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Département de Français
La subordonnée conjonctive remplit par rapport à la principale les mêmes fonctions que
le nom par rapport au verbe. Lorsqu’elle est introduite par que, elle peut être :
1.1.2. Sujet
Exemple : Qu’il ait dit cela me surprend.
La proposition subordonnée conjonctive introduite par que, sujet réel, se rencontre après
certains verbes impersonnels comme il semble, il est vrai, il est possible, il est difficile, il
arrive, il est regrettable, etc.
1.2.2. L’indicatif
La subordonnée conjonctive introduite par que est à l’indicatif après les verbes qui
constatent et annoncent un fait :
Après les verbes d’opinion (penser, croire, supposer, estimer, considérer, juger,
considérer)
Après les verbes de perception (en rapport avec les sens): voir, sentir, remarquer, se
rendre compte.
1.2.2. Le subjonctif
En règle générale, lorsque le fait exprimé par la subordonnée est incertain, impossible ou
dépend d’un sentiment, le verbe est au subjonctif.
Dans le détail :
Après les verbes exprimant une volonté, un désir, un souhait, une prière (vouloir,
souhaiter, désirer, exiger, interdire, aimer)
Après les verbes de sentiment exprimant le doute, la joie, la douleur, la crainte, (se
réjouir, s’étonner, craindre, avoir peur, être surpris, regretter, être heureux,)
NB : C’est pour cette raison que le subjonctif s’emploie après les verbes de négation
(nier, refuser, contester). Exemple : Le marchand nie que ses produits soient de
mauvaise qualité.
1.2.3. Le conditionnel
Quand il exprime un futur par rapport au passé. (On parle ici de « conditionnel-
temps » car le verbe à la forme du conditionnel n’exprime aucune condition)
1.3. SUBSTITUTIONS
la subordonnée conjonctive introduite par "que" peut être remplacée par un groupe
nominal : Exemple1 : On craint que le toit s'effondre. → On craint l'effondrement du
toit.
Exemple2 : Ce coup de sifflet annonce que le match est fini. → Ce coup de sifflet annonce
la fin du match.
EXERCICE n°1 : Donnez la fonction des subordonnées contenues dans les phrases
suivantes :
1. Il convient que les enfants soient respectueux envers leurs supérieurs. (Sujet réel)
2. Avant de partir, il a fait un rappel : que tous ceux qui avaient des dettes les paient. (Mis
en apposition)
3. Qu’il obtienne une bonne note paraît improbable. (Sujet)
4. L’essentiel est qu’il me rende intact le livre que je lui ai prêté. (Attribut du sujet
« essentiel »)
5. Les policiers ont la preuve qu’il a commis le vol. (Complément du nom « preuve »)
6. Les paysans ont actuellement une seule préoccupation : que les criquets soient
combattus sans délai. (Mis en apposition)
7. J’ai cru que le cadeau que je lui ai offert lui ferait plaisir. (C.O.D.)
8. Il est juste que les coupables soient punis. (Sujet réel)
9. Que ses fils réussissent était son seul souci. (Sujet)
10. La mère était sûre qu’il était arrivé malheur à ses enfants. (Complément de l’adjectif
« sûre »)
11. Mon souhait est qu’il revienne au pays avant l’hivernage. (Attribut du sujet
« souhait »)
12. L’enfant qui pleurait était convaincu que son père le punirait. (Complément de
l’adjectif « convaincu »)
13. J’ai l’espoir qu’il n’abandonnera pas ses études à cause du football. (Complément du
nom « espoir »)
14. Il est bon qu’on aille rendre visite à ma tante. (Sujet réel)
15. Le problème reste qu’il ne peut pas s’améliorer. (Attribut du sujet « problème »)
16. Il exigea que les élèves qu’on avait exclus soient accompagnés de leurs parents.
(C.O.D.)
17. Il semble que les criquets ne sont pas tous partis. (Sujet réel)
18. La difficulté est que la traversée se fait à la nage. (Attribut du sujet « difficulté »)
19. J’avais entendu dire que les moutons seraient abondants cette année. (C.O.D.)
20. Que la réunion soit programmée à 15 heures n’arrangeait pas certains. (Sujet)
21. Tout le monde était d’accord sur l’idée que le devoir était difficile. (Complément du
nom « idée »)
22. Il est souhaitable qu’il reste à la maison. (Sujet réel)
23. Les villageois étaient étonnés que les récoltes soient si maigres malgré les pluies
abondantes. (Complément de l’adjectif « étonnés »)
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EXERCICE n°2 : Conjuguez les verbes entre parenthèse au mode et au temps qui conviennent.
Justifiez votre réponse.
1. Tout le monde doute que Faïçal (être) soit coupable. → (Expression du doute)
2. Le jardinier avait remarqué que ses plantes (se dessécher) se desséchaient. → (verbe de
perception)
3. Amina m’avait promis qu’elle (venir) viendrait le lendemain. → (Expression du futur par rapport
au passé)
4. J’étais surpris qu’il ne (pouvoir) puisse pas écrire une lettre. → (verbe de sentiment)
5. Tout le monde s’est aperçu qu’il (pleurer) pleurait → (verbe de perception)
6. Que les hommes (aller) aillent sur la lune l’étonne. → (placée en tête de phrase)
7. Son père craignait qu’il (partir) parte en Italie. → (verbe de sentiment)
8. Il est regrettable que notre gardien (être) soit suspendu. → (verbe impersonnel)
9. Je ne crois pas qu’il (dire) dise la vérité. → (verbe d’opinion + négation)
10. Le maître exige que les cahiers (être) soient bien tenus. → (Expression d’une volonté)
11. Je crains qu’il me (croire) croie malhonnête. → (verbe de sentiment)
12. Les grévistes voulaient que le Directeur les (recevoir) reçoive à 13h. → (Expression d’une
volonté)
13. Fatiha avait promis qu’elle m’ (envoyer) m’enverrait les colliers le surlendemain. → (Expression
du futur par rapport au passé).
14. Qu’il ne (vouloir) veuille parler à personne inquiète ses parents. → (placée en tête de phrase)
15. Thiziri dit qu’elle (être) sera là. → (verbe déclaratif)
16. Ses parents croyaient qu’il (réussir) avait réussi à son examen. → (verbe d’opinion)
17. Je sentais que les enfants (avoir) avaient peur. → (verbe de perception)
18. Mon père voulait que j’(obtenir) j’obtienne le BAC à l’âge de seize ans. → (Expression d’une
volonté)
19. Elle doute qu’il lui (avoir) ait rendu la clef. → (Expression du doute)
20. Med-Saïd est tout heureux que son fils (être) soit le premier. → (verbe de sentiment)
21. Il est normal que tu la (punir) punisses → (verbe impersonnel)
22. Qu’il ne (être) soit pas venu me surprend. → (placée en tête de phrase)
Exemple2 : Demba a rendu la pelle, son voisin lui avait prêté la pelle.
1ère pronominalisation : Demba a rendu la pelle, son voisin la lui avait prêtée. (phrase simple).
2ème pronominalisation : Demba a rendu la pelle que son voisin lui avait prêtée. (phrase complexe)
Exemple3 : Seynabou lui présentera un ami, elle lui a parlé de cet ami.
1ère pronominalisation : Seynabou lui présentera un ami, elle lui en a parlé. (phrase simple)
2ème pronominalisation : Je te présenterai un ami dont je t’ai parlé (phrase complexe)
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Habitants de la Casamance : Fleuve et région du Sénégal, comprise entre la Gambie au nord et la frontière
guinéenne au sud.
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Les pronoms relatifs sont : QUI, QUE, QUOI, DONT, OÙ, LEQUEL et ses dérivés
(auquel, duquel, par lequel, avec lequel, sur lequel, etc.)
- L’antécédent est le nom ou le pronom remplacé par le pronom relatif et qui est placé
généralement avant lui.
Exemple : « Dans le pâturage (qui s’étendait derrière le village) (que nous avons
traversé) traînaient des moutons (dont le poil était luisant). »
- On peut ainsi enrichir une phrase en y mettant une ou des subordonnées relatives :
Exemple :
.... « Le marigot s’est asséché. » devient
« Le marigot où nous allions nous baigner s’est asséché. »
- On peut retenir que la proposition subordonnée relative joue à peu près la même
fonction que l’adjectif dans une phrase :
Exemple : La vieille dame portait une vieille camisole usée (dont la couleur était défraîchie)
2.3.5. Lequel remplit des fonctions variées selon la construction. Combiné avec une
préposition, il joue souvent le rôle de complément circonstanciel (par lequel, avec
lequel, dans lequel, sous lequel, sur lequel, etc.) ou de complément d’objet indirect.
Exemple : L’arbre sous lequel nous nous tenions est un figuier.
sous lequel nous nous tenions = nous nous tenions sous l’arbre.
(complément circonstanciel de lieu de «nous tenions»)
2.4. SUBSTITUTIONS
La subordonnée relative peut être remplacée par :
Exemple1 : Les camions qui passent par cette route ont défoncé la chaussée.
Exemple2 : Les élèves dont les cahiers étaient mal tenus étaient renvoyés.
Exemple3 : On mettra des matelas supplémentaires dans les chambres où seront logés les
hôtes
2.5.2.1. quand la subordonnée exprime un but à atteindre, une intention (un fait irréel)
2.5.2.2. lorsque l’antécédent est accompagné d’un superlatif (le plus, le moins, le meilleur,
etc..) ou d’une restriction (le seul, l’unique)
Exemple1 : Moussa est le meilleur gardien de buts que nous ayons jamais eu.
Exemple2 : C’est le cheval le plus rapide qu’il me soit donné de monter.
EXERCICE n°1 : Donnez la fonction du pronom relatif dans les phrases suivantes :
2. Nous avons traversé une prairie où erraient des vaches dont les flancs portaient des
marques infectées qui attiraient les mouches.
3. Le jour où il avait plu sans arrêt, beaucoup de maisons s’étaient effondrées dans les
quartiers où elles étaient faites en banco.
CORRIGÉ:
1. Samba, qui tient le principal rôle dans L’os de Mor Lam, a beaucoup de talent.
2. Les personnes qui faisaient partie du Comité d’organisation démontèrent les bâches
après la cérémonie.
3. Un de mes amis, qui possède une maison sur la plage, m’a invité chez lui.
4. Son discours était chargé d’affirmations qui se contredisaient.
5. La vieille femme tenait un petit commerce qui rapportait peu.
6. Notre chef est un homme qui fait montre de beaucoup de compréhension.
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7. Des nuées d’oiseaux dont on ne pouvait indiquer le nombre s’abattirent sur les champs.
8. Un vieillard, qui avait perdu toutes ses dents et dont la peau était toute ridée se tenait
au coin de la rue et demandait l’aumône aux gens du quartier.
CORRIGÉ:
l’inversion du sujet ;
le point d’interrogation ;
présence de guillemets ou du tiret (qui indiquent que les paroles sont rapportées telles
quelles)
Remarques :
- Les interrogations directes sans inversion se rencontrent souvent à l’oral et appartiennent
au registre familier. Seul le ton indique parfois qu’il s’agit d’une interrogation. Elles sont
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déconseillées à l’écrit.
Exemple1 : Ton oncle est là ?
Exemple2 : Tu vas où ?
- Les interrogations directes qui emploient les périphrases sont parfois considérées par certaines
grammaires comme appartenant au registre familier. )
Exemple1 : Est-ce qu’il est là ? Qu’est-ce que tu me veux ? (familier)
Exemple2 : Est-il là ? ... Que me veux-tu ? ... (courant correct)
On a une interrogation indirecte quand la question est rapportée. (style indirect) . En règle
générale, c’est une question reprise par une tierce personne (un narrateur) :
Exemple : Le médecin lui demanda s’il dormait sous une moustiquaire.
3.3. FONCTION
CORRIGÉ:
Commencez par : "Il me demande", " il me demanda", " il voulait savoir", " il veut
savoir", "j'ignore", etc.
1. Aimes-tu les romans d'aventures? → Il voulait savoir si tu aimais les romans d’aventures.
2. Ta mère va-t-elle mieux? → J’ignore si ta mère va mieux.
3. Abdou a-t-il subi les épreuves de l'initiation? → Il veut savoir si Abdou a subi les épreuves de
l’initiation.
4. Qu'est-ce que nous t'avons demandé? → Il veut savoir ce qu’ils m’ont demandé.
5. Etes-vous satisfaits d'être des adolescents? → Il nous demanda si nous étions satisfaits d’être des
adolescents.
6. Irez-vous en pèlerinage à la Mecque? → Il voulait savoir si nous irons en pèlerinage à la
Mecque.
7. Que lis-tu? → Il me demande ce que je lisais.
8. Que faites-vous les jours de congé? → Il voulait savoir ce que nous faisions les jours de congé.
9. Qu’est-ce t’as dit le professeur? → Il veut savoir ce que m’a dit le professeur.
10. Que va-t-il nous arriver? → Il me demanda ce qu’il allait nous arriver.
11. Qu'allons-nous faire? → J’ignore ce que nous allons faire.
12. Qu'est-ce qui me va le mieux, le rouge ou le vert? → Elle me demanda ce qui lui allait le
mieux, le rouge ou le vert.
13. Qu'est-ce qui vous ennuie? → Il voulait savoir ce qui m’ennuyait.
14. Qu‘est-ce qui vous fait rire? → J’ignore ce qui vous fait rire.
15. Qu'est-ce qui vous ferait plaisir, un livre, un jouet? → Il me demanda ce qui me ferait plaisir,
un livre, un jouet.
16. Qu'est-ce qui vous amuse? → Il veut savoir ce qui m’amuse.
17. D'où viens-tu? → J’ignore d’où tu viens.
18. Où est ton lycée? → Il me demanda où se trouvait mon lycée.
19. Quand auras-tu terminé ton devoir? → Il voulait savoir quand j’aurais terminé mon devoir.
20. Quand passerez-vous votre examen? → Il veut savoir quand je passerai mon examen.
21. Quel âge avez-vous? → J’ignore quel âge vous avez.
22. Qu'est-ce que j'ai fait? → Il veut savoir ce que j’ai fait.
23. Comment allez-vous? → Il voulait savoir comment j’allais.
24. Pourquoi as-tu été absent? → Il me demanda pourquoi je me suis absentée.
25. Combien de fautes as-tu faites en dictée? → J’ignore combien de fautes j’ai faites en dictée.
26. Avec qui t'entends-tu très bien? → Il voulait savoir avec qui je m’entendais très bien.
27. Est-ce que tu prends l'avion ou le bateau? → Il me demanda si je prenais l’avion ou le train.
28. Est-ce qu'il est guéri? → Il veut savoir s’il est guéri.
29. Est-ce qu'il a mangé à midi? → Je me demande s’il a mangé à midi.
30. Est-ce qu'il a fini son exercice? → J’ignore s’il a fini son exercice.
31. Est-ce que vous aimez la lecture? → Je me demande si vous aimez la lecture.
32. Qu’est-ce que tu as? → Il voulait savoir ce que j’avais.
33. Qu'es-ce que vous faites? → Il me demanda ce que je faisais.
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De la même façon qu’un verbe conjugué à un mode personnel, le verbe à l’infinitif peut
avoir un sujet qui forme avec lui une subordonnée dite infinitive :
Exemple1 : Je vois venir les vaches de mon père.
Exemple2 : Couché sur le dos, je regardais les nuages se déplacer dans le ciel.
Dans le premier exemple, « vaches » est sujet de venir et dans le deuxième « nuages »
est sujet de se déplacer.
4.1. FONCTIONS
NB : C’est pour cette raison qu’elle est rangée parmi les subordonnées complétives.
4.2. CONSTRUCTION
4.3. SUBSTITUTIONS
a) Vous les transformerez de telle sorte qu'un des deux verbes passe à l'infinitif;
b) Quelles sont celles des phrases transformées qui comportent une subordonnée
infinitive?
CORRIGÉ:
1. Il sentait la fatigue le gagner. → (modèle : Il sentait ses amis le fuir.) → (sub. infinitive)
2. Corinne est la première étonnée d’être reçue au bac
3. Tout un cercle d'amis écoutait Antoine jouer de la guitare. → (sub. infinitive)
4. J’ai proposé à Philippe de nous rejoindre cet été en Bourgogne.
5. Je regarde souvent avec angoisse les ouvriers du chantier voisin travailler à des hauteurs
vertigineuses. → (sub. infinitive)
6. Ça m'amuse beaucoup de prendre des leçons de conduite.
7. Entendez-vous la corne de brume lancer ses appels déchirants? → (sub. infinitive)
8. J'ai vu de mes yeux Monique essayer tous les pulls du magasin avant de se décider à en acheter
un. → (sub. infinitive)
9. C'est moi qui ai demandé à grand-mère de me tricoter un bonnet rond.
EXERCICE n°2 : Faites de chacun des verbes en italique le noyau d'une subordonnée
infinitive :
1. On voyait les vagues qui arrivaient du large et sautaient à tour de rôle la barre d'écueils.
(Duhamel)
2. Je marchais lentement vers les rochers et je sentais mon front qui se gonflait sous le soleil.
(Camus)
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3. Soudain je vis papa qui fouillait dans sa poche et sortait son trousseau de clefs. (Duhamel)
4. On entend que le vent siffle dans la grange, que la grande porte craque. (G. Droz)
5. J'ai vu l'aube qui frémissait entre les grandes gerbes de blé et sur les hêtraies les corneilles qui
s'éveillaient. (Gide)
6. Je sens que mon cœur bat et retentit dans ma poitrine, non pas de fatigue, mais sous le coup de
l'émotion devant l'arrivée, la victoire toute proche. (R. Boisset)
7. La mer était basse comme la veille au soir et je regardais, qui se dressait devant moi, à mesure que
j'approchais d'elle, la surprenante abbaye. (Maupassant)
CORRIGÉ:
1. On voyait les vagues arriver du large et sauter à tour de rôle la barre d'écueils. (Duhamel)
2. Je marchais lentement vers les rochers et je sentais mon front se gonfler sous le soleil. (Camus)
3. Soudain je vis papa fouiller dans sa poche et sortir son trousseau de clefs. (Duhamel)
4. On entend le vent siffler dans la grange, la grande porte craquer. (G. Droz)
5. J'ai vu l'aube frémir entre les grandes gerbes de blé et sur les hêtraies les corneilles s'éveiller.
(Gide)
6. Je sens mon cœur battre et retentir dans ma poitrine, non pas de fatigue, mais sous le coup de
l'émotion devant l'arrivée, la victoire toute proche. (R. Boisset)
7. La mer était basse comme la veille au soir et je regardais, se dresser devant moi, à mesure que
j'approchais d'elle, la surprenante abbaye. (Maupassant)
EXERCICE n°3 : Transformez chacun des couples de phrases suivants en une phrase
comportant une proposition subordonnée infinitive :
Exemple: Doudou copie. Le maître l'a vu. → Le maître a vu Doudou copier.
EXERCICE n°4 : Complétez les phrases suivantes par une proposition infinitive:
Exemple: Le professeur laisse les élèves ... Le professeur laisse les élèves aller en
récréation.
1. Nous laissons notre sœur regarder un dessin animé, faire ses courses, partir au travail.
5.1. DÉFINITON
Le participe peut avoir un sujet comme un verbe employé à un mode personnel. Il forme
alors avec ce sujet une proposition subordonnée participe (ou participiale).
Exemple1 : Les récoltes terminées, on organisait des séances de lutte chaque soir.
Exemple2 : Mon ami parti, je me sentais seul.
Exemple3 : Les pluies se faisant rares, les paysans implorèrent les génies.
5.3. SUBSTITUTIONS
C’est ainsi qu’on peut la remplacer par une subordonnée conjonctive complément
circonstanciel de temps, de cause ou d’hypothèse.
Exemple1-a : Les repas servis, les convives mangèrent avec appétit.
Exemple1-b : Quand les repas furent servis, les convives mangèrent avec appétit.
Exemple2-a : Le car ne venant pas, on décida de partir à pied.
Exemple2-b : Puisque le car ne venait pas, on décida de partir à pied.
Exemple3-a : Un deuxième puits creusé, le village aurait suffisamment d’eau.
Exemple3-b : Si un deuxième puits était creusé, le village aurait suffisamment d’eau.
1. Ses chaussures ne lui permettant pas de marcher convenablement, Fatima-Zohra a dû les enlever.
1. Complément circonstanciel de cause : emploi du participe présent dans la subordonnée.
2. La nuit venue, nous nous regroupions sous le manguier autour de grand-père pour la veillée.
2. Complément circonstanciel de temps.
4. Les présentations faites, les deux équipes entrèrent dans l’aire de jeu.
4. Complément circonstanciel de temps : emploi du passé simple dans la principale.
5. L’hivernage s’installant, on demanda aux gens de détruire les nids de moustiques pour éviter la
propagation du paludisme.
5. Complément circonstanciel de cause : emploi du participe présent dans la subordonnée.
8. Les résultats proclamés, le perdant félicita le vainqueur et lui souhaita bonne chance.
8. Complément circonstanciel de temps : emploi du passé simple dans la principale.
9. Les agressions se multipliant dans la capitale, la police faisait systématiquement des rondes pour
sécuriser les populations.
9. Complément circonstanciel de cause : emploi du participe présent dans la subordonnée.
Ex. : Après qu'une décision a été prise, ils se sont embrassés. → Une décision ayant été
prise, ils se sont embrassés.
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1. Parce que la terre a été durcie par la sécheresse, il est impossible de la cultiver.
1. La terre ayant été durcie par la sécheresse, il est impossible de la cultiver.
2. Après que la porte fut forcée, les voleurs entrèrent dans la maison.
2. La porte ayant été forcée, les voleurs entrèrent dans la maison.
5. Aussitôt que la lettre eut été jetée à la boîte, je me souvins que j'avais oublié de la timbrer.
5. La lettre ayant été jetée à la boîte, je me souvins que j'avais oublié de la timbrer.
7. Puisque le dîner n'est pas encore prêt, nous pouvons faire un tour de parc.
7. Le dîner n'étant pas encore prêt, nous pouvons faire un tour de parc.
8. Du fait que les volets étaient clos, nous comprîmes aussitôt que notre ami était absent.
8. Les volets étant clos, nous comprîmes aussitôt que notre ami était absent.
4. Quand il s'agit d'une affaire aussi importante, on ne saurait prendre trop de précautions.
4. S’agissant d’une affaire aussi importante, on ne saurait prendre trop de précautions.
EXERCICE n°5 : Dans les phrases suivantes, remplacez les groupes en italique, dont le
noyau est un participe, soit par une subordonnée relative, soit par une subordonnée
conjonctive. Quelle est la fonction des groupes équivalant à une subordonnée relative?
Quelle est la fonction des groupes équivalant à une subordonnée conjonctive?
4. Tout jeune encore, sur les bords de la Sambre, il avait contemplé les enfants du village pêchant à la
ligne. (M. Yourcenar)
4. Tout jeune encore, sur les bords de la Sambre, il avait contemplé les enfants du village qui pêchaient
à la ligne. → C.O.D. du verbe « avait contemplé »
5. Le dîner fini, les cahiers rangés, nos parents nous envoyèrent au lit. (Duhamel)
5. Dès que le dîner était fini, que les cahiers étaient rangés, nos parents nous envoyèrent au lit. → 2
C.C. de temps. (Aussitôt que)
6. Portée par le vent, une odeur de feuilles et de feu de bois parvenait jusqu'à lui. (R. Merle)
6. Une odeur de feuilles et de feu de bois, qui était portée par le vent, parvenait jusqu'à lui. →
Groupe nominal mis en apposition.
7. Trois autres trains militaires ont déraillé hier, les rails ayant été enlevés. (Malraux)
7. Trois autres trains militaires ont déraillé hier parce que les rails ont été enlevés. → C.C. de cause.
8. Tout à coup je distinguai nettement, blottie au revers d'un sillon, une compagnie de perdrix rouges.
(Genevoix)
8. Tout à coup je distinguai nettement une compagnie de perdrix rouges, qui était blottie au revers
d'un sillon. → C.O.D. du verbe « distinguai »
9. A cette heure tardive, il ne restait plus dans le café que le père Francis grillant une cigarette.
9. A cette heure tardive, il ne restait plus dans le café que le père Francis qui grillait une cigarette. →
Sujet du verbe « grillait »