Vous êtes sur la page 1sur 25

CONTROLE DES ACQUIS

Exercice 1 : Remplacez les infinitifs en gras par leur participe passé que vous
accorderez.
Une casquette à visière de cuir, rabattre, cachait en partie son visage brûler par le
soleil et par le hâle. Sa chemise de grosse toile jaune, rattacher au col par une
petite ancre d’argent, laissait voir sa poitrine velue. Il avait une cravate tordre, un
pantalon de coutil bleu, user et râper, blanc à un genou, trouer à l’autre, une vieille
blouse grise en haillons rapiécer d’un morceau de drap vert, à la main un énorme
bâton noueux, les pieds sans bas dans des souliers ferrer, la tête tondre et la barbe
longue.

Exercice 8 : Accordez, si nécessaire, les participes passés des verbes en gras


Les boucles d’oreilles que vous m’avez offrir me plaisent beaucoup. – L’assurance
que Clément a souscrire couvre les dégâts des eaux. – J’espère que la date tu l’as
bien inscrire sur le chèque, ainsi que le montant. – La sonde spatiale a émettre des
signaux depuis le sol de Mars que la base de Cap Canaveral a capter. – Nathalie a
e raconte. – La récompense que tu m’avais promettre, je l’ai attendre
longtemps mais je n’ai pas été décevoir. – Combien de paniers de cerises avons nous
cueillir ?
Exercice 12 – Complétez ces phrases avec -é (-ée, -és, -ées), -er ou -ez.

La bâche est déroul… pour protég… le court de tennis. – La France doit import…
des tonnes de pétrole pour que tous les véhicules puissent roul… et que les
logements soient chauff. – Vous encoll… les murs, puis vous pos… le papier
peint. – Pour mang… un yaourt, il faut utilis… une cuillère et non une fourchette. –
Les coureurs dop… sont immédiatement exclus de la compétition. – Les visiteurs
sont fascin… par la virtuosité de ce peintre. – Rien ne sert de critiqu…, il faut
propos… une solution.
Activité : PERFECTIONNEMENT DE LA LANGUE
Leçon 1 : ORTHOGRAPHE / GRAMMAIRE
Séance 1 : Le verbe
Présentation
Le verbe est un mot. C’est le noyau de la phrase, il lui donne sens. Le verbe exprime des
actions, des événements et des états – des procès – en les situant dans le temps. Il se
caractérise par sa conjugaison. Il varie en temps, en personne et en nombre.

I. Caractérisation des verbes


1. Les verbes attributifs
2. Les verbes transitifs
3. Les verbes intransitifs
4. Les verbes défectifs
II. Voix et tournures
1. La voix active
La voix active présente le sujet comme agent de l’action exprimée par le verbe.
Ex : les députés votent la loi / Allan appelait Franck
2. La voix passive
Dans la voix passive, le sujet subit l’action exprimée par le verbe.
Ex : La loi est votée par les députés.
De la voix active à la voix passive, l’on observe des transformations à savoir :
- Le sujet de la phrase active devient le complément d’agent :
- Le complément d’objet direct devient le sujet de la phrase passive ;
- Le verbe passe à la forme composée avec l’emploi de l’auxiliaire être qui prend le
temps de conjugaison de la phrase active.
3. Les tournures pronominale et impersonnelle
a. La tournure pronominale
Un verbe est à la voix pronominale lorsqu’il est accompagné d’un pronom personnel
réfléchi qui reprend la même personne que le sujet.
Je me souviens…. Elle se prépare pour ce soir… nos deux amis se regardent.
La tournure pronominale peut se construire de différentes manières.
 Avec des verbes essentiellement pronominaux (se taire, se souvenir, s’absenter, s’en
aller)
Ex : L’oncle se méfie désormais de ses neveux.
 Des verbes pronominaux de sens réfléchi
Ex : Annick se mire sans cesse, elle ne doit manquer aucun détail. Jade se lave les
mains
 Les verbes pronominaux de sens réciproques
Ex : Mes parents se consultent beaucoup à mon sujet.
 Des verbes pronominaux de sens passif
Ex : Le pain ordinaire se vend maintenant à 200f chez le détaillant.
b. La tournure impersonnelle
Elle concerne la construction de phrase dans lesquelles le verbe est employé de manière
impersonnelle. Ils sont employés à la troisième personne du singulier, avec le pronom neutre
« il » pour sujet.
Ex : Il était un petit navire. / il s’agit bien de lui.
La tournure impersonnelle se construit à partir de :
 Des verbes toujours impersonnels dont falloir, s’agir et les verbes désignant des
phénomènes météorologiques (pleuvoir, venter, neiger, grêler)
Ex : il pleut… il neige
 Des verbes construits impersonnellement : paraitre, être, se produire, se passer, arriver,
exister ou encore le verbe faire suivi d’un groupe nominal ou d’un adjectif.
Ex : Il fait chaud

Evaluation formative1
Exercice: Relève dans le texte suivant, les verbes selon qu’ils sont des verbes attributifs ou
transitifs ou intransitifs
Hier, Marie a arrosé les fleurs du Jardin de roses. Elle paraissait ridicule sous son
chapeau thaïlandais de campagne. Après une journée pleine, elle était épuisée. Jean quant à
lui a oublié de faire ses devoirs. Dans l’heure qui suivra, le devoir battra son plein. Tous
demeurent ahuris après avoir entendu « devoir ».
Maman essuyait les assiettes et papa, lui, les lavait parce que Lucile semblait malade.
On l’avait appelé plusieurs fois en vain. Le paysan cultive la terre. Les élèves réfléchissent à
leur exposé. J’habite à paris.
Activité : Perfectionnement de la langue
Leçon 1 : Orthographe/ conjugaison
Séance 2 : L’accord du verbe
I. Généralités
L’une des caractéristiques essentielles du verbe porte sa conjugaison. Il varie en temps, en
personne et en nombre. Lorsque les deux derniers aspects sont convoqués on parle de
l’accord du verbe. En règle générale, pour les formes personnelles, le verbe s’accorde en
genre et en personne avec son sujet.
Ex : Les enfants reviennent des champs. / Nous étions reçues par le PM.
II. Les différents cas d’accord du verbe
1. L’accord du verbe avec le pronom relatif
Ex : c’est moi qui ai acheté le pain.
C’est toi qui as tort.
Pour le pronom relatif qui reprend un pronom personnel, l’accord du verbe se fait en fonction
de l’antécédent.
Dans les emplois avec le premier ou la première qui… ou le seulou la seule qui…
dépendant d’un verbe à la première ou deuxième personne, l’accord à la troisième personne.
Je suis le premier qui a mangé / tu es la seule qui m’as /a aimé le plus
2. Accord du verbe avec les noms collectifs
Avec les noms tels que foule, multitude, masse troupe ou majorité employés seuls, l’accord se
fait au singulier.
Ex : la majorité était absente.
Lorsqu’ils sont déterminés par un nom au pluriel, l’accord accepte se fait au pluriel avec
le complément Ex : une foule de spectateurs se déchaînent. Le singulier est aussi accepté si
l’on veut insister sur le nom collectif. Ex : une vingtaine d’adhérents a déjà répondu.
3. Accord du verbe avec une fraction, un pourcentage
Lorsque le sujet du verbe est une fraction suivi d’un complément ; le verbe s’accorde soit
avec le nom de fraction, soit avec le complément.
Ex : la moitié des abonnés ont aimé la page / le tiers des spectateurs a apprécié son passage.
Avec un pourcentage, l’accord se fait généralement avec le complément.
Ex : 90% de la population a voté pour. /80% des gens adorent le 14 février
4. Accord du verbe avec les adverbes de quantité
Lorsque ces adverbes sont employés seuls, le verbe se met au pluriel.
Ex : Trop se sont découragés/ beaucoup veulent s’arrêter à la licence
Lorsque ces adverbes sont complétés par un nom au singulier (généralement un nom non
comptable), l’accord se fait au singulier.
Ex : Peu de candidats ont échoué / Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Trop de sel nuit
gâte la sauce.
Lorsque par contre ils ont pour complément un nom au pluriel précédé de « de »,
l’accord du verbe se fait au pluriel. Ex : Assez de personnes sont venues au stade. Trop de
gens t’ont sollicité pourtant.
Avec la plupart, l’accord se fait toujours au pluriel. Ex : la plupart automobilistes évitent le
péage.
Tout le monde entraîne toujours un accord au singulier.
5. Accord du verbe avec des sujets coordonnés par ou et ni…ni
 Coordonnés par « ou »
Avec des sujets coordonnés par « ou » l’accord doit tenir compte du sens. En effet, le
coordonnant « ou » peut avoir un sens exclusif, dans ce cas le verbe est au singulier.
Ex : Un pantalon ou un jeans t’ira bien.
Dans un autre sens, « ou » exprime une valeur d’addition ou d’énumération.
Ex : Le gombo ou l’aubergine sont des produits rares sur le marché parisien.
 Coordonnés par ni…ni.
Avec ni…ni, aucun des deux sujets n’est concerné par l’action du verbe qui doit donc se
mettre au singulier. Ex : ni son père ni sa mère ne nous séparera. Toutefois, le pluriel est
aussi accepté lorsque ni a le sens de et.
Ex : Ni le jour ni l’heure ne sont encore connus.
6. Accord du verbe avec des sujet unis par comme, ainsi que, de même que, autant
que…
L’accord se fait au pluriel lorsque l’expression assure une fonction de coordination.
Ex : Les français comme les anglais ont été colonisateurs du Cameroun.
Toutefois lorsque l’expression faire apparaitre une valeur de comparaison, l’accord se fait
au singulier.
Ex : La vie à Yamoussoukro autant que celle de San Pedro est sensiblement chère.
7. L’accord du verbe avec sujet « on » ; » cela » ; « ce »
Lorsque on assume la valeur de pronom indéfini, il s’accorde au singulier masculin.
Ex : On ne sait jamais / On se dit les « gbê ».
A défaut, si « on » a la valeur d’un pronom personnel (lorsqu’il peut être remplacé par je,
tu nous ou vous) l’accord ou les accords peuvent se faire au masculin ou au féminin et au
singulier ou au pluriel selon le genre et le nombre des personnes désignées par « on »,
notamment.
Ex : On s’est rencontrées au festival des grillades / On est toujours aussi mignonne

8. L’accord du verbe avec un pronom indéfini


L’accord du verbe dont le sujet est aucun des, chacun des ou encore pas un des, personne
se fait au singulier même s’il est suivi d’un nom pluriel. Ex : chacune des deux individus
tient sa place dans ma vie. Personne parmi nous n’est capable de comprendre.
9. L’accord du verbe avec plusieurs sujets désignant le même objet ou la même
personne
Ex : Un homme, un père, un professionnel de votre trempe peut relever ce défi.
Ex : Un travail, une occupation, un emploi te ferait grand bien.

10. Accord du verbe avec un groupe sujet formant une gradation


L’accord peut se faire avec le dernier nom de la gradation comme si celui-ci rassemblait
tous les autres noms. Toutefois, l’accord au pluriel est aussi accepté.
Ex : Une mélodie, un refrain, une chanson, un album du groupe VDA fait toujours plaisir.
Ex : Une heure, une journée, une semaine, un mois sans lui me paraissaient un enfer.

Evaluation formative
Pour chaque phrase proposée, écris correctement le verbe.
1. Beaucoup d’adhérents règlent leurs cotisations avec du retard.
2. Mon père et tuteur légal déteste les mauvais étudiants.
3. La plupart n’y croient plus.
4. Chacun d’eux recevra sa part comme convenu.
5. Un grand nombre de tableaux a été volé.
6. Notre père qui es aux cieux.
7. Le lait comme le fromage se déguste(nt) avec plaisir chez nous.
8. Voici le stade où s’entrainent les joueurs.
9. Tu es celui qui comprends si vite.
10. 10. Ni votre candidat, ni le mien ne (être nommer).
Activité : perfectionnement de la langue
Lecon1 : Orthographe/ et conjugaison
Séance 3 : L’ACCORD DU PARTICIPE PASSE
Présentation
Dans l’expression écrite de la langue, en français, notamment, l’une des difficultés
auxquelles sont confrontés les usagers résident dans les accords appropriés du verbe. Et de
façon plus marquée, l’accord du participe passé. Pour la simple raison, selon les contextes,
certains s’accordent, d’autres non.

I. Le participe passé employé seul


Le participe passé employé seul, comme verbe ou adjectif (épithète, attribut ou apposé)
s’accorde en genre et en nombre avec le nom :
Exemple : Un ami dévoué (masc. Sing.), des serviteurs dévoués (masc. plur.).
Exemple: Une mère dévouée (fém. sing.), des infirmières dévouées (fém. plur.).
NB : les participes passés Excepté, passé, étant donné, mis à part, vu restent invariables s’ils
sont immédiatement placés avant le nom auquel ils se rapportent. Ex : Nos étudiants sont tous
venus, excepté nos amis de Dabou.
De même, ci-joint et ci-inclus restent invariables s’ils sont placés en début de phrase ou
d’expression. Ils s’accordent s’ils sont placés après le nom.
Ex : ci-joint ma lettre de recommandation / les photocopies ci-incluses sont adressées aux
responsables pédagogiques.

II. Le participe passé employé avec l’auxiliaire être


Le participe passé employé avec l’auxiliaire être s’accorde en genre et en nombre avec
le sujet : Elles seront punies (fém. pl.). Exemple: Nous étions opposés à toute discussion
inutile.
Remarques
- L’auxiliaire être peut lui-même être conjugué à un temps composé. Le participe
passé qui le suit s’accorde toujours avec le sujet : La nouvelle avait été annoncée par toutes
les radios.
- si le sujet « nous » et « vous » (vous de politesse) désigne une seule personne, le
participe passé est au singulier … Exemples : Nous sommes convaincu(e) de votre innocence.
Madame, vous êtes prié(e) de venir...

III. Le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir


Le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir ne s’accorde pas avec le sujet du
verbe s’il est suivi ou non de COD: les filles ont mangé le poulet ; elles avaient rougi ; elles
ont déçu l’invité
Il s’accorde en genre et en nombre avec le COD quand celui-ci est placé avant le
verbe.
NB : Pour trouver le COD, il faut poser la question « qui ? » ou « quoi ? »
Exemples :
-Quels fruits as-tu achetés ?
-Quelle belle exposition nous avons vue !
Ces mangues, je les ai cueillies hier.
-Admirez les truites que j’ai attrapées ce matin.
-Voyez les dégâts qu’ont provoqués ces inondations.

III. L’accord du participe passé employé avec avoir et suivi d’un infinitif
Il s’accorde sur si le COD placé avant fait l’action exprimée par l’infinitif.
Ex : Cette civilisation, nous l’avons vue disparaitre.
Il ne s’accorde pas si le COD placé avant le verbe ne fait pas l’action exprimée par l’infinitif
Ex : C’est la méthode que j’ai cherché à suivre.

IV. Le participe employé avec les verbes pronominaux


*Le participe passé des verbes essentiellement pronominaux (s’enfuir, se blottir, s’évader,
se souvenir, s’énquérir, se repentir, s’arroger,…) ou des verbes pronominaux de sens passif,
s’accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe.
Ils se sont toujours méfiés des filles c. Les prisonniers s’étaient évadés dans la nuit.
Exemples : Les enfants se sont lavés. Les enfants se sont lavé les mains. Elles se sont
habituées à ce nouveau rythme de travail.
Il faut donc remplacer l’auxiliaire être par l’auxiliaire avoir et poser la question
« qui ? » ou « quoi ? ». Exemple : Les enfants ont lavé qui ? Ils ont lavé eux-mêmes... Le COD
est placé avant le participe passé. Donc, il y a accord.
Ex : Elle s’est lavée puis, s’est séchée et elle s’est lavée les cheveux (sens refléchi)
Ex : Ils se sont battus puis ils se sont donnée une poignée de main et ils se sont souri.

V. Le participe passé des verbes pronominaux suivi d’un infinitif


Il s’accorde si le sujet fait l’action exprimée par l’infinitif
Ex : Après ce jour, elle s’est sentie revivre
Il ne s’accorde pas si le sujet ne fait pas l’action exprimée par l’infinitif.
Ex : Ces étudiants se sont vu refuser l’entrée de la salle.

Remarques
Sont invariables :
 Les locutions figées du style juridique : « lu et approuvé », « vu ».
 Les participes suivants, lorsqu’ils précèdent un nom : approuvé, attendu, certifié,
communiqué, entendu (ouï), étant donné, excepté, ôté, passé, lu, reçu, supposé, vu ;
ainsi que les locutions : non compris, y compris, mis à part, lorsqu’elles précèdent le
nom :
Ex : Attendu (vu) les conséquences ; entendu (ouï) les témoins ; Passé huit heures ; passé la
frontière ; y compris les femmes ; Etant donné les conditions ; mis à part ces déclarations…
 Mais s’ils suivent le nom, ils redeviennent de vrais participes et s’accordent :
Ex: Les témoins entendus (ouïs) ; les femmes y comprises ; les conditions étant données ; ces
déclarations mises à part.
N.B. Ci-inclus, ci-joint, ci-annexé, sont un peu plus délicats d’emploi :
- ils sont invariables : en tête de phrase, ou précédant immédiatement un nom sans article :
Ex : Ci-joint une quittance – Vous trouverez ci-joint copie de cette lettre.
Ils sont variables : quand ils suivent le nom, ou quand ils le précèdent (et que ledit
nom est lui-même précédé d’un article ou d’un adjectif numéral) : Exemple : Copie(s)
ci-jointe(s) – Vous trouverez ci-jointes les (deux) copies du projet.
Évaluation formative
Accordez comme il convient le participe passé.
1-Le travail (entreprendre) doit être (mener) à bien.
2-nos adversaires se sont (parler) mais ne sont pas (arriver) à un accord.
3-Les élèves sont (captiver) par la lecture.
4- Les citernes ont été (vider) afin d’être (nettoyer).
5- Les pêcheurs avaient tous (veiller) et (attraper) plus de milles morues.
6-Les CD que vous avez (acheter) me plaisent beaucoup.
7-Nous avons (courir), nous avons (chanter), nous avons (passer) une bonne journée.
8- nos parents se sont assurer une confortable retraite.
9- Ils se sont rencontrer dans le bus, ils se sont( sentir) aimer et tout est partir.
10- Les rumeurs se sont taire.
ACTIVITE : PERFECTIONNEMENT DE LA LANGUE
LEÇON 2 : LA SYNTAXE
SEANCE 1 : LES ARTICULATIONS LOGIQUES
Présentation
La syntaxe définit l’étude des règles grammaticales d’une langue. Elle porte,
aussi sur les relations qui existent entre les différentes unités linguistiques. On parle,
par exemple, de syntaxe d’une phrase. La syntaxe, dans bien des cas, participe de la
construction du sens d’un énoncé, d’une phrase, d’un texte. Singulièrement pour le
texte, les liens peuvent être marqués explicitement par des mots de liaison de nature
grammaticale diverse (conjonction de coordination, de subordination, d’adverbes…).
Ils peuvent également être implicites et reconnaissables par la forme du texte, les
indicateurs temporels ou spatiaux, les temps verbaux et la ponctuation.
Dans les deux cas, ils permettent de dégager la structure d’un texte et aussi de
suivre le raisonnement de l’auteur.

I. Les articulations logiques explicites


Ordinairement appelées termes d’articulation ou connecteurs logiques, les
articulations logiques explicites sont des outils grammaticaux qui servent à relier deux
idées, deux phrases, deux paragraphes. Elles introduisent des relations logiques
diverses et ont des fonctions différentes les unes des autres.
1. L’énumération
Dans un texte argumentatif ou informatif, dans un discours ou un exposé, l’énumération
permet de présenter, progressivement les idées, les arguments dans la suite logique de leur
pertinence. L’énumération est rendue possible partir d’articulateurs logiques tels que :
d’abord, tout d’abord
2. L’addition ou la gradation
L’addition ou la gradation est une relation logique qui permet d’ajouter un
argument nouveau aux précédents. Elle est introduite par les connecteurs logiques
suivants : et, de plus, en outre, par ailleurs, d’abord, ensuite, enfin, d’une part, d’autre
part, non seulement…mais encore, etc.
3. L’opposition
Elle permet d’opposer deux faits ou deux arguments pour mettre en valeur l’un
d’entre eux. Elle se reconnait par les termes suivants : mais, au contraire, cependant,
en revanche, tandis que, alors que, néanmoins, toutefois, or…
3. La comparaison ou l’analogie
La comparaison permet d’établir le rapprochement ou un parallèle entre deux
faits. Elle est identifiable à travers les termes tels que : de même, de la même manière,
ainsi que, comme…
4. La concession
La concession permet de constater les faits ou des arguments opposés à sa thèse
tout en maintenant sa position. Les expressions suivantes la caractérisent : malgré, sans
doute, en dépit de, bien que, quoique…
5. La cause
La cause permet d’exposer l’origine, la raison d’un fait. On la reconnaît par
l’emploi des termes tels que : car, en effet, parce que, puisque, en raison de, sous
prétexte que, dans la mesure où…
6. La conséquence
La conséquence permet d’énoncer le résultat, l’aboutissement d’un fait, d’une
idée. Les mots qui l’introduisent sont : donc, c’est pourquoi, par la suite, de là, d’où,
dès lors, par conséquent, de sorte que, si bien que…

II. Les articulations implicites


Les articulations implicites sont des articulations sous entendues entre des
idées. C’est le contexte qui permet de les identifier à travers divers éléments du texte.

1. La disposition typographique du texte


Il s’agit de la structure externe du texte ; c’est-à-dire la disposition des
paragraphes. Ces derniers permettent généralement de suivre l’évolution de la pensée
de l’auteur. Cependant, il faut remarquer que chaque paragraphe ne comporte pas
forcément une seule idée et que dans deux paragraphes, on n’exprime pas toujours
deux idées différentes.
2. La ponctuation (voir cours sur la ponctuation)
Certaines ponctuations notamment le deux-points, le point virgule peuvent exprimer :
- une cause ou une explication : l’enfant ne bougeait pas : il avait peur.
- une conséquence : il s’ennuyait dans son village ; il voulut le quitter.
3. Les temps verbaux
Le passage d’un temps verbal à un autre est aussi une connexion implicite.
Exemple : passé-présent-futur = chronologie
Présent-passé = flash-back (rétrospectif)
4. Les indicateurs spatiaux ou temporels
Les indicateurs spatiaux ou temporels révèlent souvent la progression chronologique
du texte.
Exemple : En Afrique,……….. en Europe = l’action se passe d’abord en
Afrique ensuite en Europe.

Evaluation Formative

Exercice 1
Complétez les trous avec les mots de liaison suivants : cependant, ainsi, et, aussi, or,
puis, en effet.
La brasse apparaît souvent comme une nage peu fatigante. Or, cette idée
couramment répandue est fausse : cette discipline exige le plus gros effort physique. en
effet , le brasseur emploie ses deux bras et ses deux jambes pour avancer. Ainsi, entre
deux mouvements, il perd du temps puis de l’énergie. La brasse reste cependant la
nage la plus populaire, celle des débutants qui la pratiquent sans immerger la tête. Elle
est aussi la seule nage qui permet de transporter facilement des objets afin d’effectuer
des sauvetages.
Martyr
Exercice 2 : Relevez les connecteurs logiques et indiquez les relations logiques qu’ils
introduisent.
1- La culture est en crise. Or l’école transmet la culture. Donc l’école est en crise.
2- Certes, dans le passé, on pouvait connaître quelques accidents dans les études
pourtant on arrivait généralement à leur terme.
3- Hier, les études permettaient d’avoir un emploi fixe et bien rémunéré, aujourd’hui
elles débouchent directement sur le monde du chômage.
4- C’est parce qu’il avait peur de vaincre qu’il a échoué.
5- On prétend souvent que la télévision est néfaste pour les enfants, par contre, elle
enrichit leur culture générale en leur montrant des mondes inconnus.

Exercice 3 : Reconstruisez un paragraphe cohérent.


A- Car les moyens représentent la semence et la fin représente l’arbre.
B- Et il s’est trouvé des gens pour prétendre que la fin justifie les moyens, l’essentiel
étant d’atteindre le but fixé.
C- Parce que les moyens représentent l’idéal qui se forme, la fin quant à elle,
représente l’idéal qui s’accomplit.
D- L’un des plus grands débats philosophiques de l’histoire a porté sur la question de
la fin et des moyens.
E- En définitive, on ne peut atteindre des buts justes par des moyens mauvais.
F- C’est pourquoi, disent-ils, si vous cherchez à bâtir une société juste, l’important est
d’aboutir, les moyens n’importent guère : ils peuvent être malhonnêtes, injustes.
G- Mais nous n’aurons pas la paix dans le monde avant que les hommes aient partout
reconnu que la fin ne peut être dissociée des moyens.

Exercice 4
Complétez les trous avec : Ainsi ; Alors ; D’une part ; D’autre part ; En effet ; Mais ;
Par conséquent.
Les images de violence au cinéma et à la télévision ont certainement une influence sur
notre comportement. D’une part, elles encouragent la violence. En effet, les yeux, les
gestes, les paroles des enfants et des adolescents reproduisent souvent la violence et
l’agressivité de tel héros de fiction qui devient pour eux une sorte de modèle. Ainsi, si
les enfants sont attirés par de telles images, ils ne font que suivre sur ce point les
adultes. Mais, si le public adulte n’aimait pas voir les images violentes, les enfants
auraient moins l’occasion d’être influencés par elles. D’autre part, ces images
augmentent la peur de la violence. Elle devient alors un élément primordial de notre
quotidien. Au lieu d’essayer de contrôler cette violence et la peur qu’elle engendre,
nous les subissons comme si nous étions impuissants, paralysés face à elle. Pris dans le
tourbillon de ces images, nous cherchons au mieux à fuir la violence réelle, alors
qu’elle existe en chacun de nous, alors que nous devions apprendre à la connaître. Par
conséquent, c’est l’éducation qui seule peut nous permettre de maîtriser la violence en
nous aidant à la comprendre au lieu d’être influencé par elle ou de la subir.
SEANCE 2 : LA PONCTUATION
I. Présentation
La ponctuation est un ensemble de signes qui aident à lire et comprendre un
texte écrit, en séparant des groupes de mots ou des propositions. La ponctuation est le
système des signes graphiques qui contribuent à l’organisation d’un texte écrit et qui
apportent des indications prosodiques, marquent des rapports syntaxiques ou
véhiculent des informations sémantiques. Ces signes constituent les articulations
sémantiques et logiques du texte, suppriment les ambiguïtés. Il existe plusieurs types
de signes de ponctuation et chacun avec une valeur précise.

II. Les différents signes de ponctuation et leurs valeurs


1. Le point ( . )
Le point marque la fin d’une phrase, simple ou complexe. Il doit être suivi
d’une majuscule.
Exemple : La maison est au sommet de la colline.
2. Le point d’interrogation ( ? )
On l’emploie pour indiquer qu’il s’agit d’une question directe
Exemples : Tu as fini ? Que veut-elle ? Est-ce qu’il fera beau demain ?
3. Le point d’exclamation ( ! )
Il s’écrit après les interjections ou les phrases exprimant un sentiment vif.
Exemples : Quel magnifique paysage ! Pierre a gagné au Loto. Incroyable ! Attention !
4. La virgule (, )
La virgule indique une petite pause qui permet de séparer des mots ou des
groupes de mots à l’intérieur d’une phrase. Elle sépare deux propositions. Elle évite
aussi de répéter la conjonction de coordination « et ».
Exemples : - On voit le ciel, la mer, la côte. / Le petit chat sauta sur la table de
l’écrivain, s’installa au milieu des livres et des papiers, puis se mit à ronronner de
plaisir.
La virgule permet aussi de mettre en relief un ou plusieurs mots, notamment
dans des propositions incises ou explicatives.
Exemples : - Les enfants dorment. Les parents, eux, regardent la télévision.
- Elle est très intéressante, cette émission !
5. Le point-virgule ( ; )
Le point-virgule marque une pause plus importante que la simple virgule. Il
indique d’autres aspects d’une même idée, d’une phrase ou d’une action. Il sert à
organiser les énumérations, notamment les énumérations verticales.
Exemples : - Le chanteur entra sur scène ; tous les spectateurs l’applaudirent
bruyamment/ Le chien, qui sommeillait, s’éveilla en sursaut ; il dressa l’oreille.
Il sert aussi à séparer des groupes de mots déjà séparés par des virgules.
Ex : le premier soldat s’occupera du secteur ouest ; le second, du sud ; et vous, du
secteur nord.
6. Le deux-points ( : )
 Il annonce une phrase au discours direct.
Exemple : Le policier a demandé au conducteur : « Pourquoi ne portez-vous pas votre
ceinture de sécurité ? »
 Il introduit une énumération.
Exemple : Ils avaient tout perdu dans l’incendie : livres, photos, meubles, vêtements,
bijoux.
 Il remplace un mot de liaison.
Exemples : Elle était toute rouge d’émotion : elle avait gagné la finale à Roland
Garros.
« car »
- Il pleut à verse : il faut rentrer. (« donc »)
7. Les points de suspension ( … )
Ils indiquent que la pensée n’est pas complètement exprimée. Ils marquent aussi une
pause mettant en valeur ce qui suit.
Exemples : Avec mes amis on discute de tout : études, politique, cinéma, vacances…
- Cette absence me paraît … surprenante.
8. Les guillemets (« » )
Ils encadrent une citation ou indiquent des paroles rapportées au discours direct.
Exemples : « Je pense, donc je suis. » (Descartes)
- Elle a demandé : « Qui cherchez-vous ? »

9. Les parenthèses ( ) ou les tirets ( - )


Ils encadrent une remarque ou un élément de la phrase qui n’est pas
indispensable.
Exemples : Lulu (de son vrai nom Lucie) était une petite fille qui obtenait tout de ses
parents.
- Aller en Europe – c’est le rêve de beaucoup de jeunes Africains – était devenu une
obsession chez le jeune homme.
10. Les crochets ([])
Ils s’emploient parfois à la place des parenthèses, par exemple pour insérer une
précision, une remarque personnelle dans une citation.
Exemple : Elle [la cigale] alla crier famine… (La Fontaine)
Remarque : Les signes de ponctuation servent à séparer les phrases, les propositions,
les mots entre eux, pour obéir à un besoin de clarté ou pour marquer une nuance de la
pensée ou une intonation. Ainsi, une ponctuation déficiente ou contraire à
l’organisation sémantique du texte ralentit la lecture et gêne la compréhension.

Evaluation formative
Malgré la baisse du prix * le sucre était toujours * aux yeux du tonnelier *la plus
précieuse
des denrées coloniales * il valait toujours six francs la livre pour lui * l’obligation de la
ménager prise sous l’empire *était devenue la plus indélébile de ses habitudes*
Leçon 3 : La sémantique
Séance 1 : les mots et leurs sens

I. Présentation
On parle de sémantique lorsqu’on veut évoquer le sens dans un langage donné. En effet,
concerne l’étude des relations de sens des unités linguistique. Aussi, la sémantique porte sur
les différentes relations de sens ou de signification qu’entretiennent les mots entre eux. Ainsi,
dans l’étude des mots et de leurs sens, la sémantique couvre la synonymie et la paronymie,
l’antonymie et l’homonymie. Par ailleurs, notre séance abordera de la dénotation et de la
connotation, de champ lexical et champ sémantique sans oublier les affixes.
II. Synonymie et paronymie
1. Synonymie
La synonymie est une relation de sens qui unit deux mots de même sens ou de sens voisins.
Ex : une promenade une ballade. Sa bru est revenue gendre ancre ambigu
.Paronymie
La paronymie est un rapport lexical entre deux mots dont le sens diffère mais dont la graphie
et la prononciation sont très proches de sorte qu’ils peuvent être confondus.
Ex : En attendant son avènement quel évènement pouvons nous organiser pour la nation sur
la même notion. Illusion allusion éruption irruption
III. Antonymie et homonymie
1. Les antonymes
C’est une relation qui unit deux items de sens contraire. Des mots antonymes sont des mots de
signification contraire. On parle d’antonymes contradictoires (Présent/ absent), antonymes
contraires ( chaud/FROID) ou encore d’antonymes réciproques (homme/FEMME).
2. Les homonymes
L’homonymie est une relation qui unit des mots de prononciations identiques et de sens
différents. on parle de :
a. Les homonymes homophones : sain ceint sein saint
b. Les homonymes homographes : David a pris le son sur les saints au sein
de son studio.
IV. La dénotation et la connotation
1. La dénotation
La dénotation est le sens littéral d’un mot. C’est le sens premier que l’on peut définir et
trouver dans les dictionnaires usuels.
Ex : rouge : adjectif de couleur. Fait partie des trois couleurs fondamentales
2. La connotation
La connotation quant à elle, renvoie à un sens ajouté au sens littéral. Il se fonde sur les
expériences personnelles et références culturelles, il est donc contextuel.
Ex : rouge : le sang… la révolution…la douleur ou la souffrance l’amour
V. Le champ lexical et le champ sémantique
1. Le champ lexical
Le champ lexical est une relation de sens. Elle renvoie à l’ensemble des mots qui se
rapporte à une même réalité, une même notion.
Ex : champ lexical de la guerre : fusil
2. Le champ sémantique
Le champ sémantique d’un mot est l’ensemble des significations que prend un même mot
selon le contexte d’emploi.

VI. Les affixes


1. Les préfixes
2. Les suffixes
3. Les infixes

ACTIVITE : PERFECTIONNEMENT DE LA LANGUE


LECON 4 : LES ECRITS PROFESSIONNELS
SEANCE 1 : LE CURRICULUM VITAE

I. Présentation et Contexte de rédaction


Si l’on regarde la définition que donne du curriculum vitæ (traduction littérale: « carrière de la
vie ») le dictionnaire encyclopédique Larousse, on peut y lire: « Ensemble des indications
relatives à l’état civil, à la situation matrimoniale, aux activités passées d’un étudiant, d’un
candidat à un poste, à un examen, à un concours. En général, une personne qui postule un
emploi envoie son CV à l’employeur par la poste ou par courrier électronique et accompagne
le document d’une lettre de présentation (aussi appelée « lettre de motivation »).
Le CV, pour sa part, doit démontrer que le candidat ou la candidate possède les
compétences requises pour occuper l’emploi. Cette prise de contact se passe très rapidement,
d’où l’importance de présenter l’information de manière stratégique.

II. LES REGLES DE BASES DE REDACTION DU CV


Le CV n’est ni une carte d’identité, ni une carte de visite. Inversement, le curriculum vitæ
n’est pas non plus le condensé de toute sa carrière. En d’autres termes, ce n’est pas le roman
d’une vie. Pour ce faire, il convient néanmoins de respecter un certain nombre de règles.
Il s’agit entre autre de :
- Un peu d’humilité EFFRACTION
- Jouer la carte de la vérité ;
- être et rester soi-même ;
- éviter de frauder ; effraction
- mâcher la besogne du recruteur ;
- Eviter la négation.
III. LES PRINCIPES DE FORMES ET LES RUBRIQUES DU CV

1. LES PRINCIPES DE PRESENTATION FORMELLE

La mise en page du CV ne doit pas contraindre le lecteur à des allers retours continuels
et fatigants de gauche à droite. Il est convenu d’aligner à gauche l’ensemble des éléments du
curriculum et de revenir à la ligne pour toute nouvelle information. La raison de cet
ordonnancement est à la fois simple et double. D’un point de vue pratique, l’œil « descend »
rapidement le long d’une page, mais « balaie » plus difficilement d’un côté à l’autre.
Par ailleurs, la disposition graphique des différentes rubriques est essentielle :la forme
est au service du fond. Il faut penser au confort de lecture du lecteur. Pas plus de trois polices
de caractères: employez une police pour les rubriques, une pour les têtes de chapitre et une
pour le texte.
Le CV fait une page pour les débutants, une page et demie, deux pages maximum pour
des personnes ayant plus d’expériences. Lorsque le CV fait plus d’une page, il est agrafé en
haut à gauche.
Relisez bien votre document: pas de fautes d’orthographe, ni de syntaxe. Elles sont
injustifiables ! Et, disons-le, rédhibitoires ! Pour éviter cela, faites relire ce Document par des
proches.
La photographie ce n’est qu’un élément d’identification. Elle ne doit pas comporter de
message particulier. Inutile donc d’adresser une photo de vos dernières vacances, avec enfants
sur les genoux, ou de photo en situation. La photographie doit être une photo d’identité,
couleur ou noir et blanc. Et, dans la majorité des cas, le port d’une veste et d’une cravate est
conseillé.

3.Le classement par rubriques du CV


- Le titre : il nomme le document ;
-l’objectif professionnelle : c’est la fonction que le demandeur souhaite occuper ou exercer
une fois retenu dans l’entreprise.
-l’état civil : C’est l’identification ou l’état juridique du demandeur. Elle prend en compte les
éléments tels que : le nom, le(s) prénom(s), la date et lieu de naissances, la nationalité, la
situation matrimoniale, et militaire, l’adresse, le téléphone, le Email et site internet etc.
-la photo : elle est placée en haut et l’extrême gauche de la copie. Il s’agit d’une photo
d’identité bien visible et généralement en couleur.
-le cursus scolaire et universitaire : Cette rubrique mentionne les classes effectuées, les
établissements fréquentés, les années, les lieux et les diplômes obtenus. Des informations sont
données en allant du plus récentes au plus éloignées.
-l’expérience professionnelle : on mentionnera dans cette partie les stages effectués, les
fonctions exercées et les fonctions obtenues. Les expériences acquises lors d’une profession
exercées antérieure.
-les divers : ça sera mentionné ici les connaissances ou les acquis n’ayant pas forcément un
lien direct avec l’emploi ou le stage demandé mais qui peuvent servir ou être utiles.
IV. Présentation d’une ébauche de CV
EVALUATION FORMATIVE
A partir de l’exemplaire de CV que voici, relève des indices relatifs à la présentation formelle
et au classement des rubriques.

SEANCE 2 : LA LETTRE DE MOTIVATION OU LETTRE D’ACCOMPAGNEMENT


I. Présentation et contexte de rédaction
Dans la même logique que le CV, la lettre de motivation s’inscrit dans le cadre sert à établir
un contact avec le ou la destinataire et à convaincre cette personne de prendre la candidature
en considération. S’évertue En général, une personne qui postule un emploi envoie son CV à
l’employeur par la poste ou par courrier électronique et accompagne le document d’une lettre
de présentation (aussi appelée « lettre de motivation »).

II. Exemple de contenu

Activité :
Leçon :
Séance 2 :

I. Présentation de l’exercice
Le résumé consiste à réécrire un texte plus brièvement, en respectant un nombre imposé de
mots, tout en retenant les informations essentielles.
L’intérêt du résumé répond à ce que dans les études et comme dans la vie
professionnelle, toute recherche documentaire passe par un effort de résumé, afin de retenir
l’essentiel.
Le résumé se comprend aussi comme un exercice de culture générale en ce sens qu’il
demande que l’on ait quelques notions relatives au thème. Le résumé est par ailleurs, un
exercice d’intelligence qui exige une bonne compréhension du texte (pour éviter les
contresens), d’être logique et de l’objectif. C’est enfin un exercice d’expression qui demande
une syntaxe claire et rigoureuse, un vocabulaire riche et précis sont nécessaires pour
reformuler des idées en les condensant.
Les textes proposés portent sur des grandes questions de société. Ce sont des extraits
d’essais de sociologues, philosophes, psychiatres, historiens… Ou des articles de journaux
tirés du journal de thèmes abordés : Masculin-Féminin/ Violence et médias/ Crise de l’école,
Crise de la famille, La place du corps, L’identité culturelle, Le travail, L’accélération
temporelle.

L’épreuve de TEF au BTS comporte 3 articulations à savoir, les questions de


vocabulaire, le résumé et la discussion.

II-LE VOCABULAIRE
1-Explication d’un mot
Expliquer un mot revient à donner ou à bâtir une définition, celle-ci doit être composée de
phrases complètement rédigées. Quelques éléments à prendre en compte : la nature du mot ,
sa signification( le contexte est important, il permet de deviner le sens d’un mot inconnu et de
choisir la définition acceptable si le terme polysémique) et donner un exemple pour illustrer la
définition.
2-Explication d’une expression
Une expression comporte généralement deux ou plusieurs mots difficiles, il faut d’abord
construire des phrases en donnant le sens de ces mots et établir un lien entre ces mots en
II. LE R2SUM2
1.
2.
3.
4. Proposition de résumé rédigé

SEANCE 3 : LA DISCUSSION

I. Présentation de l’exercice
La discussion est composée de trois parties : - introduction - développement –
conclusion. Rien d'original à ce niveau par rapport à la dissertation... Les règles concernant
l'introduction sont les mêmes que pour la dissertation; elle est elle-même composée de 3
parties qui forment un ensemble compact:,
- une entrée en amitière ou perspective générale, c'est à dire une phrase de caractère
général qui permet d'aborder le sujet - et insertion du sujet
- la problématique qui l'annonce du sujet - l'annonce du plan qui doit être rédigée,
claire et concise.

II. Analyse du sujet (texte support 1)


Le sujet : « ….. »
La consigne : discuter

Vous aimerez peut-être aussi