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« Puisque » introduit une cause connue ou évidente.

Dans ce texte, le narrateur a déjà


parlé de l’absence de gibier.

Car = Parce que. Mais attention :


- impossible de dire : et / mais / ni + car
En revanche, il est possible de dire : et / mais / ni + parce que.
Il est aussi possible de dire : et / mais / ni + puisque.
- « Car » ne peut pas être repris par « que ».
En revanche parce que et puisque peuvent être repris par « que ». « Parce que… et que... »
- « Parce que » peut introduire une proposition en réponse à la question pourquoi ? Ce n’est
pas le cas avec « car ».
- précisément / justement / uniquement / seulement / surtout + car.
Mais : précisément / justement / uniquement / seulement / surtout + parce que.
- Ne… que + car
Mais : Ne… que + parce que. Il n’est professeur que parce qu’il aime les nombreuses
vacances scolaires.
- C’est + car
Mais : C’est + parce que. C’est parce que tu arrives en retard.

« Comme » peut introduire la cause (= parce que). En général, la proposition qui commence
par « comme » est avant la proposition principale. → D’abord la cause, ensuite la conséquence.
(Si la proposition de cause est en 2e position, elle exprime une explication après coup.)

Je m’en vais = Je pars.


S’en aller : trois mots (s’ + en + aller) mais un seul verbe. C’est une locution verbale. « En
» n’est pas un pronom.

Rappel : les pronoms relatifs sont :


QUI, QUE, QUOI, DONT, OÙ, LEQUEL, AUQUEL, DUQUEL.
Quoi s’utilise surtout après une préposition : après, pour, par, avec, au moyen de… Il a une
valeur neutre = il remplace plusieurs mots, une situation.
La chaise sur laquelle je suis assis est jaune.
J’ai acheté un livre, lequel est très rare. = Qui.
Le fauteuil près duquel je suis assis est jaune.
Le livre auquel je pense est à la bibliothèque.
J’ai acheté un livre duquel il existe quatre exemplaires dans le monde.
L’appartement dans lequel / à l’intérieur duquel j’habite est grand.

1) On = pronom personnel indéfini. -> quelqu’un, tout le monde, personne… (On


voyait.)
2) On = nous -> familier, à l’oral.
3) Dans le texte de Daudet, « on » est une tournure familière et moqueuse. Il désigne
les chasseurs de manière méprisante.
Mépriser. Le mépris.

Les pronoms démonstratifs simples : celui, celle, ceux, celles. + une préposition (de)
ou un pronom relatif.
Ce ou c’ + verbe ou + pronom relatif.
Les pronoms démonstratifs composés : celui-ci, celui-là, celle-ci, celle-là, ceci, cela, ceux-ci,
ceux-là, celles-ci, celles-là.

Article défini contracté : de + les (au milieu de + les).


Si c’était l’article indéfini, j’écrirais : au milieu d’aboiements et de fanfares.
De + des -> de.
Le parallélisme de la phrase fait ressortir / met en valeur une opposition.
Comme Tartarin savait à fond le code du chasseur, qu'il (= comme il) avait lu tous les
traités…
→ La présence du mot de subordination (comme) est obligatoire dans toutes les propositions
subordonnées. Cependant, il n’est pas répété : il faut utiliser « que » à la place.

Ex. : Quand il faisait froid, qu’il (= quand il) neigeait et que (= quand) nous allions à la
montagne, nous étions les plus heureux.

Se chamaillant = participe présent du verbe se chamailler.


… au milieu de la boutique pleine de chasseurs de casquettes, tous debout et se
chamaillant (= et qui se chamaillaient).
Le participe présent est ici l’équivalent d’une proposition relative.
Le participe présent s’utilise aussi pour remplacer une proposition subordonnée
circonstancielle.
Exemple : La neige tombant, nous restons chez nous. = Comme la neige tombe / Quand la
neige tombe / Si la neige tombe, nous restons chez nous.
La MISE EN RELIEF : C’est + XXX (nom, adjectif, adverbe…) + qui (ou un autre
pronom relatif).
C’était Tartarin de Tarascon qui rendait la justice.

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