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III- Les propositions subordonnées sujets
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Fonction
XI- Les propositions subordonnées infinitives et participiales
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Fonction
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1. Définition:
On distingue:
les subordonnées conjonctives complétives, introduites par que, à ce que, de ce que, qui,
le plus souvent, complètent un verbe et jouent le rôle d'un complément d'objet (direct,
indirect ou second) ;
Exemple: Chacun sait que chat échaudé craint l'eau froide.
les subordonnées conjonctives circonstancielles, introduites par les autres conjonctions ou
locutions conjonctives, qui permettent d'établir entre la principale et la subordonnée un
rapport temporel (expression du temps) ou logique (expression de la cause, de la
conséquence, du but, de l'opposition, de la condition, de la comparaison) et jouent ainsi le
rôle d'un véritable complément circonstanciel.
Exemple: Quand le chat n'est pas là, les souris dansent.
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Remarque:
Il y a subordonnée sujet commençant par que, si, comme, quand... placée après la principale
mais annoncée en tête de la phrase par un des pronoms démonstratifs neutres: ce, ceci,
cela, ça.
Exemple: C'est étonnant comme elle a grandi.
Une proposition introduite par que après certaines expressions comme: d'où vient?, de là
vient, qu'importe, peu importe...
2. Emploi du mode:
Remarque:
Après le verbe sembler que (avec les pronoms me, te, se, nous, vous, se), on met
généralement l'indicatif. Après il semble que, on met l'indicatif ou le subjonctif selon que
l'on exprime le fait avec plus ou moins de certitude.
Au subjonctif:
Après les verbes de forme impersonnelle marquant la nécessité, la possibilité, le doute,
l'obligation ou un sentiment personnel.
Exemple: Il faut qu'on soit sincère.
Après les verbes de forme impersonnelle marquant la certitude ou la vraisemblance et
exprimant un sens négatif, interrogatif au conditionnel.
Exemple: Est-il sûr que Michel ait commis une pareille erreur?
Quand la subordonnée introduite par que est placée en tête de la phrase.
Exemple: Que le printemps vienne.
Au conditionnel :
Après les verbes de forme impersonnelle marquant la certitude ou la vraisemblance
lorsqu'on exprime un fait éventuel ou dépendant d'une condition.
Il en est de même dans la proposition sujet introduite soit par que après d'où vient?,
qu'importe..., soit par un des pronoms relatifs indéfinis: qui ou quiconque.
Exemple: Il est évident que vous feriez ce travail.
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À l'infinitif:
Le verbe de la subordonnée sujet est parfois à l'infinitif accompagné par son sujet propre.
Exemple: Un citoyen trahir son pays, cela mérite un châtiment.
La subordonnée attribut peut être introduite par la conjonction que et venant après
certaines locutions formées d'un sujet et du verbe être comme: mon avis est, le malheur est,
le mieux est, la preuve en est...
Exemple: Mon avis est que vous avez raison.
On a parfois une subordonnée attribut introduite par le pronom relatif indéfini: qui (=
celui que) ou par le relatif quoi précédé par une préposition.
Exemple 1: Le coupable n'est pas qui vous croyez.
Exemple 2: C'est précisément à quoi je pensais.
On peut considérer comme des subordonnées attributs certaines propositions relatives
introduites par qui:
— Après les verbes: être, se trouver, rester... suivis d'une indication de lieu ou de situation.
— Après un verbe de perception exprimant une manière d'être du sujet ou du C.O.D. de la
principale.
Exemple: -- Votre ami est là qui attend (attendant).
-- Il est aujardin qui rêve (rêvant).
-- Je le vois qui arrive (arrivant [C.O.D.]).
2. Emploi du mode:
Au subjonctif:
Quand on exprime un fait envisagé dans la pensée avec un sentiment personnel (souhait,
désir, volonté...).
Exemple: Mon désir est que tu remplisses tes obligations.
Au conditionnel:
Quand on exprime un fait éventuel ou dépendant d'une condition.
Exemple: Mon opinion est que tu remplirais ainsi tes obligations.
La subordonnée en apposition est une proposition introduite par la conjonction que (au
sens de: à savoir que) et jointe à un nom ou à un pronom pour le définir ou l'expliquer
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2. Emploi du mode:
Au subjonctif:
Quand la subordonnée en apposition exprime un fait envisagé simplement dans la pensée
avec un sentiment personnel (souhait, désir, volonté...).
Exemple: Cette chose est tout à fait inadmissible que Biche doive mourir.
Au conditionnel:
Quand la subordonnée en apposition exprime un fait éventuel (probable) ou soumis à une
condition énoncée ou non.
Exemple: Je reviens à ce principe que les hommes seraient meilleurs s'ils se connaissaient
mieux eux-mêmes.
Remarques:
La subordonnée C.O.I. peut être parfois introduite par une des locutions conjonctives: à ce
que, de ce que.
Exemple: Il s'attend à ce qu'il viendra.
Voici et voilà peuvent se faire suivre d'une subordonnée introduite par que, cette
subordonnée complément du présentatif est assimilable à une subordonnée C.O.D.
Exemple: Voici que la nuit vient.
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La subordonnée C.O.D. ou C.O.I. peut être introduite par un mot interrogatif: si, quand,
qui... dans l'interrogation indirecte.
Exemple: Dis-moi qui tu es.
La subordonnée C.O.D. ou C.O.I. peut être introduite par aucun mot subordonnant et être
constituée par un infinitif avec un sujet propre. Une telle proposition s'appelle proposition
infinitive, elle s'emploie comme complément après des verbes marquant une perception des
sens: apercevoir, voir, regarder, entendre, ouïr, sentir, toucher, ou encore après faire ou
laisser.
Exemple: J'entends les oiseaux chanter.
Remarques:
On n'a de proposition infinitive que si l'infinitif a son sujet propre exprimé ou non. Exemple:
J'entends parler autour de moi.
On peut avoir une proposition infinitive après le présentatif voici et surtout avec l'infinitif
venir.
Exemple: Voici venir les enfants.
Une proposition infinitive peut dépendre d'un des verbes: dire, croire, savoir... mais à peu
près uniquement avec le pronom relatif que sujet.
Exemple: Je ramenais la conversation sur des sujets que je savais l'intéresser.
La subordonnée C.O.D. ou C.O.I. peut être introduite par un pronom relatif indéfini: qui,
quiconque.
Exemple: Mari qui vous aime.
2. Emploi du mode:
Au subjonctif:
Après un verbe principal exprimant une opinion, une perception quand le fait est envisagé
simplement dans la pensée, ce qui se présente souvent lorsque ces verbes sont dans la
principale: négatifs, interrogatifs, conditionnels.
Exemple: Je ne crois que la richesse fasse le bonheur.
Cependant, même quand la principale est négative ou interrogative, les verbes d'opinion ou
de déclaration demandent dans la subordonnée l'indicatif si l'on veut marquer la réalité du
fait.
Exemple: Elle ne croit pas que la santé vaut plus que tout.
Après un verbe principal exprimant la pensée, le doute, le sentiment...
Exemple: Je veux qu'on dise la vérité.
Quand cette subordonnée C.O.D. ou C.O.I. est mise en tête de la phrase et dépendant de
la principale.
Exemple: Que mon ordre doive être exécuté, vous le savez.
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La subordonnée complément d'agent du verbe passif est introduite par un des pronoms
relatifs indéfinis: qui, quiconque. L'un et l'autre précédé d'une des prépositions par ou de.
Exemple: Cette maison sera habitée par qui la construira.
2. Emploi du mode:
Au subjonctif:
Si le fait est envisagé dans la pensée avec un certain sentiment personnel.
Exemple: Ils souhaitaient être loués par quiconque leur parlât.
Au conditionnel:
Si le fait est éventuel ou soumis à une condition énoncée ou non.
Exemple: Le vol n'a pas été commis par qui on croirait.
Remarque:
2. Emploi du mode:
Le verbe de la subordonnée complément de l'adjectif se met:
À l'indicatif:
Quand elle exprime un fait considéré dans sa réalité.
Exemple: Trop certain qu'il peut compter sur mon aide, il s'engage à la légère.
Au subjonctif:
Quand elle exprime un fait envisagé dans la pensée.
Exemple: Heureux qu'on lui fasse tant d'honneur, il se confond en remerciements.
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Au conditionnel:
Avec un fait éventuel ou soumis à une condition énoncée ou non.
Exemple: Mes parents, sûrs que je réussirais à mes examens, si ma santé était bonne.
Remarques:
Quand l'adjectif est construit avec être, le mode de la subordonnée complément de cet
adjectif dépend de la forme de la principale ou de la nuance à exprimer. Ainsi après une
principale négative ou interrogative, on a d'ordinaire le subjonctif mais l'indicatif est aussi
possible.
Exemple: Je ne suis pas certaine qu'il vienne / qu'il viendra.
Certains adjectifs exprimant un sentiment admettent pour la construction de la
subordonnée qu'ils complètent, non seulement que, avec le subjonctif, mais parfois aussi de
ce que, ordinairement avec l'indicatif.
Exemple: Heureux qu'on lui fasse / fait d'honneur, il se confond en remerciements.
Remarques:
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2. Emploi du mode:
Au subjonctif:
Si le fait est considéré dans la pensée avec un sentiment personnel.
Exemple: Je voudrais inventer une machine qui me fasse voyager dans le temps.
Remarques:
Cette dernière règle n'est pas absolue, on met l'indicatif quand la subordonnée relative
exprime un fait dont on veut marquer la réalité.
Exemple: Les mauvais succès sont les seuls maîtres qui peuvent nous reprendre utilement
(Bossuet).
Après une principale négative, interrogative ou conditionnelle, si la subordonnée relative
exprime un fait considéré dans la pensée et avec un certain sentiment, elle a son verbe au
subjonctif.
Exemple: Il n'y a pas d'homme qui soit immortel.
Mais on met l'indicatif si la relative exprime un fait dont on veut marquer la réalité.
Exemple: Je ne crains pas ce chien qui nous poursuit.
Au conditionnel:
Quand la subordonnée exprime un fait éventuel ou soumis à une condition énoncée ou non.
Exemple: L'homme qui connaîtrait l'avenir serait-il heureux?
À l'infinitif:
Sans sujet exprimé.
Exemple: Il cherchait une main à quoi s'accrocher.
1. Définition:
Sont dites propositions subordonnées interrogatives indirectes les propositions
subordonnées qu'introduit un mot interrogatif.
Exemple: Je me demande s'il n'y a pas quelque anguille sous roche.
Le mot interrogatif peut être :
— l'adverbe si dans le cas d'une interrogation totale;
— un pronom (qui, ce qui, ce que, quoi, lequel), un déterminant (quel) ou un adverbe
interrogatif (où, quand, comment, combien, pourquoi), dans le cas d'une interrogation
partielle.
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Remarque:
2. Fonction:
Une proposition subordonnée indirecte est toujours complément d'objet direct du verbe de
sens interrogatif (demander, se demander, ignorer, savoir, etc.) utilisé dans la proposition
principale. Ainsi, dans l'exemple, la proposition s'il n'y a pas anguille sous roche est COD du
verbe me demande.
1. Définition:
Exemple 1: La faim fait sortir le loup du bois (c'est une proposition infinitive).
Exemple 2: Delphine et Marinette ayant invité le loup chez elles, celui-ci leur proposa de
jouer avec lui (c'est une proposition participiale).
2. Fonction:
Une proposition subordonnée infinitive dépend d'un verbe de perception (voir, entendre,
sentir, écouter, etc.) ou des verbes laisser et faire ; elle est toujours complément d'objet
direct.
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