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UNIVERSITE POLYTECHNIQUE ISPA Année académique : 2023- 2024

TECHNIQUES D’EXPRESSION FRANÇAISE


COURS

Modalité d’évaluation : Composition sur table (évaluation sommative : questions de


cours, exposé, devoir de groupe)

Semestre 1
Filière : BTP – ISPD – ISCCA – ESIT
Enseignant : Dr KEKRE Contacts : Voir délégué

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Objectifs pédagogiques :
- Doter les étudiants des outils grammaticaux nécessaires à la compréhension et à
une meilleure aisance rédactionnelle des textes divers par une réappropriation de
l’usage des outils nécessaires à l’orthographe et à la conjugaison des verbes.

- Approfondir les compétences rédactionnelles nécessaires à l’environnement


professionnel et les acquis en techniques de recherche, de synthèse et de
transmission d’informations

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PREMIERE PARTIE :
PERFECTIONNEMENT DE LA LANGUE

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Activité : perfectionnement de la langue
Leçon 1 : orthographe / grammaire
Séance 1 : LE VERBE

Présentation
Le verbe est un mot. C’est le noyau de la phrase, il lui donne sens. Le verbe exprime
des actions, des événements et des états – des procès – en les situant dans le temps. Il se
caractérise par sa conjugaison. Il varie en temps, en personne et en nombre.

I. Caractérisation des verbes


1. Les verbes attributifs
Les verbes attributifs sont des verbes qui introduisent un attribut du sujet. Ils
expriment une manière d’être, une caractéristique de l’être. Il s’agit du verbe être et des
verbes du même type. On parle de verbe d’état ; ce sont : devenir, paraître, sembler, avoir
l’air, rester …
2. Les verbes transitifs
On appelle verbes transitifs des verbes qui admettent des compléments d’objets
directs ou indirects. Ils sont dits verbes transitifs directs lorsqu’ils admettent un groupe
complément direct (CD)
Ex: Roxane écoute son père (complément direct). Pour le reconnaître, on remplace le
CD par qqch./qqn1 : Roxane écoute qui ?
Aussi, on parle de verbes transitifs indirects lorsqu’ils ont un groupe complément
indirect (CI) : Le chien obéit à son maître (complément indirect).
Pour le reconnaître, on remplace le CI par une préposition suivie de qqch./qqn : Le chien
obéit à quelqu’un.
REMARQUE. Des verbes peuvent être, selon leur utilisation, soit transitifs directs
(TD), soit transitifs indirects (TI) : Je pense qu’il m’aime (TD) / Je pense à toi (TI) – Je
pense qu’il m’aime : complément direct : je pense quelque chose. – Je pense à toi :
complément indirect : je pense à quelqu’un.

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3. Les verbes intransitifs
Les verbes intransitifs sont des verbes dont l’emploi ne se construit pas avec un
complément d’objet, qu’il soit direct ou indirect.
Ex : Éric pleure.
Cécile dort dans la chambre.
4. Les verbes défectifs
Dans le français courant, un verbe défectif se dit d’un verbe dont la conjugaison est
incomplète. En effet, certaines formes conjuguées, certains temps, certains modes ou
personnes manquent ou sont inusités. D’autres n’existent qu’à l’infinitif. Ce sont
notamment les verbes : accroire, ester, quérir, ravoir, urger, s’ensuivre, incomber, s’agir,
neiger, pleuvoir, grêler, venter, seoir, clore, etc.

II. Voix et tournures


1. La voix active
La voix active présente le sujet comme agent de l’action exprimée par le verbe.
Ex : Les députés votent la loi.
Allan appelait Franck.
2. La voix passive
Dans la voix passive, le sujet subit l’action exprimée par le verbe.
Ex : La loi est votée par les députés.
De la voix active à la voix passive, l’on observe des transformations à savoir :
- Le sujet de la phrase active devient le complément d’agent :
- Le complément d’objet direct devient le sujet de la phrase passive ;
- Le verbe passe à la forme composée avec l’emploi de l’auxiliaire être qui prend le
temps de conjugaison de la phrase active.

3. Les tournures pronominale et impersonnelle


a. La tournure pronominale
Un verbe est à la voix pronominale lorsqu’il est accompagné d’un pronom
personnel réfléchi qui reprend la même personne que le sujet. Une phrase à la

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tournure pronominale se présente de la manière suivante : Sujet +pronom réfléchi -
verbe conjugué + complément.
Ex : Je me souviens.
Elle se prépare pour ce soir.
Nos deux amis se regardent.
La tournure pronominale peut se construire de différentes manières.
 Avec des verbes essentiellement pronominaux (se taire, s’évader, s’emparer,
s’enfuir, se blottir, se chamailler, se fier, se souvenir, s’absenter, s’abstenir etc.,)
Ex : L’oncle se méfie désormais de ses neveux.
 Des verbes pronominaux de sens réfléchi
Ex : Annick se mire sans cesse, elle ne doit manquer aucun détail.
Jade se lave les mains
 Les verbes pronominaux de sens réciproques
Ex : Mes parents se consultent beaucoup à mon sujet.
 Des verbes pronominaux de sens passif
Ex : Le pain ordinaire se vend maintenant à 200f chez le détaillant.

b. La tournure impersonnelle
Elle concerne la construction de phrases dans lesquelles le verbe est employé de
manière impersonnelle. Cette construction se fait à la troisième personne du singulier,
avec le pronom neutre « il » pour sujet.
Ex : Il était un petit navire.
Il s’agit bien de lui.
La tournure impersonnelle se construit à partir de :
 Des verbes toujours impersonnels dont falloir, s’agir et les verbes désignant des
phénomènes météorologiques (pleuvoir, venter, neiger, grêler)
Ex : Il pleut. Il neige
 Des verbes construits impersonnellement : paraitre, être, se produire, se passer,
arriver, exister ou encore le verbe faire suivi d’un groupe nominal ou d’un adjectif.
Ex : Il fait chaud. Il s’est produit un grave accident sur le boulevard.

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Evaluation formative
Consigne : Relève dans le texte suivant, les verbes selon qu’ils sont des verbes attributifs
ou transitifs ou intransitifs.
Hier, Marie a arrosé les fleurs du Jardin de roses. Elle paraissait ridicule sous son
chapeau thaïlandais de campagne. Après une journée pleine, elle était épuisée. Jean quant
à lui a oublié de faire ses devoirs. Dans l’heure qui suivra, le devoir battra son plein. Tous
demeurent ahuris après avoir entendu « devoir ».
Maman essuyait les assiettes et papa, lui, les lavait parce que Lucile semblait malade.
On l’avait appelé plusieurs fois en vain. Il faut de temps à autre s’inquiéter pour nos filles
de maisons. Le paysan cultive la terre. Les élèves réfléchissent à leur exposé.

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Activité : Perfectionnement de la langue
Leçon 1 : Orthographe/ conjugaison
Séance 2 : L’ACCORD DU VERBE
I. Généralités
L’une des caractéristiques essentielles du verbe porte sur la conjugaison. Il varie en
temps, en personne et en nombre. Lorsque ces aspects sont convoqués, on parle de
l’accord du verbe. En règle générale, pour les formes personnelles, le verbe, à un temps
simple comme à un temps composé s’accorde en genre et en personne avec son sujet.
Autrement dit, si le sujet est au singulier, l’accord du verbe se fait au singulier, si le sujet
est au pluriel, le verbe s’accorde au pluriel.
Ex : Les enfants reviennent des champs.
Nous étions reçues par le PM.
L’ouvrier revenait du chantier tout épuisé.

II. Quelques cas d’accord du verbe


1. L’accord du verbe avec le pronom relatif
Pour le pronom relatif qui reprend un pronom personnel, l’accord du verbe se fait en
fonction de l’antécédent.
Ex : C’est moi qui ai acheté le pain.
C’est toi qui as tort.
Dans les emplois avec le premier ou la première qui… ou le seul ou la seule qui…,
dépendant d’un verbe à la première ou deuxième personne, l’accord à la troisième
personne.
Ex : Je suis le premier qui a mangé.
Tu es la seule qui m’a le plus aimé.

2. Accord du verbe avec les noms collectifs


Avec les noms tels que foule, multitude, masse troupe ou majorité, dizaine, file,
bande, centaine, ribambelle, horde, nombre etc., employés seuls, l’accord se fait au
singulier.
Ex : La majorité était absente.

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Au son de la sirène, une foule apparut.
Lorsqu’ils sont déterminés par un nom au pluriel, l’accord accepte se fait au pluriel
avec le complément Ex : une foule de spectateurs se déchaînent. Le singulier est aussi
accepté si l’on veut insister sur le nom collectif. Ex : une vingtaine d’adhérents a déjà
répondu.
Tout le monde entraîne toujours un accord au singulier.
Cas particulier : avec la plupart, l’accord se fait avec le complément.
Ex : La plupart des enfants aiment le yaourt.
Par contre, lorsque la plupart est employé sans complément, l’accord du verbe se fait au
masculin pluriel. Ex : La plupart se sont trompés.

3. Accord du verbe avec une fraction, un pourcentage


Lorsque le sujet du verbe est une fraction suivi d’un complément ; le verbe s’accorde
soit avec le nom de fraction, soit avec le complément.
Ex : La moitié des abonnés ont aimé la page.
Le tiers des spectateurs a apprécié son passage.
Avec un pourcentage, l’accord se fait généralement avec le complément.
Ex : 90% de la population a voté pour. /80% des gens adorent le 14 février
Par ailleurs, si la fraction ou le pourcentage est précédé d’un déterminant pluriel,
l’accord se fait avec le pourcentage ou la fraction.
Ex : Les deux tiers de la production seront vendus.

4. Accord du verbe avec les adverbes de quantité


Lorsque ces adverbes beaucoup, assez, peu, moins, sont employés seuls, le verbe se
met au pluriel.
Ex : Trop se sont découragés.
Beaucoup veulent s’arrêter à la licence et peu soutiendront leur mini-mémoire.
Lorsque ces adverbes sont complétés par un nom au singulier (généralement un nom
non comptable), l’accord se fait au singulier.
Ex : Peu de candidats ont échoué.
Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts.

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Trop de sel nuit gâte la sauce.
Autant de pluie est tombée en un jour que durant tout le mois.
Par contre, lorsqu’ils ont pour complément un nom au pluriel précédé de la
préposition « de », l’accord du verbe se fait au pluriel.
Ex : Assez de personnes sont venues au stade.
Trop de gens t’ont sollicité pourtant.

5. Accord du verbe avec des sujets coordonnés par « ou » et « ni…ni »


 Coordonnés par « ou »
Avec des sujets coordonnés par « ou » l’accord doit tenir compte du sens. En effet, le
coordonnant « ou » peut avoir un sens exclusif, dans ce cas le verbe est au singulier.
Ex : Un pantalon ou un jeans t’irait bien.
Dans un autre sens, « ou » exprime une valeur d’addition ou d’énumération.
Ex : Le gombo ou l’aubergine sont des produits vendus au marché Gouro d’Adjamé.
 Coordonnés par « ni…ni »
Avec « ni…ni », aucun des deux sujets n’est concerné par l’action du verbe qui doit
donc se mettre au singulier. Ex : ni son père ni sa mère ne nous séparera. Toutefois, le
pluriel est aussi accepté lorsque ni a le sens de et.
Ex : Ni le jour ni l’heure ne sont encore connus.

6. Accord du verbe avec des sujet unis par comme, ainsi que, de même que, autant
que…
L’accord se fait au pluriel lorsque l’expression assure une fonction de coordination.
Ex : Les français comme les anglais ont été colonisateurs du Cameroun
Le Français ainsi que l’Anglais sont des langues officielles au Cameroun.
Toutefois, lorsque l’expression faire apparaitre une valeur de comparaison, l’accord
se fait au singulier.
Ex : La vie à Yamoussoukro autant que celle de San Pedro est sensiblement chère.
Ma sœur, comme ma mère, mange végétarien.

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7. L’accord du verbe avec sujet « on »
Lorsque on assume la valeur de pronom indéfini, il s’accorde au singulier masculin.
Ex : On ne sait jamais.
On reconnaît l’arbre à ses fruits.
On m’a volé mon téléphone.
On doit être artisans de paix.
A défaut, si « on » a la valeur d’un pronom personnel (lorsqu’il peut être remplacé
par je, tu nous ou vous) l’accord ou les accords peuvent se faire au masculin ou au féminin
et au singulier ou au pluriel selon le genre et le nombre des personnes désignées par
« on », notamment.
Ex : On se dit les « gbê ».
On a terminé de manger ?
Est-ce qu’on a compris ?
On s’est rencontrées au festival des grillades.

8. L’accord du verbe avec un pronom indéfini


L’accord du verbe dont le sujet est aucun des, chacun des ou encore pas un des,
personne, se fait au singulier même s’il est suivi d’un nom pluriel.
Ex : Chacune des deux tient sa place dans ma vie.
Personne parmi nous n’est capable de comprendre.

9. L’accord du verbe avec plusieurs sujets désignant le même objet ou la même


personne
Ex : Un homme, un père, un professionnel de votre trempe peut relever ce défi.
Ex : Un travail, une occupation, un emploi te ferait grand bien.

10. Accord du verbe avec un groupe sujet formant une gradation


L’accord peut se faire avec le dernier nom de la gradation comme si celui-ci
rassemblait tous les autres noms. Toutefois, l’accord au pluriel est aussi accepté.
Ex : Une mélodie, un refrain, une chanson de Roseline Layo fait toujours plaisir.
Ex : Une heure, une journée, une semaine, un mois sans lui me paraissaient un enfer.

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Evaluation formative
Exercice 1: Pour chaque phrase proposée, écris correctement le verbe.
1. Beaucoup d’adhérents régler leurs cotisations avec du retard.
2. Mon père et tuteur légal détester les mauvais étudiants.
3. La plupart n’y croire plus.
4. Chacun d’eux recevoir sa part comme convenu.
5. Un grand nombre de tableaux être voler.
6. Notre père qui être aux cieux.
7. Le lait comme le fromage se déguster avec plaisir chez nous.
8. Voici le stade où s’entrainer les joueurs.
9. Tu être celui qui comprendre si vite. Tu étais celui qui comprends vite.
10. Ni votre candidat, ni le mien ne (être nommer).

Exercice 2 : Recopie le texte en conjuguant les verbes en gras au présent de l’indicatif.


Tant de spectacles se jouer sous nos yeux. Les adversaires reconnaitre sa force et le
regarder partir. L’intérêt que porter les ivoiriens aux buzz me surprendre parfois. Le vélo
ou la marche procurer un bon exercice physique. La plupart préférer le confort » aux bus
mais tout le monde accourir vers les bus. Chacun des participants pouvoir intervenir dans
le débat. Trop de sucre finir par nuire.
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Activité : Perfectionnement de la langue
Leçon1 : Orthographe/ conjugaison
Séance 3 : L’ACCORD DU PARTICIPE PASSE
Présentation
Dans l’expression écrite de la langue, en français, notamment, l’une des difficultés
auxquelles sont confrontés les usagers résident dans les accords appropriés du verbe. Et
de façon plus marquée, l’accord du participe passé. Pour la simple raison, selon les
contextes, certains s’accordent, d’autres non.

I. Le participe passé employé seul


Le participe passé employé seul, comme verbe ou adjectif (épithète, attribut ou
apposé) s’accorde en genre et en nombre avec le nom :
Exemple : Un homme averti en vaut plusieurs.
Nous espérons des serviteurs dévoués.
Le travail entrepris doit être une œuvre menée avec attention.
Remarque : Les participes passés Excepté, passé, étant donné, mis à part, vu restent
invariables, s’ils sont immédiatement placés avant le nom auquel ils se rapportent. Ex :
Nos étudiants sont tous venus, excepté nos amis de Dabou.
De même, ci-joint et ci-inclus restent invariables s’ils sont placés en début de phrase
ou d’expression. Ils s’accordent s’ils sont placés après le nom.
Ex : Ci-joint ma lettre de recommandation.
Les photocopies ci-incluses sont adressées aux responsables pédagogiques.

II. Le participe passé employé avec l’auxiliaire être


Le participe passé employé avec l’auxiliaire être s’accorde en genre et en nombre
avec le sujet.
Ex : Elles seront punies.
Nous étions opposés à toute discussion inutile.
Remarques :
- L’auxiliaire être peut lui-même être conjugué à un temps composé. Le participe
passé qui le suit s’accorde toujours avec le sujet :

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Ex : La nouvelle avait été annoncée par toutes les radios.
- Si le sujet « nous » et « vous » (vous de politesse) désigne une seule personne, le
participe passé est au singulier.
Ex: Nous sommes convaincu(e)s de votre innocence.
Madame, vous êtes prié(e) de venir.

III. Le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir


Le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir ne s’accorde pas avec le sujet du
verbe s’il est suivi ou non de COD.
Ex : Les filles ont mangé tout le poulet ; elles avaient roté et ont déçu l’invité.
Il s’accorde en genre et en nombre avec le COD quand celui-ci est placé avant le
verbe. Pour trouver le COD, il faut poser la question « qui ? » ou « quoi ? »
Ex : Quels fruits as-tu achetés ?
Quelle belle exposition nous avons vue !
Ces mangues, je les ai cueillies hier.
Admirez les truites que j’ai attrapées ce matin.
Voyez les dégâts qu’ont provoqués ces inondations.

III. L’accord du participe passé employé avec avoir et suivi d’un infinitif
Le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir et suivi d’un infinitif s’accorde sur
si le COD, placé avant le verbe, fait l’action exprimée par l’infinitif.
Ex : Cette civilisation, nous l’avons vue disparaitre.
Il ne s’accorde pas si le COD placé avant le verbe ne fait pas l’action exprimée par
l’infinitif.
Ex : C’est la méthode que j’ai cherché à suivre.

IV. Le participe employé avec les verbes pronominaux


Le participe passé des verbes essentiellement pronominaux (s’enfuir, se blottir,
s’évader, se souvenir, s’enquérir, se repentir, s’arroger, etc.) ou des verbes pronominaux
de sens passif, s’accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe.
Ex : Ils se sont toujours méfiés des filles.

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Les prisonniers s’étaient évadés dans la nuit.
Les galettes se sont vendues sans difficultés.
Pour le participe passé des verbes pronominaux de sens réciproque et de sens
réfléchi, l’accord se fait comme avec le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir. Il
faut donc remplacer l’auxiliaire être par l’auxiliaire avoir et poser la question « qui ? » ou
« quoi ? ».
Ex : Les enfants se sont lavés.
Les enfants se sont lavé les mains.
Elles se sont habituées à ce nouveau rythme de travail.
Ex: Les enfants ont lavé qui ? Les enfants ont lavé eux-mêmes. Le COD est placé avant
le participe passé. Donc, il y a accord.
Ex : Elle s’est lavée puis, s’est séchée et elle s’est lavé les cheveux (sens réfléchi)
Ils se sont battus puis ils se sont donné une poignée de main et ils se sont souri. (sens
réciproque)

V. Le participe passé des verbes pronominaux suivi d’un infinitif


Il s’accorde si le sujet fait l’action exprimée par l’infinitif.
Ex : Après ce jour, elle s’est sentie revivre
Il ne s’accorde pas si le sujet ne fait pas l’action exprimée par l’infinitif.
Ex : Ces étudiants se sont vu refuser l’entrée de la salle.

Évaluation formative
Exercice 1 : Accordez comme il convient le participe passé.
1-Le travail (entreprendre) doit être (mener) à bien.
2-nos adversaires se sont (parler) mais ne sont pas (arriver) à un accord.
3-Les élèves sont (captiver) par la lecture.
4- Les citernes ont été (vider) afin d’être (nettoyer).
5- Les pêcheurs avaient tous (veiller) et (attraper) plus de milles morues.
6-Les CD que vous avez (acheter) me plaisent beaucoup.
7-Nous avons (courir), nous avons (chanter), nous avons (passer) une bonne journée.
8- nos parents se sont assurer une confortable retraite.

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9- Ils se sont rencontrer dans le bus, ils se sont ( sentir) aimer et tout est partir.
10- Les rumeurs se sont taire.

Exercice 2 : Accorde comme il convient le participe passé des verbes en gras.

Ces musiciens que, dans toutes les villes, les foules de mélomanes ont
acclamer……………………, ont trouver ……………………..ici un accueil favorable. Nos amis se
sont engager ………………………à maintenir les locaux propres. Les lettres qu’elles ont
recevoir ……………………… sont bien ranger…………………... Que sont
devenir………………….les voitures qui disputaient le rallye de Monte-Carlo en 1950 ? Tous
les gens qu’elle a consulter l’avait avertir des dangers. Les naufragées furent
entraîner……………...jusqu’au rivage. Nicaise et Paul se sont laver ……………..à la rivière.

Exercice 3 : Accordez les participes passés contenus dans les phrases suivantes (s’il y a
lieu).
1. Ces athlètes ont abandonné au milieu du parcours, vaincu par la fatigue.
2. La note ci-joint contient les informations nécessaires.
3. Passé dix-sept heures, nos bureaux sont fermés.
4. J’aime tous les sports, le hockey et la lutte excepté.
5. Il n’achète que des vins d’appellation contrôlé.
6. Étant donné les faits rapporté par les témoins, le juge a condamné Claude à dix jours
de prison.
7. Cette maison a de superbes planchers de bois verni.
8. Veuillez nous faire parvenir le montant de la facture indiqué ci-dessus.
9. Disposé à nous accorder un prêt, la directrice de la banque veut nous rencontrer cette
semaine.
10. Vous trouverez ci-inclus photocopie des lettres envoyé à ce monsieur.
11. Vu la grande disponibilité de cette candidate, nous avons décidé de l’embaucher.
12. Veuillez trouver ci-joint les rapports des évaluateurs.

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Activité : Perfectionnement de la langue
Leçon 2 : La syntaxe
Séance 1 : LES ARTICULATIONS LOGIQUES
Présentation
La syntaxe définit l’étude des règles grammaticales d’une langue. Elle porte, aussi
sur les relations qui existent entre les différentes unités linguistiques. On parle, par
exemple, de syntaxe d’une phrase. La syntaxe, dans bien des cas, participe de la
construction du sens d’un énoncé, d’une phrase, d’un texte. Singulièrement pour le texte,
les liens peuvent être marqués explicitement par des mots de liaison de nature
grammaticale diverse (conjonction de coordination, de subordination, d’adverbes…). Ils
peuvent également être implicites et reconnaissables par la forme du texte, les indicateurs
temporels ou spatiaux, les temps verbaux et la ponctuation.
Dans les deux cas, ils permettent de dégager la structure d’un texte et aussi de
suivre le raisonnement de l’auteur.

I. Les articulations logiques explicites


Ordinairement appelées termes d’articulation ou connecteurs logiques, les
articulations logiques explicites sont des outils grammaticaux qui servent à relier deux
idées, deux phrases, deux paragraphes. Elles introduisent des relations logiques diverses
et ont des fonctions différentes les unes des autres.
1. L’énumération
Dans un texte argumentatif ou informatif, dans un discours ou un exposé,
l’énumération permet de présenter, progressivement les idées, les arguments dans la suite
logique de leur pertinence. L’énumération est rendue possible partir d’articulateurs
logiques tels que : d’abord, tout d’abord

2. L’addition ou la gradation
L’addition ou la gradation est une relation logique qui permet d’ajouter un
argument nouveau aux précédents. Elle est introduite par les connecteurs logiques
suivants : et, de plus, en outre, par ailleurs, d’abord, ensuite, enfin, d’une part, d’autre
part, non seulement…mais encore, etc.

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3. L’opposition
Elle permet d’opposer deux faits ou deux arguments pour mettre en valeur l’un
d’entre eux. Elle se reconnait par les termes suivants : mais, au contraire, cependant, en
revanche, tandis que, alors que, néanmoins, toutefois, or...
3. La comparaison ou l’analogie
La comparaison permet d’établir le rapprochement ou un parallèle entre deux
faits. Elle est identifiable à travers les termes tels que : de même, de la même manière,
ainsi que, comme…
4. La concession
La concession permet de constater les faits ou des arguments opposés à sa thèse
tout en maintenant sa position. Les expressions suivantes la caractérisent : malgré, sans
doute, en dépit de, bien que, quoique…
5. La cause
La cause permet d’exposer l’origine, la raison d’un fait. On la reconnaît par
l’emploi des termes tels que : car, en effet, parce que, puisque, en raison de, sous prétexte
que, dans la mesure où…
6. La conséquence
La conséquence permet d’énoncer le résultat, l’aboutissement d’un fait, d’une idée.
Les mots qui l’introduisent sont : donc, c’est pourquoi, par la suite, de là, d’où, dès lors,
par conséquent, de sorte que, si bien que…

II. Les articulations implicites


Les articulations implicites sont des articulations sous entendues entre des idées.
C’est le contexte qui permet de les identifier à travers divers éléments du texte.

1. La disposition typographique du texte


Il s’agit de la structure externe du texte ; c’est-à-dire la disposition des paragraphes.
Ces derniers permettent généralement de suivre l’évolution de la pensée de l’auteur.
Cependant, il faut remarquer que chaque paragraphe ne comporte pas forcément une
seule idée et que dans deux paragraphes, on n’exprime pas toujours deux idées
différentes.

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2. La ponctuation (voir cours sur la ponctuation)
Certaines ponctuations notamment le deux-points, le point-virgule peuvent exprimer :
- une cause ou une explication : l’enfant ne bougeait pas : il avait peur.
- une conséquence : il s’ennuyait dans son village ; il voulut le quitter.
3. Les temps verbaux
Le passage d’un temps verbal à un autre est aussi une connexion implicite.
Ex: ils ont été nos bourreaux hier, aujourd’hui nous tentons avec eux d’oublier ce passé
ténébreux dont ils se sont rendus coupables. Cela passe par une prise de conscience de
l’élite contemporaine car l’avenir des leurs en dépend.
- Passé-présent-futur restitue la chronologie.
- Présent-passé correspond à un flash-back (rétrospectif).
4. Les indicateurs spatiaux ou temporels
Les indicateurs spatiaux ou temporels révèlent souvent la progression
chronologique du texte.
Ex : Sous nos cieux, il est devenu fréquent d’entendre que la réussite se trouve là-
bas. Etudiants, salariés et même certains fonctionnaires rêvent des États-Unis, du Canada
ou de la France. Ici sur les routes désertiques du Sahara, ils usent de stratégies pour
s’offrir, Dieu seul sait, un lendemain meilleur.

Evaluation Formative

Exercice 1 : Complétez les trous avec les mots de liaison suivants : cependant, ainsi, et,
aussi, or, puis, en effet.
La brasse apparaît souvent comme une nage peu fatigante. ………. cette idée
couramment répandue est fausse : cette discipline exige le plus gros effort physique.
……………., le brasseur emploie ses deux bras …………. ses deux jambes pour avancer.
………………, entre deux mouvements, il perd du temps, …………………………….. de
l’énergie. La brasse reste ……………………. la nage la plus populaire, celle des débutants
qui la pratiquent sans immerger la tête. Elle est ……………….. la seule nage qui permet de
transporter facilement des objets afin d’effectuer des sauvetages.

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Exercice 2 : Relevez les connecteurs logiques et indiquez les relations logiques qu’ils
introduisent.
1- La culture est en crise. Or l’école transmet la culture. Donc l’école est en crise.
2- Certes, dans le passé, on pouvait connaître quelques accidents dans les études pourtant
on arrivait généralement à leur terme.
3- Hier, les études permettaient d’avoir un emploi fixe et bien rémunéré, aujourd’hui elles
débouchent directement sur le monde du chômage.
4- C’est parce qu’il avait peur de vaincre qu’il a échoué.
5- On prétend souvent que la télévision est néfaste pour les enfants, par contre, elle
enrichit leur culture générale en leur montrant des mondes inconnus.

Exercice 3 : Reconstruisez un paragraphe cohérent.


A- Car les moyens représentent la semence et la fin représente l’arbre.
B- Et il s’est trouvé des gens pour prétendre que la fin justifie les moyens, l’essentiel étant
d’atteindre le but fixé.
C- Parce que les moyens représentent l’idéal qui se forme, la fin quant à elle, représente
l’idéal qui s’accomplit.
D- L’un des plus grands débats philosophiques de l’histoire a porté sur la question de la
fin et des moyens.
E- En définitive, on ne peut atteindre des buts justes par des moyens mauvais.
F- C’est pourquoi, disent-ils, si vous cherchez à bâtir une société juste, l’important est
d’aboutir, les moyens n’importent guère : ils peuvent être malhonnêtes, injustes.
G- Mais nous n’aurons pas la paix dans le monde avant que les hommes aient partout
reconnu que la fin ne peut être dissociée des moyens.

Exercice 4
Complétez les trous avec : Ainsi ; Alors ; D’une part ; D’autre part ; En effet ; Mais ;
Par conséquent.
Les images de violence au cinéma et à la télévision ont certainement une influence sur
notre comportement………………, elles encouragent la violence. ………………., les yeux, les

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gestes, les paroles des enfants et des adolescents reproduisent souvent la violence et
l’agressivité de tel héros de fiction qui devient pour eux une sorte de modèle. ………………..
si les enfants sont attirés par de telles images, ils ne font que suivre sur ce point les
adultes……………………., si le public adulte n’aimait pas voir les images violentes, les enfants
auraient moins l’occasion d’être influencés par elles. ………………………, ces images
augmentent la peur de la violence. Elle devient ……………… un élément primordial de
notre quotidien. Au lieu d’essayer de contrôler cette violence et la peur qu’elle engendre,
nous les subissons comme si nous étions impuissants, paralysés face à elle. Pris dans le
tourbillon de ces images, nous cherchons au mieux à fuir la violence réelle, alors qu’elle
existe en chacun de nous, alors que nous devions apprendre à la connaître. ………………….,
c’est l’éducation qui seule peut nous permettre de maîtriser la violence en nous aidant à
la comprendre au lieu d’être influencé par elle ou de la subir.
……………………………………………………………………………………………………………………………
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22
Activité : Perfectionnement de la langue
Leçon 2 : La syntaxe
Séance 2 : LA PONCTUATION

I. Présentation
La ponctuation est un ensemble de signes qui aident à lire et comprendre un texte
écrit, en séparant des groupes de mots ou des propositions. La ponctuation est le système
des signes graphiques qui contribuent à l’organisation d’un texte écrit et qui apportent des
indications prosodiques, marquent des rapports syntaxiques ou véhiculent des
informations sémantiques. Ces signes constituent les articulations sémantiques et logiques
du texte, suppriment les ambiguïtés. Il existe plusieurs types de signes de ponctuation et
chacun avec une valeur précise.

II. Les différents signes de ponctuation et leurs valeurs


1. Le point ( . )
Le point marque la fin d’une phrase, simple ou complexe. Il doit être suivi d’une
majuscule.
Exemple : La maison est au sommet de la colline.
2. Le point d’interrogation ( ? )
On l’emploie pour indiquer qu’il s’agit d’une question directe
Exemples : Tu as fini ? Que veut-elle ? Est-ce qu’il fera beau demain ?
3. Le point d’exclamation ( ! )
Il s’écrit après les interjections ou les phrases exprimant un sentiment vif.
Exemples : Quel magnifique paysage ! Pierre a gagné au Loto. Incroyable ! Attention !
4. La virgule (, )
La virgule indique une petite pause qui permet de séparer des mots ou des groupes
de mots à l’intérieur d’une phrase. Elle sépare deux propositions. Elle évite aussi de
répéter la conjonction de coordination « et ».
Exemples : - On voit le ciel, la mer, la côte. / Le petit chat sauta sur la table de l’écrivain,
s’installa au milieu des livres et des papiers, puis se mit à ronronner de plaisir.

23
La virgule permet aussi de mettre en relief un ou plusieurs mots, notamment dans
des propositions incises ou explicatives.
Exemples : - Les enfants dorment. Les parents, eux, regardent la télévision.
- Elle est très intéressante, cette émission !
5. Le point-virgule ( ; )
Le point-virgule marque une pause plus importante que la simple virgule. Il
indique d’autres aspects d’une même idée, d’une phrase ou d’une action. Il sert à
organiser les énumérations, notamment les énumérations verticales.
Exemples : - Le chanteur entra sur scène ; tous les spectateurs l’applaudirent bruyamment/
Le chien, qui sommeillait, s’éveilla en sursaut ; il dressa l’oreille.
Il sert aussi à séparer des groupes de mots déjà séparés par des virgules.
Ex : le premier soldat s’occupera du secteur ouest ; le second, du sud ; et vous, du secteur
nord.
6. Le deux-points ( : )
Les deux points annoncent une phrase au discours direct.
Ex : Le policier a demandé au conducteur : « Pourquoi ne portez-vous pas votre ceinture
de sécurité ? »
Ils introduisent une énumération.
Ex : Ils avaient tout perdu dans l’incendie : livres, photos, meubles, vêtements, bijoux.
Ils servent, par ailleurs, à remplacer un mot de liaison.
Ex : Elle était toute rouge d’émotion : elle avait gagné la finale à Roland Garros.
Il pleut à verse : il faut rentrer. « donc »

7. Les points de suspension ( … )


Les points de suspensions indiquent que la pensée n’est pas complètement exprimée. Ils
marquent aussi une pause mettant en valeur ce qui suit.
Ex : Avec mes amis on discute de tout : études, politique, cinéma, vacances…
Cette absence me paraît … surprenante.

8. Les guillemets (« » )

24
Les guillemets encadrent une citation ou indiquent des paroles rapportées au discours
direct.
Ex: « Je pense, donc je suis. » (Descartes)
Elle a demandé : « Qui cherchez-vous ? »

9. Les parenthèses ( ) ou les tirets ( - )


Ces signes de ponctuation encadrent une remarque ou un élément de la phrase
qui n’est pas forcément indispensable.
Ex : Lulu (de son vrai nom Lucie) était une petite fille qui obtenait tout de ses parents.
Aller en Europe – c’est le rêve de beaucoup de jeunes Africains – était devenu une
obsession chez le jeune homme.

10. Les crochets ([])


Les crochets s’emploient parfois à la place des parenthèses, par exemple pour
insérer une précision, une remarque personnelle dans une citation.
Exemple : Elle [la cigale] alla crier famine… (La Fontaine)
Remarque : Les signes de ponctuation servent à séparer les phrases, les propositions, les
mots entre eux, pour obéir à un besoin de clarté ou pour marquer une nuance de la
pensée ou une intonation. Ainsi, une ponctuation déficiente ou contraire à l’organisation
sémantique du texte ralentit la lecture et gêne la compréhension.

Evaluation formative
Consigne : appliquez à ce texte les signes de ponctuation appropriés
Malgré la baisse du prix le sucre était toujours aux yeux du tonnelier la plus
précieuse des denrées coloniales il valait toujours six francs la livre pour lui l’obligation
de la ménager prise sous l’empire était devenue la plus indélébile de ses habitudes la
fenêtre d’habitude toujours ouverte était désormais fermée
Jacques commença l’histoire de ses amours c’était l’après diner il faisait un temps
lourd son maitre s’endormit la nuit les surprit au milieu des champs les voilà fourvoyés
voilà le maître dans une colère terrible et tombant à grands coups de fouet sur son valet
et le pauvre diable disant à chaque coup celui-là était apparemment encore écrit là-haut

25
Activité : Perfectionnement de la langue
Leçon 3 : La sémantique
Séance 1 : LES MOTS ET LEURS SENS
I. Présentation
On parle de sémantique lorsqu’on veut évoquer le sens dans un langage donné. En
effet, concerne l’étude des relations de sens des unités linguistique. Aussi, la sémantique
porte sur les différentes relations de sens ou de signification qu’entretiennent les mots
entre eux. Ainsi, dans l’étude des mots et de leurs sens, la sémantique couvre la synonymie
et la paronymie, l’antonymie et l’homonymie. Elle aborde, par ailleurs, la dénotation et la
connotation, le champ lexical et le champ sémantique sans oublier les affixes.
II. Synonymie et paronymie
1. Synonymie
La synonymie est une relation de sens qui unit deux mots de même sens ou de
sens voisins.
Ex : Une promenade une ballade. Sa bru est revenue
Eric prend les nouvelles de son gendre. Ça se voit qu’il aime bien ce beau-fils.
Afin de lever toute équivoque, il serait mieux de présenter une note non ambiguë.
2. Paronymie
La paronymie est un rapport lexical entre deux mots dont le sens diffère mais dont
la graphie et la prononciation sont très proches de sorte qu’ils peuvent être confondus.
Ex : En attendant son avènement quel évènement pouvons-nous organiser pour la nation
sur la même notion.
Illusion comique est une œuvre à laquelle nous faisons allusion.
III. Antonymie et homonymie
1. Les antonymes
L’antonymie est une relation qui unit deux items de sens contraire. Des mots
antonymes sont des mots de signification contraire. On parle d’antonymes contradictoires
(Présent/ absent), antonymes contraires (chaud/ froid) ou encore d’antonymes
réciproques (homme/femme).
2. Les homonymes

26
L’homonymie est une relation qui unit des mots de prononciations identiques et
de sens différents. On parle de :
a. Les homonymes homophones : sain ceint sein saint
b. Les homonymes homographes : David a pris le son sur les saints au
sein de son studio.
IV. La dénotation et la connotation
1. La dénotation
La dénotation est le sens littéral d’un mot. C’est le sens premier que l’on peut
définir et trouver dans les dictionnaires usuels.
Ex : rouge : adjectif de couleur. Fait partie des trois couleurs fondamentales.
2. La connotation
La connotation quant à elle, renvoie à un sens ajouté au sens littéral. Il se fonde
sur les expériences personnelles et références culturelles, il est donc contextuel.
Ex : rouge : le sang… la révolution…la douleur ou la souffrance l’amour
V. Le champ lexical et le champ sémantique
1. Le champ lexical
Le champ lexical est une relation de sens. Elle renvoie à l’ensemble des mots qui
se rapporte à une même réalité, une même notion.
Ex : champ lexical de la guerre : fusil
2. Le champ sémantique
Le champ sémantique d’un mot est l’ensemble des significations que prend un même mot
selon le contexte d’emploi.
VI. Les affixes
L’affixe est un morphème () que l’on ajoute au radical d’un mot pour en modifier le
sens ou la valeur grammaticale. Dans la classe des affixes, on distingue trois types à savoir :
les préfixes, les suffixes et les infixes.
1. Les préfixes
Les préfixes se placent avant le radical, ils ne changent pas la nature du mot mais
en changent le sens. Ils peuvent exprimer le contraire : in-, dé-, mé-, a-.

27
Ex :
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……………………………………………………………………………………………………………………………
Ils situent dans l'espace ou le temps : in-, épi-, ex-, pré-, anté-, post-, circon-, péri-,
ad-, para-, inter-.
Ex :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………….
2. Les suffixes
Le suffixe est l’élément que l’on place à la fin du mot de base pour en modifier la
signification ou apporter une nuance de sens.
Ex :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………......
Il peut modifier la classe grammaticale du mot.
Ex : nature – naturel (adjectif) – naturaliste (nom commun) – naturaliser (verbe)
3. Les infixes
Un infixe est une suite de lettres qui se place à l’intérieur d’un mot de base pour
en modifier le sens.
Ex :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………….

Evaluation formative
Exercice 1 : Remplace faire par un synonyme de la liste suivante : progresser, écrire,
tricoter, construire, mesurer, chausser, prendre, tourner, pratiquer, donner
* faire 2 mètres ……………….. 2 mètres. * faire une fête ……….………….. une fête.
* faire des photos ……………….. des photos. * faire un film ……………….. un film.

28
* faire une maison ……………….. une maison. * faire des progrès …………………….
* faire un poème …………………….. un poème. * faire du judo ……………….. le judo.
* faire un pull-over ……………….. un pull-over. * faire du 40 ……………….. du 40.

Exercice 2 : Recopie chaque phrase en remplaçant le mot souligné par son synonyme.
• Ton exercice est plein de fautes ……………….. Mon oncle a une très grande maison
…………………….. Je me suis assis son le divan ……………………. pour regarder la télévision.
• Maman est fatiguée, elle va se reposer ………………………………. un peu. • Sophie se fait
souvent des nattes ………………………... pour aller à l'école. • Un tableau a été dérobé
……………………………. au musée de la ville.

Exercice 3 : choisis le mot approprié.


1. Le professeur parle toujours dans sa barbe, il n’est pas très compréhensif/
compréhensible.
2. Comme je pars en vacances toute seule, je vais emmener/ amener quelques livres.
3. Le théâtre est situé dans la prolongation / le prolongement de la rue 10.
4. Isabelle a écouté la radio ce matin, les nouvelles l’ont infligée/ affligée.
5. Ces images t’évoquent/invoquent-elles quelque chose ?
6. Je suis tombé de vélo, ce n’est rien. J’aurais dû faire plus attention/intention.
7. Demande à l’informaticien d’injecter/éjecter ma clé USB.
8. Jade devrait suivre son inclinaison/ inclination pour la musique et s’inscrire au
conservatoire.
9. Sur la lune, la pesanteur/l’apesanteur est six fois moindre que sur la terre.
10. Éric est inapte/inepte à résoudre ce problème de mathématiques.
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Activité : Perfectionnement de la langue
Leçon 4 : Les écrits professionnels
Séance 1 : LE CURRICULUM VITAE

I. Présentation et Contexte de rédaction


En général, une personne qui postule un emploi envoie son CV à l’employeur par la
poste ou par courrier électronique et accompagne le document d’une lettre de
présentation (aussi appelée « lettre de motivation »).Si l’on regarde la définition que donne
du curriculum vitæ (traduction littérale: « carrière de la vie ») le dictionnaire
encyclopédique Larousse, on peut y lire: « Ensemble des indications relatives à l’état civil,
à la situation matrimoniale, aux activités passées d’un étudiant, d’un candidat à un poste,
à un examen, à un concours. Le CV, pour sa part, doit démontrer que le candidat ou la
candidate possède les compétences requises pour occuper l’emploi. Cette prise de contact
se passe très rapidement, d’où l’importance de présenter l’information de manière
stratégique.
Pour cela, un bon CV doit retracer fidèlement votre cursus personnel et professionnel
en répondant aux questions :
Qui êtes-vous ?
Que connaissez-vous ?
Qu’avez-vous appris ?

30
De quoi êtes-vous capable ?

II. LES REGLES DE BASES DE REDACTION DU CV


Le CV n’est ni une carte d’identité, ni une carte de visite. Inversement, le curriculum
vitæ n’est pas non plus le condensé de toute sa carrière. En d’autres termes, ce n’est pas
le roman d’une vie. Pour ce faire, il convient néanmoins de respecter un certain nombre
de règles.
Il s’agit entre autre de :
- Un peu d’humilité
- Jouer la carte de la vérité ;
- être et rester soi-même ;
- éviter de frauder ; effraction
- mâcher la besogne du recruteur ;
- Eviter la négation.

I. Les consignes pour la rédaction du CV


1. Ce qui est interdit
Pour réussir la rédaction de son CV il faut éviter de :
- Utiliser du papier coloré, une photo en pied ou pire, photocopiée ? on ne vous
prendra pas au sérieux.
- Tirer le document en inscrivant curriculum vitae en haut de la feuille car cette
information n’est pas nécessaire (les recruteurs savent qu’il s’agit d’un curriculum
vitae au premier coup d’oeil).
- Dater et signer le CV car ce n’est pas une demande manuscrite (faite à la main).
- Mentir dans le CV car c’est un document sérieux qui doit retracer fidèlement le
parcours du candidat.
- Maquiller le CV avec des logos, des couleurs et une écriture stylée. En effet, un
CV rédigé avec des couleurs pourrait faire penser aux recruteurs que vous avez été
un peu trop rêveur ou manquez d’assurance pour vous faire valoir.
- Faire des corrections, ajouts ou commentaires inscrits à la main.
- Abréger dans son CV sauf si ces abréviations sont connues de tous.

31
- Mentionner les échecs dans le CV car on ne doit retenir que de bonnes
informations.
- Surcharger son CV car ici on ne retient que des idées essentielles c’est pourquoi
les phrases sont interdites.
- Faire toutes sortes de fautes dans son CV (faute d’expression, orthographe,
grammaire,…).

32
- Mettre les références à la de son CV. Il ne s’agit pas d’un livre dans lequel vous
placez une bibliographie.
- Envoyer des photocopies de votre CV.
- Mettre une page de garde avant votre CV.

2. Ce qui est autorisé


Pour bien rédiger son CV il faut :
- Le rédiger sur une feuille de papier rame A4 (de bonne qualité) obligatoirement à
l’ordinateur c'est-à-dire le CV doit être saisi et imprimé. évitez les CV manuscrits
sauf si, l’entreprise vous a expressément demandé ce type de CV.
- Rédiger de préférence sur le recto de votre feuille. Pour les candidats en quête
d’un premier emploi, il est conseillé d’utiliser sur une page. Pour ceux qui ont une
riche expérience professionnelle, ils peuvent utiliser deux pages au maximum ;
dans ce cas le CV est rédigé au recto de chacune des deux pages.
- Adapter son CV à l’emploi recherche car le CV n’est pas un fourre-tout c’est à dire
un ensemble d’informations imprécises qui montrent que le candidat sait tout faire.
- Le rédiger de façon aérée, bien présenté et surtout agréable à la lecture.
- Utilisez un langage courant, de nombreux synonymes pour éviter les répétitions.
- Vous n’avez pas besoin de joindre des pièces justificatives à moins qu’elles vous
soient demandées.

Ainsi défini, comment se présente le CV ?


II. Présentation théorique
Dans la conception de son CV, il est toujours bon d’avoir cette pensée à l’esprit : «
Un CV doit être comme la robe d’une jolie femme. Assez long pour couvrir l’essentiel,
assez court pour rester intéressant ». Sur cette base, le rédacteur a besoin de connaitre ce
qui lui sera vraiment utile, les mentions obligatoires et facultatives.
 Les rubriques obligatoires
A- L’état civil + photo d’identité (facultative)

33
Le CV doit obligatoirement commencer par votre état civil en haut à gauche. Cette
rubrique vous identifie, elle doit comporter votre nom (majuscule), prénom (minuscule),
date de naissance et/ou âge, nationalité, situation matrimoniale (marié(e) ou célibataire
avec ou sans enfant), adresse postale et/ou électronique (e-mail).
Si avez un téléphone portable, indiquez-le, les recruteurs savent alors qu’ils
pourront vous joindre à tout moment sans crainte de tomber sur quelqu’un d’autre.
Si vous avez aussi un permis de conduire, il faut le mentionner en précisant sa catégorie
A ou BCDE.

B- L’accroche, le titre ou la fonction


Votre CV doit attirer l’attention du recruteur et vous tracer une voie royale vers
l’entretien d’embauche. Gardez-vous à l’esprit que l’entreprise dans laquelle vous
postulez ne reçoit pas uniquement votre candidature. Avant même de lire votre lettre de
motivation qui normalement explicite la fonction que vous aimeriez avoir, un premier tri
se fera sur votre CV. Pour cela, posez-vous la question : Quel est mon véritable métier ?
Indiquez-le en titre avec une grande police bien visible.

C- Expérience professionnelle
Cette rubrique valorise vos acquis auprès des recruteurs. La règle pratiquée de nos
jours voudrait qu’on indique l’expérience professionnelle de façon anti chronologique
c'est-à-dire partir de nos expériences les plus récentes aux plus anciennes en mentionnant
les mois et/ou années civiles en poste, le nom de l’entreprise et si possible son descriptif
( s’il n’est pas connu) , la nature des taches qui vous ont été confiées. C’est votre dernière
fonction occupée ou celle que vous occupée encore qui est la plus significative. Que ce
soit dans vos stages ou précédents emplois, vous devez faire apparaitre non seulement les
missions accomplies personnellement, mais aussi les projets auxquels vous avez participé
(mise en place d’un système de gestion des clients, d’un nouveau réseau de distribution
de produits, etc.).
Sans vous attribuer des compétences inventées, vous prouvez que vous avez des
aptitudes d’adaptation et que vous pouvez accéder facilement à un poste légèrement
différent de votre fonction précédente.

34
Remarque : Il est interdit à tous ceux qui n’ont jamais travaillé ni fait de stage ayant un
rapport avec l’emploi sollicité de faire figurer cette partie dans leur CV.

D. Formations
Dans cette rubrique, le candidat doit présenter son cursus (ses diplômes en coup
d’œil) en commençant par le diplôme le plus récent avec les informations suivantes :
- Les années académiques
- Les diplômes obtenus (à défaut du diplôme le niveau d’étude)
- Les établissements fréquentés sans oublier leur localisation.
 Les rubriques libres

E- Projet professionnel ou domaine de compétence


Le projet professionnel concerne le jeune candidat à la recherche d’un premier emploi
qui évoque son ambition de carrière. Cette partie n’est pas indispensable sur un CV.
Exemples de projets professionnels :
- Recherche d’un premier emploi

- Recherche une entreprise dynamique qui me permettra de mettre en œuvre mes


compétences
Le domaine de compétence, lui, concerne le candidat ayant déjà travaillé ou fait un stage
qui peut se prévaloir d’une riche expérience professionnelle. Il permet de réunir les
savoirs faire que le candidat a pu acquérir à l’occasion de ses expériences dans divers
contextes et structures.

F- Centre d’intérêt
Cette rubrique comprend plusieurs sous rubriques qui sont :
- Informatique : si le candidat a une certaine maitrise de l’outil informatique il peut
l’inscrire dans son CV en précisant le logiciel qu’il connait (Word, Excel,
Powerpoint, internet,…)

35
- Langue(s) : ici le candidat doit préciser le niveau de compréhension de sa langue
nationale (français) et si possible les autres langues étrangères (anglais, espagnol,
allemand, …).
- Vie associative : les activités associatives sont conseillées car elles mettent en
évidence la sociabilité du candidat, son esprit d’équipe et son sens du partage.
Ainsi, si le candidat fréquente une association ou ONG cela représente un atout
pour lui. Pour cela, il doit préciser :
 L’identité de la structure ;
 Son siège ;
 Son objet ;
 La fonction que le candidat y occupe.
- Loisirs : le candidat peut citer quelques-unes de ses activités de distraction : la
lecture, les activités sportives et les jeux de culture sont conseillés.
Les recruteurs aiment avoir des éléments leur permettant de cerner votre personnalité :
alors donnez-leur satisfaction ! Soyez précis dans l’intitulé de vos passions ! Précisez au
maximum des centres d’intérêt.
NB : Evitez d’utiliser la terminologie « divers » à la place de « centre d’intérêt », en ce sens
que l’expression « divers » semble évoquer ce qui n’est pas important.

III. Analyse critique d’un CV

36
37
Activité : Perfectionnement de la langue
Leçon 4 : Les écrits professionnels
Séance 2 : LA LETTRE DE MOTIVATION OU LETTRE
D’ACCOMPAGNEMENT

I. Présentation et contexte de rédaction


Dans la même logique que le CV, la lettre de motivation s’inscrit dans le cadre sert
à établir un contact avec le ou la destinataire et à convaincre cette personne de prendre la
candidature en considération. S’évertue En général, une personne qui postule un emploi
envoie son CV à l’employeur par la poste ou par courrier électronique et accompagne le
document d’une lettre de présentation (aussi appelée « lettre de motivation »).

II. Quelques règles de bases et principes de rédaction de la lettre de


motivation

La lettre de motivation ou en encore lettre de candidature a pour rôle de mettre


en valeur et en perspectives les compétences et l’expériences qui, parmi toutes celle
décrite dans le cv, sont les plus en phase avec le poste solliciter. Au tant que le cv, la
rédaction de la lettre de motivation exige l’honnêteté et la vérité.
Sur le plan de la forme la lettre de motivation se présente comme une lettre ordinaire
ou une lettre officielle. Pour le contenu, le corps de la lettre notamment, il présente trois
étapes à savoir :
- Les motifs de la candidature : cette étape suit la formule d’appel ; elle exprime le
pourquoi l’on adresse cette lettre. Autrement dit, elle reprend l’objet suivant les
formules introductives à employer.
- La particularité de ma candidature (ce qui fait corresponde étroitement mon cv au
profil recherché),
- La formule de politesse et la porte du rendez-vous (solliciter un entretien a parti
de la formule de politesse).

III. Analyse critique des lettres de motivation

38
 Exemple de lettre de demande spontanée

Inha Yêfhy De Maranao Porto-Novo, le 25 avril 2020


S/C BP63 rue des ancêtres

A
Monsieur le Directeur
de Mara Consulting
Objet : Candidature spontanée

Monsieur,
La dynamique de formation qui caractérise votre structure constitue une double
opportunité d’insertion socio-professionnelle. Et c’est l’une des raisons pour lesquelles
j’ai l’insigne honneur de solliciter de votre haute bienveillance l’obtention d’un poste
d’assistant volailler au sein de Ferme Mara.
Je suis, en effet, agent de techniques agronomes option production animale. Ma
carrière professionnelle certifie une expérience ponctuée par plusieurs stages de
perfectionnement deux années durant. Ainsi, mon dynamisme d’encadrement et mon
esprit d’équipe, ma capacité d’anticipation, d’adaptation et d’initiative sont autant d’atouts
que j’entends faire profiter votre entreprise.
Motivée et prête à m’investir dans le poste vacant, Je me tiens d’ores et déjà
disponible à m’entretenir avec vous du bien-fondé de ma démarche. Aussi, je vous prie
de recevoir, Monsieur le Directeur, l’expression de mon profond respect.

Ci-joint Inha Yêfhy De Maranao


- Curriculum Vitae
- Une copie légalisée du diplôme

39
 Exemple de lettre de motivation suite à un appel à candidature

Inha Yêfhy De Maranao Abidjan le 25 avril 2022


yehfyinha@gmail.com
A
Monsieur le Directeur des
ressources humaines de MaraBTP & Holding

Objet : votre annonce parue dans L’Abidjanaise N° 518 du 21avril 2022


Référence : 052 /ABJ518
Monsieur,
Votre annonce citée en référence a retenu mon attention. Aussi, fort de ma volonté
à expérimenter une double opportunité d’insertion socio-professionnelle des jeunes
entrepreneures, j’ai l’insigne honneur de solliciter de votre haute bienveillance l’obtention
d’un poste de technicien géotopographe au sein de votre entreprise.
Je suis, en effet, titulaire d’un Brevet de Technicien Supérieur (BTS) Génie Civile
option BATIMENT, et je prépare une licence professionnelle. Ma carrière
professionnelle débuté, il y a deux ans, reste ponctuée par plusieurs stages de
perfectionnement en entreprise. Ainsi, mon dynamisme d’action et l’esprit d’équipe, ma
capacité d’anticipation, d’adaptation et d’initiative sont autant d’atouts que j’entends faire
profiter votre entreprise.
Disponible avec effet immédiat, je vous remercie de m’accorder un entretien à
votre meilleure convenance afin de développer avec vous les différents points en vue
d’une future collaboration.
Espérant une attention à ma demande, je vous prie de recevoir, Monsieur le
Directeur, l’expression de mon profond respect.
Inha Yêfhy De Maranao
Ci-joint
- Curriculum Vitae ;
- Une copie légalisée du diplôme ;
- Certificat du travail.
Evaluation formative
40
DEUXIEME PARTIE : TECHNIQUES
D’EXPRESSION ORALE

41
Activité : techniques de communication orale
Leçon : la communication orale
Séance 1 : LA PRISE DE NOTE
La prise de notes désigne la transcription écrite résumée du langage parlé. Elle
sert à garder une trace écrite d’une intervention orale, d’un cours, ou d’une conférence.
Elle permet de noter, bien plus rapidement que sous la dictée, les informations
nécessaires. Son objectif est la mémorisation

II-Identification de quelques techniques de prise de notes.


Il existe plusieurs techniques de prise de notes. Nous n’en retiendrons que quatre
1. La nominalisation

Elle consiste à tirer d’un mot ou d’un groupe de mots, un nom de même famille.
Ex: L’amélioration de ses résultats est due au fait qu’il s’est appliqué
Ses progrès sont dus à son application.
2. La suppression de certains mots.
On peut supprimer tout ce qui n’est pas indispensable à la compréhension de certains
mots. Ce sont : les articles, certains verbes (être), adjectifs descriptifs, les digressions, les
commentaires.

3. Les abréviations
Il s’agit d’abréger certains mots suivant quelques conventions : toujours (tjrs) ; c’est
–à-dire (càd) ; cependant (cpdt) ; Exemple (ex) ; souvent (svt) ; quelque chose (qqch) ;
beaucoup (bcp) ; attention (attento) ; etc.

42
. L’utilisation de symboles mathématiques
L’utilisation de symboles mathématiques peut être un excellent moyen de prise de notes

Exemples de signes
Aucun, pas 0
de
Augmentation ↑
, croissance
Corrélation, ↔
interaction
Découle de ←
Décroissance,
diminution
Donc, en →
conséquence
Égal =
Équivalent ~
Est différent ≠
Pourcentage %
Moins -
Plus +
Plus grand >
Plus grand ou ≥
égal
Plus ou moins ±
Plus petit <
Plus petit ou ≤
égal
Parallèlement //
Appartient €

III-Quelques conseils pour une bonne prise de notes


Pour prendre notes efficacement, il faut être capable de faire plusieurs choses en même
temps :
1. Etre attentif
La qualité de la prise de notes repose sur le degré d’attention en cours. Sans
attention, on perd vite le fil de l’intervention et une prise de notes précise et exhaustive
devient alors impossible.
2. Interpréter
Il ne faut pas vouloir retranscrire tout et ce tout de suite : il faut au contraire attendre
que le celui qui parle soit au bout de la phrase avant d’écrire en quelques mots
l’essentiel.

43
3. Synthétiser les informations
Rien n’oblige à noter les termes exacts utilisés par l’orateur : il est nécessaire de
synthétiser, de traduire avec ses propres termes ce qu’on entend ou ce qu’on lit.
4. Écrire avec concision et rapidité.
Remarque : Ne pas noter mot par mot ; utiliser les abréviations.

Evaluation formative
Consigne : Prenez note à partir de la lecture du texte suivant
Nous pouvons observer aujourd’hui que la famille change dans plusieurs
directions. On peut remarquer d’abord que la taille de la famille s’est réduite.
Aujourd’hui, le nombre moyen d’enfants par femme est inférieur à deux. On peut noter
ensuite la diminution de la taille de la famille qui s’accompagne d’une modification des
modalités de leur constitution. La baisse des mariages est reliée à l’augmentation des
divorces. Toutefois cela doit être relativisé, le mariage reste aujourd’hui encore le modèle
dominant puisque 85% des couples existants sont mariés. Ces nouveaux comportements
aboutissent aujourd’hui à l’émergence de plusieurs modèles familiaux.
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ACTIVITE : TECHNIQUES DE COMMUNICATION ORALE
LEÇON : LA COMMUNICATION ORALE
SEANCE 2 : La prise de parole en public
I. Généralités sur la notion
L’environnement professionnel, aujourd’hui, reste dominé par la communication.
Elle constitue le principal moyen de se faire accepter ou de se faire rejeter à travers des
stratégies mobilisées dont la prise de parole (en public). Elle se définit comme le fait de
prendre la parole, notamment le cadre l’animation d’une réunion, d’une conférence,
d’une table ronde ou d’une assemblée générale, etc.
Le présent cours tente ici d’identifier quelques ressources pour mieux gérer notre
appréhension, réussir nos interventions et faire bonne impression.

II. Identification des difficultés pour s’exprimer en public


Plusieurs phénomènes participent à créer des obstacles à la prise de parole en
public. Il s’agit entre autres :
1. La timidité
Au-delà du calme, la timidité est un véritable obstacle à l’épanouissement de
l’individu. Ce qui représente un handicap moral.
2. Le complexe d’infériorité
C’est une attitude de se croire désavantagé face aux autres vis-à-vis de certaines
situations qui bloque l’initiative de prise de parole. En ce sens, si l’on fait croire à
quelqu’un qu’il est bête ou qu’il est timide.
3. Le trac
Le trac c’est la peur qu’éprouve un individu au moment de paraitre en public. C’est
un phénomène tout à fait normal pour une personne qui se présente devant un public.
Aussi faut-il chercher à vaincre le trac.
4. La maîtrise insuffisante du sujet
Le fait de ne pas maîtriser suffisamment le sujet de la réunion, de la conférence ou
encore du cours, constitue un frein à la prise de parole. Pour la simple raison que la peur
de se tromper ou le manque d’assurance limitent les capacités à s’exprimer. Il y en a qui
se refusent à prendre la parole du fait de leur culture limitée sur telle ou telle question.

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5. L’assimilation de mauvais exemples
Il comprendre par cette difficulté, le fait pour une personne de s’habituer à un type
de langage par exemple. Le registre populaire qui ne soucie pas du parler correct. Une
carence en vocabulaire peut justifier la peur de prendre la parole.

III. Quelques propositions pour réussir sa prise de parole en public


Les premiers conseils à donner consistent à corriger les difficultés citées plus haut. En ce
sens, nous en retenons ici quelques pistes.
1. Préparer sa prise de parole
Réponse à une question posée est une prise de parole spontanée, mais une conférence
ne l’est pas. C’est pourquoi, il faut bien se préparer. La maitrise du contenu est essentielle,
il faut connaitre le contexte d’intervention, définir ses objectifs, dégager les idées
essentielles, organiser ses idées et structurer son intervention (introduction
développement conclusion) et si possible concevoir des supports.
2. Travailler à vaincre son trac
On ne peut pas supprimer le trac, mais on peut l’atténuer, le maîtriser, rendre ses
manifestations plus facilement supportables. Pour cela il faut :
- Bien se préparer
• faire un plan,
• rédiger les points forts,
• préparer quelques phrases introductives et les apprendre par cœur,
• s’entraîner (magnétophone, glace), le travail de répétition est un facteur déterminant,
• repérer les lieux,
• ne rien changer à ses habitudes (le trac se nourrit d’imprévu).
- Améliorer sa respiration
Il s’agit de respirer :
• profondément pour ventiler le corps et oxygéner muscles et cerveau.
• régulièrement pour éviter que la machine ne s’emballe.
- Se relaxer physiquement
Avant l’intervention

46
• Prendre conscience des muscles inutilement contractés (épaules, cou, nuque,
omoplates, reins, abdomen, ...).
• Les décontracter progressivement.
• Détendre le visage (muscles entourant la bouche, sourcils, joues).
En cours d’intervention
• Changer de posture si c’est possible (assis-debout).
• Respirer lentement et à fond.
- Se relaxer mentalement
Le principe consiste à projeter sur son écran mental des images associées à des
moments agréables ou à des situations imaginaires, paisibles, rassurantes. Si l’on considère
que le trac est dû aux images angoissantes du type «je vais bafouiller, je ne vais pas savoir
que dire, ... » la relaxation mentale suggère non pas de ces images négatives mais de les
remplacer. Exemple : créer et visualiser son « jardin secret », c’est un jardin agréable à
regarder par ses couleurs, ses fleurs, ses odeurs, les bruits, etc. ; s’y promener par la
pensée.

3. Persuader son auditoire


Argumenter solidement son discours
• N’affirmez rien que vous ne puissiez justifier.
• Structurez votre message pour finir sur un temps fort.
• Choisissez vos arguments en fonction du public.
• Devancez certaines oppositions ou contre-argumentations.

Choisir une expression vivante


• Un vocabulaire riche, imagé, évocateur.
• Des situations concrètes, des anecdotes, du vécu.
• L’anticipation des réactions.
• L’appel à la curiosité, à l’humour, à l’émotion.
• L’implication de l’auditoire dans la démarche : le prendre à témoin, parler en son nom.

47
Illustrer ses propos par des supports visuels
Les supports visuels ont un intérêt pédagogique indéniable s’ils sont bien construits et
bien utilisés. Ils doivent illustrer le discours de façon synthétique et imagée, sans
redondance, afin de faciliter la mémorisation des points clés. L’orateur utilisera les
moyens techniques actuels : les diapositives en Powerpoint sont préférables aux
transparents quelque peu « démodés ».
Ils doivent être peu nombreux. Cinq à douze diapos en Powerpoint (selon
la durée du discours).
Ils doivent être brefs. Pas plus de trente mots par diapositive.
Ils doivent être lisibles. Les rédiger en minuscules, dans des lettres en corps 14 au
minimum, sans abus de couleurs.
Ils doivent être clairs. Un thème par diapositive, pas plus de trois, un style concis.
Ils doivent être illustrés. Par une alternance de textes avec des graphiques, des schémas,
des dessins.
- Savoir écouter
Laisser l’autre parler. On ne peut écouter l’autre, si l’on est en train de parler.
Mettre l’interlocuteur à l’aise. Lui montrer qu’il est libre de s’exprimer.
Montrer que l’on veut écouter. On est intéressé par ses propos, on ne fait pas autre chose
en même temps.
- Éviter toute distraction. Notre regard se dirige vers notre seul interlocuteur.
Se mettre à la place de l’autre. Il s’agit d’essayer de comprendre son point de vue.
Être patient. C’est lui accorder le temps nécessaire, ne pas l’interrompre.
Rester calme. S’énerver ne peut qu’amener à donner de mauvaises significations aux
mots.
- S’abstenir de critiquer. Les critiques risquent d’entraîner des réactions de défense.
- Poser des questions. Il s’agit d’écouter vraiment et d’encourager à continuer, à
développer d’autres points. Et toujours rester attentif à l’autre.

Evaluation formative : exposé

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ACTIVITE : TECHNIQUES DE COMMUNICATION ORALE
LEÇON : LA COMMUNICATION ORALE
SEANCE 3 : L’exposé oral
Généralités
L’exposé ou l’exposé oral consiste en une présentation orale, devant un auditoire,
les résultats d’une recherche, d’une investigation sur un sujet donné. L’exposé oral a pour
finalité ou pour objectif d’instruire un public, d’informer ou encore de le convaincre et
gagner son adhésion à l’objet de l’exposé.
L’exposé oral est assez important dans le développement de la compétence
communicative ou communicationnel de l’apprenant ou de l’étudiant. Il lui permet d’être
autonome. Aussi, l’exposé doit être vécu par l’étudiant ou l’apprenant comme un tremplin
à la prise de parole devant un public donné.

I. Les étapes pour réussir un exposé


La réussite d’un exposé passe au préalable par un travail préparatoire qui suit des
étapes non moins importantes.
1. La recherche des informations
Préparer un exposé, c’est d’abord savoir gérer son temps. Il faut prendre comme principe
que le temps de préparation doit être 10 fois celui de l’exposé. C’est-à-dire plus l’exposé
est court, plus le temps de préparation est long.
2. Le croisement des informations le travail de synthèse et l’élaboration du
plan
3. La rédaction de l’exposé
Elle suit les différentes articulations du plan. Tout naturellement il faut une
introduction, un développement et une conclusion. Au recoupement des
II. La présentation de l’exposé
Elle participe d la réussite matérielle de l’exposé et constitue la finalité de toutes les étapes
précédentes. Ainsi, la présentation de l’exposé doit observer trois principes de base à
savoir :

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- Etre audible : bien articuler les mots pendant la lecture ; se faire entendre par son
auditoire. S’exprimer avec « autorité », garder les yeux sur l’auditoire, soutenir
leurs regards. Ainsi il faut s’efforcer à retenir certains mots ou certaines phrases de
l’exposé.
- Etre vivant : afin que l’exposé ne soit pas ennuyeux. Changer le rythme du débit
de la voix, variez le ton tout en ayant à l’esprit de communiquer avec l’auditoire,
de l’intéresser à ce que vous dites.

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ACTIVITE : TECHNIQUES DE COMMUNICATION ORALE
LEÇON : LA COMMUNICATION ORALE
Séance 4 : Les registres de langue

I. Généralités
La notion de « registre de langue » repose sur celle de « norme », selon laquelle,
les pratiques langagières des locuteurs sont ordonnées de façon hiérarchisée et jugée
positivement ou négativement. La maîtrise d’une langue n’impose pas aux locuteurs de
maîtriser tous les registres qui y sont disponibles, mais elle leur impose au moins la
connaissance de ces registres. Ainsi, étudier les registres de langue.
Nous essayerons de définir et de présenter les caractéristiques de l’ensemble des
registres qui nous paraissent les plus fréquents tels que les registres : « soutenu », « courant
», « familier », le registre populaire. 1

II. Les principaux registres de langue


II.1. Le registre courant
Le registre courant (appelé aussi « correct » ou « standard ») correspond à un langage
considéré comme correct dans toute circonstance ; ce registre est le registre privilégié à
l’école et ordinairement utilisé à l’écrit usuel, il nous servira de repère pour définir les
autres registres. On retrouve le registre « courant » chez les professeurs, chez les
journalistes, dans les correspondances, dans la vie professionnelle, etc.
Le registre « courant » se caractérise par :
• Un vocabulaire correspondant à celui des dictionnaires usuels (des mots compris par
tout le monde et qui paraissent neutres, c’est-à-dire pas trop recherchés).
• Une syntaxe correcte avec des phrases quelquefois complexes, les principales règles de
grammaire sont respectées.
• Les phrases sont bien construites, mais sans recherche stylistique.
Exemple : Il a acheté une belle voiture.

1
Cependant, il faut noter qu’il existe plusieurs autres registres spécifiques, notamment : « solennel », « littéraire
», « technique », « juridique », « technocratique », « administratif », etc.

52
Le registre courant est le registre le moins marqué par la situation de
communication, il ne retient pas l’attention et donne le sentiment du français correct.

II.2. Le registre soutenu


Le registre soutenu (appelé aussi « soigné » ou « recherché ») correspond à un
langage réfléchi et élaboré, il n’est pas seulement correct, mais il bénéficie de l’éloquence
d’une surveillance extrême. De ce fait, il n’est pas ressenti comme spontané mais les mots
et les expressions sont recherchés dans le souci de bien s'exprimer. C’est le registre utilisé
traditionnellement dans les œuvres littéraires. A l’oral comme à l’écrit, on le retrouve
généralement lorsque les relations sociales imposent une certaine distance (situations de
communication de contrainte) ou dans des situations exceptionnelles, par exemple : Les
discours officiels, les conférences, les textes de haut niveau philosophique ou religieux,
les œuvres littéraires, etc.
Le registre soutenu se caractérise par :
• Une syntaxe souvent complexe avec des phrases pouvant être longues et des tournures
élaborées ainsi qu’une rigoureuse concordance des temps :
Exemple : « Ma seule consolation, quand je montais me coucher, était que maman
viendrait m’embrasser quand je serais dans mon lit. Mais ce bonsoir durait si peu de
temps, elle redescendait si vite, que le moment où je l’entendais monter, puis où passait
dans le couloir à double porte le bruit léger de sa robe de jardin en mousseline bleue, à
laquelle pendaient de petits cordons de paille tressée, était pour moi un moment
douloureux. » (Marcel Proust, Du côté de chez Swann). Ce qui lui plû
• Un vocabulaire rare, précis et varié.
Exemple : Le firmament / les cieux / l’azur…
Pour : « Le ciel… »
• Des figures de style recherchées.
Exemple : Déjà la nuit en son parc amassait un grand troupeau d’étoiles vagabondes.
(du Bellay)
Pour : « Déjà la nuit tombait et on apercevait les premières étoiles. » (métaphore)
• L’emploi de l’imparfait et le plus-que-parfait du subjonctif aussi bien que le passé simple
et le passé antérieur de l’indicatif.

53
Exemple : Il aurait aimé que ce bonsoir durât plus longtemps.
• Inversion du sujet dans la forme interrogative directe.
Exemple : Que lui adjoindrais-tu ? terne
Pour : Qu’est-ce que tu lui ajouterais ?
• Inversion du sujet après certains adverbes (aussi, ainsi, peut-être, etc.).
Exemple : Ainsi, ai-je dû écourter mes vacances.
Pour : « Ainsi, j’ai dû écourter mes vacances. »
• Le vouvoiement. Etc.
L’emploi de ce registre dans une situation impressionne où il n’est pas adapté peut
le faire apparaître comme déplacé voire même prétentieux et abusif.

II.3. Le registre familier


Le registre familier correspond à un langage qui n’est pas totalement correct, mais
admis sous certaines conditions. Ici, le locuteur ne se surveille pas, il n’a pas le souci de
bien s'exprimer ; ce qui lui donne une certaine liberté dans l’emploi des expressions de la
langue. On retrouve le registre familier généralement : entre proches, dans les situations
où il y a absence des liens hiérarchiques (membres de la famille, camarades de classe,
amis, etc.), bref, dans des contextes informels.
Le registre familier se caractérise par :
• Une syntaxe simplifiée et souvent approximative : « des phrases courtes, parfois
inachevées, ou au contraire, interminables; des phrases nominales, souvent asyntaxiques
(anacoluthes; des interjections fréquentes; un grand usage de l’ellipse; des pléonasmes
abusifs; l’utilisation de la juxtaposition paratactique, etc. »
Exemple : Au bureau, un de mes collègues, sa femme, elle a eu un bébé.
Pour : « La femme d’un collègue du bureau a eu un bébé. »
• De nombreuses abréviations (non lexicalisées).
Exemple : T’es là ? / phone / p’tit dèje / une deuch’…
Pour : « Tu es là ? / téléphone / petit déjeuner / une deux chevaux… »
• Forme interrogative directe simple et sans inversion du sujet :
Exemple : Tu m’appelles d’où ?
Pour : « D’où est-ce que tu m’appelles ? »

54
• Un vocabulaire relâché.
Exemple : bouffer / auto
• Le tutoiement
• Les répétitions.
• Un moins grand nombre de liaisons.
• Concordance des temps non réalisée.
• Etc.
Le registre familier est plutôt réservé à la langue orale, il comprend beaucoup de
mots ou expressions employés oralement que l’on ne peut utiliser dans un texte écrit
relevant de la langue standard. Cependant, et pour des raisons diverses, on peut
rencontrer ce registre dans certains écrits notamment les romans dits réalistes.

II.4. Le registre populaire


Dans certains cas, le registre familier se transforme à un « registre populaire »
(appelé aussi « relâché ») qui prend une allure totalement écartée de la langue standard,
ce registre est employé généralement dans les milieux moins scolarisés.
Exemple : Ca boume ? / - Ch’ais pas trop…
Pour : « - Ca va ? / - Je (ne) sais pas trop… »
Outre les caractéristiques notées déjà pour le registre familier, le registre populaire se
caractérise par :
• Des termes impropres.
• Des termes péjoratifs.
• Des verbes mal conjugués.
• Des mots anglais.
• Des mots tronqués.
• Des phrases brisées.
• Etc.
Lorsque « le registre populaire » est émaillé de mots et d’expressions venus de la
rue et des milieux de délinquance, il peut se transformer en registre :
a) Argotique : qui consiste à transformer et créer des mots plus amusants ou expressifs
que les mots normaux. « Le verlan » en est une variété. Ce dernier, est un jeu de mots qui

55
consiste à dire les syllabes des mots à l'envers ("verlan" est d'ailleurs le verlan de " l'envers
"!)
Exemple : femme devient meuf. Viens en géman ! j’étais avec le ewu en piss !
b) Vulgaire : à leur tour, les registres populaire et argotique peuvent se transformer au «
registre vulgaire » (appelé aussi « trivial » ou « grossier »), ce dernier, est un registre
socialement inacceptable, il se caractérise par l’emploi de mots et d’expressions choquants
(jurons, gros mots, etc.). Ex : ton maudia !
Exemple : Foutez-moi le camp ! Pour : « partez ! » ou bien « laissez-moi tranquille ».

Evaluation formative

Dis à quel registre de langue ces phrases appartiennent.


A). La madré a gbangban son client ……………………………………………………..……………..
La maman gronde son enfant…………………………………………………………….……………….
La mère réprimande son epoux …………….....................................................................
B). Tu risques de chuter……………………………………………………………………………….…..
Mogo la chauffe mon rognon …………………………………………………………………………..
Tu risques de te casser la figure………………………………………………………………………..
C). Clément c’mon poto djaz………...............................................................................
Clément est un camarade…………………………………………………………………………………
Clément est un copain……………………………………………………………………...................
D). Il réside dans une magnifique demeure……………………………………………………….
Il crèche dans une super baraque……………………………………………………………………..
Il habite dans une très belle maison…………………………………………………………………
E). Ce gars est très chouette…………………………………………………………………………..
L’élément là est enjaillant !……………………………………………………………………………
Ce garçon est très sympathique…………………………………………………………………….

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TROISIEME PARTIE : EXPRESSION
ECRITE

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Activité : EXPRESSION ECRITE
Leçon : L’EPREUVE DE TEF AU BTS
Séance 1 : LES QUESTIONS DE VOCABULAIRE

I. Présentation de l’exercice
Le résumé consiste à réécrire un texte plus brièvement, en respectant un nombre
imposé de mots, tout en retenant les informations essentielles.
L’intérêt du résumé répond à ce que dans les études et comme dans la vie
professionnelle, toute recherche documentaire passe par un effort de résumé, afin de
retenir l’essentiel.
Le résumé se comprend aussi comme un exercice de culture générale en ce sens
qu’il demande que l’on ait quelques notions relatives au thème. Le résumé est par ailleurs,
un exercice d’intelligence qui exige une bonne compréhension du texte (pour éviter les
contresens), d’être logique et de l’objectif. C’est enfin un exercice d’expression qui
demande une syntaxe claire et rigoureuse, un vocabulaire riche et précis sont nécessaires
pour reformuler des idées en les condensant.
Les textes proposés portent sur des grandes questions de société. Ce sont des
extraits d’essais de sociologues, philosophes, psychiatres, historiens… Ou des articles de
journaux tirés du journal de thèmes abordés : Masculin-Féminin/ Violence et médias/
Crise de l’école, Crise de la famille, La place du corps, L’identité culturelle, Le travail,
L’accélération temporelle.
L’épreuve de TEF au BTS comporte 3 articulations à savoir, les questions de
vocabulaire, le résumé et la discussion.

II-LE VOCABULAIRE
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1-Explication d’un mot
Expliquer un mot revient à donner ou à bâtir une définition, celle-ci doit être
composée de phrases complètement rédigées. Quelques éléments à prendre en compte :
la nature du mot, sa signification ( le contexte est important, il permet de deviner le sens
d’un mot inconnu et de choisir la définition acceptable si le terme polysémique) et donner
un exemple pour illustrer la définition.

2-Explication d’une expression


Une expression comporte généralement deux ou plusieurs mots difficiles, il faut
d’abord construire des phrases en donnant le sens de ces mots et établir un lien entre
ces mots en tenant compte du contexte.

Evaluation formative
Consigne : après une lecture conséquente du texte support 1, répondez aux
questions de vocabulaire
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Consigne : après une lecture conséquente du texte support 2, répondez aux questions de
vocabulaire
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Activité : Expression écrite
Leçon : L’épreuve de TEEO au BTS
Séance 2 : LE RESUME

La rédaction du résumé procède en amont par l’application d’une sorte de


méthodologie qui, progressivement, aide à élaborer un travail de belle facture. Il s’agit
notamment, d’une lecture conséquente et efficiente du texte, de l’identification de la
situation d’argumentation, de la sélection des idées essentielles, puis de leur
reformulation.
Singulièrement pour la sélection des idées essentielles, deux approches s’offrent
au candidat. Il peut partir d’un relevé paragraphe après paragraphe des idées essentielles
contenues dans le texte ; en se … des exemples et explications. Toutefois cette méthode
peut présenter des limites en ce sens que dans la logique du texte, il peut avoir des
arguments exemples ou des explications qui ont force d’arguments.
A cet effet, il peut s’aider aussi de l’approche par séquences qui consiste à
sélectionner les idées à partir de l’évolution thématique de la pensée de l’auteur. Pour le
présent cours, nous privilégierons la méthode par séquences.

II. Sélection des idées essentielles

SEQUENCES TITRES IDEES ESSENTIELLES


SELECTIONNEES

Séquence 1

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Séquence 2

Séquence 3

Séquence 4

III. La rédaction du résumé


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Activité : Expression écrite
Leçon : l’épreuve de TEEO au BTS
SEANCE 3 : LA DISCUSSION

I. Présentation de l’exercice
La discussion est une dissertation, une réflexion portant sur un sujet. Cet exercice
exige du candidat une approche organisée, rigoureuse et cohérente dans le
développement de sa réflexion, notamment, en mobilisant une analyse critique. L’objectif
poursuivi est de prouver une vérité, de réfuter une idée ou encore de commenter une
pensée ou citation.

II. Démarches méthodologiques de la discussion


Etape 1:
La réussite de cet exercice repose d’emblée sur la bonne compréhension du sujet.
le plus souvent, le sujet est une phrase extraite du texte. Elle aura en principe été analysée
lors du travail de résumé. Toutefois, une attention particulière devra être apportée à sa
compréhension. Il est conseillé de faire attention à chaque mot, de les définir les uns après
les autres, puis de confronter le sens retenu avec le texte afin de tenir compte du contexte
(une phrase extraite de son contexte peut parfois prendre un sens très différent). Ce travail
de compréhension achevé, il faudra pouvoir définir les limites du sujet.

ETAPE 2 :
Cette étape repose sur les différentes idées à mobiliser. Il s’agit de la recherche des
idées Cette étape doit faire abstraction de toute censure. Toutes les idées (même si elles
paraissent un peu trop éloignées du sujet) doivent être notées sur un brouillon; beaucoup
d'idées peuvent déjà se trouver dans le texte; il ne faut pas les négliger. Au contraire, il faut
les utiliser, les argumenter, y apporter son propre éclairage, les infirmer ou les conformer.
Le travail de discussion consiste à confronter ses propres idées avec celles de l'auteur.

ETAPE 3 :

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A partir du précédent brouillon, il conviendra d'opérer un tri pour ne retenir que
les idées qui répondent au sujet et qui nourrissent la discussion. Après un classement, un
plan en parties et sous-parties pourra être élaboré. Comme pour la dissertation, à chaque
argument doit correspondre un exemple pour illustrer, pour prouver.
ETAPE 4:
Rédaction et relecture La rédaction s'effectue à partir du plan détaillé. A ce stade
on ne doit plus apporter de nouvel élément. Il s'agit juste de donner une forme lisible à
son devoir. Une relecture est ensuite vivement conseillée afin de faire disparaître les
dernières fautes d'orthographe.

III. Les parties de l’exercice

La discussion est une épreuve qui présente trois articulations ou parties que
sont une introduction, un développement et une conclusion. Rien d'original à ce niveau
par rapport à la dissertation.
 L’introduction
Les règles concernant l'introduction sont les mêmes que pour la dissertation. Elle
comprend trois (03) parties qui forment un ensemble compact dont :
- une entrée en matière ou perspective générale, c'est à dire une phrase de
caractère général qui permet d'aborder le sujet. Le candidat peut partir du contexte en
rapport avec le sujet ou partir des considérations sociales, politiques ou économiques.
L’amorce à partir d’une définition est aussi acceptée. La perspective générale aboutit à
l’insertion du sujet qui est intégralement cité s’il est court, sinon reformulé quand il est
long.
- la problématique que soulève le sujet ; ensembles de questions qui aident à mieux
saisir les aboutissants du sujet. Elle se formule sous forme interrogative.
- l'annonce du plan qui doit être rédigée, claire et concise en présentant les grandes
articulations du développement.
 Le développement
C’est le lieu de l’argumentation et le candidat est amené à mobiliser les idées pour
construire un raisonnement cohérent dans le but de résoudre les préoccupations

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énoncées dans l’introduction. C’est un travail de démonstration qui est fait d’arguments,
d’explications et d’exemples convaincants. Ce qui implique la culture de références
pertinentes, de l’originalité et un effort d’expression. Le développement doit est
harmonieusement mené avec des paragraphes argumentatifs reliés avec clarté et assortis
de transitions entre les différents niveaux ou axes.
 La conclusion
Elle se rédige en un bloc. Son contenu présente successivement les éléments suivants :
- Le bilan de la réflexion, notamment, le bilan du développement ;
- Le jugement critique personnel ou impression personnelle sur le sujet traité. Bien
que personnel, il est conseillé de le formuler par une tournure impersonnelle ;
- L’ouverture qui engage le débat en formulant d’autres préoccupations qui
pourraient découler du sujet traité ou avoir un lien avec le sujet traité.

Evaluation formative

Analyse du sujet de réflexion du texte support 1 :


1. Essai de compréhension du sujet
2. Reformulation du sujet
3. Formulation de la problématique
4. Propose une introduction
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Références Bibliographiques
- Achi Adopo, Analyse en grammaire française, Harmattan, Paris, 2016.
- Irié Lou Gohi Brigitte, L’Orthographe française au service des francophiles,
Abidjan, Plume Habile Editions, 2021.
- Maurice Grevisse, Le Bon usage, Bruxelles, De Boek & Larcier, 14e édition,
2008.
- Nicolas Laurent, Bénédicte Delaunay, Bescherelle La grammaire pour tous, Paris,
Hatier, 2012.
- Jean Simonet et Renée Simonet, Savoir prendre des notes, Editions EYROLLES,
3ème édition, 2005.
- Dictionnaire Le Petit Robert de la langue française, Paris, Editions 2021.

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