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Nom 1 Nom 2
Parmi lesquels/lesquelles
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Dans ces phrases, les mots qui, que, dont, ou, lequel et quoi sont nommés pronoms relatifs.
Ils représentent et remplacent les mots devant eux qu’on appelle antécédents.
Les pronoms relatifs sont des mots invariables, sauf lequel qui varie en fonction de son
antécédent et de la préposition avec laquelle elle se combine.
1. Le pronom qui
On emploie le pronom qui dans les cas suivants :
a- pour remplacer un mot qui est sujet de la proposition subordonnée.
Ex. Une grue s’est soudainement effondrée et a écrasé un lycéen. Cet élève jouait dans
la cour de l’école avec ses camarades.
Une grue s’est soudainement effondrée et a écrasé un lycéen qui jouait dans la
cour de l’école avec ses camarades.
b- en combinaison avec les prépositions à, de, avec, sans, avant, sur, en, etc. pour remplacer
un complément d’objet indirect ou un complément circonstanciels
c- à la place de celui qui ou ceux qui. Cet emploi se rencontre souvent dans les proverbes.
3. Le pronom dont
On emploie dont dans les cas suivants :
a- Pour remplacer un complément d’objet indirect introduit par la préposition de (type :
verbe + de + nom), par exemple : parler de, se passer de, se servire de, avoir besoin de, etc.
c- Pour remplacer un complément de l’adjectif (de type être + adj. + de + nom). Les
adjectifs usuels sont : content, conscient, fier, heureux, etc. e
Ex. C’est un travail dont il est tout à fait content.
d. Pour remplacer un complément du nom attribut (de type : être + nom + de + nom) : être
maître de, signataire de, l’acteur de, la victime de, etc.
Ex. Dans un communiqué, la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a
condamné "avec la plus grande force" la proposition de la candidate frontiste. "Par ces
mots (...), Madame Le Pen fait preuve tout autant de son indifférence la plus totale à
des situations humainement terribles affectant de jeunes enfants, que sa
méconnaissance de tous les principes républicains et de toutes les conventions
internationales dont la France est signataire", a-t-elle dénoncé. (d’apres France info)
g- Pour remplacer un nom considéré comme abstrait ou non comptable, surtout avec les
verbes de type « manger ».
Ex. Quand vous cueillez dans champignons en forêt, épargnez ceux dont vous ne voulez
pas ou qui ne sont pas comestibles. Laissez-les vivre !
Attention : On dit ce dont, quelque chose dont et non ce duquel, quelque chose duquel
puisque ce et quelque chose sont neutres.
4. Le pronom où
On emploie le pronom où dans les cas suivants :
5. Le pronom lequel
On emploie le pronom lequel dans les cas suivants :
a- Pour remplacer un nom sujet. Dans ce cas, lequel fonctionne comme qui, utilisé dans la
langue administrative ou juridique quand on veut lever toute ambiguité.
Ex. Le principal a convoqué la mère du collégien lequel avait frappé le professeur.
b- Le plus souvent, lequel est employé avec les prépositions (souvent avec à, de, dans, sur).
On parle alors de pronoms relatifs composés ou formes composées :
à + lequel = auquel
à + laquelle = à laquelle
à + lesquels = auxquels
à + lesquelles = auxquelles
de + lequel = duquel
de + laquelle = de laquelle
de + lesquels = desquels
de + lesquelles = desquelles
c- Quand un complément du nom est précédé d’une préposition, comme par exemple :
Ex. C’est un grand projet. Je m’intéresse beaucoup à la réalisation de ce projet.
C’est un grand projet à la réalisation duquel je m’intéresse beaucoup.
d- Apres les locutions comme : à l’aide de, à défaut de, au cours de, en face de, en fonction
de, faute de, par manque de, etc.
6. Le pronom quoi
Le pronom quoi s’emploie toujours avec les prépositions, d’où ce à quoi, après quoi, ce
sur quoi, etc.
Remarques :
Il arrive que l’antécédent soit détaché, c’est-à-dire qu’il ne se place pas juste devant le
pronom relatif, comme le montrent les phrases suivantes :
Ex. Peut-être que Sophie arrive. Je l’ai entendue qui criait dans les escaliers.
Un jour viendra où les armes vous tomberont des mains à vous aussi1 !
Le mode subjonctif est employé lorsqu’il y a le superlatif ou qu’il s’agit d’un souhait
mais qui n’existe peut-être pas en réalité.
1
Victor Hugo, Discours d’ouverture du Congrès de la paix (1849) (Café Crème 4, p. 68)
Mais on emploie l’indicatif s’il s’agit d’une réalité :