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LA MAITRISE DES REGLES DE GRAMMAIRE DANS LES PRATIQUES TEXTUELLES EST UN ELEMENT
INDISPENSABLE A MAITRISER POUR REUSSIR LES ECRITS. ........................................................... 4
EXERCICE 9 ................................................................................................................. 7
EXERCICE 10 ............................................................................................................... 8
EXERCICE 11 ............................................................................................................... 9
EXERCICE 12 ............................................................................................................. 11
EXERCICE 13 ............................................................................................................. 11
EXERCICE 14 ............................................................................................................. 14
EXERCICE 15 ............................................................................................................. 16
EXERCICE 16 ............................................................................................................. 17
EXERCICE 17 ......................................................................................................................... 19
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PARTIE 2 - L’ACCORD DE L’ADJECTIF .......................................................................................... 20
EXERCICE 18 ......................................................................................................................... 21
EXERCICE 19 ......................................................................................................................... 22
EXERCICE 20 ......................................................................................................................... 23
EXERCICE 21 ......................................................................................................................... 25
EXERCICE 22 ......................................................................................................................... 27
EXERCICE 23 ......................................................................................................................... 27
EXERCICE 24 ......................................................................................................................... 28
EXERCICE 25 ......................................................................................................................... 29
EXERCICE 26 ......................................................................................................................... 30
EXERCICE 27 ......................................................................................................................... 31
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FRANÇAIS
I. LA GRAMMAIRE (SUITE)
La grammaire est la science qui étudie les éléments d’une langue et ses combinaisons. Le concept
dérive du terme latin grammatical et désigne, par ailleurs, l’art de parler et d’écrire une langue
correctement. La grammaire est donc l’ensemble des règles et principes régissant l’usage d’un langage
déterminé (chaque langage a sa propre grammaire). En tant que science, elle fait partie de la
linguistique.
Il existe plusieurs types d’épreuves de français : les dissertations, les résumés de textes et les épreuves
de français proprement dites.
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Les épreuves, dites de français, concernent uniquement les concours de catégories C : adjoint
administratif, gardien de police municipale…
Dans tous les cas, les objectifs sont d’évaluer la maitrise de la langue française et la capacité à
comprendre un texte
Comment se préparer ? Un seul conseil s’entrainer. Il faut consulter les cours de français et les
exercices pour voir les questions rencontrées au concours. La maitrise des règles d’orthographe, de
grammaire et de vocabulaire est indispensable. Pour les acquérir, une seule méthode, faire des
exercices. De plus, un vocabulaire un peu technique peut se retrouver dans les sujets. Le candidat doit
savoir ce qu’est un adjectif épithète, un paronyme…
Vous devez structurer vos écrits, maitriser la phonétique, le langage, les tournures de phrase, etc.
L’explication d’expression du texte est aussi récurrente. Les expressions choisies sont souvent des
éléments essentiels du texte. Une fois encore, il faut prendre le temps et analyser aussi le contexte :
sens propre/sens figuré, figures de style…
Trop souvent les candidats écrivent au fil de la plume… L’explication de texte par exemple est un réel
travail de compréhension, de réécriture, de reformulation qui demande du temps et de la réflexion. Cet
exercice nécessite une appropriation du texte et une prise de recul du candidat qui n’est pas simple à
avoir.
Essayez de vous distinguer et ceci passe un travail assidu de révisions : pensez à ce que les
autres vont écrire et à ce que le jury attend… Une réponse réfléchie en maitrisant bien la
grammaire fera la différence.
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Partie 1 - Le sujet
Le sujet est un mot ou groupe de mots représentant l’être animé ou le non animé dont le verbe
exprime l’état ou l’action. Le verbe anime, définit et donne vie au sujet.
Détermination du sujet
Souvent, un verbe est mal conjugué parce que son sujet a été mal déterminé. On peut généralement
trouver le sujet de la phrase en répondant aux questions : Qui est-ce qui ? Qu’est-ce qui ?
Exemple : Julien attend le bus, ses deux cousines attendent avec lui.
Julien attend Qui est-ce qui attend ? C’est Julien qui attend. « Julien » est donc sujet
de « attend ».
Ses deux cousines attendent Qui est-ce qui attend ? Ce sont ses deux cousines qui
attendent. « Ses deux cousines » est le sujet de « attendent ».
C’est à neuf heures qu’arrivent leurs amis Qui est-ce qui arrive ? Ce sont leurs
amis qui arrivent. « Amis » est donc le sujet de « arrivent ».
Remarquons ici que le sujet est placé après le verbe.
Seront-ils… ? La phrase est interrogative. « Ils » (mis pour amis) est sujet, mais situé
après le verbe.
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Attention :
Il faut cependant être attentif au sens de la phrase car il est parfois éloigné du verbe.
Exemple : Les conclusions que nous permet d’établir l’enquête sont réellement évidentes.
(N’hésitez pas à décomposer l’action : L’enquête permet d’établir des conclusions. Ces conclusions sont
réellement évidentes.)
Le sujet peut être inversé. C’est toujours le cas dans les phrases interrogatives, mais cela peut l’être
aussi dans des phrases déclaratives :
Exemple : Comme le démontrent ces conclusions… (Les conclusions démontrent…)
V S
Le sujet peut être remplacé par le pronom relatif « qui ». Le pronom remplace le nom. Si le nom est le
sujet réel, alors le pronom est sujet apparent.
Exemple : C’est Pierre qui a mangé le pain d’épices qui était sur la table.
S1 Pr V1 S2 Pr V2
Ici, il n’est guère difficile à observer. C’est plus délicat quand le sujet et le pronom « qui » sont séparés
par un complément. La règle est la même mais il faut être plus attentif.
Exemple : C’est le chat de mon ami qui habite près d’ici qui a mangé le poisson.
S1 S2 Pr V2 Pr1 V1
EXERCICE 9
Soulignez les verbes d’un double trait et les sujets d’un trait simple.
Pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais faisaient le siège de Dinan. Du Guesclin défendait la ville. Un
jour de trêve, son frère Olivier se promenait sans défiance autour des murailles. Il fut saisi par des
soldats anglais. Ceux-ci l’emmenèrent prisonnier. Du Guesclin monta aussitôt à cheval. Il se rendit seul
à la tente du Duc de Lancastre pour se plaindre de cet outrage. Un combat en champ clos fût décidé
entre le chevalier breton et l’officier anglais auteur du rapt.
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Partie 2 - L’attribut
Remarque :
L’attribut du sujet est généralement un nom ou un adjectif.
EXERCICE 10
Encadrez les verbes, mettez une croix sous les sujets et soulignez les attributs.
Les hirondelles semblent affolées.
Ce chemin devient impraticable.
Cette année, le printemps est tardif.
Les dernières roses seront bientôt fanées.
L’été n’est plus qu’un beau souvenir.
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Partie 3 - L’épithète
Cette fonction ne concerne que l’adjectif qualificatif. Un adjectif est épithète du nom s’il est lié
directement à celui-ci.
Exemple : Ma petite sœur ; des éléphants roses ; une pauvre fille.
EXERCICE 11
Soulignez d’un trait les adjectifs épithètes et de deux traits les adjectifs attributs.
La troupe est haletante ; dans le lointain, on entend un bruit significatif. Ce sont les grands originaux.
Le troupeau est nombreux. Alors, les loups affamés se mettent en chasse et les animaux s’enfuient.
C’est, dans la plaine blanche, une fuite éperdue. Les grands mâles paraissent désespérés et font face.
C’est une lutte épique. L’original se défend avec ses genoux et ses pattes antérieures. Si un loup est
imprudent, il roule sur la neige, la tête cassée.
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Partie 4 - L’apposition
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Exemple : Monsieur Pierre, le facteur, est en congé.
(« Le facteur » est apposé au groupe nominal « Monsieur Pierre »)
Partie 5 - L’apostrophe
Un nom ou groupe nominal est mis en apostrophe lorsqu’il désigne un être animé qu’on interpelle.
L’apostrophe est séparée du reste de la phrase par une ou deux virgules.
Exemple : Les enfants, taisez-vous ! « Rodrigue, as-tu du cœur ? » (Corneille)
On peut aussi trouver en apostrophe une chose ou une idée personnifiée.
Exemple : « ô temps, suspends ton vol ». (Lamartine)
Les compléments d’objets directs qui sont reliés directement au verbe (sans préposition).
Pour les trouver, on pose la question qui ? Ou quoi ? après le verbe.
Exemple : le jardinier cueille des violettes.
Le jardinier cueille quoi ? Des violettes : complément d’objet direct du verbe cueille.
À noter :
Lorsqu’on transforme une phrase active en phrase passive, le sujet du verbe de la
phrase devient complément d’agent du verbe de la phrase passive.
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Phrase active : Trois candidats trouvent la réponse juste.
Sujet verbe à la voix active COD
EXERCICE 12
Correction page 33
Les compléments d’objets indirects qui sont reliés au verbe par une préposition.
Pour les trouver, on pose la question à qui ? Ou à quoi ? de qui ? Ou de quoi ? après le verbe.
Exemple : Je me souviens de ce film.
Je me souviens de quoi ? de ce film : complément d’objet indirect du verbe souviens.
EXERCICE 13
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Soulignez les compléments d’objets directs.
Si une pluie froide retient le laboureur au logis, il prépare divers ouvrages qu’il faudrait hâter aux beaux
jours : il forge le tranchant émoussé du soc, marque ses troupeaux ou mesure ses grains. D’autres
taillent des pieux aigus ou des fourches menaçantes et préparent l’osier flexible qui attachera la vigne.
C’est aussi le moment où l’on tresse des corbeilles et où l’on broie le grain sous la meule.
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On peut aussi les déplacer très facilement. Par exemple, on peut les positionner en début de phrase,
suivis d’une virgule, pour les mettre en valeur.
Le complément de temps
Il possède deux nuances : la date et la durée.
Exemple : Nous nous occuperons de cela demain. (Date)
Je suis allé en Espagne pendant deux semaines. (Durée)
Le complément de cause
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Ce complément répond aux questions pour quelle raison ? à cause de quoi ?
Exemple : Cet hiver, sept personnes sont mortes de froid.
Le complément de manière
Il répond à la question de quelle manière ?
Exemple : Il travaille sans enthousiasme.
Il avance à pas comptés.
Le complément de moyen
Il répond aux questions au moyen de quoi ? avec quoi ?
Exemple : Ma voiture fonctionne au GPL.
Il a créé cette chemise à partir d’un vieux bout de tissu.
Attention :
Le complément de but
Il répond à la question dans quel but ?
Exemple : J’utilise ma voiture pour aller travailler.
Le complément d’accompagnement
Exemple : Je suis allé au cinéma en compagnie de mon meilleur ami.
Le complément de concession
Exemple : Malgré ton opposition, je m’engagerai dans la Légion étrangère.
Le complément de quantité
Exemples : La voiture de mon oncle pèse mille deux cent vingt kilos. C’est une DS.
Mon bateau m’a coûté 9 000 euros. / Un tour de piste mesure 400 mètres.
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Dans une phrase à la voix passive, le complément d’agent désigne la personne, l’objet qui fait
réellement l’action exprimée par le verbe. Ce complément d’agent est introduit par la préposition
« par », ou « de ».
Si on transforme la phrase de la voix passive à la voix active, le complément d’agent devient le sujet du
verbe, l’ancien sujet devenant COD.
Exemple : Les joueurs (sujet) sont applaudis par la foule (complément d’agent). La foule (sujet)
applaudit les joueurs (COD).
Attention :
Tous les verbes conjugués avec l’auxiliaire « être » ne sont pas à la voix passive !
Exemple:
Cette famille est accablée de soucis : la maison est infestée de souris, les enfants sont affaiblis par
la varicelle et la boîte aux lettres est envahie de prospectus !
EXERCICE 14
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Partie 9 - Le complément d’attribution ou complément d’objet second
(COS)
Remarque :
Le complément d’attribution (CA) représente la personne ou l’objet pour qui, ou (contre
qui) est faite une action. Pour le reconnaître on pose la question « à qui ? », « à
quoi ? ».
Ce complément d’attribution est le plus souvent accompagné d’un COD (d’où le nom de complément
second). Il est toujours construit avec une préposition.
Exemple :Pendant que le chef d’équipe donne les dernières consignes aux maçons, José, embauché la
vieille, demande à son voisin le nom des nouveaux compagnons.
le chef d’équipe donne Le chef d’équipe donne quoi ? « les consignes » : COD.
les dernières consignes aux maçons. A qui ? « aux maçons, nom commun complément
d’attribution ou complément second du verbe.
José demande à son voisin José demande quoi ? « le nom… » COD.
le nom de ses nouveaux compagnons A qui ? « à son voisin » : nom commun, complément
d’attribution de « demande ».
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riche en couleurs « couleurs » : nom commun, complément de l’adjectif
« riche », relié par la préposition « en ».
assez de mots « mots » : nom commun, complément de l’adverbe « assez », relié
par la préposition « de ».
difficile à décrire « décrire » : verbe à l’infinitif, complément de l’adjectif
« difficile », relié par la préposition « à ».
Exemple : Ce soir, je suis invitée à une soirée. J’ai mis mon collier de perles (celui de ma grand-
mère), ma robe à volants. C’est déjà l’heure de partir et de retrouver mes amis d’hier et
d’aujourd’hui, pour la plus grande joie de tous.
EXERCICE 15
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Soulignez les compléments circonstanciels.
Ce matin-là, l’enfant et le vieux labouraient au fond de la Woëvre – Le vieux laboureur travaillait en
silence, sans efforts inutiles – En automne, on commence à brûler les herbes dans les jardins – Dans
une parcelle voisine, des hommes courbés ramassent des pommes de terre – On voit luire, de temps
en temps, le fer des pioches – Dans le haut du champ, un vieillard poussait une charrue de forme
antique.
Correction page 33
EXERCICE 16
Correction page 34
C. LES ACCORDS
Dans cette leçon, attachons nous à étudier les accords des verbes sous leur forme simple.
Le verbe s’accorde…
en nombre en personne
(Singulier ou pluriel) (1ère, 2ème, 3ème personne)
avec son sujet
Exemple : Ils occuperont la chambre d’amis. / Je marchais sur la plage tous les matins.
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Si le nom collectif est suivi d’un complément au pluriel, l’accord peut se faire éventuellement au pluriel.
Tout dépend du sens de la phrase.
Exemple : Un troupeau de moutons sur la route stoppa notre voiture. (C’est la faute de l’ensemble).
Une foule de touristes visitent Venise chaque année. (Ce sont les touristes qui visitent
indépendamment les uns des autres).
Pour un adverbe de quantité (beaucoup, peu, assez, moins, trop, combien, tant, etc.) le verbe est
au pluriel.
Exemple : Beaucoup de gens feraient mieux de s’occuper de leurs affaires. Peu le font.
Lorsque le pronom personnel il est sujet d’un verbe impersonnel, le verbe se conjugue à la troisième
personne du singulier, quel que soit le sujet réel.
Exemple : Il tombe des cordes. (Malgré le sujet réel au pluriel, le verbe est à 3ème personne du
singulier).
Avec le pronom relatif qui, l’accord se fait en personne et en nombre avec l’antécédent.
Exemple : Ceux qui pensent que Pierre ment sont dans le faux.
La personne qui parle est professeur.
Nous, qui écrivons, sommes ravis de lire.
À noter aussi :
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Pour les sujets coordonnés par « ou » et « ni » :
Si l’un des sujets est au pluriel, le verbe l’est aussi.
Exemple : Un exemple ou deux suffiront à vous faire comprendre.
Lorsque les sujets sont de personnes différentes, le verbe se conjugue à la personne d’un de ces
sujets (mais au pluriel) en respectant les deux règles suivantes :
Si l’un des sujets est à la première personne, le verbe l’est aussi.
Exemple : Toi et moi sommes les meilleurs amis du monde. (Toi et moi, nous sommes…)
Si les sujets sont à la deuxième et à la troisième personne, le verbe est conjugué à la deuxième
personne.
Exemple : Pierre et toi êtes plus âgés que Robert. (Pierre et toi, vous êtes…)
EXERCICE 17
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Partie 2 - L’accord de l’adjectif
À retenir :
Lorsqu’il se rapporte à des noms de genre différent (c'est-à-dire masculin et féminin), il se met au
masculin.
Exemple : Les pommes et les poires ont l’air pourries.
(« Pommes » et « poires » sont des noms féminins ; l’adjectif est au féminin).
Attention :
Pour l’accord de l’adjectif, il faut s’attacher à déterminer correctement le nom auquel il se rapporte. Ce
nom n’est pas toujours accolé à l’adjectif : le nom et l’adjectif peuvent être séparés par un ou plusieurs
mots, comme un complément du nom.
Exemple : Un poisson d’eau douce.
(L’adjectif « douce » s’accorde avec eau : aucun problème)
Exemple : Un poisson de mer frais.
(L’adjectif « frais » ne se rapporte pas à « mer » mais à « poisson »).
Parfois, l’adjectif est au singulier alors que le nom est au pluriel. Cela peut être le cas lorsque plusieurs
adjectifs se rapportent à un nom pluriel qui n’est exprimé qu’une fois.
Exemple : Les troisième et quatrième siècles avant Jésus-Christ.
(Est équivalent à : le troisième siècle et le quatrième siècle avant Jésus-Christ).
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Exemple : Les langues française et anglaise.
(Est équivalent à : la langue française et la langue anglaise).
EXERCICE 18
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Si ce complément d’objet direct fait l’action exprimée par l’infinitif.
Exemple : Les acteurs que j’ai vus jouer m’ont plus.
Il ne s’accorde pas :
Si le complément d’objet direct ne fait pas l’action exprimée par l’infinitif..
Exemple : La pièce que j’ai vu jouer m’a plu.
Cas des verbes faire et laisser :
Le participe passé des verbes faire et laisser est toujours invariable.
Exemple : Je les ai fait partir.
EXERCICE 19
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Correction page 34
EXERCICE 20
Correction page 35
D. LES PROPOSITIONS
Une phrase contient autant de propositions que de verbes conjugués. Chaque verbe est le noyau d’une
proposition.
Une phrase peut être formée d’une proposition principale et d’une ou de plusieurs propositions
subordonnées.
Exemple : Une voiture cherche une place dans un parking / qui est bondé.
La principale peut toujours, à elle seule, former une phrase.
Exemple : « Une voiture cherche une place dans un parking » forme une phrase.
La subordonnée ne le peut pas.
Exemple ; qui est bondé ne forme pas une phrase.
La proposition subordonnée ne peut exister sans la principale.
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Elles complètent le verbe de la proposition et ont normalement la fonction de complément d’objet
direct.
Exemple : la rumeur prétend que le tueur devait être un proche de la victime. (Proposition conjonctive
complétive).
On distingue deux catégories de propositions complétives : les complétives introduites par
« que » et les infinitives.
Le mode de la subordonnée complétive introduite par « que » peut être l’indicatif, le conditionnel ou le
subjonctif.
Exemple : Il faut que vous partiez. (Subjonctif)
Je crois que tu serais riche aujourd’hui si tu avais persisté dans cette voie. (Conditionnel).
On utilise parfois des formes un peu particulières de propositions conjonctives complétives :
Des propositions introduites par à ce que ou de ce que.
Exemple : Veille à ce que le chien soit calme.
Profite de ce qu’il te reste à vivre.
Les propositions subordonnées complétives peuvent être accompagnées du mot « ne »
(explétif, c'est-à-dire sans valeur négative) après un verbe exprimant la crainte.
Exemple : Je crains qu’il ne s’en prenne à son collègue.
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Exemple : Laisser faire le temps.
« Voici ».
Exemple : Voici venir le temps des rires et des chants.
EXERCICE 21
Remplacez chaque groupe nominal en italique par une proposition subordonnée complétive
de même sens.
Les ouvriers constatèrent l’effondrement du toit.
J’ai appris l’abandon du maillot jaune.
Le gouvernement demande la réouverture des négociations.
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Remarque :
Comme les conjonctives complétives, elles complètent le verbe, mais elles ont la
fonction de complément circonstanciel. Exemple : Quand il se mit à pleuvoir, il ouvrit
son parapluie. (Proposition conjonctive circonstancielle de temps).
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La subordonnée circonstancielle de cause.
Elle sert à exprimer la raison pour laquelle se fait l’action de la proposition principale. Elle commence
par les conjonctions : comme, puisque, étant donné que, parce que, etc.
Exemple : Le cycliste a abandonné la course parce qu’il souffrait de crampes.
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EXERCICE 22
Correction page 35
EXERCICE 23
Relevez les subordonnées circonstancielles et donnez leur fonction (temps, but, cause…).
Bien que petite, cette maison est confortable. Quand j’aurai terminé ma sieste, j’irai me baigner. Il est
tellement célèbre qu’il ne peut sortir sans être reconnu. Au cas où il appellerait, dis lui de passer me
voir. Il n’a pas agi comme je le lui avais conseillé. Comme il a menti, il a été puni. J’ai rangé tes papiers
importants pour que tu ne les perdes pas.
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Elle complète le nom, comme le complément du nom ou de l’adjectif épithète. Le nom qu’elle complète
est son antécédent.
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Elle peut avoir d’autres fonctions :
Exemple : Qui m’aime me suive ! (La subordonnée relative est sujet du verbe « suive »).
Exemple : J’ai vu le voleur qui se cachait derrière un camion. (La subordonnée relative est attribut du
COD « le voleur »).
Exemple : Cet homme, qui a un véritable talent d’humoriste, est aussi dentiste.
(La subordonnée relative est apposée au groupe nominal « cet homme »).
Le pronom relatif peut avoir différentes fonctions : sujet, COD, COI, complément circonstanciel, etc.
Ces différentes fonctions sont marquées par la forme du pronom relatif. À titre d’exemple, voici, pour
les principaux pronoms, leur fonction la plus fréquente.
Exemple : Je connais un mécanicien qui est spécialisé dans les voitures de collection. (Sujet)
La sonnerie retentit à l’instant où le dernier (complément circonstanciel de temps).
Je connais la personne que le gendarme a arrêtée pour excès de vitesse. (C.O.D)
EXERCICE 24
Soulignez d’un trait simple les propositions subordonnées relatives et d’un double trait les
propositions subordonnées complétives.
Cela faisait un vacarme que dominaient les cris de la foule.
Le docteur nous dit que les criquets étaient une catastrophe.
On détruisait les œufs que les insectes avaient laissés.
Landry, à grands cris, signalait que le gué était plus haut.
Les paysans pensaient que la mère de Fadette était une sorcière.
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Partie 5 - Les subordonnées interrogatives indirectes
Elles servent à rapporter une question posée et ont généralement la fonction de C.O.D.
Exemple : Je me demande si elle va réussir. (C.O.D)
Un débutant ne sait pas comment il doit faire. (C.O.D)
Pourquoi il l’a quitté ne nous regarde pas. (Sujet)
Attention :
Une phrase contenant une subordonnée indirecte se termine par un point et non un point
d’interrogation.
Exemple : J’ignore comment il va.
Les subordonnées interrogatives indirectes sont parfois nommées subordonnées complétives
interrogatives.
EXERCICE 25
Correction page 36
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Partie 6 - Les subordonnées participiales
La subordonnée participiale possède un verbe au participe (présent ou passé) ainsi qu’un sujet propre ;
elle n’est introduite par aucun mot de subordination.
Exemple : Son coup favori n’ayant pas réussi, il a perdu la partie.
Le printemps revenu, il reprend ses couleurs.
Cette subordonnée à la même fonction qu’une subordonnée circonstancielle. Cependant, elle n’en
exprime que quelques nuances : le temps, la cause, la condition ou la conséquence.
Exemple : Son coup favori n’ayant pas réussi, il a perdu la partie. (Cause)
La cérémonie civile étant achevée, ils se rendent maintenant à l’église. (Temps)
Attention :
Ne confondez pas le participe opposé (qui n’a pas de sujet propre) avec la subordonnée participiale.
Exemple : Le sujet abordé, ils n’en reparlent plus. (Subordonnée participiale).
Exemple : Le sujet, abordé par deux orateurs, n’a pas intéressé l’auditoire. (Apposition).
EXERCICE 26
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Lorsque les fruits des autres arbres s’étiolent au soleil, les raisins écartent les feuilles,
cherchent le rayon, se dilatent et resplendissent de joie.
Le pilote pique au ras des hangars et il rétablit lorsqu’il se trouve près des projecteurs.
Le chien tourne, inquiet, lève le mufle, remue, tour à tour l’oreille droite et l’oreille gauche, puis
il revient vers moi et, la gueule ouverte, gémit.
Correction page 36
EXERCICE 27
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CORRIGÉS DES EXERCICES DE GRAMMAIRE
9 A 27
Question 9. Soulignez les verbes d’un double trait et les sujets d’un trait simple.
REPONSES :
Pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais faisaient le siège de Dinan. Du Guesclin défendait la ville. Un
jour de trêve, son frère Olivier se promenait sans défiance autour des murailles. Il fut saisi par des
soldats anglais. Ceux-ci l’emmenèrent prisonnier. Du Guesclin monta aussitôt à cheval. Il se rendit seul
à la tente du duc de Lancastre pour se plaindre de cet outrage. Un combat en champ clos fût décidé
entre le chevalier breton et l’officier anglais auteur du rapt.
Question 10. Encadrez les verbes, mettez une croix sous les sujets et soulignez les attributs.
REPONSES :
- Les hirondelles semblent affolées.
- Ce chemin devient impraticable.
- Cette année, le printemps est tardif.
xxxxxxx
- Les dernières roses seront bientôt fanées.
- L’été n’est plus qu’un beau souvenir.
Question 11. Soulignez d’un trait les adjectifs épithètes et de deux traits les adjectifs attributs.
REPONSES :
La troupe est haletante ; dans le lointain, on entend un bruit significatif. Ce sont les grands originaux.
Le troupeau est nombreux. Alors, les loups affamés se mettent en chasse et les animaux en fuient.
C’est, dans la plaine blanche, une fuite éperdue. Les grands mâles paraissent désespérés et font face.
C’est une lutte épique. L’original se défend avec ses genoux et ses pattes antérieures. Si un loup est
imprudent, il roule sur la neige, la tête cassée.
Question 12. Indiquez dans chaque case si la phrase est active A ou passive P.
REPONSES :
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Les clowns sont applaudis par le public P - Mon frère est rentré tard A- Le nouveau directeur est
redouté du personnel P - Des cris de joie sont poussés par les vainqueurs P - L’équipe adverse a
marqué un but par hasard A - Tout son corps était agité de tremblements P - Les bestiaux sont
surveillés par le chien de berger P - Le prisonnier avait été libéré de ses liens A- Le pilote est renseigné
par la tour de contrôle P.
Question 16. Indiquez dans chaque case si le complément circonstanciel en italique est complément de
temps T, de lieu L ou de manière M.
REPONSES :
Ne marchons pas sur la pelouse L. - Mercredi prochain T, nous irons nous promener. – On m’a
répondu d’une façon désagréable M – Le malade respire avec peine M. – Il neigeait, ce soir-là T. – Sur
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son bateau L, le pécheur prépare son filet. – Nous sommes rentrés à la maison à la tombée de la nuit
T. – Au retour du printemps T, nous reverrons de belles journées.
Question 20. Ecrivez correctement au participe passé ou à l’infinitif les verbes entre parenthèses.
REPONSES :
Je suis arrivé (e) tôt au marché, pour y acheter trois petits cochons à engraisser. A peine engagé
(e) sur la place, je fus frappé (e) par des porcelets parqués dans un petit enclos de bois, tout
occupés à fureter, à fouiller la paille, ne s’arrêtant parfois que pour jeter un regard sur les
passants, grogner et secouer leurs grandes oreilles.
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Question 21. Remplacez chaque groupe nominal en italique par une proposition subordonnée complétive de
même sens.
REPONSES :
Les ouvriers constatèrent que le toit s’effondrait (ou bien : s’était effondré).
J’ai appris que le maillot jaune avait abandonné.
Le gouvernement demande que les négociations soient réouvertes.
Question 23. Relevez les subordonnées circonstancielles et donnez leur fonction (temps, but, cause…).
REPONSES :
Bien que petite : circonstancielle de concession. Quand j’aurai terminé ma sieste : circonstancielle de
temps. Qu’il ne peut sortir sans être reconnu : circonstancielle de conséquence. Au cas où il
appellerait : circonstancielle de condition. Comme je le lui avais conseillé : circonstancielle de
comparaison. Comme il a menti : circonstancielle de cause. Pour que tu ne les perdes pas :
circonstancielle de but.
Question 24. Soulignez d’un trait simple les propositions subordonnées relatives et d’un double trait les
propositions subordonnées complétives.
REPONSES :
Cela faisait un vacarme que dominaient les cris de la foule.
Le docteur nous dit que les criquets étaient une catastrophe.
On détruisait les œufs que les insectes avaient laissés.
Landry, à grands cris, signalait que le gué était plus haut.
Les paysans pensaient que la mère de Fadette était une sorcière.
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Je me demande si Lionel me racontera encore le film qu’il a vu hier soir. Je me demande pourquoi les
chiens n’aiment pas les chats. Je me demande qui est cet homme qui m’observe. Je me demande ce
que Guillaume va attraper à la pêche. Je me demande où il est allé pêcher.
Question 26. Indiquez dans les cases combien chaque phrase contient de propositions.
REPONSES :
Lorsque les fruits des autres arbres s’étiolent au soleil, les raisins écartent les feuilles, cherchent le
rayon, se dilatent et resplendissent de joie. 5
Le pilote pique au ras des hangars et il rétablit lorsqu’il se trouve près des projecteurs. 3
Le chien tourne, inquiet, lève le mufle, remue, tour à tour l’oreille droite et l’oreille gauche, puis il
revient vers moi et, la gueule ouverte, gémit. 5
Question 27. a. Soulignez les propositions indépendantes. b. Entre deux propositions juxtaposées, mettez le
signe // ; quand il s’agit de deux propositions coordonnées, encadrez le mot de coordination.
REPONSES :
L’ennui est une maladie, // le travail est son remède. Junot battit ses ennemis, // il s’empara de
Lisbonne et il envahit le Portugal. Les torrents ont débordé car la neige a fondu tout d’un coup. Nous
partirons à la campagne ou nous irons à la mer. Le vent mugit dans les grands arbres, // les oiseaux se
cachent puis un grand silence se fait avant l’orage.
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