la sensibilité. A cet effet, maîtriser son point de vue de départ et le point d’arrivée,
pour l’impact sur l’auditoire ; répéter les arguments clés pour établir les temps forts de
l’intervention.
c)Réfuter
C’est répondre à un argument que l’on veut contrer ; forcément, l’on improvise, car
dépendant de l’argumentation précédente. Réfuter exige d’écouter au préalable, de
penser et de préparer une réponse ; c’est-à-dire : prendre note des arguments adverses,
intervenir en reformulent prudemment : Si je vous ai bien compris…
Enoncer alors la réfutation en soulignant ce avec quoi l’on est d’accord, tout en
développant sa propre argumentation de soutien, et conclure en reprenant l’essentiel de
son propre message, de sa proposition ou suggestion.
N.B. : Savoir utiliser la question oratoire, l’absurde…, mais jamais attaquer directement,
couper la parole, se tromper dans la reformulation, s’écarter du sujet, revenir sur des questions
déjà tranchées, se substituer au président ou le critiquer…
Les qualités d’un bon secrétaire : avoir une grande capacité d’écoute et pouvoir ne pas
se sentir concerné par le sujet ; avoir un bon esprit de synthèse, étant capable de dissocier
rapidement l’essentiel de l’accessoire, l’opinion du fait.
Son rôle est de : prendre en cours de séance les notes qui lui permettront de rédiger au
propre dès la levée de la séance (le même soir, au plus tard). Ses repères sont les points
à l’ordre du jour ; le point suivant ne peut être abordé sans qu’il ait noté les conclusions
du précédent.
TENUE LE 26/06/91
0.1Le Directoire de l’Union des Ecrivains congolais a tenu sa réunion ordinaire
le samedi 26 juin 1991, au domicile de son président, sous la présidence de M.
Paul Mushiete, président.
0.2Etaient présents :
1.M. Paul Mushiete Mahamwe, Président.
2.M. Pika Pia, Vice-Président.
3.M. Gabriel Sumaili, Secrétaire général.
4.M. Utshudi Dimandja, Trésorier général.
5.M.Tunga Mbaku, Chargé d’édition.
6.M. Nsimba Mumbamuna, Programmeur.
7.M. Wembo Osako, Chargé des missions.
0.3 Etait excusé : M. le Conseiller.
0.4 L’ordre du jour comportait les points ci-après :
1)Lecture et approbation du C.R. n°26/D.91.
2)Informations du président.
3)Désignation de 2 délégués de l’UECo aux travaux de la
Conférence Nationale Souveraine.
4)Divers.
II.-Informations du Président
2.1 Le président a tenu les membres du Directoire informés de l’invitation
émanant du Directeur des services culturels de l’Ambassade de France pour
participer à une cérémonie consacrée au lancement d’un ouvrage de parution
récente sur la littérature négro-africaine de l’Afrique centrale.
2.2Le président a fait part aux membres de l’accord des Editions Saint-Paul à
la demande de visite de ses installations sur la 10è rue à Limete par le
Directoire des Ecrivains. La date de cette visite sera fixée prochainement.
IV.-Divers
4.1Le chargé des programmes a rendu compte au Directoire de l’état
d’avancement des préparatifs relatifs à la réception prévue en l’honneur des
Ecrivains habitants en province et qui séjournent actuellement à Kinshasa
comme délégués de la Société civile provinciale devant prendre part à la C.N.S.
Il s’agit des écrivains des provinces ci-après : Bandundu, Bas-Congo, Equateur,
Povince-Orientale, Maniema, Sud-Kivu, Kasai Oriental, Kasai Occidental et
Katanga.
4.2Le Chargé de l’édition a donné un rapport sur la prochaine installation de
l’antenne « Panier de la ménagère ».
Commencée à 16h30’, la réunion a pris fin à 19h10’.
Fait à Kinshasa, le 26 juin 1991.
Le Secrétaire Général, Le Président,
G. Smaili P. Mushiete Mahamwe
Ce dernier est la recension d’un ouvrage, d’un article, d’un texte. Il peut être
simplement descriptif (contenu, chapitres) ou critique (valeur, opportunité, apport
scientifique ou littéraire). Etabli après lecture, il est destiné soit à soi-même, pour faire
un bilan et en garder une trace (c’est la Fiche de lecture), soit aux autres, pour leur
permettre de partager la découverte ; dans ce cas, il peut se présenter sous forme d’un
article de presse, étendu ou bref. L’on y livre, non pas les détails, mais l’essentiel :
L’étendue de cette fiche (recension) dépend de l’extension donnée à chacun des points
sus-énumérés : elle peut comporter une seule page, ou trois, voire dix et plus .Le CR
d’un film, d’une pièce de théâtre, d’un spectacle… suivent les mêmes principes que la
fiche de lecture, mutatis mutandis.
8.1.1 Définition
Du latin secretum (neutre de secretus) : ensemble de connaissances, d’informations
qui doivent être réservées à quelques uns et que le détenteur ne doit pas révéler.
A.-Le secrétariat désigne, à proprement parler, la fonction ou l’emploi exercé par un
secrétaire, le poste qu’occupe un secrétaire.
Ex. Secrétariat de direction ; secrétariat de rédaction (dans un journal).
Le secrétariat est, en outre, le bureau (service et local) où travaille un secrétaire, les
services que dirige un secrétaire, l’ensemble des secrétaires.
Ex. Passez au secrétariat. Un secrétariat bien organisé.
Le secrétariat, c’est aussi le métier, le travail même d’un secrétaire.
Ex. L’Ecole de secrétariat ; diplôme de secrétariat ; maîtrises-tu le secrétariat électronique ?
Le secrétariat est, enfin, l’organe comprenant l’ensemble de tâches concernant la
gestion et l’organisation au sein d’une structure telle qu’un comité exécutif.
Ex. Le secrétariat général de l’Organisation des Nations Unies ; le secrétariat de la séance.
8.2 La Correspondance
8.2.1 Définition
Outre son sens logique du ‘rapport entre termes’ (antécédent/ conséquent), et son
sens courant de ‘conformité d’idées ou de sentiments’, correspondance, en Technique
d’expression écrite, consiste fondamentalement en un échange entre Expéditeur et
Destinataire. Dans ce domaine, correspondance englobe trois significations :
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1°Relation écrite entre deux personnes ; écrit destiné à communiquer quelque chose.
Sens physique unitaire. Cf. lettre, dépêche, missive, libelle, épître, lettre pastorale, lettre
anonyme, lettre ouverte, lettre au porteur.
2°Ensemble de lettres échangées. Sens physique global. Synonyme : courrier. Cf.genre
épistolaire (Mme de Sévigné), roman épistolaire (Nsimba Mumbamuna, Mariama Bâ).
3°Fait d’échanger des lettres, des messages. Cf. Recherche de correspondant(e)s.
Courrier (de l’italien corriere<latin : currĕre), quant à lui, comporte aussi trois signi-
fications :
1°Correspondance (lettres, imprimés, paquets) reçus ou envoyés par la poste. Sens
physique global. Cf. Service du courrier : recevoir du courrier, dépouiller du…, traiter le…,
répondre au…, signer le…, expédier le…; qu’y a-t-il au courrier ? avoir du courrier ; courrier
électronique (messagerie électronique) [et non e-mail].
2°Rubrique du journal consacrée à des nouvelles spéciales :
Courrier des lecteurs.
3°Homme chargé de porter des dépêches :
Le courrier est-il passé ?
a)correspondance privée : entre membres de famille, amis, amoureux. Ex. Vœux d’un
fils étudiant à son papa ministre ; menaces d’un fiancé se sentant négligé ou abandonné.
c)correspondance officielle : dont l’objet et les pôles (tout au moins le pôle A) sont
publics : d’une institution ou d’une personne morale à une institution ou personne
morale, voire à une personne privée. Ex. de l’ADG au Ministre de tutelle, du Gouverneur
urbain au Commandant de la Police, de la Bibliothèque municipale à un étudiant indélicat,
réponse à une demande d’emploi.
▫En INDUSTRIE & COMMERCE, les correspondances peuvent avoir pour objet :
Achat, action, annulation de la commande, approvisionnement, assortiment, clientèle, déléga-
tion commerciale,demande d’offres (de catalogue, de tarifs, d’échantillons), demande du prix
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B.-Domaine judiciaire
Dans ce domaine de la justice, l’objet de la correspondance peut se rapporter à :
Acte juridique, action judiciaire, cours et tribunaux, parquet et ministère public, juge, magis-
trat, barreau, défense, bâtonnier, avocat, client, plaidoirie, conseil, chambre, recel, faux et
usage de faux, plagiat, plainte (dépôt/retrait), plaignant, poursuites, police judiciaire, témoin,
requête, assignation, audience, comparution, prise en délibéré, arrêt, sentence, visite en pri-
son, apposition de scellés, greffe, interjection d’appel, casier judiciaire, erreur judiciaire, etc.
C.-Domaine religieux
Parmi les objets spécifiques du domaine religieux, on peut relever :
Changement de Représentant légal, location d’une salle paroissiale, remerciement à un prêtre
après l’inhumation, remerciement à un pasteur après un mariage, demande à quelqu’un d’être
parrain, demande de prière spéciale à l’occasion d’un anniversaire, demande d’un prénom
biblique pour le baptême, demande de pardon après livraison à satan, demande d’interrogation
pour un élève chassé d’une école conventionnée, notification de mutation d’un diocèse à un
autre, invitation à un pasteur pour tenir une campagne d’évangélisation, demande de
recommandation pour une bourse d’études, etc.
D.-Domaine administratif
« L’administration représente la puissance publique au service de tous les citoyens »
(Riss 2016 :57). Voilà pourquoi, dès réception de toute correspondance qui expose un
problème, le destinataire est tenu d’y répondre dans l’imédiat (sauf s’il s’agit déjà d’un
simple accusé de réception ou d’une copie pour information). Quand la réponse ne
peut être donnée aussitôt en raison d’une enquête à mener, il importe d’en accuser
réception en signalant que le problème est à l’étude ; cela s’appelle une réponse
d’attente. L’objet concerne toute correspondance entre employeur et employé :
Offre d’emploi, demande d’emploi, recommandation, demande de renseignement à un ancien
employeur, convocation pour entretien, rejet candidature, embauche, demande d’explication,
sanction disciplinaire (avertissement, blâme, mise à pied, retenue salaire), justification d’ab-
sence, demande de promotion, réclamation salaire, plainte harcèlement sexuel, demande de
congé (statutaire, de circonstance), demande de mutation ou de mise en disponibilité,
démission, licenciement, révocation, décompte final, réacheminement d’une correspondance
mal adressée, demande d’avis ou d’instructions, etc.
E.-Domaine diplomatique
Est diplomatique, la correrspondance se rapportant à l’un des objets ci-après, adressées
à une ambassade, chancellerie, légation, consulat ou mission (et vice-versa) :
Page 120 sur 131
8.4.2 La présentation
Pour une bonne présentation de la correspondance, l’expéditeur doit veiller sur les
trois éléments ci-après :
-espace en haut de la page : 3 cm ; au bas de la page : 2 cm ;
-marge de gauche : 3 cm ; marge de droite : 1 cm ;
-interligne : 1 et ½ ou double interligne pour le texte ;
-alinéas : début en retrait (aux 2/3 gauche de la feuille), 2 lignes entre chaque grande partie ;
-disposition identique des différentes parties : à choisir entre la disposition française (retraits)
ou la disposition anglo-saxonne (tout aligner à la marge gauche) ;
-emplacement : sur une seule page (dans la mesure du possible) ; si le contenu exige davantage,
veiller à paginer la seconde page (qui constitue la suite) en reprenant en haut du feuillet : page
2 de la lettre n°….du….
N.B.
a)Parmi les indications finales éventuelles, en cas de document : Annexe (ou Pour joindre,
p.j.) ; Post scriptum (P.S.), pour des indications complémentaires.
b)Au cas où l’auteur réserve une copie à autrui, cela doit être mentionné dès le début, juste
après le lieu et la date : TRANSMIS COPIE POUR INFORMATION à :
N’est-ce pas le lieu de rappeler que la courtoisie épistolaire, héritage de la cour du roi
Louis XIV, est de stricte application?. Du reste, D. Baril (2008:160) precise: “En France,
mille formules fleurissent et l’on reste attentif aux nuances.”
A.-Modèles d’INTRODUCTION
-Je vous envois ci-joint, pour examen urgent et avis, ….
-J’ai l’avantage de soumettre à votre appréciation…
-Je vous prie de bien vouloir me transmettre, toutes affaires cessantes, le dossier…
-J’ai l’honneur de venir, par la présente, solliciter…
-Faisant suite à votre lettre du…., dont références en exergue ….., je m’empresse de…
-Nous avons l’avantage de porter à votre connaissance qu’il a plu à …. de procéder à….
-Je prends la liberté de rappeler à votre bonne intention/attention la teneur de ma …
-L’honneur m’échoit de transmettre à votre Excellence le dossier de candidature au
poste de…, introduit par…
-Par votre …. du…, vous avez sollicité…
-J’accuse bonne réception de votre … mieux identifiée en exergue…
-J’ai l’honneur de venir respectueusement auprès de votre haute autorité…
-J’ai l’insigne honneur de saisir cette occasion de votre nomination aux…
-J’ai l’honneur de prier votre autorité de bien vouloir trouver, en annexe de la présente,
le Procès-verbal n°… de la réunion tenue par… le…
-Le Secrétaire Général à …m’a conseillé de prendre contact avec vous afin de…
-J’ai l’honneur de prendre la respectueuse liberté de venir par la présente devant…
-Nous avons le réel plaisir d’accuser bonne réception de…
-En réponse à votre lettre du … portant références…, par laquelle vous…, la société d’Etat
se fait le réel plaisir de vous inviter à un entretien d’embauche fixé…
-Votre … du… nous est parvenue et nous en accusons bonne réception.
-Suite à l’entretien que vous avez eu avec… en son bureau ce…, je suis chargée de vous
communiquer ce qui suit.
-Pour des raisons de convenance personnelle, je prends la respectueuse liberté de
déposer, par la présente, ma démission…
-Qu’il me soit permis de venir respectueusement auprès de votre très haute personnalité
adresser la présente requête ayant pour objet…
-J’ai l’honneur de prier votre autorité de bien vouloir trouver sous ce pli…
B.-Modèles de CORPS
-En effet, informé par voie de presse/ par l’un de vos collaborateurs…
-Ce retard, indépendant de notre bonne volonté, a été occasionné par…
-Nous faisons immédiatement le nécessaire pour mettre un terme à ces… et vous
confirmons que de tels oublis ne se reproduiront pas.
-Conformément à votre souhait,…
-Ce dossier contient les éléments ci-après :
-Après vérification minutieuse des renseignements contenus dans votre dossier, nos
services sont parvenus à découvrir que…
-Nous vous serions bien obligés de bien vouloir vous présenter en nos bureaux,
sis au n°…
-Etudiant(e) finaliste du premier cycle de l’Université …, je suis à la recherche…
-En effet, confondu avec l’un des voisins du quartier, je viens d’être accusé par
erreur d’avoir commis des actes tombant sous le coup du phénomène “kuluna”.
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-Après analyse complète de votre dossier, notre entreprise se trouve au regret de ne pas
pouvoir retenir votre…
-Le Curriculum vitae qui accompagne cette lettre vous donnera le détail de mes compé-
tences.
-Nous sommes en devoir de classer sans suite votre candidature formulée en une langue
toute approximative.
N.B.:
a)Le choix des formules finales (même de l’Introduction) est fonction de relations hiérarchiques
entre l’expéditeur et le destinataire de la correspondance.
Ainsi, la différence entre expression et assurance réside en ce que le premier terme s’emploie
pour le cas d’un inférieur à un supérieur, tandis que le second terme est d’usage par le supérieur
envers le subalterne.
b)Eviter le zeugma très fréquent dans la construction de la formule finale:
Dans l’attente d’une suite favorable, je vous prie… Espérant une suite favorable, je…
Toujours prêt à exécuter vos ordres, nous nous tenons, cher client, à votre disposition.
Et non pas:
Dans l’espoir d’une suite favorable, *veuillez…
Tout en vous souhaitant une bonne réception de mon dossier, *veuillez…
Page 124 sur 131
c)Dans une correspondance adressée à une dame, ou quand cette dernière destine une
correspondance à un homme, le terme sentiment est à bannir totalement.
d)L’usage diplomatique dispose d’une formule spécifique pour l’entrée:
Le Ministre des Affaires étrangères présente ses compliments à… et a l’honneur de lui
communiquer ce qui suit.
D.-Modèles de correspondances
Kinshasa, le
N/Réf.:
TRANSMIS COPIE POUR INFORMATION à :
-M. le …
- - - - - - - - - - -
Monsieur le Directeur,
J’ai l’honneur de vous transmettre, ci-annexé, pour disposition, le Procès-Verbal
n°… de la réunion ordinaire du … tenue en date du…
Je vous en souhaite bonne réception.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur Chef de Service, l’expression de ma
considération distinguée.
Le Directeur de …
XYZ
Annexe: P.V.
Kinshasa, le
N/Réf.:
A Monsieur …
11, Avenue Sublime
à KINSHASA/Maluku.
Concerne : Votre demande de…
Monsieur,
Nous accusons réception de votre lettre du 12 juillet 2019, dont le contenu a
retenu toute notre attention.
Après examen de votre requête, nous avons le plaisir de vous informer que nous
sommes disposés à vous accorder …
Nous vous présentons, Monsieur, nos salutations distinguées.
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Kinshasa, le
N./Réf.:
A Monsieur l’Administrateur-Directeur Général
de…
à KINSHASA/Gombe.
Objet : Votre demande de renseignements
Monsieur l’Administrateur-Directeur Général,
En réponse à votre lettre du… n°… relative à l’objet en exergue, je m’empresse de
communiquer à votre autorité les données ci-après :
I.
II.
III.
8.8
1.-Note de service
Réf.
Concerne
12 h : Pause
12h30’: Reprise du travail
16 h : Fin du travail
2.-Annonce
La Directiion de l’Ecole professionnelle Kisalu informe le public
qu’elle procède aux inscriptions pour les options
-Constructions
-Cordonnerie
-Mécanique auto
-Ajusteur
-Vente-étalage-caisse
Hâtez-vous, car le nombre des places est limité!
Heures : de 8 h à 17 h
Adresse : 1373, avenue …, Quartier … Commune de …
3.-Prospectus
(Voir Dépliant du Département des Lettres et Civilisation Françaises: “Débouchés”)
4)Avis de recherche
a)
Quiconque pourrait fournir des renseignements utiles à son sujet est prié
d’informer sa famille qui s’inquiète de sa disparition.
b)
7) Communiqué
Son Excellence Monsieur le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et
Professionnel porte à la connaissance de tous les promoteurs d’écoles
maternelles que suite aux accidents regrettables survenus à la fin de l’année
scolaire 2008-2009, le port des toges est strictement interdit aux enfants qui
terminent le cycle maternel.
Tout acte d’insubordination constaté dans le chef d’un promoteur ou d’un di-
recteur d’école sera sanctionné par le retrait de l’agrément de l’école concernée.
LE MINISTRE DE L’EPSP
8)Affiche
(voir aux Valves)
9)Faire-part
➊
La Famille … a l’honneur de vous prier de rehausser de votre présence la
cérémonie de collation… / a l’honneur de vous inviter à la réception qu’elle
organise à l‘occasion de la collation du grade académique de leur fils/fille ….
➋
❀
Les familles ……………. et ………… ont le réel plaisir et l’honneur de
vous compter parmi les invités du mariage de leurs fils et fille
………………………… et …………………………, ce samedi ………
La bénédiction nuptiale aura lieu à 18h 00’ au………………………
(réf. Arrêt Ste-Thérèse à Ndjili).
La soirée dansante dans la salle Winkele Business Agency (WBA), sise
av. Semliki 1902 Q/Kimpwanza, C/Lemba
(Arrêt Immeuble Hugo Tanzambi).
Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair! (Genèse 2:23)
10)Nécrologie ✟✟✟
12)Bande passante
A ce sujet, il est fort regrettable que plusieurs auteurs de textes se
permettent des entorses à la graphie des mots français (Exemple: G s8
en lieu et place de je suis ; k en lieu et place de que…) avec tout ce que
cela comporte de risques au niveau des jeunes apprenants (de l’EPSP).
Page 130 sur 131
BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE
I. Ouvrages
BULELE, B., « Propositions pour améliorer la situation du français dans les universités et
instituts supérieurs de la R.D. Congo », in Revue Interdisciplinaire d’Etudes
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