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Linguistique

science du langage, étude des langues comparées

La linguistique est une discipline scientifique s’intéressant à


l’étude du langage. Elle n'est pas prescriptive mais descriptive. La
prescription correspond à la norme, c'est-à-dire ce qui est jugé
correct linguistiquement par les grammairiens. À l'inverse, la
linguistique se contente de décrire la langue telle qu'elle est et non
telle qu'elle devrait être.

Le linguiste Ferdinand de Saussure.

On trouve des témoignages de réflexions sur le langage dès


l'Antiquité avec des philosophes comme Platon. Cependant il faut
attendre le xxe siècle pour voir se dégager une approche
scientifique autour des faits de langues. Ferdinand de Saussure a
grandement contribué à la description du langage et des langues,
notamment avec son influent Cours de linguistique générale
(1916) qui est devenu un classique dans ce domaine[1],[2] et a
imposé la conception structurale du langage qui domine
largement la linguistique contemporaine en dépit des conflits
d'écoles[3]. André Martinet a aussi contribué à cette discipline
avec son ouvrage Éléments de linguistique générale présentant les
divers faits de langues. On peut également citer Noam Chomsky,
qui a posé les bases de la linguistique générative, qui est un
modèle parmi d'autres.

Le travail descriptif de la linguistique peut se faire selon trois axes


principaux :

études en synchronie et diachronie : l'étude synchronique d'une


langue s'intéresse seulement à cette langue à un moment
donné de son histoire, à un seul de ses états, tandis que l’étude
diachronique s'intéresse à son histoire, à son évolution, la situe
dans une famille de langues, et décrit les changements
structurels qu'elle a subis dans le temps ;
études théoriques et appliquées : la linguistique théorique
étudie la création de structures permettant la description
individuelle de langues ainsi que les théories cherchant à
dégager des invariances ou des symétries ;
études contextuelles et indépendantes : l'étude contextuelle
avec la sociolinguistique indique qu’on s’intéresse aux
interactions et aux relations entretenues entre le langage et le
monde, tandis que l'étude indépendante indique qu’on considère
le langage pour lui-même, indépendamment de ses conditions
extérieures.

Domaines de la linguistique théorique


La linguistique théorique est souvent divisée en domaines
séparés et plus ou moins indépendants, qui correspondent à
différents niveaux d'analyse du signal linguistique :

phonétique : étude des sons ou phones produits par l'appareil


phonatoire humain ;
phonologie : étude des sons ou phonèmes d'une langue
donnée ;
morphologie : étude des types et de la forme des lemmes ;
syntaxe : étude de la combinaison des monèmes pour former
des énoncés et des phrases ;
sémantique : étude du sens des lemmes, des phrases et des
énoncés ;
stylistique : étude du style d'un énoncé littéraire ou non (le style
constitue-t-il un écart par rapport à une norme ?) ;
pragmatique : étude de l'utilisation (littérale, figurée ou autre)
des énoncés dans les actes d'énonciation ;
cohérence : étude des facteurs de cohérence dans le traitement
du langage naturel.
Synchronie et diachronie
Alors que la linguistique synchronique s'attache à décrire les
langues à un moment donné de leur histoire (le plus souvent le
présent), la linguistique diachronique examine comment les
langues évoluent au cours du temps — que ces changements
concernent la prononciation (on parle alors de phonétique
historique), le sens et l'histoire des mots (c'est là l'étymologie qui
est concernée), voire plusieurs aspects — parfois à travers
plusieurs siècles. Le premier à avoir distingué ces deux types
d'études est Ferdinand de Saussure[4]. La linguistique historique
jouit d'une longue et riche histoire. C'est d'ailleurs de cette
branche de la linguistique que sont nées les autres approches.
Elle repose sur des postulats théoriques jugés solides (comme les
lois phonétiques).

Une discipline comme la linguistique comparée repose


principalement sur une optique historique.

Linguistique des langues


La linguistique peut évidemment s'attacher à une langue en
particulier (par exemple au français, et on parle alors de
linguistique française) ou à un groupe de langues (exemples :
linguistique romane, linguistique germanique, linguistique finno-
ougrienne, linguistique indo-européenne) ou à des langues
géographiquement groupées (exemples : linguistique balkanique,
linguistique africaine).

Au contraire de la linguistique théorique, qui cherche à décrire, de


manière générale, une langue donnée ou le langage humain, la
linguistique appliquée se sert de ces recherches pour les
appliquer à d'autres domaines comme la didactique des langues,
la pathologie du langage, la lexicographie (ou dictionnairique[5]), la
synthèse ou la reconnaissance vocale (ces deux dernières
approches étant ensuite utilisées en informatique pour fournir des
interfaces vocales, par exemple), l'intelligence artificielle.

Locuteur individuel, communautés


linguistiques et caractéristiques universelles
du langage
Plusieurs approches linguistiques sont possibles selon l'étendue
de l'objet d'étude : certaines analysent la langue d'un locuteur
donné, d'autres des développements généraux sur la langue. On
peut aussi étudier la langue d'une communauté bien précise,
comme l'argot des banlieues, ou bien rechercher les
caractéristiques universelles du langage partagées par tous les
hommes. C'est cette dernière approche, la linguistique générale,
dont le pionnier a été Ferdinand de Saussure, qui a été retenue par
Noam Chomsky et qui trouve des échos en psycholinguistique et
dans les sciences cognitives. On peut penser que ces
caractéristiques universelles sont susceptibles de révéler des
éléments importants concernant la pensée humaine en général.
Voir par exemple les fonctions du langage.

Linguistique contextuelle
La linguistique contextuelle est un domaine dans lequel la
linguistique interagit avec d'autres disciplines. Elle étudie par
exemple comment le langage interagit avec le reste du monde.

La sociolinguistique, la linguistique anthropologique et


l'anthropologie linguistique sont des domaines ressortissant à la
linguistique contextuelle dans lesquels on étudie les liens entre le
langage et la société. Dans le contexte juridique, la jurilinguistique
examine les signes et énoncés linguistiques que le droit emploie
et produit.

De même, l'analyse critique du discours est un point de rencontre


entre la rhétorique, la philosophie et la linguistique. Il est ainsi
possible de parler d'une philosophie du langage.

D'autre part, l'étude médicale du langage conduit à des approches


psycholinguistique et neurolinguistique.

Enfin, appartiennent aussi à la linguistique contextuelle des


domaines de recherches comme l'acquisition du langage, la
linguistique évolutionniste, la linguistique stratificationnelle ainsi
que les sciences cognitives.
Domaines de recherches de la linguistique

Phonétique, phonologie, diglossie, syntaxe, sémantique,


pragmatique, étymologie, lexicologie, lexicographie, linguistique
théorique, linguistique comparée, sociolinguistique, dialectologie,
linguistique descriptive, psycholinguistique, typologie linguistique,
linguistique informatique, sémiotique, écriture, cohérence du
langage naturel, etc., sont parmi les domaines les plus courants.

Recherches interdisciplinaires

Linguistique appliquée, linguistique cognitive, linguistique


historique, orthographe, grammatologie, cryptanalyse,
déchiffrement, anthropologie linguistique, linguistique
anthropologique, analyse critique du discours, psycholinguistique,
acquisition du langage, traitement automatique des langues,
reconnaissance vocale, reconnaissance du locuteur, synthèse
vocale et, plus généralement, traitement de la parole, sont de
telles disciplines. Il est visible que la linguistique comprend divers
chantiers de recherche.

La créolistique qui s’est donné la tâche d’étudier les langues


issues du colonialisme (exemples : papiamentu de Curazao, la
langue de Cap-vert) devient de plus en plus importante.
Démarche descriptive, démarche prescriptive
Les linguistes utilisent une démarche purement descriptive lors de
leurs recherches. Ils cherchent à décrire la langue telle qu’elle est
utilisée et expliquer la nature du langage, sans porter de
jugements[6]. Les dimensions pour décrire la linguistique incluent
la phonétique, la phonologie, la syntaxe, la lexicologie et la
sémantique[7]. C’est ce qui est utilisé pour déterminer les
différences entre les accents et dialectes régionaux d’une même
langue.

La démarche prescriptive ou normative cherche à décrire


comment une langue doit être utilisée, son « bon usage »[8]. Cela
inclut l’application des règles et conventions linguistiques et
grammaticales pour déterminer si une langue est bien utilisée ou
non[6]. La linguistique prescriptive/normative est la langue qui est
enseignée lorsqu’une personne apprend une langue, c'est
considéré comme le « standard » de la langue[9]. La prescription
est souvent appliquée à l’écriture, mais peut aussi être utilisée
pour la parole. La linguistique prescriptive pourrait aussi analyser
un accent ou dialecte régional et le comparer à la langue
« standard », pour déterminer ce que le locuteur fait d’incorrect
dans la parole. Lorsqu’il y a une correction d’un texte écrit, ces
corrections sont aussi un exemple de linguistique prescriptive.
Par exemple, avec la phrase « il veux pas que tu va rendre visite
lui », la linguistique descriptive décrira cette phrase avec les sons,
les terminaisons, les mots et la structure de la phrase utilisée[7].
Les grammairiens descriptifs décriront la démarche mentale
d’une personne écrivant cette phrase[6]. La linguistique
prescriptive aurait plus de jugements, en indiquant qu'il y a
plusieurs erreurs grammaticales et syntaxiques présentes[9]. Les
grammairiens prescriptifs diraient que la phrase est
agrammaticale et donneraient probablement la version corrigée
de la phrase « il ne veut pas que tu ailles lui rendre visite »[6].

La plus grande différence entre les deux démarches est que l’une
observe une langue de façon objective et sans porter de jugement
pendant que l’autre observe une langue de façon subjective, en
déterminant ce qui est bien écrit ou non[10].

Parole et écriture
La plupart des travaux en linguistique, à l'heure actuelle, partent
du principe que la langue parlée est première, et que la langue
écrite n'en est qu'un reflet secondaire. Plusieurs raisons sont
évoquées :

alors que la parole est universelle, l'écriture ne l'est pas ;


l'apprentissage de la langue parlée est bien plus aisé et rapide
que celui de la langue écrite ;
nombre de scientifiques des sciences cognitives pensent qu'il
existe dans le cerveau un module du langage qu'il n'est possible
de connaître qu'à travers la langue parlée.

Bien sûr, les linguistes reconnaissent que l'étude de la langue


écrite est loin d'être inutile. L'étude de corpus écrits, à cet égard,
est primordiale en linguistique informatique, les corpus oraux
étant difficiles à créer et à trouver. D'autre part, l'étude des
systèmes d'écriture, ou grammatologie, ressortit pleinement à la
linguistique. Enfin, les langues dotées d'une tradition écrite
ancienne ne sont pas imperméables à des effets rétroactifs de
l'écrit sur l'oral : le mot français legs, par exemple, dans lequel le g
n'est pas étymologique, est le plus souvent prononcé /lεg/, par
influence de la graphie, alors qu'à l'origine on disait /le/.

Représentation écrite de la parole

Il existe de nombreuses méthodes utilisées pour transcrire par


écrit la parole, comme l'Alphabet phonétique international de
l'Association phonétique internationale, ou API, méthode la plus
commune actuellement. Celles-ci peuvent tendre à une extrême
précision (on parle de transcription fine) et tenter de représenter
les particularités phonétiques d'un locuteur précis, ou bien ne
décrire que très généralement les oppositions fondamentales
entre phonèmes d'une langue ; il s'agit là de transcription
phonologique (ou phonétique large).
En France, d'autres systèmes existent, comme la notation de
Bourciez, propre à la phonétique historique du français et, plus
généralement, des langues romanes. Chaque pays doté d'une
tradition linguistique a pu développer ses systèmes de
transcription. C'est pourtant l'API qui, aujourd'hui, prédomine dans
la recherche.

Lorsqu'il n'est pas possible d'utiliser l'API pour des raisons


techniques, il existe plusieurs méthodes permettant de transcrire
l'API dans un système n'utilisant que des caractères présents
dans tous les jeux de caractères, comme le SAMPA.

Consulter aussi cette liste de méthodes de transcription.

Langage et genre
Les recherches linguistiques sur le genre recouvrent une grande
diversité de travaux en sciences humaines et sociales et en
sciences du langage. Le foisonnement des travaux sur le langage,
la langue, le discours, le genre, le sexe et les sexualités donne une
visibilité et une légitimité à ce champ de recherche : langage et
genre[11].

Les études sur le genre et le langage se sont développés dans le


sillage des sociolinguistiques américaines. Les premiers travaux
étudient la pratique de la langue par les femmes ; leur vocabulaire
serait moins important que celui des hommes, les hommes et les
femmes ne parleraient pas la même langue. La langue des
hommes serait la langue de référence et celle des femmes la
langue dite « faible », les femmes présentant un déficit cognitif et
linguistique. Ce paradigme sexiste perdure jusque dans les
années 1970[11].

Il est remis en cause par l'anthropologie linguistique et culturelle


qui s'intéresse à la domination exercée par les hommes sur les
femmes à travers le langage. L'étude des genres et des styles
discursifs dans des sociétés non occidentales permet de
souligner que les parlers masculin et féminin relèvent de
stéréotype sexistes[11].

De même, dès les années 1940, des recherches ont tenté


d'identifier un parler gay et lesbien. Ces recherches
présupposaient l'existence d'une identité homosexuelle
universelle. Déborah Cameron et Don Kulick en font une critique
sévère dans leur ouvrage The language and sexuality reader publié
en 2006[11].

C'est finalement l'ouvrage de Robin Lakoff, Language and women's


place, publié en 1975 qui marque la naissance des études sur le
genre et le langage aux États-Unis. Il appréhende les pratiques
linguistiques des femmes comme effets de la domination
masculine[11].

Les recherches linguistiques sur les styles de communication et


interactionnels attribuent les différences à des socialisations
différenciées. Les compétences communicationnelles féminines
sont valorisées. Ce paradigme rencontre un large public avec le
succès de l'ouvrage Décidément, tu ne me comprends pas! de
Deborah Tannen publié en 1993[11].

Dans le même temps, de nombreux travaux francophones


analysent le sexisme de la langue française. Des travaux
féministes questionnent les liens entre langue, sexage, sexisme et
sexualité. En 1978, Marina Yaguello étudie l'aliénation des
femmes dans et par la langue, dans son essai Essai d'approche
sociolinguistique de la condition féminine[11].

Au Québec, puis en Suisse et en Belgique les premières


recommandations pour la féminisation des noms de métiers et
fonctions sont publiées. En France, le débat se cristallise, dès les
années 1980.

L’ouvrage Parlers masculins, parlers féminins ? de Verena


Aebischer et Claire Forel, publié en 1983, interroge les stéréotypes
linguistiques et les stratégies conversationnelles et propose de
dépasser la perspective différentialiste[12]. Des travaux de
sémiologie, de sémantique, de lexicologie mettent au jour les
dissymétries lexicales, les désignations péjorantes des femmes,
l'occultation des femmes par le masculin dit « générique ». Ces
travaux font le parallèle entre la dévalorisation et l'invisibilisation
du féminin dans la langue et les femmes dans la société[11].
Trois ouvrages marquent une étape importante pour la recherche
linguistique sur le genre en France. Il s'agit de Langage, genre et
sexualité sous la direction d'Alexandre DuChêne et Claudine
Moïse[13], publié en 2001, Intersexion : langues romanes, langues et
genre de Fabienne Baider[14] en 2011 et de La face cachée du
genre. Langage et pouvoir des normes de Natacha Chetcuti et Luca
Gréco en 2012[15].

Ces recherches rejoignent parfois la linguistique queer qui remet


en cause la binarité de sexe et les systèmes de catégorisations. Il
ne s'agit plus d'étudier le parler des hommes, des femmes, des
gays, des lesbiennes mais comment les normes sont construites
et inscrites dans la langue et comment les personnes les
construisent ou les déconstruisent dans le discours[11].

La recherche linguistique sur le genre, en montrant l'inscription


des normes dans la langue et en remettant en cause leur
immuabilité, participe à la déstabilisation de ces normes[11].

Linguistes importants et écoles de pensée


Article détaillé : liste de linguistes.

Parmi les premiers linguistes d'importance, il convient de compter


Jacob Grimm, qui, en 1822, a compris et décrit la nature des
modifications phonétiques touchant les consonnes dans les
langues germaniques (modifications décrites dans la loi de
Grimm). À sa suite, Karl Verner, inventeur de la loi portant son
nom, August Schleicher, créateur de la Stammbaumtheorie et
Johannes Schmidt, qui a développé la Wellentheorie (modèle par
vagues) en 1872.

Ferdinand de Saussure peut être considéré comme le fondateur


de la linguistique structuraliste (ce terme lui étant postérieur) et,
pendant longtemps, comme le père de la linguistique moderne. Il
s'est opposé au behaviorisme.

Edward Sapir, linguiste et anthropologue américain, contemporain


de F. de Saussure, développa, au début du xxe siècle, sa théorie
dite du relativisme linguistique. Celle-ci démontre que le langage
n'est pas qu'un moyen de communication. Il peut aussi servir de
représentation symbolique des objets. Sapir, par ce biais, donne
au langage une fonction expressive et symbolique.

Dans les années 1920, Roman Jakobson fut l'un des chefs de file
du formalisme russe et du Cercle linguistique de Prague
(invention de la phonologie).

Gustave Guillaume, s'opposant à Saussure, étudie la langue d'un


point de vue plus phénoménologique (Temps et verbe, 1929). De
nombreux adeptes perpétuent ou redécouvrent aujourd'hui sa
théorie.

Le modèle formel du langage développé par Noam Chomsky, ou


grammaire générative et transformationnelle, s'est développé
sous l'influence de son maître distributionnaliste, Zellig Harris,
lequel suivait déjà fortement les préceptes distributionalistes de
Leonard Bloomfield. Ce modèle s'est imposé depuis les années
1960 dans le domaine de la linguistique cognitive (compétence et
performance).

En France, les travaux du linguiste André Martinet, chef de file du


fonctionnalisme, sont notables, ainsi que ceux de Gustave
Guillaume, précité, d'Antoine Culioli et de Lucien Tesnière.

La linguistique n'exclut pas forcément le grand public, pas plus


que la sémiotique : témoins les ouvrages de vulgarisation
d'Henriette Walter, d'Umberto Eco ou de Jean-Marie Klinkenberg.

Sur les applications en communication, il faut noter les travaux de


Roman Jakobson, qui a établi un modèle linguistique de
communication, composé de six fonctions associées à des
agents de communication.

Dans la fiction

Littérature

(en) David Carkeet, Double Negative, Overlook Press, 2010, 224 p.


(ISBN 978-2-7578-6269-8 et 2-7578-6269-3)
Cinéma

Premier contact (Arrival), film de Denis Villeneuve sorti en 2016 ;


dans ce film, une linguiste, Louise Banks, dirige une équipe
d'experts qui tente de comprendre les intentions de mystérieux
vaisseaux extraterrestres apparus en douze points du globe[16].
Elle tentera d'appréhender leur langue grâce à ses
compétences. Le film utilise la théorie de Sapir-Whorf.

Notes et références
1. L'actualité du saussurrisme (http://www.revue-texto.net/Sauss
ure/Sur_Saussure/Greimas_Actualite.html)  [archive]. Algirdas
Julien Greimas à l'occasion du 40e anniversaire de la
publication du Cours de linguistique générale (texte paru dans
Le Français moderne, 1956, no 24, p. 191-203).
2. Gabriel Bergounioux, Cours de linguistique générale, Ferdinand
de Saussure (http://www.universalis.fr/encyclopedie/cours-de-
linguistique-generale/)  [archive], Encyclopædia Universalis.
3. Jean-Pierre Cometti, Paul Ricœur, « Langage philosophies du »
(http://www.universalis.fr/encyclopedie/philosophies-du-langa
ge/)  [archive], Encyclopædia Universalis, consulté le
20 novembre 2014.
4. Ferdinand de Saussure, Cours de linguistique générale, p. 138-
140.
5. « Dictionnairique », dans Wiktionnaire, 21 juin 2021 (lire en
ligne (https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=dictionnairiqu
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7. « Grammaire du français d’aujourd’hui » grammaire
descriptive » (http://lewebpedagogique.com/grfr/tag/grammai
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(consulté le 17 avril 2018)
8. Grevisse, Maurice, 1895-1980., Le bon usage : grammaire
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(ISBN 978-2-8011-1642-5 et 2-8011-1642-4,
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9. « Grammaire normative/prescriptive vs descriptive » (http://c
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17 avril 2018)
10. (en) Eli Hinkel, The TESOL Encyclopedia of English Language
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(ISBN 978-1-118-78423-5,
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, lire en ligne (https://onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1002/
9781118784235.eelt0053)  [archive]), p. 1–6
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12. Verena Aebischer, Parlers masculins, parlers féminins?,
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(ISBN 2-603-00294-5,
OCLC 10059249 (https://worldcat.org/fr/title/10059249) )
13. Alexandre Duchêne, Claudine Moïse et Nathalie Auger,
Langage, genre et sexualité, Éditions Nota Bene, 2011
(ISBN 978-2-89518-366-2,
OCLC 779872438 (https://worldcat.org/fr/title/779872438) )
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OCLC 802616389 (https://worldcat.org/fr/title/802616389) )
15. Natacha Chetcuti et Luca Greco, La face cachée du genre :
langage et pouvoir des normes, Paris, Presses Sorbonne
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OCLC 810651259 (https://worldcat.org/fr/title/810651259) )
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Voir aussi

Bibliographie

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(ISBN 978-2-226-04744-1)
Wittmann, Henri, 1983, Les réactions en chaîne en morphologie
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Yaguello, Marina, 1981, Alice au pays du langage, Paris, Le Seuil
(ISBN 978-2-02-005795-0)

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