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Il s’agit des variations en genre et en nombre entre un terme donneur et un terme receveur. Dans le GN, c’est le
nom qui donne.
Le déterminant est obligatoire dans le GN. Attention certains déterminants ont une forme orale identique au
masculin et au féminin. Néanmoins, il y a une variation à l’écrit : cet/cette ; quel/quelle ; tel/telle ; nul/nulle. D’autres
ne varient pas : autre.
En ce qui concerne le nombre, certains déterminants ne marquent pas l’opposition des genres au pluriel : les, des,
ces…
Cas particuliers :
>le déterminant possessif « leur » : il s’emploie lorsqu’il y a plusieurs possesseurs. Il s’écrit au singulier si l’on peut le
remplacer par la ou le. Il se met au pluriel si l’on peut le remplacer par les.
Ex : ils avaient dû mettre leur fierté de côté. Ils n’avaient pas pris leurs vélos.
>le déterminant indéfini « quelque » se met au pluriel lorsqu’il se rapporte à une quantité mais il s’écrit au singulier
lorsqu’il désigne un élément unique dont l’identité est encore incertaine.
>les déterminants numéraux cardinaux sont invariables car ils donnent un nombre précis sauf vingt et cent qui
prennent un -s lorsqu’ils sont multipliés sans être suivis d’un autre nombre.
Ex : j’ai quatre chiens. Il a eu quatre-vingts ans. Il lui doit deux cents euros.
2. L’accord de l’adjectif ou du participe adjectival.
L’adjectif qualificatif et le participe présent ou passé employé comme adjectif s’accordent en genre et en nombre
avec le nom qu’ils qualifient.
Cas particuliers :
>ils s’accordent avec le nom qu’ils qualifient sauf les adjectifs composés et ceux provenant d’un nom.
>Certains se terminant par -e et provenant d’un nom sont variables : mauve, rose, pourpre, écarlate.
Il existe des noms qui jouent le même rôle qu’un adjectif épithète et qui qualifient le nom noyau.
Ex : un chapeau melon (chapeau comme un melon), une solution miracle (une solution est un miracle) …
Ici, le nom épithète se met au pluriel comme un adjectif. Il s’agit d’un rapport identitaire.
Néanmoins, il y a des exceptions où l’usage est de ne pas accorder car le rapport est déterminatif.
4. Le pronom relatif.
Dans les PSR, les pronoms relatifs complexes s’accordent avec l’antécédent : auxquels, auxquelles, laquelle…
Un verbe conjugué s’accorde en genre et en nombre avec son sujet. De plus, lorsque le sujet combine des éléments
des deux genres, c’est le masculin qui l’emporte. Aux temps simples, le verbe prend les marques du sujet ; aux temps
composés, il s’agit de l’auxiliaire.
>règle générale :
-avec l’auxiliaire « avoir », si le COD est avant le verbe, l’accord se fait avec le COD.
Si le sujet est un infinitif, on accorde ç la troisième personne du singulier. Attention certains pronoms indéfinis
peuvent être une difficulté au niveau de l’accord en nombre.
-si le verbe n’existe avec ce sens qu’à la forme pronominale, il y a accord entre le sujet et le verbe.
-si on peut remplacer le pronominal par un passif, il y a accord entre le sujet et le verbe.
Ex : pouvez-vous venir ?
-lorsque l’antécédent est un pronom et que le pronom relatif est « qui », le verbe s’accorde avec l’antécédent.
-quand le sujet contient un nom collectif au singulier sans complément, le verbe s’accorde au singulier. Lorsque le
nom collectif est suivi d’un complément au pluriel, le verbe se met au singulier ou au pluriel selon que l’on mette
l’accent sur la globalité ou la diversité. Ceci fonctionne aussi avec les déterminants complexes : beaucoup de, tant
de, peu de, plein de …
-Quand plusieurs sujets au singulier sont coordonnés par « ou » ou « ni », le verbe se met au pluriel si l’idée d’union
l’emporte et au singulier si l’idée de séparation l’emporte.
Ex : c’est les vacances (plutôt à l’oral) ; ce sont les vacances (plutôt à l’écrit).
Il a trop souvent rompu avec les anciens traditions. Ces textes a créé une nouvel tendance. Ainsi, il
est devenue une référence dans le monde de la poésie.
3. Entourez le ou les mots qui justifie(nt) l’accord au pluriel des verbes soulignés.
4. Entourez le ou les mots qui justifie(nt) l’accord au singulier des verbes soulignés.
« Plus tard, beaucoup plus tard, tu t’es réveillé plusieurs fois peut-être, rassoupi plusieurs fois, tu t’es
tourné du côté droit, du côté gauche, tu t’es mis sur le dos, sur le ventre, peut-être as-tu même
allumé la lumière, peut-être as-tu fumé une cigarette, plus tard, beaucoup plus tard, le sommeil
devient une cible, ou plutôt non, au contraire, tu deviens la cible du sommeil. » (Perec, Un
homme qui dort, 1967).
6. Complète les phrases suivantes avec le participe passé du verbe entre parenthèses
a) Nos supérieurs nous ont charg…….. d’acheter du drap pour la confection d’uniformes de notre
vaillante armée. Notre mission rempl…….., nous cavalerons aux frontières.
b) Voici une veuve de guerre et ses filles. Nous les avons rencontr……. en route. Elles venaient d’être
attaqu……. par des brigands qui les ont maltrait…….., arrachant les cocardes cous…….. à leurs
vêtements.