Vous êtes sur la page 1sur 3

La question de GRAMMAIRE à l’oral du Bac français

« Je vais commencer par la question de grammaire.


Cette phrase est une phrase déclarative / interrogative / exclamative /
injonctive. »

Lien pour réviser les types de phrases :


Les 4 types de phrase (numero1-scolarite.com)

« Dans cette phrase, il y a … propositions, que je vais analyser ».

Rappel n°1 : un verbe conjugué = une proposition (par exemple, si dans une phrase il y a 5
verbes conjugués, il y aura 5 propositions).
Rappel n°2 : phrase simple = un seule verbe conjugué // phrase complexe = plusieurs verbes
conjugués (il est quasiment certain que la phrase à analyser sera une phrase complexe)

Lien pour réviser l’analyse des propositions dans une phrase complexe :
Les relations au sein de la phrase complexe | Lelivrescolaire.fr

Analyse de la phrase complexe :


1) Quand deux propositions sont reliées par une virgule, un point-virgule ou deux points,
elles sont juxtaposées.
Exemple : Les enfants vont à l’école, ils sont en avance.
2) Quand deux propositions sont reliées par une conjonction de coordination (MAIS, OU,
ET, DONC, OR, NI, CAR), elles sont coordonnées.
Exemple : Les enfants vont à l’école et ils sont en avance.
Remarque : la juxtaposition et la coordination peuvent se combiner.
Exemple : Les enfants vont à l’école, et ils sont en avance.
3) Proposition principale et proposition subordonnée :
 une proposition subordonnée relative commence par un pronom relatif : QUI QUE
QUOI DONT Où LEQUEL AUQUEL DUQUEL ... Exemple : Le chat qui se
trouve dans la maison n'est pas le mien. == le chat n'est pas le mien : proposition
principale / qui se trouve dans la maison : proposition subordonnée relative
 une proposition subordonnée conjonctive commence par une conjonction de
subordination : QUE, PARCE QUE, DES QUE, LORSQUE, QUAND, PUISQUE,
COMME, SI, APRES QUE, DEPUIS QUE… Exemple : Comme il fait très froid,
je reste chez moi. == je reste chez moi : proposition principale / Comme il fait très
froid : proposition subordonnée conjonctive
→ Remarque : selon le contexte, le mot QUE peut être pronom relatif ou conjonction
de subordination :
- nom ou Groupe Nominal + QUE = pronom relatif
Exemple : La maison que j'ai visitée est jolie. == que j'ai visitée = proposition
subordonnée relative
- verbe + QUE = conjonction de subordination
Exemple : Je crois que j'ai perdu. == que j'ai perdu = proposition subordonnée
conjonctive
⸋ une proposition subordonnée conjonctive qui commence par le mot QUE s’appelle
une proposition subordonnée conjonctive complétive
⸋ les propositions subordonnées conjonctives peuvent être circonstancielles :
→ de temps (répond à la question QUAND ?). Exemple : J’ai eu une idée pendant que
je dormais.
→ de cause (répond à la question POURQUOI ?). Exemple : Les primevères
fleurissent dans les jardins parce que l’automne a été très doux.
→ de conséquence. Exemple : La terre a tremblé si bien que des maisons se sont
effondrées.
→ de but (répond à la question DANS QUEL BUT ?). Exemple : Il se déguise pour
qu’on ne le reconnaisse pas.
→ de comparaison. Exemple : Il s’étira longuement, comme s’étirent les chats.
→ d’opposition. Exemple : Ma sœur adore nager, tandis que moi, je déteste l’eau.
→ de concession. Exemple : Bien que le soleil brille, il pleut fort.
→ de condition. Exemple : Si nous partons de bonne heure, nous pourrons observer
les oiseaux.
⸋ une proposition subordonnée interrogative indirecte correspond à une question
formulée indirectement (pas de point d’interrogation). Exemple : Je me demande qui
est là. (correspond à la question : Qui est là ?).
⸋ dans une proposition subordonnée infinitive, comme le verbe à l’infinitif a un sujet
qui fait son action, on le compte comme un verbe conjugué. Exemple : Il voit arriver
les enfants. (ARRIVER à « les enfants » pour sujet).
⸋ dans une proposition subordonnée participiale, un participe présent ou passé a un
sujet qui fait son action, on le compte comme un verbe conjugué. Exemples : La
tempête menaçant, les bateaux rentrent au port. (MENAÇANT à « La tempête » pour
sujet). / Le chat parti, les souris dansent. (PARTI à « Le chat » pour sujet).
Remarque : la subordination peut se combiner avec la juxtaposition et / ou la
coordination. Exemple : Le chat étant parti, donc les souris dansent.

Autres remarques que vous pouvez faire :

- Analyse de l’interrogation :
 Totale : on peut répondre par OUI ou par NON (exemple : Va-t-il pleuvoir
aujourd’hui ?)
 Partielle : on ne peut pas répondre par OUI ou par NON (exemple : Qui est allé à
la piscine hier ?)
 Une interrogation indirecte : ne finit pas par un point d’interrogation (exemple : Je
me demande où je suis.)

- Analyse de la négation :
 Les mots de la négation sont des adverbes (ne, pas, jamais, plus)
 L’absence de double négation est une marque de l’oral (exemple : Je sors pas
aujourd’hui.)
 La négation restrictive : ne … que (exprime à la fois une affirmation et une
négation) (exemple : Je ne mange que des légumes.)

- Voix active ou voix passive :


 Voix active : le sujet fait l’action du verbe (exemple : Le chat a mangé la souris.)
 Voix passive : le sujet subit l’action du verbe. (exemple : La souris est mangée par
le chat.) / C’est le complément d’agent (introduit par PAR ou DE) qui fait l’action
du verbe. / Le complément d’agent peut être sous-entendu.
Lien pour réviser voix active et voix passive :
Voix active ou voix passive (francaisfacile.com)

Vous aimerez peut-être aussi