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POPULAIRE
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
N0 d'ordre : S……/2020
MEMOIRE
Pour l’obtention du diplôme de master en chimie
Option : Sciences Analytiques et l’Environnement
Soutenu le : 29/09/2020
Devant le jury de soutenance suivant :
𝑴𝒓 M. Benbouzid (Pr)
𝑴𝒓 S. Hafsi (Pr)
𝑴𝒓 H. Hamada (MCB)
de bonheur
réussir
HANIFA
Num Titre Page(s)
Tableau I.1 Situation des métaux lourds sur le tableau 3
périodique des éléments
REFERANCES BIBLIOGHRAPHIQUES
CHAPITRE IV
IV.1.1. Introduction………………………………………………………………...30
IV.1.2. Appareillage………………………………………………………………...30
IV.1.5.1. Kaolin………………………………………………………………..32
Principe ………………………………………………………………………34
IV.1.6.2. Application du spectromètre UV-Visible……………………………34
REFERANCES BIBLIOGHRAPHIQUES
Introduction
I. Introduction :
La pollution des eaux et ou sols, accidentellement et ou volontairement, par certain produit
chimique d’origine industrielle (hydrocarbures, métaux lourd, …) au agricole (pesticides,
engrais,…) constitue une source de dégradation de l’environnement et suscite à l’heure actuelle un
intérêt particulier à l’échelle internationale [3, 4].
Les métaux lourds sont toxiques même à faible concentration et ont la capacité de s’accumuler tout
au long de la chaine alimentaire [5]. Parmi ces métaux, on trouve le cuivre. C’est cependant un
oligoélément essentiel pour le métabolisme humain. Cet élément peut se retrouver dans certaines
eaux à des teneurs inférieures à 1 mg/l sous formes ionique ou de complexes. [6, 7].
L’objectif de cette étude est de présenté les différant types de pollution par les métaux lourds avec
ces sources d’émission, leurs effets sur l’environnement et en particulier le cuivre.
I.1 La pollution par les métaux lourds
I.1.1 La pollution
I.1.1.1 Définition
Il est difficile de donner une définition précise du terme « pollution » tant il peut s’applique
à différentes situations.
Toute modification directe ou indirecte de l’environnement provoquée par tout acte qui provoque
ou qui risque de provoquer une situation préjudiciable pour la santé, la sécurité, le bien-être de
l’homme, la flore, la faune, l’air, l’atmosphère, les eaux, les sols et les biens collectifs et individuels
[8].
contamination d’eau polluée par exemple), ou par voie respiratoire (poussières des sols polluée dans
l’atmosphère) [9].
I.2.3. La pollution de l’atmosphère :
La pollution atmosphérique signifie donc la présence indésirable d’impuretés ou l’élévation
anormale de la proposition de certains constituants de l’atmosphère.
La loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie ( dite loi Lepage et loi LAURE) du 30
décembre 1996 propose une définition : « constitue une pollution atmosphérique au sens de la
présente loi l’introduction par l’homme, directement ou indirectement, dans l’atmosphère et les
espaces clos, de substances ayant des conséquences préjudiciables de nature à mettre en danger la
santé humaine, à nuire aux ressources biologiques et aux écosystèmes, à influer sur les changements
climatiques, à détériorer les biens matériels, à provoquer des nuisances olfactives excessives » [10]
I.3.Les métaux lourds
I.3.1. Généralité sur les métaux lourds :
Les métaux lourds composés stables et hautement persistants, sont des contaminants de
l’environnement ; qui peuvent être accumulés et transférés aux organismes supérieurs des réseaux
trophiques entrainant de sérieux problèmes écologiques et de santé publique [11] [12].
I.3.2. Définition :
Le terme métal lourd impliquant une notion de toxicité, il est souvent utilisé pour l’arsenic
(métalloïde) ou le sélénium (non-métal). Parmi les éléments les plus couramment désignés par le
terme métal lourd on retrouve : le vanadium, le chrome, le cobalt, le nickel, le cuivre, le zinc,
l’arsenic, le sélénium, le plomb, le cadmium, le mercure, etc. Le terme « éléments traces » est aussi
souvent utilisé pour décrire ces mêmes éléments, car ils se retrouvent souvent en très faible quantité
dans les solides [13].
D’un point de vue purement physique à une propriété intrinsèque des éléments : la densité ;
selon Fergusson(1990) [14] et Alloway et Ayres(1997) [15] désignant les éléments métalliques
naturels, métaux ou dans certains cas métalloïdes (environ 65 éléments), caractérisés par une forte
masse volumique supérieure à 5g. cm−3 .
D’un point de vue purement chimique, les éléments de la classification périodique formant
des cations en solution sont des métaux.
D’un autre point de vue biologique, on en distingue deux types en fonctions de leurs effets
physiologiques et toxiques : métaux essentiels et métaux toxiques.
Les métaux lourds peuvent être également définis comme : [16]
tout métal ayant une densité supérieure à 5mg/cm3.
Tableau I.1. Situation des métaux lourds sur le tableau périodique des éléments [17]
I.3.3.B.2. Les rejetés physiques : concernent essentiellement le plomb, et dans une moindre
mesure, le cadmium. Ils sont dus à deux phénomènes : d’une part, l’activité métallurgique et
minière.
D’autre part, les rejets sont liés au sort des produits en fin de vie, chargés en plomb. C’est le cas
des batteries d’automobiles [18].
capacité à conserver les éléments tels que les métaux lourds [20].
Les métaux se répartissent dans les sols sous des formes variées. On les trouve sous forme
échangeable dans les argiles et la matière organique qui leur permet d’être absorbés par les plantes
sous forme de complexes ou associés à des molécules organiques. Ils peuvent être inclus dans des
phases cristallines ou directement adsorbés sur des particules d’oxydes ou d’hydroxydes de fer.
Enfin, ils peuvent être retenus dans les restes d’un organisme vivant qui les contenait, la
forme des métaux dans les sols dépend de manière dynamique de leur composition minéralogique
des conditions de salinité, de pH, d’oxydoréduction, de la granulométrie du sol, de sa teneur en eau,
de la présence de ligands en solution et de micro-organismes [21].
I.5.1. Le cuivre
I.5.2. Généralités :
Le cuivre est un métal de transition. C’est un oligo-élément. Il est indispensable à la vie en
faible quantité, et toxique en quantité plus importante.
On peut trouver le cuivre sous formes de métal [22, 23].
I.5.3. Définition :
Le cuivre est un élément chimique de symbole Cu et de numéro atomique 29, il appartient au
groupe 11 et de période 4.
Sa masse atomique est de 63,45g/mole, il est représenté par deux isotopes stables.
A l’état élémentaire, le cuivre possède trois valence+1, +2 et+3, et les espèces les plus courant
sont les valences +1 (ions cuivreux) et +2 (ions cuivrique) [22,23].
I.5.4 Origine et présence dans l’environnement :
Le cuivre est présent naturellement dans la croute terrestre et dans les océans, les lacs, les
rivières sous différentes formes et concentrations. C’est un des rares métaux existant à l’état natif,
cependant il est majoritairement présent sous la forme de minerais.
Les sources anthropiques de cuivre dans l’environnement sont liées à la production, à l’utilisation
ou à l’élimination du cuivre métal (plus ou moins pur, affiné ou raffiné) et /ou des composés du
cuivre et/ou des alliages du cuivre.
Les apports de cuivre anthropique ont principalement pour origine : les activités industrielles qui
émettent majoritairement dans les eaux et les sols.
Une source d’émission dans l’environnement des composés du cuivre est leur présence dans les
insecticides, molluscicides destinés aux filets de pêche et coques de bateaux, bactéricides,
herbicides et fongicides (anti-mildiou) (oxyde de cuivreux et cuivrique, acétate de cuivre et sulfate
de cuivre), dans la bouillie bordelaise (sulfate de cuivre avec de l’hydroxyde de calcium) et dans la
bouillie bourguignonne (sulfate de cuivre avec du carbonate des sodiums [22,23]
I.5.5. L’utilisation :
Le cuivre et ses composés ont de nombreuses applications industrielles [24à39] :
Fabrication de nombreux alliages à base de cuivre : bronze
Utilisation dans la fabrication de matériels électriques (câbles, fils, moteurs…etc.)
Fabrication de bains colorants pour métaux, de pigments pour le verre, les céramiques,
Industrie pétrolière : agents désodorisants, désulfurent, agents de flottation
Hydrométallurgie : raffinage des métaux (Galvanoplastie, traitements de surfaces
(CuCl2 CuCl), électrodes de galvanisation,…
Agents de polissage pour les verres optiques(CuCl);
Photographie : fixateur (CuCl2 );
présence des constituants suivants : acétylène, nitrure de sodium, bromates, chlorates, iodates de
baryum, calcium, magnésium…
En chimie organique, le cuivre catalyse certaines réactions (déshydrogénation, condensation,
oxydation, hydrogénation).
I.5.7. Toxicité du cuivre : [42 à 46]
Métal Différentes Effets aigus Effets chroniques / non
formes cancérogènes
Cuivre Cuivre Le cuivre métallique a une Inhalation : le cuivre et ses
Elémentaire toxicité plus faible que les dérivés induisent une irritation
(n° CAS : sels de cuivre. des voies
7440-50-8) Inhalation : les fumées et aériennes supérieures et des
Sels de les poussières contenant du troubles gastro-intestinaux
cuivre cuivre provoquent : (anorexie nausée, diarrhée).
(𝐂𝐮+ 𝐞𝐭𝐂𝐮𝟐+ ) irritation des muqueuses Une diminution du taux
respiratoires et oculaires, d’hémoglobine et du nombre
congestion des muqueuses d’érythrocytes a été également
nasales, congestion du observée ainsi que des lésions
pharynx, ulcération voire hépatiques (fibrose, cirrhose
perforation du septum nasal. micronodulaire, angiosarcome,
Ingestion : l’absorption hypertension portale).
d’une dose unique d’un Ingestion : le cuivre peut
dérivé du cuivre donne lieu induire une insuffisance
à : gout métallique, douleurs hépatique aigué et une
épigastriques, céphalées, hépto-splénomégalie. Le sulfate
nausées, étourdissements, de cuivre induit une nécrose
Vomissements et diarrhée, hépatiques centrolobulaire et
tachycardie, difficultés une nécrose tubulaire rénale.
respiratoires anémie, Contact cutané : le cuivre et
hématurie, hémorragie ses dérivés peuvent provoquer
gastro-intestinale massive. des réactions allergiques chez
certains individus.
Références bibliographiques :
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[2] B.MEROUFEL-ZENASNI., « Adsorption des polluants organiques et inorganiques sur des
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Doctorat, Ecole doctorale ressources procédés produits environnement, Laboratoire d’étude et de
recherche sur le matériau bois, Université de Lorraine, 2015.
[3] O. BOURAS., Thèse de Doctorat, Ecole Doctorale Sciences Technologie et Santé, Faculté des
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[9] Le CORFEC Yves (édition Dunod) – Sites et sols pollués : Gestion des passifs
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pourunealgerieverte.com, à 21h, Le 13 Mai 2020.
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Chapitre I : La pollution par les métaux lourds
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[29] –INERIS., Données technico-économiques sur les substances chimiques en France : cuivre,
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Chapitre I : La pollution par les métaux lourds
[30] –Copper (II) hydroxyde (PT08) Assessment Report Annex I, ESIS ? September 2011
(www.Esis.Jrc.ec.europa.eu/doc/biocides/annex-I/assessment-reports/Annexl-AR-20427-59-2-
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[31] - Copper (II) oxide (PT08) Assessment Report Annex I, ESIS, September 2011
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[32] - Bsic copper carbonate (PT08) Assessment Report Annex, ESIS, September 2011
(www.esis.jrc.ec.europa.eu/doc/biocides/annex-I/assessment-reports/Annexl-AR-12069-69-1-PT08-
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[33] - copper, copper II sulphate pentahydrate, copper (I) oxide, copper (II) oxide, dicopper chloride
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[39] - Copper (II) chloride. In: GESTIS-databank on hazardous substances. BGIA, 2012
(www.dguv.de/ifa/en/gestis/stoffdb/index.jsp)
[40] P. Pascal., « Nouveau traité de chimie minérale. », Volume3, Paris, Masson et Compagnie;
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[41]-Pohanish RP, Greene SA-Wiley guide to chemical incompatibilities.3 rd edition. Hoboken:
John Wiley and sons; p1110, 2009.
[42] ATSDR: Agence américaine des substances toxiques t du register des maladies (Agency for
toxic substances and Disease Resitry) http://www.atsdr.cdc.gov/toxpro2.html
[43] US EPA : Agence américaine de l’environnement (United States Environnement Protection
Agency) : base de données IRIS (Integrated Risk Information System) http://www.epa.gov/iris/
[44] UE: Classification de L’Union Européen http://www.epa.gov/iris/
Chapitre I : La pollution par les métaux lourds
[45] IARC-CIRC : International Agency for Research on Cancer, Word Health Organization-Centre
international de recherché sur le cancer, Organisation Mondiale de la santé: http://www.iarc.fr/
[46] Fiches toxicologique INERIS : http://www.ineris.fr/
[47] INERIS., « Fiche de données toxicologiques et environnemental des substances chimiques,
Cuivre et ses dérivés. », Retrieved INERIS –DRC-02-25590-02DF54.doc.2005.
[48] DRIRE basse normandie. « Cuivre » à partir de http://www.basse-
normandie.drire.gouv.fr/environnement/eau/definitions/cu.html 2007.
[49] E.Tipping., «wham- A chemical equilibrium model and computer code for waters, sediments,
and soils incorporating a discrete site/ electronic model of ion-binding by humic substances,
Computers and Geosciences. », 20(6), 973-1023, le 21 Avril 2019.
Chapitre II:
Généralités sur les argiles
Chapitre II : Généralités sur les argiles
II. Introduction :
L’argile est une matière première utilisée depuis la haute antiquité. L’abondance naturelle
et la disponibilité immédiate des argiles expliquent leurs grandes utilisations à travers les temps. Au
début du 18éme siècle, le concept d’argile a été évalué à partir des premières analyses chimiques
réalisées sur le Kaolin ; c’est juste au 20éme siècle et grâce aux travaux effectués en diffraction de
rayons X et en granulométrie que les chercheurs ont pu donner la définition correcte de l’argile.
De nos jours l’utilisation des argiles, notamment celles qui sont riches en 𝑆𝑖𝑂2 et 𝐴𝑙2 𝑂3, grâce à
leurs propriétés, les argiles sont utilisables pour différentes applications. Outre la fabrication de
matériaux de construction, elles sont utilisées, à titre d’exemple, pour l’élaboration de matériaux
polymères ou encore le raffinage d'huile alimentaire, la cosmétique ou la médecine, dans l’industrie
pharmaceutique et dans la poterie,… [1]
Dans ce chapitre nous donnerons une description à l’adsorbant de type argile, et plus
précisément le kaolin sur lequel se basent nos travaux ensuite nous exposons les paramètres de
classification nécessaires pour révéler la nature et les propriétés de notre support adsorbant.
II.1. Généralité et définition :
Le mot «argile » est si profondément ancré dans le langage courant, qu’il devient parfois
imprécis. Il est nécessaire de le compléter par des connaissances minéralogiques confirmées
permettant de définir les limites de ce terme, les argiles appartiennent à la famille des silicates, et
nous le verrons plus précisément des phyllosilicates. [2-5] La notion d’argile couvre une grande
variété de minéraux et les spécialistes parlent plutôt d’argiles (au pluriel) ou de minéraux argileux.
Il convient toutefois, selon une prescription des comités de nomenclature de l’Association
Internationale Pour l’Etude des Argiles (AIPEA) et de la ‘‘Clay Mineral Society’’ (CMS) d’établir
une distinction nette entre les termes ‘‘minéraux argileux’’ et ‘‘argile’’ [6]:
- le terme ‘‘minéraux argileux’’ se rapporte généralement aux minéraux silicatés
caractérisés par une structure en feuillets (groupe des phyllosilicates), qui confèrent une certaine
plasticité à l’argile et qui durcissent lorsqu’ils sont séchés ou cuits ;
- le terme ‘‘argile’’ se réfère au matériau naturel (la roche), qui comporte majoritairement des
minéraux argileux associés à d’autres minéraux qui n’induisent aucune plasticité tels que le quartz,
le calcaire, la dolomie, le gypse, les oxydes, les hydroxydes...), et qui ne durcissent pas forcément
au séchage et la cuisson. Dans le cadre de cette étude, nous définissons l’argile comme une matière
première minérale plastique à l’état humide comportant majoritairement des minéraux argileux
(appartenant à la famille des phyllosilicates) et dont le diamètre moyen des particules est
relativement fin (< 2 µm) [8].
II.2. Minéralogie de l’argile
II.2.1 Structure des minéraux argileux :
Les différents minéraux argileux se caractérisent principalement par une structure en
feuillets dans la plus part des cas, d'où leur appellation de phyllosilicates. Ces feuillets sont
constitués de deux couches : la couche tétraédrique (noté T ou Te) et la couche octaédrique (noté
O ou Oc), dont les sommets sont occupés par les ions d’oxygènes et d’hydroxyles (𝑂2− , 𝑂𝐻 − )
(Figure II.2(1) (4)). Ces ions chargés négativement ont tendance à se repousser et forment une
charpente où peut être logée des cations qui assurent la stabilité électrostatique de l’ensemble de la
structure.
Figure II.2. Représentations d’un tétraèdre (1) et d’un octaèdre (3), types de
l’agencement de tétraèdres et octaèdres respectivement en couches tétraédrique (2) et
octaédrique (4) [8].
La représentation structurale des minéraux argileux peut être schématisée comme une unité qui
associe un feuillet et un espace interfoliaire. Généralement le feuillet est formé par deux types de
couches [8] :
II.2.1.1 La couche tétraédrique :
Est formée d'un tétraèdre (Figure II.3) au sommet duquel quatre ions d'oxygène (𝑂2− )
enserrent un ion de silicium (𝑆𝑖 4+ ), équidistant de chacun d'eux. Ce tétraèdre est matérialisé par la
présence d'une cavité comprise entre trois sphères en contact, d'une couche hexagonale d'oxygène,
et une sphère de la couche contiguë d'oxygène.
L’épaisseur de la couche tétraédrique est de 4,6 Å [1].
c. Minéraux à 14 Å:
Structure
Groupe de minéraux Espèce Minérale T=couche de tétraèdres
Argileux O=couche d’octaèdres
Kaolinite Minéraux à 2 couches
Kaolinite Halloysite T:O T:O
Dickite
Smectites Montmorillonite
Saponite
Beidellite
Nontronite Minéraux à 3 couches
Illite Illite T:O:T T:O:T
Vermicule Vermicule
Micas Muscovite
Biotite
Chlorites Chlorites Minéraux à 4 couches
T:O:T:O T:O:T:O
Tableau II.1 : Classification des principaux groupes de minéraux argileux et de leurs espèces [15].
Parmi l’ensemble d’argiles citées dans le (Tableau II.1), les trois familles les plus importantes sont
les kaolinites, les illites et les smectites
La formule chimique structurale est 𝑆𝑖2 𝐴𝑙2 𝑂5 (𝐻2 𝑂)2.L’équidistance interfoliaire est de 7 Å [16].
La kaolinite est utilisée pour blanchir le papier et pour la fabrication de la porcelaine ;
Figure II.8. Surface des particules argileuses ( smectite), interne et externe [21].
Parmi les méthodes les plus utilisée pour déterminer la surface spécifique, on cite la
volumétrie d’adsorption d’azote exploitée par la méthode Brunnauer, Emett et Teller (BET). Cette
approche consiste à faire adsorber sur une surface argileuse préalablement activée par un traitement
thermique, des molécules dont on connait leur dimension et leurs possibilités d’arrangement.
L’azote (𝑁2 ) est le gaz le plus utilisé dans cette méthode car aucune interaction spécifique
n’intervient durant son mécanisme d’adsorption. Mais ce gaz inerte présente une faible affinité pour
les liaisons au niveau de l’espace interfoliaire et par conséquence, il nous permet de mesurer juste la
surface externe.
Le tableau (II.2) résume les valeurs standards caractéristiques des surfaces de quelques familles
argileuses [22].
Argile Surface interne Surface externe La surface totale
𝑚2 ⁄𝑔 𝑚2 ⁄𝑔 𝑚2 ⁄𝑔
Kaolinite 0 15 15
Illite 5 25 30
Smectites 750 50 800
Chlorite 0 15 15
Vermiculite 750 1 751
Figure II.9. Localisation de l’eau dans les particules argileuses, (a) molécules d’eau adsorbées sur
la surface d’argile, (b) molécule d’eau associées avec les cations dans l’espace interfoliaire, (c) eau
« cristalline » sous forme d’hydroxyles qui par déshydroxylation forme des molécules d’eau [8].
Références bibliographiques :
III. Introduction :
Diverses méthodes de séparation du cuivre des solutions aqueuses existent. Elles sont basées sur
des phénomènes de précipitation chimique [1], d’échange d’ions, de biosorption ou d’adsorption
[2].
Ce chapitre donne un aperçu sur le phénomène d’adsorption et décrit brièvement les modèles de
Freundlich et Langmuir ainsi que les facteurs influant sur l’équilibre d’adsorption.
Figure III.3 : Domaine d’existence d’un soluté lors de l’adsorption sur un matériau microporeux
[11]
obtenues en laboratoire à température constante [14].La quantité de soluté adsorbée par unité de
masse d’adsorbant (𝑞𝑒 ) est calculée par la relation suivante :
(𝑪𝒐 −𝑪𝒆 )
𝒒𝒆 = × 𝑽 … … … … … … … … … … . … (𝑰𝑰𝑰. 𝟏)
𝒎
Où :
𝑽: volume de la solution (𝐿).
𝑪𝑶 : concentration initiale de l’adsorbat dans la phase liquide (𝑚𝑔. 𝑙 −1 )
𝑪𝒆 : concentration de l’adsorbat dans la phase liquide à l’équilibre (𝑚𝑔. 𝑙 −1 ).
𝒎: masse de l’adsorbant (g). Lorsqu’il s’agit d’un liquide adsorbé la relation devient comme suit :
Les formes « L » et « H » sont les plus observées, notamment dans le cas de l’adsorption de
composés organiques en solution aqueuse sur des charbons actifs
La forme « H » est un cas particulier de la forme « L », où la pente initiale est très élevée,
c’est le cas quand le soluté exhibe une forte affinité pour le solide.
La forme « L » correspondrait plutôt aux faibles concentrations en soluté dans l’eau.
L’isotherme est de forme convexe, ce qui suggère une saturation progressive du solide.
Quand Ce tend vers zéro, la pente de l’isotherme est constante.
La forme « S » présente un point d’inflexion révélateur d’au moins deux mécanismes
d’adsorption. C’est le cas, par exemple, quand une première couche de soluté est d’abord
adsorbée puis quand l’adsorption d’une ou plusieurs couches supplémentaires devient
favorisée.
La forme « C » s’observent lorsqu’il y a compétition entre le solvant et le soluté pour
occuper les sites de l’adsorbat [18]
Où :
𝒒𝒆 : quantité de soluté adsorbée par unité de masse d’adsorbant à l’équilibre (mg⁄g)
𝒒𝒎 : est la capacité de monocouche de l’adsorbant (mg⁄g)
𝑪𝒆 : concentration de la soluté dans la phase liquide à l’équilibre (mg⁄L).
𝒙 : quantité de soluté adsorbé (mg)
𝒎: masse de l’adsorbant (g).
𝒌𝑳 : constante de Langmuir. (l⁄mg).
La linéarisation de l’équation de Langmuir permet de déduire la quantité maximale 𝑞𝑚 et la
constante 𝑘𝐿 :
𝟏 𝟏 𝟏
= + … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … (𝑰𝑰𝑰. 𝟒)
𝒒𝒆 𝒒𝒎 𝒌𝑳 𝒒𝒎 𝑪𝒆
𝟏
𝐥𝐨𝐠 𝒒𝒆 = 𝐥𝐨𝐠 𝒌𝑭 + 𝐥𝐨𝐠 𝑪𝒆 … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … . (𝑰𝑰𝑰. 𝟔)
𝒏
La représentation graphique de log 𝑞𝑒 en fonction de log 𝐶𝑒 permet d’accéder aux constantes
1
𝑘𝐹 et 𝑛 La valeur de 𝑛 représente l’intensité d’adsorption, qui s’informe sur le mécanisme
1
d’adsorption du soluté sur l’adsorbant. Selon la valeur de 𝑛, on distingue les différents cas suivants :
[21]
1
𝑛
= 1: isotherme est linéaire de type C ;
1
> 1: isotherme est convexe de type S : et l’adsorption est défavorable ;
𝑛
1
< 1: isotherme concave de type L : et l’adsorption est favorable ;
𝑛
1
≪ 1: isotherme de type H.
𝑛
Si :
n est compris entre 2 et 10, l’adsorption est bonne (facile) ;
n est compris entre 1 et 2, l’adsorption est modérément difficile ;
n est inférieur à 1, l’adsorption est faible. Dans ce cas, une masse importante d’adsorbant est
utilisée pour récupérer une fraction appréciable du soluté. [22]
4. Interaction d'énergies entre les molécules adsorbées et les sites d'adsorption finaux. Généralement la
première et la quatrième étape sont très rapides et la vitesse globale du processus d'adsorption est
déterminée par le film et / ou la diffusion interne. [24]
La cinétique d’adsorption peut être décrite soit par des modèles de diffusion (interne ou externe),
soit par des modèles de réaction (pseudo-premier ordre ou pseudo-deuxième ordre).
Les modèles utilisés pour déterminer quelle est l'étape rapide ou lente sont le pseudo
premier ordre, le pseudo deuxième ordre, le modèle cinétique le plus approprié est le pseudo
deuxième ordre.
III.8.1. Le pseudo de premier ordre :
La relation de Lagergren [25] basé sur la quantité adsorbée, est la première équation de vitesse
établie pour décrire la cinétique de sorption dans un système liquide-solide. Ce modèle de pseudo
premier ordre est représenté par la relation (III.7) suivant :
𝒅𝒒
= 𝒌𝑳𝒂𝒈 (𝒒𝒆 − 𝒒) … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … . . (𝑰𝑰𝑰. 𝟕)
𝒅𝒕
L’intégration de l’équation (III.7) pour les conditions aux limites : q=0, t=0, 𝑞𝑒 = q,
𝒒𝒆 − 𝒒
𝒍𝒏 = −𝒌𝑳𝒂𝒈 𝒕 … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … . . … (𝑰𝑰𝑰. 𝟖)
𝒒𝒆
𝑞𝑒 : quantité adsorbée à l’équilibre (mg/g)
𝑞 : quantité adsorbée au temps t (mg/g)
t : temps du processus d’adsorption
𝑘𝐿𝑎𝑔 : constante de vitesse de sorption de pseudo premier ordre (𝑚𝑖𝑛−1 )
𝐥𝐧(𝒒𝒆 − 𝒒) = −𝒌𝑳𝒂𝒈 𝒕 + 𝒍𝒏𝒒𝒆 … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … . (𝑰𝑰𝑰. 𝟗)
Si la relation de Lagergren est vérifiée, en portant ln (𝑞𝑒 - q) en fonction du temps t, nous devrons
obtenir une droite de pente −𝑘𝐿𝑎𝑔 et d’ordonnée à l’origine égale à ln(qe) [26]. Dans ce cas les
coefficients de corrélation doivent être 𝑅 2 ≥ 0,9 et les valeurs de la capacité maximale de sorption à
l’équilibre déterminée théoriquement sont proches aux valeurs expérimentales [27,28].
Références bibliographiques:
[1] B. Benguella., H. Benaissa., «Cadmium removal from aqueous solutions by chitin: Kineticand
equilibrium studies. », Wat. Res. 136, 2463-2474, 2002.
[2] R. Djeribi., O. Hamdaoui., « Elimination du cuivre(II) présent dans les effluents aqueux par la
sciure de bois et la brique broyée. », Colloque international- Terre et Eau, 4-5, Annaba, 2004.
[3] A.Vannice., «Kinitic of catalytic reaction. » Edition Springer, New York, 2005.
[4] E.Worche., « Adsorption Technology in Water Treatment. », Edition Hubert & Co. GmbH &
Co. KG, Göttingen, Germany, 2012
[5] S. Arris chebira., « Etude expérimentale de l’élimination des polluants organiques et
inorganiques par adsorption sur des sous produits de céréales. », Thèse de Doctorat, Université de
Mentouri Constantine, p26, 2008.
[6] S. Kouloughli., « Etude expérimentale des mélanges sable bentonite - Leurs Performances
comme Barrière ès de Confinement dans les CET. » Thèse de Doctorat, Université Mentouri de
Constantine, 2007.
[7] M.A. Slasli., « Modélisation de l’adsorption par les charpons microporeux : Approches
théorique et expérimentale. », Thèse de Doctorat. Université de Neuchâtel. Suisse, 2002.
[8] S. Bendou., « Utilisation des argiles traitées pour la décoloration des bains de teinture.
»Mémoire de magistère, Université M’Hamed Bougera Boumerdes, p32, 2009.
[9] S. Chitour., « Chimie des surfaces, Volume 2, » édition OPU, 1992.
[10] M. Salay., M. Lawan., « Développement et validation d’une méthode de dosage du diclofenac
sodique par UV-Visible : Essais de décontamination par des adsorbants naturels, Thèse de doctorat,
Fculte de medecine et de pharmacie, » Université Mohammed V -Souissi-RABAT-p20, 2013.
[11] J.P Laffranque., N. Pollet., B. Garforth, Phytoma, 449, 49-51, 1993.
[12] A. Areffas., « Etude de l’adsorption de colorants organique (Rouge nylosan et bleu de
méthylène) sur des charbons actifs préparés à partir de marc de café, » Thèse de Doctorat,
Université de Mentouri Constantine, p48, 2010.
[13] S.Haddoum., S.Selatnia., « Biosrption du plomb sur biomasse,» Mémoire de magistère, Ecole
nationale supérieure polytechnique, p28, 2005.
[14] B.Meroufel-Zensani., « Adsorption des polluants organiques et inorganiques sur des
substances naturelles : Kaolin, racines de Calotropis procera et noyaux de dattes. », Thèse de
Doctorat. Autre. Université de Lorraine, p74, 2015.
[15] O. Layaly., « Synthèse et caractérisation de matériaux magnétiques pour l'adsorption de
polluants présents dans les eaux. », Thèse de Doctorat Chimie organique. Université Pierre et Marie
Chapitre III : Aperçu sur l’adsorption
Matériels et méthodes
Chapitre IV: Matériels et méthodes
𝐂𝟏 𝐕𝟏 = 𝐂𝟐 𝐕𝟐 ………………………………………………………………..............................(IV.1)
𝐂𝟏 : Concentration de la solution mère (mol/l) ;
𝐂𝟐 : Concentration de la solution fille ;
𝐕𝟏 : Volume de la solution mère à prélever ;
𝐕𝟐 : Volume de la solution fille.
Nombre des fioles 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
v.s.m (𝐶 𝑢𝑆𝑂4 . 5𝐻2 𝑂) 0 0.5 1 2 3 4 5 6 7.5 8 9
𝑁𝐻4 𝑂𝐻 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5
𝑉 . 𝐻2 𝑂(ml) 45 44,5 44 43 42 41 40 39 37,5 37 36
𝑉𝑡 (𝑚𝑙) 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50
[𝐶𝑢2+ ]ppm 0 10 20 40 60 80 100 120 150 160 180
Tableau IV.1.1 : Préparation des Solutions étalons de cuivre
Ces rapports changent selon le degré de pureté du kaolin. On considère le meilleur type de kaolin
celui qui contient 45,5% en pourcentage massique d’alumine et qui est rare dans nature.
0.044
0.051
0.064
0.074
0.089
0.105
0.122
0.139
0.161
0.171
A
CRTI. P.O. Box 64. Cheraga 16014 Algiers, Algeria. Département de Chimie, Faculté des Sciences,
Université Badji Mokhtar ANNABA, Algeria.
Ont montré les résultats suivants :
La plus grande quantité adsorbée de cuivre est obtenue pour les valeurs optimales du paramètre
suivant :
- pH = 4 ; 𝑡é𝑞 = 30min ; le diamètre de la granulométrie est varie entre 150 et 200𝜇𝑚, T=20°C,
Va= 250tr/min, avec un rendement égale à 86,6%.
- Les coefficients de régression linéaire des équations de Freundlich et de Langmuir dans le
tableau suivant :
Modèle de Langmuir Modèle de Freundlich
𝑞𝑚𝑎𝑥 B 𝑅2 𝐾𝐹 N 𝑞𝑚𝑎𝑥 𝑅2
Tableau IV.2.2 : les coefficients de régression linéaire des équations de Freundlich et Langmuir
2- Recherche sur « Adsorption du cuivre (II) en solution par l’argile brut et activée de la région de
Tiout-Naama sud-ouest algérien. », Faite par Bendaho Djelloul., AinadTabet Driss, Bassou
Djillali.»
Ont montré les résultats suivants :
La plus grande quantité adsorbée de cuivre pour les deux types d’argiles est obtenue pour les
valeurs optimales du paramètre suivant :
pH = 6 ; 𝑡é𝑞 = 20min ; une densité d’argile brut et activé égale à 100mg/l ; dans les conditions
de:[Cu(II)]0=6mg/l, T=20°C, Va= 300tr/min, avec un rendement égale à 78% pour l’argile activé et
72% pour l’argile brute.
Les coefficients de régression linéaire des équations de Freundlich et de Langmuir dans le tableau
suivant :
Tableau IV.2.3 : les coefficients de régression linéaire des équations de Freundlich et Langmuir
Tableau IV.2.4 : les coefficients de régression linéaire des équations de Freundlich et Langmuir
4- recherche sur « Etude de l’adsorption du cuivre (II) sur les argiles de Maghnia et de Sida.» Faite
par Melle H. Ziani., F.Z. Ouazzani sous la direction de Mr B.MEDJAHED. Université Dr
MOULAY TAHAR DE SAIDA, Faculté Des Sciences, Département De Chimie, 2015-2016.
Ont montré les résultats suivants :
La plus grande quantité adsorbée de cuivre pour les deux types d’argiles est obtenue pour les
valeurs optimales du paramètre suivant :
pH = 5,5 ; 𝑡é𝑞 = 5min ; m = 2g, dans les conditions de:[Cu(II)]0=3.10−3 𝑀, T=20°C, Va= 450tr/min,
avec un rendement égale à 87,5% pour l’argile de Maghnia fusionnée et 83,3% pour l’argile de
Saïda fusionnée.
Les coefficients de régression linéaire des équations de Freundlich et de Langmuir dans le tableau
suivant :
Modèle de Freundlich Modèle de Langmuir
1/n N 𝐾𝐹 𝑅2 B 𝑞𝑚𝑎𝑥 𝑅2
0,582 0,179 0,17 0,8793 0,06 2,785 0,9897
Tableau IV.2.5 : les coefficients de régression linéaire des équations de Freundlich et Langmuir
5- Recherche sur « Elimination des ions 𝐶𝑢2+ des solutions aqueuses par adsorption sur une argile
locale.» Faite par : H. Gassas., N. Mekkas. Sous la direction de Mr Hafsi Saïd. Université LARBI
BEN M’HIDI OUM EL BOUAGHI, Faculté des sciences exactes et S.N.V.
Les coefficients de régression linéaire des équations de Freundlich et de Langmuir dans le tableau
suivant :
Tableau IV.2.6: les coefficients de régression linéaire des équations de Freundlich et Langmuir
Références bibliographiques :
[1] L. KHIER., « Etude par diffraction des RX de matériaux a base de kaolin de KT2 et DD.»,
Mémoire de Magister, Université Mentouri-Constantine.
[2] CH. Tahani-Achouk., « Préparation de la zéolithe a partir d’un kaolin local et sa
caractéristique.», Mémoire de Master en chimie des matériaux, Université Larbi Ben M’Hidi Oum
El Bouaghi, 2012-2013.
[3] S. BELAID., «Méthodes Spectroscopiques D’analyse Physico-chimiques ».,
[4] M. HESSE., H. MERIER. B. ZEEH., « Méthode Spectroscopiques pour la chimie organique.»,
Ed, MASSONm, 1-86, 1990.
[5] https://WWW.igz.ch Delacour- Chimie- PTSI Paul Constans-
Abstract:
Water pollution is a major problem of the environment. The desire to solve this general problem is
marked both by a sense of time and types of pollution (heavy metals, hydrocarbon, pollutants …)
Retention of heavy metals precisely copper ions is carried out in our study by adsorption on active
kaolin and clay from deposit to Guelma (Eastern Algeria). The activation of clay was carried out by
a chemical process, by sulphuric acid using at room temperature. Where this study makes it possible
to find the optimal physical bills for the adsorption of copper from industrial water by clay.
Keywords: Heavy metal, Copper, Adsorption, Clay, Activation
الملخص
يعد تلوث المياه بالفضالت سواء الصناعية كالمعادن الثقيلة أو الزراعية كالمبيدات من أكبر التحديات التي تواجه اإلنسان في حياته
اليومية مما استوجب عليه إيجاد حلول لهذه المشاكل من بينها تقنية االدمصاص على الطين وهو موضوع بحثنا اليوم حيث نقوم
بجلب الطين من نوع كاولن المتواجد بالمنطقة الشرقية لقامة من ثم نعدله بحمض الكبريت لتحسين مردود االدمصاص لمعدن
.النحاس
. هذه الدراسة تسمح باستعمال العوامل الفيزيائية المثلى االدمصاص النحاس المتواجد في المياه الصناعية باستعمال الكاولين
. تفعيل, الكاولين, الطين, االدمصاص, النحاس,المعادن الثقيلة:الكلمات المفتاحية
Chapitre IV : Matériels et méthodes
Références bibliographiques :
[1] L. KHIER., « Etude par diffraction des RX de matériaux a base de kaolin de KT2 et DD.»,
Mémoire de Magister, Université Mentouri-Constantine.
[2] CH. Tahani-Achouk., « Préparation de la zéolithe a partir d’un kaolin local et sa
caractéristique.», Mémoire de Master en chimie des matériaux, Université Larbi Ben M’Hidi Oum
El Bouaghi, 2012-2013.
[3] S. BELAID., «Méthodes Spectroscopiques D’analyse Physico-chimiques ».,
[4] M. HESSE., H. MERIER. B. ZEEH., « Méthode Spectroscopiques pour la chimie organique.»,
Ed, MASSONm, 1-86, 1990.
[5] https://WWW.igz.ch Delacour- Chimie- PTSI Paul Constans-