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16. LA SUBORDINATION
La subordination est l’une des propriétés syntaxiques de la phrase complexe (=comportant
plus d’une proposition). Contrairement à la juxtaposition et à la coordination qui relient des
propositions mises sur le même plan syntaxique, la subordination établit un rapport
hiérarchique entre une proposition principale et une proposition subordonnée qui dépend de la
première. La proposition subordonnée est donc un constituant de la phrase complexe. La
nature, voire la fonction, du mot subordonnant (s’il existe) qui introduit la proposition
subordonnée détermine la nature et le fonctionnement de cette même proposition
I. Les relatives
Les propositions relatives sont introduites par un terme relatif : pronom (plus rarement
déterminant) qui est une proforme (sauf dont).
! Introduites par le relatif sujet qui elles conservent l’ordre de la phrase canonique
! Introduites par que : surtout un complément d’objet direct (en position postverbale + se
pronominalise) c’est une vraie solution qu’il faut à ce problème (que = sujet logique de
« il faut »)
! Introduites par un relatif (Prép + lequel/qui/quoi ou dont) constituant d’un groupe
prépositionnel. C’est ce à quoi je pense / J’aime la rivière sur le bord de laquelle nous
avons pique-niqué hier
! Les relatives imbriquées : le relatif a une fonction par rapport non au verbe de la relative
mais au verbe de la proposition complétive conjonctive : j’ai rencontré la personne à qui
je sais que vous vous intéressez.
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LA SUBORDINATION : Les relatives
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LA SUBORDINATION : Les subordonnées complétives
La GMF classe également parmi les groupes infinitifs ceux dont le sujet est coréférentiel à celui
du verbe principal : J’espère réussir ! J’espère que je réussirai. Egalement les infinitifs
dépendants d’un tour impersonnel : Il serait dommage de ne pas en profiter.
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LA VALEUR ASPECTUELLE DES FORMES VERBALES
Ce sont des propositions (elles sont construites autour d’un pivot verbal) subordonnées. Elles sont
introduites par des conjonctions circonstancielles ou composées et des locutions conjonctives.
Néanmoins, les propositions participiales (la question ayant été correctement débattue), les
formes géronditives (en y regardant de plus près), et certains groupes infinitifs prépositionnels
(pour en avoir le cœur net) équivalent à des propositions circonstancielles. On compte des formes
elliptiques de circonstancielles quand elles sont dépourvues de forme verbale (il était, quoique
riche, à la justice enclin)
B. Circonstancielles de perspective
Généralement au subjonctif.
• Par anticipation : Avant que, Pour que/afin que/de peur que (but) ; Pourvu que/à moins
que (subjonctif de souhait, éventualité)
• Par élimination : sans que/non que ;
• La concessive : bien que ; et quelque intelligent qu’il soit…
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LA VALEUR ASPECTUELLE DES FORMES VERBALES
1. Les comparatives
! Comparaison globale : Il ment comme il respire ; comparative elliptique où « comme »
semble fonctionner comme une prep. : Elle est jolie comme une déesse
! Comparaisons graduées : elle est introduite par que et dépend d’un adverbe (plus, aussi)
ou d’un déterminant complexe (plus de, moins de) quantificateurs. L’ellipse est fréquente.
Il est plus bête que lui. // Il est plus mûr qu’il ne l’était.
2. Les consécutives
trop…pour ; tel…que etc… Je connais assez la société du Havre pour imaginer l’accueil etc..
ou de manière à ce que.
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