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TABLE DE MATHIÈRES

INTRODUCTION………………………………………………………………………………………………01
CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR LES PRÊTS LINGUISTIQUES………………………02
L’INTERFÉRENCE…………………………………………………………………………………………....04
CONCLUSION…………………………………………………………………………………………………………….06
BIBLIOGRAPHIE………………………………………………….………………………………………………………07
INTRODUCTION
Le terme bantou a été utilisé pour la première fois par un Allemand du nom
Wilhem Bleek, en 1862. Selon Wilhem Bleek, les langues bantoues désignent un
ensemble de langues parlé principalement en Afrique subéquatoriale, du
Cameroun à l'Afrique du Sud. Ces langues ont des caractéristiques communes
du point de vue phonologique, morphosyntaxique, lexical et culturel.
Cependant, auparavant, il était également désigné les êtres humains ou
personnes (pluriel bantou de muntu : peuple-personne). Cependant, de
nombreuses langues africaines utilisent encore ce terme dans le même sens.
Deux sens sont également associés à ce terme : Culture et Peuple. Le premier
définit l'ensemble des connaissances acquises qui contribuent à la formation de
l'individu en tant qu'être social et le second l'ensemble des individus qui ont la
même origine, et partagent des traditions, des coutumes et un passé culturel et
historique commun. Ce sont des concepts qui fusionnent réellement.
Le phénomène linguistique de l'emprunt est visible dans toutes les sociétés,
même si être plus perceptible avec l'importation de mots de langues étrangères,
dans notre cas, dans la langue portugaise.

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CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR LES PRÊTS LINGUISTIQUES
Quinta (2017, p.143) montre dans sa démarche que la lexicologie, alors que
domaine de la linguistique, fait l'étude scientifique du lexique dans ses
différentes structures. Il s'intéresse également aux phénomènes de création
lexicale (lexicogenèse), d'import et de la formation d'unités lexicales, décrivant
les champs lexicaux et sémantiques. O champ lexical est représenté par un
ensemble de mots reliés entre eux par des termes concepts (CHICUNA, 2018).
Par exemple : le mot hôpital, peut être associé à patients, brancards, médecins,
maladies, traitement, etc. Le champ sémantique représente des mots liés entre
eux par le même sens.
Par exemple : le mot médecine, peut être lié à médecins, médicaments,
médicaments, etc... Les emprunts sont étudiés au sein de la lexicologie et
conceptualisés un phénomène de création lexicale dans lequel les mots d'une
matrice linguistique peuvent être infiltrer une langue avec une matrice
linguistique différente, en conservant le sens originel. Autrement dit, ce sont
des mots transférés et importés d'une langue à une autre. Cette concession est
en fait réciproque et, dans la plupart des cas, la langue qui reçoit le mot
emprunté prête aussi. Cependant, concentrons-nous sur unilatéralité de
l'emprunt, c'est-à-dire emprunt aux langues bantoues pour Portugais parlé en
Angola :
Un exemple de prêt que nous utilisons beaucoup est le mot maudire ou
xingguilar : venant du kikongo et kimbundu, kuxingila, qui signifie l'acte d'entrer
en transe ; rituel traditionnel. Dans ce cas particulier, l'emprunt représente un
verbe, qui est passé dans la langue portugaise aussi comme verbe (xingguilar) et
a acquis une autre forme comme nom ou nom (juron). D'autre part, nous
devons être capables de différencier les emprunts aux néologismes, qui sont de
nouveaux mots ajoutés à une langue.
Les néologismes sont des mots qui existent déjà, mais qui acquièrent un
nouveau sens. Sens résultant des procédés de composition, de suffixation ou de
préfixation. Par exemple, le mot précis, couramment utilisé comme adjectif,
peut désormais être également utilisé comme verbe avoir besoin qui en est
venu à signifier spécifier, gagner donc un nouveau sens et un suffixe -ar, qui
peut le faire changer de classe grammatical.
En gros, les emprunts sont des mots empruntés à d'autres mots. Langues, qui
conservent l'empreinte de la langue d'origine, tandis que les néologismes sont
mots de la même langue qui acquièrent de nouvelles significations. Gomes et
Cavacas (2004, p.161) renforcent l'affirmation en disant que : « … La création de

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néologismes doit être basée sur la mécanique du langage, dans les processus
grammaticaux modèles… la création sémantique.
Cependant, de nombreux facteurs interfèrent dans le processus d'acquisition
emprunts linguistiques, parmi lesquels : facteurs migratoires, facteurs
socioculturels et facteurs politiques, facteurs démographiques, facteur de
loyauté linguistique, facteur d'acquisition de la langue seconde (L2) ou
étrangère (FL)... Tous les facteurs énumérés ici ont un point commun : elles
produisent de nouvelles situations de contact linguistique, qui se traduiront par
de nouveaux produits linguistiques.
L’INTERFÉRENCE
L’interférence (Interlangue), signifie la langue qui se situe entre la langue
maternelle (source) de l’apprenant et la langue apprise (cible). La langue que
l’apprenant produit peut être considérée comme une langue transitoire entre la
langue maternelle et la langue étrangère et les erreurs commises par
l’apprenant peuvent indiquer ses progrès dans l’acquisition de la langue
étrangère. Quand l’apprenant essaye de pratiquer la langue étrangère, il produit
une langue influencée par sa langue maternelle, appelée « Un interlangue ».
Cette langue est définit par K. Vogel de la manière suivante : « Par interlangue
nous entendons la langue qui se forme chez un apprenant d’une langue
étrangère à mesure qu’il est confronté à des éléments de la langue-cible, sans
pour autant qu’elle coïncide totalement avec cette langue cible" (K. Vogel,
1995 : 19 ) Cet interlangue se caractérise par l’existence d’un certain nombre
d’erreurs dont celles des interférences.
Ce phénomène est définit par G. MOUNIN, comme « les changements ou
identifications résultant dans une langue des contacts avec une autre langue, du
fait du bilinguisme ou du plurilinguisme des locuteurs» (G. Mounin, 2004) De
leur côté, HAMERS et BLANC définissent l’interférence comme : « des
problèmes d’apprentissage dans lesquels l’apprenant transfère le plus souvent
inconsciemment et de façon inappropriée des éléments et des traits d’une
langue connue dans la langue cible ». (Hamers & Blanc, 1983)
Le phénomène de l’interférence ne se limite pas seulement aux apprenants
d’une langue étrangère, mais peut aussi se manifester chez des personnes ayant
des connaissances assez élevées de la langue, mais ce cas est plus fréquent dans
la langue seconde que dans la langue maternelle. A partir de ces définitions, on
peut dire que les interférences se produisent quand l’apprenant fait une
confusion entre une production de la langue source et un trait qu’il doit
produire de la langue cible. On peut distinguer trois types d’interférences : les

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interférences phoniques, les interférences syntaxiques et les interférences
lexicales.
Les interférences phoniques : L’interférence est une adaptation, souvent
inconsciente, d’un son au système phonétique d’une langue en parlant une
autre langue. Par exemple, la différence importante des systèmes
phonologiques de kikongo avec celui du portugais, notamment au niveau des
consones(R), engendre beaucoup d’interférences des premières dans l’usage de
la seconde dans le discours d’un bakongo. 

Le portugais et le kikongo n’ont pas des systèmes phonologiques relativement


proches, connaissent des interférences lorsque les sons n’ont pas la même
coloration dans les deux langues. Un portugais prononce souvent le ( CARRO )
un bantu prononcera (CARO).

Les interférences syntaxiques : elles consistent à organiser la structure d’une


phrase dans une langue B selon celle de la première langue A : ainsi un
lusophone, sur le modèle courant de phrases comme Kizaka/Sacafolha (« IZAKA
»). L’interférence consiste ici à transposer dans une langue, à l’oral ou à l’écrit,
un ordre de succession des unités caractéristique d’une autre langue.

Les interférences sémantiques : dont les plus simples sont celles qui consistent
à tomber dans le piège des faux amis, lorsqu’un Portugais par exemple utilise en
français le mot caro avec le sens de « pris » Ici, un Bakongo peut penser que
chez le portugais signifie une voiture, alors qu'en fait il fait référence à une
valeur ou à un prix.

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CONCLUSION

Chaque langue a un lexique qui la différencie des autres, et même si elle dérive de
d'autre part, il a ses propres caractéristiques, tant dans le domaine de la
phonologie que de l'orthographe. O L'emprunt linguistique est un phénomène
universel, donc en tant qu'Africains (Angolais) nous n'échappons pas règle. Le
peuple angolais est connu pour utiliser le portugais comme langue officielle et,
étant
Africains, nous avons d'autres langues qui nous distinguent des autres peuples
d'Afrique et du monde. Le lexique du portugais utilisé en Angola, également
appelé Angolê par certains linguistes, est plein de mots qui lui sont propres,
c'est-à-dire le sermo angolanus. Ces mots ont été empruntés à Langues
bantoues, d'où notre sujet, Emprunts des langues bantoues dans le portugais
parlé Angola : Kikongu, attire notre attention, afin de clarifier sur leurs origines
et leurs significations, et comment ces mots sont infiltrés dans le portugais qui
nous parlons.

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BIBLIOGRAPHIE
MARTINET, Jeanne, de la théorie linguistique à l’enseignement de la langue,
Presse Universitaire de France, Paris, 1974 ;
MARTINEZ, Pierre, La Didactiques des Langues Etrangères, Presse Universitaire
de France, 1996 ;
MIRA MATEUS, Maria Helena, Aspectos da fonologia Portuguesa, Instituto
Nacional de Investigação, Lisboa, 1982;
MOESCHLER, Jacques, AUCHLIN, Antoine, Introduction à la linguistique
contemporaine, Armand Colin/HER, 1997 ;
MOREAU, Marie-Louise, Sociolinguistique, Concepts de Bases, Editions
Flammarion; 2e éd, 1998 ;

SITOGRAPHIE :
www.ifadem.org/livrete1delenseignent
https://revistas.unilab.edu.br/index.php/njingaesape

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