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À l’indicatif, au subjonctif et à l’impératif, les formes verbales varient selon la personne (l’impératif
n’existe qu’aux personnes P2, P4, P5) et on dit que ce sont des formes « finies », par opposition
à l’infinitif et aux participes, dont on dit que ce sont des formes « non finies ».
Infinitif Participe
une forme verbale Les participes sont des adjectifs en dehors de leur emploi dans les temps
à l’infinitif peut composés.
effectivement Part. Passé Part. Présent
exercer la même
fonction qu’un exprime la conséquence présente d’un • l’accent est plutôt mis sur le moment de
nom dans une événement passé l’énonciation.
phrase. • peut être utilisé en combinaison avec la
préposition « en » dans un « gérondif »
2. Le nom ou substantif
ils interviennent dans la les pronoms relatifs introduisent Un pronom adverbial est un
construction de phrases des subordonnées relatives, c’est-à- morphème grammatical libre qui
interrogatives et « s’emploient au dire des subordonnées qui exercent peut être glosé par une préposition
lieu d’un nom au sujet duquel le une fonction précise au sein du suivie d’un pronom.
locuteur (ou le scripteur) demande syntagme nominal, celle
une information, notamment quant d’expansion du noyau.
à l’identification » (Le bon usage,
16e éd., § 727).
Il s’agit essentiellement de qui, que, Les principaux pronoms relatifs sont Concrètement, y dans une phrase
quoi et lequel / laquelle / lesquels / les suivants : qui, que, quoi, lequel comme « j’y pense » peut être
lesquelles. [attention de ne pas les confondre glosé par « je pense à cela » ; en,
avec leurs homonymes interrogatifs dans une phrase comme « j’en veux
encore », peut être glosé par « je
veux encore de cela ».
4. Les déterminants
Articles définis Articles indéfinis Déterminants possessifs Déterminants démonstratifs
L’usage de l’article défini on introduit avec l’article ils peuvent exprimer la ils ont une valeur déictique,
suppose que le référent indéfini un référent dans possession mais aussi, peuvent exprimer un plus ou
dont on parle a déjà été le discours dont il n’a pas plus généralement, de moins grand éloignement par
mentionné auparavant, encore été question. nombreux types de rapport à l’énonciateur, ou
ou est déjà connu de relation entre deux êtres. encore une opposition.
tous. Ils varient selon le genre, ils varient en genre et en
le nombre et le nombre.
possesseur.
Déterminants indéfinis Déterminants interrogatifs- Déterminants cardinaux
exclamatifs numéraux et ordinaux
ils ne déterminent l’extension du ils s’antéposent à un substantif les cardinaux numéraux
référent évoqué que de façon dans des structures présentant expriment une quantité
floue, imprécise. une modalité interrogative ou arithmétique bien précise (un,
exclamative. Il s’agit deux, trois, etc.) et sont suivis du
essentiellement de quel, quelle, reste du SN. Ils sont combinables
quels, quelles, qui, combien de. avec d’autres déterminants qui
viennent s’y antéposer.
Il s’agit là d’une autre catégorie « fourre-tout » de la grammaire scolaire, qui réunit sous cette
étiquette des mots qui ne se comportent pas tous de la même manière.
Ils ont tous en commun d’être invariables, et de ne pouvoir être ni le noyau d’un syntagme
nominal (noms et pronoms), ni le noyau d’un syntagme verbal (verbes), ni un déterminant ni un
adjectif ; ils ne servent pas non plus à former des syntagmes prépositionnels (avec un syntagme
nominal), car c’est la fonction des prépositions, ni à coordonner ou subordonner des syntagmes
entre eux, car c’est la fonction des conjonctions.
7. Les prépositions
Il s’agit de petits mots-outils qui s’insèrent devant (comme leur nom l’indique) un syntagme nominal afin de
permettre à ce SN de fonctionner comme un complément du nom ou comme un complément circonstanciel.
N.B: le pronom de P4 « nous » est souvent remplacé dans la langue parlée par le pronom
sujet indéfini « on » suivi du verbe conjugué à la 3e personne du singulier. La preuve que ce «
on » exprime bien une P4 est qu’il est souvent utilisé de concert avec le pronom « nous » en
position tonique, détachée ; ex. : « Nous, on n’en veut pas. »
2. Les modes verbaux
• Les modes du verbe français sont l’indicatif, le subjonctif, l’impératif, les participes et
l’infinitif.
• Le conditionnel est considéré comme un temps de l’indicatif par de nombreux grammairiens
(parce que sa valeur première est celle d’un futur du passé : je pense aujourd’hui qu’il
viendra demain > je pensais hier qu’il viendrait aujourd’hui), mais une très longue tradition
grammaticale en a fait aussi un mode à temps complet (parce qu’il connaît également de
nombreux emplois de nature modale, qui reposent sur sa valeur hypothétique : je viendrais
si je pouvais).
3. Le conditionnel passé 1re forme et 2e forme
• Le « conditionnel passé », car il se présente sous deux formes : celle de la langue de tous les
jours, le conditionnel passé 1re forme « j’aurais chanté », et celle appelée « conditionnel passé 2e
forme », qui est en fait identique au plus-que-parfait du subjonctif : « j’eusse chanté ».
• On donne l’étiquette de « conditionnel passé 2e forme » à celui qui s’emploie dans des phrases
indépendantes ou principales, et peut être remplacé par un conditionnel passé, tout
simplement. Exemples : « on eût dit qu’il était mort », c’est-à-dire « on aurait dit qu’il était
mort ».
• En revanche, le subjonctif plus-que-parfait est toujours dans une subordonnée, et ne peut pas
être remplacé par un conditionnel passé : « ils auraient voulu que j’eusse fini à temps, mais je n’y
suis pas arrivé » (on n ne peut évidemment pas dire « ils auraient voulu que *j’aurais fini à
temps »).
4. Le subjonctif plus-que-parfait vs. le passé
antérieur de l’indicatif
« quand il eut fini, il s’en alla » illustre le second, tandis que « qu’il eût fini ou pas
n’avait aucune importance » illustre le premier. À l’oreille, à la P3, cela ne fait aucune
différence, mais dans la graphie l’accent circonflexe sert à désambiguïser les deux.
Aux autres personnes, en revanche, on perçoit bien la différence aussi à l’oral :
« quand j’eus fini, je m’en allai » vs. « que j’eusse fini ou pas n’avait aucune
importance ».