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Les langues sont les systèmes de signes. Le signe linguistique est une entité psychologique à
deux faces formé par l'association d'un signifié (image conceptuelle) et d'un signifiant (image
acoustique).
SIGNE – Signifiant et Signifié
Pour connaître le signe linguistique il faut avoir :
Connaissance phonologique (le phonème)
Connaissance morphologique (le monème)
Connaissance syntaxique (le syntagme, phrase)
Connaissance sémantique (le sème)
La pragmatique (l'acte de langage)
Pour communiquer on a besoin : 1. contenu – le sens, la signification (le signifié)
2. expression – le niveau des phones (le signifiant)
CONTENU
- signigié (signifikat) lexème
- substance de contenu – monème (vecny obsah) morphème
- forme de contenu – ordre de monèmes – peut changer le contenu
EXPRESSION
- signifiant (signifikant)
- substance d’expression
- forme d’expression
La discipline qui étudie la substance d’expression = PHONÉTIQUE (skuma iba akusticku
podstatu).
La discipline qui étudie la forme d’expression = PHONOLOGIE (skuma vyuzitie tych
hlasok).
La phonologie est la branche de la linguistique qui étudie l'organisation des sons au sein des
différentes langues naturelles. Elle est complémentaire de la phonétique, qui s'intéresse aux
sons eux-mêmes, indépendamment de leur emploi. La phonétique s'intéresse aux sons en tant
qu'éléments d'un système.
Substance : unités sont PHONES = SONS – matériaux de langage.
Lorsque les phones sont envisagés de point de vue de la communication linguistique, on
les appelle les PHONÈMES. Un phonème est la plus petite unité discrète ou distinctive (c'est-
à-dire permettant de distinguer des mots les uns des autres) que l'on puisse isoler par
segmentation dans la chaîne parlée. Un phonème est en réalité une entité abstraite, qui peut
correspondre à plusieurs sons. Il est en effet susceptible d'être prononcé de façon différente
selon les locuteurs ou selon sa position et son environnement au sein du mot (allophone). Les
phones sont d'ailleurs les différentes réalisations d'un phonème (alors les phones sont plus
concrets que les phonèmes). Par exemple [ʁ̥] dans croc [kʁ̥o], et [ʁ] dans gros [ɡʁo] sont deux
phones différents du même phonème /ʁ/. On transcrit traditionnellement les phonèmes par
des lettres placées entre des barres obliques: /a/, /t/, /ʁ/, etc., selon la règle un phonème = un
symbole. L'identification des phonèmes d'une langue se fait en construisant des paires
minimales, c'est-à-dire des paires de mots de sens différents et qui ne diffèrent dans leur forme
sonore que par un seul son (ce son peut alors être considéré comme un phonème).
CONSONNES :
Classement des consonnes :
selon le mode d’articulation
1. occlusives (zaverove) – elles exigent une fermeture complète du passage de l’air, à
un moment de leur emission
[p] [t] [k] [b] [d] [g] [m] [n] [ɲ]
2. fricatives/constrictives (uzinove, trene) – on laisse passer l’air pendant tout le
rémission
- vibrante [ ʁ ]
selon la sonorité
consonne sonore/voisée (znela) ~ consonne sourde/non-voisée (neznela)
/b/ ~ /p/ ex. bas ~ pas
/d/ ~ /t/ ex. doux ~ toux
/g/ ~ /k/ ex. gars ~ cas
/v/ ~ /f/ ex. vin ~ fin
/z/ ~ /s/ ex. baiser ~ baisser
/ʒ/ ~ /ʃ/ ex. bouge ~ bouche
Occlusive p t k
sourde
Occlusive b d g
sonore
nasale m n ɲ ŋ
Fricative f s ʃ
sourde
Fricatove v z ʒ ʁ
sonore
Latérale l
sonore
Glissante ɥ, j w
ASSIMILATION : est une sorte de modification phonologique subie par un phonème au
contact d’un phonème voisin. La consonne faible peut être influencé par un consonne forte,
dans ce cas les consonnes ne change pas de force, mais perdent la sonorité.
DÉVOISEMENT (odzvucnenie) : une consonne sonore dévoise une autre consonne
[apsα̃] = absent
[ynRo.pkuRt] = une robe courte
[oẽRy.t trαvaj] = un rude travail
VOISEMENT : quand la consonne sourde devient sonore, ex. [αnεgdot] anecdote
[stRαybu:R] Strasbourg (S bolo ovplyvne znelym B)
→ voisement et dévoisement peuvent être régressif ( le trait articulatoire se propage au son
VOYELLES :
Articulation des voyelles - le timbre = zvukove zafarbenie hlasky
= est une sorte de couleur que prend la voyelle
= est formé par l’addition des résonances de la cavité buccale
= les résonateurs se modifient selon la position de
la langue, du voile du palais et des lèvres
= types : ouverte vs. fermée
orale vs. nasale
antérieure vs. postérieure
labiale vs. non-labiale
1. voyelles orales (le nez n’est pas actif)
i [i] i, î, ї, y
u [y] u, eu, eü, ü
ou [u] ou, où, oû, aou,...
E caduc = E muée (temné E) premier, nous faisons → nevyslovuje sa
3. labiales et non-labiales
- lorsque les lèvres s’avancent, elles agrandissent le résonateur buccale
- on passe ainsi, par ex. [e] non-labial (écarté), comme dans « été »
4. voyelles fermées et ouvertes : l'aperture de la voyelle est définie par rapport au degré plus
au mojs écarté de la mâchoire : ouvert [a]
fermé [i]
5. antérieur et postérieurs – selon que le lieu d'articulation est vers l'avant ou l'arrière du
palais : antérieur [i]
postérieur [u]
Le système français utilise surtout l'espace articulatoire de l'avant de la cavité buccale : 8
voyelles orales sur 12 sont antérieures.
Le tempo
- un fait prosodique lié au paramètre de débit (quantité de syllabes prononcées par seconde)
- il dépend des facteurs individuels et varie de locuteur
- le tempo également reflète les différents PHONOSTYLES
→ variétés régionales (au Nord de la France – plus rapide)
→ émotions (ravi→plus rapide)
→ types de discours (reportage → plus rapide)
Le rythme
- un fait prosodique lié à la perception de la répétition à intervalles plus ou moins réguliers des
accents démonstratifs
- striedanie prizv. a neprizv. slabik
L’intonation et la mélodie
L’intonation – structuration mélodique des énoncés – est rendue essentiellement par la
modulation de la voix à l'intérieur de l'énoncé. Ils servent à différencier la phrase énonciative,
impérative, interrogative et exclamative.
L’intonation (ou la mélodie) peut être → montante qui indique la continuité
(l’intonation interrogative)
→ descendante qui indique la finalité
(l’intonation assertive, exclamative)
→droite / plate
L'accentuation
Dans le français standard, on dit que l'accentuation est oxytonique – c'est à dire qu'elle tombe
sur la dernière syllabe, donc sur la dernière voyelle prononcée d'un groupe sémantique
LIAISONS ET ENCHAÎNEMENT
La consonne finale d'un mot graphique peut, dans certains cas, être prononcée sous l'influence
de la voyelle initiale du mot suivant EX : un bon˽ami [oẽbonami]
→ les phonèmes qui font liaison: → [z] (s,y,x) : les amis, chez elle, deux autres
→ [r] le premier étage
→ [t] (d, t) : quand il pleut, vont-elles
→ [n] on a dit
→ [p] beaucoup aimé (liaison facultative)
La régle de la liaison :
- la liaison n’apparait que à l’intérieur du groupe rythmique, il n’y a donc pas de liaison après
un mot accentué, ex. un petit_enfant, MAIS : un petit avec sa mère (2 groupes rythmiques)→
3 types de liaison
obligatoire
a) cohérence forte du groupe nominal : déterminants (articles définis, adjectifs...) +
noms/pronoms/adjectifs, ex. les_amis, un_ami, les_autres_amis, grand_enfant, dernier_étage,
mes_anciens_élèves
b) cohérence du groupe verbal : liaison obligatoire avec les satellites du verbe, ex. vous_avez,
ont_-_ils, aiment_-_ils, en_avez-vous, en_y allant, en_en important, pensez_-_y
c) le verbe « être » au 3e singulier avec le mot qui le suit, ex. il est_évident, c’est_un problème
d) les adverbes en une seule syllabe avec les adjectifs ou avec un autre adverbe, ex. très
heureux, bien aimable, plus amusant, moins habile, bien agréablement, trop entièrement
e) les préposition en une syllabe avec le mot qui suit, ex. chez eux, sous enveloppe, sans
argent, en hiver, dès aujourd'hui
f) les conjonctions « donc » et « quand », ex. il est donc attendu
g) « dont », ex. c’est un événement dont on parle partout.
h) dans quelques locutions : tout à fait, c’est-à-dire, de temps en temps, pas à pas, petit à petit,
sous-entendu, Champs-Élysées, Ponts-et-Chaussées, tout à fait, du haut en bas, tout à coup,
Etats-Unis
facultative
a) le noms au pluriel avec adjectif, ex. des régions inconnues
b) entre deux formes verbales, ex. j’y suis_allé, je vais_écouter, j’avais_une chance, elles
étaient_attendues, ils sont_allés
c) « pas, jamais », ex. il n’a pas_insisté, il n’a jamais_été à Paris
d) conjonction « mais », ex. mais_il se trompe
interdite
a) entre deux groupes rythmiques, ex. Alors ↔ il arrive; maintenant ↔ il pleut
b) interrogation avec inversion, ex. Sont-ils ↔ arrivés?
c) après l’adverbe interrogatif, ex. Comment ↔ a-t-il fait ça?; Quand ↔ avez-vous fini?
exception : COMMENT↔ -allez vous?; QUAND_est-ce que vous avez fini?
d) nom au singulier + adjectif postposé, ex. un enfant ↔ adorable, un pays → inconnu
e) substantif + verbe, ex. Son nez ↔ est petit.; Cette maison ↔ est très ancienne.
des sacs ↔ à vendre
f) adjectif + « et » / « ou » + adjectif, ex. il est grand → et mince, bonnes → ou mauvaises
g) entre pronom LES / EN et un autre mot à l’exclamation, ex. envoyez-les → à parents,
donnez-m’en → un peu
h) adjectif numéraux, ex. tous les → huit jours, les deux → onze, il est → onze heures
i) dans les mots composés au pluriel, ex. les salles ↔ à manger, les moulins ↔ à vent
j) devant un « H » aspiré, ex. en ↔ haut, les ↔ haricots, les ↔ hiboux, le ↔ hérisson
k) après la conjonction « et », ex. il va et ↔ il vient, eux ↔ et elles
l) avant « oui », ex. il dit → oui, mais → oui, eh bien → oui
- enchaînements :
Il y a enchaînement quand on prononce la consonne finale d’un mot avec le mot suivant sans
séparation ni pause
vocaliques, ex. j’ai à étudier [ʒε_α_etudje], Tu as une idée excellente
consonantiques, ex. une grande_amie
- posledná spoluhláska slova sa naviaže na samohlásku ďalšieho slova a
vytvoria spoločnú slabiku : claire_entre_avec_une_amie;
une_vague_impression, huit ordinateurs [t]_[o]→[...-to-...]
- à la fin du mot, ils ne se prononcent pas « l, R, f, c »,
autres ex. une seconde opportunité