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Voix ou diathèse (tournure): définie suivant la façon dont le verbe distribue les rôles sémantiques de
ses actants, entre agent - à l’origine / qui exerce le procès dénoté par le verbe ou patient - qui subit
le procès.
Voix active
Voix passive
Voix factitive
Processus syntaxique qui permet de rajouter un actant au procès dénoté par le verbe
Définition
1 Différend terminologique, v. GMF : pour certains grammairiens il ne s’agit pas d’une voix à part, mais
d’une variante de la voix active
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Le pronom est coréférent au sujet et s’inscrit dans la valence des verbes qu’il précède : il est
complément
Multitude de rapports croisés entre les éléments d’un ensemble, sans que le procès
verbal intervienne nécessairement entre tous les couples possibles.
Le sujet n’est pas un agent conscient du procès. Le pronom complément indique seulement que le
procès reste confiné dans la sphère du sujet. Le sujet est juste le siège ou le site du procès dont il est
la propre source ou cause, selon un degré de conscience plus ou moins élevé (je me couche +
conscient vs. le jour se lève - moins conscient)
On ne peut pas interpréter ces construction de manière réflexive, car le sujet ne « fait pas l’action
sur lui-même », le jour ne se lève pas « lui-même »
On peut pas interpréter ces construction de manière passive non plus, car il n’y a pas d’agent
extérieur qui provoque le procès (personne ne lève le jour).
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2. Verbes pronominaux
Tu te repens de ta faute.
Le pronom réfléchi fonctionne comme une sorte de particule préfixée au verbe et qui redouble
automatiquement le sujet.
Ces verbes ont un correspondant non pronom inal, mais qui a systématiquement un sens différent :
Se connaître / connaître ; se douter de / douter ; s’en aller / aller ; s’en revenir / revenir, se jouer de /
jouer ; se mourir / mourir ; se prévaloir de / prévaloir contre ; se rire de / rire ; se taire / taire etc.
Elles équivalent à des verbes à la voix passive, mais sans complément d’agent exprimé.
Le sujet n’est jamais agent du procès, la lecture réfléchie est donc impossible. Il subit toujours le
procès. Le véritable agent est souvent non exprimé. Cette possibilité existait encore au XVIIe :
Cependant par Baucis le festin se prépare, La Fontaine.
Cette construction est compatible avec des compléent de manière qui impliquent un « agent
fantôme » : ça se mange avec des baguettes, une dissertation se relit soigneusement.
Cette construction a une valeur aspectuelle d’inaccompli, comme on peut le voir grâce à cette
opposition :
La transition se ait (en ce moment) / la transition est faite
Plans possibles :
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2. Le pronom complément n’est pas analysable 2. Le support du sujet est autant agent que
patient
- constr. neutres / subjectives
- vb. pronom inaux (essentiels et autonomes) - constr. pronom réfléxives
- constr. pronom passive - constr. pronom réciproques
3. Le support du sujet est moins agent que
patient
Certaines constructions ont pour caractéristique d’avoir comme sujet le pronom pers il dit
impersonnel être suivi d’un syntagme nominal (ou son équivalent) dit séquence de l’impersonnel.
Ce pronom est dépourvu de référent, vide sémantiquement, et vient saturer la position su sujet. Le
procès n’a donc pas d’actant, c’est pourquoi ce type de construction est dite « désagentive », car elle
fait perdre au verbe son agent.
On distingue les verbes impersonnelles des constructions impersonnelles (qui correspondent à ce
qu’on appelle parfois la voix impersonnelle).
Ceux qui dans leur emploi ordinaire sont usités seulement dans la construction impersonnelle
Le pronom il est invariable en genre et nombre, n’admet aucune substitution par un équivalent
nominal, mais régit l’accord du verbe à la 3e pers. singulier.
Il n’autorise ni l’extraction ni l’interrogation partielle :
Il faut du pain
*c’est lui qui faut du pain
*que faut du pain ?
- expression de l’heure avec il est (minuit) en concurrence avec c’est qui a une valeur déictique
(c’est minuit)
- il faut et il s’agit
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II. Les constructions de la voix impersonnelle
La voix impersonnelle est un type de phrase et beaucoup de verbes personnels peuvent être
construits selon ce modèle / ce type de construction :
Certains vb. trasitifs (dir. et indir.) peuvent apparaitre dans une construction impersonnelle, mais à
lavoix passive et peuvent être dotés d’un complément d’agent.
Il a été tenu compte des témoignages des habitants (au lieu de on a tenu compte de…)
Il sera procédé a son extradition par les autorités.
Un verbe transitif indirect, doté d’un COI, peut recevoir cette construction. Comme ils sont
intransitifs indirects, ils n’ont pas de COD, et sont donc inaptes à une passivation usuelle.
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Expriment une modalité subjective, epistémique, déontique ou appréciative et les verbes concernés
sont :
il semble, il importe, il convient, il suffit, il se peut, il paraît + subordonnée conjonctive / de infinitif
Il est + adjectif (facile, possible, heureux, ennuyeux etc.) + subordonnée conjonctive / de infinitif
J'ignore à quel moment ont commencé les « signes cliniques » d'appartenance, mes «
symptômes », comme ils disent. Je ne sais plus de quel massacre précis il s'agissait, mais je
m’étais soudain senti entouré d'index pointeurs, en proie à une visibilité inouïe. C'est lui,
saisissez-le. Te me découvrais planétaire, d'une responsabilité illimitée. C'est d'ailleurs
5 pourquoi les psychiatres m'ont déclaré irresponsable. À partir du moment où vous vous
sentez un persécuteur d'un bout du monde à l'autre, vous êtes diagnostiqué comme un
persécuté.
J'ai tout essayé pour me fuir. J'ai même commencé à apprendre le swahili, parce que
ça devait quand même être très loin de moi. J’ai étudié, je me suis donné beaucoup de mal,
10 mais pour rien, car même en swahili, je me comprenais, et c'était l’appartenance.
J'ai alors tâté du hongro-finnois, j'étais sûr de ne pas tomber sur un Hongro-Finnois à
Cahors et de me retrouver ainsi nez-à-nez avec moi-même. Mais je ne me sentais pas en
sécurité : l'idée qu'il y avait peut-être des engendrés qui parlaient le hongro-finnois, même
dans le Lot, me donnait des inquiétudes. Comme on serait seuls à parler cette langue, on
15 risquait, sous le coup de l'émotion, de tomber dans les bras l’un de l'autre et de se parler à
cœur ouvert. On échangerait des flagrants délits et après, ce serait l'attaque du fourgon
postal. Je dis « l’attaque du fourgon postal », parce que ça n'a aucun rapport avec le contexte
et il y a là une chance à ne pas manquer. Je ne veux aucun rapport avec le contexte.
Et cependant je continue à chercher quelqu’un qui ne me comprendrait pas et que je
20 ne comprendrais pas, car j'ai un besoin effrayant de fraternité.
J'ai eu pour la première fois des hallucinations à l'âge de seize ans. Je m'étais soudain
vu cerné par des vagues hurlantes de réalité et agressé par elle de tous les côtés. l'étais très
jeune, je ne connaissais rien à la psychiatrie, et quand je voyais sur mon écran les images du
Vietnam, les gosses aux ventres gonflés par la mort qui crevaient en Afrique ou les cadavres
25 militaires qui me sautaient dessus, je croyais sincèrement que j'étais dingue et que j’avais des
hallucinations. C'est ainsi que je me suis mis peu à peu à élaborer, sans même le savoir, mon
système de défense, qui me permet de chercher refuge dans divers établissements
hospitaliers.