BI-HEBDOMADAIRE D’INFORMATION ET D’ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

65ème
année

lasemaineafricaine.net

N° 3747 du Vendredi 1er Décembre 2017 - 65e Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 -
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Diocèse de Nkayi Journée de la République

Intense Il y a 59 ans, la République
activité
pastorale
Le Président
de la
République
(P.9) décorant le
célèbre
AMIS LECTEURS,
chanteur Zao

Nous vous invitons vivement (P.3)

à ne pas manquer notre
rubrique hebdomadaire
«Un Dimanche en paroisse».
Finances
Mardi 5 Décembre 2017:
Saint Christophe de La dégradation
Mvou-Mvou (Pointe-Noire) de la situation
La Rédaction.
du secteur bancaire
congolais inquiète
Stade Félix Eboué, les financiers
Mme Ebouka - Babackas lors de la rencontre
à Poto-Poto (Brazzaville) avec les dirigeants des institutions financières du Congo
(P3)
Le podium géant
L’économiste Kitsoro Firmin Kinzounza prévient :
du FESPAM
démonté et volé! En février, au plus tard, l’économie
(P.11)
congolaise sera dans le coma !
(P.2)
Vie politique nationale Avis aux
La fédération de lecteurs
l’opposition congolaise Les avis d’appels d’offres
redoute l’assassinat de l’OMS Afro numéros
014/2017, 016/2017 et
de ses leaders arrêtés 030/2017 publiés dans le

F
numéro 3746 du mercredi
ace à la situation chaotique que traverse le pays, 29 novembre 2017 sont
la fédération de l’opposition congolaise, sous la révolus, nuls et sans effet.
conduite de sa présidente Claudine Munari, a tenté Toutes nos excuses pour
d’organiser le lundi 27 novembre 2017 une marche. Selon le désagrément.
les organisateurs, celle-ci se voulait pacifique, au rond-
point de Moungali, le 4e arrondissement de Brazzaville. Elle
voulait exiger, entre autres, la libération des prisonniers Editorial
politiques, la fin de la guerre dans le Pool et la préserva-
tion des acquis sociaux des Congolais. Malheureusement, D’un
cette marche a été dispersée par la force publique qui a
procédé à des arrestations de certains leaders et jeunes sommet
manifestants dont la fédération redoute l’assassinat.
(Suite en page 13)
l’autre

PAGE 1 - LA SEMAINE AFRICAINE N° 3747 DU VENDREDI 1er DECEMBRE 2017

 NATIONAL
par la reprise en main de la
L’économiste Kitsoro Firmin Kinzounza prévient : Direction générale des impôts
et de la Direction générale des

En février, au plus tard, l’économie

Douanes. Il faut que le premier
ministre signe un contrat de
performance avec le ministre

congolaise sera dans le coma !

des Finances, et ce dernier
avec les Directeurs généraux
des impôts et des Douanes.
A charge pour chacun de ces
C’est depuis deux mois que la délégation du FMI, sur - Programme 4: améliorer le les objectifs du PND. Le PND DG de faire de même avec ses
laquelle le Congo mise plus que jamais, est passée à cadre des affaires pour faciliter 2001-2016 avait été adopté et différents directeurs centraux.
Brazzaville. Mais loin de s’éclaircir, la situation ne cesse l’initiative privée; n’a jamais été exécuté. Pour- Il s’agit donc de généraliser
de s’obscurcir avec le cumul des arriérés des salaires, - Programme 5: améliorer quoi? Nul ne le sait, mais on la Gestion axée sur les ré-
des pensions, des bourses, et maintenant le retard de la qualité des services aux a tourné la page en élaborant sultats (GAR) dans les régies
paiement des salaires des fonctionnaires. Les Congo- citoyens. le PND 2017-2021 en lieu et financières. Supposons que la
lais s’inquiètent et s’interrogent sur l’aboutissement, Ainsi, les programmes 1 et 2 place d’un plan de relance de DG des impôts ait réalisé 760
font partie du Plan de relance l’économie (durée: 6 mois) et milliards en 2016; si l’objectif
heureux ou pas ?, des négociations avec le FMI. Devant en 2017 est de 600 milliards,
les interrogations qui sourdent, le Dr Kitsoro Firmin C. économique au sens strict. Il d’un Plan de stabilisation de
s’agit en effet, avec ces deux l’économie (durée: 2 ans). cela représente 150 milliards
Kinzounza, économiste et consultant international en programmes, de permettre à C’est au terme de l’exécution par trimestre. A chaque res-
management, explique avec pédagogie, dans l’entretien l’Etat à la fois d’arrêter l’hé- de ces deux plans que l’on ponsable des structures d’as-
ci-dessous, ce que le Congo peut faire dans l’urgence morragie financière et de se aurait pu élaborer le PND siette sera assigné un objectif
pour que ces négociations aboutissent et que soit évitée doter des moyens de finan- 2019-2024 ou 2020-2025. chiffré de manière à ce que le
«la marche forcée non pas vers le développement, mais cement de ses projets de re- Je le répète: l’économie est total soit égal à 150 milliards.
vers les émeutes de la faim». prise économique. Quant aux sous perfusion et en fin fé- Chaque responsable de struc-
programmes 3, 4 et 5, ils font vrier, elle sera dans le coma. ture d’assiette qui n’aura pas
*Après le passage du FMI, FMI un plan de relance de partie du plan de stabilisation Il faut mettre en place un plan atteint son objectif sera pure-
les Congolais continuent l’économie, le PRE 2017-2019. Dr Kitsoro Firmin C. Kinzounza. dont le résultat attendu est de d’urgence pour arrêter la per- ment et simplement remercié:
à s’interroger sur la suite Il a été validé par le Conseil créer les conditions de reprise fusion et éviter le coma. Voilà c’est cela l’essence même
des négociations avec cette d’administration du FMI en de jouer à cache-cache avec le de la croissance, en renouant les défis à relever. Après, l’on de la GAR. Faire autrement,
institution financière. Où en fin octobre, qui a autorisé le FMI, l’économie de notre pays notamment avec l’équilibre pourra identifier la formation et c’est désorganiser le système
est-on? décaissement de 400 milliards va passer de la dépression à budgétaire. la diversification de l’économie de la Gestion axée sur les
** Il est vrai que ces négocia- pour son financement. Dans la récession économique… En comme facteurs permettant résultats et donc priver l’Etat
tions ont suscité beaucoup la foulée, la BAD et l’AFD ont d’autres termes, elle va passer *Ça, c’est ce qui se fait au d’aller de l’émergence éco- des recettes qui lui auraient
d’espoir, surtout après la dé- manifesté leur intention de le de la perfusion au coma, alors Gabon, mais chez nous, au nomique au développement permis de couvrir les charges
claration du président de la financer. Il faut ajouter à cette qu’au Gabon elle est passée Congo… ? économique. courantes de tout Etat digne
République le 14 août 2017 et performance du Gouverne- de la crise à la relance. Le plan ** Votre insistance me sur- de ce nom. Ma question est
l’interview du Premier ministre ment gabonais la tenue d’un de relance du Gabon contient prend, car en vous parlant du *A vous entendre, le Gou- simple: pourquoi ne le fait-on
à Jeune Afrique toujours en séminaire gouvernemental du des programmes de relance Gabon, je pensais que vous vernement congolais, com- pas? Et si on ne le fait pas, qui
août 2017. Au Gabon, en juin 14 au 15 août qui a permis à et de stabilisation. Au total, il alliez vous-mêmes conclure paré à celui du Gabon, fait doit sanctionner ceux qui ne le
2017, le Gouvernement avait l’équipe gouvernementale de se décline en 5 programmes que le Gouvernement congo- fausse route. Comment ex- font pas? A moins qu’en ne fai-
déclaré un taux d’endettement voir dans la même direction comme suit: lais semble ne pas comprendre pliquez-vous cela? sant rien, l’on veuille inciter les
de 61% du PIB. Ce taux ayant et de s’approprier les objectifs - Programme 1: optimiser les que la situation économique ** Si vous avez des retraités et populations à sortir dans la rue
été validé par la mission du stratégiques du Plan de re- recettes et le financement de se dégrade au jour le jour. Le des étudiants avec des arriérés pour revendiquer leurs droits !
FMI, en fin juin le Conseil lance économique. l’économie; programme d’action du Gou- de 11 mois, l’université Marien
d’administration du FMI a dé- - Programme 2: maîtriser les vernement présenté devant Ngouabi avec des arriérés *Mais, dans son Programme
cidé de décaisser 60 milliards *Pourquoi parlez-vous du dépenses; l’Assemblée nationale le 16 de 5 mois, le CHU-B avec d’action gouvernementale, le
à la signature du Programme. Gabon, alors que ma ques- - Programme 3: renforcer la novembre 2017 a surpris par des arriérés de 4 mois, etc… Premier ministre a annoncé
En octobre 2017, le Gabon tion porte sur le Congo? compétence des filières «mo- son irréalisme. En effet, ce Il faut trouver des solutions
a soumis à l’appréciation du **C’est pour montrer qu’à force teurs» de croissance; n’est pas le moment d’exposer urgentes. Celles-ci passent (Suite en page 6)

C2A Conseils Associés en Afrique Congo ETUDE DE MAITRE SERGE NIATI-TSATY

Cabinet de Conseil Juridique et Fiscal NOTAIRE
Maître Serge NIATI-TSATY
327, Avenue Marien NGOUABI, Immeuble SCI les Cocotiers, 1er étage appt 102 Notaire
B.P : 4905, Pointe-Noire Diplômé D’Etudes Supérieures Spécialisées de Droit
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Suivant acte reçu par Maître Serge services dans le domaine des res-
Siège Social: avenue Loango- B.P.: 61, Pointe-Noire, République du Congo
RCCM n°CG/PNR/08 B 252
NIATI-TSATY, Notaire en la résidence sources naturelles et énergétiques;
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de Pointe-Noire, en date du 24 no- - La formation des intervenants dans
Précédente annonce légale n°3620 du Vendredi 26 Août 2016
vembre 2017, enregistré au domaine les différents secteurs relevant ou
des timbres. affiliés au domaine des ressources
Aux termes des procès-ver- Le dépôt du procès-verbal du Il a été constitué une société à respon- naturelles et énergétiques;
baux du Conseil d’Administra- Conseil d’Administration du sabilité limitée unipersonnelle dont les - L’importation, la vente et la distri-
tion du 14 Avril 2017 et de l’As- 14 Avril 2017 a été enregis- caractéristiques sont les suivantes: bution du matériel et accessoires
semblée Générale du 31 Mai tré au Greffe du Tribunal de Forme Juridique: Société à Respon- dans le domaine des ressources
2017 de la société «BOLLORE Commerce de Pointe-Noire sabilité Limitée Unipersonnelle; naturelles et énergétiques.
TRANSPORT & LOGISTICS Dénomination: «5 C CONGO»; Durée: quatre-vingt-dix-neuf (99)
en date du 20 Octobre 2017,
CONGO», les décisions sui- Capital social: 2.500.000 F. CFA; années, à compter de l’immatricu-
sous le numéro 16 DB 99, et,
vantes ont été prises: Siège social: Centre-ville, Route de lation au Registre du commerce et
le dépôt du procès-verbal de la Radio, Rue Germain BIKOUMA du crédit mobilier;
-Renouvellement du mandat l’Assemblée Générale Mixte N° 91, Arr. N° 1 E.P. Lumumba, Immatriculation: la société est imma-
d’Administrateur de la société du 31 Mai 2017 a été enregis- B.P.:1488, Pointe-Noire, République triculée au Registre de commerce
SOCOPAO pour une durée tré au Greffe du Tribunal de du Congo; et du crédit mobilier sous le numéro
de deux (2) ans, soit à l’issue Commerce de Pointe-Noire Objet social: RCCM CG/PNR/15 B 130, en date
de l’Assemblée Générale qui en date du 20 Octobre 2017, -Le procurement dans le domaine du 29/01/2015;
statuera sur les comptes de sous le numéro 17 DA 1299. des ressources naturelles et éner- Gérance: la société est gérée et ad-
l’exercice clos le 31 Décembre Le Registre du Commerce gétiques; ministré par Monsieur DELAUNEY
2018; et du Crédit Mobilier a été - L’Engineering dans le domaine des Regis Louis Camille.
-Modification de l’article 9 des modifié le 20 Octobre 2017. ressources naturelles et énergé-
statuts relevant d’une erreur tiques; Pour annonce
matérielle. Pour avis. - L’Assistance technique, ingénierie et Maître Serge NIATI-TSATY.

PAGE 2 - LA SEMAINE AFRICAINE N° 3747 DU VENDREDI 1er DECEMBRE 2017


Journée de la République
Il y a 59 ans, la République
Le territoire du Moyen-Congo sous colonisation
française, est devenu République le 28 novembre
1958. C’était deux mois après le référendum
constitutionnel du 28 septembre 1958, au cours
duquel le Congo s’était illustré, à une écrasante
majorité (99%), pour le «Oui» en faveur de la Com-
munauté proposée par le président français, le
général Charles De Gaulle. La cérémonie commé-
morative de cette 59ème journée de la République
a eu lieu le 28 novembre 2017, à la Place de la
République (ex rond-point CCF), sous le haut-pa-
tronage du Président Denis Sassou-Nguesso.
Elle était placée sous le thème: «Dans l’unité,
travaillons davantage pour le progrès du Congo».
NATIONAL
Editorial
D’un sommet
l’autre
I
l en est des grandes messes entre l’Europe et l’Afrique
comme de tout : il y a autant de points de vue à en rete-
nir que de commentateurs à interroger. A Abidjan, en
Côte d’Ivoire, vient de se tenir la rencontre entre l’Union
Africaine et l’Union Européenne. D’une Union à une
autre, les apparences peuvent souligner le caractère
d’égalité – et donc de partenariat – pour des intérêts que
l’on souhaiterait communs. Mais les agendas, les dits et
les non-dits des uns et des autres soulignent assez la
La tribune officielle. priorité à la forme plutôt qu’au fond des dossiers. Sur-
tout si ceux-ci sont plus dans la tête des hôtes que des
organisateurs (qui sont d’ailleurs peut-être les mêmes !).

L
a Place de la République
a été prise d’assaut dès
les premières heures de
la matinée surtout par une
foule de jeunes sympathisants
ou militants des formations
politiques telles que le Parti
congolais du travail (PCT), le
Mouvement congolais pour la
démocratie et le développement
intégral (MCDDI), le Rassemble-
ment citoyen (RC), l’Union des
forces démocratiques (UFD).
Quelques collégiens et lycéens
vêtus de leur uniforme scolaire
y étaient également présents
et bien d’autres curieux. L’ani-
mation était assurée par «Les
Bantous de la capitale», un
orchestre précisément créé un
an après la proclamation de
la République, en août 1959.
C’est la 7e année consécutive
que le Congo célèbre sa jour-
née. Mais, crise oblige, les fes-
tivités n’ont pas connu les fastes
passés : groupes tradi-mo-
dernes pas au rendez-vous,
cérémonie sobre, trente mi-
nutes seulement de durée.
Le ministre d’Etat en charge du
Commerce, Claude Alphonse
N’Silou, a prononcé le discours
d’éloge de la République. Il
a rendu hommage aux pères
fondateurs qui, dès les débuts
de la République, ont décidé
que cette dernière devait être
portée par un mot d’ordre, une
règle d’action, une dynamique
de mobilisation dont le travail
devrait être le pilier majeur
En plaçant la République sous le
sceau du travail, a-t-il poursuivi,
les pères fondateurs avaient
fait le pari de l’essentiel. «Le
travail permet de construire un
individu, de bâtir les sociétés et
de permettre aux individus de
s’élever dans la société. Le tra-
vail, somme toute, c’est l’énergie
humaine qui fait le développe-
ment et le progrès des nations.
De 1958 à aujourd’hui, si nous
avons pu assurer à notre pays,
donc à la communauté natio-
nale, des acquis indéniables qui
sont de réelles promesses de
développement et du progrès,
c’est grâce au travail», a-t-il dit.
L’œuvre de développement du
pays nécessite encore «beau-
coup de travail à fournir, beau-
coup d’efforts à déployer, beau-
coup de sacrifices à consentir,
particulièrement en ces temps
de crise et de récession», a
rappelé le ministre d’Etat. Le
travail, c’est «tout le contraire
de la paresse, de l’inconscience,
du laxisme et tant d’autres vices
tant et tant de fois décriés, mais
hélas, toujours si présents et si
vivaces en chacun de nous», a
aussi souligné le ministre d’Etat.
Son discours s’est voulu aus-
si une parole d’espérance
dans le contexte de grave
crise que connaît le Congo.
Il ne s’agit pas, a-t-il soute-
nu, d’un «chemin de croix
qui conduirait au tombeau».
Revêtant des accents à la
Kennedy, le ministre a lancé:
Claude Alphonse N’Silou prononçant son allocution.
«C’est maintenant ou jamais
que s’impose à chacun et à
tous le devoir de solidarité en-
vers la Nation. Et cette flamme
de survie collective, nous de-
vons l’entretenir par le culte
du travail, encore et toujours le
travail bien accompli avec foi et
patriotisme», a-t-il dit, tout en
interpellant ses compatriotes sur
la nécessité de se familiariser
avec les valeurs républicaines.
Après ce discours d’éloge, trois
enfants nés le 28 novembre
2010, date de la première cé-
lébration de cette journée ont
chacun livré des messages
au chef de l’Etat, en lui rap-
pelant qu’ils sont l’avenir de
demain et celui du Congo.
Dans la foulée, le président
de la République a décoré un
échantillon de huit personnalités
qui se sont distinguées chacun
dans son domaine. Ainsi, Casi-
mir Zoba alias «Zao», a été fait
Commandeur dans l’Ordre du
mérite congolais, une distinction
qu’il a brandie avec sa bonne
humeur de toujours : «C’est le
fruit d’un grand travail. Je le mé-
rite. C’est la reconnaissance de
la République. Cette distinction
honore aussi tous les artistes
à travers moi. Hier, j’étais che-
valier dans l’Ordre du mérite
congolais. Aujourd’hui je suis
commandeur. Je ne fais que
monter. Ça me va droit au cœur.
Je suis très content», a déclaré
l’artiste qui a annoncé la sortie
prochaine d’un nouvel album.
Cyr Armel
YABBAT-NGO
Il a été question de jeunesse ? Mais nos pays en font-
ils vraiment leur préoccupation au jour le jour? Dès
l’entrée dans ce siècle, et les premières velléités du
NEPAD mort-né, l’Afrique avait déjà proclamé que sa
jeunesse méritait toute son attention et que l’avenir
du continent était à elle : qu’est-ce qui a changé pour
qu’elle (re)devienne du coup le centre d’une attention
double cette fois ? De tout temps, on le sait, la balance
démographique africaine s’est toujours caractéri-
sée par cette numérique suprématie des jeunes sur
les plus de 50 ans, alors quoi de neuf aujourd’hui?
A moins que l’ancienne nouveauté du drame libyen
– qui se joue depuis au moins 2011 pour ce qui est
des traversées dramatiques de la Méditerranée – n’ait
permis de trouver une convergence dans le souci de
retenir cette jeunesse-là en Afrique pour ne pas la
voir, famélique ou islamisée à outrance, se déverser
vers l’Europe ! Dans la relation Europe-Afrique, on fait
souvent attention aux manières de dire les choses, mais
le fond souligne toujours la continuité, et des poncifs
et des clichés. On peut le dire de mille manières, mais
l’Afrique ne montre aucune réelle volonté de retenir
chez elle ses jeunes, et l’Europe qui l’aide à asseoir
bien de ses programmes de développement peine à
trouver avec elle la voie nouvelle de salut. Le sommet
d’Abidjan sera suivi d’un autre, et d’un autre encore…
Albert S. MIANZOUKOUTA

Finances
La dégradation de la situation du secteur
bancaire congolais inquiète les financiers
Le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique
centrale (BEAC) a organisé une réunion de concer-
tation avec les institutions financières du Congo
confrontées à une dégradation de la situation de
son secteur bancaire. La cause principale est la
conjoncture économique difficile que traverse le
pays.

L
a réunion a eu lieu dans les
locaux de la BEAC pour
le Congo, à Brazzaville,
vendredi 24 novembre, sous
la présidence de Mme Ingrid
Olga Ghislaine Ebouka-Babac-
kas, ministre du Plan. Abbas
Mahamat Tolli, gouverneur de
la BEAC, Halilou Yerime Bou-
bakary, secrétaire général de
la commission bancaire de
l’Afrique centrale (COBAC),
Michel Dzombala, directeur na-
tional de la BEAC et Ivan Bacale
Ebe Moline, directeur général
des études à la BEAC ont pris
part à la concertation.
L’activité des institutions finan-
cières des pays de la CEMAC
est considérablement impactée
par la crise économique. Celle-
ci se traduit par un manque
des liquidités imputables aux
arriérés accumulés vis-à-vis
des clients et à la forte réduction
des dépôts. La réduction des
ressources conjuguée à une
faible contraction des crédits
a affecté le secteur bancaire
congolais dans son ensemble.
Des sujets liés aux transferts
de fonds, aux difficultés des
liquidités, les obligations pru-
dentielles des crédits et des obli-
gations de la banque centrale
ont été au centre des débats.
Le gouverneur de la BEAC a
rappelé que la Banque centrale
s’était engagée dans un certain
nombre de projets de réformes.
Ces réformes vont débuter dès
le début de l’année prochaine.
Ainsi, il a été rappelé que la
baisse du cours de pétrole
intervenue depuis juin 2014 a
fragilisé de façon directe les
équilibres budgétaires des
pays membres de la CEMAC et
occasionné une baisse de leur
activité économique. A ce titre,
De g. à dr: Halilou Yerime Boubakary, Abbas Mahamat Tolli, Ingrid Olga
Ghislaine Ebouka - Babackas , Michel Dzombala et Ivan Bacale Ebe Moline.
la situation du secteur bancaire tout mettre en œuvre pour sortir, secteur. Il a été aussi retenu que pensons que la situation de
s’est donc significativement «dans les plus brefs délais» de les établissements de microfi- tous les Etats de la CEMAC va
dégradée. Ce qui a justifié la la situation de crise économique nance lancent des appels aux s’améliorer et celle du Congo
rencontre sollicitée par le Congo et financière ambiante. établissements de crédit pour pour aller de nouveau vers la
entre le gouverneur de la BEAC Les lenteurs attribuées à la une plateforme de concertation croissance. Nous, Gouverne-
et président de la COBAC et mise œuvre des réformes, le qui capte au mieux le secteur ment, nous serons toujours à
les dirigeants des institutions rapatriement laborieux des informel, trop souvent en marge côté de la place bancaire pour
financières. devises ont été aussi examinés, de l’inclusion financière. faire en sorte que ce genre de
Ouvrant les débats, Mme Ebou- les experts souhaitant que le Mme Ingrid Olga Ghislaine rapports puissent se multiplier,
ka-Babakas, a souligné que mécanisme des liquidités d’ur- Ebouka-Babackas, en mettant car sans établissement de crédit
la rencontre devait «permettre gence et les établissements fin à la concertation, a souhaité en bonne santé quelque part, la
des échanges fructueux, afin de crédit se rapprochent de que le Congo bénéficie de banque centrale serait un peu
d’explorer des pistes non encore la banque centrale pour leur mesures de souplesse, «parce malade.» L’espoir est permis.
exploitées pour sortir de cette information sûre. Le gouverneur que le contexte est exception-
situation ». Elle a fait part de la a souhaité la dynamisation de nel. C’est une période difficile, Philippe BANZ
disponibilité du Gouvernement à l’association professionnelle du mais elle est passagère. Nous

PAGE 3 - LA SEMAINE AFRICAINE N° 3747 DU VENDREDI 1er DECEMBRE 2017

 ANNONCE

PAGE 4 - LA SEMAINE AFRICAINE N° 3747 DU VENDREDI 1er DECEMBRE 2017


Foncier
Bientôt une loi fixant les règles d’occupation
et d’acquisition des terres et terrains les défis de la cohésion
Le Gouvernement a prévu, dans du Programme
national de développement (PND) 2018-2022, axé
son cadre programmatique sur deux grandes
options stratégiques: la formation et la diversi-
fication de l’économie. Parmi les atouts sources
de financement reconnus, il y a le foncier. A ce
sujet, une loi fixant les règles d’occupation et
d’acquisition des terres et terrains sera bientôt
déposée au Parlement pour son adoption, a in-
diqué Clément Mouamba, lors de la présentation
du programme d’action de son Gouvernement,
à l’Assemblée nationale le 16 novembre 2017
NATIONAL
Le Conseil devant
Dans cette perspective, le premier
ministre a annoncé la rénovation
en profondeur du système judiciaire
congolais avec la systématisation
de la sanction gratifiante et punitive
qui devra devenir un marqueur de
gouvernance de tous les temps.
La protection des populations, notam-
ment les couches les plus pauvres
et les plus vulnérables, constitue la
troisième exigence du Gouvernement
qui entend faire de l’amélioration de
l’offre de soins de qualité sa priorité.
S’agit des mesures d’ajustement
interne applicables à court terme, qui
la suppression des exonérations
exceptionnelles; la rationalisation des
régimes des exonérations légales,
l’augmentation de la taxe sur les com-
munications électroniques, la réduc-
tion du train de vie de l’Etat à tous les
niveaux. «La loi de finances exercice
2018 constitue déjà le cadre d’appli-
cation de certaines de ces mesures
d’ajustement interne», a-t-il prévenu.
Les réformes structurelles s’orientent,
quant à elles, sur la finalisation de la
réforme en cours sur l’assurance ma-
ladie universelle, la réforme du code
du travail, la réforme du système
Niari
A la tête du Conseil départemental du Niari, Claude Etienne Massimba
a donné le ton sur sa vision managériale de cette collectivité locale.
Au cours d’une rencontre organisée mardi 14 novembre dernier, il
s’est adressé aux directeurs départementaux de la localité sollicités
pour créer des commissions sectorielles pour l’élaboration du plan
local de développement du département.
En sa qualité de secrétaire du bureau exécutif du Conseil départe-
mental du Niari, Jean-Baptiste Boniface Yeke Kokolo a pris la parole
en premier pour préciser l’objet de la prise de contact : « Nous
voulons saisir cette opportunité pour créer, dès le début de notre
mandature, une synergie relationnelle et contributive qui nous aidera
à éviter les malentendus et les chevauchements sur le terrain, dans

L
a loi sur le foncier, «très dé-
terminante à souhait», pour le
développement de l’agriculture
au Congo, selon le Premier ministre,
aura pour objectifs de régler, une
fois pour toutes, «les questions
d’insécurité foncière, d’établir l’as-
siette fiscale foncière à travers
l’immatriculation d’office par l’Etat
de toutes les terres issues des droits
fonciers coutumiers, des terres
du domaine public, du domaine
urbain et des terres péri-urbaines».
Selon le Premier ministre, «elle met-
tra en place un arsenal de mesures
coercitives, de nature à éradiquer les
risques d’érosion, d’inondation et de
glissement de terrains auxquels sont
exposées les populations, du fait de
l’occupation anarchique des terres.
Elle favorisera la sécurisation et la
fiabilisation des titres fonciers, qui
seront désormais délivrés dans des
délais très courts et à coûts modé-
rés, par un guichet foncier unique»,
a précisé Clément Mouamba.
Pour le chef du Gouvernement, on
peut, d’ores et déjà, considérer que
cette loi contribuera, de manière
décisive, à l’amélioration du climat
des affaires, au regard du poids
des contentieux fonciers dans les
affaires judiciaires. Ce faisant, «il
nous faut absolument renouer avec
la croissance la plus inclusive pos-
sible, de sorte que le tout économie
puisse soutenir de façon ordon-
Assemblée générale d’UNICONGO
née le tout social», a-t-il poursuivi.
Toutefois, le Premier ministre a
également évoqué les mesures
d’accompagnement du PND. Il
s’agit pour le Gouvernement de
miser sur trois exigences majeures,
à savoir: la préservation des in-
frastructures de base, notamment
les routes, aéroports, ports, bar-
rages, lignes électriques, l’eau po-
table, écoles et hôpitaux, casernes,
stades et autres immeubles publics.
A signaler que la préservation des
acquis de la route a fait l’objet
de la signature d’une convention
entre le Gouvernement et la société
Afrique-paysage pour le contrôle
des charges à l’essieu sur le trafic
routier national. De même, «les
routes nationales Pointe-Noire-
Brazzaville et Brazzaville-Ouesso
vont bientôt être mise en conces-
sion, en vue d’en assurer une
gestion optimale», a-t-il informé.
La deuxième exigence préconisée
par le Gouvernement, a dit Clément
Mouamba, est l’amélioration de la
gouvernance économique et admi-
nistrative, pour plus de «diligence
et d’efficacité», selon lui, dans l’ac-
tion gouvernementale. Désormais,
«les fiches-projets des allocations
budgétaires que voteront les par-
lementaires seront établis par les
ministères concernés, pour éclairer
la lanterne des parlementaires et
faciliter leur contrôle», a-t-il indiqué.
sont déjà en étude ou en application éducatif et de formation dans le cadre l’intérêt bien compris de tous et de chacun ».
au sein du Gouvernement figurent, de la lutte contre le chômage, etc.
entre autres, l’élargissement de
l’assiette fiscale avec l’identification Cyr Armel YABBAT-NGO
de nouvelle niches fiscales, la lutte
contre la fraude fiscalo-douanière;
LA SEMAINE AFRICAINE
Bihebdomadaire d’information générale, d’action sociale
et d’opinion, s’inspirant de la Doctrine Sociale
de l’Eglise Catholique
Siège: Bd. Lyautey (en face du CHU)
B.P. 2080 - BRAZZAVILLE
Direction - Tel: (242) 06.678.76.94
Une vue des directeurs départementaux.
Journal édité par la Commission Episcopale des Moyens de Communication Sociale.
Président: Secrétaire de rédaction
Prenant la parole à son tour, le président du Conseil départemental
Mgr Miguel Véran Carrhol YANGA du Niari, Claude Etienne Massimba, a souligné que le plan de dé-
Angel OLAVERRI, Tel: (242) 06.668.24.72/ veloppement local doit être intégré et global. «C’est pour cela que
Evêque de Pointe-Noire 01 116 63 33 nous avons organisé cette réunion ; pour rappeler aux directeurs
Infographisme: départementaux qu’ils sont avant tout les acteurs du développement
Vice-Président Atelier: La Semaine Africaine local, et qu’à tout moment nous pouvons les associer à la réflexion
Mgr Anatole MILANDOU
Archevêque de Brazzaville
Service Commercial:
Brazzaville:
que nous sommes en train de mener pour le développement du Niari»,
Tél.: 06.889.98.99 / 05.528.03.94 a déclaré le président du Conseil. Avec la promesse d’organiser, sous
Directeur de Publication: Pointe-Noire: peu, des rencontres sectorielles avec les différents directeurs afin
Albert S. MIANZOUKOUTA Direction: Tel:05 557.02.03/06 985.41.79 de doter la collectivité locale d’un plan de développement cohérent.
Service commercial: 05 553 16 93/ La plupart des directeurs départementaux présents à ces assises ont
06 671 44 05 salué l’initiative de l’exécutif du Conseil départemental. A commen-
cer par le directeur départemental de la santé, le Docteur Mountou:
E-mail: lasemaineafricaine@yahoo.fr «C’est important que nous travaillions ensemble pour éviter une
Site Internet: lasemaineafricaine.net
disharmonie dans les actions que nous devons mener ensemble.
Je pense que nous sommes les éléments d’un même système. Par
exemple, au village Pont du Niari dans le district de Kibangou, un
centre de santé intégré est en construction alors que sa place ne
serait pas là. Déjà, à côté, c’est-à-dire au siège du district à Kiban-

Situation difficile des entreprises gou, il y a un autre centre de santé intégré. Comme vous voyez, le
rayon d’implantation n’a pas été respecté. Ce centre est maintenant
abandonné dans l’herbe. Alors que si on avait demandé notre avis
privées: le patronat sonne le tocsin technique on aurait pu orienter ces fonds ailleurs. Dans le district
de Londelakayes, pourtant, il y a un centre de santé intégré qui
fonctionne et qu’on aurait pu équiper, mais à côté de ce centre on
L’Union patronale et interprofessionnelle du préfère ériger deux grands autres centres de santé dont un bâtiment
Congo (Unicongo) s’est réunie en assemblée à étage avec des baies vitrées. Alors que les baies vitrées exigent
générale ordinaire annuelle le 21 novembre à de l’air conditionné en permanence. Nous voulons que vous soyez
Pointe-Noire, sous l’égide de son président, M. plus présents qu’auparavant parce qu’on ne peut pas imaginer
Christian Barros. Cette session s’est tenue dans aller de l’avant et espérer de meilleurs soins, si les structures sont
un contexte caractérisé par une dépression de la enclavées et sous équipées ».
demande intérieure, du marché de l’emploi, avec D’autres directeurs départementaux attendent plutôt la tenue des
une forte dégradation de tous les indicateurs rencontres sectorielles annoncées par le président du Conseil
économiques. départemental du Niari.

D
eux temps forts ont mar-
qué cette rencontre an-
nuelle d’Unicongo, qui
compte environ 320 adhérents,
et réunit à chaque session plus
d’une centaine de chefs d’en-
treprises. D’une part, l’exposé
des grands dossiers de l’Union
fait tour à tour par MM. Christian
Barros et Alexandre Planelles,
respectivement président du
Conseil d’administration et
Secrétaire général exécutif, et
d’autre part, la présentation par
les fédérations de la situation
économique des différents
secteurs d’activités en 2017 et
des perspectives en 2018. Le
vote du budget a clôturé cette
session.
Malgré un taux de croissance
de -2,7% enregistré en 2016,
les acteurs économiques
avaient bon espoir que l’année
2017 allait connaître une cer-
taine relance économique au
Congo, du fait de l’entrée en
production du gisement pétrolier
Moho-Nord. Hélas, c’est plutôt
une morosité qui s’est installée.
Aucun indicateur de l’évolution
prévisionnelle des cours des
matières premières n’est au
vert. Et pire, l’attente incertaine
de l’annonce du budget de l’Etat
ne permet pas aux entreprises
de projeter l’avenir, d’autant
plus qu’on ne sait pas si ce
prochain budget de l’Etat va
prendre en compte l’apurement
de la dette publique vis-à-vis du
secteur privé.
Une lourde dette
intérieure de l’Etat
En effet, «le lourd endettement
public vis-à-vis du secteur privé
et la faiblesse de la commande
du secteur pétrolier ont directe-
ment ou indirectement affecté
les chiffres d’affaires de la
quasi-totalité des entreprises,
leur trésorerie et leur équilibre
financier», a dit M. Christian
Barros. On croit savoir que le
montant total de la dette inté-
rieure du Congo est d’environ
1300 milliards de F. CFA, dont
à peu près le tiers (environ 400
milliards) dû aux entreprises
membres d’Unicongo. On s’ac-
croche alors à un éventuel pro-
gramme d’ajustement structurel
Le présidium de l’assemblée générale.
que l’Etat congolais pourrait
signer avec le FMI et la Banque
Mondiale, avec l’espoir que
des ressources pourraient être
affectées à la dette intérieure.
A ce jour, aucune proposition
des pouvoirs publics ne laisse
présager une solution à court
terme à la dette publique dont
les conséquences économiques
et sociales sont dramatiques, au
regard des milliers d’emplois qui
ont été supprimés.
Un climat des affaires
décourageant
En sus de la dette vis-à-vis du
secteur privé, l’Etat ou préci-
sément les administrations
publiques continuent de faire
planer l’incertitude juridique et
institutionnelle sur le secteur
privé, note le rapport moral du
président d’Unicongo ; et cela
contribue à la dégradation du
climat des affaires. D’où le mau-
vais classement du Congo au
niveau mondial dans le «Doing
business». Soit 179e rang sur
190 pays dans le monde. Ici,
Unicongo indexe la multipli-
cation des contrôles souvent
illégales (hors des champs de
compétence) et la parafiscalité
qui enfoncent les entreprises
déjà éprouvées par le contexte
économique morose.
Mais le bureau exécutif d’Uni-
congo n’est pas resté les bras
croisés. Christian Barros a
rencontré le Premier Ministre
pour évoquer la situation dif-
ficile des entreprises. Il s’agit
d’un contexte économique et
financier éprouvant pour les
entreprises.
En effet, la baisse drastique de
près de 50% du cours du baril
de pétrole, principale ressource
naturelle du Congo, a fortement
réduit les ressources financières
de l’Etat et ses dépenses, mais
également le volume des com-
mandes du secteur pétrolier, qui
tire habituellement l’activité de
l’industrie parapétrolière et de
tous les secteurs périphériques.
L’effondrement de la dépense
publique et de la demande in-
térieure, suite aux nombreuses
compressions d’effectifs du
personnel des entreprises pri-
vées et aux impayés sociaux du
secteur public, ont gravement
affecté le chiffre d’affaires, la
trésorerie et l’équilibre financier
de la quasi-totalité des entre-
prises, comme l’ont montré les
rapports de tous les secteurs
économiques.
L’allongement des délais d’exé-
cution par le système bancaire
des opérations interbancaires
en franc CFA et des transferts
en devises au profit des fournis-
seurs étrangers, et le contrôle
très strict des opérations de
transfert de fonds gênent le
fonctionnement des entreprises,
ralentissent considérablement
Eric MAHOUNGOU-NZINGOU
les importations et menacent la
régularité de l’approvisionne-
ment du marché et des entre-
prises, indique M. Jean Jacques
Samba, un expert conseiller du
Président d’Unicongo.
Les travaux de cette Assemblée
générale ont aussi examiné les
dossiers internes à l’Union, à
savoir : le fonctionnement du
secrétariat général, les docu-
ments comptables et financiers
de 2016 et 2017 et le budget
de 2018, pour lesquels les
adhérents ont donné quitus
au Conseil d’administration et
au commissaire aux comptes.
Enfin, les participants à cette
assemblée générale espèrent
booster
le dialogue public-privé pour
trouver tant soit peu des solu-
tions aux nombreux problèmes
rencontrés par le secteur privé
congolais.
Jean BANZOUZI
MALONGA

PAGE 5 - LA SEMAINE AFRICAINE N° 3747 DU VENDREDI 1er DECEMBRE 2017

 Coup d’oeil en biais NATIONAL
L’assassin du capitaine Ministère de la Santé et de la population
Kimbouala Nkaya est bien connu
Dans notre dernière livraison, nous signale un lecteur avisé, nous
avons écrit que le capitaine Kimbouala Nkaya fut froidement abattu L’AFD entend contribuer à la gestion efficiente
devant sa famille en mars 1977 et «personne ne connait les assas-
sins». Erreur, nous dit notre lecteur indigné : «Kim fut assassiné le
18 mars 1977 devant sa famille par le lieutenant Garcia. Tous les
des ressources humaines de la santé
Congolais le savent, sauf celui qui a rédigé cet article. Lorsqu’on ne Mis en place le 22 décembre 2010 grâce à de la formation continue. La nistère de la Santé pour la
sait pas, on s’informe». De fait, il nous revient que la Conférence
nationale souveraine de 1991 confirma cela, et mit cet épisode un financement du partenariat UE/AFD et la phase pilote du déploiement maîtrise des effectifs dispo-
regrettable sous le coup d’une bavure assumée. Mille excuses à la République du Congo, le projet d’appui au de ce système se fera d’abord nibles et la correction des
famille pour la distraction, et merci à notre lecteur pour la vigilance. développement des ressources humaines de dans cinq départements: déficits et des pléthores en
la santé (PADRHS) a bénéficié, le vendredi 17 Brazzaville, Pointe-Noire, effectifs des agents de santé
Coup du vendredi 31 novembre 2017 novembre dernier, d’un don de matériel infor- Bouenza, Cuvette et Sangha, sur tout le territoire national.
CHU ancien, CHU nouveau
Les services ont rouvert timidement au CHU. Infirmiers et médecins matique de la part de l’Agence française de puis sera déployée dans Le représentant de l’AFD a af-
reviennent peu à peu dans les différents départements. Qu’a-t- développement (AFD). Il a été officiellement les institutions et établis- firmé que ce geste symbolique
on retenu de la plus longue grève du plus grand établissement remis par Lionel Cafferini, directeur de l’AFD, sements de santé du sec- témoigne à la fois de tés du
sanitaire du Congo? L’Histoire nous le dira. Mais il semble déjà à Mme Jacqueline Lydia Mikolo, ministre de teur privé et public sur l’en- Congo l’engagement constant
visible que les anciens maux sont toujours là: il faut graisser la la Santé et de la population, en présence des semble du territoire national. de la France aux du Congo
patte, parlementer pour utiliser l’ascenseur sinon faire porter son
malade au dos d’un porteur qui facture 1000 francs par étage représentants de la délégation de l’Union Ainsi, ce don de matériel et de la volonté d’aider dans
monté. Mais à tous les étages sont affichés deux avis sérieux: le européenne et de l’ambassade de France. informatique va contribuer sujets qui lui tiennent à cœur.
bon accueil des malades est une exigence éthique, et puis: interdit à la réforme des ressources

L
Cyr Armel
de payer des services hors guichet et sans reçu. On dirait que le ’objectif général de ce ministériels pour une gestion humaines initiée par le mi- YABBAT-NGO
CHU manque cruellement de talons-souches ces derniers jours.
projet est d’accompa- efficiente des ressources
Un 28 novembre dramatique à Mfilou-Ngamaba gner le renforcement humaines de la santé.
La fête de la Proclamation de la République a tourné au drame
pour un adolescent résidant à Mfilou-Ngamaba, le septième
des capacités de la Direction
des ressources humaines
Acquis en 2015, le Système
d’information des ressources
Pour une
arrondissement de Brazzaville. Alors qu’il attendait au bord de
la chaussée avant de traverser, un minibus a fait une sortie de
route spectaculaire et l’a subitement fauché. Le pauvre est mort
(DHR) à jouer pleinement
son rôle au sein du ministère
humaines de la santé, déjà
opérationnel dans 25 pays, analyse sereine:
sur-le-champ. Deux autres enfants percutés par le même véhicule de la Santé et faciliter la va permettre au ministère une
se trouveraient dans un état grave. L’accident s’est produit sur
l’avenue Ngamaba. Le chauffeur a pris la poudre d’escampette
collaboration avec les autres
intervenants et départements
meilleure planification de la
santé et une bonne gestion
La Semaine Africaine
pour échapper à la justice populaire. Le minibus est garé au
commissariat de police de l’arrondissement. La défectuosité du
système de freinage serait à l’origine de cet accident meurtrier. Hiroshi Karubé a fait savoir que
Programme cantine scolaire «la coopération japonaise met
Des tombes détruites par
des eaux de pluie en furie à Massengo
Le Japon offre au gouvernement l’accent sur la notion de la sécurité
humaine qui assure à tous une vie

congolais 1304 tonnes de nourriture

La météo n’est pas toujours clémente pour Brazzaville. Et malheu- digne. Et la cantine scolaire est un
reusement, la pluie du mardi 28 novembre a occasionné encore élément indispensable dans la lutte
contre toute menace à la santé des
des dégâts importants dans certains quartiers. Le cimetière situé
au quartier Don Bosco, à Massengo, sur la route nationale n°1
n’a pas été épargné. Il a particulièrement souffert du passage
M is en place par le gouverne-
ment et ses partenaires dont
le PAM (Programme alimentaire
enfants et à l’éducation primaire».
Ce n’est pas le premier don ja-
ponais aux Congolais. En effet,
des eaux en furie de la pluie tombée sur Brazzaville le mardi 28 mondiale), le programme pays depuis 2007, le gouvernement de
novembre: plusieurs tombes ont été détruites, des planches de d’alimentation scolaire vise l’amé- ce pays a déjà contribué à hauteur
cercueil et des ossements humains à découvert, éboulement de lioration des conditions d’apprentis- de 20 millions de dollars US au
terrain. Triste spectacle! Ne se contentant pas que de détruire, les sage des enfants congolais. C’est programme d’alimentation scolaire
eaux de pluie ont drainé du sable qui a enseveli certaines tombes. pour apporter sa part à l’édifice en République du Congo à travers
Il faut dire que le système de canalisation et d’évacuation faisant scolaire congolais que le gouver- le PAM.
défaut dans plusieurs quartiers, la pluie y cause de sérieux dégâts. nement du Japon, par l’entremise En rappel, le gouvernement du
d’Hiroshi Karubé, ambassadeur Congo avec l’appui du PAM, s’est
L’Université Marien Ngouabi, ce mal aimé? de ce pays d’Asie du sud-est doté en 2016 d’une politique na-
Les personnels de l’Université Marien Ngouabi ne com- au Congo, a procédé, lundi 27 tionale d’alimentation scolaire dont
prennent pas ce qui se passe. Selon certaines indiscré- novembre dernier à Brazzaville, à la vision est : «Une alimentation
tions, des fonds avaient été mobilisés par le gouvernement l’octroi d’un don de vivres de 1304 scolaire durable, de bonne qualité
pour non seulement leur payer un ou deux mois d’arriérés tonnes. Composé essentiellement et à base des produits locaux pour
de : riz, huile végétale, pois, sel. La remise symbolique du don à Anatole Collinet Makosso. tous les enfants inscrits dans toutes
de salaires mais aussi pour sauver l’année académique.
Ils en étaient certains. Et puis, plus rien; ils n’ont pas touché le moindre A cela s’ajouteront 189 tonnes de et secondaire. En présence de zones rurales dans 6 départements les écoles de l’enseignement de
franc contrairement aux agents du CHU. Plus personne n’ose délier boîtes de conserves de poissons Jean-Martin Bauer, représentant du pays ayant des niveaux d’insé- base en République du Congo
qui arriveront au port de Pointe- et directeur du PAM en République curité alimentaire et de malnutrition à l’horizon 2025». Aucun produit
sa langue. Manque de volonté politique ou assèchement financier? Noire, en provenance du Japon, du Congo. élevés et un taux de scolarisation dans le don japonais ne porte la
Une chose est sûre: les agents de l’université Marien Ngoua- en avril 2018. La cérémonie de L’ensemble des vivres d’une valeur en-dessous de la moyenne natio- marque congolaise, pourtant !
bi tendent vers leur sixième mois d’arriérés de salaire. La remise de ce don a été présidée de 933.000 dollars US, permettra nale. Il s’agit de la Bouenza, de la
grève persiste. Tant pis pour les milliers d’étudiants, inca- par Anatole Collinet Makosso, mi- d’assister pendant 6 mois, 40.000 Lékoumou, du Pool, des Plateaux, Marcellin MOUZITA
pables de s’offrir une inscription dans une université privée! nistre de l’enseignement primaire élèves répartis en 224 écoles des de la Likouala et de la Sangha. MOUKOUAMOU
Echangeur de Talangaï: les usagers
s’emportent contre l’étroitesse de la route (Suite de la page 2) versité Marien Ngouabi perçoit Un comité d’experts avait été promotion et le développement
Mis en service il y a quelques semaines, l’échangeur de Talangaï qui son salaire d’enseignant et mis en place; il avait identifié des partenariats publics-pri-
débouche sur l’avenue Marien Ngouabi a enregistré son premier sa rémunération de député 11 objectifs et 26 mesures. vés; la transformation de la
accident en fin de semaine dernière. Un taxi et un bus de la STPU des mesures d’ajustement ou de ministre; la réduction du L’exécution de ces mesures BDEAC en organe d’accom-
roulant dans le même sens y sont entrés en collision à la suite interne à court terme, par nombre des ministères, etc. s’étalait sur une période soit pagnement du secteur privé et
d’un dépassement manqué. Les usagers s’emportent pour l’étroi- exemple l’élargissement Sous la rubrique «lutte contre de 6 mois à 1 an, soit de 1 à 2 de financement de l’économie;
tesse de la route dont la largeur n’atteindrait pas quatre mètres. de l’assiette fiscale, la la fraude fiscalo-douanière», ans. Quelques-unes s’étalaient le recours aux partenaires bila-
lutte contre la fraude fisca- la généralisation des contrats au-delà de deux ans. Il serait téraux et multilatéraux, en vue
Ces hommes politiques qui noyauteraient les syndicats de performance assortis d’une bon de savoir entre janvier et d’obtenir un large accès aux
Le cas de certaines personnalités à la fois hommes politiques et res- lo-douanière, la suppression
ponsables de centrales syndicales a été discuté sur le plateau d’une des exonérations exception- politique d’intéressement aux septembre 2017 lesquelles financements concessionnels
chaîne de télévision privée au cours d’un débat la semaine passée. nelles, la réduction du train résultats. Sous la rubrique de ces mesures ont été exé- et non conventionnels.
Un suppléant d’un député est le numéro 1 d’un syndicat très repré- de vie de l’Etat à tous les «lutte contre la corruption» cutées à 100%; lesquelles
sentatif des travailleurs, par exemple. Les débatteurs se sont deman- niveaux… (Cf. le Programme d’action sont en cours d’exécution; *En conclusion?
dé comment ces deux fonctions peuvent aller de pair chez un même ** Je pense que le Gouverne- gouvernementale de juin 2016) lesquelles ont connu un début **Il faut agir vite en donnant
homme. Dans la mesure où il est lié politiquement, comment peut-il ment gagnerait beaucoup à mettre en avant la déclaration d’exécution; lesquelles n’ont 10 jours à un comité d’experts
ne pas jouer le jeu de ses amis politiques sacrifiant ainsi les droits communiquer. Vous avez cité de patrimoine qui est une pas encore connu un début pour élaborer un Plan de re-
des travailleurs? L’avis des syndiqués serait intéressant à ce sujet. des mesures d’ajustement disposition constitutionnelle. d’exécution. Parmi ces me- lance économique (durée: 6
interne. Très bien. Questions: Nul ne fait obligation à un sures, l’on peut citer: le ren- mois) et un Plan de stabilisa-
depuis quand a-t-on commen- citoyen d’occuper une fonction forcement de la mobilisation tion de l’économie (durée: 2
REMERCIEMENTS cé à appliquer ces mesures? politique. S’il accepte, il doit des recettes non pétrolières; ans). Que le Gouvernement,
Les enfants Massamba-De- Quels sont les résultats ob- se soumettre à l’obligation de le renforcement des capacités le Parlement et la société
bat, Goma-Debat, Otilibili tenus? Qu’est ce qui reste à déclarer ses biens au début de l’administration fiscale; civile et l’opposition se mobi-
et familles traduisent leur faire? et à la fin de son mandat. la conduite des politiques lisent pour mettre fin à cette
reconnaissance à toutes les J’aurais bien voulu entendre En dehors de ces mesures, budgétaires ciblées en ma- marche forcée non pas vers
personnes qui les ont aidés des messages forts. Ainsi sous que sont devenues celles tière des dépenses publiques; le développement, mais vers
lors du décès de Jeannie Mo- la rubrique réduction du train du Programme de réformes l’application rigoureuse de la les émeutes de la faim. De
nique Triomphe GOMA-DE- de vie de l’Etat, par exemple ; économiques et financières de réglementation de change et l’expérience du Gabon, nous
BAT SELA, inhumée mercre- la transformation des salaires la CEMAC, le PRE-CEMAC? des mesures conservatoires pouvons retenir la démarche
di 29 novembre 2017, au ci-
politiques en salaires fonction- prévues par les statuts de suivante: dialogue politique,
metière de Loubou (Loango).
Merci au Kilombo Bloc 56 de nels imposables; la limitation *Qu’est-ce que le PRE-CE- la BEAC; l’accélération du séminaire gouvernemental,
Mbota et à la mutuelle TP Ma- des dotations en communica- MAC? rapatriement des avoirs tant élaboration du Plan de relance
zembe de Pointe-Noire, ainsi tions téléphoniques, carburant ** Les Chefs d’Etat de la CE- par l’Etat que par les autres de l’économie et négociations
qu’aux amis de Brazzaville et et électricité; la suppression MAC, en décembre 2016, entreprises multinationales; avec le FMI.
de Pointe-Noire. des doubles voire triples sa- avaient dit non à la déva- la conception et l’application
Paix à son âme! laires. Exemple: le ministre ou luation du F. CFA et oui aux d’une stratégie intégrée de Propos recueillis par
le député qui enseigne à l’uni- mesures d’ajustement interne. diversification de l’économie; la Viclaire MALONGA

PAGE 6 - LA SEMAINE AFRICAINE N° 3747 DU VENDREDI 1er DECEMBRE 2017

 INTERNATIONAL
Sommet d’Abidjan Kenya
Vers une grande coopération UA-UE Uhuru Kenyatta investi président, Raila
pour mettre fin au trafic de migrants Odinga promet de faire de même…
La ville d’Abidjan (Côte- Le président kényan Uhuru Kenyatta a été investi Pour mémoire, les violences
d’Ivoire) a accueilli du mardi 28 novembre dernier, pour un second man- ayant accompagné le processus
29 au 30 novembre der- dat de cinq ans à la tête du Kenya, en présence électoral ont fait au moins 58
nier, le 5è sommet Union d’une dizaine de chefs d’Etats africains. La céré- morts depuis le 8 août, prin-
africaine-Union euro- monie d’investiture a été malheureusement mar- cipalement dans la brutale ré-
péenne qui a regroupé quée par la mort de deux militants de l’opposition pression des manifestations de
de nombreux dirigeants dans la répression d’une manifestation. l’opposition par la police. Cette

d’Etats, parmi lesquels
le président congolais
Denis Sassou Nguesso.
Ces assises se sont
focalisées sur les op-
portunités à créer pour
les moins de 25 ans,
qui représentent 60%
de la population en
Afrique. Ceux-ci sont
les premières victimes
du trafic d’êtres hu-
mains en Libye. Pré-
sent à cette rencontre,
le secrétaire général
des Nations unies, An-
tonio Guterres, a pré-
cisé que la lutte contre
les trafiquants d’êtres
humains passe par
une plus grande coo-
pération internationale.
Aussi a-t-il appelé à
un effort international
pour combattre ces
trafiquants.
A
la tribune de cette rencontre,
les dirigeants ont les uns
après les autres condamné
ces actes odieux qui se passent en
Libye. «L’actualité nous interpelle
sur une situation qui est devenue
totalement inacceptable», a dit le
président Alassane Ouattara, hôte
du sommet. «Jusqu’à quand, a
lancé pour sa part le président
de la Commission de l’Union
africaine, Moussa Faki Mahamat,
jusqu’à quand allons-nous, vous
et nous, observer cette tragédie,
insensibles, impuissants, inactifs,
Photo de famille à l’ouverture du sommet.
paralysés?»
Pour le secrétaire général des
Nations unies, l’urgence d’agir
s’impose. «Je crois qu’il y a deux
domaines. Il y a un domaine de
l’action immédiate: il faut trou-
ver des solutions immédiates
pour des gens qui sont dans des
camps, sans aucune condition,
qui vivent dans des circonstances
absolument intolérables et soumis
à l’oppression maintenant des ven-
deurs d’esclaves. On a créé une
équipe mixte de l’Union africaine,
des Nations unies et de l’Union eu-
ropéenne, pour essayer de trouver
quelques solutions immédiates,
notamment dans le cadre de la pro-
tection des réfugiés et du retour
organisé vers les pays d’origine,
de ceux qui veulent le faire volon-
tairement, pour échapper à cette
situation tragique», a-t-il déclaré,
en ajoutant qu’il faut des solutions
de fond. «La politique de coopé-
ration pour le développement doit
avoir une orientation visant à créer
des opportunités pour que les
gens puissent vivre chez eux en
toute dignité. Aussi, tous les pays
doivent gérer leurs frontières de
manière responsable», a poursuivi
Antonio Guterres.
R
crise politique avait débuté le
éélu à la présidentielle un rassemblement. 1er septembre par une décision
d’octobre boycottée Le candidat de l’opposition, Raila historique de la Cour suprême.
par l’opposition, Uhuru Odinga de son côté, a promis à Agé de 56 ans, Uhuru Kenyat-
Kenyatta a promis, sous les quelques centaines de partisans ta, au pouvoir depuis 2013, a
vivats de 60. 000 personnes en milieu d’après-midi, qu’il prête- été proclamé vainqueur de la
rassemblées dans un stade du rait serment en tant que président nouvelle présidentielle du 26
nord-est de la capitale Nairobi, de du pays le 12 décembre, jour de octobre.
«construire des ponts, d’unifier l’indépendance du Kenya. «Je Aybienevie
Face à cette atteinte à la dignité et d’apporter la prospérité à tous suis le président légitime», a-t-il N’KOUKA-KOUDISSA
humaine, Emmanuel Macron, le les Kényans». fait valoir.
président français, propose que
l’Afrique et l’Europe viennent en
aide aux populations prises au
piège en Libye, en apportant un
soutien massif à l’évacuation des
personnes en danger.
Rappelons que près de 3.000
migrants ont disparu en Méditer-
ranée depuis le début de l’année.
164. 000 sont arrivés par la mer en
Europe, les trois quarts en Italie,
selon les dernières statistiques
publiées par l’Organisation inter-
nationale des migrations (OIM). SALARIES
Pour endiguer ce phénomène,
Uhuru Kenyatta. Ouverture des inscriptions
les dirigeants ont opté pour des
échanges de renseignement et
d’enquête policière, afin de dé-
«Cette période a été difficile, mais
une fois de plus, les Kényans
en cours du soir:
manteler les réseaux par-delà les
frontières des pays concernés.
ont fait preuve de résilience», a - 3éme Année Bachelor;
Enfin, il s’agira de sensibiliser la
déclaré Uhuru Ken yatta, qui a par
ailleurs promis d’intensifier le dé-
- Masters (MBA, MRH, MCG, MQHSE,
jeunesse africaine par des cam-
pagnes de communication visant à
veloppement des infrastructures, MMO, MCLS, …).
la dissuader de prendre le chemin
de l’économie et de la couverture
santé du pays. Diplômes Français
de l’exode qui se conclut trop
souvent en drame. Présente massivement dans les
rues de Nairobi, la police avait Tel: 06 638 85 87; 04 43 148 27
Esperancia fait évacuer un terrain à coups E-mails: escicinfo2013@gmail.com
MBOSSA-OKANDZE de gaz lacrymogènes, de tirs de escicinfo2013@escic-cg.com;
semonce et de tirs tendus, l’op-
position entendant y organiser
Site: www.escic-cg.com

ETUDE DE MAITRE SERGE NIATI-TSATY Etude de maître Chantal Josiane LOCKO-MAFINA

NOTAIRE Notaire
Maître Serge NIATI-TSATY 116, avenue William GUYNET, Immeuble Galerie marchande de l’ARC, 1er étage
Notaire Centre-ville - Brazzaville
Diplômé D’Etudes Supérieures Spécialisées
De Droit Notarial De L’Université De PARIS X E-mail: lockochantal@yahoo.fr/B.P: 1542/Tél.: 05 556 06 19/06 666 26 82
TEL.: 05 553.79.24/06 827.72.46 BRAZZAVILLE - REPUBLIQUE DU CONGO
E-mail: etudeniati@yahoo.fr
AVIS DE CONSTITUTION D’UNE SOCIETE COMMERCIALE
ANNONCE LEGALE
«ENERGIA»

Société A Responsabilité Limitée

Au capital de UN MILLION (l 000 000) de Francs CFA
Siège social: 171, rue Abolo, Ouenzé, Brazzaville
Suivant acte reçu par Maître forestière des bois et leur (République du Congo)
Serge NIATI-TSATY, Notaire en transformation sous toutes
la résidence de Pointe Noire, ses formes et ses dérivées, Suivant acte authentique en date à Braz- Objet social: La société a pour objet, tant au
zaville du sept septembre deux mil dix-sept Congo qu’à l’étranger:
en date du 24 novembre 2017, Construction de tous types (07/09/2017), reçu par Maître Chantal Josiane -Climatisation;
enregistré au domaine des de bâtiments, Ingénierie LOCKO-MAFINA, Notaire, portant statuts -Electricité;
timbres. de construction et maîtrise d’une Société A Responsabilité Limitée -Plomberie;
dénommée: «ENERGIA», enregistrés aux -Ventilation;
Il a été constitué une société d’oeuvre, tant localement et recettes des impôts de Ouenzé le huit sep- -Désinsectisation;
à responsabilité limitée dont aussi à l’exportation; tembre deux mil dix-sept (08/09/2017), folio -Toutes opérations civiles ou commerciales di-
les caractéristiques sont les 160/7, numéro 497, il a été constitué une so- rectement ou indirectement liées aux activités
ciété commerciale dont les caractéristiques visées ci-dessus;
suivantes: Durée: quatre-vingt-dix-neuf sont les suivantes:
(99) années, à compter de Dépôt légal: Le dépôt légal a été effectué au
Forme Juridique: Société à l’immatriculation au Registre Dénomination sociale: la société a pour dé- Tribunal de Commerce de Brazzaville, enregis-
Responsabilité Limitée; du commerce et du crédit nomination sociale «ENERGIA»; tré en date à Brazzaville du dix-huit septembre
Forme sociale: Société A Responsabilité deux mil dix-sept (18/09/2017), sous le numéro
mobilier; Limitée (SARL); 171 DA 738;
Dénomination: BOIS ET Associés:
CONSTRUCTIONS D’AFRIQUE Immatriculation: la société - Monsieur KOUYOUMDJIAN Cédric Max; Immatriculation: La SARL «ENERGIA» a été
- Monsieur ILOKI Ghislain Thierry Ulrich; immatriculée au Registre de Commerce et du
CENTRALE ET DE L’OUEST, est immatriculée au Registre - Monsieur SIMON Nicolas Alain. Crédit Mobilier de Brazzaville, sous le numéro
en Sigle «B.C.A.C.O»; du commerce et du crédit mo- RCCM CG/BZV/17 B 7208 du dix-huit septembre
bilier, sous le numéro RCCM Capital social: Le capital social est fixé à la deux mil dix-sept (18/09/2017) ;
somme de UN MILLION (1 000 000) de francs
Capital social: 1.000.000 F. CG/BZV/16 B 6632 en date du CFA, divisé en CENT (100) parts sociales de Durée: Quatre-vingt-dix-neuf (99) années, à
CFA.; 23/08/2016; DIX MILLE (10 000) FRANCS CFA chacune, compter de son immatriculation au Registre
numérotées de UN (1) à CENT (100), entiè- du Commerce et du Crédit Mobilier;
Siège social: 15, Rue Tsoulam- Gérance: la société est gérée rement souscrites, libérées et attribuées
aux associés en proportion de leurs apports Gérant statutaire: Monsieur ILOKI Ghislain
ba, Makabandilou, Brazzaville, et administré par Monsieur respectifs; Thierry Ulrich.
République du Congo; ILOKI Ghislain Thierry Ulrich. Pour avis,
Siège social: Le siège social est fixé à
Maître Chantal Josiane LOCKO-MAFINA
Objet social: Exploitation Pour annonce Brazzaville, au numéro 171 de la rue Abolo,
Ouenzé (République du Congo);

PAGE 7 - LA SEMAINE AFRICAINE N° 3747 DU VENDREDI 1er DECEMBRE 2017

 VIE DE L’EGLISE
ceci, la mort plutôt que d’exalter la
Point de vue vie, consacre sa ruine. (…) Dans

«Lufua»! Mort et foi: aperçu, perspectives

les familles, les sages n’ont pas
d’autre choix que de «faire profil
bas» face à une jeunesse «talen-
et valeurs du culte des défunts tueusement tyrannique».
Actuellement chez d’aucuns, le
Nous présentons ci-après une très intéressante reprogrammé la mort, le deuil corps est arrosé par certaines
réflexion de l’abbé Cellot Primat Nkounga Mabikas et défini plusieurs activités pé- substances réactives telles que
sur la mort: elle n’est pas seulement absence de cuniaires autour des funérailles. l’acide sulfurique ou la soude
vie. Et si elle donne lieu aux mille et un déborde- Pour beaucoup, la mort devient caustique, le lubrifiant de la
ments décriés dans nos familles et nos diocèses, une matière première à l’instar conserve de sardine… afin de
c’est parce que nous continuons d’en avoir peur, du pétrole brut, dont les dérivés mettre hors de portée des tra-
d’oublier qu’elle est incontournable et que Jésus les plus connus sont: «les cotisa- fiquants les os. (…) C’est un
l’a vaincue pour nous. Pour des raisons d’espace, tions funèbres, l’héritage légué, la attentat à «l’hommage posthume»
nous avons dû raccourcir le texte initial et nous mode funéraire et accessoires: (la du cadavre qui a aussi des droits
séparer de la très riche bibliographie qui l’accom- lingerie, le carnaval, fleurs, fosses peut être pas positifs, mais so-
pagnait. Bonne lecture quand-même! funéraires et le festif) et surtout cio-éthiques. Le cadavre qui gît,
La Rédaction le mercantilisme corrosif qui nous réclame qu’une seule chose,

D
u latin «mors», dans nos
langues locales «Lufua-Lu-
fuaa-Liwa», la mort signifie
cessation complète et définitive
de la vie. En fait, de toutes les
créatures, seul l’homme se sait
mortel; de ce fait, s’impose à
lui le statut de «Mort». Le Mort:
en Kikongo «Mvumbii», en Lin-
gala «Ebémbé–Mowé», en Lari
«Mvuumbi» c’est finalement un
être humain qui a cessé de vivre
ou d’exister; bref le cadavre (…).
Pour la religion ou mieux la
théologie chrétienne, la mort
c’est l’absence de Dieu ou de
vie éternelle (Gn.3, 22-24; Eph.2,
1-12). Bref, la mort dénote le fait
d’être en marge du projet Divin.
La mort pour paraphraser le Pape
émérite Benoit XVI, c’est l’instant
crucial au cours duquel «l’Espé-
rance» justifie l’authenticité de
la foi chrétienne postulant à la
vie éternelle. (Spes Salvi n°10).
La Bible aborde deux types de
mort à savoir: la mort spirituelle
et la mort physique. (…)
Dans la tradition biblique, la mort
est présentée sous plusieurs
facettes: elle constitue une «sen-
tence divine vis-à-vis du refus
de sainteté» (…). Dans certains
épisodes bibliques, elle peut être
vue comme un instant de maturation
spirituelle. C’est le cas typique de
Job et ou Tobith, lesquels face à la
terreur de la mort sont demeurés
fidèles à leur amour, connexion au
Dieu de leur père «Abraham, Isac,
Jacob…». (…) Le Pape François le
rappelle en toute substance qu’«…
à l’heure de l’épreuve, la foi nous
éclaire, et dans la souffrance et dans
la faiblesse… » LF. n°56-57.
(…) Par sa passion–sa mort–et
sa résurrection, Jésus-Christ a
ouvert un passage vers une autre
vie, meilleure, qu’il tient en réserve
pour tous ceux qui veulent le suivre.
Dieu ne s’arrête pas seulement à
la sollicitude à notre peine, mais
dans son amour il apporte une
issue à la mort. Et cette issue «la
porte étroite» (Lc.13, 22-30), c’est
la vie nouvelle pour l’éternité; si
seulement, nous réussissons de
passer par le chemin tracé par lui:
la Vérité ou le Bien! (…)
Le «Baptême», préfigure le para-
digme de la mort chrétienne, celui-là
même qui n’est pas «en–terre–
ment» totale de l’humanité, mais
entrée réelle dans l’abondance en
Abbé Cellot Primat Nkounga Mabikas.
Dieu. (…)
Restant dans la certitude de
foi que nous rejoindrons Jé-
sus-Christ auprès de Dieu après la
mort (L.G n°49), car ayant vaincu
la mort, il a fait briller la vie pour
l’éternité… il faut croire que celui
qui, de son vivant, a donné sa vie
à Jésus, reçoit de la part de Dieu
la félicité. Souvenons-nous par
exemple de l’épisode du riche
homme et le pauvre Lazare relaté
en (Lc.16, 19…). (…) Jésus-Christ
ne l’affirme-t-il pas lui-même:
«…j’ai été mort, et me voici: je
suis vivant pour l’éternité! Je
détiens les clefs de la mort et du
séjour des morts…» (Ap.1, 18);
«Je suis la résurrection et la vie».
«Celui qui croit en moi vivra même
s’il meurt» (Jn. 11, 25)? (…)
Les «morts ne sont pas morts»,
cette locution très connue de
tous, vient renchérir autant la
vision chrétienne de la vie après
la mort et conception négro-afri-
caine qui dégage la croyance
d’une vie dans l’au-delà de la
mort. Depuis toujours la tradition
catholique par exemple, invite la
communauté croyante à accom-
pagner ceux qui vont mourir, ou à
les recommander au Père Céleste
par la prière dite des défunts. (…)
C’est pour dire que «Toussaint»:
cette fête remplie de joie et d’Es-
pérance nous rappelle en premier
que chacun est personnellement
appelé à la sainteté et qu’en se-
cond, la mort est une réalité qu’il
est possible d’assumer puisqu’elle
est un passage à la suite du Christ
ressuscité (Lc 16, 19 ss.). La
mort est un évènement humain,
naturel, duquel une invitation à ne
pas avoir peur (Qo 1; 2). La mort,
rappelle à chacun que l’existence
se prolonge au-delà de la vie
terrestre. (…)
Les hauts du 2 novembre doivent
être considérés comme des «Té-
moins de l’Amour de Dieu». En
effet, ces hommes et ces femmes
lui sont proches par leur chemi-
nement. (…)
Les Congolais de Brazzaville ont
ne cesse de prendre d’ampleur,
bref le commerce-roi héritier du
capitalisme sauvage et aberrant
qui mine les sociétés modernes.
Les funérailles présentées comme
telles laissent entrevoir à première
vue la prétention opportuniste de
la vie qui se préoccupe avec avi-
dité du «tralala mortuaire» et pas-
sant outre l’essentiel. D’ailleurs, il
n’est pas étonnant de voir les dif-
férents échanges post funérailles
entre les survivants, primer sur le
culte (respect) des Ancêtres. La
mort est devenue un évènement
plus attractif que la maladie. Ceci
revient à dire que chez «nous»
les gens se font plus charitables
à la prise en charge d’un cadavre
«Ebémbé–Mvumbi» plutôt que de
se mettre au chevet du malade.
Même ceux qui n’ont pas eu
l’argent pour prendre en charge
leurs malades savent trouver les
moyens à la fois économiques et
financiers, matériels et humains
pour organiser les funérailles
souvent couteuses. Oui, la mort
a perdu son sens premier et les
morts sont vraiment devenus
des choses dont on se sert pour
atteindre un but, ou un moyen,
pour les vivants de s’enrichir. De
c’est d’être inhumé selon les rites
et pratiques régis par la culture
sociale qu’il a su promouvoir
les valeurs de son vivant. Ainsi,
faut-il incinérer pour ceux qui s’y
inscrivent! (…)
Que de vices autour du problème
de la mort! (…)
D’emblée, nombreuses sont
des voix africaines qui se lèvent
pour dénoncer le mal qui ronge
l’Afrique. Georges Yang est l’un de
ces nouveaux prophètes.
«Le deuil et les funérailles pé-
nalisent gravement l’économie
et la productivité de l’Afrique
sub-saharienne. En plus de l’as-
pect économique non négligeable,
les rites et pratiques funéraires
maintiennent l’Africain dans la
peur de l’irrationnel et la dépen-
dance psychologique. Le domaine
des morts interfère de façon très
négative dans le quotidien des
gens au point de leur pourrir la
vie et leur couter des fortunes.»
Abbé Cellot Primat
NKOUNGA MABIKAS
(Vicaire à la Cathédrale Saint
Louis de Nkayi)

Bureau de la Représentation au Congo

B.P.: 2465; Tél.: (242) 06 663 83 29 – 06 666 33 56; Fax; 00 47 241
37 332, Brazzaville

AVIS DE VENTE AUX ENCHERES PUBLIQUES

La Représentation de l’Organisa-
tion Mondiale de la Santé (OMS)
au Congo porte à la connaissance
du public qu’elle met en vente aux
enchères un véhicule de marque
Peugeot 407.
1. CONDITIONS DE VENTE
• La vente est ouverte au public,
sans restriction, et s’effectue sous
plis fermés. Le véhicule est vendu
dans son état sans aucune garantie
de la part de l’OMS;
• Les personnes intéressées sont
vivement encouragées à visiter le
lieu d’exposition du véhicule ou-
vert tous les jours du mercredi 22
au Vendredi 01 Décembre de 9h00
à 13h00, dans l’enceinte du bureau
de la Représentation de l’OMS au
Congo. Le formulaire de soumis-
sion à remplir et à mettre dans
l’enveloppe est à retirer à la guérite
du bureau de la Représentation de
l’OMS au Congo;
• Les offres doivent être déposées
à partir de mercredi 22 Novembre
2017, de 09h00 à 13h00. La date
de clôture de réception des offres
est fixée au Vendredi 01 Décembre
2017, à 13h00;
• L’offre devra préciser (tel qu’indi-
qué sur le formulaire à remplir), le
prix proposé (en chiffre et en lettre),
la date, le nom et le numéro de télé-
phone et la signature du postulant;
• Les offres n’ayant pas été faites
à travers le formulaire officiel de
renseignements ou ayant un for-
mulaire mal rempli ne seront pas
considérées. La soumission des
offres par électronique (e-mail) ne
sera pas autorisée et les offres en
retard ne seront pas acceptées;
• Seule la personne ayant proposé
la meilleure offre sera contactée
par l’OMS.
II. DEPOT DES OFFRES
Les offres devront être adressées à
l’adresse ci-après:
Bureau de la Représentation de
l’OMS
au Congo
Avenue Charles De Gaulle, En-
ceinte
Cité Louis Pasteur, B.P.: 2465,
avec la mention suivante:
• «OFFRE POUR VEHICULE USAGE»
III. INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES
• L’adjudicataire retenu sera contac-
té par l’OMS Congo;
• Les paiements seront effectués sur
le compte de l’OMS à ECOBANK;
• Si le paiement requis n’est pas
effectué trois jours après la notifica-
tion, l’OMS se réserve le droit d’an-
nuler la transaction et d’en faire une
autre proposition à sa discrétion;
• Le véhicule en vente est sous
douane, l’acheteur devra présenter
les preuves du règlement des frais
de douane, avant de le récupérer.
Toute personne qui s’engage à sou-
missionner accepte les conditions
énoncées ci-dessus.
Fait à Brazzaville, le 22 novembre 2017.
Administration
OMS Congo

PAGE 8 - LA SEMAINE AFRICAINE N° 3747 DU VENDREDI 1er DECEMBRE 2017

 VIE DE L’EGLISE
Diocèse de Nkayi Premier dimanche de l’Avent-Année B-

La vie pastorale du diocèse «Veillez, car vous ne savez pas

quand le maître viendra»
connaît une activité marquée Textes: Is 63, 16b-17-19b. 64, 2-7; Ps 80 (79); 1 Co 1, 3-9;
Mc 13, 33-37

Les deux premières semaines du mois de no-
vembre 2017 ont été marquées par une frénésie
pastorale dans le diocèse de Nkayi. Nous y avons
répertorié: la visite pastorale de Mgr Daniel
Mizonzo, évêque du lieu, auprès de la paroisse
Saint-Michel de Madingou-Poste; le week-end
de formation jumelée des Communautés Jeunes
de La Lumière et Kisito s’étant aussi déroulé à
la paroisse Saint Michel de Madingou-Poste; les
festivités du 60e anniversaire de la fondation du
«mouvement Scholas populaire» dans le diocèse
de Nkayi; les 30 ans de vie de prière et de dévotion
mariale de la «Légion de Marie Jeune» diocésaine;
et, enfin, la tenue du Congrès national du Mbongui
Abbé Raymond Mboko.
Photo de famille autour de l’évêque de Nkayi devant l’église Saint Michel de
C
e dimanche, nous commençons la nouvelle année liturgique du
cycle B. Si l’Eglise nous demande, chaque année, de célébrer
l’ensemble des mystères chrétiens, c’est pour avoir cette connais-
sance intime de Celui qui vient de la part de Dieu en s’incarnant dans
notre histoire humaine. Le porche d’entrée, c’est l’humble venue du Fils
de Dieu en notre terre. Le porche de sortie, ce que nous avons célébré
dimanche dernier, la grandiose récapitulation de toute la création et de
toute l’histoire dans le Christ-Roi de l’Univers.
Ce premier dimanche de l’Avent, nous commençons donc la longue
et décisive marche vers la célébration et l’intériorisation du mystère
du Christ, notre Seigneur et notre Dieu. Marche qui exige qu’on jette
tout d’abord un regard sur nos bagages pour savoir si nous avons pris
l’essentiel. Pour un long voyage, c’est nécessaire et important. Mais en
même temps, il faut veiller à ce qu’ils ne soient pas trop encombrants
pour pouvoir laisser de côté ce qui ne nous servira pas. Mais ce voyage

D
ans le plan stratégique
pour la pastorale dio-
césaine qu’il a toujours
dénommé lui-même son «chro-
nogramme flexible», Mgr Daniel
Mizonzo présente de façon
détaillée ses multiples mou-
vements au cours de l’Année
pastorale. Ce chronogramme
englobe à la fois les grands ren-
dez-vous diocésains, les évé-
nements particuliers religieux
ou civils mais surtout, avec les
différentes charges de l’évêque,
ses déplacements à l’étranger
et à l’intérieur du pays.
C’est ainsi que l’évêque s’est
rendu à la paroisse Saint Michel
de Madingou pour une visite et
un séjour de travail du 11 au 12
novembre 2017. Cette paroisse
se situe en plein poste même
de Madingou, chef-lieu du dé-
partement de la Bouenza. D’où
l’emploi du suffixe «poste»,
pour le distinguo avec la jeune
paroisse Sainte-Bernadette de
Madingou Gare.
La paroisse Saint Michel de
Madingou est une fondation
des pères missionnaires du
Saint-Esprit, les «Spiritains».
Au fil de l’histoire, elle a été
récupérée et mise sous la cure
des prêtres diocésains, puis ré-
trocédée aux Spiritains depuis
quelques années. Elle s’étend
sur un territoire prenant en par-
tie le Centre-ville de Madingou
et les périphériques sur deux
axes: Mabombo et toutes les
communautés de la sous-pré-
fecture, et l’axe du prolonge-
ment de la route nationale n°1
«Madingou-Nkayi» à mi-chemin:
Kimpalanga.
L’équipe presbytérale de la
paroisse Saint Michel pour
l’Année pastorale 2017-2018
est constituée du père Daniel
Etshetebi Debuci, curé, et du
diacre Arnaud Lisseke Missie.
Tous deux sont de la congré-
Université protestante de Brazzaville
gation du Saint-Esprit. Ils sont
assistés par la présence dyna-
mique des sœurs diocésaines
du Rosaire, dont sœurs Marie
Angèle Kongo-Nzoumba et Flore
Brigitte Babindamana. Avec un
coordonnateur paroissial, M.
Apollinaire Mpika.
Pour ce qui est dévotions,
comme dans toute l’étendue
du diocèse rural de Nkayi, elles
ne sont pas fournies. Mais les
quelques mouvements que
comptent cette paroisse ne
cessent de lui donner une pers-
pective d’optimisme qui fait
vivre la communauté. Au cœur
des travaux entre l’épiscope et
le Conseil pastoral paroissial
élargi, plusieurs questions ont
été débattues et beaucoup de
zones d’ombres élucidées. Par-
mi lesquelles, l’interrogation
de l’équipe presbytérale: «Mgr,
pourquoi seulement un prêtre
pour notre paroisse, et non plu-
sieurs comme ailleurs?» Il a fallu
à l’évêque de dissiper la zone
d’ombre en évoquant d’abord
la sphère de l’«autonomie»
de cette paroisse confiée aux
Spiritains et ensuite le déficit
en ressources humaines que
traverse la province spiritaine
du Congo. Pour le prélat, la
solution est, soit dans le ren-
forcement du personnel par la
province elle-même ou dans le
développement des stratégies
pastorales inter-paroissiales en
termes d’échanges du personnel
clerc: un «Nsadissani clérical».
La paroisse Saint Michel, est
une illustration de la mise en
œuvre d’un projet qu’il porte à
cœur depuis peu, à savoir faire
converger l’intention et les faits
dans le slogan: «Un district, une
paroisse». Ce qui l’a permis de
parler des Quasi paroisses qui
s’affirment: telle Boko Songho
qui se rapproche petit à petit du
standard vers son érection en
Madingou Poste.
paroisse de plain-exercice. Ainsi
la mission que Mgr a confiée est
celle d’œuvrer avec vaillance à
l’érection d’une éventuelle pa-
roisse dans la sous-préfecture
de Mabombo.
Le séjour pastoral de Mgr Mi-
zonzo a été couronné par la
célébration de la messe ponti-
ficale, action de grâces. Quel
faste? Quel enthousiasme et
quelle sagacité de la part des
fidèles réunis autour de leur
pasteur? C’est ce que reflétaient
les chants et les offrandes, la
danse et la satisfaction de la
communauté.
Pris en sandwich par le week-end
épiscopal à Madingou-Poste, la
Commission diocésaine pour la
pastorale de l’enfance et de la
jeunesse (CDPEJ), par le biais
de son secrétaire général, M.
Blaise Bobansinsa et visant
elle aussi, l’exécution de son
planning d’activités, réunissait
à la paroisse Saint Michel de
Madingou-Poste, les Kisito et
les Jeunes de La Lumière (JDL)
pour une session de forma-
tion. Cette formation longtemps
ajournée, a eu pour vocation,
de mettre la lumière et braquer
le regard diocésain sur ces
deux mouvements d’aposto-
lat juvénile, dont la vie et les
activités balbutient encore de
nos jours. Abandonnés dans le
passé ou discrets à cause de
leur modestie, le contact avec
eux, leur aura permis de s’offrir
une ascension vers une recon-
naissance diocésaine, car elles
sont toutes deux des structures
ressources en milieu juvénile.
La formation leur a été dispen-
sée par l’abbé Cellot Primat
Nkounga Mabikas, sur le thème:
«Eglise catholique et sectes:
comment faire face aux Sectes
et aux Nouveaux mouvements
religieux (NMR) aujourd’hui?».
Inspiré par les récents travaux
de la Conférence épiscopale du
Congo (C.E.C) à l’issue de sa
46e Assemblée plénière qui s’est
achevée le 15 octobre 2017, le
conférencier a fait remarquer à
l’auditoire: «Ce thème semble en
réalité redoutable et crucial dans
la mesure où il leur permettra de
définir, comprendre, apprécier et
d’utiliser ces expressions sans
les confondre chacun dans son
contexte. Mais aussi évaluer,
la nature des phénomènes que
traduisent ces trois termes
(Eglise-sectes-NMR). Les rap-
ports extrêmement controversés
et délicats entre elles: conflic-
tuels ou tolérants; entre ceux
qui se disent Eglise d’origine
ou mère, contre les dissidents
ou séparatistes qui réclament
posséder la vérité et l’authenti-
cité apostolique, ne sont guère
en marge. En tout état de cause,
il est nécessaire de repenser
l’apologie de l’identité chré-
tienne et stimuler la responsa-
bilité de l’Eglise-mère. Enfin,
le «défi» ecclésial envers les
sectes et NMR sera de prendre
conscience de notre Renouveau
charismatique et évaluer notre
efficacité pastorale. Et tant que
possible sortir de notre apolo-
gétique fondamentale, pour les
ramener tous au Père» souli-
gnait-il. Les participants, il faut
préciser ont été aussi instruits
sur d’autres thématiques notam-
ment: comment réussir un projet
de vie? Et après un échange
fraternel sur leurs dévotions et
doctrines respectives.
Abbé Cellot Primat
NKOUNGA MABIKAS
(Pour la Commission diocé-
saine de la communication
sociale et médias)
se déroule dans un contexte socio-politique très trouble, un contexte
de questionnement et de désespérance où le poignant documentaire de
Nima Elbagir met à nu et à la face du monde la violation et le refus de
l’humanité de certains enfants de Dieu à cause de la couleur trop sombre
de leur peau par d’autres enfants de Dieu à peau claire. L’annonce de
la venue du Seigneur pour nous fait écho à la prière d’Isaïe dans la
première lecture: «Reviens, Seigneur, pour l’amour de tes serviteurs».
Cette supplication est celle d’un peuple humilié, écrasé, dispersé, ces
noirs d’Afrique en quête d’un avenir meilleur pour leur famille, mais très
souvent chosifiés et violentés dans certains pays d’accueil en Afrique ou
ailleurs dans l’indifférence totale; ces peuples dont l’avenir est incertain,
sans visibilité aucune à cause en grande partie de la méchanceté et de
la mauvaise foi d’un groupuscule d’hommes et de femmes qui tient en
main les destinées de million de personnes. Mais quand tout semble
désespéré, il y a toujours des hommes et des femmes pour rallumer le
feu de l’espérance.
C’est important pour nous qui vivons dans ce monde où le désespoir
est plus mortel que jamais. L’objet de ce voyage, c’est justement la
rencontre avec Dieu qui s’incarne dans l’histoire des hommes. C’est
la Noël. C’est lui qui est notre espérance. Mais cela exige un temps de
préparation, d’attente. C’est l’Avent (mot latin «adventum», qui signifie
«avènement», «arrivée»).
Jésus parle de sa venue, de son avènement comme un événement qui
va arriver. Mais l’arrivée du Fils de Dieu peut ressembler à ce qui s’est
passé à l’époque de Noé. Pour Jésus nous sommes toujours aux jours
de Noé. Et sa description de ce qui occupe les gens est le portrait exact
de notre société contemporaine: travailler, se nourrir, se marier, faire
la fête. Rien de mal. Jésus ne les charge pas. Ce sont des hommes et
des femmes qui respirent la joie de vivre. Mais quel est leur tort? Le
fait de «ne pas se douter de rien», de «ne pas se soucier de l’essentiel,
de «ne pas avoir une perception juste du réel». Ils ont l’air de se croire
immortels en se bouchant les yeux sur leur condition humaine surtout
s’ils possèdent des moyens matériels importants comme l’argent. Quand
on a et surtout quand on en a beaucoup, nous donne la possibilité de
faire ce que nous voulons, d’avoir ce que nous voulons, de se distinguer
des autres, et même d’avoir du pouvoir sur les autres. Là, ceux qui ont
de l’argent, qui sont à l’abri du besoin, courent deux gros risques: le
premier est de mettre notre sécurité dans cet outil puissant qui nous
donne un certain pouvoir sur les choses et les gens; alors que Dieu
seul doit être notre sécurité comme nous rappelle Jérémie. Le second
risque est que voyant tout le pouvoir que nous donne l’argent, on finit
par se prendre pour un dieu.
Dans l’Évangile, Jésus insiste très fortement sur cet appel à rester éveil-
lés et vigilants. Très souvent nous voyons dans ce texte une exhortation
à attendre dans la crainte le jour du jugement. Ce qui intéresse Jésus,
ce n’est pas le jugement dernier et la fin du monde, mais bien notre
comportement de tous les jours. C’est aujourd’hui que le Christ nous
invite à une vigilance active et constante. De cette vigilance dépend la
qualité de vie de notre famille, de notre Église et de notre monde. Dieu
nous fait confiance et il compte sur nous. Il nous faut être vigilants
et bien utiliser le temps qui nous est accordé. Il nous faut profiter du
moment présent pour rendre notre monde plus humain, plus beau, plus
«vivable». Veiller, être prêts! Si aujourd’hui nous avions à rencontrer
notre Créateur, serions-nous prêts? C’est la question que nous pose
l’Avent… non pas pour nous effrayer mais pour nous inviter à utiliser
de façon responsable le temps qui nous est donné. On dit souvent
que la religion est l’opium du peuple, qu’elle nous empêche de vivre le
moment présent, en attendant le ciel, en attendant la mort. C’est tout le
contraire! Le christianisme nous invite à être vigilants et actifs main-
tenant, chaque jour. C’est le sens de l’Avent pour accueillir le Sauveur

L’ancienne parlementaire Yvonne qui veut naître en nous.

Ngolo Lembé décroche son Master

Saturnin Cloud BITEMO, SJ

travail n’était pas exempt de Ngolo Lembé sont devenues

«Perspectives d’une organisation de dévelop- trante pour traiter ce sujet du fait
pement en République du Congo, étude de cas: qu’elle fait partie de l’organisa-
Département synodal femme et famille de l’Eglise tion Femme et Famille au niveau
évangélique du Congo (EEC)». C’est l’intitulé du de l’Eglise. Une organisation qui
mémoire défendu brillamment par Mme Yvonne est beaucoup formelle, mais qu’il
Ngolo Lembé, ancienne parlementaire, pour l’ob- faut rendre dynamique. Elle est
tention du Master en leadership organisationnel et partie d’un constat de départ qui
était une préoccupation, à savoir,
management (DAI). C’était vendredi 10 novembre
pourquoi les femmes sont nom-
2017, dans l’amphithéâtre de l’Université protes-
breuses mais ne participent pas
tante de Brazzaville, devant un jury présidé par le beaucoup aux activités phares
révérend-docteur Serge Patrick Locko, recteur; Dr dans les organes de décision
Henri Biengolo, assesseur et révérend-docteur dans certains domaines. Ce pro-
José Matumueni Kuendi, directeur de mémoire. blème ne regarde pas seulement
reproches dont elle tient compte
pour son toilettage ultime.
Le président du jury, le révé-
rend-docteur Serge Patrick Loc-
ko, a indiqué que le travail de
Mme Ngolo Lembé était impor-
tant pour l’Eglise évangélique
du Congo, les responsables de
l’EEC, le département synodal
Femme et Famille et pour les
femmes en particulier. Il ouvre
des pistes pour réformer ce dé-
partement et changer certaines
choses.
une denrée rare dans le pays.
«Lorsqu’on a des petits enfants
qui ont dépassé l’âge de 18 ans
et que vous continuez à travail-
ler, à faire des recherches c’est
quelque chose de magnifique,
de merveilleux. Je l’encourage à
continuer parce qu’on croit que
lorsqu’on a dépassé les 50 ans,
on ne doit plus travailler dans tout
ce qui est intellectuel, c’est une
erreur! Et je pense que là nous
avons un modèle, un exemple.
Et nos jeunes filles doivent s’en

L
e choix de ce thème, a dit
l’impétrante, a été motivé
par deux mots clés: Femme
et Famille, qui ont constitué le
fond d’une structure créée par
l’Eglise et qui devait étendre son
influence sur toute la République
du Congo avec des perspectives
d’une organisation de dévelop-
pement dès son implantation.
Le révérend-docteur José Matu-
mueni, vice-doyen de la Faculté
Mme Yvonne Ngolo Lembé
de théologie de l’Université pro-
testante, a souligné qu’il a fallu
beaucoup de courage à l’impé-
l’Eglise mais presque la nation
toute entière.
A l’issue de la soutenance, le jury
a délibéré et attribué la mention
«Bien» à Mme Yvonne Ngolo
Lembé, qui a reconnu que son
Venue encourager et féliciter
son ancienne collègue au Par-
lement, Mme Jeanne Dambenzé,
ancienne ministre, s’est dite
heureuse, car des femmes
courageuses comme Yvonne
inspirer pour faire plus que les
mamans et les grands-mères»,
a-t-elle conseillé.
Alain-Patrick MASSAMBA

PAGE 9 - LA SEMAINE AFRICAINE N° 3747 DU VENDREDI 1er DECEMBRE 2017

 SOCIETE
Journée de la Convention internationale des droits de l’enfant Lutte contre le braconnage
Promouvoir le respect des droits Trois présumés braconniers
de l’enfant au Congo arrêtés à Sibiti

D
es présumés braconniers ont été arrêtés samedi 25 novembre
dernier, à Sibiti, dans le département de la Lékoumou. Services
des Eaux-et-Forêts, des services de la Gendarmerie nationale et
Le réseau des intervenants sur le phénomène du Projet d’appui à l’application de la loi sur la Faune sauvage (PALF) ont
des enfants en rupture (REIPER) et la Fondation coopéré pour parvenir à ce résultat. Ces suspects, Luc Chardin Moussa,
Apprentis d’Auteuil de France, avec l’appui finan- Jean Bernard Madzou et Amour Nguembe Moungala, tous de nationalité
cier de l’Union européenne, ont célébré lundi 20 congolaise, ont été arrêtés en flagrant délit de détention, de circulation et
novembre 2017 à l’Institut français du Congo (ex- de tentative de commercialisation illégale de deux pointes d’ivoire. Leurs
CCF) à Brazzaville la 28e journée de la Convention âges varient entre 31 et 50 ans.
internationale des droits de l’enfant. Luc Chardin Moussa, acteur principal dans cette affaire, serait un chasseur

L
a célébration est passée
par plusieurs activités.
Commémorée à l’interna-
tional sur le thème: «Donner la
voix aux enfants», au niveau
national une table ronde a été
organisée sur le thème: «Pré-
vention des violences faites
aux enfants et prise en charge
des victimes: cas des guichets
uniques». La série d’activités
retenues a pris la forme d’ac-
tivités culturelles (pièces de
théâtre, poésie, musique et rire)
liées au «Droit de la protection
contre toutes les formes de
violence».
C’est Christian Roch Mabiala,
directeur général des Affaires
sociales, qui a présidé toutes
ces activités, en présence de
Mme Saskia De Lang, ambas-
sadrice de la Délégation de
l’Union européenne au Congo;
de Joseph Likibi, coordon-
nateur national du REIPER et
Christophe Vincent, représen-
tant de la Fondation Apprentis
d’Auteuil, chargé de projet.
Parmi les officiels, on a noté la
présence des représentants de
la gendarmerie, de la police, de
la jeunesse, du directeur de la
protection légale de l’enfance,
ETUDE de Maître Jean Marie MOUSSOUNDA
1er étage immeuble City Center, Centre-ville, B.P: 587
Tél.: (00242) 81.18.93; 06.664.83.17; 05.522.06.60
E-mail: moussoundajeama@gmail.com
CONSULTING AUTO & SERVICES
Société A Responsabilité Limitée
AU CAPITAL DE : UN MILLION (1.000.000) FRANCS CFA
du ministère de la Justice et
de l’UNICEF.
Toutes ces activités ont eu
pour but de promouvoir et
de faire respecter les droits
de tous les enfants en Répu-
blique du Congo et singuliè-
rement le droit à la protection
contre toutes les formes de
violence. La table ronde et
les activités culturelles ont
permis de réaliser une action
de plaidoyer et de sensibiliser
largement le public en matière
de protection de l’enfance.
A la table ronde, Roméo Mben-
gou, magistrat et membre de
l’association ‘’Azur dévelop-
pement’’ a fait une présenta-
tion sur la problématique en
discussion. Il a rappelé à cet
effet le contexte et les textes
de loi portant sur les diffé-
rentes formes de violences,
les faits constatés avec des
chiffres ainsi que la décla-
ration des enfants victimes,
l’impact de ces violences, les
prises en charge psycholo-
gique, médicale, juridique et
judiciaire.
Pour assurer la prise en
charge, a-t-il indiqué, deux
guichets uniques d’assistance
Notaire à Brazzaville
NIU: P2005110002540126
REPUBLIQUE DU CONGO
Vue de la tribune pendant la table ronde.
aux femmes et aux enfants
victimes de violence ont été
mis en place à Brazzaville et
à Pointe-Noire par ‘’Azur dé-
veloppement’’. Ces deux gui-
chets proposent une approche
intégrée de prise en charge de
la violence en collaboration
avec différents services.
L’échange qui s’en est suivi a
permis de comprendre que la
violence à l’égard des enfants
ne doit pas être considérée
comme une réalité inévitable
de la condition humaine. Tou-
tefois, on peut la prévenir, et
tout le monde a un rôle à jouer
à cet effet.
Joseph Likibi, à l’ouverture, a
déclaré: «nous sensibilisons
parce que dans deux ans, le
Congo va répondre au Comité
international des droits de
l’enfance de toutes les recom-
mandations qui ont été faites
et, c’est en décembre 2019.
Beaucoup de recommanda-
tions ont été faites au Congo
Les présumés trafiquants avec leur butin.
et toutes ne sont pas encore
mises en œuvre. A travers d’éléphants pour leurs défenses en ivoire. Il est poursuivi pour abattage
d’une espèce intégralement protégée, détention et circulation des tro-
ces actions, nous essayons
phées de cette espèce. Les pièces saisies étaient dissimulées dans un
d’apporter la lumière sur des
sac contenant de la viande de brousse fumée, afin de tromper la vigilance
thèmes dont nous avons des
des agents des services de contrôle le long de la route Komono-Sibiti. Ils
preuves que les enfants ne provenaient de la forêt située à la frontière avec le Gabon. Moussa pourrait
sont pas suffisamment proté- être poursuivi, par ailleurs, pour chasse en période de fermeture. Les bêtes
gés au Congo, notamment sur saisies ont été brulées dans le but de dissuader tous ceux qui s’entêtent à
tuer les animaux en cette période de fermeture de chasse, pour les vendre.
le droit à la protection contre
Les deux autres sont poursuivis pour complicité de détention et de circu-
toutes formes de violence».
lation des trophées d’une espèce intégralement protégée.
Mme Saskia De Lang, invitant
Tous les trois prévenus utiliseraient les véhicules de la société SOCOFOR
les décideurs à respecter et pour évacuer les ivoires de la forêt jusqu’à la principale route. Ils ont
à faire respecter les droits reconnu leurs faits et encourent de lourdes peines.
des enfants, s’est ainsi ex- En tout, six braconniers ont été arrêtés courant mois de novembre dernier,
primée: «Le projet que nous par les agents des Eaux-et-Forêts et de la Gendarmerie nationale, avec
l’appui du PALF, dont trois à Sibiti, dans le département de la Lékoumou,
appuyons vise la promotion
et trois autres à Makoua, dans le département de la Cuvette.
et la mise en œuvre des droits
Il est difficile d’endiguer le braconnage en raison de l’insuffisance des
de l’enfant, ici, au Congo. Ce
moyens humains, financiers et logistiques et de l’immensité des espaces
que nous ambitionnons, c’est à surveiller. Le braconnage menace d’extinction plusieurs espèces, dont
sensibiliser le grand public et la plus emblématique est l’éléphant. Ces dix dernières années, 110.000
les responsables autour des pachydermes africains ont été tués, victimes du trafic, soit un quart de
questions relatives aux droits leur population actuelle.
des enfants».
V.M.
Philippe BANZ
Droits des filles et femmes au Congo
Un guichet unique à Moungali III pour assister
femmes et enfants victimes de violences

Adresse: 107, Rue Mbochis, Poto-Poto/BRAZZAVILLE
RCCMCG/BZV/17 B 7263
CONSTITUTION
Aux termes des actes reçus par Maître
Jean Marie MOUSSOUNDA, en date à
Brazzaville du 21 novembre 2017 dûment
enregistrés à Brazzaville, aux Domaines
et Timbres de Poto-Poto en date 22 no-
vembre 2017, sous Folio 218/8 n°1748, il
a été constitué une société dénommée:
«CONSULTING AUTO & SERVICES» dont
les caractéristiques sont les suivantes:
Forme: Société A Responsabilité Limi-
tée;
Capital: 1.000.000 F. CFA;
Siège: Brazzaville, au n°ll0, Rue Mbo-
chis, Poto-Poto;
Objet: Assistance et conseil; Etude de
projets; Import-export; Fourniture de bu-
reaux; Bâtiments, travaux publics, génie
civil; Livraison du matériel informatique;
Prestation de services divers, station,
lavage, tôlerie et entretien de véhicules
automobiles; Commerce général, lo-
cation et vente de voitures, transport
terrestre (marchandises et personnes
physiques); Production, transformation
et commercialisation des produits agro-
pastoraux; Transit et fret; Fournitures
et livraison d’équipements industriels;
Durée: 99 années;
RCCM: La Société est immatriculée
au Registre du Commerce et du Crédit
Mobilier du Tribunal de Commerce de
Brazzaville sous le n°17 B 7263 du 23
novembre 2017;
Gérance: Monsieur POMABIA Fred Igor
est le Gérant de la Société.
Dépôt de deux expéditions des statuts
a été entrepris au Greffe du Tribunal
de Commerce de Brazzaville, confor-
mément à la loi.
Pour insertion,
Maître Jean Marie MOUSSOUNDA
D
ans le cadre du Projet ‘’Ren-
forcement de la société civile
et des acteurs étatiques pour
améliorer le respect des droits des
filles et des femmes congolaises’’,
l’ONG Action de solidarité interna-
tionale (ASI) en collaboration avec
Azur développement, ont procédé
samedi 25 novembre 2017 au lan-
cement officiel du guichet unique
d’assistance des femmes et enfants
victimes de violences à Brazzaville.
Ce, en lien avec la Journée interna-
tionale pour l’élimination des vio-
lences faites aux femmes, célébrée
le même jour à travers le monde.
Patronnée par le représentant du
ministère de la Promotion de la
femme et de l’intégration de la femme
au développement, cette cérémonie a
connu la présence de Mme Amparo
Moreno, chargée de la coopération à
la délégation de l’Union européenne,
Victor Banaminou, coordonnateur
du projet et Jean Thibaut Ngoyi,
responsable de la communication à
Azur développement.
Le guichet unique est un espace
d’accueil, d’information et de prise
en charge globale des victimes de
violence. S’y trouvent concentrer
les services de prise en charge
psychologique, médicale, juridique,
judiciaire et socio-économique des
victimes de violence. Ce guichet
travaille en collaboration avec les
mairies, les chefs de quartiers, les
directions départementales de la
promotion de la femme et de l’inté-
gration de la femme au développe-
ment, la police, la gendarmerie, les
tribunaux, les centres de santé et les
circonscriptions d’actions sociales.
Les animateurs de ce guichet sont
disponibles chaque jour du lundi au
vendredi de 8H à 16H, pour accueillir
les victimes de violence. Ainsi, de
mars à octobre 2017, le guichet
unique qui n’était implanté depuis
2016 qu’au siège d’Azur dévelop-
pement, à Mfilou, avant l’ouverture
de celui de l’OCH (Moungali III) a
enregistré pour le compte de Braz-
zaville 44 cas reçus dont 11 cas de
violence sexuelle, psychologique et
physique chez les enfants, 10 cas de
violence sexuelle chez les enfants,
2 cas de violence physique, 14 cas
de violence psychologique et 6 cas
de violence économique.
A Pointe-Noire, 61 cas ont été reçus
dont 27 pour les violences sexuelle,
psychologique et physique chez les
enfants; 24 cas de violence sexuelle
chez les enfants, 9 cas de violence
physique, 16 cas de violence psy-
chologique et 3 cas de violence
économique.
Cofinancé par l’Union européenne
à hauteur de 386.151, 85 euros et
mis en œuvre par l’ONG Actions
de solidarité internationale (ASI) et
l’association Azur développement
en partenariat avec le ministère
de la Promotion de la femme, le
projet ‘’Renforcement de la société
civile et des acteurs étatiques pour
améliorer le respect des droits des
filles et des femmes congolaises’’
vise à contribuer à l’amélioration
du respect des droits des femmes
et filles congolaises. Il s’inscrit dans
la perspective de prévention des
violences psychologique, physique,
sexuelle et économique, y compris
la maltraitance des enfants et assure
une protection aux femmes et en-
fants victimes de violence. Ce projet
a pour objectif spécifique de renfor-
cer la société civile et les acteurs
étatiques afin de permettre à 14.000
femmes et jeunes filles vulnérables
de Pointe-Noire et de Brazzaville de
bénéficier d’une sensibilisation et
d’une protection de qualité contre
les violences physiques, psycholo-
giques et sexuelles.
Selon une analyse statistique publiée
par l’UNICEF en 2014 sur la violence
envers les enfants, 95.000 enfants
et adolescents ont été victimes
d’homicide en 2012, 6 enfants sur
10 subissent des châtiments cor-
porels infligés régulièrement par
une personne qui s’occupent d’eux,
120 millions de filles soit 1 sur 10
subit des violences sexuelles et 3
adultes environ sur 10 dans le monde
pensent que le châtiment corporel est
nécessaire pour éduquer un enfant.
Au Congo, 82,5% d’enfants de moins
de 14 ans ont subi une agression
psychologique ou châtiment corporel
entre 2014 et 2015.
Le projet ‘’Renforcement de la so-
ciété civile et des acteurs étatiques
pour améliorer le respect des droits
des filles et des femmes congolaises’’
dans lequel s’inscrit ce guichet
unique est prévu pour une durée de
trois ans - du 1er février 2017 au 31
janvier 2020 -. Il couvre cinq arron-
dissements à Brazzaville (Talangaï,
Moungali, Makélékélé, Mfilou et
Nganga Lingolo) et quatre à Pointe-
Noire (Lumumba, Tié-Tié, Loandjili
et Ngoyo).
Cyr Armel YABBAT-NGO

PAGE 10 - LA SEMAINE AFRICAINE N° 3747 DU VENDREDI 1er DECEMBRE 2017

 CULTURE
Stade Félix Eboué, à Poto-Poto (Brazzaville) Lu pour vous
Le podium géant du FESPAM «La Lutte contre la corruption
et les conflits d’intérêts en Afrique»
démonté et volé! de Lassy Mbouity
Acquis il y a plus d’une dizaine d’années, pour cela n’interpelle personne.
un montant qui avoisinerait le milliard de F. CFA, Le vol du podium géant du Agé de 29 ans et basé
le podium géant du Festival panafricain de mu- FESPAM est un nouveau à Houston, aux Etats-
sique (FESPAM), dressé au Stade Félix Eboué, en
plein coeur de Poto-Poto, l’arrondissement 3 de coup dur porté à ce festival Unis, Lassy Mbouity
Brazzaville, n’existe plus. Il a été démonté et une dont la onzième édition a été est un écrivain et
grande partie de son armature a été emportée par reportée sine die. A cause de homme politique
des voleurs. Ceux-ci ont profité de la grande pluie la crise financière et écono- congolais prolixe
ayant à son actif 18
qui s’est abattue dans la ville-capitale congolaise, mique qui cisaille le pays. livres, parmi lesquels
dans la nuit du lundi 27 novembre, pour exécuter
leur sale besogne. «La Lutte contre la cor-

L
V.C.Y. ruption et les conflits
e vol du podium géant d’intérêts en Afrique».
qui faisait la fierté du Un essai de 116 pages
FESPAM est l’œuvre, paru en 2016, aux Edi-
tions Edilivre, à Paris,
sans nul doute, des dizaines en France.
de jeunes qui avaient, depuis
des mois, trouvé refuge au
Stade Félix Eboué. Lesquels
avaient déjà fait parler d’eux,
D ans un discours pronon-
cé devant des milliers
d’étudiants à Houston (États-
Lassy Mbouity. La couverture du livre.

il y a quelques semaines, Unis) en octobre 2016, Lassy but d’acquérir un avantage ment sur une grande échelle
en faisant disparaître, en Mbouity a demandé aux pays personnel. (…), et la corruption qui est
africains de briser le cycle de En Afrique, la corruption peut tellement répandue que cela
une seule nuit, les stands inclure de nombreuses acti- fait partie de la structure quo-
la corruption au sein des gou-
prévus pour une kermesse. vernements et les a exhortés vités, y compris les détour- tidienne de la société (…), y
Où trouvera-t-on encore de l’argent pour acheter un tel podium?
A la grande stupéfaction et à tenir des procès pour ré- nements de fonds, mais elle compris la corruption comme
désolation de l’organisateur soudre les conflits d’intérêts. peut également impliquer des l’un des symptômes de la
de l’événement. La corruption, le manque de pratiques qui sont légales criminalité organisée (…)
Erigé à l’occasion de l’édi- transparence et les conflits dans de nombreux pays. La petite corruption se pro-
tion 2015 du FESPAM, ce d’intérêts ont longtemps été La corruption politique se duit à une échelle plus pe-
un défi pour le développe- produit lorsque le titulaire tite et a lieu à la fin de la
podium n’avait jamais été d’un mandat ou des employés mise en oeuvre des services
ment de l’Afrique, où 70 % de
démonté, comme lors des la population vit avec moins du gouvernement utilisent la publics. Les exemples in-
éditions précédentes. Faute d’un dollar américain par jour. puissance publique au profit cluent l’échange de petits
de moyens financiers, se Ce livre présente la façon d’un intérêt privé cadeaux ou de l’utilisation
plaignait en 2016 le Commis- dont les niveaux de corruption La corruption peut se produire de connexions personnelles
saire général du FESPAM, sont perçus dans le monde à des échelles différentes, inappropriées pour obtenir
Gervais Hugues Ondaye. entier, grâce à de solides per- selon le niveau de dévelop- des faveurs ou un achève-
formances et les constantes pement d’un pays. ment rapide des procédures
Laissé à la merci des intem- Il y a la corruption qui se de routine du gouvernement»,
améliorations de plusieurs
péries, ce joyau avait déjà pays africains. produit sous forme de petites soutient l’auteur, dans l’intro-
perdu une bonne partie de la «La corruption est une forme faveurs entre un petit nombre duction de son livre.
bâche qui le recouvrait et de Ce qu’il restait du podium il y a quelques jours. de comportement malhon- de personnes (…), la corrup-
ses accessoires. Sans que nête d’un individu dans le tion qui touche le gouverne- V.C.Y.
Etude de maître Chantal Josiane LOCKO-MAFINA MAÎTRE GISCARD BAVOUEZA-GUINOT
Notaire Notaire
116, avenue William GUYNET, Immeuble Galerie marchande de l’ARC, 1er étage Titulaire d’un office notarial sis 30, Avenue Nelson MANDELA
Centre-ville - Brazzaville (à côté de FOREVER LIVING, non loin de l’Agence Française de Développement),
E-mail: lockmaf@yahoo.fr/B.P: 1542/Tél.: 05 556 06 19/06 666 26 82 Centre-ville, Brazzaville.
BRAZZAVILLE - REPUBLIQUE DU CONGO Tél.: (00242) 06 668.58.14/05.775.69.43; B.P.: 15.244
E-mail: etudegiscardbavouezaguinot@gmail.com
AVIS DE CONSTITUTION D’UNE SOCIETE COMMERCIALE République du Congo

«AGRICO-PRINTEMPS CONGO BRAZZAVILLE» «LAICO-BRAZZAVILLE» S.A.

Société A Responsabilité Limitée Unipersonnelle Société Anonyme avec Conseil d’Administration
Au capital de UN MILLION (1 000 000) de Francs CFA Au Capital de 1.580.000.000 de FRANCS CFA
Siège social: Ex-ferme d’Etat de Kombé, Madibou, Brazzaville Siège Social: avenue Auxence Ickonga, centre-ville, Brazzaville.
(République du Congo) RCCM: CG/BZV/08 B 1022
REPUBLIQUE DU CONGO.
Suivant acte authentique en date à Brazzaville transformation et vente des cultures;
du six novembre deux mil dix-sept (06/11/2017), -Elevage et vente des animaux; NOMINATION D’UN NOUVEAU DIRECTEUR GENERAL
reçu par Maître Chantal Josiane LOCKO-MA- -Aquaculture et vente; DESIGNATION DES MEMBRES DU COMITE DE PASSATION DE SERVICE
FINA, Notaire, portant statuts d’une Société -Agroalimentaire et vente;
A Responsabilité Limitée Unipersonnelle -Conseil et promotion des technologies Aux termes d’un procès-verbal TAWFIK RAMADAN ZANBO;
dénommée: «AGRICO-PRINTEMPS CONGO agricoles; de la deuxième réunion extraor- 2- procédé à la nomination
BRAZZAVILLE», enregistrés aux recettes des -Production et vente de l’engrais complexe
impôts de Poto-Poto le sept novembre deux mil et organique; dinaire du Conseil d’Adminis- d’un nouveau Directeur Gé-
dix-sept (07/11/2017), folio 207/4, numéro 1687, -Import-Export des marchandises; tration de la Société Anonyme néral, à savoir: Monsieur
il a été constitué une société commerciale dont -Recherche, développement et vente des dénommée «LAICO-BRAZ- DUREED ALHADI MOHAM-
les caractéristiques sont les suivantes: machines agricoles. ZAVILLE», tenue à Tripoli le MED ABRAHEEM;
Dénomination sociale: La société a pour dé- Dépôt légal: Le dépôt légal a été effectué
nomination sociale «AGRICO-PRINTEMPS au Tribunal de Commerce de Brazzaville, dix-sept octobre deux mil dix- 3- mis en place un comité de
CONGO BRAZZAVILLE»; enregistré en date du huit novembre deux sept, reçu au rang des minutes passation de service, composé
Forme sociale: Société A Responsabilité Limitée mil dix-sept (08/11/2017), sous le numéro de Maître Giscard BAVOUE- du Directeur Financier de la so-
Unipersonnelle (SARLU); 17 DA 863; ZA-GUINOT, le 24 novembre ciété «LAICO-BRAZZAVILLE»
Associée unique: Immatriculation: La SARLU «AGRICO-PRIN-
• La Société A Responsabilité Limitée dénom- TEMPS CONGO BRAZZAVILLE» a été 2017 et enregistré au bureau S.A., et du Directeur de l’Hôtel
mée: «AGRICO-PRINTEMPS (HAINAN)»; immatriculée au Registre de Commerce et des domaines et du timbre, à Ledger Plaza Maya Maya.
Capital social: Le capital social est fixé à la du Crédit Mobilier de Brazzaville, sous le Brazzaville, le 29 novembre
somme de UN MILLION (1 000 000) F. CFA. Il numéro RCCM CG/BZV/17 B 7251 du huit 2017, sous Folio 221/2, n° Fait à Brazzaville,
est divisé en CENT (100) parts de DIX MILLE novembre deux mil dix-sept (08/11/2017);
(10 000) Francs CFA chacune, souscrites et Durée: Quatre-vingt-dix-neuf (99) années, à 1760, trois résolutions ont été le 29 novembre 2017
libérées en totalité; compter de son immatriculation au Registre prises.
Siège social: Le siège social est fixé à Braz- du Commerce et du Crédit Mobilier; Le Conseil d’Administration Pour insertion
zaville, Ex-ferme d’Etat de Kombé, Madibou Gérant statutaire: Monsieur GUO Jinwen. de la société «LAICO-BRAZ- Maître Giscard
(République du Congo);
Objet social: La société a pour objet, tant au Pour avis, ZAVILLE» S.A. a: BAVOUEZA-GUINOT,
Congo qu’à l’étranger: 1- mis fin aux fonctions du Notaire
-Exploitation des projets agricoles: plantation, Maître Ch. Josiane LOCKO-MAFINA Directeur Général, Monsieur

PAGE 11 - LA SEMAINE AFRICAINE N° 3747 DU VENDREDI 1er DECEMBRE 2017

 PUB

PAGE 12 - LA SEMAINE AFRICAINE N° 3747 DU VENDREDI 1er DECEMBRE 2017


Le député Georges Yambot
Par Lecas
ATONDJI-MONMONDJO
C’est un personnage resté cé-
lèbre dans l’histoire du Congo
Mais, on sait peu de choses de
lui, et des recherches tournent
court. Quand est-il né? Quand
est-il mort, et où ? Qu’est-il
devenu après avoir fait basculer
la majorité parlementaire, fra-
gilisant le pouvoir de Jacques
Opangault?
Ce qui apparait comme du va-
gabondage politique a créé des
ravages, puisque des émeutes
éclatèrent à Pointe-Noire le 28
novembre 1958, et plus tard à
Brazzaville du 16 au 20 février
1959 alimentés par des frustra-
tions des perdants.
Personnalité
Georges Yambot, conseiller
territorial, élu MSA en 1957
de Mossendjo est né de père
Gbaya et de mère Bakouelé,
tous originaire de la Sangha.
Son père garde territorial (mbu-
lu mbulu, prit une seconde
épouse de l’ethnie Obamba.
HISTOIRE ET LITTERATURE
Georges Yambot perdit sa mère
et fut élevé par sa belle-mère,
laquelle, après le décès du père,
se retira avec l’enfant chez elle,
en pays Obamba à Mossendjo
dans la région du Niari.
Georges Yambot grandit en
milieu Obamba et fut traité
comme tel. Il se fit recruter
comme garde territorial, mais
fut révoqué pour indiscipline.
Dans cette région giboyeuse, il
se convertit dans la profession
de chasseur.
Les élections de 1957
Georges Yambot reconnu ex-
cellent chasseur jouit de bonne
réputation. Quand les élections
furent organisées, des querelles
interethniques empoisonnèrent
le climat social à Mossendjo :
les communautés Kota, Tsan-
gui, Bapounou, Ndzabi, Téké.
En tous les cas, les populations
ne voulurent plus renouveler
le mandat de l’élu Tsangui
siégeant au Conseil consultatif.
Il y eut deux Ndzabi candidats
dont Joseph Imengue pasteur
protestant, oncle du Pr Lissou-
ba. Le second Pierre Tekesse
porta le flambeau de l’UDDIA.
Georges Yambot afficha les
couleurs du MSA dont le leader
connu dans la région Simon
Pierre Kikhounga-Ngot, appuya
sa candidature. Georges Yam-
bot fut élu sans bavure.
Yambot, un élu sans
épaisseur
Georges se rendit à Pointe-
Noire à la session inaugurale
de l’Assemblée Territoriale en
juin 1957. Il affichait «une mine
pitoyable» rapporte Kikhoun-
ga-Ngot un peu son mentor. «Il
fallut le rendre présentable, de
la tête jusqu’aux pieds». Fas-
ciné par le luxe des magasins,
Yambot léchait les vitrines,
admirait les beaux vêtements,
les chaussures. Il fallut lui rap-
peler qu’élu du peuple, il ne
devait se contenter que de ses
indemnités.
Le gouverneur a refusé au
gouvernement de Jacques
Opangault l’augmentation du
budget. Le dirigeant MSA a
pris des mesures drastiques.
Il a provisoirement ramené la
solde des ministres de 150.000
frs à 110.000 frs Cfa, et celle
des élus de 80.000 à 60.000 frs
Cfa. Il a réduit les frais du parc
automobile, tout en réduisant
les frais de représentation du
vice-président de 500.000 à
300.000 frs CFA. Yambot était
un «homme sans épaisseur»,
affirmait Kikhounga-Ngot.
Yambot au 14 juillet
à Paris
Pour faire plaisir à ce conseil-
ler, le MSA le désigna comme
membre de la délégation du
Moyen-Congo, conduite par
le vice-président Opangault
aux festivités du 14 juillet à
Paris. Yambot emprunta pour
la première fois l’avion, un gros
porteur, le DC 6.
A Paris, il fut approché par Em-
manuel Dadet qui le travailla au
corps pour rejoindre l’équipe de
l’abbé Fulbert Youlou. Damongo
Dadet est un homme politique
qui connait les arcanes du
monde politique à Paris, ayant
été conseiller de l’Union fran-
çaise (PPC).
Quand Yambot ne put tout
obtenir du chef de son parti, et
il demandait beaucoup d’argent
et entendait ramener au pays
des biens personnels et des
cadeaux : vêtements, chaus-
sures, montres, postes Tsf,
des parfums. Dadet le dirigea
vers Youlou qui lui promit en
cas de changement de majo-
rité, créer une région dans le
Niari, la Nyanga Louesse avec
Mossendjo comme chef-lieu.
En prime, il recevrait aussi une
camionnette Land Rover.
Ces cadeaux reçus et auxquels
s’ajouta l’action du préfet du
Niari conduisirent Georges
Yambot le 04 Août 1957 à an-
noncer son départ du MSA et
son apparentement à l’UDDIA,
à la grande joie du président
Youlou, aux grands hurlements
du MSA.
Le conseiller Yambot fut mena-
cé, dit-on, de mort et ne rejoignit
pas Pointe-Noire à la session
budgétaire, convaincu qu’on
attenterait à sa vie. Normale-
ment, des élections partielles
auraient dû être organisées. On
revit Yambot à la session parle-
mentaire du 28 novembre 1958.
D’après les témoignages du
doyen Edouard Mougany, Yam-
bot et tous les conseillers UD-
DIA prirent le petit déjeuner en
compagnie de Christian Jayle,
avant l’ouverture de la séance.
Le sort d’Opangault était scellé.
Yambot se tint au milieu des
conseillers UDDIA fort encadré
subissant des injures et des
huées.
Et après la mort du conseiller
Dumont de Kakamoueka, le
MSA manqua de rétablir l’équi-
libre, car son candidat Jean
Aimé Makosso fut battu après
une campagne heurtée. Jean
Aimé Makosso fut l’objet de
dénigrements pour n’avoir pas
engrangé de diplômes après
La fédération de
l’opposition congolaise
redoute l’assassinat
de ses leaders arrêtés
(Suite de page 1)
Dans un communiqué de
presse publié pour la circons-
tance et signé de Charles
Zacharie Bowao, le jour même
de la manifestation, la fédéra-
tion de l’opposition congolaise
a condamné l’ «usage d’armes
de guerre et des gaz lacrymo-
gènes sur les manifestants, et
le tir à balles réelles sur Clau-
dine Munari. Le sergent-chef
Ngoma Boniface, sa garde rap-
prochée qui tentait de la pro-
téger, a été grièvement blessé
par balle, ainsi que messieurs
Gervais Okandzé et Ludovic
Makaya. Plusieurs jeunes
à mains-nues ont été arrê-
tés», indique le communiqué.
Par ailleurs, «Claudine Munari
a été poursuivie jusqu’à sa
résidence. Des policiers ont
fait irruption dans sa parcelle
et saccagé les quatre voitures
qui s’y trouvaient. La télévision
et les lits du local de la garde
ont été aussi cassés», ajoute
le communiqué qui condamne
des années d’études en France.
Yambot reçut des cadeaux
promis et la région de la Nyan-
ga Louesse fut créée en 1959,
on ignore si à Massendjo une
artère porte le nom de Georges
Yambot.
Il n’y a pas d’archives pour
s’instruire sur Georges Yambot
devenu le symbole de la trahi-
son politique.
par la même occasion l’em-
bastillement des leaders de
la fédération au domicile de
Claudine Munari, ainsi que
l’encerclement du domicile
de Charles Zacharie Bowao
en son absence, de même
que l’arrestation d’autres
leaders devant le domicile
de Munari. «Nous redoutons
des assassinats comme ceux
perpétrés lors des manifes-
tations contre le référendum
anticonstitutionnel du 25 oc-
tobre 2015», précise le com-
muniqué qui condamne ces
actes qualifiés de barbares.
Tout en prenant à témoin
l’opinion nationale et inter-
nationale, la fédération de
l’opposition congolaise exige
la fin de la guerre du Pool,
la libération immédiate des
prisonniers politiques, des
responsables de la fédé-
ration et jeunes détenus à
l’issue de cette manifestation.
C.A.Y

Avis d’Appel d’Offres National (AA0N) d’échantillons. Ces échantillons sont gratuits. En aucun cas, ils
ne pourront être facturés par le candidat. Une offre sera rejetée
REPUBLIQUE DU CONGO
si le candidat n’a pas envoyé les échantillons demandés. Les
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE, PROFESSIONNEL, DE LA FORMATION QUALIFIANTE ET DE L’EMPLOI échantillons devront être transmis en même temps que l’offre.
PROJET DE DEVELOPPEMENT DES COMPETENCES POUR L’EMPLOYABILITE (PDCE) La qualité des échantillons conformément aux spécifications
Cofinancement Association Internationale de Développement et Gouvernement Congolais
techniques contenues dans le bordereau des prix valant du Dé-
tail Quantitatif Estimatif (DQE) sera un élément déterminant du
DOSSIER D’APPEL D’OFFRES NATIONAL / N° AON F01/22 – 11 – 2017 / IDA53020 – CG choix du candidat à retenir. Pendant toute la durée du marché,
PASSATION DES MARCHES A BON DE COMMANDE le fournisseur devra livrer un produit conforme à l’échantillon.
9 Les soumissionnaires devront apporter la preuve de leur
FOURNITURE DE VETEMENTS DE TRAVAIL, DE CHAUSSURES DE SECURITE ET D’EQUIPEMENTS capacité professionnelle pour tout moyen notamment par des
DE PROTECTION INDIVIDUELLE DES APPRENANTS DANS LE CADRE DE LA MISE EN ŒUVRE références dans les prestations de même nature de taille similaire
DES SOUS COMPOSANTE 1.1 ET 1.3 DU PROJET DE DEVELOPPEMENT DES COMPETENCES sur les trois dernières années.
POUR L’EMPLOYABILITE (PDCE) 10 Les offres devront être soumises à l’adresse ci-dessous au
plus tard le 28 décembre 2017 à 14 heures, heure locale. La
1. Le Gouvernement de la république du Congo finance conjoin- conclu à prix unitaire fermes et valables pour une année. soumission des offres par voie électronique ne sera pas auto-
tement avec la Banque Mondiale, le Projet de Développement 4 La consultation donnera lieu à un marché à bons de commande risée. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées.
des Compétences pour l’Employabilité (PDCE) et à l’intention sans minimum ni maximum. Seules les quantités réellement livrées Les offres seront ouvertes en présence des représentants des
d’utiliser une partie de ce financement pour effectuer des paie- seront facturées en application des tarifs fixés sur le bordereau soumissionnaires présents en personne ou à distance à l’adresse
ments au titre du Marché de fourniture des vêtements de travail, de prix unitaires. Les prestations faisant l’objet de chaque bon de mentionnée ci-dessous le 28 décembre 2017 à 14 heures 30
des chaussures de sécurité et d’équipements de protection commande devront être livrées dans le (s) délai(s) indiqués sur le minutes dans la salle de réunion du PDCE.
individuelle des apprenants dans le cadre de la mise en œuvre bon de commande. La fourniture doit être livrée au PDCE. 11 Aucune garantie de l’offre n’est exigée pour ce marché à
des sous composantes 1.1 et 1.3 du Projet de Développement A l’issue du processus de sélection, l’UGP/PDCE conclut, avec les bon de commande.
des Compétences pour l’Employabilité (PDCE). titulaires les mieux classés, les marchés à bons de commande, 12 Le pli devra porter la mention “n° AON F01/22 – 11 – 2017
2. Le PDCE sollicite des offres sous plis fermés de la part de sou- pour une durée d’une année renouvelable en fonction de la perfor- / IDA53020 – CG:
missionnaires éligibles et répondant aux qualifications requises mance de la société dans la livraison des fournitures. L’exécution fourniture des vêtements de travail, des chaussures de sécurité et
pour fournir et livrer au siège du PDCE les vêtements de travail, du marché est fractionnée et s’effectue sur émission de bons de d’équipements de protection individuelle des apprenants dans le
les chaussures de sécurité et les équipements de protection commande.. cadre de la mise en œuvre des sous composantes 1.1 et 1.3 du
individuelle (EPI), constitués en quatre (4) lot distincts : 5 La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres national Projet de Développement des Compétences pour l’Employabilité
• Lot 1: vêtement de travail des apprenants secteur mécanique (AON) tel que définit dans les «Directives: passation des marchés (PDCE) - A n’ouvrir qu’en séance publique de dépouillement»
générale, mécanique automobile, soudure, menuiserie, électri- financés par les Prêts de la BIRD et les Crédits de l’IDA», et ouvert
cité et froid climatisation, Agriculture, Elevage. à tous les soumissionnaires de pays éligibles tels que définis dans L’adresse à laquelle il est fait référence
• Lot 2: vêtement de travail des apprenants secteur couture, les Directives. ci-dessus est:
coiffure, pâtisserie, hôtellerie, restauration, cuisine, gouvernante/ 6 Les soumissionnaires éligibles et intéressés peuvent obtenir des Projet de développement des compétences
valet de chambre. informations auprès de l’Unité de Gestion du PDCE – Email: congo. pour l’employabilité (PDCE)
• Lot 3: chaussures de sécurité des apprenants pdce@yahoo.fr et prendre connaissance des documents d’Appel
• Lot 4: équipement de protection individuelle d’offres à l’adresse indiquée ci – après du Lundi au Vendredi de
Unité de Gestion du Projet
Les candidats peuvent répondre à un ou plusieurs lots (ou la 8 heures à 16 heures. Située: 177, rue SOWETO – quartier ex télévision
totalité des lots). 7 Le Dossier d’appel d’offres complet en français peut être acheté Email: congo.pdce@yahoo.fr
Les candidats doivent présenter une offre distincte pour chaque par les soumissionnaires intéressés par demande écrite à l’adresse Brazzaville – République du Congo
lot auquel ils répondent. ci-dessous contre paiement d’un montant non remboursable de
3 Le principe est celui des marchés à bons de commande. Il cent milles (100 000) francs CFA. La méthode de paiement sera au Le Coordonnateur
s’agit de marchés dans lesquels l’UGP/PDCE entend, sans comptant, par chèque de caisse ou chèque certifié. Le document
spécification de quantité ou de valeur, confier au/aux titulaire d’Appel d’offres sera adressé par avion, par courrier spécial ou OKOMBI Auxence Léonard
(s) mieux classé (s) la fourniture des équipements de protection messagerie express.
individuelle au fur et à mesure de ses besoins. Le marché est 8 Toute proposition devra obligatoirement faire l’objet d’un envoi

PAGE 13 - LA SEMAINE AFRICAINE N° 3747 DU VENDREDI 1er DECEMBRE 2017

 SPORTS
Financement du sport au Congo Football
Un casse-tête pour le ministre des Sports Le Groupe Afnex entend
créer l’inédit au Congo
L
a question du financement
du sport congolais et de

gestion des compétitions
internationales est revenue,
lundi 27 novembre, lors des
rencontres du ministre des
Sports Hugues Ngouélondélé
avec les fédérations nationales
d’athlétisme et de boxe. Malheu-
reusement, l’argent fait défaut
à l’Etat pour répondre à une
demande de plus en plus forte
des fédérations nationales.
Un peu plus de 1 milliard 24
millions de francs CFA, c’est
le coût des projets de la Fédé-
ration congolaise d’athlétisme,
pour l’Olympiade en cours. Il
s’agit notamment de placer
des athlètes dans les grands
centres de préparation et la
création d’un centre régional
d’athlétisme à Kintélé, en plus
de la relance du meeting inter-
national de Brazzaville. L’ins-
tance dirigeante traîne aussi
une dette de 36.147.672 francs
CFA, affirme-t-elle, pour laquelle
l’aide de l’Etat est sollicité.
Pour le président Jean-Baptiste
Ossé, les pistes d’athlétisme des
stades construits dans le cadre
de la municipalisation accélérée
doivent être mises aux normes,
ce qui nécessite un financement
supplémentaire pour l’Etat. Le
coût des activités à réaliser pour
la saison 2017-2018 est estimé à
234.500.000 francs CFA.
L’argent était aussi au centre de
l’échange du ministre des Sports
avec la Fédération congolaise
Le ministre Hugues Ngouélondélé face aux membres d’une fédération
sportive.
de boxe (FECOBOXE). Celle-ci
ploie sous le poids des pénali-
tés infligées par l’Association
internationale de boxe ama-
teur (AIBA) et la Confédération
africaine de boxe, estimées à
plus de 100.000 dollars (soit 50
millions de francs CFA) pour
les incidents causés lors des
championnats d’Afrique de
Brazzaville 2017. Pour la même
compétition, le pays n’a pas
encore payé les 40.000 dollars
US (soit 20 millions de francs
CFA) des droits d’attribution, a
rappelé le président Bienvenu
Richard Mouambouma.
Avant les fédérations d’athlé-
tisme et de boxe, d’autres fédé-
rations ont évoqué le manque
de moyens financiers qui les
étrangle et énuméré leur kyrielle
de souffrances. Et comme les
rencontres avec les fédérations
se poursuivent, imaginez la mon-
tagne des demandes financières.
Où trouver l’argent? Pour éviter
la dépendance vis-à-vis de l’Etat,
le ministre Hugues Ngouélondé-
lé estime que «les fédérations
ont intérêt à trouver d’autres
sources de financement du-
rables.» Une réflexion globale
mérite d’être menée en amont.
Par ailleurs, «plus question de
prendre des engagements sans
l’accord de l’Etat», avertit le
ministre.
Faut-il réinventer un nouveau
mode de financement du sport
congolais? La question a le mé-
rite d’être posée. Une question
qui est d’autant plus pertinente
au regard de la demande tou-
jours aussi forte des fédérations
sportives.
G.-S.M.
L
e public sportif congolais
et les clubs de football
d’élite s’apprêtent à vivre
un évènement inédit. La Fé-
dération congolaise de football
(FECOFOOT) et l’expert CAF
Christian Lagnide, qui est éga-
lement patron du Groupe Afnex
et de la chaîne de télévision
LC2 International, ont annoncé
l’organisation le 8 décembre
d’un salon de l’Economie du
football congolais. Cette ren-
contre donnera la chance aux
participants de connaître et de
tout savoir sur la reprise des
championnats nationaux prévus
en janvier prochain à travers un
contenu riche en innovations.
Mercredi 29 novembre, Chris-
tian Lagnide a eu une réunion
d’échange avec les délégués
des clubs de Ligue 1 et Ligue
2 dans le but de recueillir leur
engagement autour de la re-
lance du football congolais et de
préparer ce salon professionnel
sur le sport-roi. Une opportunité
qu’il a saisie pour exposer sa
vision et celle de la CAF dont
il est l’expert en matière de
Marketing et de sponsoring.
«Dans la nouvelle vision de
la CAF, nous entendons faire
de la saison 2017-2018 l’une
des meilleures de l’Afrique», a
déclaré Christian Lagnide.
Le salon à venir mettra en
avant toute l’industrialisation
Christian Lagnide.
qui gravite autour du football.
Des opérateurs économiques,
des chefs d’entreprises, des
responsables d’institutions,
des leaders d’opinion, des diri-
geants des clubs sont attendus
à ce salon qui permettra aux
acteurs sportifs de jeter les
bases nécessaires à la relance
du football congolais qui pourra,
enfin, renaître de ses cendres.
Cette rencontre aura pour but
d’exposer le mécanisme de
fonctionnement du futur parte-
nariat FECOFOOT-CAF-Afnex,
les réformes engagées pour
une bonne organisation du
football congolais.
Pour Christian Lagnide «il sera
surtout question de la profes-
sionnalisation d’une discipline
sportive d’une part, et des
moyens financiers qu’il faut mo-
biliser pour son développement,
d’autre part», a-t-il souligné. A
l’en croire, il ambitionne propul-
ser le championnat congolais
de Ligue 1 en particulier au
rang d’évènement de large
reconnaissance nationale et
d’envergure internationale. «Il y
aura non seulement les Ligues
1 et 2 mais aussi la Ligue 3 ainsi
que la coupe de la Fédération
qui animeront régulièrement la
scène footballistique du Congo.
Les principaux matchs seront
retransmis à la télévision non
seulement au Congo mais
dans plusieurs pays à travers le
bouquet sportif d’Afnex. Cela va
attirer des sponsors et générer
beaucoup d’argent pour les
clubs», a-t-il indiqué.
Le Groupe Afnex a été recom-
mandé aux autorités nationales
par la Confédération africaine
de football (CAF) suite au ré-
cent séjour de son président,
Ahmad Ahmad, à Brazzaville,
où il a été reçu respectivement
par le président de la Répu-
blique, Denis Sassou Nguesso,
et le ministre des Sports et de
l’éducation physique, Hugues
Ngouélondélé.
Guy-Saturnin
MAHOUNGOU

Sport à l’entreprise ETUDE de Maître Jean Marie MOUSSOUNDA

Des Jeux africains pour les travailleurs en 2018
Notaire à Brazzaville
1er étage immeuble City Center, Centre-ville, B.P: 587
Tél.: (00242) 81.18.93; 06.664.83.17; 05.522.06.60
NIU: P2005110002540126
E-mail: moussoundajeama@gmail.com
REPUBLIQUE DU CONGO

STERN SOCIETY
Société A Responsabilité Limitée
AU CAPITAL DE: UN MILLION (1.000.000) FRANCS CFA
Adresse: 110, Rue Yakomas, Poto-Poto
BRAZZAVILLE
RCCMCG/BZV/17 B 7265

Robert Jean-Raphaël Massamba-Débat (au milieu).
Le président de la Fé-
dération congolaise du
Sport du travail (FCST),
Robert Jean-Raphaël
Massamba-Débat, a fait
une communication
relative à la prépara-
tion de l’assemblée
générale de la ligue
de Brazzaville à l’en-
droit des responsables
des administrations et
sociétés publiques et
privées partenaires. Il
a saisi également cette
opportunité pour leur
annoncer l’organisa-
tion des 1ers Jeux afri-
cains des travailleurs
en décembre 2018, à
Dakar (Sénégal).
P remiers Jeux africains du
sport des travailleurs? C’est
un virage historique que s’ap-
prête à prendre l’OSTA (l’Or-
ganisation africaine du sport
travailliste et amateur). La
décision a été prise au congrès
d’Alger. Deux entreprises
congolaises vont y participer.
Dans sa communication, Ro-
bert Jean-Raphaël Massam-
ba-Débat a fait la rétrospec-
tive des activités menées par
l’instance nationale du sport
du travail, partant de 2002,
année où elle a été portée sur
les fonts baptismaux, jusqu’à
ce jour. L’on peut retenir qu’en
quinze ans d’existence, cinq
ligues départementales ont été
mises en place, plusieurs acti-
vités organisées et deux par-
ticipations aux congrès inter-
nationaux. Reste maintenant
à installer six ligues dans les
autres départements du pays.
Concernant le renouvelle-
ment du bureau de la ligue
de Brazzaville, l’assemblée
générale élective se tiendra
le 15 décembre prochain.
Une commission ad hoc a été
mise en place pour prépa-
rer les décisions y relatives.
La FCST est membre de l’or-
ganisation du sport travailliste
et amateur (OSTA). Au plan
national, elle est partenaire
des ministères des sports, de
la Promotion de la femme, de
la Jeunesse, ainsi que d’autres
administrations, notamment La
Congolaise de banque (LCB),
en qualité de sponsor officiel.
Pascal BIOZI KIMINOU
Diables-Noirs et FC
Renaissance dos à dos!
En match amical inter-
national de football dis-
puté mardi 28 novembre
2017 au Stade Massam-
ba-Débat, Diables-Noirs
de Brazzaville (Congo)
et FC Renaissance
de Kinshasa (RDC)
ont fait jeu égal (0-0).
CONSTITUTION
Aux termes des actes re- Durée: 99 années;
çus par Maître Jean Marie RCCM: La Société est imma-
MOUSSOUNDA, en date à triculée au Registre du Com-
Brazzaville du 17 novembre merce et du Crédit Mobilier
2017 dûment enregistrés à du Tribunal de Commerce de
Brazzaville, aux Domaines et Brazzaville, sous le n°17 B
Timbres de Poto-poto en date 7265 du 23 novembre 2017;
22 novembre 2017, sous Folio Gérance: Monsieur OLIN-
218/3 n°1743, il a été consti- GOUD ELEA Christel Her-
tué une société dénommée: mann est le Gérant de la
«STERN SOCIETY», en sigle Société.
«2S-SARL» dont les caracté- Dépôt de deux expéditions
ristiques sont les suivantes: des statuts a été entrepris
Forme: Société A Responsa- au Greffe du Tribunal de
bilité Limitée; Commerce de Brazzaville,
Capital: 1.000.000 F. CFA; conformément à la loi.
Siège: Brazzaville, au n°ll0,
Rue Yakomas, Poto-Poto; Pour insertion
Objet: Sécurité, gardiennage, Maître Jean Marie
construction, Entretien, Im- MOUSSOUNDA
port-export;

PAGE 14 - LA SEMAINE AFRICAINE N° 3747 DU VENDREDI 1er DECEMBRE 2017

 POINT DE VUE
Ce que la presse congolaise devrait faire et être pour,
tant soit peu, mériter le qualificatif de quatrième pouvoir
Ayant très tôt perçu les dangers que représente régler les comptes à des fins reur de jugement lorsqu’elle la sévérité du jugement à
la concentration de beaucoup de pouvoirs de confortation de leur posi- étiquette systématiquement l’égard des journalistes, une
entre les mains d’un homme ou d’un groupe, tion dans l’appareil politique la presse qui porte une voix corporation qui comme toutes
Montesquieu eut l’ingénieuse idée de la sé- et dans la hiérarchie militaire. dissonante comme force les autres, patauge dans une
paration des pouvoirs dans une démocratie: Il faut du reste noter que mal- supplétive ou d’appoint de fange collective. Mais même
l’exécutif, le législatif et le judiciaire. Le déve- gré les discours incantatoires l’opposition. Et dans un sys- lorsque l’on a dit cela, le
d’affirmation d’Etat de droit tème marqué par la prédation journaliste ne doit pas, par
loppement intellectuel des sociétés a produit et de démocratie, la logique à tous crins des deniers ce raccourci, s’exonérer de
un quatrième pouvoir, celui des journalistes. du pouvoir au bout du fusil publics, où par exemple 25% la critique objective qui porte
Même s’il n’est pas érigé en institution, en survit avec prospérité. Ainsi, des richesses nationales sont les grands hommes au som-
voyant par exemple comment elle peut, sous pouvoir politique et pouvoir consacrés à la construction met de leur art. C’est en se
d’autres cieux, faire ou défaire des pouvoirs et militaire sont souvent en col- des ouvrages publics tandis soumettant tant bien que mal
des carrières politiques ou administratives, on lusion. Et, comme le note si que les 75% prennent une di- -l’œuvre humaine n’étant pas
s’accorde par commodité de langage à la qua- justement Georges Balandier, rection obscure, il est de bon parfaite- à ces diverses obli-
lifier ainsi. Il est sûrement difficile de faire l’in- en Afrique, le pouvoir écono- aloi qu’un journaliste sérieux gations professionnelles que
ventaire exhaustif de tout ce qui plombe l’exer- mique vient substantielle- s’interroge sur cette direction, La Semaine africaine conti-
cice correct du métier de journaliste au Congo. Eric Aimé Nkouizoulou.
ment du pouvoir politique, le alors que le pouvoir fait un nue à rayonner dans le pay-
reste se comprend aisément. grand battage médiatique sur sage souvent hétéroclite de la
Mais, on en peut décliner quelques points.
gieux… Ainsi donc, l’argu- Toute activité humaine de les réalisations faites à partir presse écrite congolaise. Ce
ment matériel et financier, portée intellectuelle, scien- de cette portion congrue. n’est pas par hasard que les
Par Eric Aimé KOUIZOULOU dans lequel on se drape tifique ou technologique n’a Cependant, à regarder le belles plumes comme celles
de valeur positive que si fonctionnement de toutes des autorités intellectuelles

L
es exigences d’éthique
et de déontologie. Un
peu à l’instar du médecin
qui fait le serment d’Hippo-
crate en s’astreignant entre
autres à ne pas choisir ses
patients, l’exercice de la
profession de journaliste n’a
pas seulement une obligation
de savoir-faire mais aussi de
savoir-être. Dans la préface
qu’il consacre à La nouvelle
presse congolaise Du goulag
à l’agora de Jean-Claude
Gakosso (l’Harmattan, 1997),
Dominique Ngoïe-Ngalla,
avec sa délicieuse plume, tire
la sonnette d’alarme: «Si le
journaliste, qui sait le pouvoir
redoutable des médias sur
les hommes de la Cité, ne
se comporte pas en homme
libéré, en citoyen conscient
du juste et de l’injuste ainsi
que de ce qui résulte de la
confusion des deux, c’est la
Cité elle-même qui retournera
au chaos, aux herbes folles
et à la jungle où triomphent
la malice et la violence».
Avec le recul démocratique
que le Congo connait depuis
des lustres, la mise en garde
de cet historien, analyste
perspicace de la société,
porte le sceau de la perti-
nence. Car, si on n’est pas
encore totalement dans le
chaos, mais on s’y achemine
inexorablement. De même
que la pluralité des partis
politiques et l’organisation
des élections ne sont pas
toujours gages de démocra-
tie, l’ouverture de l’espace
médiatique avec la création
de plusieurs organes de
presse écrite ne saurait être
une fin en soi, ou suffire pour
parler de liberté de la presse.
Il faut sans doute, par ailleurs,
scruter le fond ou le contenu
des articles et interroger sa
congruence par rapport à la
vérité ou à la réalité. L’on se
souvient bien du rôle joué par
la Radio «Mille collines» dans
le génocide rwandais. Au
Congo-Brazzaville, pendant
la terrible guerre de 1997,
on a bien entendu dans les
deux camps des journalistes,
aveuglés par le fanatisme,
faire l’éloge de la violence.
Mais que faire dans un en-
vironnement sociopolitique
où l’on est comme assujetti
à pratiquer un certain type
de journalisme qui se réduit
à des concerts de louanges
du pouvoir politique en place?
Savoir résister «L’esclave
qui n’est pas capable d’as-
sumer sa révolte, ne mérite
pas qu’on s’apitoie sur son
sort. Seule la lutte libère»,
disait si bien le grand homme
Thomas Sankara, avec la
fougue révolutionnaire qui
le caractérisait. Bien Avant
lui, Victor Hugo engageait
l’humain au combat pour
l’existence en notant que
ceux qui vivent sont ceux
qui luttent. Question donc
de dignité, de reconquête de
respectabilité, de rendre à
ce métier ses lettres de no-
blesse. Et ce n’est donc pas
en se mettant dans une posi-
tion de servilité ou de flagor-
nerie que l’on y parvient. On
n’y parvient que quand on est
intellectuellement outillé pour
résister à la tyrannie du plaisir
et du besoin superfétatoire,
caractéristique de la société
de consommation, qui fait
que le luxe prenne le visage
de nécessité. Ainsi, on peut
échapper à l’injonction du
politique qui voudrait qu’on lui
tresse systématiquement des
couronnes de fleurs, même
lorsqu’il conduit la gestion
du destin collectif dans un
abîme. Il est vrai que tout
travail mérite salaire, mais
pour le journaliste, prendre
des libertés avec la vérité
pour de l’argent, quand cela
nuit à autrui ou participe à
la désinformation est on ne
peut plus blâmable. Dans
Mabele, un tube du poète et
philosophe Lutumba Simaro,
il est dit: «Le Blanc a fabri-
qué les armes pour tuer les
humains, mais n’a pas pu en
fabriquer pour tuer la vérité».
Dans sa beauté, la vérité est
une valeur inaltérable, incor-
ruptible et inaliénable. Par
ailleurs, l’on peut beau avoir
toutes les bonnes formations
des grandes universités ou
des grandes écoles de jour-
nalisme, et être inapte à une
pratique professionnelle en
adéquation avec ces for-
mations. Jean Paul Sartre
qui définissait le journaliste
comme l’écrivain du quotidien
note: «l’homme n’est pas ce
qu’on fait de lui, mais ce qu’il
fait de ce qu’on fait de lui. Il
est ainsi posé la question de
comment chaque individu
organise l’agencement ou
une synthèse fructueuse de
tous les acquis: l’éducation
de la cellule sociale de base
qu’est la famille, l’éducation
scolaire, les préceptes reli-
vite, bien que valable ou
objectif, ne saurait justifier
la prostitution de ce métier.
Car, on n’est pas du tout sûr
que dans la corporation des
juges, où il y a eu un substan-
tiel relèvement des salaires,
la justice soit bien rendue!
Comme tout vrai intellectuel,
le journaliste a vis-à-vis de
la société le devoir d’être
un acteur de la démocra-
tie et du développement».
Une presse au service non
des individus mais de la dé-
mocratie et du développement
Il est vrai que la neutralité
ou l’objectivité pure est une
illusion dans les sciences
humaines. Cependant, un
journaliste qui donne des
sueurs froides à un homme
politique, non pour lui nuire
mais pour le pousser à bien
faire rend sûrement ser-
vice à la démocratie. Sur
ce point, on peut penser
au regard dur d’un Alain
Duhamel posé sur un invité
politique pendant son ‘’ Heure
de vérité’’ dans les années
80 et 90. Médiapart dans le
débusquement des affaires
Jérôme Cahuzac, Le Canard
enchaîné dans la révélation
des emplois fictifs de l’épouse
et des enfants Fillon… jouent
leur partition dans le combat
de la moralisation de la vie
publique française, donc
dans la consolidation de la
démocratie française. Dans
Le Courrier, édition spé-
ciale de 2008, Louis Michel,
ancien ministre belge des
affaires étrangères et ancien
commissaire européen en
charge du développement et
de l’aide humanitaire note:
«Des médias responsables
et indépendants sont (…)
le garant: d’élections libres,
d’un système politique, éco-
nomique et administratif res-
ponsable, d’une démocratie
vivante, d’une société de
progrès; en un mot ils per-
mettent de faire progresser le
développement. Les médias
sont tout cela à la fois: piliers
de la démocratie, acteurs
de la société civile, vecteurs
d’information.» Malheureu-
sement, il y a de plus en
plus dans le microcosme
médiatique congolais, l’irrup-
tion des mercenaires de la
presse. Ces brebis galeuses
qui, bien sûr, déshonorent ce
noble métier, en offrant pour
des bouchées de pain, à des
hauts dignitaires politiques et
militaires des tribunes pour se
elle fait avancer la cause de les institutions et de toutes et morales que sont Mam-
l’humanité ou si elle contribue les corporations (justice, bou Aimée Gnali, Dominique
à l’amélioration des rapports enseignement…), on se rend Ngoïe-Ngalla… choisissent
sociaux. De tout temps, les aisément compte que toute la les colonnes de ce journal
dictatures savent bien utili- nation est malade. C’est peut- comme espace d’expression.
ser des compétences dans être cela qui peut atténuer
tous les domaines. Comme
Staline, Hitler s’était bien
servi des journalistes et des A NOS LECTEURS
scientifiques dont des psy-
chiatres pour la perpétration
L’espace «Point de vue» est ouvert à tous. Les opi-
nions qui s’y expriment ne vont pas forcément dans
de sa politique diabolique.
A défaut d’être le quatrième
le sens de notre ligne éditoriale. Nous respectons
les points de vue de tous ceux qui respectent notre
pouvoir, être au moins un cata-
lyseur d’équilibre des pouvoirs
identité chrétienne et entendent œuvrer, dans le
respect et la tolérance, au Bien commun.
Sociologue de la commu-
nication, Dominique Wolton
Les textes qui nous sont adressés sont susceptibles
de modifications; ils ne sont ni rendus à leurs auteurs,
remet en question le qualifi-
catif de quatrième pouvoir. Il
ni rémunérés.
lui préfère modestement celui Bienvenue à tous!
de contre-pouvoir. Un pouvoir
qui se dit démocratique fait La Rédaction.
assurément une grosse er-
C2A Conseils Associés en Afrique Congo
Cabinet de Conseil Juridique et Fiscal
327, Avenue Marien NGOUABI, Immeuble SCI les Cocotiers, 1er étage appt 102
B.P. : 4905, Pointe-Noire
Tél.: 06 953 97 97
ALLIANZ CONGO ASSURANCES
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Société Anonyme avec Conseil d’Administration
Au Capital de 1 000 000 000 F. CFA entièrement libéré
Siège Social : Résidence Gabriella
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RCCM: CG/PNR/12 B 387
Précédente annonce légale: n°3722 du Mardi 5 Septembre 2017
Aux termes des délibérations Tribunal de Commerce de
du Conseil d’Administra- Brazzaville du procès-ver-
tion de la société ALLIANZ bal des décisions des Ad-
CONGO ASSURANCES, en ministrateurs a été effectué
date du 5 Septembre 2017, il a le 20 Octobre 2017 sous le
été procédé à l’ouverture d’un numéro 17 DA 817.
établissement secondaire
dans le ressort territorial du L’immatriculation secon-
Tribunal de Commerce de daire a été enregistrée sous
Brazzaville à l’adresse: 221, le numéro CG/BZV/17 B
Avenue Nelson Mandela, 7239 du 20 Octobre 2017.
Immeuble Charden Farel,
Brazzaville, Congo. Inscription modificative au
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Monsieur VIALLET Cédric a date du 26 Octobre 2017.
été désigné responsable de
l’établissement secondaire. Pour avis.
Le dépôt légal au Greffe du

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