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REFERAT
BAJARDI : Kamoldinova SH.
ILMIY RAHBAR : MAMASOLIYEVA G.
MAVZU : Principes de l’alternance des phonème s dans le
français
Andijon -2016
1
Principes de l’alternance des phonèmes dans le français.
Le plan.
Introduction.
I. Alternances vivantes.
Conclusion.
Bibliographie.
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Introduction
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I. Alternances vivantes.
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La similarité des sons n‘est pas un facteur déterminant, l‘essentiel pour la
compréhension du système phonique d‘une langue est comment ces sons
fonctionnent dans la langue. C‘est la phonétique théorique qui s‘en occupe. La
phonétique théorique a pour but de mettre en valeur les caractéristiques essentielles
du système phonétique, son fonctionnement en étant que système, de préciser la
place qu‘occupe chaque forme dans le système étudié et si possible de l‘expliquer.
Ainsi, par exemple, il ne suffit pas de constater l‘existence de la loi de position
qui régit en partie le vocalisme français; il importe de préciser les conditions qui
déterminent son application et les causes de son apparition en français. Bien que la
phonétique forme une discipline à part, elle est étroitement liée aux autres branches
de la linguistique telles que la grammaire et la lexicologie anciennes et modernes.
C‘est que les sons, les accents et les tons constituent la forme phonique des
morphèmes, des mots et des phrases et n‘existent pas en dehors de ces derniers.
La phonétique fournit à l‘histoire de la langue et surtout à l‘étymologie des
explications indispensables. Elle est à la base de la linguistique comparative qui
établit la parenté des langues et explique l‘origine commune des mots qui
paraîssent différents: octo (latin), huit (français), otto (italien), ocho (espagnol).
Les liens les plus étroits unissent la phonétique et la grammaire du fait que
cette dernière utilise, à ses propres fins, maints phénomènes d‘ordre phonétique.
Plusieurs de ceux-ci assument des fonctions grammaticales, telles les alternances
(il met – ils mettent; il a – il avait; neuf – neuve; le ton (phrase énonciative –
phrase interrogative); interjections, etc. Les rapports sont d‘ailleurs mutuels: pour
comprendre le caractère particulier de l‘accentuation française qui ne porte pas sur
le mot, mais sur un groupe rythmique, il faut tenir compte de la structure
morphologique du mot français, etc. La phonétique est aussi liée à plusieurs
sciences non linguistiques, telles que la psychologie, les mathématiques, etc. A la
différence des autres disciplines linguistiques, la phonétique a des rapports étroits
avec la physique et la physiologie.
Il est a noter que la phonétique comporte plusieurs branches: la phonétique
générale, la phonétique descriptive, la phonétique comparée. La phonétique
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descriptive est l‘étude du système phonétique d‘une langue donnée (ou d‘un
dialecte), l‘analyse de ses particularités. Elle constitue l‘objet de notre cours en
phonétique théorique.
Les caractéristiques phisiques et phisiologique des sons, aussi variées soient-
elles, ne donnent pas encore à elles seules la définition du phonème . En
témoignent, par exemple, les nombreuses variétés du [ε] français, aui relève
néanmoins toutes d‘un seul phonème [ε]. Un Français identifie les trois [ε] dans
les mots : près, feston, estomac – sous forme d‘un seul phonème, et cela malgré la
différence de l‘apreture qui les caractérise.
La repartition des sons en phonèmes se fait en vertu de la valeur
différentielle du son. Voilà pourquoi des sons phisiquement identiques qu‘on
trouve dans différentes langues se comportent, sous ce rapport, souvent de façons
différentes.
Tantôt ils constituent les variantes d‘un seul phonème , tel est le cas de
l‘espangols qui identifie [ s] avec [ z] , la différence n‘étant pas fonctionnelle
l‘espangol.
Tantôt ils sont réparties en deux phonèmes opposés, tel est le cas du
français qui utilise la dinrinction entre [ s] et [ z] dans le système consonantique.
La fonction dintinctive est naturellement celle qui s‘impose d‘abord.
Le phonème est la plus petite unité phonique du language, ayant une
valeur fonctionnelle. Il n‘est n‘est pas susceptible d‘être décomposé en des
parcelles plus petites sur le plan lingiustiques.
Le phonème est une réalité matérielle possèdent ses caractéristiques
phisyques et physiologiques distinctive et assument par cela même une fonction
de constitution et de différentiation des mots et des morphèmes. Toutes les
caractéristiques qu‘elles soient pertinantes ou non pertinantes contribuent à la
définition du phonème. C‘est l‘ensemble de touts les traits qui se complètent et
sont interdépendents qui doit être pris en considération pour établir les
différences phonématiques du système.
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L‘homme s‘exprime habituellement par la parole, mais il peut communiquer
aussi à l‘aide de signes écrits. Ce moyen cependent est secondaire aussi bien au
point de vue historique que fonctionnel. Les mots et les morphèmes rêvent tous
une forme p h o n i q u e, ils n‘existent pas en dehors de la forme phonique.
Néanmoins, la forme phonique est généralement étudiée abstraction faite des
unutés sémantiques et gramaticales qu‘elle renferme. La forme phonique constitue
l‘objet d‘une branche spéciale de la linguistique, appelée p h o n é t i q u e, et ne
fait partie ni de la grammaire ni de la lexicologie, bien que toutes ces branches
soient étroitement liées entre elles. C‘est qu‘il s‘agit des sons dont le nombre est
restreint par rapport à la quantité immense de mots et de morphèmes que possède
n‘importe quelle langue. Le sons n‘est pas nécessairement lié à tel ou morphème,
cela aurait fait l‘usaged‘une langue pratiquement impossible .Un même son se
trouve représente dans un nombre infini de mots et de morphèmes ; ce qui permet
de l‘exrtaire du mot et d‘etudier la forme phonique du langageindépendamment des
mots et des morphèmes qu‘elle revêt .
A l'intérieur du larynx se trouvent les cordes vocales ou la glotte. Lorsque les
cordes vocales sont ouvertes on a une articulation sourde (par exemple le phonème
[s], tandis que lorsqu'elle se rapprochent et vibrent on a une articulation sonore (par
exemple le phonème [z])
Il est à remarquer qu‘il y a quantité des variantes intermédiaires dont le sujet
parlant ne se rend même pas compte, ces variétés d‘un même phonème étant les
seuls normatives dans les conditions phonétiques où elles se manifestent.
Ainsi, entre deux consonnes dures, il peut y exister une seule variété. Il importe
d‘étiduer les variantes obligatoires dans chaque langue pour ne pas trahir son
accent étranger qui se manifeste en premier lieu dans la pronantiation des
variantes.
D‘autre part, comme les variantes obligatoires présentent des phonèmes en
puissance, leur étude s‘avère nécaissaire sur le plan théorique.
Il importe, pour évaluer le système phonématique d‘une langue, de relever
les caractéristiques distinctives des sons, les traits qui les opposent les uns aux
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autres au point de vue fonctionnel. Ainsi, la sonorité dans les constrictives est
donc un t r a i t p e r t i n e n t pour le français et l‘italien , elle est non
pertinante pour le français.Un autre exemple : le degré d‘apreture est utilisé comme
un trait pertinant en français et en italien qui distinguent [ e] et [ε ] , tandis que
l‘espagnol et le russe ne possèdent pas ces caractéristiques différentielles.
L'alternanc suppose la substitution d'un phonème a un autre a
l‘interieur d'un mêmemorphème (radical, affiixe, etc.). Un morphème peut donc
avoir plusieurs formes phoniques dans une langue donnée sans que sa valeur
morphologique en soit détruite. L'alternance oppose deux phonèmes dans le
cadre d'un mêmemorphème qui fait pariie de différentes formes d'un mot ou bien
de deux mots différents. Ainsi dans les mots trotter [tro'te] et trot ['tro], la
voyelle du radical n'est pas lamême : le [o ] du radical verbal alterne avec le [o]
du radical du substantif. Le suffixe -ier est susceptible d'avoir trois formes
phoniques : le plus souvent c'est [je] — portier, moins fréquents sont [ie] ou [ije]
— ouvrier. Le radical du verbe levera deux formes différentes ou le [oe] alterne
avec le [e]: lever—leve [lœ've — 'lε:v], etc.
On distingue génèralement deux espèces d'alternances :
1) alternances v i v a n t e s et
2) alternances h i s tor i q u e s ou traditionnelles.
Alternances vivantes . Les alternances vivantes sont conditionnées par la norme
orthoépique moderne. On leur donne également le nom d‘alternances phonétiques.
Elles sont dues à l‘influence des sons voisins, à l‘accentuation, à la position du son
dans le mot (dans l‘unité accentuelle). Les mots nouveaux du français sont
suceptibles d‘être frappés par ces alternances (héler – hèle). Les alternances
vivantes sont en français essentiellement vocaliques. Ce sont les voyelles qui
alternent avec d‘autres voyelles. Les rares sont les alternances de l‘espèce ―voyelle
– consonne‖.
L‘alternance ―consonne – consonne‖ ne se trouve pas en français moderne
qu‘à l‘état d‘alternance vivante. L‘alternance ―voyelle ouverte – voyelle fermée‖
[e-ɛ ] est une des plus importantes et des plus répandues: répéter – répète,
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allégresse – allègre, on fête – nous fêtons, plaîre – il plaît.. L‘alternance [e-ɛ ]
affecte non seulement les mots isolés, mais aussi les groupes accentuels, en raison
du fait que ces groupes constituent des unités accentuelles primaires du français:
j’ai – ai-je. L‘alternance [œ-ø] : boeuf [œ] - boeufs[ø]; ils peuvent – il peut.
L‘alternance [ ɔ-o], la voyelle [ɔ] n‘apparaît jamais en syllabe accentuée
ouverte: trotter – trot. Cette alternance affecte les abréviations en français qui sont
multiples: microphone – micro, automobile – auto, stylographe – stylo.
L‘alternance ―voyelle – consonne‖ se fait entre les voyelles fermées [i, y, u] et les
consonnes constrictives [j, u, w]: loue [‘lu] – louer [‘lwe], il sue [‘sy] – suer
[‘sue].
L‘alternance ―voyelle nasale – voyelle orale + consonne nasale‖. Cette alternance
affecte le préfixe in-, im-: impossible – immortel; dans la dérivation: plein –
plenière; évident – évidemment.
L‘alternance ― voyelle brève – voyelle longue‖. Cette alternance a deux aspects
en français moderne: vous dites – ils disent; tic – tige; dernier – dernière; il vit – ils
vivent; veuf – veuve; voici une chaise – apportez-moi une chaise
Les alternances vivantes sont conditionnées par la norme orthoépique moderne ;
elles sont regies par les lois du système phoné matique du français actuel. On leur
donne également le nom d'alternances phonétiques. Elles sont dues a l‘
'influence des sons voisins, à 1'accentuation, à la position du son dans le mot (dans
1'unite accentuelle).
Les alternances vivantes sont plus ou moins productives en ce sens que les mots
nouveaux du français sont susceptibles d'être frappés par ces alternances. Ainsi,
par exemple, 1'emprunt anglais héler, synonyme de appeler, passé du langage
spécial des marins à la langue courante, connait la même alternance [e — ε] dans
le radical aux différentes personnes du prèsent que le verbe accélérer : accélérons
— accélère, hélons — hèle, etc.
Les alternances vivantes sont en français essentiellement vocaliques. Ce sont les
voyelles qui alternent avec d'autres voyelles. Plus rares sont les alternances de
1‘espèce « voyelle — consonne » ['lu — 'lw]. L'alternance « consonne — con-
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sonne » ne se trouve pas en français moderne a 1'état d'alternance vivante, à moins
qu'on ne prenne en considération l'alternance « consonne sourde — consonne
sonore » qui est plutôt une différence de variantes entre consonne forte sourde —
consonne forte sonorisée, dans les mots : transborder[trâş — ], disgrâce[diş — ]
II s'agit donc des alternances entre des phonèmes dont un seul se ressent des
conditions phonétiques dans lesquelles il fonctionne, 1'autre ne dépendant pas de
ces conditions. Ainsi, [o] inaccentué alterne avec [o] accentué final, le phonème[o]
n'étant jamais utilisé dans la syllabe finale ouverte frappée d'accent :
stylogmphe[ø]— stylo[o]. Le [o], par contre, n'alterne pas forcement et toujours
avec [ө ]: dépôt [o] — déposer [o], beau — beauté, dos — endos-ser, saut —
sauter, etc.
Or, quand il s'agit d'une alternance de deux variantes, toutes les deux dépendent
toujours des conditions dans lesquelles elles se manifestent, chacune des variantes
se realisant dans des conditions bien déterminees.Ainsi, la variante palatalisée du
[l] n'existe en français que devant une voyelle anterieure, tandis qu'une variante
plus dure du phonème[1 ]se manifestsà la finale, ou bien devant une consonne à
1'interieur du mot ou bien devant une voyelle postérieure et ne se trouve jamais
devant une voyelle anterieure.
L'alternance « voyelle ouverte — voyelle fermée » est une des plus importantes
et des plus répandues. Ceci parce que 1'opposition « voyelle ouverte — voyelle
fermée » connait certaines restrictions en français , 1'emploi de ces voyelles étant
conditionne souvent par leur position dans le groupe accentuel.
1. L'alternance [e — ε] a deux raisons d'être dans la langue française. Elle
s'explique premièrement par le faitque le phonème [e] n'existe pas en syllabe
fermée. Tout changement du caractère syllabique survenu dans le morphème
amène une alternance de phonèmes. Si dans la syllabe ouverle le morphème
renferme [e], c'est le [ε] qui apparaît dans la syllabe fermée. Cf. répéter —
répéte, révèler — révèle, altier — altiere, fiévreux — fièvre, poussiéreux —
poussière, kilométrique — kilomètre, allégresse — allègre, etc.
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II. Alternances historiques.
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fréquentes dans le nom. II importe de noter toutefois que ces alternances sont loin
de composer unsystèmede formes tel que celui que l‘on trouve dans certaines
langues germaniques. En français , el les ne sont pas productives. Leurs formes
sont très variees vu le caractère particulier de chacune d'elles. Une seule affecte un
assez grand nombre de verbes français : consonne — zero de son, et encore le type
de consonne varie-t-il d'un verbe a un autre.Nous citons ci-dessous les plus
importantes par mi ces alternances.
Les alternances histhoriques ne relevant pas de la norme orthoépique du
français moderne, beaucoup de linguistiques estiment qu’elles sont plutôt du
ressort de la grammaire. « Le conditionnement de l’alternance est
structement morphologiaue et n’est en aucune façon , déterminé par des
facteurs phoniques »
Aspect acoustique et articulatoire du son
Acoustique - science qui traite de tout ce qui se rapporte à la formation, à la
propagation du son (Larousse).
Sources du son - un corps vibrant (corde, tuyau, sirène, etc.)
Si les mouvements sont identiques à eux-mêmes un grand nombre de fois; si l'onde
est périodique, alors on parle de son.
Si les vibrations sont irrégulières, alors on parle de bruit.
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Hauteur - elle dépend de la fréquence, c'est-à-dire du nombre des vibrations
doubles par seconde.
AC = période).
Intensité - elle est liée à l'amplitude, c'est-à-dire à la distance entre le point de
repos et le point extrême atteint par le corps vibrant (DE sur le schéma).
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Timbre - il permet de sitinguer un son d'un autre son de même hauteur et de même
intensité (ex. la note la d'un piano et d'une guitare).
Résonance - on parle de résonnance, si la fréquence, propre au milieu, est la même
que celle de la vibration. Le milieu se met à vibrer lui aussi en renforçant le son
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fondamental.
Résonateur - corps ou milieu vibrant.
III. Les alternances phonomorphologiques
1. Les alternances historiques ou phonomorphologiques sont utilisés
dans le verbe pour marquer le nombre. Elles servent a opposer le singulier au
pluriel à la troisième personne. La finale consonantique y est la marque du pluriel.
Si toutefois le singulier se termine également par une consonne, le pluriel est
marque par 1'adjonction d'une deuxième consonne : ce verbe a donc deux
consonnes à la fin — il dort — il dorment[il 'do:r — il 'dorm].
Consonne [t, d, s, z, v, p, m, j ]— zéro de son : il bat — ils battent[il 'ba — il
'bat], il sort — il sortent[il 'so:r — il 'sort], il répond— ils répondent[il re'põ — il
re'põ:d], il parait — il paraissent[il pa'rε — il pa'rεs] , il produit— ilproduisent[il
pro'dyi — il pro'dui:z], il reçoit — ils reçoivent[il rce'swa— il rce'swa:v], il sert
— ils servent[il 'SE:R— il 'SERV], il rompt — ils rompent[il' rõ— il 'rõ:p ],il dort —
its dorment[il 'do:r — il 'dorm ], il bout — il botullent[il 'bu — il 'buj), etc,
Cette alternance caracterise également tous les verbes du deuxième groupe : il finit
— ilsfinissent[il fi'ni — il fi-'nis].
ils craignent[il 'r — il 'krεŋ], il peint — ils peignent[il 'p — il 'pεŋ], il tient
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Consonne [d, t, J, z, K ]— zéro de son : chat — chatte ['ƒa — 'ƒat], étudiant —
étudiante [ety'djã — ety-djã:t ], cadet — cadette [ka'dε — ka'dεt], vert — verte
[vε :r 'vεrt], fort — forte ['fo:r — 'fort ], chaud — chaude ['Jo — 'Jo:d ],
blanc — blanche ['blã — 'blã:J], franc — franche ['frã — 'frã:| ], français
— française [frã'.sε — frã'.sε :z], époux — épouse [e'pu — e'pu:z], boucher —
bouchère [bu'ƒe -- bu'ƒε:r] altier — altière [al'tje — al'tjε:r ], etc.
Les participes passés des verbes du troisième groupe utilisent également cette
alternance : fait — faite ['fε — fεt], dit — dite ['di — 'dit], mis — mise ['mi —
Chien— chienne ['ƒj — 'ƒ jen] , lion — lionne ['Ijõ — 'ljøn], baron —
baronne [ba'rõ — ba'røn], poltron — poltronne [pøl-'trõ — pøl-'trõ], bran
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caducité de la forme du passé simple a la première personne dans la langue
parlée.
4. L'alternance [ø — o] oppose certaines formes de 1'adjectif possessif au
pronom possessif : notre — le notre, votre— le votre.
5.Consonne simple — consonne geminée. Cette alternance affecte, dans le
verbe, la consonne [r]. Elle sert à opposer 1'imparfait de 1'indicatif au
conditionnel prèsent : il mourait — il mourrait, il courait — il courrait, il
acquerait — il acquerrait (dans le dernier cas, elle se trouve doublée de
1'alternance [e — s]).
Une consonne simple alterne également avec une geminée dans les verbes dont le
radical se termine par un [r], cette alternance oppose le prèsent au futur (la lre et la
2e personne du pluriel) : nous éclairons — nous éclair(e)rons, vous désirez
— vous désir(e)rez, etc.
En raison de la chute du e instable cette alternance sert a opposer également
1'imparfait au conditionnel prèsent : il enterrait — il enterr(e)rait, il serrait — il
serr(e)rait.
6. L'alternance [k — J] au début du mot sert a distinguer les mots d'origine savante
de ceux d'origine populaire : camp — champ, campagne — champagne, cause —
chose, cantontier — chantonner, capital — chapiteau, cancre — chancre,
carbone — charbon.
Elle sert égalementà opposer aux mots d'origine française certains emprunts au
provencal (qui a gardé le [k] latin devant [a] :cape — chape, et a l 'anglais : car
— char, etc.
Étant donne leur caractère phonétique les alternances historiques
sont génèralement étudiées par la morphologie.
Une voyelle nasale alterne avec une voyelle orale + consonne nasale du
fait que les voyelles nasales, de par leur origine, ne se trouvent pas en français
dans une même syllabe avec une consonne nasale qui les suit, dans le style soigne
(à 1'exception des formes : nous vînmes, nous tînmes). Le style parlé connaît
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cependant des mots tels que [ãm'ne] . Cette alternance affecte le préfixe in-, im-
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II s'agit donc d'une alternance conditionnéee par la position du phonème
(en finale absolue/devant voyelle), qui se propage et devient génèrale dans le style
parlé en premier lieu.
Une voyelle brève alterne avec une voyelle longue. Cette alternance a deux aspects
en français moderne.
C'est donc le caractère de la consonne qui détermine la limite de la syllabe :
celle-ci passe après une consonne à tension décroissante et devant une con-
sonne à tension croissante. S'il s‘agit d'une géminée, la frontière des mot
syllabique passe à l‘itérieur de la consonne, soit dans le mot .
Le point capital dans la théorie de L. Ščerba, c'est l‘idée que 1'intensité
d'une consonne change au cours de son émission. Le fait qu'une consonne soit
susceptible de varier d'intensité au cours de la prononciation explique pourquoi
elle appartient tantôt a une syllabe, tantôt à une autre.Le caractère de la consonne
dépend des conditions phonétiques dans lesquelles elle se réalise. Ces conditions
ne sont pas forcement les mêmes dans différentes langues. Ainsi, ce qui compte
pour le ouzbèk c'est 1'accentuation. La consonne qui fait partie d'un groupe de
consonnes est décroissante si elle suit une voyelle accentuée . Par contre, quand la
consonne de groupe précède une voyelle accentuée, elle tend à devenir croissante
.En anglais, c'est la durée de la voyelle précédant la consonne qui décide de son
caractère. Une voyelle brève est suivie d'une consonne décroissante, alors qu'une
voyelle longue rejettts la consonne à la syllabe suivante, la consonne est croissante.
Conclusion.
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culturel. Notre Président tâche d‘établir des relations internationaux avec plusieurs
pays développés du monde.
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Dans ce travail, nous proposons un parcours à travers certaines théories
reconnues pour apprendre des en français et qui ont eu une place particulière sur la
didactique du français. Dans notre travail nous allons faire une revue sommaire
l‘altèrnance des phonèmes français, dont la connaissanceindispensable aux
étudiants des facultés de langue française.
Les alternances vivantes sont conditionnées par la norme orthoépique moderne
; elles sont regles par les lois du système phonématique du français actuel. On leur
donne également le nom d'alternances phonétiques. Elles sont dues a l‘ 'influence
des sons voisins, à 1'accentuation, à la position du son dans le mot (dans 1'unite
accentuelle).
Les alternances vivantes sont plus ou moins productives en ce sens que les mots
nouveaux du français sont susceptibles d'être frappés par ces alternances. Ainsi,
par exemple, 1'emprunt anglais héler, synonyme de appeler, passé du langage
spécial des marins à la langue courante, connait la même alternance [e — ε] dans
le radical aux différentes personnes du prèsent que le verbe:
accélérer : accélérons — accélère, hélons — hèle, etc.
Les alternances vivantes sont en français essentiellement vocaliques. Ce sont les
voyelles qui alternent avec d'autres voyelles. Plus rares sont les alternances de
1‘espèce « voyelle — consonne » ['lu — 'lw]. L'alternance « consonne — con-
sonne » ne se trouve pas en français moderne a 1'état d'alternance vivante, à moins
qu'on ne prenne en considération l'alternance « consonne sourde — consonne
sonore » qui est plutôt une différence de variantes entre consonne forte sourde —
consonne forte sonorisée, dans les mots : transborder[trâş — ], disgrâce [diş — ]
II s'agit donc des alternances entre des phonèmes dont un seul se ressent des
conditions phonétiques dans lesquelles il fonctionne, 1'autre ne dépendant pas de
ces conditions. Ainsi, [o] inaccentué alterne avec [o] accentué final, le phonème [o]
n'étant jamais utilisé dans la syllabe finale ouverte frappée d'accent :
stylogmphe[ø]— stylo[o]. Le [o], par contre, n'alterne pas forcement et toujours
avec [ө ]:
dépôt [o] — déposer [o], beau — beauté, dos — endos-ser, saut — sauter, etc.
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Or, quand il s'agit d'une alternance de deux variantes, toutes les deux dépendent
toujours des conditions dans lesquelles elles se manifestent, chacune des variantes
se realisant dans des conditions bien déterminées.
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B i b l i o g r a p h i e.
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17.Щерба Л. В Фонетика французского языка. Очерк французского
произношения в сравнении с русским. 6-еизд., М., Изд. лит. иностр. Яз.
1957.c.18.
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