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FACULTE POLYTECHNIQUE
Département de Métallurgie
Septembre 2023
UNIVERSITE DE KOLWEZI
FACULTE POLYTECHNIQUE
Département de Métallurgie
Les analyses granulométriques et granulochimiques réalisées en différents points que nous avons
investigué, et la simulation de l’activité des hydrocyclones du Dima 2 par le modèle de Plitt nous
ont permis de relever diverses observations.
D’une part, la maille réelle de libération (161 μm) du cascade Mill 7 n’est pas celle recherchée
(150μm) au broyage primaire. Un ajustement de la courbe granulométrique relative à
l’alimentation de ce dit Cascade Mill a non seulement permis d’entrevoir par prévision que le d63,2
doit être de 677 μm , mais aussi que les grains destinés à la flottation connaitront un accroissement
considérable de leur surface spécifique massique : celle des grains de 150 µm est passée de
342489,97 m2 / kg à 349027,22 m2 / kg.
Et d’autre part, le broyage secondaire réalisé par le Ball Mill 7 s’est révélé être grossier, car
caractérisé respectivement par un P80 et par un rapport de réduction de 852 μm et 2,29. Son
rendement énergétique atteint approximativement 45,94 %. Ce mauvais broyage est source de la
mauvaise classification au Dima 2, car conduisant ses hydrocyclones à effectuer la classification
avec une imperfection moyenne de 0,42. La classification globale est par conséquent réalisée avec
une imperfection de 0,55. La simulation (sous le tableur Microsoft Excel) de l’activité de ces
hydrocyclones par le modèle de Plitt nous a permis de réaliser que le respect des consignes à chaque
étape du processus étudié permettra à ce broyage humide d’enregistrer de performances
acceptables, car une alimentation globale reconstituée montre en dépit des imperfections partielles
observées, que la classification globale peut être caractérisée par un soutirage de 3,69 %, et par une
acuité de séparation de 1,60. L’étude de l’optimisation de la granulométrie à l’alimentation des
hydrocyclones du Dima 2 a révélé que l’obtention d’une granulométrie de 20 % à l’alimentation
des hydrocyclones ne peut être obtenue qu’en ayant à leur alimentation, une densité de 1,7394 et
une pression de 1,98 bar. L’addition d’eau dans la bâche 4 / 7 devra ainsi être de 37,15 m3 / h.
Mots clés : granulométrie, modèle de Plitt, surface spécifique massique, rendement énergétique,
optimisation.
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REMERCIEMENTS ........................................................................................................................ v
INTRODUCTION GÉNÉRALE...................................................................................................... 1
ÉPIGRAPHE
Esaïe 43 : 3 - 4
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REMERCIEMENTS
Au terme de notre travail, grâce soit rendue à l’Éternel de nous avoir permis durant notre
cursus académique, de nous découvrir davantage, de connaitre notre entourage et de prendre
conscience de nos forces et de nos faiblesses.
Nous profitons de cette occasion pour remercier le professeur KANDA NTUMBA Jean-
Marie pour sa disponibilité et de nous avoir guidé au moment où nous avions le plus besoin d’être
éclairé : nous ne saurions oublier la bouffée d’oxygène qu’a été pour nous son acceptation de
diriger notre travail. Nos remerciements vont aussi à l’endroit de notre co-directeur de recherche,
M. TSHIBANDA BUKASA Aubin et à notre encadreur, M. MIMPIYA NGAMBA Trésor, pour
les conseils avisés qu’ils nous ont prodigués tout au long de notre périple, mais aussi, pour les
partages scientifiques enrichissants que nous avons eus, car ceux-ci nous ont permis de réaliser ce
travail.
Ce serait une ingratitude que de ne pas remercier nos maitres de stage : M. CIKOMBA
MULAU Chadracqes – Pierre et M. MUTASH A KAPEND Pascal qui nous ont, durant la période
du stage que nous avons passé au contracteur de Kamoto, chacun à sa manière, avec un bon sens
pédagogique, donné des explications claires et précises sur différents thèmes qu’ils avaient eu à
développer.
La rédaction de ce travail est la matérialisation d’un intérêt constant qui a été porté à notre
stage par le personnel du laboratoire métallurgique du concentrateur de Kamoto. Ainsi, nous lui
adressons toute notre reconnaissance. Nous pensons particulièrement à M. Giresse, à Mme Marie,
à M. UMBA NDOLO Jacques, à Mme NGENENYA KABIKA Evelyne, et à M. Geoffrey.
Nous tenons par-dessus tout, du plus profond de notre cœur, à réserver une pensée
affectueuse à nos parents : MUSINDE MABINGO Eleuthère et IMANU CHA-AVUYA Brigitte,
à nos frères, à nos sœurs, au professeur MUKUNG et à nos compagnons de lutte : MAKONGA
WA MAKONGA, KASELEKA MANDA, KABUNDA KALUKELA pour leur soutien
indéfectible durant nos années d’études. Qu’ils trouvent donc en ce travail, l’expression de notre
respect le plus sincère. Pour finir, nous exprimons notre gratitude à toute personne qui, d’une
manière ou d’une autre, a contribué à la rédaction de ce travail.
Tableau 26. Identification des CTQ des opérations de broyage et de la classification effectuées au
broyage humide Dima 2 ................................................................................................................. 65
Tableau 27. Résultats de l'analyse granulométrique des imbroyés (scats) du CM7 ...................... 67
Tableau 28. Conditions opératoires d'alimentation des hydrocyclones 711 - 712 - 713 – 714 ...... 68
Tableau 29. Constantes de Plitt et valeurs caractéristiques individuelles des hydrocyclones du Dima
2 ...................................................................................................................................................... 68
Tableau 30. Prévision de la distribution granulométrique à l'alimentation des hydrocyclones 711-
712-713 et 714 du broyage humide Dima 2 ................................................................................... 69
Tableau 31. Prévision par le modèle de Plitt de la réponse d’un hydrocyclone du Dima 2 ........... 70
Tableau 32. Paramètres de calcul du modèle d'ajustement de Rosin - Rammler ........................... 72
Tableau 33. Valeurs corrigées des proportions cumulées de l'alimentation du Cascade Mill 7 .... 74
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INTRODUCTION GÉNÉRALE
La valorisation des minéraux renfermant les métaux de valeur exige qu’on les dissocie
préalablement de la gangue dans laquelle ils sont disséminés. Le concentrateur de Kamoto, KTC
en sigle, poursuit ainsi la mission de produire à partir des minerais cuprocobaltifères abattus dans
ses mines de Kov, de Kamoto, et de Mashamba - Est, une pulpe d’oxydes de valeur et un concentré
sulfureux de cuivre et de cobalt. La réduction granulométrique, bien que très consommatrice
d’énergie (près de 70% de l’énergie que requière le traitement d’une roche) et très coûteuse en
entretien (usure des équipements) y apparait, car présente à titre illustratif, dans la chaine de tout
processus visant à améliorer la réactivité de minéraux de valeur vis- à-vis de réactifs chimiques
utilisés en aval du processus (le floculant, etc.).
Puisque les broyages humides CM5, Dima 1 et Dima 2 sont les plus impactés par cette
situation, il nous a été proposé de mener une étude qui s’intitule : bilan de la broyabilité et de la
classification au circuit du broyage humide Dima 2 en vue d’optimiser la granulométrie à la
flottation. Nous chercherons ainsi pour le compte du broyage et de la classification, à réaliser un
état des lieux afin de récolter des informations qui nous permettrons de les caractériser, afin de
simuler l’activité des hydrocyclones 711, 712, 713 et 714 en recourant au modèle de Plitt, mais
aussi, d’améliorer la libération des grains occupant les fractions granulométriques destinées à la
flottation, en proposant un ajustement de la courbe granulométrique relative à l’alimentation du
Cascade Mill 7, le broyeur autogène réalisant le broyage grossier au Dima 2.
Les enjeux économiques liés à la minéralurgie expliquent les efforts que nous avons
entrepris pour comprendre l’influence qu’ont certaines variables sur l’efficacité des opérations de
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Ces efforts peuvent amener la fragmentation à se faire par l’un des modes ci - dessous
(BOUZID Kouider, Mars 2022) :
❖ Percussion par choc (impact) : ce mode de fragmentation consiste à projeter à grande vitesse
sur une surface fixe, les morceaux des minerais à fragmenter ;
❖ Écrasement : on vise ici à soumettre les morceaux des minerais à des efforts que
développent une surface fixe et une surface mobile ;
❖ Percussion des morceaux des minerais par des corps broyants mis en mouvement ;
❖ Attrition (usure ou abrasion) : elle est obtenue en amenant les morceaux des minerais à
glisser entre deux parties rigides (Henri Fauduet, 2011) ;
❖ Percussion entre deux particules mises en mouvements ;
❖ Cisaillement : les morceaux des minerais sont ici placés entre deux surfaces légèrement
décalées, celles sur lesquelles l’on applique l’effort de fragmentation.
I.1.2. Critères d’appréciation de la fragmentation des minerais : rapport de
réduction et énergie de fragmentation
I.1.2.1. Rapport de réduction
Le rapport de réduction permet de critiquer la qualité de l’opération que réalise un
équipement de fragmentation (concasseur, broyeur) : il est donné par le rapport des dimensions des
morceaux des minerais avant (alimentation) et après (décharge) fragmentation. Il est aussi appelé
degré ou taux de réduction. Dans nombre des cas, il n’est pas défini car les tout-venants n’ont pas
la même forme et la même taille. Il en est de même pour les fragments : il est de ce fait difficile
pour une quelconque matière brute, de le déterminer avec précision.
Puisqu’il est évident qu’on se retrouve avant et après fragmentation en présence d’un
ensemble des grains hétérogènes, il est important de redéfinir ce concept. Des conventions admises
par tout le monde, ou plutôt des ʻ définitions ʼ du degré de réduction firent ainsi formulées
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(PHILIPPE ANCIA , 2007) : il est un rapport des dimensions calculé pour les plus gros fragments
avant et après réduction granulométrique ; il se définit aussi comme un rapport entre la dimension
des plus gros fragments de l’alimentation et de la sortie de l’équipement (décharge) ; on l’a aussi
défini comme étant un rapport des dimensions moyennes (la moyenne étant elle-même reconnue
comme imprécise) avant et post fragmentation ; pour finir, on la considère aussi comme un rapport
des dimensions de tamis laissant passer à l’alimentation et à la décharge d’un équipement de
fragmentation, tout juste tout le matériau ou à titre illustratif 80 % de la matière (valeur de
référence) : cette définition est la plus acceptée, car donnant une idée plus éclairée de ce concept.
matière recirculée est en termes de proportion, beaucoup plus considérable que l’alimentation
fraîche (leur rapport peut atteindre les 400 %) et constitue la charge circulante (Corneille E.K &
A.Masson, 1973). On dit dans ce cas que le broyage est mené en circuit fermé, car les broyeurs
sont couplés à des classificateurs effectuant lors d’une étape de fragmentation après classement
granulométrique, une séparation entre les grains de tailles indésirables que l’on recircule dans un
broyeur et ceux ayant atteint la taille recherchée, auxquels l’on donne de poursuivre leur chemin
vers l’aval du processus : le broyage grossier permet ainsi d’obtenir des grains de granulométrie de
l’ordre du millimètre, et le broyage fin, ceux de l’ordre du micron. Cette manière de travailler a le
mérite de réduire le coût des opérations, car permettant d’éviter le surbroyage, càd une dépense
inutile d’énergie induite par la fragmentation des grains ayant déjà atteint la taille recherchée
(production excessive des fines particules) ou de ceux ne contenant du fait d’une bonne libération,
que le minéral de valeur à la granulométrie visée.
Ses conséquences sont néfastes car faisant observer l’abaissement du taux de
concentration et rendant très onéreuse l’opération de la fragmentation (PHILIPPE ANCIA , 2007).
Le plus grand défi consiste donc à organiser le circuit de fragmentation en définissant un nombre
optimal des stades revendant une réduction granulométrique économique des minerais contre un
moindre effet de surbroyage. Cela nécessiterait de (Corneille E.K & A.Masson, 1973) : de réaliser
la fragmentation en des multiples stades dès lors que la finesse recherchée est très poussée ; de ne
laisser accéder à un stade de fragmentation que les morceaux des minerais dont la taille est incluse
dans la tranche granulométrique dictant la granulométrie d’alimentation l’équipement utilisé
(broyeur, etc.) : les grains des tailles inférieures à celles imposées doivent préalablement être
élimées par criblage et / ou par classification ; de laisser sortir de l’équipement assurant la réduction
granulométrique au dernier stade de fragmentation, des fragments dont la taille est supérieure à
celle recherchée, puis de les séparer des autres, et de les rebroyer soit dans un autre broyeur, soit
dans le même broyeur (charge circulante).
𝑠1 ) des dits morceaux après et avant fragmentation, et obéit à la relation ci – dessous (BOUZID
𝐸 . (𝑠2−𝑠1 )
Kouider, Mars 2022) : Ef = (1.1)
𝑘
Et si l’on suppose que Qm et W représentent respectivement le débit massique d’un broyeur et
l’énergie totale absorbée lors de la fragmentation, la puissance totale P à mettre en jeu au cours de
𝐸 . 𝑄𝑚 . (𝑠2−𝑠1 )
cette opération peut être calculée comme suit : 𝑃 = (1.2)
𝑊
Dans le même ordre d’idées, pour d’un matériau fragmenté de densité 𝜌𝑚 , la surface spécifique
500
massique calculée est déterminée par la relation (Kihlsted,1962) : 𝑆𝑠 = (1.3)
𝜌𝑚 . √𝑑
50
brutale d’une fissure. L’application d’une valeur optimale de l’effort de fragmentation permet
d’atteindre la valeur critique de la ténacité, le facteur critique d’intensité des contraintes KIC, ou
plutôt le facteur d’intensité des contraintes au-delà duquel la fissure se propage de manière
instable : les zones de faiblesse précitées engendrent du fait de l’augmentation de la vitesse de
fissuration, un réseau des microfissures se propageant de manière instable dans tout le minerai.
Où K100 est l’ouverture qu’aurait une maille de tamis qui laisserait passer 100 % des particules qui
y seraient alimentées. L’on peut ici soutenir que 100 % des particules ont un diamètre inférieur au
𝑑100 , et ce dernier représente le diamètre de la plus grosse particule que renferme un tas de
minerais. On peut à titre illustratif affirmer qu’il est de 300 Mesh.
Toute courbe granulométrique respectant cette loi peut être représentée par l’aide d’un
graphique dont l’échelle est généralement du type logarithmique pour l’abscisse et arithmétique ou
logarithmique pour l’ordonnée ou arithmétique pour les deux (Serge BOUCHARD, 2001). L’on
observe alors que les courbes correspondantes sont à l’échelle log - log, assimilables à une droite
de pente 𝛼 dont Ki représente la dimension du point de rencontre de cette droite avec l’ordonnée
ʻiʼ %. En revanche, ces courbes ne peuvent être assimilées à une droite que jusqu’ à l’ordonnée 80
%, une limite au -delà de laquelle elles s’incurvent. Ainsi, la loi de GAUDIN – SCHUMANN peut
𝑑
être énoncée d’une autre manière : P = 80 . ( )𝛼 (1.6)
𝑘80
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l’équipement de fragmentation dans le but de produire les résultats escomptés, puisque pour
certains équipements, l’énergie nécessaire à l’entrainement des corps broyants est à prendre en
compte, mais aussi, parce que certaines particules fragmentées se constituent en des agrégats
nécessitant l’apport de l’énergie afin d’être détruits. Néanmoins, ces lois ne sont point à sous-
estimer, car montrant de meilleurs résultats dans certains cas :
I.1.3.2.2.1. Loi de Rittinger (1867)
Elle stipule que l’énergie consommée au cours d’une fragmentation est directement
proportionnelle à la quantité de surfaces nouvellement créées par unité volumique (accroissement
de la surface) pendant cette opération. Elle est donnée par : 𝐸 = 𝐾𝑟 . ( 𝑆1 − 𝑆0 ) (1.8)
𝐸 1 1
Telle que : 𝐸′ = 𝑉 = 𝐾𝑟 [ 𝐷 − ] (1.9)
1 𝐷0
Il est donc selon la loi de Kick, vrai d’affirmer que pour un quelconque matériau, l’énergie
𝑫𝟎
utile à sa fragmentation ne varie qu’en fonction du rapport de réduction recherché, et non en
𝑫𝟏
fonction de sa dimension initiale. En réalité, cette énergie est aussi influencée par les imperfections
que l’on retrouve dans le matériau (BOUZID Kouider, Mars 2022).
I.1.3.2.2.3. Loi de Bond (1952)
L’année 1952 fut marquée par le rejet par Bond, de certaines hypothèses qu’avaient émises
Rittinger et Kick, c’est notamment : l’assimilation des particules minérales à des sphères ou à des
cubes et celle de l’énergie utilise à la fragmentation à l’énergie spécifique nécessaire à la création
de surfaces, laquelle ne tient pas compte de celle permettant de conduire la particule minérale dans
l’état précédant l’effectivité de sa fragmentation. Il soutint ainsi qu’il faut lors de la détermination
de l’effort de fragmentation, considérer l’énergie susceptible de réduire le matériau de l’état
rocheux jusqu’ à la dimension visée, et l’énergie de résilience de ce dit matériau. Il décomposa
ainsi cet effort en deux composantes (PHILIPPE ANCIA , 2007) : une énergie utile à la
déformation de la particule minérale ; et une énergie responsable de la propagation de la fissure
dans la particule minérale en cours de fragmentation.
Il en déduisit que l’énergie utile à la fragmentation d’un matériau d’une dimension initiale
𝑑𝑖 à une dimension finale 𝑑𝑓 est directement proportionnelle à une Cste C déterminée
expérimentalement, et inversement proportionnelle à la dimension des produits obtenus lors de la
1 𝐶
fragmentation porte à la puissance 2, tel que : 𝐸 = (1.12). De manière pratique, cette énergie
√𝑑
100 100 1 1
est donnée par la relation : 𝐸 = 𝑤𝑖 . [√ 𝑑 − √ 𝑑 ] = 10 . 𝑤𝑖 . [√𝑑 − √𝑑 ] (1.13)
𝑓 𝑖 𝑓 𝑖
Les termes en f sont des facteurs d’efficacité, tels que (NGENDA BANKA, 2019 - 2020) :
f1 concerne le broyage à sec ; f2 intervient dans le cas d’un broyeur à boulets fonctionnant en
circuit ouvert ; f3 est un facteur lié au diamètre ∅ du broyeur ; f4 intervient pour une dimension D
d’ alimentation de granulométrie supérieure à la dimension de granulométrie optimale D0 utilisée
pour déterminer le work index (3350 μm pour le broyeur à boulets) ; f5 concerne un broyage fin
dont le d80 < 75 μm; f6 est relatif au rapport de réduction du broyeur à barres ; f7 intervient pour
les rapports de réduction ‘Rʼ inferieurs à 6 dans le cas des broyeurs à boulets (cas du rebroyage) ;
f8 concerne les broyeurs à barres dont la performance est affectée par la nature de la préparation
de l’alimentation (uniformité de la granulométrie, etc.).
Cette première configuration est mise à profit par les broyeurs à barres parce que ses barres
réalisent une classification du fait de la percolation sans surbroyage des fines particules dans les
grossières en cours de fragmentation : c’est donc un cas d’un circuit dans lequel l’on se passe d’une
opération proprement dite de la classification (NGENDA BANKA, 2019 - 2020). Ce circuit n’offre
donc la possibilité d’imposer la granulométrie qu’en agissant sur les paramètres d’entrée d’un
broyeur : il est plus sollicité par les opérations dont l’efficacité n’est point liée à une variation
sensible de la dimension d’un matériau. Par contre, dans le circuit fermé la matière ayant déjà
atteint la dimension recherchée est retirée du circuit grâce à un classificateur (un hydrocyclone
p.ex.), et aux particules n’ayant pas encore atteint la maille de coupure, l’on donne de connaitre
une recirculation dans le broyeur : elles constituent la charge circulante, une alimentation fraiche
injectée dans le circuit. Il a été constaté que l’efficacité du broyage augmente avec la variation
croissante de cette dernière, pour des valeurs comprises entre 100 et 400% : l’inefficacité est
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observée au-delà de 400 % du fait de la saturation de différents équipements. L’on sait donc ainsi
grâce au retrait des fines, réduire le phénomène du surbroyage, et par conséquent, disponibiliser
une énergie optimale nécessaire à la fragmentation des grossières, en ayant deux possibilités
d’avoir soit un circuit à pré classification, ou soit un circuit à post classification (NGENDA
BANKA, 2019 - 2020).
I.1.4.3. Concassage
I.1.4.3.1. Concasseur primaire
I.1.4.3.1.1. Concasseur à mâchoires.
Le concasseur à mâchoires comprend deux mâchoires : une mâchoire mobile couplée à la
fois à un axe fixe et à un axe mobile, et une mâchoire fixe. La fragmentation découle d’un
mouvement alternatif qu’effectuent ces deux mâchoires, car la première, par le rapprochement que
réalisent une bielle et un excentrique, s’éloigne ou se rapproche de la seconde : le rapprochement
apporte la fragmentation des blocs des minerais alimentés par le haut de cet équipement, et
l’écartement permet aux fragmentés de gagner graduellement par gravité une zone dans laquelle
l’écartement entre ces deux mâchoires est relativement plus faible. Ils sont ainsi fragmentés petit à
petit jusqu’à l’instant où leur taille leur permet de quitter cet équipement par son bas. La
consommation de l’énergie absorbée est maximale lors du rapprochement des mâchoires (et que ce
dispositif soit alimenté en minerais) ; l’énergie du fonctionnement à vide de cet équipement est
celle mise en jeu lors de l’écartement des mâchoires : ce concasseur comporte ainsi de volants
d’inertie permettant de supprimer les temps d’arrêts nuisant à la régularité de ces rapprochements,
et de maintenir ce dispositif dans sa position d’équilibre (fig1. (Paul ANGLARET, 1998)).
De toutes les variantes connues de ce concasseur, deux grandes méritent d’être citées :
Le concasseur Blake pour lequel l’articulation de la mâchoire mobile est située à la partie
supérieure de celle-ci, et le concasseur Dodge pour lequel l’articulation de la mâchoire mobile est
située à la base de celle - ci. Le Dodge présente ainsi contrairement au Blake, la particularité de
fournir un concassé homogène de granulométrie constante, car l’effort maximum de fragmentation
est exercé sur les morceaux des minerais de petite taille, limitant ainsi son utilisation à des
matériaux pas trop durs. Dans un stade de pré concassage, l’écartement de leurs mâchoires varie
entre 1,5 à 0,5 mètres en entrée, et 300 à 100 mm en sortie : le taux de réduction est en moyenne
de l’ordre de 5.
I.1.4.4. Broyage
I.1.4.4.1. Quelques équipements de broyage
I.1.4.4.1.1. Broyeur à barres.
Dans ce broyeur, des barres en acier ayant presque la même longueur que celui – ci, sont
introduites parallèlement à l’allongement de ce dispositif, car constituant les corps broyants. Le
broyeur à barre est toujours de forme cylindrique en vue de rendre optimal le positionnement de
ses barres. Il n’effectue pas un broyage fin parce qu’il n’offre pas un taux de réduction très
important : l’écartement entre les barres est fixé par les plus gros morceaux de minerais, et les
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particules petites ne participent pas au broyage, car elles percolent dans le lit que constituent ces
dits morceaux de minerais. Son usage convient au stade du broyage primaire, car réalisant un
broyage de dégrossissage permettant d’éviter le surbroyage (PHILIPPE ANCIA , 2007). Ces
broyeurs sont généralement utilisés entre 50 et 65% de leur vitesse critique. Ils favorisent donc le
mouvement en cascade par rapport à celui en cataracte. La densité de la pulpe alimentée varie entre
65 et 85 %, et le diamètre maximum des barres ne doit pas dépasser celui exigé pour broyer les
particules les plus grossières : les barres de dimension inferieures au diamètre minimum fixé
doivent être retirées afin qu’elles n’empêchent aux autres de bien fonctionner. La consommation
de barres varie entre 0,1 et 1 Kg d’acier par tonne de minerai (René del Villar, 2006).
broyage : ils sont dans nombre des cas sollicités dans les derniers stades de la fragmentation dans
lesquels ils travaillent avec un niveau de pulpe plus bas que ceux à débordement, pour un broyage
visant l’obtention d’un produit pas trop fin. Par contre, les broyeurs à décharge trop – plein sont
utilisés pour le broyage fin et le rebroyage, et consomment moins d’énergie que ceux à grille. Dans
les deux cas, la charge de boulets représente entre 40 et 50 % du volume interne du broyeur, et la
densité de la pulpe doit être relativement élevée (65 – 85 % en solides) car une pulpe peu concentrée
en solides rend fréquents les contacts boulet-boulet qui favorise leur usure (René del Villar, 2006).
I.1.4.4.2.2. Blindage
Les plaques parois internes des broyeurs comportent sont tapis par un revêtement, le
blindage, leur évitant de s’user. Lorsque cannelés ou nervurées, celui - ci assure le relèvement de
la charge en cours de broyage. Un type atypique de
ce revêtement est le blindage magnétique (René del
Villar, 2006) : il est fait des plaques magnétiques
adhérant à la paroi du broyeur et attirant un minerai
peu paramagnétique, de manière à ce que ce dernier
constitue un revêtement d’épaisseur variant entre 30 et Figure 4. Blindage magnétique
40 cm, maximisant la capacité du broyeur, car moins épais qu’un revêtement standard.
Par conséquent, une vitesse de marche comprise entre les deux vitesses ci – haut citées, fait
retomber les boulets en cataracte sur ceux qu’abrite la partie basse de ce broyeur. Les minerais en
cours de broyage connaissent alors une attrition découlant de l’interaction que certains boulets ont
par rapport aux autres boulets, et des chocs répétés. C’est la marche en cataracte : elle est souhaitée
et est obtenue grâce à une vitesse de marche comprise entre 70 et 80 % de la vitesse critique.
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Surverse
Alimentation
Particules grossières en
chute libre du fait de
leur projection sur les
parois
Sousverse
classification granulométrique des particules minérales. Certaines d’entre – elles montrent lors de
l’injection de la pulpe, une bonne classification des particules légères, mais d’autres par contre,
sont tel que l’illustre la figure ci – contre, révélatrices d’une bonne classification des grenus (Castro
& al, 1990) :
massique (10 à 30 %) en ces solides, les particules fines sont emportées par la colonne d’air
ascendante se développant sous forme d’un vortex dans la partie centrale de l’hydrocyclone. De ce
fait, les particules grossières (lourdes) sont projetées sur les parois de l’hydrocyclone, d’où elles
sont entrainées dans la sousverse : la décharge s’effectue en parapluie, indice d’une séparation entre
les grenus et les fins.
Si le 𝑑75 = 𝑑25 = 0, la courbe de partage est idéale, car assimilable à une droite verticale.
𝑑75 : dimension à laquelle les particules alimentées présentent une probabilité de 75 % de gagner
la sousverse ; 𝑑25 : dimension à laquelle les particules alimentées présentent une probabilité de 25
% de gagner la sousverse.
Telle que la courbe 𝑌𝑖𝑐 = f (diamètre moyen ʻdʼ des particules de la classe ʻiʼ) permet de repérer le
diamètre d’équicoupure (diamètre autour duquel les particules présentent la même probabilité de
gagner la surverse ou la sousverse) corrigé, le 𝑑50 𝑐. Le diamètre moyen ʻ𝑑𝑚 ʼ des grains
appartenant à une classe granulométrique se trouvant entre une classe supérieure et une classe
inferieure des diamètres respectifs 𝑑𝑠𝑢𝑝 et 𝑑𝑖𝑛𝑓 , vaut (Serge BOUCHARD, 2001) :
Courbe de partage
apparente
Rf
Dans le même ordre d’idées, le tracé de la courbe de partage réduite, celle reprenant le
rapport d sur 𝑑50𝑐 en abscisse, et les valeurs du nombre (coefficient) de partage en ordonnée,
permet aussi de comparer les imperfections des hydrocyclones de différents soutirages et de
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différents réglages (René del Villar, 2006). Le 𝑑50𝑐 peut être déduit graphiquement, ou déterminer
𝑑𝑖 𝑚
[− 0,693 ( ) ]
analytiquement grâce à la relation (René del Villar, 2006) : 𝑌𝑖𝑐 = 1 − 𝑒 𝑑50𝑐 (2.9)
1
Tels que : m ln 𝑑50𝑐 = ln 0,693 + m ln𝑑𝑖 – 𝑙𝑛 [𝑙𝑛 (1− )] (2.10)
𝑌𝑖𝑐
1 1
Et I = 0,5 (2𝑚 − 0,415𝑚 ) = 0,77⁄𝑚 (2.11)
Avec :
❖ 𝐷𝐶 : Diamètre de la partie cylindrique de l’hydrocyclone en Pouce
❖ 𝐷𝑆𝑟 : Diamètre de la buse de surverse (vortex) en Pouce ;
❖ 𝐷𝑒 : Diamètre de la buse d’alimentation en Pouce ;
❖ 𝐷𝑆 : Diamètre de la buse de sousverse (apex) en Pouce ;
❖ H : Hauteur de travail de l’hydrocyclone en Pouce ;
❖ 𝜌𝑆 : Masse volumique des solides en Kg / 𝑚3 ;
❖ 𝜌𝐿 : Masse volumique de l’eau en Kg / 𝑚3 ;
❖ Q : Débit volumique d’alimentation de la pulpe en m3 / h ;
❖ 𝜑 : Pourcentage volumique en solides en % ;
❖ W : Pourcentage massique en solides.
𝑤 . 𝜌𝐿
Tel que : 𝜑 = [𝑤 . 𝜌𝑙 ] + [𝜌𝑠 . (100−𝑤 )]
(2.16)
Ces 4 variables répondent à l’étude d’une courbe de partage corrigée d’équation (selon Plitt)
donnée par la relation (2.9). De ses relations, Plitt ressortit les équivalences ci – dessous :
DSr = 0,35. DC (2.21)
DS = 0,5 DSr (2.22)
h = 3 DC (2.23)
De = 0,25 DC (2.24)
a1 = 7,217(DC )0,098 (2.25)
a2 = 1,96 (DC )−0,112 (2.26)
a3 = 83,854 (DC )−0,141 (2.27)
a4 = 3,622 (DC )−0,646 (2.28)
𝑑𝑖 𝑚
𝐸𝑖 = 1 − 𝑒𝑥𝑝 [−0,693 ( ) ] (2.29)
𝑑50𝑐
𝑛
𝑆(𝑆 + 1) − φ 𝑅𝑠𝑐
𝐵𝑝𝑤 = (2.31)
1 − φ [1 − λ (1 − 𝑅𝑠𝑐 )]
𝐵𝑝𝑓 = 𝜆 𝐵𝑝𝑤 (2.32)
Eic = Bpf + (1 − Bpf − Bpc ) . Ei (2.33)
Mular et Jull proposent une formule empirique permettant de déterminer la maille de coupure
1,875
équivalente normale : 𝑑50𝐶 = 1006,26 𝐷𝐶 . 𝑒 𝑋 . 𝑄 −0,6 . (𝜌𝑆 − 𝜌𝐿 )− 0,5 (2.34)
Où 𝑋 = −0,301 + 0,0945𝜑 − 0,00356 𝜑 2 + 0,684. 10−4 𝜑 3 (2.35)
II.1.6. Quelques outils d’étude méthodologique d’une problématique
IV.1.6.1. Boîte noire
Etablir la cartographie d’un processus permet de le comprendre et d’identifier
l’enchainement de ses différentes étapes. La boîte noire représente ainsi le processus étudié sous
forme d’une ou plusieurs boites noires faisant apparaitre : les variables d’entrée (les X), les
variables de sortie (les Y, les réponses). Il peut éventuellement faire observer les facteurs de
pilotage (sont ceux permettant d’ajuster les variables de sortie sur la cible attendue) et les facteurs
bruits (ce sont de facteurs non maitrisés, et perturbant le déroulement du processus).
PARTIE
EXPÉRIMENTALE
P a g e | 30
De ce fait, les différentes prises journalières nous ont permis, dans l’optique de
caractériser ultérieurement les opérations de broyage et de classification réalisées au broyage
humide Dima 2, de constituer de composites à partir desquels nous avons obtenu des
P a g e | 31
échantillons secondaires qui par la suite ont été soumis à un tamisage à sec dans le but de réaliser
leur caractérisation granulométrique ou granulochimique, selon le cas d’espèce.
De plus, dans le souci d’étudier les réponses des broyeurs et des hydrocyclones, nous
avons réalisé le contrôle rapide de la qualité de la pulpe préparée, et de celle ayant connu la
classification, en effectuant en ces points de prélèvements choisis, de tests rapides de la
granulométrie (Quick PSD) sur de fractions de pulpes prélevées à des intervalles de temps
réguliers. Nous avons ainsi pour chacune de ces fractions, vérifié par le tamis de référence
(150μm), si la proportion de refus obtenue n’entre pas en conflit avec les valeurs de consigne.
6. Démarrer le Ro – Tap ;
7. Récupérer, puis peser les différentes fractions granulométriques ;
8. Noter dans un carnet les différentes mesures obtenues ;
9. Mesurer à l’aide d’une balance électronique, la masse des retenus de chaque tamis.
7. Vider et rincer l’éprouvette, puis refaire l’essai suivant le nombre de fois spécifié ci-
dessus ;
8. Déterminer la moyenne des résultats obtenus lors des 3 essais.
N° de l’essai 𝑴𝟎 𝑽𝟏 𝑽𝟐 𝑽𝑺 𝒅𝑺
Moyenne 2,78
Les données présentées dans le tableau 2 nous ont permis de ressortir que le broyage
grossier s’applique au broyage humide Dima 2, sur une génération des fragments des minerais dont
près de 86,17 % présentent une taille inférieure à 17,5 cm. Pour cette raison, la proportion restante,
càd 13,83 % en poids de la fraction alimentée, donne des morceaux de minerais de taille supérieure
à 17,5 cm. Le module dimensionnel k80 correspondant, est situé à l’alimentation, entre 175000
μm et 125000 μm, et vaut environ 155921 μm : nous avons par la suite mis en valeur ces données
par la figure 9 ci – dessous représentée.
passants cum
% cumulatif des passants
100
80
60
40
20
0
-2 -1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5 2 2,5
log d [mm]
Il ressort de l’observation attentive des données présentées dans le tableau ci – dessus que
le broyage des concassés de l’IPC (In Pit Crusher) entrepris dans le Cascade Mill 7 conduit après
la décharge du trommel qui lui est associé, à obtenir 100 % des grains dont la taille est de loin
inférieure aux moins 26 mm exigés à la décharge de ce broyeur, et aux moins 12 mm exigés à la
sortie de ce crible : la totalité des grains de minéraux obtenus après criblage au broyage primaire
possède une granulométrie leur permettant de gagner les hydrocyclones 711, 712, 713 et 714.
Cependant, théoriquement, seuls 78,77 % de ces grains sont du fait de leur taille, en mesure de
passer dans la sousverse. Les 21,23 % restants, la part restante, constitue l’alimentation du circuit
de fragmentation secondaire du broyage humide Dima 2.
Refus Passants
Proportions cumulées
100
80
60
[%]
40
20
0
0,025 0,038 0,053 0,075 0,106 0,15 0,212 0,3 0,425 1 2 3 6,3 9,5 12,5
Au cours de l’analyse des résultats de l’étude granulométrique que nous avons effectué
sur la décharge du Cascade Mill 7, il nous a paru important de déterminer les différents modules
dimensionnels caractéristiques de l’échantillon considéré afin de caractériser la distribution
granulométrique correspondante (granulométrie uniforme, etc.).
De cette démarche, nous avons retenu que : le k80 est d’environ 161 μm, et est situé entre
les dimensions des fractions de 212 μm et de 150 μm. Le k75 vaut 129 μm et est donné par les
fractions granulométriques comprises entre 150 μm et 106 μm. Le module dimensionnel k50 est
de 40,4 μm et est inclus dans l’intervalle défini par les tamis aux mailles allant de 53 μm à 38 μm,
tamis donnant les pourcentages des refus cumulés valant respectivement 43,07 % et 51,32 %. Et
puisque l’allure de la courbe granulométrique permet de discuter de l’uniformité ou de l’étalement
de la granulométrie d’une prise, la représentation pour le présent échantillon des pourcentages
cumulatifs retenus en fonction des diamètres des ouvertures de la maille des tamis, en optant pour
une échelle arithmétique en ordonnée, et pour une échelle logarithmique en abscisse, montre que
l’échantillon étudié présente du fait de l’étirement de la courbe en découlant sur une large plage
granulométrique, une granulométrie étendue (variée), comme en témoigne la figure 11 ci-dessous.
60
Pourcentage cumulatif
50
retenu [%]
40
30
20
10
0
-2,00 -1,50 -1,00 -0,50 -10 0,00 0,50 1,00 1,50
Refus
Log d [mm]
En pratique, les tailles des grains les plus favorables à la flottation sont généralement
comprises entre 10 et 150 μm. Les limites supérieures sont dépendantes de la nature du minerai :
200 à 300 microns pour les sulfures, et 100 à 150 microns pour les oxydes, des minerais
hydrophobes (PHILIPPE ANCIA , 2007). En ce qui concerne l’échantillon secondaire obtenu à
partir du composite prélevé à la décharge du CM7, la fraction des particules pouvant être flottées,
càd celles de dimensions inférieures à 150 μm, représentent 78,77 % de la masse totale des
P a g e | 40
Sous un autre angle, nous avons su grâce aux données que met en valeur le tableau 3, voir
que 100 % des particules obtenues après broyage des concassés dans le Cascade Mill 7, ont à la
décharge du trommel, une taille inférieure à 12 mm. Si nous définissons dans le cadre de notre
étude, l’efficacité E d’un crible comme étant la capacité que possède celui-ci de ne laisser passer
que le produit d’intérêt, celui dont la granulométrie est inférieure à 12000 μm, en considérant le
pourcentage P des grains de granulométrie inférieure à 12000 μm présents dans les passants, et le
pourcentage R des grains de taille inférieure à 12000 μm qui ont été entrainés dans les refus, tel
que E = P – R, nous observons la situation décrite par le tableau 4 présenté ci-contre.
L’analyse menée à la lumière des données mises en valeur par le tableau 4 révèle que la
courbe exprimant pour chaque classe granulométrique prise en compte, l’efficacité du criblage en
fonction du diamètre moyen des grains, prend l’allure de la courbe E que présente la figure 12.
P a g e | 41
120
Efficacité de criblage E
100
80
60
R
[%]
40
E
20
P
0
-20
Il en ressort que les tamis dont les ouvertures des mailles sont comprises entre 12500 μm
et 212 μm, càd ceux donnant les 21,23 % des grains constituant la fraction grossière devant gagner
le circuit du broyage secondaire, offrent une efficacité de criblage excédant les 70 %. Dans
l’ensemble, cette efficacité connait de baisses : c’est notamment la diminution observée lors du
passage des fractions granulométriques grossières aux fractions granulométriques fines données
par les tamis inclus dans la fourchette définie par les ouvertures des mailles allant de 150 μm à 25
μm, càd à celles donnant les 78,77 % des grains disposant théoriquement de la capacité de gagner
les hydrocyclones. Ces baisses de l’efficacité de criblage se produisant entre différentes classes
granulométriques ne doivent point être prises pour des facteurs alarmant lorsqu’elles sont plus
prononcées au cours d’une transition mettant au prise deux fractions granulométriques mixtes ou
lors du passage entre deux fractions granulométriques fines incluses dans l’intervalle défini par les
ouvertures des tamis allant de 150 μm à 25 μm, car susceptibles de conduire à une faible rétention
des particules minérales dans les fractions granulométriques grossières, càd à une grande libération
de la surface spécifique de ces grains, effet augmentant avec le degré de finesse de ces derniers, et
devant donc être sous contrôle afin qu’il ne conduise au surbroyage.
Toutes fois, des grandes valeurs des fractions R ne doivent point être observées dans les
tranches granulométriques grossières, car témoignant d’une forte rétention des grains en cours de
broyage dans ces tranches, phénomène débouchant au cours du temps, à une faible production de
particules fines dans les classes granulométriques inferieures, car la fraction retenue sur le tamis
ayant la plus grande ouverture (12500 μm), demeurera non classée : cela aura pour conséquence
de prolonger le temps de broyage du flux en cours de comminution, c’est-à-dire de mettre en jeu
P a g e | 42
plus d’énergie de fragmentation. Au cours du broyage étudié, la diminution de la taille des grains
prise en fonction du temps peut être illustrée par l’allure de la courbe représentative des différentes
fractions R, allure montrant une évolution croissante aux faibles ouvertures des tamis (150 μm à
25 μm). À ces environs, les particules échappent aux ouvertures grossières et occupent les tamis
offrant de faibles ouvertures, phénomène qui est de nature à produire des grains (des passants) qui
seront de plus en plus fins. Ces observations nous conduisent au vu des données présentées dans le
tableau 5 suivant, à expliquer par 3 étapes cinétiques, l’opération de criblage qu’effectue le trommel
du Cascade Mill 7, en se basant sur l’évolution au cours du classement, des proportions cumulées
des passants prises en fonction des ouvertures et des demi-ouvertures des mailles des tamis
(exprimées en millimètre) :
Tableau 5. Évolution au cours du temps de la masse cumulative des passants en fonction de
la demi-ouverture de la maille des tamis
❖ La première étape cinétique est celle au cours de laquelle les plus petits grains de diamètre
inférieur à la demi-ouverture des mailles du crible (trommel) percolent dans le lit de solides que
forment les particules grossières. Celui-ci connait de ce fait une expansion conduisant à une
augmentation du volume des cavités faisant office des canaux de passage de ces plus petits grains
P a g e | 43
en cours de broyage, vers la surface du crible. Ces derniers gagnent alors rapidement les classes
granulométriques inferieures, et la masse des passants diminue avec le temps, càd lorsque la
granulométrie se resserre (Cfr figure 13). Dans ce cas, le processus de broyage se voit être amélioré
du fait du classement de la fraction granulométrique ayant déjà atteint la taille visée ;
99,6 100
90 92,1
85,94
80 78,77
70 70,93
63,85
60
56,93
50 48,68
43,91
40
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5
Figure 13. Accumulation au cours du temps, des particules de diamètre inférieur à la demi-
ouverture de 6,25 mm dans les classes granulométriques inferieures (0,025 mm à 3 mm)
❖ La deuxième étape cinétique concerne les particules de taille critique, càd celles de taille
comprise entre la demi-ouverture et l’ouverture des mailles du trommel du Cascade Mill 7. Cette
étape révèle que puisque les grains les plus petits ont précédemment été éliminés, la majeure partie
des particules restantes sont celles de taille critique. Le classement granulométrique de ces grains
relativement grossiers devient avec l’évolution du temps, de plus en plus fastidieux (Cfr figure 14),
car ceux-ci se retrouvent en présence d’une surface de criblage qu’ils ne peuvent traverser.
Refus cum
Propportion cumulative des
38
0,075; 36,15
33
refus [%]
28 0,106; 29,07
23
0,15; 21,23
18
0,06 0,07 0,08 0,09 0,1 0,11 0,12 0,13 0,14 0,15 0,16
Figure 14. Augmentation des refus cumulatifs dans les tranches granulométriques inferieures
comprises entre la demi-ouverture de 0,075 mm et l'ouverture de 0,150 mm.
P a g e | 44
❖ La troisième étape cinétique concerne les grains de taille supérieure à l’ouverture des
mailles du trommel précité. Elle donne l’état d’équilibre : celui-ci indique que la masse des refus
ne varie plus au cours du temps, car les grains n’arrivent plus à traverser les ouvertures de ce crible,
comme le montre la figure 15 ci-après présentée.
100
Pourcentage cumulatif
80
des passants [%]
60
43,91
40 Proportion cumulée
20
des passants
0
0,025
Ouverture de la maille du tamis [mm]
Figure 15. État d'équilibre illustré par la masse constante des passants (refus) cumulés sur
le tamis de 0,025 mm : troisième étape cinétique
Eu égard à ce qui précède, il se dégage que pour un processus de broyage au cours duquel
une fraction grossière est recirculée dans le Cascade Mill 7, la deuxième étape cinétique peut
déboucher sur la première, car ce recyclage permet à ladite fraction grossière, lorsque broyée, de
générer de plus petits grains qui retiennent l’état d’équilibre.
L’observation des données que nous présente ce tableau 6 ressort que l’alimentation du
Ball Mill 7 possède en termes de modules dimensionnels, les caractéristiques reprises dans le
tableau 7 ci-dessous présenté.
120,00
100,00
% cumulatifs
80,00
60,00
40,00
20,00
0,00
-2,00 -1,50 -1,00 -0,50 0,00 0,50 1,00 1,50
log d [mm]
Cette alimentation dont la granulométrie est variée, montre que 11,74 % des grains qui
sont injectés dans le circuit du broyage secondaire sont ceux échappant à la classification qui est
réalisée au stade primaire de la fragmentation, car ils sont du fait de leur taille qui est comprise
entre 10 μm et 150 μm, favorables à la flottation. Le circuit de broyage fin n’est donc pas au
broyage humide Dima 2, utilisé de manière optimale, car menant indubitablement à une
consommation d’énergie qu’induit l’application de l’effort de fragmentation sur de grains dont la
taille a déjà atteint celle dite de consigne : la distribution granulométrique présente ainsi une pente
relativement grande en son milieu (logd50 ≅ −0,24), la preuve de l’imperfection de la
classification à laquelle nous avons précédemment fait allusion.
dernière, est fixé par la position des points expérimentaux que montre le domaine expérimental
caractéristique de l’alimentation de ce broyeur.
100,00
80,00
60,00
40,00
20,00
0,00
-2,00 -1,50 -1,00 -0,50 0,00 0,50 1,00 1,50
-20,00
Le broyage secondaire est par conséquent optimal car ne cherchant pas à rapprocher de
cette verticale, des points qui lui sont outrageusement éloignés, mais par contre, ceux dont un faible
déplacement permettrait de les amener à occuper la position d’un point expérimental appartenant
ou se rapprochant de plus en plus de cette dite verticale. La taille des boulets utilisés, actuellement
de 60 mm, doit par conséquent être appropriée, car représentant une condition nécessaire à
l’obtention d’une décharge ayant une finesse de l’ordre de quelques centaines à quelques dizaines
de micromètres, une décharge connaissant au broyage humide Dima 2, une classification en vue
d’augmenter le rendement énergétique, et d’éviter le surbroyage.
P a g e | 49
Puisque la collection concerne en dehors de sulfures de valeur, une certaine fraction des
oxydes de cuivre et ceux du cobalt, le taux de minéralisation des bulles d’air en sulfures de valeur
est aussi affecté négativement, car aux x % de sulfures accrochés à un instant t quelconque,
correspondra un certain pourcentage y d’oxydes de cuivre et / ou de cobalt qui seront flottés à ce
même instant : la dose du moussant apportée pour ne flotter que les sulfures, se révèlera comme
celle du collecteur, être insuffisante, car aussi consommée non seulement par les espèces oxydées
utiles, mais aussi par celles qualifiées d’indésirables.
Ces consommations du collecteur et du moussant par les espèces minérales oxydées ne
peuvent en pratique être évitées. Elles peuvent cependant être atténuées en limitant au circuit du
P a g e | 50
broyage humide Dima 2, la perte de la classification que les hydrocyclones 711, 712, 713 et 714
sont susceptibles d’abriter.
En ce qui concerne l’analyse granulométrique de ces oxydes de valeur, elle a montré
comme l’illustre la figure 18 ci-dessous, que le cuivre et le cobalt se répartissent le plus dans les
fractions fines (150 à 38 μm ) que dans les fractions relativement grossières (425 à 212 μm ).
%Ox-Cu %Ox-Co
100
Teneurs
50
0
425 300 212 150 106 75 53 38 -38
d [microns]
Figure 18. Répartition à l'alimentation des ébaucheuses 821 et 822, des oxydes de valeur
Néanmoins, bien que les retenus des tamis de 212 μm et de 300 μm indiquent qu’ils
contiennent le cuivre et le cobalt à de teneurs considérables, ils doivent être perçus comme des mal
venus à ce stade de la concentration, car étant non favorables à la flottation des sulfures recherchés,
mais aussi parce que représentant les deux classes granulométriques détenant comme le prouve le
tableau 11 ci-dessous présenté, les plus grands ratios % Mg / % Ca : ils sont donc de nature à
charger en oxydes indésirables, le concentré sulfuré (Tableau 12).
Tableau 12. Résultat de l'analyse granulochimique du concentré des ébaucheuses 821 et 822
En considérant la part des oxydes contaminant le concentré sulfuré fini que permettent
d’obtenir les machines de flottation 821 et 822, les particules oxydées flottées proviennent
principalement comme le montre le tableau 12 ci-dessus, des tranches granulométriques incluses
entre 300 μm et 38 μm. La fraction de 212 μm apporte dans le concentré sulfuré, contrairement à
celle de 300 μm, une grande proportion d’oxydes de cuivre et d’oxydes de cobalt.
Tableau 13. Résultats de l'analyse granulochimique du rejet R2 des finisseuses 823 et 824
La libération de minéraux (sulfurés) de valeur est donc insuffisante : puisque les fractions
fines sont dans ce circuit de flottation, plus sensibles à la concentration, les retirer du circuit du
broyage (primaire et secondaire) serait bien vu car cela permettrait de réduire sensiblement le
phénomène de surbroyage. De la même manière, retenir les particules de plus de 150 μm dans les
circuits de broyage serait aussi bénéfique, parce que cela permettra d’augmenter la charge
circulante de la quelle l’on ne retirera par la classification, que les particules jugées libérées. Par
conséquent, puisque la majeure partie du cuivre et du cobalt provient des fractions
granulométriques fines, le concentré sulfuré fini sera plus riche en ces éléments d’intérêt.
L’intervalle du temps sur lequel nous avons mené notre étude montre que journalièrement (control
Room), le Ball Mill 7 traite en moyenne 42,46 t / h des minerais contre une puissance moyenne
consommée de 695,324 KW : l’énergie spécifique mise en jeu (16,3760 KWh / t) est loin d’être
celle attendue, puisque donnant lieu à un rendement énergétique de l’ordre de 45,94 %.
P a g e | 53
Nous présentons ci-dessous, pour chaque hydrocyclone (711, 712, 713 et 714), les
résultats des analyses granulométriques effectuées sur différentes prises des alimentations, de la
sousverse et de la surverse, prélevées dans le circuit de la classification du Dima 2 en vue d’évaluer
la performance de ses classificateurs : à chacun de ces résultats, nous avons associé les courbes
rendant compte de la distribution granulométrique des solides à l’alimentation et à la décharge de
l’hydrocyclone étudié.
Pourcentage pondéral
Tamis µm Poids des retenus [g]
A OF UF
Ag OF UF R P R P R P
12500 0,00 0,00 0,00 0,00 100,00 0,00 100,00 0,00 100,00
9500 0,00 0,00 0,00 0,00 100,00 0,00 100,00 0,00 100,00
6300 0,00 0,00 2,50 0,00 100,00 0,00 100,00 0,38 99,62
3000 0,00 0,00 15,80 0,00 100,00 0,00 100,00 2,40 97,21
2000 0,00 0,00 27,30 0,00 100,00 0,00 100,00 4,16 93,06
1000 2,60 0,00 86,50 0,40 99,60 0,00 100,00 13,17 79,89
425 21,00 5,80 164,10 3,20 96,41 0,88 99,12 24,98 54,92
300 28,30 17,10 93,60 4,31 92,10 2,60 96,51 14,25 40,67
212 40,50 36,50 65,80 6,16 85,94 5,56 90,96 10,02 30,65
150 47,10 55,00 40,90 7,17 78,77 8,37 82,59 6,23 24,43
106 51,50 71,20 25,80 7,84 70,93 10,84 71,75 3,93 20,50
75 46,50 56,80 16,20 7,08 63,85 8,65 63,11 2,47 18,04
53 45,50 53,40 13,80 6,93 56,93 8,13 54,98 2,10 15,94
38 54,20 55,90 16,00 8,25 48,68 8,51 46,47 2,44 13,50
25 31,30 32,60 10,00 4,76 43,91 4,96 41,51 1,52 11,98
-25 288,50 272,70 78,70 43,91 41,51 11,98
657,00 657,00 657,00 100 100 100
P a g e | 54
Pourcentage pondéral
Fractions retenues [g]
A OF UF
Tamis [µm]
A OF UF R P R P R P
12500 0,00 0,00 0,00 0,00 100,00 0,00 100,00 0,00 100,00
9500 0,00 0,00 6,10 0,00 100,00 0,00 100,00 0,93 99,07
6300 0,00 0,00 4,00 0,00 100,00 0,00 100,00 0,61 98,46
3000 0,00 0,00 11,30 0,00 100,00 0,00 100,00 1,72 96,74
2000 0,00 0,00 20,90 0,00 100,00 0,00 100,00 3,18 93,56
1000 2,60 0,00 69,50 0,40 99,60 0,00 100,00 10,58 82,98
425 21,00 5,00 156,20 3,20 96,41 0,76 99,24 23,77 59,21
300 28,30 13,90 88,80 4,31 92,10 2,12 97,12 13,52 45,69
212 40,50 29,80 71,90 6,16 85,94 4,54 92,59 10,94 34,75
150 47,10 48,00 48,80 7,17 78,77 7,31 85,28 7,43 27,32
106 51,50 71,90 30,30 7,84 70,93 10,94 74,34 4,61 22,71
75 46,50 64,40 18,10 7,08 63,85 9,80 64,54 2,75 19,95
53 45,50 60,70 13,80 6,93 56,93 9,24 55,30 2,10 17,85
38 54,20 61,70 16,10 8,25 48,68 9,39 45,91 2,45 15,40
25 31,30 37,00 10,10 4,76 43,91 5,63 40,27 1,54 13,87
-25 288,50 264,60 91,10 43,91 40,27 13,87
657,00 657,00 657,00 100 97,12 45,69
P a g e | 55
Pourcentage pondéral
Fractions retenues [g]
Tamis [µm] A OF UF
A OF UF R P R P R P
12500 0,00 0,00 2,40 0,00 100,00 0,00 100,00 0,37 99,63
9500 0,00 0,00 8,20 0,00 100,00 0,00 100,00 1,25 98,39
6300 0,00 0,00 11,00 0,00 100,00 0,00 100,00 1,67 96,71
3000 0,00 0,00 26,10 0,00 100,00 0,00 100,00 3,97 92,74
2000 0,00 0,00 34,80 0,00 100,00 0,00 100,00 5,30 87,44
1000 2,60 0,00 97,60 0,40 99,60 0,00 100,00 14,86 72,59
425 21,00 37,40 179,80 3,20 96,41 5,69 94,31 27,37 45,22
300 28,30 35,50 79,30 4,31 92,10 5,40 88,90 12,07 33,15
212 40,50 48,40 50,90 6,16 85,94 7,37 81,54 7,75 25,40
150 47,10 55,90 29,80 7,17 78,77 8,51 73,03 4,54 20,87
106 51,50 63,30 19,80 7,84 70,93 9,63 63,39 3,01 17,85
75 46,50 52,30 13,90 7,08 63,85 7,96 55,43 2,12 15,74
53 45,50 49,70 11,50 6,93 56,93 7,56 47,87 1,75 13,99
38 54,20 52,20 13,70 8,25 48,68 7,95 39,92 2,09 11,90
25 31,30 30,30 8,10 4,76 43,91 4,61 35,31 1,23 10,67
-25 288,50 232,00 70,10 43,91 35,31 10,67
657,00 657,00 657,00 100 88,90 33,15
Pourcentage pondéral
Fractions retenues [g]
Tamis [µm] A OF UF
A OF UF R P R P R P
12500 0,00 0,00 0,00 0,00 100,00 0,00 100,00 0,00 100,00
9500 0,00 0,00 0,00 0,00 100,00 0,00 100,00 0,00 100,00
6300 0,00 0,00 0,00 0,00 100,00 0,00 100,00 0,00 100,00
3000 0,00 0,00 0,70 0,00 100,00 0,00 100,00 0,11 99,89
2000 0,00 0,00 3,60 0,00 100,00 0,00 100,00 0,55 99,35
1000 2,60 0,00 30,60 0,40 99,60 0,00 100,00 4,66 94,69
425 21,00 5,00 139,20 3,20 96,41 0,76 99,24 21,19 73,50
300 28,30 15,90 105,30 4,31 92,10 2,42 96,82 16,03 57,47
212 40,50 33,50 134,90 6,16 85,94 5,10 91,72 20,53 36,94
150 47,10 48,40 54,40 7,17 78,77 7,37 84,35 8,28 28,66
106 51,50 62,70 78,70 7,84 70,93 9,54 74,81 11,98 16,68
75 46,50 56,20 42,30 7,08 63,85 8,55 66,26 6,44 10,24
53 45,50 50,20 19,20 6,93 56,93 7,64 58,61 2,92 7,32
38 54,20 51,70 22,90 8,25 48,68 7,87 50,75 3,49 3,84
25 31,30 28,20 14,80 4,76 43,91 4,29 46,45 2,25 1,58
-25 288,50 305,20 10,40 43,91 46,45 1,58
657,00 657,00 657,00 100 96,82 57,47
P a g e | 56
A OF UF
100,00%
90,00%
80,00%
70,00%
passants %
60,00%
50,00%
40,00%
30,00%
20,00%
10,00%
0,00%
10 100 1000 10000
dmoy
A OF UF
100,00%
90,00%
80,00%
70,00%
passants %
60,00%
50,00%
40,00%
30,00%
20,00%
10,00%
0,00%
10 100 1000 10000
dmoy
A OF UF
100,00%
90,00%
80,00%
70,00%
passants %
60,00%
50,00%
40,00%
30,00%
20,00%
10,00%
0,00%
10 100 1000 10000
dmoy
A OF UF
100,00%
90,00%
80,00%
% des passants
70,00%
60,00%
50,00%
40,00%
30,00%
20,00%
10,00%
0,00%
10 100 1000 10000
dmoy
dmoy [μm] a [%] o [%] u [%] Ap [g] OF/Ap UF/Ap OF. o /A UF. u /A Sr %OFr %UFr %cOFr %cUFr
10897 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 - - 0,00 -
7736 0,00 0,00 0,38 0,14 0,14 0,00 0,00 0,01 0,01 0,00 100,00 0,00 100,00
4347 0,00 0,00 2,40 5,78 5,78 0,00 0,00 0,07 0,07 0,00 100,00 0,00 100,00
2449 0,00 0,00 4,16 17,27 17,27 0,00 0,00 0,12 0,12 0,00 100,00 0,00 100,00
1414 0,40 0,00 13,17 173,34 168,13 5,21 0,00 0,37 0,37 0,00 100,00 0,00 100,00
652 3,20 0,88 24,98 580,54 524,80 55,74 0,86 0,69 1,55 55,30 44,70 55,76 44,24
357 4,31 2,60 14,25 135,58 115,73 19,85 2,53 0,40 2,93 86,48 13,52 87,19 12,81
252 6,16 5,56 10,02 19,89 17,17 2,72 5,40 0,28 5,68 95,10 4,90 95,89 4,11
178 7,17 8,37 6,23 4,61 2,03 2,58 8,14 0,17 8,31 97,92 2,08 98,73 1,27
126 7,84 10,84 3,93 47,75 27,03 20,72 10,54 0,11 10,65 98,98 1,02 99,79 0,21
89 7,08 8,65 2,47 38,19 28,50 9,69 8,41 0,07 8,47 99,19 0,81 100 0,0
63 6,93 8,13 2,10 36,33 29,08 7,25 7,90 0,06 7,96 99,27 0,73 100 0
45 8,25 8,51 2,44 36,88 35,31 1,57 8,27 0,07 8,34 99,19 0,81 100 0,0
31 4,76 4,96 1,52 11,83 11,15 0,68 4,82 0,04 4,87 99,13 0,87 99,95 0,05
-31 43,91 41,51 11,98 871,91 942,92 -71,01 40,35 0,33 40,69 99,18 0,82 100,00 0,00
97,22 2,78
P a g e | 59
dmoy [μm] a [%] o [%] u [%] Ap [g] OF/Ap UF/Ap OF. o /A UF. u /A Sr %OFr %UFr %cOFr %cUFr
10897 0,00% 0,00% 3,81% 14,48 14,48 0,00 0,00 0,13 0,13 0,00 100,00 0,00 100,00
7736 0,00% 0,00% 9,22% 85,08 85,08 0,00 0,00 0,32 0,32 0,00 100,00 0,00 100,00
4347 0,00% 0,00% 9,28% 86,20 86,20 0,00 0,00 0,33 0,33 0,00 100,00 0,00 100,00
2449 0,00% 0,00% 6,68% 44,65 44,65 0,00 0,00 0,23 0,23 0,00 100,00 0,00 100,00
1414 0,40% 0,00% 11,86% 140,59 135,89 4,69 0,00 0,42 0,42 0,00 100,00 0,00 100,00
652 3,20% 0,82% 17,67% 283,90 243,89 40,01 0,79 0,62 1,41 56,18 43,82 56,64 43,36
357 4,31% 2,45% 8,58% 37,63 26,23 11,39 2,36 0,30 2,67 88,72 11,28 89,45 10,55
252 6,16% 5,42% 6,36% 0,89 0,19 0,70 5,23 0,22 5,45 95,91 4,09 96,70 3,30
178 7,17% 8,65% 4,09% 20,71 13,99 6,72 8,34 0,14 8,49 98,31 1,69 99,12 0,88
126 7,84% 11,92% 2,57% 87,34 49,22 38,12 11,50 0,09 11,59 99,22 0,78 100,04 -0,04
89 7,08% 7,73% 1,80% 35,24 31,35 3,89 7,46 0,06 7,52 99,16 0,84 100 0,0
63 6,93% 8,34% 1,74% 43,64 34,29 9,35 8,05 0,06 8,11 99,25 0,75 100 0
45 8,25% 8,01% 2,16% 34,16 35,58 -1,42 7,73 0,08 7,80 99,03 0,97 100 0,2
31 4,76% 3,99% 1,07% 8,54 10,81 -2,27 3,85 0,04 3,89 99,04 0,96 99,85 0,15
-31 43,91% 42,68% 9,67% 1089,90 1130,61 -40,70 41,18 0,34 41,52 99,19 0,81 100,00 0,00
100% 100% 97% 2012,94 1942,46 70,48 96,50 3,38 99,88
96,50% 3,50%
P a g e | 60
dmoy [μm] a [%] o [%] u [%] Ap [g] OF/Ap UF/Ap OF. o /A UF. u /A Sr %OFr %UFr %cOFr %cUFr
10897 0,00% 0,00% 0,93% 0,86 0,86 0,00 0,00 0,04 0,04 0,00 100,00 0,00 100,00
7736 0,00% 0,00% 0,61% 0,37 0,37 0,00 0,00 0,02 0,02 0,00 100,00 0,00 100,00
4347 0,00% 0,00% 1,72% 2,96 2,96 0,00 0,00 0,07 0,07 0,00 100,00 0,00 100,00
2449 0,00% 0,00% 3,18% 10,12 10,12 0,00 0,00 0,12 0,12 0,00 100,00 0,00 100,00
1414 0,40% 0,00% 10,58% 111,90 107,72 4,19 0,00 0,41 0,41 0,00 100,00 0,00 100,00
652 3,20% 0,76% 23,77% 529,63 473,58 56,05 0,73 0,91 1,64 44,50 55,50 45,11 54,89
357 4,31% 2,12% 13,52% 129,97 104,98 24,99 2,03 0,52 2,55 79,68 20,32 80,77 19,23
252 6,16% 4,54% 10,94% 41,06 30,63 10,44 4,36 0,42 4,78 91,21 8,79 92,47 7,53
178 7,17% 7,31% 7,43% 0,01 0,03 -0,02 7,03 0,29 7,31 96,10 3,90 97,42 2,58
126 7,84% 10,94% 4,61% 40,09 20,43 19,66 10,52 0,18 10,70 98,35 1,65 99,70 0,30
89 7,08% 9,80% 2,75% 49,66 30,46 19,20 9,43 0,11 9,53 98,89 1,11 100 0
63 6,93% 9,24% 2,10% 50,96 34,44 16,52 8,88 0,08 8,96 99,10 0,90 100 0
45 8,25% 9,39% 2,45% 48,17 40,25 7,92 9,03 0,09 9,12 98,97 1,03 100 0
31 4,76% 5,63% 1,54% 16,76 13,21 3,55 5,42 0,06 5,47 98,92 1,08 100 0
-31 43,91% 40,27% 13,87% 697,38 793,44 -96,07 38,73 0,53 39,26 98,64 1,36 100,00 0,00
100% 100% 100% 1729,91 1663,49 66,42 96,16 3,84 100,00
96,16 3,84
P a g e | 61
dmoy [μm] a [%] o [%] u [%] Ap [g] OF/Ap UF/Ap OF. o /A UF. u /A Sr %OFr %UFr %cOFr %cUFr
10897 0,00 0,00 1,25 1,56 1,56 0,00 0,00 -0,19 -0,19 0,00 100,00 0,00 100,00
7736 0,00 0,00 1,67 2,80 2,80 0,00 0,00 -0,26 -0,26 0,00 100,00 0,00 100,00
4347 0,00 0,00 3,97 15,78 15,78 0,00 0,00 -0,62 -0,62 0,00 100,00 0,00 100,00
2449 0,00 0,00 5,30 28,06 28,06 0,00 0,00 -0,83 -0,83 0,00 100,00 0,00 100,00
1414 0,40 0,00 14,86 220,68 214,80 5,88 0,00 -2,32 -2,32 0,00 100,00 0,00 100,00
652 3,20 5,69 27,37 469,77 523,88 -54,10 6,58 -4,27 2,31 285,00 -185,00 273,37 -173,37
357 4,31 5,40 12,07 44,44 51,75 -7,31 6,25 -1,88 4,36 143,19 -43,19 137,35 -37,35
252 6,16 7,37 7,75 0,14 0,60 -0,46 8,52 -1,21 7,31 116,55 -16,55 111,79 -11,79
178 7,17 8,51 4,54 15,78 10,46 5,32 9,84 -0,71 9,13 107,76 -7,76 103,36 -3,36
126 7,84 9,63 3,01 43,84 31,95 11,89 11,14 -0,47 10,67 104,41 -4,41 100,15 -0,15
89 7,08 7,96 2,12 34,16 29,00 5,16 9,20 -0,33 8,87 103,72 -3,72 99 0,5
63 6,93 7,56 1,75 33,81 30,09 3,72 8,75 -0,27 8,47 103,23 -3,23 99 1
45 8,25 7,95 2,09 34,34 36,12 -1,78 9,19 -0,33 8,86 103,67 -3,67 99 0,6
31 4,76 4,61 1,23 11,42 11,93 -0,51 5,33 -0,19 5,14 103,74 -3,74 99,51 0,49
-31 43,91 35,31 10,67 607,24 819,16 -211,92 40,82 -1,67 39,16 104,25 -4,25 100,00 0,00
100 100 100 1563,83 1807,95 -244,11 115,61 -15,55 100
115,61 -15,61
P a g e | 62
Tableau 24. Analyse de la répartition globale des solides observée au cours du processus de la classification réalisé au
broyage humide Dima 2
dmoy [μm] a [%] o [%] u [%] Ap [g] OF/Ap UF/Ap OF. o /A UF. u /A Sr %OFr %UFr %cOFr %cUFr
10897 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 - - 0,00 -
7736 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 - - 0,00 -
4347 0,00 0,00 0,11 0,01 0,01 0,00 0,00 0,01 0,01 0,00 100,00 0,00 100,00
2449 0,00 0,00 0,55 0,30 0,30 0,00 0,00 0,04 0,04 0,00 100,00 0,00 100,00
1414 0,40 0,00 4,66 21,69 19,85 1,84 0,00 0,33 0,33 0,00 100,00 0,00 100,00
652 3,20 0,76 21,19 417,23 367,48 49,74 0,71 1,50 2,20 32,08 67,92 32,16 67,84
357 4,31 2,42 16,03 185,16 159,48 25,68 2,25 1,13 3,38 66,50 33,50 66,67 33,33
252 6,16 5,10 20,53 238,20 221,76 16,44 4,74 1,45 6,19 76,55 23,45 76,75 23,25
178 7,17 7,37 8,28 0,83 1,01 -0,18 6,85 0,59 7,43 92,12 7,88 92,36 7,64
126 7,84 9,54 11,98 5,93 10,08 -4,15 8,87 0,85 9,72 91,29 8,71 91,52 8,48
89 7,08 8,55 6,44 4,48 1,35 3,12 7,95 0,46 8,40 94,59 5,41 95 5,2
63 6,93 7,64 2,92 22,26 18,89 3,38 7,10 0,21 7,31 97,17 2,83 97 3
45 8,25 7,87 3,49 19,22 20,88 -1,67 7,31 0,25 7,56 96,74 3,26 97 3,0
31 4,76 4,29 2,25 4,16 5,12 -0,96 3,99 0,16 4,15 96,16 3,84 96,41 3,59
-31 43,91 46,45 1,58 2013,37 1899,32 114,05 43,17 0,11 43,28 99,74 0,26 100,00 0,00
100 100 100 2932,85 2725,54 207,30 92,93 7,07 100,00
92,93 7,07
Les corrections apportées, celles tenant compte des soutirages, peuvent non seulement être ressorties par les figures
respectives ci-dessous présentées, mais aussi, conduire à la synthèse dont rend compte le tableau 25.
P a g e | 63
120 120
corrigée Experimentale corrigée Experimentale
100 100
80 80
60 60
% UF
% UF
40 40
20 20
0 0
10 100 1000 10000 10 100 1000 10000
-20 dmoy [µm] -20 dmoy [µm]
Figure 25. Répartition granulométrique des UF 711 récupérés Figure 24. Répartition granulométrique des UF 712 Récupérés
120
120
100
100
80
80
% UF
60
60
% UF
expérimentale 40
40 corrigée
20 Expérimentale
20 Corrigée
0
10 100 1000 10000
0
10 100 1000 10000 dmoy [µm]
-20
dmoy [µm]
Figure 23. Répartition granulométrique globale des UF
Figure 26. Répartition granulométrique des UF 713 Récupérés Récupérés au Dima 2
P a g e | 64
Tableau 26. Identification des CTQ des opérations de broyage et de la classification effectuées au broyage humide Dima 2
Avoir sous contrôle les variables a. Respecter les consignes à chaque étape du
contrôlables du processus ; processus.
1. Nécessité de libérer les minéraux
Qualité
utiles disséminés dans la gangue en vue
a. Réduire les temps d’arrêts des équipements ;
d’améliorer le rendement des opérations Atténuer l’effet des perturbations b. Diminuer la fréquence des accidents sur le lieu de
sur le processus. travail ;
menées ultérieurement. c. Minimiser les ensablements ;
d. Rendre le processus robuste.
granulométrie escomptée afin de ne pas Atteindre les objectifs journaliers b. Respecter les délais établis lors de la planification
de la production ;
connaitre le surbroyage et la c. Obtenir à la sortie du processus, les réponses
consommation excessive de l’énergie. ayant le niveau de la qualité escomptée
Ce tableau fait aussi constater que la raison d’être du broyage humide Dima 2 se résume
en deux catégories de besoins auxquelles correspondent 4 exigences qui ressortent la satisfaction
de la section du circuit de flottation Low Gac vis- à – vis du processus qu’abrite le broyage humide
Dima 2. Ces dites exigences tiennent à réaliser préalablement 12 spécifications essentielles. Le
problème que nous avons étudié est induit par les perturbations agissant sur les variables de sortie
du processus regroupant dans l’ensemble, le broyage humide et la classification réalisés au Dima
2. En effet, la boîte noire que nous présentons dans les lignes qui suivent, fait constater :
➢ que ce processus génère lors des arrêts inopinés des machines, une accumulation de matière
en différents points (conduites, bâches et conditionneur) de passage du flux que transfère ce circuit
de broyage humide vers le circuit de flottation Low Gac. De ce fait, les ensablements s’observent
en ces points, et induisent la perte de la production qui en découle ;
➢ à la lumière des résultats de l’analyse granulochimique de l’alimentation des ébaucheuses
821 et 822 (tableau 10) que le Dima 2 expédie au circuit de flottation Low Gac, des particules non
favorables à la flottation, car de granulométrie supérieure (212 μm, 300 μm et 425 μm.) à la maille
de coupure des hydrocyclones 711, 712, 713 et 714 : ce phénomène est d’autant plus prononcé
lorsque la décharge de l’hydrocyclone se fait en boudin. Il ressort après considération des résultats
de l’analyse granulochimique du rejet définitif des finisseuses 823 et 824, que les particules de
425 μm, sont principalement celles responsables des ensablements des machines de flottation parce
qu’en plus de ne point contaminer le concentré sulfuré, elles ne sont point récupérées à la sortie
(rejet définitif R2) du circuit de flottation Low Gac.
➢ en plus d’induire une perte de la production, le processus, comme le montre le tableau 27
ci-dessous, rejette des imbroyés (scats) par le Cascade Mill 7 : nous considérons que ceux-ci sont
P a g e | 67
des rebuts, car nous les voyons comme des défauts de qualité induisant au cours d’un cycle de
production, la perte de la matière. Cela a pour conséquence la réduction de la performance et de la
capabilité du processus. Pour cette raison, l’arrêt des machines au broyage humide Dima 2 a pour
‘effet positif’, de réduire le taux d’apparition de ces rebuts.
Il s’observe à la lumière des informations que présente le tableau ci-dessus, que la majeure
partie de ces rebuts ont une taille de plus de 1 pouce.
1. Manque de Minerais (IPC, B4) ;
2. Blending non respecté ;
3. Pannes mécaniques ;
4. Coupure électrique ;
5. Rebuts (scats ou imbroyés) ;
6. Non-respect du délai de la production ;
7. Changement du programme de production ;
8. Accumulation du flux traité dans : les conduites, les bâches et les conditionneurs ;
9. Perte de la classification des particules grossières de 212, 300 et 425 μm ;
10. Débordements dans les 4 circuits du broyage humide du concentrateur de Kamoto.
Perturbations
Facteurs de pilotage
Toute mesure corrective que connaitrait le broyage humide Dima 2 devra donc
essentiellement portée sur la réduction de la fréquence de survenue des perturbations (puisque les
ensablements sont en partie causés par les arrêts des machines au Dima 2, nous proposons qu’ils
soient évalués en nombre des heures d’arrêts des broyeurs et des hydrocyclones, par nombre
d’arrêts programmés du Dima 2). Notre première contribution porte sur la simulation de l’activité
des hydrocyclones 711, 712, 713 et 714 du broyage humide Dima 2 par le modèle de Plitt sous le
tableur (spreadsheet) Microsoft Excel, dont nous rendons compte des résultats obtenus par les
tableaux 28, 29, 30 et 31 ci – dessous présentés :
Tableau 28. Conditions opératoires d'alimentation des hydrocyclones 711 - 712 - 713 – 714
Ts [𝐭 / h] QH2O [ 𝐦𝟑 / h] Qp [𝐭 / h] Qp [ 𝐦𝟑 / h] 𝐝𝐩 𝛗 𝐰
❖ Soutirage : 3,69 % ;
❖ Acuité de la séparation : 1,60 ;
❖ Charge circulante : 323 %.
P a g e | 69
200,00 100,00
P a g e | 70
Tableau 31. Prévision par le modèle de Plitt de la réponse d’un hydrocyclone du Dima 2
37500 36702,01 0,00 0,00 1,0000 0,0000 0,9500 0,00 0,00 0,00 0,00
25400 30862,60 0,00 0,00 1,0000 0,0000 0,9500 0,00 0,00 0,00 0,00
25000 25199,21 0,00 0,00 1,0000 0,0000 0,9500 0,00 0,00 0,00 0,00
19050 21823,15 0,00 0,00 1,0000 0,0000 0,9500 0,00 0,00 0,00 0,00
19000 19024,98 0,00 0,00 1,0000 0,0000 0,9500 0,00 0,00 0,00 0,00
12700 15533,83 0,00 0,00 1,0000 0,0000 0,9500 0,00 0,00 0,00 0,00
12500 12599,60 0,00 0,00 1,0000 0,0000 0,9500 0,00 0,00 0,00 0,00
9500 10897,25 0,00 0,00 1,0000 0,0000 0,9500 0,00 0,00 0,00 0,00
3000 5338,54 0,00 0,00 0,9994 0,0000 0,9499 0,00 0,00 0,00 0,00
2000 2449,49 0,00 0,00 0,8820 0,0000 0,9276 0,00 0,00 0,00 0,00
1000 1414,21 0,00 0,00 0,5890 0,0000 0,8719 0,00 0,00 0,00 0,00
425 651,92 2,04 1,02 0,2276 0,0046 0,8033 0,82 2,15 0,20 1,70
300 357,07 3,14 1,57 0,0941 0,0030 0,7779 1,22 3,20 0,35 2,95
212 252,19 5,72 2,86 0,0551 0,0032 0,7705 2,20 5,77 0,66 5,55
150 178,33 8,21 4,10 0,0321 0,0026 0,7661 3,14 8,24 0,96 8,11
106 126,10 10,83 5,41 0,0186 0,0020 0,7636 4,13 10,83 1,28 10,82
75 89,16 8,54 4,27 0,0107 0,0009 0,7621 3,25 8,53 1,02 8,59
53 63,05 8,32 4,16 0,0062 0,0005 0,7612 3,17 8,30 0,99 8,39
38 44,88 8,46 4,23 0,0036 0,0003 0,7607 3,22 8,43 1,01 8,55
25 30,82 4,80 2,40 0,0020 0,0001 0,7604 1,83 4,78 0,57 4,86
-25 10,00 39,94 19,97 0,0003 0,0001 0,7601 15,18 39,77 4,79 40,49
100,00 50,00 0,01723 38,17 100,00 11,83 100,00
P a g e | 71
Le diagramme d’optimisation ci-dessus présenté, montre qu’en se fixant à l’alimentation de ces hydrocyclones une densité de
1,7394 ; et qu’en traitant 203 tonnes sèches des minerais par heure dans le Cascade Mill 7, les meilleures conditions de travail exigent
de redéfinir les paramètres ci – dessus considérés comme suit :
❖ c : 37,15 [m3 / h] ;
❖ j : 1,98 [Bar].
Notre seconde contribution porte sur la prévision de l’alimentation du Cascade Mill 7. Nous l’avons réalisée en procédant à
l’ajustement de la courbe granulométrique correspondante par le modèle de Rosin – Rammler, comme le témoigne les étapes décrites
ci-dessous :
Ces paramètres peuvent être mis en valeur par la courbe ln[ln1/r(d)] = f [lnd] proposée ci-dessous
1
0,5
0
-6 -4 -2 -0,5 0 2 4 6
-1
-1,5
ln[ln1/r(d)]
-2
-2,5
y = 0,3025x - 1,7019
-3
R² = 0,9155
-3,5
lnd
Tableau 33. Valeurs corrigées des proportions cumulées de l'alimentation du Cascade Mill 7
Rcum [g] % Rcum des Pcum [𝐦𝟐 / 𝐤𝐠] Pcum [g] % Pcum
d [mm] log d d/d63,2 Corr Expér Corr Expér Corr Expér Corr Expér Corr Expér
800 2,90 2,88809 20196 74,80 18,28 6804 25,2
700 2,85 2,52708 19815,3 73,39 22,06 7184,7 26,61
600 2,78 2,16606 19367,1 71,73 27,34 7632,9 28,27
500 2,70 1,80505 18832,5 69,75 35,10 8167,5 30,25
450 2,65 1,62455 18519,3 68,59 40,50 8480,7 31,41
350 2,54 1,26354 17768,7 65,81 56,68 9231,3 34,19
350 2,54 1,26354 17768,7 65,81 56,68 9231,3 34,19
280 2,45 1,01083 17099,1 63,33 75,99 9900,9 36,67
277 2,44 1,00000 17066,7 63,21 77,06 9933,3 36,79
250 2,40 0,90253 16758,9 62,07 88,03 10241,1 37,93
225 2,35 0,81227 16443 60,90 100,83 10557 39,1
200 2,30 0,72202 16089,3 59,59 117,24 10910,7 40,41
175 2,24 0,63177 15692,4 23265,9 58,12 86,17 138,86 45,85 11307,6 3734,1 41,88 13,83
125 2,10 0,45126 14698,8 19107,9 54,44 70,77 211,48 135,68 12301,2 7892,1 45,56 29,23
100 2,00 0,36101 14050,8 13977,9 52,04 51,77 278,28 279,84 12949,2 13022,1 47,96 48,23
90 1,95 0,32491 13748,4 12573,9 50,92 46,57 316,42 344,46 13251,6 14426,1 49,08 53,43
50,8 1,71 0,18339 12160,8 10683,9 45,04 39,57 627,74 690,22 14839,2 16316,1 54,96 60,43
25 1,40 0,09025 10343,7 8702,1 38,31 32,23 1431,77 1572,89 16656,3 18297,9 61,69 67,77
19 1,28 0,06859 9690,3 7919,1 35,89 29,33 1957,82 2158,15 17309,7 19080,9 64,11 70,67
12,5 1,10 0,04513 8750,7 6887,7 32,41 25,51 3137,42 3457,70 18249,3 20112,3 67,59 74,49
9,5 0,98 0,03430 8172,9 6407,1 30,27 23,73 4258,88 4658,32 18827,1 20592,9 69,73 76,27
6,3 0,80 0,02274 7362,9 5778 27,27 21,40 6698,42 7239,05 19637,1 21222 72,73 78,6
3 0,48 0,01083 6064,2 5062,5 22,46 18,75 14996,99 15714,54 20935,8 21937,5 77,54 81,25
2 0,30 0,00722 5440,5 4657,5 20,15 17,25 23165,65 24006,98 21559,5 22342,5 79,85 82,75
P a g e | 75
1 0,00 0,00361 4503,6 4147,2 16,68 15,36 48344,70 49110,60 22496,4 22852,8 83,32 84,64
0,85 -0,07 0,00307 4306,5 4044,6 15,95 14,98 57374,43 58036,58 22693,5 22955,4 84,05 85,02
0,425 -0,37 0,00153 3547,8 3904,2 13,14 14,46 118585,20 116783,08 23452,2 23095,8 86,86 85,54
0,3 -0,52 0,00108 3215,7 3636,9 11,91 13,47 170374,64 167357,45 23784,3 23363,1 88,09 86,53
0,212 -0,67 0,00077 2913,3 3337,2 10,79 12,36 244161,55 239864,57 24086,7 23662,8 89,21 87,64
0,15 -0,82 0,00054 2637,9 3094,2 9,77 11,46 349027,22 342489,97 24362,1 23905,8 90,23 88,54
0,106 -0,97 0,00038 2386,8 2864,7 8,84 10,61 498997,13 489308,40 24613,2 24135,3 91,16 89,39
0,075 -1,12 0,00027 2160 2592 8,00 9,60 711747,85 699369,63 24840 24408 92 90,4
0,053 -1,28 0,00019 1952,1 2241 7,23 8,30 1015620,10 1003906,039 25047,9 24759 92,77 91,7
0,038 -1,42 0,00014 1771,2 1593 6,56 5,90 1426753,13 1436830,79 25228,8 25407 93,44 94,1
0,025 -1,60 0,00009 1566 1444,5 5,80 5,35 2186303,72 2196747,85 25434 25555,5 94,2 94,65
La correction apportée par l’aide du modèle prédictif de Rosin – Rammler nous permet de redéfinir la courbe représentative de
la distribution granulométrique des passants cumules relative à l’alimentation du Cascade – Mill 7 comme le montre la figure 31 suivante.
100,00
Courbe corrigée Courbe expérimentale
80,00
60,00
40,00
20,00
0,00
-2,00 -1,50 -1,00 -0,50 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 3,00 3,50
De plus, cette correction offre un gain de libération des grains dans les fractions
granulométriques fines, càd aux grains devant connaitre la flottation à la mousse : sur le tamis de
référence (150 μm) par exemple, le tableau 33 ci-dessus présenté montre que cette libération est
passée de 342489,97 m2 / kg à 349027,22 m2 / kg. En d’autres termes, il se rapporte à ce gain,
une création ∆S de la surface des grains qui ressort malgré que ne donnant aucun indice sur la
déformation que connaissent ces grains à l’instant précédant leur réduction granulométrique,
l’aspect de la création de la surface dont parle la loi énergétique de Rittinger.
La mise à profit de cet ajustement exige de penser un modèle (réalisé en boucle fermée)
dont les grandeurs prédites par le modèle de Rosin – Rammler constitueraient les valeurs de
consigne.
Les résultats de l’analyse de la normalité que nous venons de réaliser conduisent à rejeter
l’hypothèse nulle précédemment formulée.
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CONCLUSION GENERALE
L’étude que nous avons menée tout au long de ce travail s’inscrit dans le cadre du bilan
de la broyabilité et de la classification au circuit du broyage humide Dima 2 en vue d’optimiser la
granulométrie à la flottation. L’objectif majeur consistait à dénicher les informations qui sont de
nature à permettre la compréhension du processus abritant dans l’ensemble le broyage et la
classification réalisés au broyage humide Dima 2.
Nous sommes ainsi parvenu à mettre en évidence, compte tenu du fait que la granulométrie
représente le paramètre focal du broyage primaire, que le Cascade Mill 7 permet d’obtenir à la
décharge du trommel qui lui est associé, des grains de granularité recherchée. Cependant, la maille
de libération (161μm) est loin d’être celle recherchée (150μm). Par conséquent, un réajustement
de la granulométrie à l’alimentation de ce broyeur devra être réalisé dans le sens favorable à
l’augmentation de la proportion cumulative des passants dans les tranches granulométriques
grossières.
Cette action semble justifiée, car la première étape cinétique nous ayant permis
d’expliquer le classement que réalise le trommel associé au cascade Mill 7 fait non seulement
constater que les particules gagnant préférentiellement les tranches granulométriques fines sont
celles capables de percoler dans le lit de solides que forment les grossiers retenus dans les tranches
granulométriques supérieures, mais aussi que le resserrement de la granulométrie au cours du temps
favorise l’obtention des grains de granulométrie de plus en plus uniforme. La prévision de la
distribution granulométrique de l’alimentation de ce cascade Mill réalisée grâce à l’ajustement par
le modèle de Rosin – Rammler, de la courbe granulométrique relative à l’alimentation précitée,
nous a permis de remarquer que cet ajustement est de nature à accroitre la surface spécifique
massique des grains destinés à la flottation. : le degré de libération des particules de 150 μm, est
principalement passé de 342489,97 m2 / kg à 349027,22 m2 / kg.
Quant à la performance du broyage secondaire, nous avons observé contre toute attente
qu’il génère des grains grossiers (P80 = 852 μm) à un taux de réduction de 2,29. Le rendement
énergétique s’élève ainsi à hauteur de 45,94 %. L’hypothèse du mauvais broyage et celle de la
mauvaise classification ont ainsi été vérifiées, car ce stade de broyage impact négativement sur la
performance globale de la classification qui est réalisée au broyage humide Dima 2.
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Les ensablements des bâches, des conduites, des conditionneurs et des machines de
flottation ne constituent donc point le problème réel auquel fait face le broyage humide Dima 2, ils
sont plutôt induits par les ‘perturbations’ que sont essentiellement l’accumulation de ces grossiers
en ces points, et la mauvaise gestion des flux des puisards. Signalons que les résultats de la
simulation de l’activité des hydrocyclones du Dima 2 sous le tableur Microsoft Excel a révélé
qu’une alimentation globale reconstituée sur base des alimentations partielles, permettrait de
réaliser la classification au prix d’un soutirage de 3,69 % et d’une acuité de séparation de 1,60, en
ayant une charge circulante de 323 %. Nul n’est donc besoin de changer les caractéristiques
géométriques et les paramètres d’alimentation des hydrocyclones 711, 712, 713 et 714, car la bonne
conduite des opérations à chaque étape du processus permettra de relever considérablement la
performance globale de ces classificateurs.
Nous n’avons pas la prétention d’avoir accompli un travail parfait, car sa relecture nous a
permis d’avoir conscience de n’avoir pas répondu à toutes les questions : L’ajustement de la
décharge du Ball Mill 7 et du Cascade Mill 7 par le modèle de Gates Gaudin – Schumann ne nous
aurait-il pas permis d’avoir une prévision de loin meilleure que celle proposée ? Ne devrons-nous
pas rendre compte des essais de dureté du minerai étudié ? etc. Le domaine scientifique étant un
terrain de recherches permanentes, nous pensons avoir balisé le chemin pour ceux qui seraient
tentés d’approfondir ce sujet.
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Travaux cités
❖ Ouvrages
1. Fernando Concha A, (2021), Fluid mechanics fundamentals of hydrocyclones and its
applications in the mining industry, Springer.
2. Valentin Rousson, (2013), Statistique appliquée aux sciences de la vie, Berlin, Springer.
3. Henri Fauduet, (2011), Mécanique des fluides et des solides appliquée à la chimie,
Lavoisier.
4. Guy Murry, (2010), Aide - mémoire de Métallurgie (éd, 2 ème), Paris, Dunod.
6. Barry A. Wills & Tim Napier - Munn, (October 2006), Mineral Processing Technology :
an introduction to the practical aspects of ore treatment and mineral (éd, 7 ème), Elsevier Science
and Technology Books.
10. R. Xiang, (2001), Effects of cone dimension on cyclone performance, Aerosol science.
11. T.J Napier - Munn & al, (1999), Mineral comminution circuits : their operation and
optimisation (éd, 2 ème), JKMRC.
12. Paul ANGLARET, (1998), Technologie Génie chimique (éd, 1 ère), Centre Regional de
Documentation Pédagogique de l'Academie d'Amiens.
13. Robert Joussemet & Robert Houot, (1996), Classification hydraulique en dimensions,
Techniques de l'ingénieur.
14. Corneille E.K & A.Masson, (1973), Cours de minéralurgie : préparation des minerais,
Liège.
17. P.King, (2001), Modeling and simulationof mineral processing systems, thesis, Butterworth
– Heinemann.
19. Castro & al, (1990), Pulp rhéology effects for hydrocyclone models, thesis, (JKMRC, Éd,)
University of queensland.
❖ Cours
20. BOUZID Kouider, (Mars 2022), Cours de préparation mécanique des minerais destiné aux
étudiants LMD Master 1 - Génie Minier, Inédit.
21. NGENDA BANKA, (2019 - 2020), Notes de cours de Génie métallurgique destinées aux
étudiants de G3 Métallurgie de l'université de Kolwezi, Inédit.
23. Dnipropetrovsk, (2013), Cours des procédés et machines de traitement des minéraux utiles,
(Inédit) Université nationale des Mines.
24. PHILIPPE ANCIA , (2007), Base fondamentale de la préparation des minerais, Faculté
polytechnique de Mons, Inédit.
25. René del Villar, (2006), Notes des cours des procédés minéralurgiques, Université de Laval
Inédit.
26. Robert COLLEE, (2005), Minéralurgie - Préparation et concentration des minerais (éd, 4
ème), Faculté des Sciences appliquées de l'Université de Liège, Inédit.
ANNEXES
A
N˚ DÉSIGNATIONS SPÉCIFICATIONS
N˚ DÉSIGNATIONS SPÉCIFICATIONS
N˚ DÉSIGNATIONS SPÉCIFICATIONS
Eau de dilution
+ 12 mm
T3/61 et T4/62 611 – 612 - 613
Cave 6 Eau de dilution
et 614
— 26 mm
𝐝𝐩 ∶ 𝟏, 𝟔𝟓 – 𝟏, 𝟕𝟓
CM6 – 12 mm
UF 6
4/6
OF 6
4 / 16 BM6
OF 7
Eau de dilution
+ 12 mm
711 – 712 - 713 et 714
T3/71 et T4/72
Cave 7 Eau de dilution M
— 26 mm
CM7 – 12 mm
∞
UF 7
CONDITIONNEUR 030 ou 4/70
4/7
031 ou 4 / 70
4 / 17 BM7
E
Cfini Cfini 3 /7
Deuxième banc des machines 801 – 802 – 803 -804 Cnon fini
Tank 11 / 3
Cnon fini
C non fini
Wemco 821 / Wemco 822
R 823 / 824
Bâche 5 / 90 Tanks 07 / 08
F
Annexe 7. Logique de calcul du taux de solides retenus sur le tamis de référence (150μm)
lors du test de la granulométrie appliqué à l’alimentation globale des hydrocyclones 711,
172, 713 et 714 du broyage humide Dima 2
Conditions opératoires : Vp = 1L ; dL = 1.
Ms1 = dp1. % S1
ds (dp−1)
Or, % S =
dp (ds−1)
ds (dp−1)
Ms =
(ds−1)
Ms2 dp2−1
De ce fait, PSD = =
Ms1 dp1−1
H
Annexe 8. Capture d'écran du simulateur réalisé par nos soins sous le tableur Microsoft Excel