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Rica au même : Les habitants de Paris sont d’une curiosité extravagante. Ils se bousculent autour des
Persans comme s’il s’agissait d’oiseaux rares. Mais, il a suffi à Rica de s’habiller à l’européenne pour
qu’on ne s’occupe plus de lui, à moins d’apprendre par hasard sa nationalité. Tous alors de s’écrier :
« Monsieur est Persan. »
Dans cette lettre, Rica raconte une aventure personnelle. A travers le genre épistolaire et le thème du
regard, cette lettre persane présente une réflexion philosophique. Rica se moque de lui-même, en
ironisant sur sa célébrité à Paris, dont il a bien conscience qu’elle n’est due qu’à son apparence.
En s’habillant à l’européenne, le regard disparait. Le Persan n’est plus regardé. Il est devenu
anonyme, inintéressant et ignoré. « Néant affreux » Hyperbole ironique
Cela incite à tirer une conclusion : « Le Persan ne se repère que par l’habit »
III. Une anecdote qui amène à la réflexion :
1/ Des parisiens futiles :
En critiquant les Parisiens, c’est la France entière que critique Montesquieu (curiosité exagérée et
déplacée : persécution du Persan)
- Les Parisiens sont présentés comme des êtres naïfs : « des gens qui n’étaient jamais sortis de
leurs chambres »
- Manque de courtoisie et d’égard.
2/ une critique du jugement sur l’apparence :
Seul le port ou non de l’habit Persan est le détenteur du changement d’attitude des Parisiens- ceux-ci
se basent sur les apparences pour juger la qualité et l’intérêt d’un homme.
La formule finale « Comment peut-on être Persan ? » montre l’arrogance des Français qui pensent
qu’on ne peut pas être autrement qu’eux. Tout être différent est une curiosité. « COMMENT PEUT-
ON ETRE AUTRE CHOSE QUE FRANÇAIS ? »