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Parmi les propositions, on en retrouve 3 :

La coordination : 2 propositions sont reliées par des conjonctions de coordination


(mais-ou-et-donc-or-ni-car) ou par un adverbe ( puis, alors, ensuite,..)

La juxtaposition : 2 propositions sont séparées par un signe de ponctuation (, ; : )

Il pleuvait, j’avais mon parapluie.

La subordination : 2 propositions sont reliées entre elles par un mot subordonnant. ( que,
qui, dès que, laquelle, duquel, si, bien que..)

Il existe plusieurs propositions subordonnées, plusieurs natures :

- La proposition subordonnée relative


- La proposition subordonnée complétive conjonctive
- La proposition subordonnée interrogative indirecte
- La proposition subordonnée infinitive
- La proposition subordonnée conjonctive circonstancielle
- La proposition subordonnée participiale.

Mais comment les différencier ?

1. la proposition subordonnée relative

La proposition subordonnée relative complète le nom qui la précède, c’est son antécédent.
Elle est introduite par un pronom relatif (que, qui, quoi, dont, où, lequel, duquel, auquel,..)

Antoinette jette les lettres que sa mère a écrites.

On a 2 verbes donc 2 propositions, que sa mère a écrites est la proposition subordonnée


relative car elle renvoie à l’antécédent “lettres”, donc la proposition “Antoinette jette les
lettres” est la principale.

Ensuite, il avait vécu pendant quatorze mois avec la veuve, dont les pieds, dans le lit, étaient
froids comme des glaçons.

On a 2 verbes donc 2 propositions, dont les pieds, dans le lit, étaient froids comme des
glaçons renvoie à l’antécédent “la veuve”, donc la proposition “Ensuite, il avait vécu pendant
quatorze mois avec la veuve” est la principale.

2. La proposition subordonnée complétive conjonctive

Elle est introduite par une conjonction de subordination


Elle est très souvent COD

Je veux que tu partes.


Je veux quoi ? Que tu partes, donc c’est un COD.

J’avoue que ce souvenir me fait encore rire.

J’avoue quoi ? Que ce souvenir me fait rire, donc c’est un COD.

Elle peut être aussi :

COI : Je m’attends à ce que tu partes.


Attribut du sujet : Son souhait est que tu partes.
Sujet du verbe de la principale : Que tu partes est son souhait.

3. Proposition subordonnée interrogative indirecte

Elle est très souvent COD du verbe de la principale qui est un verbe de sens interrogatif.
Elle sert à rapporter une question au discours indirect.

Elle se demande si tu viendras.


Elle se demande quoi ? Si tu viendras. Demande est un verbe de sens interrogatif.

Elle est introduite par la conjonction de subordination “si” quand elle rapporte une
interrogation directe (interrogation où la réponse est soit oui soit non).

On utilise d’autres mots interrogatifs quand elle rapporte une interrogation partielle
(interrogation où l’on ne peut pas y répondre par oui ni par non. La réponse est totalement
ouverte).

Exemple : où, comment, pourquoi..

Elle se demande pourquoi tu t’en vas.

On reconnaît aussi cette proposition car on peut la transporter du discours indirect au


discours direct.

Elle demande si Pierre viendra → Elle demande : Pierre viendra-t-il ?

4. La proposition subordonnée infinitive

Elle est COD du verbe de la principale


Son verbe est à l’infinitif
Elle a son sujet propre (son sujet à elle qui est différent du sujet de la proposition principale)
ELLE N’EST PAS INTRODUITE PAR UN MOT SUBORDONNANT.
Elle est généralement introduite par un verbe de perception (voir, entendre..)

Ex : Ziad voit les oiseaux s’envoler.

Ziad voit quoi ? Les oiseaux s’envoler


S’envoler est à l’infinitif
Le sujet propre est les oiseaux (le sujet de la principales c’est Ziad)
Il n’y a pas de mot subordonnant
Le verbe de perception est “voit”.

5. La proposition subordonnée conjonctive circonstancielle

Elle est introduite par une conjonction de subordination


Elle peut occuper la fonction de n’importe quel complément circonstanciel sauf celui du lieu.

Quand le roi revint, il résolut d’aller chez sa sœur.

Il résolut d’aller chez sa sœur quand ? Quand il revint.


(CC de temps)

Il n’est pas mort puisqu’il respire encore.

Pourquoi il n’est pas mort ? Parce qu’il respire plus.


(CC de cause)

6. Proposition subordonnée participiale.

Elle a un verbe au participe passé ou présent.

Au participe présent : Chantant, dansant, parlant, finissant


Au participe passé : Chanté, dansé, parlé, fini.

Elle a son propre sujet.

L’été fini, nous rentrâmes à la maison.

Sujet de fini : l’été.

La pluie tombant toujours, nous restâmes chez nous.

Sujet de tombant : La pluie.

Ziad lavé, il va partir se coucher.

Sujet de lavé : Ziad


Le discours direct et indirect.

Au discours direct, les paroles sont rapportées telles qu’elles ont été prononcées.
On utilise la ponctuation des dialogues (: “ “)
On conserve les temps verbaux utilisés par les personnages
En gros, tout se conserve.

Ex : Ziad a dit : “La leçon de français est plus facile grâce à Meryem.” mais pas du tout lui
repon dit “

Au style indirect, on intègre les paroles d’un personnage sans interrompre le récit, dans une
proposition subordonnée.
Les ponctuations du dialogue disparaissent et toutes les phrases deviennent déclaratives.
Les temps verbaux changent et doivent être en concordance avec les temps verbaux utilisés
par les personnages.
Les marques de temps changent, les marques des personnes grammaticales changent
(adjectifs, pronom..), les caractéristiques du langage oral disparaissent.

Ex : Ziad a dit que la leçon de français était plus facile grâce à Meryem.

Quand on passe du discours direct au discours indirect, les temps verbaux changent :
Présent → Imparfait
Passé composé → Plus-que-parfait
Futur simple → Conditionnel présent
Futur antérieur → Conditionnel passé
Impératif → Infinitif (ou subjonctif)

présent :Terminaisons du 1er groupe : e,es,e,ons,ez,ent.


terminaisons du groupe : is,it,issons,issez,issent.
terminaisons du 3e groupe : s/x,s/x,t/d,ons,ez,ent

imparfait :-ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient

passé composé :

Plus-que-parfait : j’avais fait, tu avais vu, il était sorti, nous étions allés, vous aviez dormi,
elles avaient mangé.

Futur simple : les terminaisons -ai, -as, -a, -ons, -ez, -ont. Pour les verbes dont
l'infinitif est en -re, il faut supprimer le "e".

Méthode : tu prends le verbe avoir/ être, tu le mets à l’imparfait et tu ajoute le participe passé
du verbe d’action.

Conditionnel présent : Le conditionnel présent est formé sur la base du futur simple mais
avec les terminaisons de l'imparfait.

J’irais
tu dormirais
il aurait
Nous serions
Vous mangeriez
Elles finiraient

Futur antérieur : Il se forme avec un auxiliaire conjugué au futur simple et avec un participe
passé.

Conditionnel passé : même auxiliaire juste avec les terminaisons de l'imparfait


Jean dit : “Aujourd’hui, il fait très beau.”

Ziad lui répondit : “Non, tu auras tort toute ta vie ! “

Je crains que nous soyons en retard.

Quand nous sommes arrivés, il faisait froid.

J’ai regardé le film que tu m’as conseillé.

Il pleut et il fait froid.

Il demande si elle vient demain en cours.

Il regarde les écureuils mang

Le passé composé : J'ai mangé / je suis tombé(e)

le plus-que-parfait : J'avais mangé / J'étais tombé(e)

le futur antérieur : J'aurai mangé / Je serai tombé(é)

ex : https://www.francaisfacile.com/cgi2/myexam/voir2r.php?id=15841

Employer l'imparfait et le passé simple dans un récit

L'imparfait décrit une action qui dure dans le temps. C'est le temps idéal pour planter un décor,
décrire une situation passée, ou une action à durée indéterminée. Le passé simple est le temps du
récit. Il décrit une action passée, qui a un début et une fin clairement identifiable
l'imparfait ; Action non délimitée dans le temps , action qui dure ou se répète. , action de de
d'arrière-plan

passé simple : action délimité dans le temps, action successives action de première
plan

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