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Chimoio
Avril, 2023
1er Groupe
Francisco Franque
Selma Tavares
Shirly Ernesto
Chimoio
Avril, 2023
Index
1. CONTEXTUALISATION .................................................................................................... 4
1.1. Introduction ................................................................................................................... 4
1.2. Objectifs ........................................................................................................................ 4
1.2.1. Général .................................................................................................................. 4
1.2.2. Spécifique .............................................................................................................. 4
2. FONDEMENT THEORIQUE .............................................................................................. 5
2.1. La comparaison ............................................................................................................. 5
2.2. Types de critères de comparaisons ................................................................................ 5
2.3. La comparaison typologique. ....................................................................................... 6
2.4. La comparaison génétique ............................................................................................. 7
2.5. La comparaison typologique ......................................................................................... 8
2.6. La transcription phonétique du français ...................................................................... 10
2.7. La transcription phonétique du portugais .................................................................... 11
2.8. Description articulatoire comparée ............................................................................. 14
2.8.1. Le système vocalique .......................................................................................... 14
2.8.1.1. Les voyelles du français .................................................................................. 14
2.8.1.2. Les voyelles du portugais ................................................................................ 16
2.8.1.3. Les semi-voyelles du français ......................................................................... 17
2.8.1.4. Semi-voyelles du portugais ............................................................................. 18
2.9. Classement comparé du système consonantique ......................................................... 18
2.9.1. Divergences consonantiques ............................................................................... 19
3. CONSIDERATIONS FINALES ......................................................................................... 21
3.1. Conclusion................................................................................................................... 21
3.2. Références bibliographiques ....................................................................................... 22
4
1. CONTEXTUALISATION
1.1.Introduction
Le français est devenu un moyen des communications étendues dans le monde entier.
Les gens sont persuadés que tôt ou tard nous devrons commencer a l´apprendre. Autour
de nous, nous trouvons beaucoup de traces de la langue estrangère et de la culture.
Enseigner a l´école la langue signifie de rendre possible a l´apprenant de reconnaitre ces
traces dans son endroit directe et de faciliter l´accès aux informations dont il a besoin et
auxquelles il s´intéresse.
Une partie phonétique est découverte dans chaque unité. Nous pouvons parler de la
phonétique comme d'un alphabet de prononciation naturelle des mots d'une langue. Elle
étudie les sons de la langue et de la communication, des modifications de prononciation
que subissent les mots dans un énonce. Nous devons mettre en relief
l’enseignement/apprentissage de la prononciation et de l’articulation correcte des mots.
Il faut que les élèves sachent prononcer correctement d’une manière convenable à
l’usage de société.
Nous intercessions principalement, pour parlons sur les critères de comparaison entre
deux langues : l’articulation, la répétition, des phonèmes et leurs fréquences.
Dans ce travail nous apporterons ici un récit fait par Martinho (1993) qui parlait
d'orthographe et d'interférence en français langue étrangère, l'auteur entendant
essentiellement faire le point sur le travail d'enseignement de la prononciation en FLE 1,
en particulier à des étudiants lusophones, dont la formation est-elle même orientée vers
l'activité lective. Nous laisserons ainsi de côté les problèmes posés par ce que l'on a
appelé ailleurs la "syntaxe du français parlé" (C. Blanche-Benvéniste), pour nous
tourner précisément du côté de la substance de l'air, des conditions de l'enseignement de
la phonétique en classe de FLE
1.2.Objectifs
1.2.1. Général
Connaître les critères de comparaison de deux langues.
1.2.2. Spécifique
Identifier les critères de comparaison de deux langue;
Décrier les critères de comparaison de deux langues.
1
Français Langue Etrangère
5
2. FONDEMENT THEORIQUE
2.1. La comparaison
Dans l’optique d’Anna Sőrés (2007), La comparaison des langues, dans une
perspective diachronique, a été particulièrement développée au XIXe siècle.
L’établissement des rapports génétiques et les tentatives d’une classification
morphologique des langues en sont les témoignages. En parcourant l’histoire de la
linguistique de ce point de vue, on observe que ce n’est qu’en 1921 avec Sapir que la
diversité des langues retrouve sa place dans les réflexions sur le langage.
Par, Saussure est considéré comme le fondateur de la linguistique en tant que science.
La question que l’on peut se poser est de savoir si dans les écrits de Saussure, aux
endroits où il propose d’élaborer l’objet de la linguistique, il désigne une place à la
diversité des langues. Il paraît qu’il ne s’y réfère pas explicitement quand il oppose la
langue et la parole comme parties constitutives du langage. Toutefois, au moment où il
analyse un phénomène linguistique concret, il propose une comparaison ou une
confrontation entre deux langues. C’est le cas lorsqu’il donne un exemple2 pour illustrer
la notion de la valeur des signes sous forme d’une comparaison entre mouton du
français et mutons de l’anglais, ce dernier s’opposant à Shepp. De même, on pourrait
citer l’exemple de mieten et Vermette en allemand face à louer en français. Même si
cela n’apparaît pas explicitement, l’observation des faits de langue passe nécessairement
par l’observation simultanée de différentes langues.
Par Sapir (1921 : p.142-143) n’a pas trouvé de suite directe n’en diminue pas les
valeurs. La reconnaissance du caractère souple du type morphologique et la clarification
des deux paramètres, celui du degré de synthèse (mesuré par le nombre de morphèmes
par mot) et le degré de fusion entre les morphèmes dans les cas où il y en a plus d’un
par mot a permis de développer le concept de type linguistique.
Dans les approches typologiques, lorsqu’on travaille sur un certain nombre de langues,
on peut faire une distinction en fonction du rapport qui existe entre les langues qui
seront étudiées. Ainsi, dans la synthèse que je propose, une distinction sera faite entre
1. Comparaisons intra-génétiques;
2. Comparaisons inter-génétiques.
Au sein des comparaisons typologiques on peut encore faire une subdivision, du point
de vue méthodologique, entre approches typologiques proprement dites et études
contrastives. La différence entre les deux se trouve dans l’envergure des comparaisons.
En effet, la typologie, à travers d’échantillons représentatifs, s’intéresse en principe à
toutes les langues du monde et vise une description globale, afin d’établir ce que c’est
qu’une langue humaine, ce qui est possible et ce qui est nécessaire pour qu’un système
de communication soit considéré comme une langue humaine et enfin quelles sont les
limites de la variation entre les langues. En tant qu’une définition possible de la
typologie Croft (1995) propose que c’est « une approche à la théorisation linguistique
ou plus précisément une méthodologie de l’analyse linguistique ». Il me semble qu’une
précision rendrait cette définition plus efficace.
selon une approche qui prend comme point de départ le concept pour arriver à
l’identification du signe auquel il appartient. C’est par conséquent une approche
onomasiologique qui semble être le plus approprié pour les travaux comparatifs, même
si elle ne peut être exclusive. A certains moments on est obligé de prendre un signe pour
point de départ (comme nous le faisons au sujet des articles.).
Les distinctions qui viennent d’être proposées permettent de placer la plupart de mes
recherches dans un cadre plus large. Toutefois, certaines de mes recherches portent sur
la description d’une langue, le hongrois
Dans la même visée d’une comparaison des langues fondée sur la perspective
historique, une nouvelle étape fut rapidement franchie. Dans les premières années du
dix-neuvième siècle, avec Franz Bopp, les frères Grimm, la méthode s’émancipe sur
différents points. D’abord, elle s’affranchit progressivement de l’exigence d’une
ressemblance entre items. Ce n’est plus l’identité qui est le meilleur garant d’une
relation probante : entre deux éléments pris dans des langues différentes la distance
formelle peut être considérable (malgré les apparences, un dw – du grec correspond
à erk – en arménien), pourvu que l’on dispose d’autres exemples, même en très petit
8
nombre (trois dans les derniers cas), qui manifestent exactement la même
correspondance de langue à langue, car c’est la cohérence, la systématicité des
rapprochements qui, bien plus que leur évidence, vaut désormais comme preuve d’une
origine commune.
forme interne individuelle structurant en chaque langue tous les phénomènes de surface,
a débouché sur une classification des langues autour de quelques types selon le mode de
fonctionnement des unités morphologiques par rapport au mot (langues isolantes,
agglutinantes, flexionnelles, à incorporation).
À l’aide d’un petit nombre de traits, il devient alors théoriquement possible de définir le
caractère d’une langue dans une visée qui n’a plus rien d’historique et de produire une
classification strictement structurale des langues, qu’on répartit en quelques types
fondamentaux. Pourtant, cette approche, plus tard étiquetée comme comparaison
typologique, ne révéla pas immédiatement sa fécondité et son intérêt. En effet, elle
souffrit durablement d’avoir pris naissance au sein de préoccupations principalement
axées sur l’histoire. Du coup, elle en demeura tributaire et dut surtout contribuer à les
justifier. Dès son établissement, cet éventail des types fut aussitôt traité de manière
axiologique et posé comme ayant valeur de hiérarchie. On voulut voir dans la répartition
obtenue comme une succession à validité historique : les types caractériseraient autant
de stades de développement en fonction d’une évolution linéaire, qu’ils permettraient de
retracer, s’avançant plus ou moins loin et plus ou moins vite le long d’un parcours
linéaire obligé qui est en définitive celui du progrès global du langage humain. Ce
faisant, la comparaison typologique eut le malheur d’épouser le modèle transformiste de
l’évolution des espèces, certains linguistes, dans la seconde moitié du dix-neuvième
siècle s’affichant sans réserve comme darwinistes.
Il fallut attendre les années vingt de notre siècle pour que la typologie s’affranchisse
enfin de cette tutelle encombrante, retrouve ses droits et soit de nouveau abordée dans
une rigoureuse synchronie. Plusieurs acquis scandent cette émancipation lancée par le
grand spécialiste des langues amérindiennes que fut Edward Sapir ; ils nous mèneront
jusqu’aux travaux contemporains.
au moyen de catégorisations globales s’installe une conception qui, pour chaque critère
retenu comme pertinent pour définir un aspect du fonctionnement linguistique,
s’efforcera de poser une échelle définissant l’intensité de sa réalisation selon les langues
qui le manifestent. On ne se contentera plus de poser l’absence ou la présence de tel ou
tel trait, on définira des procédures quantitatives permettant, en fonction d’indices, de
mesurer pour chaque langue ce degré variable d’incarnation.
Les graphies "â" et "az", pour la plupart assez rares, sont généralement associées à la
prononciation du a postérieur [ɑ]. Les difficultés que pose l'articulation de cette voyelle
assez peu fréquente expliquent sa disparition progressive des habitudes actuelles du
français parlé.
Les semi-voyelles sont produites par la rencontre des voyelles orales [i], [y] ou [u] avec
une autre voyelle. Dans ce cas, elles se réduisent à la semi-voyelle correspondante, [j],
[ɥ] ou [w].
La distanciation entre français parlé et français écrit semble reposer sur un certain
nombre de caractéristiques:
L'accent aigu (comme sur "é"), implique des instructions de prononciation radicalement
opposées dans les deux langues: en portugais, il ouvre le timbre vocalique, en français,
il le ferme; à l'inverse, l'accent circonflexe (comme sur "ê") ouvre les timbres
vocaliques en français, mais les ferme en portugais:
Français Portugais
accent aigu aigu
= timbre fermé [e] = timbre ouvert [ɛ]
/E/ café [kafe] café [kɐfɛ]
dansé [dõse] sé [sɛ]
/O/ jamais ‘ó’ só [sɔ], avó [ɐvɔ]
accent circonflexe circonflexe
= timbre ouvert [ɛ] = timbre fermé [e]
/E/ forêt [forɛ] você [vɔse]
Les consonnes, quant à elles, sont beaucoup plus proches, à l'execption des deux
consonnes portugaises [r] et [], qui, en français, soit ont disparu, soit sont des
variantes hors-norme.
Le matériau graphique des deux langues est assez proche. Le français totalise ainsi 36
phonèmes, et le portugais 38 (37 si l'on considère que [ɬ] est une variante combinatoire
de /l/).
Ces deux systèmes phonologiques possèdent en tout 27 phonèmes en commun, et, par
ailleurs, 9 sont unilatéralement français et 11 sont unilatéralement portugais. Ces
derniers phonèmes unilatéraux, tout en ne représentant qu'un petit pourcentage de
l'ensemble (30%), ont tout de même la caractéristique d'être parmi les plus fréquents,
d'où, en FLE, une probabilité de prononciation défectueuse disproportionnée par rapport
au nombre d'unités en cause.
Cependant, même le tronc commun articulatoire peut poser des problèmes: un même
phonème peut en effet connaître une distribution différente dans chaque langue, ce qui
contribue à difficulter son identification. Ainsi, rappelons que la voyelle /E/ existe bien
en français et en portugais sous la forme de ses deux variantes d'ouverture [e] et [ɛ];
mais en français, le timbre fermé [e] est neutralisé par une syllabe fermée accentuée, ce
qui n'est pas le cas en portugais.
1. voyelles: ce sont des sons musicaux purs plus ou moins modulés lors de
l'articulation. Le français en compte 16, le portugais 14.
2. semi-voyelles: elles désignent certaines consonnes dont les articulations sont
très proches des voyelles. Le français en compte 3, le portugais 4.
3. consonnes: ce sont des bruits produits par divers obstacles lors de l'articulation.
Le français en compte 17, le portugais 20.
Ces trois voyelles de base, représentant chacune une situation extrême de l'appareil
vocalique (très ouverte: /a/, très fermée et très antérieure /i/, et très postérieure /u/) sont
les mêmes en français et en portugais.
Ces mêmes critères permettent d'analyser l'émission de quatre autres voyelles: /e/ de
pré, /o/ de seau, /y/de lune, // de jeu:
4. En abaissant la langue:
à partir de /i/, on obtient /e/; /e/ est donc antérieure, fermée (moins que /i/),
rétractée
à partir de /u/, on obtient /o/; /o/ est donc postérieure, fermée (moins que /u/),
arrondie
Cette 2º partie de l'analyse du système vocalique du français fait apparaître l'une des
différences profondes avec les voyelles du portugais: l'existence d'une série vocalique,
celle des antérieures arrondies: c'est le cas de // et de /y/.
Pour les onze voyelles précédentes, l'air qui les produit ne passe que par la bouche (le
voile du palais est abaissé). Mais il existe des voyelles nasales: pendant leur production,
l'air s'échappe à la fois par la bouche et par les fosses nasales (le voile est relevé). Ce
sont:
/ɐ/ est une voyelle proche de /a/, mais est plus fermée et rétractée. Elle
correspondrait en gros à l'articulation de la voyelle française /ø/, mais prononcée
rétractée.
/ə/ correspond à la voyelle sourde, mais est, en portugais, articulée fermée et
rétractée. Elle pourrait correspondre à la voyelle française /y/, mais prononcée
rétractée.
Pour ce qui est des voyelles nasales, leur point de départ se situe au niveau de voyelles
orales différentes de celles du français, ce qui explique que les nasales françaises et
portugaises ne se ressemblent pas.
Cet inventaire fait apparaître les différences entre les deux systèmes vocaliques:
Les trois voyelles en question, dans un cas précis (au contact d'une autre voyelle),
deviennent semi-voyelles (ou semi-consonnes), posant alors des problèmes
articulatoires plus délicats.
pour le /w/ de foin , la lèvre inférieure s'appuie contre la lèvre supérieure (trait
arrondi) et le dos de la langue contre le voile: c'est une vélaire labiale.
pour le /j/ de feuille, le dos de la langue s'appuie contre le palais: c'est
une palatale.
pour le /ɥ/, de fuir, le dos de la langue s'appuie contre le palais et la lèvre
inférieure s'appuie contre la lèvre supérieure (trait arrondi): c'est une palatale
labiale.
18
2.8.1.4.Semi-voyelles du portugais
En portugais, les semi-consonnes orales sont /j/ et /w/, avec les mêmes caractéristiques
articulatoires qu'en français.
Par ailleurs, il existe deux semi-voyelles nasales, /Ĵ/ et /ŵ/, dont les articulations ne se
retrouvent pas dans le vocalisme français.
Le système des consonnes est globalement le même dans les deux langues: c'est
l'ensemble des consonnes régulières, fondées sur les deux groupes corrélatifs sonores /
sourdes, telles que les montre ce tableau
2
Français
3
Portugais
19
Bien qu'existant en français au niveau des variantes libres prévues par la langue,
elles sont cependant, lorsqu'elles sont réalisées en français, perçues comme le
résultat d'une articulation incorrecte.
21
3. CONSIDERATIONS FINALES
3.1.Conclusion
Lorsque le travail est terminé, nous avons le privilège de pouvoir apprendre certains
aspects de la phonétique du portugais et du français, nous comprenons certaines
nuances entre ces deux langues, avec ce travail nous réalisons comment les
phonèmes de chaque langue sont présentés.
Nous pouvons dire qu'il existe de nombreuses similitudes et différences dans ces
deux langues, aspects qui sont montrés dans les chapitres ou dans les parties qui
composent ce travail, en espérant qu'il puisse contribuer aux études de linguistique
comparée, ce domaine de la linguistique a l'intention d'étudier des relations
historiques et génétiques, en étudiant et en identifiant les divers changements qui ont
conduit une langue ancienne à se fragmenter en d'autres langues. Il utilise une
méthode comparative, qui consiste à comparer des langues considérées comme de la
même famille, grâce à cette méthode il est possible d'établir des liens entre les
langues afin d'établir des relations de parenté.
22
3.2.Références bibliographiques
1. MARTINHO, Fernando (1993), Orthoépie et Interférence en Français Langue
Etrangère.