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L’ACCORD DU PARTICIPE PASSE

GENERALITE
L’accord du participe passé est l’une des difficultés majeures du
français. L’accord dépend en effet d’un certain nombre d’élément dont
l’auxiliaire, le complément du verbe et de sa place. En ce qui concerne les
verbes pronominaux, il dépend de la fonction des pronoms.

I. LE PARTICIPE PASSE EMPLOYE SANS AUXILIAIRE

Le participe passé employé sans auxiliaire s’accorde en genre et en
nombre avec le nom auquel il se rapporte, comme les adjectifs qualificatifs
auxquels il peut être assimilé.
Exemple : Les villes édifiées sur la colline jouissent d’une vue magnifique.
Abandonnée au bord de la route, une fillette pleurait toutes ses
larmes.

II. LE PARTICIPE PASSE EMPLOYE AVEC

L’AUXILIAIRE AVOIR
Le participe passé employé avec l’auxiliaire AVOIR s’accorde en genre
et en nombre avec son COD (Complément d’Objet Direct) lorsque ce
complément le précède.
Exemple : Les décisions que vous avez prises sont les bonnes.
Les fruits que tu as achetés sont très juteux.
Le participe passé employé avec l’auxiliaire Avoir peut aussi rester
invariable et ce, dans les cas suivants :
 Lorsque le verbe n’a pas de complément d’objet direct.
Exemple : Ils ont répondu sans attendre
Ces ouvriers ont travaillé avec acharnement
 Lorsque le complément d’objet direct est placé après le participe
passé.
Exemple : Elle a tiré la chaise pour s’asseoir.
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Nos invités ont fini leur repas.
 Lorsque le participe passé est suivi d’un verbe à l’infinitif.
Exemple : Elle m’a fait attendre au bord de la route.
Les enfants ont dû suivre son conseil.
 Lorsque le complément d’objet direct placé avant le verbe est le
pronom ‘’EN’’.
Exemple : J’ai cueilli des fruits mû rs ce matin et j’en ai mangé.
Maman a ramassé des coquillages nous en a apporté.
 Lorsque le participe passé est précédé du pronom ‘‘L’’
représentant une proposition.
Exemple : L’évaluation a été plus facile qu’on l’avait espéré. (‘’L’’, C.O.D. de
avait espéré, représente la proposition l’évaluation a été plus facile).
Remarque : le participe passé des verbes impersonnels ou pris
impersonnellement reste toujours invariable.
Exemple : Les deux jours où il a plu ont été pénibles.
 Le participe passé des verbes impersonnels ou pris
impersonnellement reste toujours invariable.
Exemple : Les deux jours où il a plu ont été assez pénibles.

III. LE PARTICIPE PASSE EMPLOYE AVEC L’AUXILIAIRE ÊTRE

Le participe passé employé avec l’auxiliaire ÊTRE s’accorde en genre
et en nombre avec le sujet.
Exemple : Cette résidence a été louée par mon frère et moi.

 Cas des verbes essentiellement pronominaux et pronominaux à

sens passif.
Le participe des verbes essentiellement pronominaux ou des verbes
pronominaux à sens passifs toujours conjugué avec l’auxiliaire ‘’Ê TRE’’,
s’accorde en genre et en nombre avec le sujet.
Exemple 1: Ils se sont aperçus de leurs erreurs.
Exemple 2 : Ces robes sont bien vendues.

 Cas des verbes pronominaux à sens réfléchi et réciproque.

Les participes passés des verbes pronominaux réfléchis et réciproques
toujours conjugués avec l’auxiliaire ‘’être’’, suivent la règle d’accord des
participes passés employés avec l’auxiliaire ‘’avoir’’ et s’accordent en genre
et en nombre avec le pronom réfléchi ou réciproque (me, te, se, nous, vous)
si celui-ci est complément d’objet direct.
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Exemple 1 : Elle s’est regardée dans la glace. / Elle a regardé qui ? ‘’Elle’’
(représentée par ‘’s’ ’’), ‘’s’ ‘’ pronom réfléchi, est C.O.D. : il y a donc accord.
Exemple 2 : Vous vous êtes battus dans la rue. / Vous avez battu qui ?
‘’Vous’’ (‘’Vous’’, pronom réciproque est C.O.D. : Il y a donc accord.

Le participe passé ne s’accorde pas avec le pronom réfléchi ou

réciproque si celui-ci est complément d’objet indirect ou complément
d’objet second.
Exemple : Ils se sont lavé les mains. / Ils ont lavé les mains de qui ? A eux
(représenté par ‘’se’’) ; ‘’se’’ est C.O.S. : il n’y a pas d’accord.
Attention : Si le complément d’objet direct du verbe pronominal réfléchi ou
réciproque est placé avant le participe passé, ce dernier s’accorde avec lui
Exemple 1: La jambe qu’il s’est tordue est à présent guérie. / ‘’Qu’ ‘’ mis
pour ‘’jambe’’, C.O.D. de ‘’s’est tordue’’
Exemple 2 : Les injures qu’ils se sont adressées. /’’Qu’’ mis pour ‘’injures’’,
C.O.D. de ‘’se sont adressées’’.

IV. EVALUATION
Accorde les participes passés des verbes entre parenthèses dans les
phrases suivantes :
1. Nous n’avons pas été (créer) pour poser ces actes ignobles.
…………………………………………………………………………………………………………………
2. Ce fut l’une des rares affaires qu’ils eurent (résoudre) de leur règne.
………………………………………………………………………………………………………………...
3. Ces étranges créatures ont (détruire) la maison qui leur aurait
(servir) de refuge.
…………………………………………………………………………………………………………………
4. Les véhicules se seraient (percuter) avant de se retrouver dans le
ravin.
…………………………………………………………………………………………………………………
5. Nous nous sommes (fixer) des objectifs que nous n’aurions pas
(atteindre) sans son aide.
…………………………………………………………………………………………………………………
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6. Auraient-elles (trahir) leur bienfaiteurs ? elles auraient (répondre)
non.
…………………………………………………………………………………………………………………
7. Nos leaders se sont (battre) pour des raisons qu’ils ont eux-mêmes
(choisir).
…………………………………………………………………………………………………………………
8. Ces livres se sont (vendre) comme des petits pains sur le marché.
…………………………………………………………………………………………………………………
9. Elles se seront (habituer) à ce nouveau rythme de travail.
…………………………………………………………………………………………………………………
10. Ces voleurs se sont (faire) prendre cette fois-ci.
…………………………………………………………………………………………………………………
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LES CONNECTEURS LOGIQUES

GENERALITES
Les connecteurs logiques ou liens logiques sont des mots ou des
locutions invariables appartenant à différentes classes grammaticales qui
marques un rapport de sens des propositions, des phrases ou entre des
parties d’un texte. Ils jouent un rô le chef dans l’organisation d’un texte :
Celui d’en souligner les articulations. Les connecteurs logiques marquent
les relations établies entre les idées par l’auteur d’un texte et soulignent les
étapes d’une explication ou d’un raisonnement, mais aussi d’un récit. Ils
peuvent être des adverbes ou des locutions adverbiales, des conjonctions
de coordination ou de subordination etc. Il en existe donc plusieurs sortes,
de diverses catégories. Par ailleurs chaque connecteur exprime une valeur
précise qu’il convient de connaître en vue d’appréhender le sens véritable
de son utilisation.

I. LES CONNECTEURS LOGIQUES ET LEURS VALEURS

Comme spécifier plus haut, il existe plusieurs types de connecteurs
logiques et cette typologie est établie en fonction de la catégorie
grammaticale à laquelle ils appartiennent ou selon leurs valeurs.
1. Les connecteurs d’addition.
Et, de plus, en plus, puis, en outre, non seulement…, mais encore, aussi,
de surcroit…
Exemple :
2. Les connecteurs d’alternative.
Ou, soit…soit, tantô t… tantô t, ou… ou, ou bien, l’un… l’autre, d’un cô té…
de l’autre, d’une part… d’autre part…
Exemple : Son ami arrivera soit par la mer soit par la route.
3. Les connecteurs de but.
Dans le but de, afin que, pour, pour que, de peur que, de crainte que, en
vue de, de façon à ce que…
Exemple : Notre équipe nationale fera tout pour que la coupe nous
revienne.
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4. Les connecteurs de cause.
Car, en effet, comme, parce que, puisque, entendu que, vu que, étant
donné que, grâ ce à , à cause de, par suite de, en raison de, du fait que, dans la
mesure où , sous prétexte que, compte tenu de…
Exemple : Cet étudiant a refusé de se rendre à l’école sous prétexte qu’il
serait souffrant.
5. Les connecteurs de comparaison.
Comme, de même que, ainsi que, autant que, aussi… que, si… que, de la
même façon que, semblablement, pareillement, plus que, moins que tel que,
tel, à l’image de…
Exemple : Cette crise sera aussi difficilement gérable que la précédente.
6. Les connecteurs de concession.
Malgré, en dépit de, quoique, bien que, alors que, quel que soit, même si, ce
n’est pas que, certes, il est vrai que toutefois…
Exemple :
7. Les connecteurs de conclusion.
En conclusion, pour conclure, en guise de conclusion, en somme, bref,
ainsi, donc, en résumé, en un mot, par conséquent, finalement, enfin, en
définitive, au demeurant…
Exemple :
8. Les connecteurs de condition, supposition.
Si, au cas où , à condition, pourvu que, à moins que, en admettant que,
pour peu que, à supposer que, en supposant que, dans l’hypothèse où , dans
le cas où , probablement, apparemment…
Exemple : Maurice la réparera en admettant qu’il apporte ses outils de
travail.
9. Les connecteurs de conséquences.
Donc, partant, alors ainsi, ainsi donc, par conséquent, de ce fait, si bien
que, d’où , en conséquence, c’est pourquoi, de sorte que, de façon que, de
manière que, tant et si bien que…
Exemple : Je l’aime énormément si bien que je ferais n’importe quoi pour
son bonheur.
10. Les connecteurs de classification, énumération
D’abord, tout d’abord, de prime abord, en premier lieu, premièrement, en
deuxième lieu, en second lieu, deuxièmement, après, ensuite, de plus, puis,
pour conclure, enfin…
Exemple 
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11. Les connecteurs d’explication
En effet, à savoir, c’est-à -dire…
Exemple :
12. Les connecteurs d’illustration.
Par exemple, comme, c’est le cas de, notamment, entre autres, en
particulier, comme l’illustre, tel que…
Exemple : Il y aura à cette manifestation des artistes tels que Tiken Dja,
Alpha Blondy.
13. Les connecteurs de justification.
Car, c’est-à -dire, parce que, en effet, puisque, de sorte que, c’est ainsi que,
du fait de…
Exemple : Je ne me présenterai pas à cette audience puisque tous les
membres de ta famille y seront eux aussi
14. Les connecteurs d’opposition.
Mais, cependant, or, en revanche, alors que, pourtant, par contre, tandis
que, néanmoins, au contraire, en dépit de, malgré, nonobstant, au lieu de…
Exemple : Mon patron est venu travailler malgré son mauvais état de santé.
15. Les connecteurs de restriction.
Cependant, toutefois, néanmoins, pourtant, mis à part, en dehors de,
hormis, à défaut de, excepté, sauf, uniquement…..
Exemple : Prenez du bon temps, amusez-vous bien, cependant ne buvez
point d’alcool !
16. Les connecteurs de temps
Quand, lorsque, avant que, pendant que, après que, dès que, depuis que,
tandis que, en même temps que, au moment où ……..
Exemple : Il se tuait à la tâ che au moment où son frère se prélassait dans
son hamac.

II. EXERCICES D’APPLICATION

 Apres avoir complété le texte suivant avec les connecteurs logiques
qui conviennent afin d’en faire une production cohérente,
détermine la valeur de chacun d’eux.
LES BIENFAITS DU VOYAGE
Aujourd’hui, il est possible de voyager plus que par le passé. Nos
contemporains prennent l’avion, le train ou la voiture de façon habituelle.
On peut …………………………………………..se poser la question de savoir
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pourquoi les hommes ont toujours aimer voyager et ce que nous apporte le
fait de voyager.
……………………………..le voyage montre que les hommes ne se contentent pas
de vivre à l’endroit où ils sont nés : Ils veulent voir le monde, ils ont la
passion de l’exploration.
…………………………….., il est vrai que la télévision, le livre ou le cinéma nous
dévoilent par les images des pays et des peuples lointains…………..
…………..les films documentaires proposés par connaissance du
monde………………………., la découverte réelle du pays nous apporte des
enrichissements que la lecture ou la télévision ne peuvent pas nous donner.
…………………………….., le voyage nous enrichit non seulement………………… il
nous permet d’acquérir des connaissances…….. il nous met en contact avec
d’autres cultures qui peuvent nous révéler des aspects de l’homme qui nous
sont inconnus.
………………………, le voyage permet aussi de mieux se rendre compte de ce
qui se passe chez nous et d’avoir une vision critique.
…………………………, l’attrait du voyage s’explique de façon diverse et
complexe : il y a l’attrait de l’inconnu, des raisons commerciales, la passion
de l’homme et sa connaissance.
……………………… il y a le plaisir du voyage lui-même, l’aventure et la
surprise.

In Brevet 98, Les sujets Nathan.

 Compléter le texte avec les mots de liaisons suivants : Cependant,

ainsi, et, aussi, or, puis, en effet.
La brasse apparait souvent comme une nage peu
fatigante……………….cette idée couramment répandue est fausse : cette
discipline exige le plus gros effort physique…………..le brasseur emploie des
deux bras……………ses deux jambes pour avancer. …………………………….entre
deux mouvements, il perd du temps…………de l’énergie.
La brasse reste……………..la nage la plus populaire, celle des débutants qui la
pratiquent sans immerger la tête. Elle est…………..la seule nage qui permet
de transporter facilement des objets afin d’effectuer des sauvetages.
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LA PONCTUATION

GENERALITE
La ponctuation est un système servant à indiquer les divisions d’un
texte, à noter certains rapports syntaxiques. Elle précise le sens de la
phrase ; elle sert à manquer, à l’aide de signe, les pauses et les inflexions de
la voix dans la lecture ; à fixer les rapports entre les propositions et les
idées. La ponctuation a pour but l’organisation de l’écrit grâ ce à un
ensemble de signes graphiques. Par ailleurs, elle indique les faits de langue
orale, comme l’intonation ou les pauses de diverses longueurs et marque les
degrés de subordination entre les différents éléments du cours.

I. LES PRINCIPAUX SIGNES DE PONCTUATION

Il existe en français plusieurs signes de ponctuation que sont :
Le point, le point d’interrogation, le point d’exclamation, la virgule, le
point-virgule, les points de suspension, les deux points, les guillemets, le
tiret, les parenthèses.
1. Le point(.)
Le point termine une phrase déclarative, impérative ou interrogation
direct. Il peut également terminer un titre qui comporte une ponctuation
interne.
Exemple : Il était alors temps de prendre des initiatives plus sérieux.
2. Le point-virgule (;)
Le point-virgule sert à séparer des propositions de même nature ou
d’une phrase déjà coupée par des virgules. Il marque une pause moyenne
dans la lecture.
Exemple : J’ai toujours travaillé rigoureusement ; si l’on ne le fait pas, c’est
l’échec certains.
3. Les deux points (:)
Les deux points servent à annoncer une énumération, une citation ou
des paroles rapportées, une explication, une preuve, un rapport de cause ou
de conséquence, un exemple. Ils annoncent aussi les paroles de quelqu’un.
Exemple : Nous avons renoncé à ce projet : il était irréalisable.
Mon grand-père disait : « grade ton calme en toute
circonstance. »
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4. La virgule (,)
La virgule sépare une suite (énumération) de mots qui ont la même
fonction grammaticale (noms, adjectifs, adverbe...). Elle isole les mots en
apostrophe ou en apposition, les propositions incises, les éléments
explicatifs, les propositions relatives à valeur explicatives, etc…
Exemple : Les musiciens, les chanteurs, les photographes et le public
applaudissaient.
5. Les points (?)
Les points d’interrogation accompagnent une interrogation comme
l’indique sa dénomination.
Exemple : Mon père serait-il fier de moi s’l vivait encore
6. Les points d’exclamation (!)
Les points d’exclamation accompagnent quant à eux, les phrases
exclamatives. Ils se placent après une interjection ou à la fin d’une phrase
qui exprime la joie, la douleur, l’admiration, l’étonnement, etc…
Exemple : Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie ! (Pierre Corneille)

7. Les points de suspension (…)

Ils indiquent que la phrase est achevée (volontairement ou non). Ils sont
utilisés pour marquer une coupure dans une citation ; on les place alors
entre crochet. Les points de suspension marquent une interruption causée
par l’émotion, la surprise, l’hésitation ou un arrêt voulu dans le
développement de la pensée pour mettre en relief certains éléments de la
phrase.
Exemple : Un jour, je partirai là -bas…j’y ai des cousins.
8. Les parenthèses () et les crochets  
Les parenthèses isolent un membre de la phrase et en indiquent le
caractère non essentiel. Quant aux crochets, ils s’emploient pour isoler l’un
des éléments d’une phrase déjà entre parenthèses.
Exemple : Le tableau sur les valeurs mobilières (Voir page 3 de l’annexe)
indique…
(Pour tous les prix et la description, reportez-vous au tableau
explicatifpage5).
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9. Les guillemets («  »)
Les guillemets ont pour rô le d’encadrer une citation. Ils peuvent mettre un
ou plusieurs mots en relief, soulignant ainsi un sens particulier. Les
guillemets indiquent par ailleurs l’origine étrangère d’un ou plusieurs mots.
Exemple : Les italiens aiment les pâ tes « al dente ».
10.Le tiret(-)
Le tiret indique le début d’un dialogue ou un changement d’interlocuteur
dans un texte ? Il isole une partie de la phrase pour la mettre en relief.
Exemple :
- De quel pays viens-tu ?
- De la Chine.

II. EXERCICES D’APPLICATION

Recopie ces fragments de texte en organisant correctement le système de
ponctuation.
Entre nous entre gosses nous avions une discipline elle était
rigoureuse elle nous régissait nous nous y soumettions Alex par exemple
était rigoureusement obéi il ne tolérait pas qu’on discutâ t un de ses ordres
le pouvoir qui lui appartenait étant le plus fort j’étais le seul à pouvoir juger
avec lui de l’opportunité d’une de ses décisions les autres nous suivaient
tête baissée yeux clos sû rs d’eux-mêmes et de nous.
J’observais les véhicules les poids lourds les camionnettes de livraison les
taxis les particulières Toute la famille est réunie le grand-père assis de son
fauteuil le père la mère les enfants impatients d’ouvrir leurs cadeaux et
même le chat câ lin.
Ces deux modèles sont magnifique je ne sais pas quelle voiture choisir oh
que vous étiez grand au milieu des mêlées soldat quel est ce vieillard blancs
aveugle et sans appui de livres et vous les avez tous lus monsieur Renard
seriez-vous donc digne de mener à bien cette activité qui nécessite
absolument maîtrise sans faille de nos us et coutume alors je n’ai plus qu’a
vous souhaiter une aventure fructueuse.
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ECRITS PROFESIONNELS
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ELABORATION D’UN CURRICULUM VITAE

GENERALITE
Le curriculum vitae (CV) est un document qui présente les grandes
étapes de la vie professionnel et personnelle .Il est composé de différentes
parties : Information personnelles (contact : téléphone, mail, etc.),
expériences professionnelles, formation (Etudes) et centres d’intérêts. Un
CV de qualité doit de ce fait refléter la personnalité de son propriétaire et
attirer l’attention du recruteur. Il faut savoir à cet effet qu’un recruteur
passe environ trente secondes sur chaque CV avant de faire une première
sélection. Il est crucial, dans ce laps de temps, de réussir à le convaincre afin
d’espérer être convoqué au fameux entretien. Le Curriculum Vitae doit ‘’
vendre ‘’ le demandeur. Pour atteindre cet objectif, il doit respecter
certaines règles de présentation (être clair et transmettre le message
souhaité aux recruteurs).

I. LES PRINCIPALES PARTIES D’UN CURRICULUM VITAE

1. Les informations personnelles
Les informations personnelles doivent se situer dans la partie
supérieure du CV, elles introduisent le CV. Dans cette section doit se trouver
l’ensemble des informations telles que le nom et prénom, la boîte postale, le
téléphone (fixe et portable), l’E-mail, l’â ge et la photo (fortement
recommandée)
2. Les compétences
Inclure dans cette section toutes les informations constituant la force
de la candidature et susceptibles d’attirer l’attention du recruteur. Il
convient donc d’écrire de courtes phrases de manières stratégiques, car
elles serviront à se démarquer des autres candidats (langues, logiciels
maîtrisés, etc.).
NB : Bien choisir ses compétences en fonction du poste auquel l’on aspire.
3. Les expériences professionnelles
Lister ici les emplois, stages, etc. occupés au cours des dernières
années. Si le demandeur a de nombreuses expériences professionnelles, il
ne gardera que les plus pertinentes pour le poste recherché. Pour chaque
emploi/stage occupé, il importe de mentionner le nom de l’entreprise, la
durée pendant laquelle il a servi à ce poste, la dénomination du poste
occupé, les missions réalisées et les résultats obtenus.
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4. Les études et/ou formation

Dans cette partie du CV, l’on doit préciser les différentes études et/ou
formations que l’on a réalisées : école, collèges, universités etc., les
diplô mes (baccalauréat, licence, master…) et autres formations obtenues.
5. Les centres d’intérêts
Cette section doit être située dans la partie inférieure du CV. Tu dois
préciser les loisirs, activités sportives et/ou associatives, tes voyages, etc.
cette partie a pour but de montrer ton implication dans des activités
différentes à celle du travail et de dévoiler ainsi tes passions et affinités.

II. LES REGLES DE PRESENTATION POUR OBTENIR UN CV

DE QUALITE
Le CV constitue une carte de visite professionnelle. Pour réussir à
l’élaboration l’élaborer, il faut obéir à un certain nombre de règle dont :
 Un Curriculum Vitae ne doit pas être signé et ne doit pas être daté
 Il doit suivre une chronologie et doit être facile à lire
 Eviter les fautes d’orthographe
 Le CV doit faire ressortir les éléments clés de son profil
 Utiliser des phrases simples et courtes
 Etre créatif et organiser les informations de manière stratégique sur
le CV. Un modèle de CV original aura tendance à montrer au
recruteur ta créativité de manière directe.
 Garder à l’esprit que tout ce que l’on met dans un CV pourra être
utilisé par le recruteur au cours de l’entretien. Eviter donc de mentir !
 Eviter la redondance. Essayer d’être clair et penser à utiliser de
préférence des verbes d’actions, qui refléteront le dynamisme.

III. QUELQUES CONSEILS POUR FAIRE UN BON CURRICULUM

VITAE
 Imprime-le avant de l’envoyer, afin de juger son rendu une fois
imprimé. En effet, il arrive souvent que le rendu de ton CV sur
ordinateur soit différent de celui imprimé (couleur, marge, taille, etc.).
 Lis-le une fois imprimé  ; Demande à quelqu’un de ta famille ou de ton
entourage de le corriger. De cette manière tu pourras savoir si ton CV
est lisible et compréhensible.
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 Assure-toi que chaque information écrite sur le CV soit claire et
précise.
 Pose-toi ces questions : Mon CV reflète-t-il ma personnalité  ? – Mon CV
est-il convaincant ? – a sa place, ferais-je confiance à cette personne
pour occuper ce poste ?

1. Mettre en valeur ses compétences et expériences

Il est important dans son CV de mettre en valeur ses principales
compétences et expériences. Si tu possèdes un grand nombre d’expériences,
pense à privilégier les plus récentes et celles ayant le plus de liens avec le
poste recherché. Pense aux compétences que le recruteur serait susceptible
de rechercher pour ce poste, et essaye de les retranscrire dans les
différentes sections de ton Curriculum Vitae.
N’oublie pas que les recruteurs reçoivent des centaines de CV. Ils
ne prendront que quelques minutes pour lire le tien. C’est pourquoi il est
important que l’information principale soit mise en valeur. Plus tu
faciliteras la vie du recruteur, plus il t’n sera reconnaissant. Il est également
important d’adapter son CV pour chaque offre d’emploi pour laquelle tu
postules.
2. Avoir un CV différenciant
Votre Curriculum Vitae doit de différencier des autres, aussi bien par
son design que par son contenu. Posséder un Curriculum Vitae original te
permettra de retenir l’attention du recruteur et de mettre en valeur son
contenu. Tout bon CV doit être unique et représentatif de la personnalité
de son propriétaire.
3. 1 CV = 1 page
En règle générale un CV doit être composé d’une seule page.
Seulement dans certains cas, un CV de 2 pages saura être toléré  :
nombreuses expériences professionnelles, secteur professionnel
particulier, etc. Si tu possèdes peu d’expériences professionnelles ou es
étudiant, un CV d’une seule page sera fortement conseillé.
Elaborer un CV sur une seule page permet d’éviter de noyer le
recruteur sous un afflux d’informations. Cela t’obligera également é bien
sélectionner les informations à inclure dans ton CV, c’est-à -dire celles qui
sauront mettre en valeur ton profil. Mets les points essentiels dans ton CV,
et garde les détails pour l’entretien.
4. Lister ses expériences professionnelles
Nom et taille de l’entreprise, le secteur d’activité, date de début et
date de fin du contrat, le poste occupé, les tâ ches réalisées, les résultats
obtenus, le nombre de personnes que tu avais sous ta responsabilité, etc.
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5. Préciser pour chaque poste occupé, les missions et tâches

réalisées
Le recruteur pourra ainsi se faire une meilleure idée sur l’ensemble
des compétences et connaissances que tu aies pu mettre en pratique au
cours de tes dernières expériences professionnelles. Décris les principales
tâ ches réalisées, ainsi que les résultats obtenus. Sois précis et concis, garde
les détails pour l’entretien.
6. Etre honnête
Mentir dans un CV est possible, mais cela finira tô t ou tard par te
rattraper. Garde bien en tête que tout ce que tu mentionnes dans ton CV
pourra faire l’objet de question de la part du recruteur. Lesquelles, in fine,
pourront te faire tomber dans ton propre piège. Ê tre honnête reste le
meilleur conseil pour faire un CV.
7. Préciser le niveau de ses compétences
L’indication de ton niveau en langue (espagnol, anglais,…),
informatique (Word, Excel, Photoshop…), etc. permettra au recruteur
d’avoir une meilleur lisibilité sur tes compétences. Ces éléments peuvent
marquer la différence par rapport aux autres candidats.
8. Informations de contact
Inclure toutes les informations de contact par lesquelles le recruteur
pourra vous contacter. Plus il y en a, mieux c’est (E-mail, téléphone, Skype,
…)
9. Traduire son Curriculum Vitae
Il arrive que certaines entreprises demandent de leur transmettre un
CV en anglais (ou traduit sous d’autres langues). Avoir en sa possession un
CV déjà traduit permet ainsi d’anticiper ces demandes et de démontrer son
professionnalisme au recruteur. Avoir un CV en anglais est aujourd’hui plus
que recommander.
10. Adapter votre CV
Votre CV doit rester dynamique et être adapté au poste que vous voulez. De
ce fait, mettez-vous à la place du recruteur et déterminez quelles sont les
informations pertinents que vous devez inclure pour être totalement en
accord avec le poste proposé. Ainsi, si vous postulez à dix offres d’emploi,
vous devez alors envoyer dix CV dufférents.
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REDACTION D’UNE LETTRE DE

MOTIVATION

GENERALITE
Si vous êtes à la recherche d’une alternance, d’un emploi ou d’un stage,
alors vous devez sû rement écrire une lettre de motivation afin de compléter
votre CV. Cette étape par laquelle nous passons tous un jour ou l’autre est, à
l’inverse de ce que l’on peut penser, loin d’être facile. Pourtant, il est
absolument nécessaire de maîtriser cet exercice car, couplée à votre CV, une
lettre de motivation réussie vous offre la meilleure chance d’obtenir un
entretien d’embauche. Vous vous interrogez sans doute sur la meilleure à
adopter, la meilleure forme à lui donner, comment la rendre plus
convaincante, la personnaliser, pour vous distinguer des nombreuses
autres candidatures concurrentes.

I. L’INTERET DE LA LETTRE DE MOTIVATION

Premier point à saisir  : la lettre de motivation assure un rôle
complémentaire au CV. Elle renforce celui-ci en faisant le lien avec le poste
recherché. Elle doit donc être, tout comme le CV, personnalisée et
systématiquement adaptée à chaque candidature.
Une bonne lettre de motivation souligne les raisons pour lesquelles
vos compétences, celles présentées sur le CV, correspondent à l’offre. Elle
met en valeur vos motivations personnelles, votre intérêt pour l’entreprise.
Mais c’est surtout un outil capital pour retenir l’attention d’un
potentiel employeur. Dans la majorité des cas les recruteurs commencent
par lire les lettres de motivation avant de s’intéresser aux CV. Pour
convaincre les lettres de motivation n’ont alors souvent que trente à
soixante secondes d’attention. Si elles échouent, les CV ne seront alors
même pas lus.
Pour réussir à rédiger une lettre de motivation simple et percutante qui
se distingue des autres un principe à respecter : y passer du temps.
Etape 1 : réfléchissent avant d’écrire
Avant d’attaquer la rédaction de votre lettre de motivation, posez-vous
en premier lieu les bonnes questions :
 Pourquoi cette offre m’intéresse-t-elle ?
 Qu’est-ce qui me donne envie de travailler dans cette entreprise ?
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 De quels renseignements je dispose sur elle, sur son secteur
d’activités ?
 Qu’est-ce qui me motive, me donne envie d’être embauché  ?
 Mes compétences, mes expériences correspondent-elles au poste ?
Il ne s’agit là que de pistes de réflexion. Des méthodes similaires
basées sur des questions sur des questions différentes existent. Cette
première étape doit vous permettre d’éliminer d’éventuelles candidatures
pour lesquelles vous n’avez honnêtement pas vos chances, ou qui ne
correspondent pas à ce que vous recherchez.
A l’inverse, si cela confirme votre intérêt pour l’offre, écrivez sur le
papier les réponses à ces différentes questions. Elles formeront plus tard
les principaux arguments de votre lettre de motivation.
Etape 2 : donnez à votre lettre de motivation la meilleure forme
possible
Il est indispensable de faciliter la lecture du recruteur, de lui permettre
d’aller droit au but et d’avoir accès.
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II. PRESENTATION D’UNE LETTRE DE MOTIVATION TYPE

Nom et Prénom
Adresse
Code postal, Ville
Numéro de téléphone
E-mail de contact

Nom de l’entreprise
Nom et poste du destinateur
Adresse de l’entreprise
Code postal, Ville
Lieu et date de rédaction

Objet de la lettre de motivation

Formule de politesse,

Le corps de la lettre divisé en quelques paragraphes distincts

Formule de politesse en guise de conclusion

NOM et Prénom
Signature
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III. LES DIFFERENTES PARTIES DE LA LETTRE DE

MOTIVATION
1. En haut de la lettre
NOM de l’entreprise
NOM, Prénom
Destinataire (personne/service)
Adresse
Adresse de l’entreprise
CP, Ville
mail@email.com
Tél : +33(0)6 xx xx xx xx
CP, Ville
mail@email.com
Ville, le xx/xx/xxxx

Objet : (référence offre/candidature spontanée/etc.)

(Madame, Monsieur,)

 Cohérence visuelle avec le CV : Pensez à harmoniser les en-têtes, la

typographie utilisée, et à éviter toute contradiction notamment dans
vos coordonnées. Votre Cv et votre lettre de motivation doivent avoir
la même identité visuelle.
 Votre adresse e-mail : Une adresse fantaisiste ou incompréhensive
est à bannir absolument. Si vous ne disposez pas d’un mail sobre qui
fasse professionnel, créez-vous un compte le plus proche possible de :
nom+prénom@gmail.com.
 Nom et poste du destinateur : Il est très important d’adresser sa
candidature à la personne en charge du recrutement. Son nom est
souvent indiqué sur l’annonce s’il y en a une. A défaut, faites des
recherches pour déterminer de qui il s’agit. Au besoin n’hésitez pas à
appeler directement l’entreprise pour demander à qui il est judicieux
d’adresser votre candidature.
Si vous parvenez à trouver le nom de la personne responsable assurez-
vous de ne pas faire de faute de frappe l’en écrivant. Dans le cas contraire,
contentez-vous :
 Soit d’une formule générique, par exemples : ‘’ A l’attention du chargé
de recrutement’’ ou ‘’A l’attention du responsable des ressources
humaines’’.
 Soit d’une formule adaptée au service que vous visez : ‘’A l’attention
du directeur juridique/marketing…’’
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Dans tous les cas utilisez la formule ‘’A l’intention de’’, qui à un autre sens.
 Objet de la lettre de motivation : Adaptez-le en fonction de votre
situation. Faites simple et pratique.
Exemple : ‘’Intitulé de l’offre (plus éventuellement date, support, référence
de l’annonce)’’ ‘’Candidature pour le poste de …’’/ ‘’ Recherche d’un contrat
d’apprentissage (Précise pour quel métier ou quel diplô me)’’
 Formule d’appel : Si vous savez à qui vous devez écrire, faites
simple, contentez-vous de la formule correspondant :
Madame/Monsieur/Madame, Monsieur/Mesdames/Messieurs.
Précisez le nom de la personne à qui l’on écrit n’est pas recommandé,
surtout si on ne la connaît pas. É crivez son nom dans la partie destinataire
en haut à droite et faites au plus simple dans la formule d’appel. Si vous
ignorez à qui vous écrivez utilisez la formule Madame, Monsieur. Evitez
systématiquement les formules trop familières du type : Cher
Monsieur/Chère Madame, sauf si vous connaissez bien la personne.
2. Le corps du texte
Sauf cas particulier, la longueur d’une lettre de motivation ne doit
jamais excéder une page. L’employeur ne consacrant, pour chaque lettre,
qu’un minimum de temps, il faut s’assurer que sa lecture soit claire et
rapide. Il convient également d'apporter un soin particulier à la rédaction
et à la présentation. Une lecture agréable motivera l’employeur, ou au
moins ne le découragera pas :
 Soyez synthétique, 15 à 20 lignes suffisent. Faire tenir une lettre de
motivation sur une page ne doit pas revenir à compresser ce qui avait
été écrit sur deux. Limiter vos paragraphes à 5 lignes maximum, avec
idéalement 12 à 15 mots par ligne, et écrivez les phrases trop longues.
Une lettre occupant les trois quarts d’une page semble être un juste
milieu correct. Elle sera suffisamment courte pour donner envie au
recruteur de la lire et assez longue pour vous présenter de manière
convaincante.
 Adoptez un style clair et direct. Privilégiez des phrases courtes,
simples et percutantes.
 Aérez le texte en sautant des lignes. Assurez-vous que chaque
paragraphe est parfaitement distinct des autres.
 Faites attention à l’orthographe, la syntaxe et la grammaire  : En
milieu professionnel commettre des fautes sera toujours handicapant.
Un premier tri entre les différentes candidatures s’opère souvent sur
ce critère. Dans certains métiers la présence ne serait-ce que d’une
seule erreur peut justifier un rejet.
Quel que soit le degré d’exigence de la personne qui lira votre lettre la
moindre seconde d’inattention peut s’avérer fatale. Il est primordial de vous
 P a g e | 25
relire et de vous faire relire pour vous assurer qu’aucune faute ne vienne
gêner la lecture du recruteur.
3. En fin de lettre
 La formule de politesse : Par écrit, il est d’usage d’utiliser certaines
expressions pour terminer une lettre et présenter ses salutations.
Méfiez-vous si vous faites des ‘’copier-coller’’ à bien reproduire la
même formule qu’en début de lettre (Madame, Monsieur, etc.)
De très nombreuses formules de politesse sont utilisées dans les lettres
de motivation. Le mieux, faire simple et direct.
Exemple :
Dans l’attente de vous rencontrer, je vous prie d’agréer,
Monsieur/Madame, l’expression de mes respectueuses salutations.
Dans l’attente d’une suite favorable, je vous prie d’agréer, Monsieur le
directeur/Madame la directrice, l’expression de mes sentiments
distinguées.
Souhaitant que ma candidature retienne votre attention, je vous prie
de recevoir, Monsieur/Madame, la marque de mon profond respect.
Restant à votre disposition pour toutes informations
complémentaires, je vous prie de croire, Monsieur/Madame, à ma
considération distinguée.

 La signature : Mentionnez en bas de la page votre Nom et votre

Prénom. Si la lettre de candidature est manuscrite, ou si vous l’avez
imprimée, signez juste en dessous.

Etape 3 : Adoptez une structure efficace

Il n’existe pas de modèle de lettre de motivation idéal. Aucune
solution n’est en mesure de répondre à l’infinité des parcours des candidats
et des postes recherchés. Cependant, c’est souvent la même structure qui
est utilisée ou qui sert de base à la rédaction. Le plan d’une lettre de
motivation peut ainsi se décomposer jusqu’en 5 paragraphes :
 L’introduction, l’accroche.
 La partie sur le candidat : ce que vous pouvez apporter.
 La partie sur l’entreprise : pourquoi elle vous intéresse.
 La partie sur le candidat et l’entreprise : ce que vous pouvez faire si
vous travaillez ensemble.
 La conclusion, avec la proposition d’entretien.
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Notez qu’il ne s’agit pas que d’un exemple de structure de lettre de
motivation, des paragraphes peuvent être supprimés, fusionnés, ou bien
encore inversés (notamment ceux sur le candidat et l’entreprise).

1. L’introduction de la lettre de motivation

Très courte, généralement une phrase prenant deux lignes, elle
explique à l’employeur la raison pour laquelle vous vous adressez à lui.
 Expliquer pourquoi vous avez choisi d’envoyer une candidature
spontanée à cette entreprise en particulier ;
 Rappeler un éventuel premier contact lors d’un salon, d’un forum sur
l’emploi ;
 Citer le nom d’une personne que vous connaissez dans l’entreprise et
qui vous a recommandé.
Cette introduction est la première chose que lira l’employeur. Elle doit
servir à capter son attention et à lui donner envie de poursuivre la lecture.
Pour y parvenir insistez immédiatement sur les éléments qui pourraient
vous permettre de vous démarquer des autres candidats.
‘’Dans le cadre de la restructuration de votre société, vous êtes à la recherche
d’un adjoint de direction. Le profil de ce poste me semble en tout point
correspondre à mon expérience’’.

2. Partie sur le candidat

Ce paragraphe vous est consacré. Présentez-vous en indiquant ce qui,
dans votre profil, concorde avec le poste convoité et pourquoi il vous
intéresse.
Peuvent être mis en avant les diplô mes possédés, l’expérience
professionnelle, la manière dont la candidature s’inscrit dans son projet
professionnel ou tout autre fort pertinent (maîtrise de langues étrangères,
expérience extra-professionnelle).
Exemple : ‘’Titulaire d’un master 2 en Droit du travail, j’ai pu mettre en
pratique les divers enseignements que j’ai reçu au cours de différents stages
effectués durant l’année écoulée’’.
Prenez toutefois garde à ne pas trop en faire, restez sincère. Veuillez
également à ne pas répéter les informations contenues dans votre CV
sans les compléter. Ce paragraphe doit être l’occasion d’expliquer ce qu’un
diplô me, une formation ou un poste précédent vous ont apporté
concrètement. Approfondissez, détaillez et illustrez ce qui est le plus
susceptible de vous mettre en valeur, et ce qui n’est pas détaillé dans votre
CV.
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3. Partie sur l’entreprise
Vous devez ici réussir à démontrer que vous connaissez l’entreprise
et le secteur où elle évolue qu’elle vous intéresse, que vous lui trouvez des
points positifs et que vous avez compris qu’elles sont ses besoins.
Utilisez tous les moyens en votre possession pour vous informer :
Site internet, medias sociaux, d’éventuels articles parus dans la presse.
Essayez de cerner la culture et les valeurs de l’entreprise, sa situation
économique, et idéalement le type de profils qu’elle recherche.
Si vous répondez à une offre soyez complet. Revenez sur les différents
éléments contenus dans l’annonce. Démontrez que vous avez saisi quelles
sont les missions, les responsabilités du poste, et ce qui vous attire.
Faites sentir à l’employeur que pour vous il ne s’agit pas d’une
candidature parmi d’autres mais d’un choix réfléchi, que vous vous êtes
préparé et que votre motivation pour décrocher le poste est totale.
4. Partie sur le candidat et l’entreprise
Profitez de cette dernière partie pour souligner ce que vous et
l’entreprise pouvez faire ensemble, ce que vous êtes en mesure de lui
apporter si votre candidature aboutit. Cherchez les arguments susceptibles
de donner envie à l’employeur de vous recevoir en entretien. Il peut s’agir
des qualités humaines que vous apportez à l’équipe, de votre désir
d’évoluer au poste visé, de votre volonté de vous engager à long terme dans
l’entreprise, ou bien encore de l’opportunité que le poste convoité signifie
pour vous.
5. La conclusion : demande de rendez-vous
Avant de conclure votre lettre de motivation avec une formule de
politesse n’oubliez pas de demander à être reçu par l’employeur en
entretien. Précisez éventuellement vos disponibilités.
‘’C’est avec plaisir que je me tiendrai disponible pour votre entretien’’.
‘’Disponible dès maintenant, je me tiens à votre disposition pour toute autre
information complémentaire ou entretien ultérieur’’.
‘’Je serai heureux que ma candidature ait su vous convaincre et me
permettre de vous rencontrer lors d’un entretien à votre convenance’’.
‘’En souhaitant vivement que ma candidature saura retenir votre attention,
je me tiens disponible pour toute rencontre qui permettrait de vous
exposer de vive voix mes motivations’’.
Concernant les qualités attendues soyez pragmatique.
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Certaines sont activement recherchées par l’employeur et sont
indispensables. Il vous faut alors absolument en parler. Par exemple l’esprit
d’équipe, l’aisance rédactionnelle, la capacité de négociation :
‘’ Reconnu(e) pour vos aptitudes rédactionnelles, vous êtes doté(e) de
bonne capacité relationnelle et d’écoute. Vous aimez le travail en équipe et
vous êtes habitué(e) à évoluer dans un environnement multidisciplinaire’’.
‘’Doté(e) d’un sens aigu des responsabilités, vous démontrez des aptitudes
de négociateur, faites preuve d’une grande rigueur, de bonnes capacités de
synthèse, de rédaction et d’organisation’’.
Attention : Ne mentez pas, si vous avez des points faibles évitez d’en parler
mais faites en sorte de les compenser par un ou plusieurs de vos points
forts.

CONCLUSION
Vous disposez de toutes les clés pour réussir votre lettre de
motivation ! Rien d’insurmontable quand on dispose d’une structure de
départ et d’une bonne méthodologie. Prenez votre temps, suivez les étapes
et respectez les grands principes de rédaction. Enfin n’oubliez pas de
penser votre candidature comme une stratégie d’ensemble incluant le CV,
soyez cohérent ! Une lettre de motivation adaptée et percutante vous
permet de faire la différence dans une quête d’emploi.
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L’ENTRETIEN DE TRAVAIL
GENERALITE
L’entretien de travail est le moment où le candidat à un poste et
l’employeur se rencontrent. Cet entretien a pour but de vérifier en quoi et
comment les compétences du candidat sont à même de répondre au poste à
pourvoir. Le candidat doit alors mettre en avant son expérience, ses
compétences et sa personnalité à travers la description de son parcours
professionnel. Cet entretien est par l’employeur ou par un mandataire
(cabinet ou consultant en recrutement) et peut se faire individuellement ou
en groupe. Selon le profil et le poste, l’entretien peut être mené de
différentes façons : directif, semi-directif ou non directif.

I. LES DIFFERENTS TYPES D’ENTRETIEN

1. L’entretien non directif
Il repose sur une expression libre du candidat à partir d’un thème
proposé par l’employeur ou celui qui est chargé de mener l’entretien. Ce
dernier se contente alors de suivre et de noter la pensée, le discours sans
poser de questions.
2. L’entretien semi-directif
Il porte sur un certain nombre de thèmes qui sont identifiés dans un
guide d’entretien préparé par l’employeur qui pose donc des questions
selon un protocole prévu à l’avance parce qu’il cherche des informations
précises. Cette méthode vise à faciliter l’expression propre du candidat et
évite que ce dernier se sente enfermé dans les questions.
3. L’entretien directif
Ce type d’entretien s’apparente sensiblement au questionnaire, à la
différence que la transmission se fait verbalement plutô t que par écrit. Dans
le cadre de cet entretien, l’employeur pose des questions selon un protocole
strict fixé à l’avance. Le recruteur évite ainsi que le candidat ne sorte des
questions et du cadre préparé.

II. COMMENT REUSSIR UN ENTRETIEN D’EMBAUCHE

Pour réussir un entretien de travail ou d’embauche, il convient de
prendre en compte un certain nombre de paramètres sans lesquels il serait
difficile voire impossible d’atteindre le but que vous vous êtes fixé.
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1. Savoir vous présenter
Lors d‘un entretien d’embauche, votre réponse à la
question « Présentez-vous » est essentielle. En effet, votre réponse est là
pour motiver le recruteur à vous écouter. Il s’agit de lui montrer en quoi
votre profil colle avec ce qu’il recherche. A éviter : le récit par le menu de
votre CV. Au contraire, après avoir présenté très rapidement votre
parcours, mettez en avant vos compétences clés.
2. Anticiper le jeu des questions/réponses
Lors d’un entretien de recrutement, les mêmes questions vont
souvent tomber : « quelle est votre motivation ? » « Comment vous voyez-
vous dans 5 ans ? » « Pourquoi avez-vous quitté votre dernier poste ? » Il
importe donc de se préparer à ces questions classiques.
Par ailleurs, veillez à préparer les questions qui s’imposent, vu votre
CV. Par exemple, si vous avez un trou dans votre CV, vous aurez à le
justifier. Il s’agit alors de présenter votre explication sans montrer
d’embarras.
3. La question des qualités et des défauts
Pour les qualités, cherchez un mot fort, et illustrez-le, dans le
genre : « La première de mes qualités, pour moi, c’est la ténacité, par
exemple… » Pour les défauts, évitez les mots forts. Cherchez plutô t des
périphrases dans le genre : « J’ai un défaut, je me laisse parfois emporter
par mon sujet, j’ai tendance à donner trop de détails »
4. Pourvoir donner des exemples
Un bon entretien, c’est un échange qui apporte des exemples
spécifiques au recruteur. Le gros problème, c’est que beaucoup de
candidats sont abstraits, et demandent à être crus sur parole. Pensez à
systématiquement illustrer tout ce que vous annoncez. Cela vous
crédibilise.
5. Connaitre l’entreprise qui recrute
Si vous passez un entretien d’embauche pour une entreprise,
documentez-vous sur le nombre d’employés, leur statut, les grands projets
en cours. Il ne s’agit pas d’être un spécialiste, mais de montrer que vous
avez creusé le sujet. Si vous passez un entretien d’embauche pour un poste
de commercial, documentez-vous sur les produits que vous aurez à vendre.
Allez chez un revendeur, visitez le site internet de l’entreprise. Vous devez
être en mesure de parler de la gamme dans les grandes lignes. Cela aide le
recruteur à vous voir dans le poste.
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6. Savoir quelles sont les questions à poser lors d’un entretien
d’embauche
Ce sont les questions posées lors d’un entretien d’embauche qui vont
permettre au candidat de se démarquer d’entretien en entretien. Les
questions à poser en priorité sont : Quels seront mes objectifs dans ce
poste ? Ces objectifs comportent-ils des difficultés particulières ?
7. Trouver le ton juste
Beaucoup de candidats, que ce soit pour décrocher un stage CDD ou un
CDI, abordent l’entretien en ayant un sentiment d’infériorité. Le message
qu’ils envoient est : « Embauchez-moi, je vous en supplie ! » cet état d’esprit
n’est guère séduisant. Pour arriver avec le meilleur état d’esprit possible, la
solution, c’est d’avoir plusieurs discussions en cours. De la sorte, vous ne
vous sentez pas aux abois de tel ou tel entretien d’embauche, parce que
vous savez que vous d’autres pistes.

III. LES ERREURS A NE PAS COMMETTRE LORS D’UN

ENTRETIEN
 Arriver en retard, d’au moins 15 minutes.
 Une tenue qui n’est pas adapté, qui attire trop l’attention.
 Un langage corporel qui transpire le manque de confiance en soi : Un
regard fuyant, une poignée de main mole, se balancer sur sa chaise, une
personne qui se tient mal, pas droit, en retrait.
 Trop parler, raconter sa vie. C’est une erreur classique en entretien
d’embauche : Le candidat se disperse, part dans l’anecdote.
 Se concentrer sur ce que la société va vous apporter, pas sur ce que
vous allez lui apporter. Là , vous vous positionnez comme demandeur.
Cette posture n’est pas séduisante.

IV. QUELQUES QUESTIONS POSEES PENDANT L’ENTRETIEN

Avant toute chose, il est bon de rappeler que l’entretien de
recrutement demeure un passage obligé pour tous les candidats à un
poste. Bien souvent, il est jalonné de questions susceptibles de mettre à
rude épreuve les capacités de raisonnement et de communication du
candidat. Ainsi, loin de vouloir piéger pour piéger, c’est avant tout
l’occasion pour le recruteur de tester votre motivation et votre écoute.
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1. Parlez-moi de vous ?
Souvent posée en début d’entretien, cette question déroute bien des
candidats. Pour la simple raison qu’elle est tellement vaste qu’il est souvent
difficile de savoir si le recruteur cherche à engager la conversation ou à
connaître les grands traits du parcours professionnel présenté. Dans ce cas,
il est plus sû r de s’en tenir à ses compétences professionnelles et à ses
connaissances.
La réponse idéale devra être concise, mais contenir suffisamment
d’informations sur son expérience et ses aptitudes, notamment celles en
lien avec le poste à pourvoir, pour que le recruteur puisse cerner ce que le
postulant pourrait apporter à l’entreprise. Une réponse trop vague
dépourvue d’exemples concrets pourrait amener l’employeur potentiel à se
demander si le candidat correspond bien au profil recherché. Le recruteur a
avant besoin d’être rassuré, avec un discours clair et fluide et une réponse
concise, telle que : ‘’ J’ai exercé ma carrière en entreprise puis dans le
conseil. J’ai toujours été attiré par la culture de la réussite combinée à une
prise de risque intelligemment calculée. Je suis offensif et curieux. Comme
mon relationnel est aisé, je suis rapidement devenu manager, une mission
(le management, ndlr) qui me tient particulièrement à cœur.’’
2. En quoi le poste à pourvoir vous intéresse-t-il ?
En posant cette, le recruteur cherche à s’assurer que la démarche de son
candidat ne s’inscrit pas dans le court terme. Il recherche des personnes
motivées par le poste à pourvoir et par la société qui le propose. Par
conséquence, il s’agit de faire comprendre dans la réponse que l’on s’est
donné les moyens de mieux connaître l’entreprise avant de se présenter à
l’entretien – c’est le préalable minimum – et que ses compétences
correspondent bien à celles qu’exige le poste considéré. Il est opportun
alors de montrer que l’on est sélectif dans sa recherche d’emploi.
Une stratégie complémentaire pour répondre à cette question ? Celle
‘’d’ouvrir’’ le sujet en expliquant à son interlocuteur que l’on s’intéresse non
seulement à l’entreprise et au contenu du poste, mais aussi à ses produits, à
ses hommes, à sa culture d’entreprise, à l’évolution de la fonction visée.
Dans cette démarche, le (la) candidat(e) sera ainsi amené(e) à poser des
questions au recruteur, prouvant ainsi son réel intérêt. Sans oublier
également d’expliquer que ses réalisations et expériences passées
correspondent à la fonction, ni de souligner que de son cô té, le poste et ses
évolutions futures permettront au candidat de déployer ses compétences.
 P a g e | 33
3. Quel est votre principal défaut ?
En règle générale, les demandeurs d’emploi cherchent à déguiser un
point positif à un point négatif. ‘’Je suis un bourreau du travail’’, ‘’Je suis
trop perfectionniste’’ sont parmi les exemples les plus classiques. Mauvaise
stratégie : ce type de réponse peut donner l’impression d’avoir été préparée
à l’avance et sonne souvent faux… une stratégie possible pour répondre au
mieux à cette question ? Parler plutô t de ses ‘’points de vigilance’’ ou ses
‘’points d’amélioration’’, telles que des carences techniques et/ou
relationnelles sur lesquelles on cherche à se perfectionner. Il s’agit là de
faire une autocritique honnête et d’expliquer en toute humilité comment
l’on travaille sur ces points pour les améliorer, ce qui montre une capacité
de rebond ! Par ailleurs, n’hésitez pas à souligner que vous avez su tirer des
leçons des difficultés rencontrées auparavant.
A l’inverse, ne vous lancez pas dans un inventaire exhaustif de vos
défauts, vous passeriez pour un candidat à problèmes. A ce moment de
l’échange, pensez à manier l’humour et l’autodérision, voire la provocation
avec parcimonie.
4. Pourquoi devrais-je vous choisir plutôt qu’un autre
candidat ?
Si le recruteur vous pose cette question, c’est que vous êtes déjà bien
positionné parmi les candidats susceptibles de correspondre au poste. Il
cherche à valider votre bonne compréhension des missions et des enjeux
qui vous attendent. Insistez sur votre capacité à vous adapter, et à mettre en
avant votre personnalité caméléon qui vous a toujours permis de vous
adapter aux nouvelles situations, aux nouveaux challenges. Le recruteur
attend du concret de votre part, c’est pourquoi vous devez reprendre le
texte de l’annonce avant l’entretien et trouver une réponse pour chacune
des qualités ou compétences ou connaissances demandées, tout en étant
factuel et en illustrant vos propos par des résultats, des projets et des
réalisations concrètes.
Eviter de pécher par excès de confiance. Même si on ne doute pas de
vos compétences et de vos capacités, vous ne devez pas ‘’en faire trop’’, au
risque de passer pour un charlatan. Inversement, ne tombez pas dans le
pathos en tentant d’émouvoir votre auditoire avec des arguments
personnels, aussi justifiés soient-ils, et en implorant le recruteur de vous
donner le poste car vous en avez besoin.
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5. Quelles sont vos prétentions salariales ?
Si cette question n’est pas réellement un ‘’piège’’, elle est toutefois
redoutée par la majorité des candidats. Tentation de se sous-évaluer, peur
de négocier, ne pas prendre en compte les avantages annexes, etc… Les
erreurs et les écueils peuvent coû ter un poste et les attentes des recruteurs
en matière de négociations ne sont pas forcément ce que vous supposiez.
Indiquez franchement votre salaire fixe actuel ou celui de votre précédent.
6. Avez-vous des questions ?
La bonne stratégie ici est de poser quelque(s) question(s) ciblée(s) au
recruteur, véritable signe d’intérêt pour le poste à pourvoir. A savoir des
questions, par exemple, sur la culture d’entreprise, sur les critères choisis
pour juger le collaborateur durant la période d’essai, le principal écueil du
poste... Et pourquoi ne pas demander également au manager rencontré les
raisons qui l’ont poussé à rejoindre l’entreprise ? Il est totalement inutile et
même risqué de chercher à obtenir dans l’immédiat des informations sur le
salaire, les avantages ou les congés proposés avant qu’une proposition
d’embauche n’ait été faite. Dans le cas contraire, le recruteur risque de
croire que seuls ces éléments intéressent le candidat.

CONCLUSION
Les entretiens constituent une étape nécessaire du processus du
recrutement, mais ne doivent pas vous intimider pour autant. Il est
essentiel de se préparer à l’avance à certains casse-tête et de penser à
demander un temps de réflexion pour répondre aux questions les plus
épineuses. Restons calme et posé en situation de stress ne fera que mettre
en valeur votre professionnalisme tout en vous différenciant des autres
candidats.
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EXPRESSION ECRITE
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LE RESUME DE TEXTE

GENERALITE
Un résume en général est un exposé succinct d’un sujet quelconque
ou d’une matière donnée. C’est la représentation abrégée et précise du
contenu d’un document. Cette brève rédaction inclut les idées majeures du
texte, bien que dépourvue d’interprétation critique et sans distinction de
l’auteur de l’analyse. A ce titre, il doit être objectif tout en exposant le
concept général du texte, ainsi que toutes ses idées fondamentales et
secondaires s’avérant nécessaire à la bonne compréhension des principales.
L’auteur du résumé se veut capable de trouver un fil conducteur reliant les
phrases essentielles du texte principal. En somme, le résumé consiste à
réécrire un texte plus brièvement, en respectant un nombre imposé de mots
tout en retenant les informations essentielles.
Dans le résumé, vous devez suivre la démarche de l’auteur. Il faut
donc, sans se fier au découpage typographique du texte qui peut être
trompeur, essayer de retrouver l’articulation logique.

I. LES COMPOSANTES DU RESUME

Selon les programmes officiels, l’épreuve du résumé comporte trois parties.
Ce sont :
 Les questions de compréhension
 Le résumé de texte
 La discussion

1. Les questions de compréhension

Les questions de compréhension portent sur le thème du texte, le
vocabulaire et tout autre aspect du texte. Ces questions visent à vérifier les
capacités de l’étudiant à la maîtrise des contours de la pensée de l’auteur.
Les réponses à ces questions doivent correctement rédiger c’est-à -
dire faire des phrases complètes.
Pour arriver au résumé proprement dit, plusieurs étapes sont à
franchir :
a. La compréhension du texte
 P a g e | 37
Cette étape permet d’interroger le texte en s’appuyant les éléments
suivants :
 Le thème ; qui est le sujet abordé dans le texte
 La ou les thèse(s), l’idée maitresse qui peut soutenir, défendre, ou
réfuter l’auteur dans le texte.

b. Le relevé des idées essentielles

Ce sont les idées qui permettent de faire évoluer la pensée de l’auteur
en sorte que si on ne les prenait pas en compte toute la pensée de l’auteur
ne serait pas bien restituée.
c. Reformulation des idées
Reformuler une idée consiste à exprimer en d’autres termes, c’est-à -
dire en des termes personnels plus accessibles et plus compréhensibles.
Pour cela, il faut utiliser des synonymes, des termes ou des
expressions englobantes, des adjectifs qualificatifs, là où l’on a des
subordonnées relatives.
2. La rédaction du résumé
C’est la phase de production définitive du résumé qui demande
certaines transformations syntaxiques et/ou lexicales. C’est le lieu de
procéder à des personnalisations pour éviter les répétitions. L’objectif est
d’obtenir un texte digeste à tout point de vue.
a. Comment réduire exactement un texte ?
 On réduit le texte en concevant les idées essentielles.
 On se met à la place de l’auteur.
 On suit l’ordre chronologique du texte
 On évite les introductions et les conclusions personnelles
 On évite de reprendre les exemples qui ne servent qu’à illustrer
 Dans la rédaction, on va à l’essentiel en évitant la répétition, les
énumérations et les périphrases, en utilisant des moyens grammaticaux
propres à condenser l’expression.
 On évite de reprendre des expressions du texte. Seuls les mots clés
peuvent l’être. A la fin de cette étape, il faut compter les mots.

b. Le décompte des mots à réduire

Pour réduire un texte, il est impératif de déterminer le nombre de
mots. Pour ce fait, il est judiciable de donner la définition d’un mot.
Un mot est tout ce qui est grammaticalement analysable.
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Exemple :
C’est-à -dire
C’ : pronom
Est : verbe
A : préposition
Dire : infinitif
Alors ici nous avons quatre mots

c. Détermination des nombre de mots

Il faut le compter le nombre de mots du texte.
Si le texte n’est pas assez long, on compte tous les mots du texte du
début jusqu’à la fin.
Si le texte est long (par exemple un texte de 45 lignes), on procédé comme
suit :
 Première étape : on compte les mots des cinq premières lignes, en
notant dans la marge le nombre de mots de chaque ligne.
 Deuxième étape : on fait la somme des mots des cinq premières
lignes qu’on divise par cinq pour trouver le nombre de mots en
moyenne que contient une ligne.
 Troisième étape : on multiplie le nombre de mot en moyenne que
contient une ligne par le nombre total de lignes.
 Quatrième étape : on divise le nombre de mots trouvé à l’étape 3 par
la proposition demandée.

II. EXERCICE D’APPLICATION

Prendre en compte la diversité culturelle, c’est considérer tout être
humain comme un humain à part entier, avec des droits imprescriptibles et
des devoirs. C’est se représenter comme un être responsable, doué de
parole et de raison, capable d’aimer et de haïr, de se protéger quand il se
sent menace, de tuer l’autre et tous les autres qui veulent détruire en
totalité ou en partie ses valeurs et pont de repère. Voilà pourquoi le
principe de diversité culturelle défendu par l’Unesco constitue un nouvel
humanisme en début d’un siècle qui s’annonce comme celui du choc des
civilisations.
Le dialogue ne peut avoir lieu que si l’humain est respecté.
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L’humanité aujourd’hui n’est pas un concept allant de soi. Mais l’expérience
nous confirme qu’il existe un vivant sur la terre qui ne ressemble a aucun
autre et qui est un être de culture. Par-delà la culture particulière, il reste
peut être une valeur fondamentale a partager : le respect de la vie et de la
dignité humaine.
Or les déséquilibres constatés entre nord et sud montrent que l’extrême
pauvreté dans certains pays du sud est un crime contre l’humanité. En
cherchant les coupables de ce crime on pourrait invoquer dans un premier
temps le système mondial tel qu’il est conçu, et qui tend à dominer et à
ignorer les plus faibles. Peut-être faut-il aller plus loin et adjoindre au
principe de la diversité culturelle celui de la ‘’ bonne gouvernance’’. Ainsi,
plaider comme certaines associations le font aujourd’hui, pour l’annulation
profiterait aussi à quelques gouvernants.
Le principe de diversité culturelle met en en relation riches et pauvre