Vous êtes sur la page 1sur 27

O’ZBEKISTON RESPUBLIKASI OLIY VA O’RTA

MAXSUS TA’LIM VAZIRLIGI


ANDIJON DAVLAT UNIVERSITETI
XORIJIY TILLAR FAKULTETI
FRANSUZ TILI VA ADABIYOTI KAFEDRASI

REFERAT
BAJARDI : Kamoldinova SH.
ILMIY RAHBAR : MAMASOLIYEVA G.
MAVZU : Principes de l’alternance des phonème s dans le
français

Andijon -2016

1
Principes de l’alternance des phonèmes dans le français.

Le plan.

Introduction.

I. Alternances vivantes.

II. Alternances historiques.

III. Les alternances phonomorphologiques.

Conclusion.

Bibliographie.

2
Introduction

De jour en jour, l‘intérêt pour apprendre des langue étrangères augmente. On


construit partout les collèges, les lycées académiques, les écoles secondaires où il y
a toutes les possiblités nécessaries et moderne. Malgré de la crise financière du
monde l‘Ouzbékistan se développe dans le domaine économique, politique et
culturel. Notre Président tâche d‘établir des relations internationaux avec plusieurs
pays développés du monde.

La France a été l‘un des premièrs pays, au moment de l‘indépendance, à


établir des relations diplomatiques avec l‘Ouzbekistan et à ouvrir une ambassade à
Tachkent. La France prouvait ainsi qu ;elle avait volonté d‘oeuvrer, par le
développement des relations bilatérales, à la pleine d‘integration de ce pays dansla
communauté internationale pour en partager les valeurs.

En matière économique et commerciale les échanges franco- ouzbeks se


développent et nombreuses sont les entreprises françaises,qui s‘intéressent à
l‘Ouzbékistan. Dans ce domaine, il existe de nombreuses opportunités qui restent
toutefois à concrétiser dans l‘intérêt des deux pays.

La création de la société libre et prospère, l‘augmentation du potentiel et de


la puissance du pays et l‗élévation du niveau de vie du peuple, tous ces éléments
sont les résultats de la promulgation de la Constitution.

«Les taux élevés de croissance économique, la stabilité et la fiabilité du système


bancaire et financier et les réformes et le renouveau dans le pays suscitent
l‘admiration dans le monde entier.»

Et nous étudions aussi le français comme une langue étrangère. La phonétiquejoue


un grand rôle dans l‘apprentissage de la langue française.
Le nom de notre travail de fin d‘étude qualificatif est aussi sous le
nom «Principes de l‘alternance des phonèmes dans le français »

3
I. Alternances vivantes.

Il y a deux façons pour l‘homme de s‘exprimer: à l‘aide de la parole


et il peut aussi utiliser les signes écrits. La langue écrite n‘est autre chose qu‘une
forme conventionnelle de la langue parlée. L‘écriture a pour base la forme orale de
la langue. L‘alphabet de la majorité des langues est formé à partir des sons qui
constituent leur système phonétique, exception faite de quelques écritures
hiéroglyphiques telles que celles du chinois, par exemple. Les mots et les
morphèmes revêtent tous une forme phonique, ils n‘existent pas en dehors de la
forme phonique. La forme phonique constitue l‘objet d‘une branche spéciale de la
linguistique, appelée phonétique dont l‘attention est surtout concentrée sur l‘étude
des sons. Le nombre de sons est restreint, tandis que la quantité des mots et des
morphèmes est immense. C‘est propre à n‘importe quelle langue. Le son n‘est pas
forcément lié à tel ou tel mot ou morphème, cela aurait fait l‘usage d‘une langue
pratiquement impossible. Un même son peut représenter une grande quantité de
mots et de morphèmes.
La phonétique étudie l‘ensemble des moyens phoniques d‘expression d‘une
langue: les sons, leurs différentes combinaisons et modifications, leur emploi dans
le langage (la pnonétique segmentale), les nombreux procédés intonatoires utilisés
par l‘idiome tels que les accents, la mélodie, le rythme (la phonétique
suprasegmentale).
Etant une science linguistique la phonétique utilise les méthodes d‘analyse de
celle-ci. La phonétique a aussi ses propres méthodes qui tiennent du fait que son
objet est spécifique: la phonétique étudie la forme phonique du langage, sa forme
matérielle. Elle étudie les faits de la production, de la transmission et de la
perception des sons.
Parmi les faits physiologiques, physiques et perceptifs on peut sélectionner
ceux qui assurent la communication du sens: c‘est la phonétique fonctionnelle ou
phonologie, dont les méthodes relèvent de la linguistique.

4
La similarité des sons n‘est pas un facteur déterminant, l‘essentiel pour la
compréhension du système phonique d‘une langue est comment ces sons
fonctionnent dans la langue. C‘est la phonétique théorique qui s‘en occupe. La
phonétique théorique a pour but de mettre en valeur les caractéristiques essentielles
du système phonétique, son fonctionnement en étant que système, de préciser la
place qu‘occupe chaque forme dans le système étudié et si possible de l‘expliquer.
Ainsi, par exemple, il ne suffit pas de constater l‘existence de la loi de position
qui régit en partie le vocalisme français; il importe de préciser les conditions qui
déterminent son application et les causes de son apparition en français. Bien que la
phonétique forme une discipline à part, elle est étroitement liée aux autres branches
de la linguistique telles que la grammaire et la lexicologie anciennes et modernes.
C‘est que les sons, les accents et les tons constituent la forme phonique des
morphèmes, des mots et des phrases et n‘existent pas en dehors de ces derniers.
La phonétique fournit à l‘histoire de la langue et surtout à l‘étymologie des
explications indispensables. Elle est à la base de la linguistique comparative qui
établit la parenté des langues et explique l‘origine commune des mots qui
paraîssent différents: octo (latin), huit (français), otto (italien), ocho (espagnol).
Les liens les plus étroits unissent la phonétique et la grammaire du fait que
cette dernière utilise, à ses propres fins, maints phénomènes d‘ordre phonétique.
Plusieurs de ceux-ci assument des fonctions grammaticales, telles les alternances
(il met – ils mettent; il a – il avait; neuf – neuve; le ton (phrase énonciative –
phrase interrogative); interjections, etc. Les rapports sont d‘ailleurs mutuels: pour
comprendre le caractère particulier de l‘accentuation française qui ne porte pas sur
le mot, mais sur un groupe rythmique, il faut tenir compte de la structure
morphologique du mot français, etc. La phonétique est aussi liée à plusieurs
sciences non linguistiques, telles que la psychologie, les mathématiques, etc. A la
différence des autres disciplines linguistiques, la phonétique a des rapports étroits
avec la physique et la physiologie.
Il est a noter que la phonétique comporte plusieurs branches: la phonétique
générale, la phonétique descriptive, la phonétique comparée. La phonétique
5
descriptive est l‘étude du système phonétique d‘une langue donnée (ou d‘un
dialecte), l‘analyse de ses particularités. Elle constitue l‘objet de notre cours en
phonétique théorique.
Les caractéristiques phisiques et phisiologique des sons, aussi variées soient-
elles, ne donnent pas encore à elles seules la définition du phonème . En
témoignent, par exemple, les nombreuses variétés du [ε] français, aui relève
néanmoins toutes d‘un seul phonème [ε]. Un Français identifie les trois [ε] dans
les mots : près, feston, estomac – sous forme d‘un seul phonème, et cela malgré la
différence de l‘apreture qui les caractérise.
La repartition des sons en phonèmes se fait en vertu de la valeur
différentielle du son. Voilà pourquoi des sons phisiquement identiques qu‘on
trouve dans différentes langues se comportent, sous ce rapport, souvent de façons
différentes.
Tantôt ils constituent les variantes d‘un seul phonème , tel est le cas de
l‘espangols qui identifie [ s] avec [ z] , la différence n‘étant pas fonctionnelle
l‘espangol.
Tantôt ils sont réparties en deux phonèmes opposés, tel est le cas du
français qui utilise la dinrinction entre [ s] et [ z] dans le système consonantique.
La fonction dintinctive est naturellement celle qui s‘impose d‘abord.
Le phonème est la plus petite unité phonique du language, ayant une
valeur fonctionnelle. Il n‘est n‘est pas susceptible d‘être décomposé en des
parcelles plus petites sur le plan lingiustiques.
Le phonème est une réalité matérielle possèdent ses caractéristiques
phisyques et physiologiques distinctive et assument par cela même une fonction
de constitution et de différentiation des mots et des morphèmes. Toutes les
caractéristiques qu‘elles soient pertinantes ou non pertinantes contribuent à la
définition du phonème. C‘est l‘ensemble de touts les traits qui se complètent et
sont interdépendents qui doit être pris en considération pour établir les
différences phonématiques du système.

6
L‘homme s‘exprime habituellement par la parole, mais il peut communiquer
aussi à l‘aide de signes écrits. Ce moyen cependent est secondaire aussi bien au
point de vue historique que fonctionnel. Les mots et les morphèmes rêvent tous
une forme p h o n i q u e, ils n‘existent pas en dehors de la forme phonique.
Néanmoins, la forme phonique est généralement étudiée abstraction faite des
unutés sémantiques et gramaticales qu‘elle renferme. La forme phonique constitue
l‘objet d‘une branche spéciale de la linguistique, appelée p h o n é t i q u e, et ne
fait partie ni de la grammaire ni de la lexicologie, bien que toutes ces branches
soient étroitement liées entre elles. C‘est qu‘il s‘agit des sons dont le nombre est
restreint par rapport à la quantité immense de mots et de morphèmes que possède
n‘importe quelle langue. Le sons n‘est pas nécessairement lié à tel ou morphème,
cela aurait fait l‘usaged‘une langue pratiquement impossible .Un même son se
trouve représente dans un nombre infini de mots et de morphèmes ; ce qui permet
de l‘exrtaire du mot et d‘etudier la forme phonique du langageindépendamment des
mots et des morphèmes qu‘elle revêt .
A l'intérieur du larynx se trouvent les cordes vocales ou la glotte. Lorsque les
cordes vocales sont ouvertes on a une articulation sourde (par exemple le phonème
[s], tandis que lorsqu'elle se rapprochent et vibrent on a une articulation sonore (par
exemple le phonème [z])
Il est à remarquer qu‘il y a quantité des variantes intermédiaires dont le sujet
parlant ne se rend même pas compte, ces variétés d‘un même phonème étant les
seuls normatives dans les conditions phonétiques où elles se manifestent.
Ainsi, entre deux consonnes dures, il peut y exister une seule variété. Il importe
d‘étiduer les variantes obligatoires dans chaque langue pour ne pas trahir son
accent étranger qui se manifeste en premier lieu dans la pronantiation des
variantes.
D‘autre part, comme les variantes obligatoires présentent des phonèmes en
puissance, leur étude s‘avère nécaissaire sur le plan théorique.
Il importe, pour évaluer le système phonématique d‘une langue, de relever
les caractéristiques distinctives des sons, les traits qui les opposent les uns aux
7
autres au point de vue fonctionnel. Ainsi, la sonorité dans les constrictives est
donc un t r a i t p e r t i n e n t pour le français et l‘italien , elle est non
pertinante pour le français.Un autre exemple : le degré d‘apreture est utilisé comme
un trait pertinant en français et en italien qui distinguent [ e] et [ε ] , tandis que
l‘espagnol et le russe ne possèdent pas ces caractéristiques différentielles.
L'alternanc suppose la substitution d'un phonème a un autre a
l‘interieur d'un mêmemorphème (radical, affiixe, etc.). Un morphème peut donc
avoir plusieurs formes phoniques dans une langue donnée sans que sa valeur
morphologique en soit détruite. L'alternance oppose deux phonèmes dans le
cadre d'un mêmemorphème qui fait pariie de différentes formes d'un mot ou bien
de deux mots différents. Ainsi dans les mots trotter [tro'te] et trot ['tro], la
voyelle du radical n'est pas lamême : le [o ] du radical verbal alterne avec le [o]
du radical du substantif. Le suffixe -ier est susceptible d'avoir trois formes
phoniques : le plus souvent c'est [je] — portier, moins fréquents sont [ie] ou [ije]
— ouvrier. Le radical du verbe levera deux formes différentes ou le [oe] alterne
avec le [e]: lever—leve [lœ've — 'lε:v], etc.
On distingue génèralement deux espèces d'alternances :
1) alternances v i v a n t e s et
2) alternances h i s tor i q u e s ou traditionnelles.
Alternances vivantes . Les alternances vivantes sont conditionnées par la norme
orthoépique moderne. On leur donne également le nom d‘alternances phonétiques.
Elles sont dues à l‘influence des sons voisins, à l‘accentuation, à la position du son
dans le mot (dans l‘unité accentuelle). Les mots nouveaux du français sont
suceptibles d‘être frappés par ces alternances (héler – hèle). Les alternances
vivantes sont en français essentiellement vocaliques. Ce sont les voyelles qui
alternent avec d‘autres voyelles. Les rares sont les alternances de l‘espèce ―voyelle
– consonne‖.
L‘alternance ―consonne – consonne‖ ne se trouve pas en français moderne
qu‘à l‘état d‘alternance vivante. L‘alternance ―voyelle ouverte – voyelle fermée‖
[e-ɛ ] est une des plus importantes et des plus répandues: répéter – répète,
8
allégresse – allègre, on fête – nous fêtons, plaîre – il plaît.. L‘alternance [e-ɛ ]
affecte non seulement les mots isolés, mais aussi les groupes accentuels, en raison
du fait que ces groupes constituent des unités accentuelles primaires du français:
j’ai – ai-je. L‘alternance [œ-ø] : boeuf [œ] - boeufs[ø]; ils peuvent – il peut.
L‘alternance [ ɔ-o], la voyelle [ɔ] n‘apparaît jamais en syllabe accentuée
ouverte: trotter – trot. Cette alternance affecte les abréviations en français qui sont
multiples: microphone – micro, automobile – auto, stylographe – stylo.
L‘alternance ―voyelle – consonne‖ se fait entre les voyelles fermées [i, y, u] et les
consonnes constrictives [j, u, w]: loue [‘lu] – louer [‘lwe], il sue [‘sy] – suer
[‘sue].
L‘alternance ―voyelle nasale – voyelle orale + consonne nasale‖. Cette alternance
affecte le préfixe in-, im-: impossible – immortel; dans la dérivation: plein –
plenière; évident – évidemment.
L‘alternance ― voyelle brève – voyelle longue‖. Cette alternance a deux aspects
en français moderne: vous dites – ils disent; tic – tige; dernier – dernière; il vit – ils
vivent; veuf – veuve; voici une chaise – apportez-moi une chaise
Les alternances vivantes sont conditionnées par la norme orthoépique moderne ;
elles sont regies par les lois du système phoné matique du français actuel. On leur
donne également le nom d'alternances phonétiques. Elles sont dues a l‘
'influence des sons voisins, à 1'accentuation, à la position du son dans le mot (dans
1'unite accentuelle).
Les alternances vivantes sont plus ou moins productives en ce sens que les mots
nouveaux du français sont susceptibles d'être frappés par ces alternances. Ainsi,
par exemple, 1'emprunt anglais héler, synonyme de appeler, passé du langage
spécial des marins à la langue courante, connait la même alternance [e — ε] dans
le radical aux différentes personnes du prèsent que le verbe accélérer : accélérons
— accélère, hélons — hèle, etc.
Les alternances vivantes sont en français essentiellement vocaliques. Ce sont les
voyelles qui alternent avec d'autres voyelles. Plus rares sont les alternances de
1‘espèce « voyelle — consonne » ['lu — 'lw]. L'alternance « consonne — con-
9
sonne » ne se trouve pas en français moderne a 1'état d'alternance vivante, à moins
qu'on ne prenne en considération l'alternance « consonne sourde — consonne
sonore » qui est plutôt une différence de variantes entre consonne forte sourde —
consonne forte sonorisée, dans les mots : transborder[trâş — ], disgrâce[diş — ]
II s'agit donc des alternances entre des phonèmes dont un seul se ressent des
conditions phonétiques dans lesquelles il fonctionne, 1'autre ne dépendant pas de
ces conditions. Ainsi, [o] inaccentué alterne avec [o] accentué final, le phonème[o]
n'étant jamais utilisé dans la syllabe finale ouverte frappée d'accent :
stylogmphe[ø]— stylo[o]. Le [o], par contre, n'alterne pas forcement et toujours
avec [ө ]: dépôt [o] — déposer [o], beau — beauté, dos — endos-ser, saut —
sauter, etc.
Or, quand il s'agit d'une alternance de deux variantes, toutes les deux dépendent
toujours des conditions dans lesquelles elles se manifestent, chacune des variantes
se realisant dans des conditions bien déterminees.Ainsi, la variante palatalisée du
[l] n'existe en français que devant une voyelle anterieure, tandis qu'une variante
plus dure du phonème[1 ]se manifestsà la finale, ou bien devant une consonne à
1'interieur du mot ou bien devant une voyelle postérieure et ne se trouve jamais
devant une voyelle anterieure.
L'alternance « voyelle ouverte — voyelle fermée » est une des plus importantes
et des plus répandues. Ceci parce que 1'opposition « voyelle ouverte — voyelle
fermée » connait certaines restrictions en français , 1'emploi de ces voyelles étant
conditionne souvent par leur position dans le groupe accentuel.
1. L'alternance [e — ε] a deux raisons d'être dans la langue française. Elle
s'explique premièrement par le faitque le phonème [e] n'existe pas en syllabe
fermée. Tout changement du caractère syllabique survenu dans le morphème
amène une alternance de phonèmes. Si dans la syllabe ouverle le morphème
renferme [e], c'est le [ε] qui apparaît dans la syllabe fermée. Cf. répéter —
répéte, révèler — révèle, altier — altiere, fiévreux — fièvre, poussiéreux —
poussière, kilométrique — kilomètre, allégresse — allègre, etc.

10
II. Alternances historiques.

Notre expériance, accuise au cours de nombreuse années, dévouées à


l‘enseignement de l‘histoire de la langue française , prouve que les notions
fondamentales de phonétique histhorique sont plus facilles à retenir quand cette
matière est envissage selon les processus phonétiques et non le développement
de chaque son pris à part.
Ces processus embrassent tous les faits concrets de l‘évolution du phonétisme
français et expliquent l‘origine et la formation du système phonologique du
français moderne dont l‘étudiant a dèja pris connaissance, dès sa ptemière année
d‘études , dans l‘ouvrages de L.V.Ščerba. Étant donne le développement de la
norme orthoépique au cours des siècles, certaines alternances vivantes de
1'ancienne langue sont susceptibles de disparaî tre. C'est que la raison phonétique
qui les a engendrées n'existe plus. Témoin la conjugaison des verbes du premier
groupe qui a subi le nivellement du radical à la fin du moyen age. Dans le verbe
aimer, [ai] du radical accentue alternait avec [a] du radical inaccentué en vieux
français : j'aime, tu aimes — nous aimons, vous aimez.
L'alternance dans le radical des verbes du premier groupe accentuait les différences
morphologiques des formes. Cf. également les paradigmes des verbes prouver,
trouver, pleurer, etc en ancien français . Les diphtongues alternaient avec les
voyelles ou bien avec d'autres diphtongues en raison du développement différent
qui affectait les voyelles accentuées , et les voyelles inaccentuées en ancien
français.
D'autres alternances autrefois vivantes sont néanmoins conservées par
la langue en vertu des fonctions grammaticales qu'elles assument. Ces alternances
ne s'appuient plus sur la structure phonétique du français , elles ne relevent
plus d'aucune regie phonétique du français moderne. On leur donne le nom
d'al’aternances historiques ou phonomorphologiques.
Les alternances historiques sont très nombreuses dans les verbes du
troisièmegroupe appartenant à la conjugaison archaїque. Elles sont moins

11
fréquentes dans le nom. II importe de noter toutefois que ces alternances sont loin
de composer unsystèmede formes tel que celui que l‘on trouve dans certaines
langues germaniques. En français , el les ne sont pas productives. Leurs formes
sont très variees vu le caractère particulier de chacune d'elles. Une seule affecte un
assez grand nombre de verbes français : consonne — zero de son, et encore le type
de consonne varie-t-il d'un verbe a un autre.Nous citons ci-dessous les plus
importantes par mi ces alternances.
Les alternances histhoriques ne relevant pas de la norme orthoépique du
français moderne, beaucoup de linguistiques estiment qu’elles sont plutôt du
ressort de la grammaire. « Le conditionnement de l’alternance est
structement morphologiaue et n’est en aucune façon , déterminé par des
facteurs phoniques »
Aspect acoustique et articulatoire du son
Acoustique - science qui traite de tout ce qui se rapporte à la formation, à la
propagation du son (Larousse).
Sources du son - un corps vibrant (corde, tuyau, sirène, etc.)
Si les mouvements sont identiques à eux-mêmes un grand nombre de fois; si l'onde
est périodique, alors on parle de son.
Si les vibrations sont irrégulières, alors on parle de bruit.

12
Hauteur - elle dépend de la fréquence, c'est-à-dire du nombre des vibrations
doubles par seconde.
AC = période).
Intensité - elle est liée à l'amplitude, c'est-à-dire à la distance entre le point de
repos et le point extrême atteint par le corps vibrant (DE sur le schéma).

13
Timbre - il permet de sitinguer un son d'un autre son de même hauteur et de même
intensité (ex. la note la d'un piano et d'une guitare).
Résonance - on parle de résonnance, si la fréquence, propre au milieu, est la même
que celle de la vibration. Le milieu se met à vibrer lui aussi en renforçant le son
14
fondamental.
Résonateur - corps ou milieu vibrant.
III. Les alternances phonomorphologiques
1. Les alternances historiques ou phonomorphologiques sont utilisés
dans le verbe pour marquer le nombre. Elles servent a opposer le singulier au
pluriel à la troisième personne. La finale consonantique y est la marque du pluriel.
Si toutefois le singulier se termine également par une consonne, le pluriel est
marque par 1'adjonction d'une deuxième consonne : ce verbe a donc deux
consonnes à la fin — il dort — il dorment[il 'do:r — il 'dorm].
Consonne [t, d, s, z, v, p, m, j ]— zéro de son : il bat — ils battent[il 'ba — il
'bat], il sort — il sortent[il 'so:r — il 'sort], il répond— ils répondent[il re'põ — il
re'põ:d], il parait — il paraissent[il pa'rε — il pa'rεs] , il produit— ilproduisent[il
pro'dyi — il pro'dui:z], il reçoit — ils reçoivent[il rce'swa— il rce'swa:v], il sert
— ils servent[il 'SE:R— il 'SERV], il rompt — ils rompent[il' rõ— il 'rõ:p ],il dort —
its dorment[il 'do:r — il 'dorm ], il bout — il botullent[il 'bu — il 'buj), etc,
Cette alternance caracterise également tous les verbes du deuxième groupe : il finit
— ilsfinissent[il fi'ni — il fi-'nis].

Voyelle nasale — voyelle orale +consonne nasale[ — εŋ, [ — εn ]: il craint —

ils craignent[il 'r — il 'krεŋ], il peint — ils peignent[il 'p — il 'pεŋ], il tient

— ils tiennent[il 'tj — il 'tjεŋ], il vient — ils viennent[il'vje — il 'vjεŋ] etc.


Voyelle — voyelle + consonne [o — al ], [œ — ø] , [ø— œv] : il vaut — ils
valent[il 'vo — il 'val ], il veut — ils veulent[il 'vø — il 'vœ], il peut — ils
peuvent[il 'pø — il 'pœ :v], etc.
Voyelle orale — voyelle nasale : ilfait — ils font[il'fε— il 'fõ], il va — ils
vont[il 'va — il 'võ].
2. Certaines alternances historiques servent a opposer le masculin au
feminin dans les noms et les adjectifs. La finale consonantique devient la marque
du feminin en français moderne.

15
Consonne [d, t, J, z, K ]— zéro de son : chat — chatte ['ƒa — 'ƒat], étudiant —
étudiante [ety'djã — ety-djã:t ], cadet — cadette [ka'dε — ka'dεt], vert — verte
[vε :r 'vεrt], fort — forte ['fo:r — 'fort ], chaud — chaude ['Jo — 'Jo:d ],
blanc — blanche ['blã — 'blã:J], franc — franche ['frã — 'frã:| ], français
— française [frã'.sε — frã'.sε :z], époux — épouse [e'pu — e'pu:z], boucher —
bouchère [bu'ƒe -- bu'ƒε:r] altier — altière [al'tje — al'tjε:r ], etc.
Les participes passés des verbes du troisième groupe utilisent également cette
alternance : fait — faite ['fε — fεt], dit — dite ['di — 'dit], mis — mise ['mi —

'mi:z], atteint— atteinte [a't — a't :t], etc.


Voyelle nasale — voyelle orale+ consonne nasale :

Chien— chienne ['ƒj — 'ƒ jen] , lion — lionne ['Ijõ — 'ljøn], baron —
baronne [ba'rõ — ba'røn], poltron — poltronne [pøl-'trõ — pøl-'trõ], bran

— brune['br — 'bryn], bon — bonne ['b õ — 'bøn], alpin — alpine [al'p

— al'pin], américain— américaine [ameri'k — ameri'ken], cousin — cousine

[ku'z — ku'zin], paysan — paysanne [pci'za — psi'zan], copain — copine

[ko'p — ko'pin], etc.


Les alternances [f — v], [k — J] sont plutôt rares : veuf — veuve ['vœf — 'vœ:v],
sauf — sauve ['so:f — 'so:v], serf — serve ['seuf — 'SΕRV], bref — brève
['brεf — 'brε:v], neuf — neuve ['nœf — 'nœ:v], oisif — oisive [wa'zif — wa-
'zi:v], sec — sèche ['sεk — 'sε J], etc.
3. Dans le verbe quelques-unes des alternances vocaliques expriment les
différences de temps : il peut — il put [il'pø — il 'py ], il sait — il sut [il'se — il
'sy], il prend — il prit [il 'prã — il 'pri], il met — il mit [il 'me — il 'mi] — (le
prèsent — le passe simple) ; je lirai — je lirais [ƒœ li'rə — ƒœ li'rε], je partirai
— le partirais [ƒœparti'rə —ƒœ parti'rε] (le futur simple — le conditionnel
prèsent).
L'alternance [e — ε] entre le passe simple et 1'imparfait à la première personne
du singulier (je travaillai — je travaillais) est d'un rendement nul vu la

16
caducité de la forme du passé simple a la première personne dans la langue
parlée.
4. L'alternance [ø — o] oppose certaines formes de 1'adjectif possessif au
pronom possessif : notre — le notre, votre— le votre.
5.Consonne simple — consonne geminée. Cette alternance affecte, dans le
verbe, la consonne [r]. Elle sert à opposer 1'imparfait de 1'indicatif au
conditionnel prèsent : il mourait — il mourrait, il courait — il courrait, il
acquerait — il acquerrait (dans le dernier cas, elle se trouve doublée de
1'alternance [e — s]).
Une consonne simple alterne également avec une geminée dans les verbes dont le
radical se termine par un [r], cette alternance oppose le prèsent au futur (la lre et la
2e personne du pluriel) : nous éclairons — nous éclair(e)rons, vous désirez
— vous désir(e)rez, etc.
En raison de la chute du e instable cette alternance sert a opposer également
1'imparfait au conditionnel prèsent : il enterrait — il enterr(e)rait, il serrait — il
serr(e)rait.
6. L'alternance [k — J] au début du mot sert a distinguer les mots d'origine savante
de ceux d'origine populaire : camp — champ, campagne — champagne, cause —
chose, cantontier — chantonner, capital — chapiteau, cancre — chancre,
carbone — charbon.
Elle sert égalementà opposer aux mots d'origine française certains emprunts au
provencal (qui a gardé le [k] latin devant [a] :cape — chape, et a l 'anglais : car
— char, etc.
Étant donne leur caractère phonétique les alternances historiques
sont génèralement étudiées par la morphologie.
Une voyelle nasale alterne avec une voyelle orale + consonne nasale du
fait que les voyelles nasales, de par leur origine, ne se trouvent pas en français
dans une même syllabe avec une consonne nasale qui les suit, dans le style soigne
(à 1'exception des formes : nous vînmes, nous tînmes). Le style parlé connaît

17
cependant des mots tels que [ãm'ne] . Cette alternance affecte le préfixe in-, im-

[ — in/im] : induit — innové [ .'dyi— in'øve], impossible — immortel.

Elle est fréquente dans la dérivation : plein — plenière['pl — ple'njε :r] ,

printemps — printanier[pr 'tã — pr .ta'nje], évident — évidemment [evi'dã —


evi-da'mã], etc.
Le changement du caractère de la syllabe est du, dans la grande majorite des cas, à
la chute du e instable. Témoin ce vestige de l‘ancienne orthographe événement
qui se prononce en dépit de la graphieé - [evεn'mã]. Cf. avènement — c'est un
substantif du même radical que le précèdent mais qui a change son een e. Citons
plusieurs autres mots qui ont subi les incernes modifications, consacrées par
1'orthographe depuis la 7eédition du «Dictionnaire de l'Académie» (1878).
Dans le roman de Stendal « La charteuse de Parme » , on trouve des graphies avec
un accent aigu : la pensée du privilège, assis sur un siège de bois, il abrège ,
complètement, etc . ]
fiévre ['fjevrœ] > fièvre ['fjεvr], ténébres > ténèbres, piéce > pièce,
bibtiothéque>bibliothèque, collége>collège, orfévre>orfèvre, etc.
II n'y a que les formes aime-je, dusse-je qui conservent 1'ancienne graphie, ce
qui s'explique par le fait qu'elles ne sont pas employées dans le parlér courant.
La chute du e instable ayant pour conséquence 1'apparition d'une syllabe
fermée amène indubitablement l'alternance [e — ε]. Voici quelques exemples du
phénomène tirés du « Dictionnaire de la prononciation française » de L. Warnant :
Décevant [de-sa-vã]— [des-vã], défenestration [de-fə-nε-tra-sjõ] — [dεf-nεs-tra-
sjõ], dépecer [de-pə-se] — [dεp-se], etc.
L'alternance[e — ε] caracterise la conjugaison de quelques verbes du premier
groupe, tels que abréger, accélerer, affréter, allécher, alléger, altérer, céder,
célébrer, compléter, considerer, différer, espérer, exagérer, inquiéter, intérprêter,
lécher, libérer, modérer, opérer, posséder, préférer, procéder, répéter, révéler,
sécher, siéger, tolérer, végéter. Ex: . je cède — nous cédons, tu exagères, — vous
exagérez, etc.
18
L'alternance [e — ε]est due par ailleurs a la dilation vocalique.
on fête, nous fêtons, fêtant [ε]— fêter, vous fêtez [e] ; on essaie, nous essayons
[ε] — essayer,vous essayez [e ] ; on prèsse, prèssant, nous prèssons [ε] —
presser, vouspressez [e] ; onéclaire, éctairant, nous éclairons [ε] — éclairer,
vous éclairez [e] ; plaire, it plait [e]—plaisir[e] etc.
Cette dernièrealternance se repand de plus en plus en français actuel, surtout dans
le style parlé.
Les deux causes de 1'alternance [e — ε ] relèvent des particularités du système
phonetique dufrançais.Elles se manifestent pourtant, le plus souvent, dans
différentes espèces de mots, ce qui permet de parlér de deux variétés de 1'alter-
nance[e — ε ]. II arrive néanmoins que les deux causes entrent en jeu en même
temps, soit dans les mots : bête — bêtise, tête — têtu, presse — presser, fête —
fêter, etc.
L'alternance [e — ε ]affecte non seulement les mots isolés, mais aussi les groupes
accentuels, en raison du fait que ces groupes constituent des unités accentueles
primaires du français , cf. j'ai[e] aj-ie[ε] , aime-je[ε'mε'j], etc.
2. L'alternance [œ— ø] est conditionnée par certaines restrictions dans le
fonctionnement du phonème [œ] qui n'existe pas en syllabe ouverte accentuée.
Toutes les fois que la syllabe change de caractère, et de fermée devient ouverte,
[œ]passe à[ø]. C'est plutôt une alternance d'ordre phonoinorphologique qui utilise
les alternances phonétiquesà des fins grammaticales : boeuf ['bœf ] — bœufs
['bø].
3. L'alternance [ө—o] s'explique par le fait que la voyelle [ө ] n'apparaît jamais en
syllabe accentuée ouverte. A la finale absolue bl alterne avec [o]. Cette alternance
affecte les abréviations du français qui sont multiples : microphone [mikr' өfon]
— micro[mi'kro], stytographe [stilө'-graf] -stylo [sti'lo],dactitographe
[daktilө'graf ] — dactylo [dakti'lo ] ,stenographe[stenө'gnaf] — sténo[ste'no],
typographe [tipo'graf] — typo [ti'po], automobile [өtөmo'bil] —auto[ө'to], etc.
Dans la dérivation régressive, 1'alternance joue égalernentpour les verbes
comportant un o dans le radical : trotter [trө'te] — trot ['tro], cahoter [kaө'te]
19
—cahot[ka'o], marmotter [marmө'te] — marmot [mar'mo], etc.Comme dans
1'alternance [e — ε], [ө ] alterne avec [o]a 1'interieur d'un groupe accentuel a
cette différence que l'alternance affecte un mot à la finale, [o] ayant perdu son
accent dans le groupe : vous parléz trop ['tro] — vous parléz trop haut [trө'o],
ne dites pas un mot ['mo] — mot à mot [m өt a 'mo].
Cette alternance se fait souvent en sens inverse : un mot dont la syllabe finale
comporte un [o] donne un dérivé dans lequel la syllabe finale devient une syllabe
intérieure non accentuée et change [o] en [ө ] : jabot [ja'bo]— jabote r[jabo'te],
canot [ka'no]—canoter, canotier [kanө'te], [kanө-'tje], etc. Néanmoins cette
alternance n'est pas génèrale, ce n'est qu'une tendance qui n'affecte pas tous les
dérives .
L'alternance « voyelle — consonne » se fait entreles voyelles fermées [i, y, u] et
les sonantes constrictives [j, q, w].
De prime abord, le passage de la voyelle a la consonne correspondante dans un
mêmemorphèmeparaîtêtre du uniquement au contact de la voyelle qui suit le son
en question, par exemple : loue['lu] — louer ['lwe], il rit [il 'ri] — il riait[il 'rjε] ou
[il ri'jε], il sue ['sy] — suer ['sye].
Or, 1'apparition de ladeuxième forme, comportant une sonante constrictive, est un
fait du style parlé, les verbes analyses pouvant etre prononces, en style soigne,
avec une voyelle au radical, soit — louer[lu'e], il riait[il ri'e], suer[sy'e].
L'alternance « voyelle—consonne» depend aussi de 1'environnement
phonétique, plus précisement du caractère et du nombre des sons qui précèdent la
voyelle en question. L'alternance s'effectue le plus souvent dans le cas ou
1'apparition de la sonante constrictive crée un groupe de deux consonnes. Elle est
moins fréquente quand le groupe cotmte trois consonnes et plus. Voici quelques
exemples :
On te louait beaucoup [õ tœ 'lwe bo'ku].
Marthe louait ce tableau ['mart lu'ε soe ta'blo],

20
II s'agit donc d'une alternance conditionnéee par la position du phonème
(en finale absolue/devant voyelle), qui se propage et devient génèrale dans le style
parlé en premier lieu.
Une voyelle brève alterne avec une voyelle longue. Cette alternance a deux aspects
en français moderne.
C'est donc le caractère de la consonne qui détermine la limite de la syllabe :
celle-ci passe après une consonne à tension décroissante et devant une con-
sonne à tension croissante. S'il s‘agit d'une géminée, la frontière des mot
syllabique passe à l‘itérieur de la consonne, soit dans le mot .
Le point capital dans la théorie de L. Ščerba, c'est l‘idée que 1'intensité
d'une consonne change au cours de son émission. Le fait qu'une consonne soit
susceptible de varier d'intensité au cours de la prononciation explique pourquoi
elle appartient tantôt a une syllabe, tantôt à une autre.Le caractère de la consonne
dépend des conditions phonétiques dans lesquelles elle se réalise. Ces conditions
ne sont pas forcement les mêmes dans différentes langues. Ainsi, ce qui compte
pour le ouzbèk c'est 1'accentuation. La consonne qui fait partie d'un groupe de
consonnes est décroissante si elle suit une voyelle accentuée . Par contre, quand la
consonne de groupe précède une voyelle accentuée, elle tend à devenir croissante
.En anglais, c'est la durée de la voyelle précédant la consonne qui décide de son
caractère. Une voyelle brève est suivie d'une consonne décroissante, alors qu'une
voyelle longue rejettts la consonne à la syllabe suivante, la consonne est croissante.

1. Les deux voyelles se trouvent en position identique sous 1'accent


syntagmique. La voyelle est breve en finaleabsolue ou devant une consonne non
allongéante, elle est longue devant les consonnes allongéantes[z], [з], [r], et [v] :
vous dites— ils disent, tic — tige, dernier — dernière, il dit — its dirent, il vit —
ils vivent, veuf — veuve,etc. C'est une alternance combinatoire qui depend des
sons environnants.
2. Dans un même mot, une voyelle placée devant une consonne allongéante
est tantôt brève, tantôt longue. Elle est longue quand elle se trouve sous 1'accent
21
syntagmique, soit — voici une chaise[vwasi_yn 'ƒe:z], mais — apportez-moi une
chaise longue[aporte 'mwa^ynƒ ez' lõ:g].
Cette dernière alternance a un caractère tout particulier du fait qu'à 1'oppose
des exemples précèdents elle ne caractérise pas un mêmemorphème de deux mots
différents ou bien un mêmemorphème de deux formes grammaticales différentes
d'un seul mot. Cette alternance a lieu dans un même mot et dépend de
1'accentuation et de la position du mot dans le syntagme.

Conclusion.

Dans notre travail nous avons analisée en détail l‘emploi alternance


des phonèmes française et apprendre les résultats de l‘utilisation dans
l‘aprentissage des langues étrangères surtout le français. Nous espérons que notre
travail sera un bon matériel aux étudiants de langue française des Universités et
des autres établissements d‘enseignement superieur.
On donne la caractéristiques les alternances vivantes français, nous tâchons
d‘analyser les théories, l‘emploi et les classifications d‘alternances phonétiques
d‘après leurs sens et utilisations dans la langu et nous avons taché d‘examiner la
liaison comme une alternance historiques en ce sens qu‘elle est un vestage de
l‘enchainement de l‘ancien français.
La France a été l‘un des premièrs pays, au moment de l‘indépendance,
à établir des relations diplomatiques avec l‘Ouzbekistan et à ouvrir une ambassade
à Tachkent. La France prouvait ainsi qu ;elle avait volonté d‘oeuvrer, par le
développement des relations bilatérales, à la pleine d‘integration de ce pays dansla
communauté internationale pour en partager les valeurs.

De jour en jour, l‘intérêt pour apprendre des langue étrangères augmente. On


construit partout les collèges, les lycées académiques, les écoles secondaires où il y
a toutes les possiblités nécessaries et moderne. Malgré de la crise financière du
monde l‘Ouzbékistan se développe dans le domaine économique, politique et

22
culturel. Notre Président tâche d‘établir des relations internationaux avec plusieurs
pays développés du monde.

La France a été l‘un des premièrs pays, au moment de l‘indépendance, à


établir des relations diplomatiques avec l‘Ouzbekistan et à ouvrir une ambassade à
Tachkent. La France prouvait ainsi qu ‘elle avait volonté d‘oeuvrer, par le
développement des relations bilatérales, à la pleine d‘integration de ce pays dansla
communauté internationale pour en partager les valeurs. A côté de l'enrichissement
perpétuel du vocabulaire nous assistons à un processus contraire : au dépérissement
de certains de ses éléments qui tendent à disparaître de l'usage.

La phonétique joue un grand rôle dans l‘apprentissage de la langue


française.
La phonetique étudie l‘ ensemble des moyens phonique d ‘expression d‘une
langue ; les sons , leurs différents combinaisons et modification , leur emploi
dans le langage , les nombreux procédés intonatoires utilisés par l‘idiom tels que
les accents, la mélodie, le rhytme, etc.
Tous ces éléments constituent le système phonétique d‘une langue ; ils sont
étroitement liés et exercent une influence plus ou moins grande les une sur les
autres. Il faut constater que les différents éléments du système agissent et se
développent en fonction de leurs rapports mutiels . Il importe donc de les etudier
en tenant compte de ces rapports. Ainsi, par exemple , la durée et la qualité des
voyelles sont rapport étroit avec l‘accent.Encore un exemple : pour expliquer le
timbre que reçoit le « e » , il faut prendre en considération le caractère de la
syllabe qui le renferme, etc. Encore nous avons caractérisé description
lexicale et stylistique dans le domain de l‘apprentissage des langues étrangères.
Dans notre travail de fin d‘étude nous avons caractériserl‘altèrnance des
phonèmes en français et essayer de présenter les étimologie et particularités des
phonèmes , leurs rôles dans l‘apprentissage du français et dans la situation
communicative et actionnelle.

23
Dans ce travail, nous proposons un parcours à travers certaines théories
reconnues pour apprendre des en français et qui ont eu une place particulière sur la
didactique du français. Dans notre travail nous allons faire une revue sommaire
l‘altèrnance des phonèmes français, dont la connaissanceindispensable aux
étudiants des facultés de langue française.
Les alternances vivantes sont conditionnées par la norme orthoépique moderne
; elles sont regles par les lois du système phonématique du français actuel. On leur
donne également le nom d'alternances phonétiques. Elles sont dues a l‘ 'influence
des sons voisins, à 1'accentuation, à la position du son dans le mot (dans 1'unite
accentuelle).
Les alternances vivantes sont plus ou moins productives en ce sens que les mots
nouveaux du français sont susceptibles d'être frappés par ces alternances. Ainsi,
par exemple, 1'emprunt anglais héler, synonyme de appeler, passé du langage
spécial des marins à la langue courante, connait la même alternance [e — ε] dans
le radical aux différentes personnes du prèsent que le verbe:
accélérer : accélérons — accélère, hélons — hèle, etc.
Les alternances vivantes sont en français essentiellement vocaliques. Ce sont les
voyelles qui alternent avec d'autres voyelles. Plus rares sont les alternances de
1‘espèce « voyelle — consonne » ['lu — 'lw]. L'alternance « consonne — con-
sonne » ne se trouve pas en français moderne a 1'état d'alternance vivante, à moins
qu'on ne prenne en considération l'alternance « consonne sourde — consonne
sonore » qui est plutôt une différence de variantes entre consonne forte sourde —
consonne forte sonorisée, dans les mots : transborder[trâş — ], disgrâce [diş — ]
II s'agit donc des alternances entre des phonèmes dont un seul se ressent des
conditions phonétiques dans lesquelles il fonctionne, 1'autre ne dépendant pas de
ces conditions. Ainsi, [o] inaccentué alterne avec [o] accentué final, le phonème [o]
n'étant jamais utilisé dans la syllabe finale ouverte frappée d'accent :
stylogmphe[ø]— stylo[o]. Le [o], par contre, n'alterne pas forcement et toujours
avec [ө ]:
dépôt [o] — déposer [o], beau — beauté, dos — endos-ser, saut — sauter, etc.
24
Or, quand il s'agit d'une alternance de deux variantes, toutes les deux dépendent
toujours des conditions dans lesquelles elles se manifestent, chacune des variantes
se realisant dans des conditions bien déterminées.

25
B i b l i o g r a p h i e.

1. Borodina. M Phonétique histhorique du français.L., 1961. Pp 34


2. Borodina.MPhonétique histhorique du français.L., 1961. Pp 7.
3. Chigarevskaїa.N. Traité de phonétique française. M., 1982. Pp 156-157.
4. Chigarevskaїa. N.Traité de phonétique française. M., 1982. Pp 161-162
5. DelattreP. en donne une analyse detaillée dans son article « Les facteurs de la
liaison facultative en français » ; « The French Review », v. 29, October 1955,
n° Cohen M. Nouveaux regards sur la langue se. P., 1963, pp. 8—112
6. Delattre P. La liaison en français . Tendances et classification. — The French
Review, v. 21, 1947, n° 2.
7. Gougenheim G . Eléments de phonologie française. Deuxième partie.. P. , pp
64-66.
8. Gougenheim G. Eléments de phonologie française. Strasbourg, 1935.pp 21.
9. Grammont M. Traité pratique de pronontiation française. P., 1974 p. 129
10.L‘interview des sociétaires de la Comédie – Française à Radio
11.Tappolet E.Hiatusfurcht und Wohilaut théorie. « Die neueren Sprachen»,
Bd. 40, H. 7., 1962рр.68
12.Зиндер Л. П. Общая фонетика. Л. 1960, § 216.
13.Хмелевская М.Р. К вопросу о морфологической системе глагола
современного французского языка, Автореф. дисс. М., 1952. Стр. 25
14.Щерба Л. В. Фонетика французского языка М., 1953. §2-4
15. Щерба Л. В. Фонетика французского языка М., 1953. §158-183;
Grammont M . Traité pratique de pronontiation française.P., pp. 129-135 ;
Fouché P.Traité pratique de pronontiation française. P., 1956, ch VIII :
Gougenheim G . Eléments de phonologie française. Deuxième partie.. P. ,
pp59-69 ; Langlard H. La liaison dans lefrançais. P., 1928
16. Щерба Л.В. Фонетика французского языка, М. , 1953

26
17.Щерба Л. В Фонетика французского языка. Очерк французского
произношения в сравнении с русским. 6-еизд., М., Изд. лит. иностр. Яз.
1957.c.18.

27

Vous aimerez peut-être aussi