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Résumé .........................................................................................................................................
Abstract ........................................................................................................................................
Table des matières ....................................................................................................................... i
Liste des figures ......................................................................................................................... v
Liste des tableaux ...................................................................................................................... vi
Liste des abréviations ............................................................................................................... vii
Dédicace .................................................................................................................................. viii
Avant-propos ............................................................................................................................. ix
Introduction ................................................................................................................................ 1
Chapitre 1- Flottation des minerais mixtes cuprocobaltifères .................................................... 3
1. 1 Généralités.................................................................................................................... 3
1.1.1 principe ...................................................................................................................... 4
1.1.1.1 différents procédés de flottation .......................................................................... 4
1.1.1.2 dispositifs de flottation ........................................................................................ 6
1.1.2 Les réactifs de flottation............................................................................................. 7
1.1.3 Mécanisme de flottation ............................................................................................. 9
1.1.3.1 Interface solide-liquide ........................................................................................ 9
1.1.3.2 Interface solide-gaz ............................................................................................. 9
1.1.3.3Flottabilité des minéraux .................................................................................... 10
1.1.3.4 Eléments de physico-chimie des surfaces solides ............................................. 11
1.1.3.5 Adsorption des collecteurs ................................................................................ 12
1. 2 Flottation des minerais oxydés ................................................................................... 13
1.2.1 Mécanisme de sulfuration ........................................................................................ 14
1.2.2 Circuit de flottation .................................................................................................. 16
1. 3 Flottation des minerais sulfurés ................................................................................. 16
1. 4 La flottation des minerais mixtes ............................................................................... 18
1. 5 Conclusion partielle ................................................................................................... 19
Chapitre 2 – Métallurgie à ruashi mining................................................................................. 20
2. 1 Historique ................................................................................................................... 20
2. 2 Situation géographique............................................................................................... 20
2. 3 Alimentation et production de ruashi mining............................................................. 21
2. 4 Description sommaire du Flow-sheet de principe ...................................................... 21
ii
Dédicace
Avant-propos
Enfin, tous ceux qui nous aiment bien et nous ont soutenu, mais
qui ne trouvent pas leurs noms dans ce travail sachent, que nous les
aimons également et les portons dans notre cœur
1
Introduction
L’entreprise Ruashi Mining est une entreprise minière basée à Lubumbashi dans la
province du Haut-Katanga en République Démocratique du Congo. Elle est une filière du
groupe Metorex qui appartient actuellement à la firme chinoise JINCHUAN Group. Son but
principal est de produire du cuivre cathodique et de l’hydroxyde de cobalt à partir des minerais
provenant de ses différentes mines.
Pour parvenir à son but, la production commence par une extraction de minerais des
mines. Les minerais obtenus subissent une fragmentation afin d’atteindre la granulométrie
requise et sont ensuite alimentés à la lixiviation au cours de laquelle les solutions obtenues sont
envoyées à l’extraction par solvant (SX) pour une purification et concentration afin d’avoir des
solutions prêtes pour l’électrolyse de production du cuivre cathodique. Quant au cobalt, il est
obtenu sous forme d’hydroxyde de cobalt par précipitation à partir des raffinats du SX
préalablement débarrassés des impuretés par précipitation sélective.
Ruashi Mining est en phase d’épuisement de ses minerais oxydés pour une
alimentation directe dans son circuit de production. Pour maintenir sa capacité de production,
l’usine recourt actuellement à l’achat des minerais oxydés auprès des artisanaux miniers. Avec
l’épuisement des minerais oxydés, les réserves de Ruashi Mining se résument en des minerais
mixtes puis sulfurés. Ruashi-Mining est appelé à changer de flow-sheet pour consommer et les
mixtes et les sulfures. C’est dans ce cadre que cette étude a été initiée.
et alors qu’en même temps, elle regorge d’une quantité très importante de minerais
sous forme de sulfures. Face à cela, l’usine envisage de les alimenter dans son circuit en
modifiant un tout petit peu sa configuration qui consistera à mettre en place un concentrateur
pour la production des concentrés qui seront d’une part commercialisés et d’une autre part
stockés en attendant une éventuelle mise en place d’un four de grillage. C’est dans cette optique,
qu’il a été demandé de contribuer à la détermination des conditions opératoires optimales lors
de la flottation à la mousse des minerais mixtes de la carrière de Ruashi Mining (pit 3).
1. 1 Généralités
La flottation est un procédé physico-chimique de concentration, qui date du début du
XXè siècle. Dans l’industrie minérale son objectif est de séparer des minéraux en suspension
dans un liquide et se base sur les propriétés de surface des particules. Pour pouvoir employer
cette technique, il faut réunir trois conditions essentielles : (1) Obtention de bulles d’air stables
pouvant former une mousse ; (2) Adhésion des minéraux à flotter aux bulles d’air ; Non
adhésion aux bulles d’air des particules que l’on ne veut pas flotter et mouillage de ces
particules par l’eau, (3) lévitation des minéraux valorisables accrochés aux bulles à la surface
et leur récupération dans la mousse ( Blazy et al., 2001).
La flottation est donc une technique de la minéralurgie qui différentie les minéraux
hydrophiles des minéraux hydrophobes. Les minéraux hydrophobes adhèrent aux bulles de gaz
et remontent à la surface du réacteur, le plus souvent grâce à l’intervention des réactifs
chimiques connus sous l’appellation des collecteurs. Ils sont capables de rendre sélectivement
les minéraux hydrophobes et aérophiles. Ces réactifs comportent tous un groupement polaire
permettant leur adsorption sélective à la surface des minéraux par création des liaisons
physiques ou chimiques. Ils possèdent également une chaîne hydrocarbonée hydrophobe qui
permet à l’ensemble adsorbat-adsorbant de s’accrocher à une bulle d’air. La figure 1.1 nous
donne toutes les étapes de la formation de l’agrégat bulle-particule.
1.1.1 principe
La flottation est un procédé de séparation d’un mélange des corps finement broyés
utilisant la propriété qu’ont certaines particules ou substances en milieux aqueux de se fixer sur
des bulles d’air, acquérant ainsi une densité artificiellement réduite. C’est un procédé de
concentration basée sur la différence de mouillabilité (naturelle, assistée,)
Flottation naturelle
La flottation naturelle concerne soit les particules liquides ou solides de densité réelle
inférieure à celle de l’eau et suffisamment grosse pour que les forces de répulsion entre elles
soient négligeables (huile, graisse), soit encore des particules solides présentant une densité
apparente inférieure à celle de l’eau (charbon, cendre).
5
Flottation assistée
Elle consiste en une insufflation de bulles d'air au sein de la masse liquide pour
améliorer la séparation des particules naturellement flottables. Il y a deux types de flottation
assistée suivant la taille des bulles de gaz.
La flottation mécanique
Cellule de flottation
Cellules mécaniques
Nous donnons les informations d’une machine mécanique à la figure 1.2 qui
comportent un agitateur mécanique qui a pour rôle les maintiens des solides en suspension et
crée la turbulence nécessaire à assurer la rencontre entre les solides et les bulles d’air. Il produit
également ces bulles d’air car son arbre est creux et agit comme une pompe aspirante pour l’air
ambiant. L’air, aspiré de haut en bas, est finement dispersé par écrasement entre le rotor de
l’agitateur et un stator.
Dans toutes les machines mécaniques, le volume effectif d’aération est important, mais
la hauteur de la couche de mousse est faible. L’écoulement de la pulpe dans la machine est
réalisé naturellement et la mousse est récoltée par débordement ou par raclage mécanique par
des palettes rotatives (Ancia , 2007).
❖ si les minéraux sont recouverts d’un film non polaire vers la pulpe,
certains ne seront pas mouillés par l’eau et les bulles d’air pourront adhérer à leur surface
et ils pourront aussi flotter ;
❖ si au contraire ils sont recouverts d’un film polaire, ils ont des liens
ioniques ou covalents forts, leur surface réagit vivement avec les ions H+ et OH-.
Naturellement hydrophiles, ils nécessitent de l’aide de réactifs chimiques pour devenir
hydrophobes.
Les collecteurs
Le collecteur est un réactif qui est ajouté à une pulpe de flottation pour recouvrir les
surfaces des minéraux utiles, généralement ceux que l’on désire flotter, d’un film ou pellicule
hydrophobe. Ce réactif est adsorbé à l’interface solide-liquide. Par ailleurs, pour faciliter
l’adsorption de collecteur, on utilise dans certaines pratiques un réactif qui modifie l’interface
solide-liquide. Ce réactif se nomme un activant. Au contraire, s’il l’on veut empêcher qu’un
minéral n’adsorbe un collecteur donné, on le met tout d’abord en présence d’un déprimant qui
se fixe comme le collecteur à l’interface solide-liquide (Kitobo, 2009). Leur efficacité est liée
au pH de la pulpe minérale et à sa concentration solide.
Les moussants
Les moussants sont aussi des tensioactifs dont la constitution rappelle celle des
collecteurs, puisque ce sont aussi des molécules organiques hétéropolaires appartenant
principalement aux familles des alcools et des polyéthers, mais qui ne s’adsorbent pas ou
s’adsorbent peu sur les surfaces minérales. D’ailleurs, tous les collecteurs présentent plus ou
moins des propriétés moussantes.
Une bonne séparation par la flottation exige certaines qualités du moussant notamment
:
❖ une durée de vie suffisante des bulles formées pour permettre le recueil
de mousse ;
❖ une faible sensibilité à la variation du pH ;
❖ un pouvoir collecteur du moussant peu élevé ;
9
Les réactifs modifiants sont utilisés afin de rendre sélective l’action du ou des
collecteurs employés lors de la flottation. Il y en a de quatre sortes : les activants, les dispersants,
les déprimants et les régulateurs de pH.
Le procédé de flottation sera donc conditionné en premier lieu par les propriétés
superficielles des minéraux après leur immersion dans l’eau. En effet, la surface du solide subit
une hydratation dont une des principales conséquences est la création d’une charge
superficielle. Le signe et la valeur de cette charge sont d’un intérêt primordial pour l’étude de
l’adsorption des réactifs de flottation ainsi que pour celle du phénomène de dispersion ( Kanda,
2012).
L’équilibre entre une bulle d’air et une particule solide immergée dans un liquide
exprime l’aptitude de la particule solide à pouvoir flotter, à partir des résultats de mesure de
l’angle de contact θ. Quand la surface du minéral, ou une partie de celle-ci est recouverte de
collecteur, son accrochage à des bulles d’air devient possible. A ce moment, trois phases sont
en présence : solide-liquide-gaz.
La condition d’équilibre pour un contact stable entre ces trois phases est donnée par
l’équation de Young :
(1.1)
Où γSA, γSLet γLA sont les tensions interfaciales solide-aire, solide-liquide et liquide-
air, respectivement, et θ l’angle de contact.
10
Pour une surface plane du minéral d’aire très supérieure à la section d’une bulle, on
obtient le schéma de la figure 1.3.
IQUIDE
Z
A
L
Et pour une surface minérale plus petite, ce qui est le cas général en flottation,
on obtient la situation présentée à la figure 1.4.
θ< θ
Figure 1.4-Angle de contact sur une petite surface
Pour qu’il y ait flottation, θ doit prendre une valeur finie, c’est-à-dire θ ≠ 0 et on a :
(1.2)
γSA et γSL sont rarement mesurables, et γLA varie très peu en présence des réactifs de
flottation. Par conséquent, la seule variable que l’on peut mesurer expérimentalement avec
précision est l’angle θ. Cet angle varie évidemment avec la rugosité de la surface, l’inclinaison
de celle-ci sur l’horizontale, et l’évolution de la bulle d’air (diamètre croissant ou décroissant).
❖ minéraux polaires : ont des liens ioniques ou covalents fort. La surface réagit
vivement avec les ions et . Naturellement hydrophiles, ils nécessitent des
réactifs chimiques pour devenir hydrophobes.
Des nombreux travaux ont en effet démontré que lorsqu’un minéral est broyé et que
ses particules sont plongées dans une solution aqueuse, leurs surfaces acquièrent une charge
nette définie, positive ou négative (Kanda ., 2012).
Dans une solution l’électroneutralité doit être respectée, mais la densité de charge
concentrée à la surface du solide entraîne une réorganisation de la distribution des ions de la
solution à proximité de la surface du minéral.
12
Les ions de signes opposés à la charge de surface sont ainsi préférentiellement attirés
à l’interface et y restent fixés comme contre-ions. Exactement à la surface du minéral en
solution, la tension électrique est maximale et loin de la surface, la tension est nulle. Pour
représenter les phénomènes aux interfaces solide- solution électrolytique, on a introduit la
notion de double couche électrochimique. Helmholtz (1879) ; Gouy (1917) et Chapman (1913)
sont les premiers à avoir étudié la répartition des charges au voisinage de l’interface solide-
liquide.
La fixation des collecteurs à la surface des minéraux s’explique bien par la théorie du
potentiel électrocinétique : les cations sont adsorbés par les surfaces de charge négative, et les
anions par les surfaces de charge positive.
Au cas où sont présents, dans la solution ou dans la pulpe de flottation, que des ions
spécifiquement adsorbés, et que les collecteurs employés sont des électrolytes forts dans la zone
de pH choisie, la récupération à la flottation dépendra uniquement du signe électrique de la
surface et du collecteur, et par conséquent du taux de recouvrement de la surface par les
molécules ou les ions tensio-actifs.
❖ les minéraux oxydés sont plus solubles que les sulfures de métal correspondant. A cause
des liaisons ioniques prédominantes, les oxydés sont plus hydrophiles. la surface des
sulfures par contre, contient les liaisons covalentes auxquelles les molécules dipolaires
de l’eau s’attachent difficilement. Il est plus aisé de rendre hydrophobe la surface d’un
sulfure que celle d’un oxyde.
❖ en second lieu les minéraux oxydés sont finement texturés, complexes et variables. La
nature de la gangue est telle que pendant le processus de flottation, certains de ses
constituants flottent mieux que les minéraux à valoriser.
La flottation des minéraux non sulfurés est moins aisée que celle des minéraux
sulfurés. Elle peut être due partiellement à la chemisorption : c’est le cas avec des collecteurs
comme les acides gras et les xanthates après sulfuration, mais la liaison chimique est alors très
faible. De toute façon, l’adsorption physique est beaucoup plus importante que pour les
minéraux sulfurés, parfois même, c’est le seul mode d’adsorption, par exemple avec les amines,
les sulfonâtes et les sulfates d’alkyle comme collecteurs (Ek et al., 1973).
L’influence du pH est plus importante encore pour les minéraux sulfurés, car
l’adsorption physique, qui dépend de la charge de surface, est très étroitement liée au pH. Les
revêtements de boues sont également plus nocifs que pour les sulfures, car ils modifient la
charge de surface et donc l’adsorption physique. De plus, ils réagissent souvent avec les
collecteurs des minéraux oxydés et donnent ainsi lieu à une consommation prohibitive de ces
réactifs.
Dans la pratique industrielle, la concentration des minerais oxydés de cuivre peut être
faite par les diverses méthodes ci-après
Le choix entre l’un des procédés est décidé par la prise en compte : de la caractérisation
minéralogique du minerai, des coûts des réactifs, des objectifs fixés par le concentrateur (teneur
et rendement désiré). Mais, les méthodes de concentration largement utilisées pour
l’enrichissement des minerais oxydés demeurent : la flottation et la lixiviation extraction par
solvant (Kanda , 2012).
Les espèces ioniques sulfurées thermodynamiquement stables sont : HSO4, SO4 2, S°, H2S, HS-
, S2- les autres espèces sont instables (Kanda ., 2012).
Lorsque le sulfurant est introduit dans la pulpe, le pH de cette dernière précise les
espèces ioniques présentes en solution. Ainsi pour des valeurs comprises entre 8 et 11 les
espèces présentes seront le HS- espèce plus réactive et le S2-, leur quantité dépendra de la dose
du sulfurant introduite dans la pulpe, et des réactions secondaires pouvant consommer le
sulfurant. La figure 1.5 ci-dessous indique les espèces chimiques dissociées.
15
❖ les réactions auxiliaires sont l’oxydation des ions sulfures par l’oxygène
de l’air et la formations des colloïdes de sulfure de cuivre qui seraient dus à la réaction
entre les ions cu2+ libérés lors de la sulfuration et les ions HS- et S2-.
Le sulfurant ne confère pas une propriété hydrophobe à la surface du grain oxydé, mais
c’est l’action du collecteur qui rend cette surface hydrophobe. Pour le cas du cuivre dans les
gisements oxydés, c’est principalement la malachite sulfurée qui adsorbe le xanthate.
La surface des minéraux joue une action catalysante sur la réaction d’oxydation des
espèces sulfurées en sulfates et thiosulfates (Bouchard , 2005).
La sulfuration produit une couche de sulfure qui selon le cas est de la covelline et de
la chalcosine pour (Kanda, 2012).
Ainsi, la sulfuration s’effectuera mieux dans un milieu alcalin ou neutre afin de ne pas
décomposer le réactif sulfurant. Les milieux très alcalins (pH au-delà de 11) favorisent la
formation du sulfure de cuivre colloïdal néfaste à la flottation et rendent le film de sulfure très
instable.
❖ Circuits simples ;
❖ Circuits complexes
Beaucoup d’entre eux contiennent des minéraux de cuivre finement disséminés, ce qui
nécessite un fin broyage pour les libérer de la gangue.
La flottation des mixtes permet de trouver des concentrés de deux natures : des
concentrés à forte proportion en sulfures et des concentrés à forte proportions en oxydes facile
à traiter.
Les réactifs utilisés sont les même pour chaque phase de flottation et doivent être
utilisés de façon à ne pas influencer une autre phase.
Une technique de flottation des minerais mixtes consiste à flotter le tout en une seule
fois sans flotter au préalable les sulfures ; c’est la flottation bulk. Cette technique conduit à des
concentrés de nature mixte. Difficile à traiter en métallurgie car ces concentrés contiennent à la
fois de sulfures et des oxydes.
Dans ce procédé, on flotte d’abord un des minéraux utiles, les autres étant déprimés
dont l’un sera réactivé lors de sa flottation.
C’est une succession de plusieurs flottations simples et les réactifs utilisés sont, pour
même minéral, toujours les même qu’en flottation simple
19
1. 5 Conclusion partielle
Cette partie a été consacrée en revue bibliographique de la technique de concentration
par la flottation appliquée aux minerais oxydés, sulfurés et mixtes, tout en abordant les
différents réactifs intervenant dans le processus de la flottation à la mousse.
La flottation des minerais sulfurés cuprocobaltifères est réalisée en faisant une flottation
différentielle, généralement les minerais sulfurés flottent bien. C’est d’ailleurs la plus facile,
s’il y a des difficultés, ils résident dans la séparation complète des différents sulfures associés.
La flottation des mixtes permet de trouver des concentrés de deux natures : des concentrés à
forte proportion en sulfures et des concentrés à forte proportions en oxydés facile à traiter.
La flottation technique de flottation des minerais mixtes consiste à flotter le tout en une seule
fois sans flotter au préalable les sulfures ; c’est la flottation bulk. cette technique conduit à des
concentrés de nature mixte. Difficile à traiter en métallurgie car ces concentrés contiennent à la
fois de sulfures et des oxydés.
La flottation est fondé sur les propriétés de surface et sur les propriétés hydrophobes et
d’hydrophile des phases minérales et à lieu dans une cellule de flottation.
Dans une cellule de flottation, la pulpe minérale est mise en agitation par un arbre qui va aussi
servir à injecter de l’air à l’origine de la formation des bulles. Les mousses ainsi formées, qui
sont chargées en particules minérales, sont récupérer par débordement.
Différent réactifs chimique sont utilisés pour ce procédé : les collecteurs, les moussants, les
activants, les déprimants, les dispersants.
2. 1 Historique
L’entreprise Ruashi Mining a débuté avec l’utilisation de l’ancienne mine de l’Etoile
exploitée par la générale de carrières et des mines (GCM) en 1910. Le contrat de la création de
la société Ruashi Mining a été signé en date du 09 juin 2000 entre la Gécamines et le Cobalt
Métal Company Exchange (CMC) pour l’exploitation de la mine de l’Etoile.
Le gisement que possède Ruashi Mining est constitué de trois mines à ciel ouvert
dénommées Ruashi 1 (pit 1), Ruashi 2(pit 2), ainsi que Ruashi 3 (pit 3).
Bien que Ruashi Mining commence son exploitation, deux premières mines connurent
une exploitation qui se passait en plusieurs phases à savoir :
2. 2 Situation géographique
L’entreprise minière Ruashi Mining est située au Sud-Est de la République
Démocratique du Congo dans la province du Haut-Katanga, ville de Lubumbashi, commune de
la Ruashi à environ 10 km du centre-ville de Lubumbashi et à 2,5 km de l’aéroport de Luano.
Ainsi la photographie reprise à la figure 1 montre une vue aérienne de l’usine
hydrométallurgique de Ruashi Mining.
21
Les minerais tout venants sont alimentés sous forme d’un mélange de différentes
teneurs pour avoir une charge qui titre plus ou moins 3 % en cuivre et 0.5 % en cobalt.
L’alimentation est constituée en termes de godets à partir de quatre types de minerais repartis
suivant différentes teneurs en cuivre et en cobalt, il s’agit de : high grade qui titre en moyenne
3.5 à 4 % en cuivre, le low grade 1 à 1.5 % en cuivre et le bomz qui est un minerai riche en
cobalt comparativement aux deux derniers qui titre 0,7 % à 0,9 % en cobalt. Entre le high grade
et le low grade, nous avons le medium grade.
Ruashi Mining S.A est une des entreprises minières modernes du Haut-Katanga qui
traite les minerais cuprocobaltifères par voie hydrométallurgique (lixiviation, extraction par
solvant, électrolyse d’extraction etc.) pour obtenir les cathodes de cuivre métallique à 99,99 %
de pureté par électrolyse d’extraction et les sels de cobalt par précipitation des autres impuretés.
En outre, elle dispose d’une usine de production d’acide sulfurique.
Cette partie fera une description détaillée de ces différents procédés qui interviennent
dans les opérations de production de l’usine afin de parvenir aux objectifs principaux de celle-
ci.
Dans le cadre de la production, nous disposons de trois grands départements qui sont
: le département de solides, le département de solutions ainsi que le département de cobalt.
Les usines d’extraction par solvant jouent un rôle analogue à un concentrateur, dans le
sens où elles traitent normalement une alimentation impure, de faible teneur, et la convertissent
en un produit pur et de haute teneur. Les objectifs principaux poursuivis à Ruashi Mining sont
: la purification et la concentration des solutions.
2.4.2.2 L’électrolyse
L’électrolyse constitue l’étape finale dans la production du cuivre. Elle consiste en une
déposition du cuivre sur une électrode appelée cathode au passage du courant électrique dans
une solution électrolytique
Ce département nous produit uniquement les sels d’hydroxyde de cobalt qui constitue
même le produit commercialisable de cette section de l’usine. L’alimentation de la section est
constituée par l’OF du décanteur de déferrage et l’objectif ici est de précipiter au maximum le
cobalt à la magnésie (MgO) et à la soude caustique (NaOH) tout en minimisant la Co-
précipitation du Mn et Mg ;
23
2. 5 Problématique
A Ruashi mining la production commence par une extraction de minerais de la mine,
ces derniers subissent une fragmentation afin d’atteindre la granulométrie requise, ils sont
ensuite alimentés à la lixiviation, les solutions obtenues sont envoyées à l’extraction par solvant
pour une purification, concentration et séparation de celles-ci, les solutions obtenues sont
ensuite acheminées à l’électrolyse pour produire le cuivre cathodique, au circuit cobalt pour
précipiter les impuretés et produire l’hydroxyde de cobalt et le raffinat est retourné à la
lixiviation pour mettre en solution les minéraux.
24
L’entreprise Ruashi Mining est en phase d’épuisement de ses oxydés pour une
alimentation directe dans son circuit de production. L’usine use actuellement de ses réserves de
minerais ayant un caractère mixte et s’est lancée dans l’achat des minerais oxydés pour
maintenir sa capacité de production alors qu’en même temps, elle regorge d’une quantité très
importante de minerais sous forme de sulfures. Face à cela, l’usine envisage de les alimenter
dans son circuit en modifiant un tout petit peu sa configuration qui consistera à mettre en place
un concentrateur pour la production des concentrés qui seront d’une part commercialisée et
d’une autre part stockés en attendant une éventuelle mise en place d’un four de grillage. C’est
dans cette optique, qu’il a été demandé de contribuer à la comparaison de deux collecteurs et
tout en cherchant des conditions opératoires optimales lors de la flottation à la mousse des
minerais mixtes de la carrière de Ruashi Mining (pit 3).
3. 1 Echantillonnage et caractérisation
3.1.1 Echantillonnage
L’échantillonnage est la première et l’une de plus importantes étapes de la
caractérisation dans le cadre d’une recherche scientifique. Il permet de réduire la taille d’un lot
à étudier en prélevant une fraction de ce dernier, fraction qui doit être représentative. La
technique qui a été utilisée est celle de l’échantillonnage aléatoire simple.
L’échantillon faisant l’objet de ce présent travail a été prélevé au remblai du stock piles
qui est une partie là où on réceptionne les minerais tout venant de la mine de l’étoile à
prédominance mixte. Ces minerais se trouvent sous forme de gros blocs qui ont des
granulométries allant jusqu’à 400 mm Ces minerais sont envoyés dans le concasseur ou ils
seront concassés jusqu’à avoir une granulométrie d’environ 120mm à la sortie du concasseur,
grâce à la bande transporteuse.
Ainsi, pour constituer l’échantillon de nos expériences, nous avons réalisé des
prélèvements aléatoires dans sur le remblai du stock pile de Ruashi Mining. Le remblai des
stocks de minerai mixte contient environ 500000 tonnes de minerais avec une teneur de cuivre
de 3,88% et de à 0,64% de la teneur en cobalt.
Les matériels qui ont été utilisés pour prélever notre échantillon ont été : une pelle, de
sacs, de gants, un cache-nez .nous avons choisi des points stratégiques sur les remblais sur
lequel nous avons prélevé notre échantillon qui fait l’objet de ce travail.
Nous avons commencé par, préparer la pelle et des sacs destinés à recevoir les
échantillons. Nous nous sommes rassurés au préalable que les sacs et la pelle étaient bien
propres pour ne pas polluer et contaminer notre échantillon. Des échantillons de minerais des
dimensions diverses ont été prélevés puis placés dans les sacs.
Deux types d’analyses chimiques ont été réalisés, il s’agit de l’attaque totale et
l’attaque soluble.
L’appareil utilisé pour toutes les analyses chimiques de nos échantillons initiaux et de
flottation était le spectromètre à couplage par plasma induit (ICP).
Les différents minéraux présents dans notre échantillon ont été vus au microscope
binoculaire.
La première couche est à une profondeur de 50-100 m du sol et contient des minerais
oxydés constitués essentiellement de la malachite, de la chrysocolle et de l’hétérogénéité. Dans
la zone de transition se trouvent les minerais mixtes, et dans la dernière couche viennent les
minerais sulfurés. La nature de la gangue de minerais de Ruashi Mining est argilo-talqueuse.
A cet effet, un tamisage à sec de l’échantillon initial a été réalisé au tamis de 2 mm,
dans le but d’éviter un sur concassage, les passants ont été stockés. Une fragmentation des
produits tamisés dont les dimensions étaient supérieures à 2 mm a été réalisée.
27
❖ Deux broyeurs à Boulets dont la photographie est donnée à la figure 2.2 ayant pour
caractéristiques
• Diamètre : 21,5 cm
• Longueur : 28,5 cm
A cet effet, un kg de minerai et un litre d’eau ont été prélevés puis mis dans le broyeur.
La pulpe formée a subi un broyage pendant les temps retenus lors des essais précédents, il s’agit
de celui de 10 minutes et 30 minutes. Cette pulpe broyée a été recueillie dans le pan et séchée
dans l’étuve. Le produit séché est passé au rotap pour déterminer les poids de refus sur chaque
tamis. Et enfin des analyses chimiques de refus de différents tamis ont été réalisées, toutes ces
données ont été prises pour déterminer la répartition du cuivre et tracer les graphiques de
répartition du cuivre en fonction de poids de refus sur différents tamis grâce au logiciel Excel.
❖ peser 1000 g de minerai auxquels on ajoute 1000 ml d’eau dans le broyeur pour
obtenir une pulpe constituée de 50% en poids des solides, soit une dilution de 1/1.
❖ réaliser plusieurs tests de broyage à différents temps ; dans notre cas présent, les
temps suivants ont été considérés : 10,30 minutes ;
❖ tamiser sur un tamis de 200 mesh ;
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❖ sécher à l’étuve et déterminer chaque fois le poids et le pourcentage des refus sur le
tamis de 200 mesh ;
❖ tracer la courbe de broyabilité en portant en abscisses le temps de broyage et en
ordonnées le pourcentage poids des refus à 200 mesh y correspondant ;
❖ effectuer des broyages à 12%, 20% et 30% de refus du tamis de 75 µm
❖ effectuer une analyse granulochimique de ces broyages ;
Le but de ces essais est de déterminer les conditions de flottabilités d’un minerai
mixte dont les caractéristiques sont connues. Dans ces travailles nous avons
retenus deux critères pour évaluation des résultats des essais de flottations à
savoir :
❖ La teneur en cuivre du concentré
❖ Le rendement de récupération du cuivre
❖ un chronomètre ;
❖ des éprouvettes graduées ;
❖ des pipettes ;
❖ une pissette ;
❖ les pans pour recueillir les produits de flottation ;
❖ une étuve.
(3.1)
Avec :
32
(3.2) Avec
π : le rendement pondéral de concentration, C : masse du concentré et A: masse du minerai à
flotter
(3.3)
4. 1 Rappel de l’objectif
L’objectif de cette étude est de comparer des performances métallurgiques qu’offrent
deux types de collecteurs dont le TLQ2 et KAX (l’amyl xanthate de potassium) Pour y
parvenir, nous avons caractérisé notre échantillons, nous avons optimisé la dose du KAX, la
dose de la mixture, la dose du silicate et la dose du TLQ2 des essais de flottation ont été
effectués sur un minerai mixte en optimisant les conditions opératoires.
4. 2 Résultats de la caractérisation
Les informations reprises dans le tableau 4.1 nous montre que l’échantillon de minerai
faisant objet de l’étude contient 3,88% en cuivre total dont 42,69% sous forme sulfurées et 57,3
% sous forme oxydé. Il contient également 0,64 % de cobalt.
❖ Chalcopyrite ;
❖ Bornite ;
40
Proportion de la Fraction en %
35
30
25
20
15
10
0
0 5 10 15 20 25
Temps de Broyage
Série1
Les informations reprises dans le tableau 4.2 à la figure 4.1 nous montrent que pour
obtenir 25 % de refus sur le tamis de 75 µm, il faudra broyer le minerai pendant 10,30 minutes.
C’est ce temps qui est retenu pour la suite des essais.
36
Essai de flottation
Les essais de flottation des minerais mixtes pour avoir 25% de refus sur le tamis d’une
ouverture de 75 µm ont été réalisés en variant les doses de collecteurs (amylxanthate de
potassium et du TLQ2), du silicate et de la mixture.
Cinq essais ont été réalisés en variant le sulfhydrate de sodium (à 3000, 4000,
5000,6000 et 7000g/t). Les doses de silicate de sodium et de la mixture ont été maintenue
respectivement à 300g/t à 200g/t. le collecteur KAX a été pris dans le rapport 1/10 de NaHS.
En ce qui concerne le NaHS et le KAX, la pratique nous exige de mettre 60% en tête de
flottation pour commencer, 17% à la deuxième fraction et la quantité restante sur les autres
fractions.
La synthèse des résultats obtenus dans ces conditions est reprise sur le tableau 4.3
traduit graphiquement par la figure 4.2.
37
12
10
Teneur Cuivre
0
1 21 41 61 81
Rendement de récupération en %
❖ A la dose de 300g/t de KAX, il a été produit un concentré de tête d’une teneur en cuivre
de 8,84% avec un rendement de 52,76% ; le concentré ébauché a titré à son tour 5,40%
cuivre avec un rendement de récupération de 74,06%.
❖ A la dose de 400g/t de KAX, il a été produit un concentré de tête d’une teneur en cuivre
de 10,81% avec un rendement de 48,94 % ; le concentré ébauché a titré à son tour 5,57%
cuivre avec un rendement de récupération de 78,66%.
❖ A la dose de 500g/t de TLQ2, il a été produit un concentré de tête d’une teneur en cuivre
de 6,36% avec un rendement de 52,44 % ; le concentré ébauché a titré à son tour 4,20%
cuivre avec un rendement de récupération de 87,40%.
❖ A la dose de 600g/t de TLQ2, il a été produit un concentré de tête d’une teneur en cuivre
de 7,42% avec un rendement de 55,16 % ; le concentré ébauché a titré à son tour 4,70%
cuivre avec un rendement de récupération de 86,60%.
❖ A la dose de 700g/t de TLQ2, il a été produit un concentré de tête d’une teneur en cuivre
de 13,99% avec un rendement de 38,58 % ; le concentré ébauché a titré à son tour 5,36%
cuivre avec un rendement de récupération de 81,16%.
39
❖ Une dose faible de NaHS, c’est-à-dire inférieure ou égale à 300g/t de KAX, donne la
performance métallurgique moins bonne à cause de l’insuffisance du réactif sulfurant
(NaSH) et du réactif collecteur (KAX).
❖ A 400g/t de KAX, on observe que nous avons des bons résultats et au-delà de 400g/t
de KAX on aura l’excès des ions 𝐻𝑆 − qui aurait un effet néfaste sur la flottation.
Trois essais ont été réalisés en variant le silicate de sodium (à 200, 400,500g/t). Les
doses de NaHS, du KAX et de la mixture ont été maintenue respectivement à 4000, à 400 à
200g/t.
La synthèse des résultats obtenus dans ces conditions, est reprise sur le tableau 4.5 et
traduit graphiquement à la figure 4.3
40
14 300 g/t silicate 200 g/t silicate 400 g/t silicate 500 g/t silicate
12
10
Teneur Cuivre
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Rendement de récupération en %
Sur-base du graphique de la figure 4.3, il ressort qu’à faible dose de silicate de sodium,
il y a baise de la teneur et du rendement de récupération du cuivre. Du fait que la dépression et
la dispersion de la gangue n’ont pas été suffisantes.
41
La meilleure courbe a été obtenue à la dose de 300g/t de 𝑁𝑎2 𝑆𝑖𝑂3. En dessous de cette
dose et au-delà les résultats sont moins bons. Cela s’expliquerait par l’insuffisance de la
dispersion de la des minéraux et de la dépression des minéraux de gangue.
Trois essais ont été réalisés à différentes doses de mixture (100, 300,400g/t) tout en
maintenant les doses de NaHS, KAX et du silicate de sodium respectivement à 4000g/t, 400g/t
et 300g/t. les résultats métallurgiques de ces essais sont repris dans les tableaux en annexes et
synthétisés dans le tableau 46 et à la figure 4.4
14 200 g/t mixture 100 g/t mixture 300 g/t mixture 400 g/t mixture
12
10
8
Teneur Cuivre
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Rendement de récupération en %
12 400 g/t TLQ 2 300 g/t TLQ 2 200 g/t TLQ 2 50 g/t TLQ 2
10
8
Teneur Cuivre
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Rendement de récupération en
%
❖ A la dose de 100g/t de TLQ2, il a été produit un concentré de tête d’une teneur en cuivre
de 4,26% avec un rendement de 15,49 % ; le concentré ébauché a titré à son tour 4,90%
cuivre avec un rendement de récupération de 58,22%.
❖ A la dose de 200g/t de TLQ2, il a été produit un concentré de tête d’une teneur en cuivre
de 9,46% avec un rendement de 46,76 % ; le concentré ébauché a titré à son tour 5,85%
cuivre avec un rendement de récupération de 74,60%.
❖ A la dose de 300g/t de TLQ2, il a été produit un concentré de tête d’une teneur en cuivre
de 8,94% avec un rendement de 42,83 % ; le concentré ébauché a titré à son tour 5,03%
cuivre avec un rendement de récupération de 65,48%.
❖ A la dose de 400g/t de TLQ2, il a été produit un concentré de tête d’une teneur en cuivre
de 9,59% avec un rendement de 45,62 % ; le concentré ébauché a titré à son tour 5,09%
cuivre avec un rendement de récupération de 66,96%.
A faible dose de TLQ2 inférieur à 400g/t la sulfuration des minéraux à valoriser serait
insuffisante. A une dose de TLQ2 modérée, c’est-à-dire au tour de 400g/t, la sulfuration
s’améliorerait sensiblement de même que la collection. L’optimum pour le minerai soumis à
l’étude se situe au tour de cette dose. Et au-delà de cette de cette dose la diminution de la
teneur du minéral utile et la mauvaise sélectivité résulterait de la dépression de la collection par
l’excès de l’ion sulfhydrate.
45
Pour déterminer ces conditions opératoires optimales, les doses du TLQ2, KAX,
silicate, NaHS et de la mixture ont été variées.
Les meilleures performances métallurgiques ont été obtenues aux doses du TLQ2 et
du KAX respectives de 400 g/t et de 400 g/t. Dans ces conditions, le concentré ébauché a atteint
une teneur de 5,57 % avec un rendement de récupération de 78,66 % pour le KAX et pour le
TLQ2, nous avons obtenu un concentré ébauché titrant 5,09 % avec un rendement de
récupération de 66,96%.
14
400 g/t KAX 400 g/t TLQ 2
12
10
Teneur Cuivre
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Rendement de récupération en %
L’objectif poursuivi dans le cadre de ce mémoire de fin d’études était de faire une
étude comparative de deux collecteurs tout en cherchant les conditions opératoires optimales
de concentration par flottation à la mousse du minerai mixte de la carrière de Ruashi Mining à
la partie pit 3. Les essais ont été réalisés au laboratoire métallurgique et de préparation de
minerais de Ruashi Mining.
Après caractérisation de l’échantillon du minerai, les essais d’optimisation ont été
réalisés par la flottation en mode sulfuration et limités en simple ébauchage et ont permis de
déterminer les doses optimales du sulfhydrate de sodium(NaHS), de l’amylxanthate de
potassium(KAX), de silicate de sodium 𝑁𝑎2 𝑆𝑖𝑜3 , du TLQ2 et de la mixture respectivement de
4000,400,300,400 et 200g/t.
La caractérisation chimique de l’échantillon a relevé que le minerai titre 3,88 % en
cuivre. Et la caractérisation minéralogique a montré que l’échantillon du minerai contient
principalement l’hématite, le quartz, la chalcopyrite,
L’efficacité de la flottation était fonction de dosages utilisés. Les faibles doses ainsi
que le surdosage du collecteur régulent également les performances métallurgiques, car les
surfaces des particules exigent une certaine quantité de collecteur afin d’être rendues
hydrophobes. Quand cette quantité est en excès, la dépression des particules valorisables
pourrait intervenir en occasionnant la récupération des espèces non désirées. Et quand les doses
sont insuffisantes, le collecteur ne rend pas complètement hydrophobe toutes les particules
valorisables. Par conséquent, il peut se faire que le rejet contienne des teneurs élevées.
En comparant les résultats des essais de flottation effectués et limités en simple
ébauchage la dose de 400 g/t pour les collecteurs a été retenue afin de maximiser le rendement
de récupération du cuivre car en phase d’ébauchage, la récupération s’impose beaucoup plus
que la qualité des concentrés, ainsi le KAX est le collecteur des minéraux retenus.
Dans ces conditions opératoires optimales de concentration par flottation, nous avons
obtenu un concentré de tête ayant une teneur de 10,81 % avec un rendement de récupération de
48,94% et un concentré ébauché titrant 5,57 % avec un rendement de récupération 78,66 %.
Les meilleures performances métallurgiques ont été obtenues aux doses duTLQ2 de 400 g/t.
Dans ces conditions, le concentré ébauché a atteint une teneur de 9,59 % avec un rendement de
récupération de 45,62 % pour le TLQ2, nous avons obtenu un concentré ébauché titrant 5,09 %
avec un rendement de récupération de 66,96%.
47
Pour des recherches plus approfondies avec finissage, nous proposons de travailler
avec le KAX que le TLQ2. Néanmoins des études économiques sont nécessaires pour pouvoir
mieux en juger, car celles-ci constituent le facteur clé sur le choix opératoire de traitement.
48
Référence bibliographique
ANNEXES
50
Annexe A.1-essaie de flottation à 3000g/t NaHS, 300g/t de KAX, 300g/t de Na2SiO3,200g/t de mixture 10/90 ,50g/t de G41
Fractions Temps flot. g % % Poids (g) Rdt (%) Silicate MIXT. 10/90 NaSH KAX G 41
% Poids (g) Rdt (%)
A 2' 100,18 8,35 10,04 22,64 300 200 1800 180 20
10,06 0,74 0,74 10,81
B 2' 165 13,75 8,11 30,12 600 60
13,38 1,52 2,51 36,56
265,18 22,10 8,84 52,76
23,44 1,23 3,25 47,36
C 2' 78,06 6,51 4,53 7,96 300 30 10
3,54 2,12 1,65 24,12
343,24 28,61 7,86 60,72
26,98 1,43 4,90 71,48
D 2' 95,46 7,96 2,53 5,44 100 10
2,42 0,94 0,90 13,08
438,7 36,56 6,70 66,15
29,39 1,32 5,80 84,56
E 2' 85,18 7,10 2,00 3,83 100 10 10
1,70 0,35 0,30 4,35
523,88 43,66 5,94 69,99
31,09 1,16 6,10 88,91
F 2' 85 7,08 2,13 4,08 100 10
1,81 0,20 0,17 2,48
608,88 50,75 5,40 74,06 10
32,90 1,03 6,27 91,39
R 591 49,25 1,95 25,94
11,52 0,10 0,59 8,61
Aliment. 1199,88 100,00 3,70 100,00 300 200 3000 300 50
44,43 0,57 6,86 100,00
51
Annexe A.2-essaie de flottation à 4000g/t NaHS , 400g/t de KAX, 300g/t de Na2SiO3,200g/t de mixture 10/90 ,40g/t de G41
Annexe A.3-essaie de flottation à 5000g/t NaHS , 500g/t de KAX, 300g/t de Na2SiO3,200g/t de mixture 10/90 ,40g/t de G41
Annexe A.4-essaie de flottation à 6000g/t NaHS , 300g/t de KAX, 600g/t de Na2SiO3,200g/t de mixture 10/90 ,40g/t de G41
Annexe A.5-essaie de flottation à 7000g/t NaHS , 700g/t de KAX, 300g/t de Na2SiO3,200g/t de mixture 10/90 ,40g/t de G41
Annexe B.1-essaie de flottation à 4000g/t NaHS , 400g/t de KAX, 200g/t de Na2SiO3,200g/t de mixture 10/90 ,40g/t de G41
Annexe B.2-essaie de flottation à 4000g/t NaHS , 400g/t de KAX, 400g/t de Na2SiO3,200g/t de mixture 10/90 ,40g/t de G41
Annexe B.3-essaie de flottation à 4000g/t NaHS , 400g/t de KAX, 500g/t de Na2SiO3,200g/t de mixture 10/90 ,40g/t de G41
Annexe C.1-essaie de flottation à 4000g/t NaHS , 400g/t de KAX, 300g/t de Na2SiO3,100g/t de mixture 10/90 ,40g/t de G41
Annexe C.2-essaie de flottation à 4000g/t NaHS , 400g/t de KAX, 300g/t de Na2SiO3,300g/t de mixture 10/90 ,40g/t de G41
Annexe C.3-essaie de flottation à 4000g/t NaHS , 400g/t de KAX, 300g/t de Na2SiO3,400g/t de mixture 10/90 ,40g/t de G41
Aliment. 1199,48 100,00 3,29 39,49 100,00 6,33 300 400 4000 400 30
0,53 100,00
61
Annexe D.1-essaie de flottation à 4000g/t NaHS , 400g/t de TLQ2, 300g/t de Na2SiO3,200g/t de mixture 10/90 ,40g/t de G41
Annexe D.2-essaie de flottation à 4000g/t NaHS , 300g/t de TLQ2, 300g/t de Na2SiO3,200g/t de mixture 10/90 ,40g/t de G41
Annexe D.3-essaie de flottation à 4000g/t NaHS , 200g/t de TLQ2, 300g/t de Na2SiO3,200g/t de mixture 10/90 ,40g/t de G41
Annexe D.4-essaie de flottation à 4000g/t NaHS , 100g/t de TLQ2, 300g/t de Na2SiO3,200g/t de mixture 10/90 ,40g/t de G41