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CABINET ROGER
Rapport EEN n° 01-979-1048
Résidence Québec
16 Place Champlain - 14000 CAEN
Version 1.1
[Texte]
Le Grand Bosquet A - Chemin de Font Sereine - 13420 Gémenos ACCEO Rouen
contact-e2c@acceo.eu - Tél. : 04 89 12 08 30 - Fax : 04 42 62 72 87
Capital social : 619 571,00 €uros 1207, route de Neufchâtel - Escalier G
IBAN FR76 1131 5000 0108 0049 5399 528
SIREN 500 286 638
76230 Bois Guillaume
TVA CEE FR72 500 286 638
02 34 09 02 10
Audit énergétique statique horaire CABINET ROGER
SOMMAIRE
I. PREAMBULE .................................................................................................................................. 6
1. Présentation du projet ............6
2. Présentation du contexte et objectifs .....................7
II. EXAMEN DE L’EXISTANT ............................................................................................................. 8
1. Description générale ..............8
a. État des lieux ............................................................................................................................8
b. Environnement du site ..............................................................................................................9
c. Données climatiques du site .................................................................................................. 10
2. Description du bâtiment ................... 10
a. Les parois opaques ............................................................................................................... 11
b. Les menuiseries..................................................................................................................... 13
c. Les protections solaires ......................................................................................................... 14
3. Description des installations climatiques ......................... 15
a. Contrat d’exploitation ............................................................................................................. 15
b. Chauffage .............................................................................................................................. 17
c. L’eau chaude sanitaire (ECS) ................................................................................................ 22
4. Description des équipements ................. 25
a. Ventilation .............................................................................................................................. 25
b. Éclairage ................................................................................................................................ 29
c. Ascenseur(s).......................................................................................................................... 30
5. Bilan de l’état fonctionnel et énergétique de la résidence .......................... 30
III. CONSOMMATIONS ENERGETIQUES ET D’EAU DE LA RESIDENCE ................................. 32
1. Consommations de gaz ................................................... 32
2. Consommations d’électricité des communs .................................. 33
3. Consommations d’eau ..................... 35
a. Consommations d’eau froide ................................................................................................. 35
b. Consommations d’eau chaude sanitaire (ECS) .................................................................... 36
c. Bilan de consommations énergétiques par usage ................................................................ 38
IV. ANALYSE DE L’OBLIGATION DE POSE DE COMPTEURS INDIVIDUELS .......................... 39
1. Rappel réglementaire .................. 39
2. Présentation du contexte et objectifs ................ 40
3. Consommation moyenne et seuil réglementaire ..................... 40
4. Dérogations techniques ............ 40
5. Obligation de mise en place de dispositifs d’individualisation des frais de chauffage avec
prise en compte du seuil de consommation réglementaire ........................................ 41
6. Obligation de mise en place de dispositifs d’individualisation des frais de chauffage sans
prise en compte du seuil de consommation réglementaire ........................................ 41
V. SYNTHESE DES RETOURS D’ENQUETE AUPRES DES OCCUPANTS .............................. 42
VI. MODELISATION ET SIMULATION THERMIQUE STATIQUE HORAIRE ............................... 43
1. Méthodologie ............. 43
2. Hypothèses de simulation ............ 44
a. Consigne de chauffage .......................................................................................................... 44
b. Renouvellement de l’air ......................................................................................................... 44
c. Taux d’occupation.................................................................................................................. 45
d. Puissances dissipées ............................................................................................................ 46
e. Occultations ........................................................................................................................... 48
VII. RESULTATS DE SIMULATIONS ..................................................................................................... 49
1. Besoins en puissance de chauffage .................. 49
2. Besoins d’énergie thermique nets ............... 49
I. PREAMBULE
1. Présentation du projet
IDENTIFICATION DU SITE
Nom du site Résidence Québec Code postal 14000
Chaufferie 0
Nombre de locaux
Nombre de bâtiment(s) 1
techniques
Sous-station 1
Nombre de
55 Nombre de commerce(s) 0
logements
Latitude 49,2 Hauteur au-dessus du
Coordonnées GPS 50
niveau de la mer (m)
Longitude -0,35
INFORMATIONS OBTENUES
Plan de Plan circuits
Plans Plan de niveaux
coupe hydrauliques
Factures
Consommations
Factures gaz ● Factures fioul
électriques ●
énergétiques
Factures réseau de chaleur
Des recommandations chiffrées seront proposées pour la mise en œuvre d’un Plan de
Travaux d’Économies d’Énergie.
1. Description générale
Le bâtiment étudié est alimenté par la chaufferie située en sous-sol du bâtiment Jacques
Cartier. La chaufferie produit le chauffage et l’eau chaude des deux résidences.
Inclinaison(°) 5
Toiture terrasse Dernier ravalement 2008
Orientation Multiple
Hauteur moyenne sous plafond (m) 2,5 Volume total (m3) 14 959
1 La « surface de plancher » est la surface de référence utilisée dans le calcul thermique, conformément à
l’ordonnance n°2011-1539 du 16 novembre 2011.
T2 11 46
T3 12 69
T4 21 79
T5 11 95
Total 55 4 038
b. Environnement du site
L’environnement du site est de type urbain diffus. L’analyse des masques solaires du site
(entouré en bleu) a montré que les bâtiments voisins et la végétation proche impacte
l’apport d’énergie solaire sur l’ensemble des logements de la résidence.
Québec
Les photographies ci-après ont été prises depuis la toiture terrasse du bâtiment, dans les
quatre directions principales Nord, Sud, Est et Ouest.
Les données correspondant à une moyenne mensuelle réalisée sur plusieurs années de
températures extérieures, de l’irradiation solaire du lieu sont présentées dans le tableau ci-
dessous.
DONNEES METEOROLOGIQUES
Station de Caen Jan. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.
Températures
extérieures 5,4 6 8 9,5 13,1 16 17,7 18,5 15,4 12,5 8,1 5,9
moyennes (°C)
Irradiation solaire
sur le plan
0,92 1,6 2,9 4 4,9 5,6 5,4 4,5 3,4 2,1 1,1 0,74
horizontal
(kWh/m².jour)
Ces données météorologiques sont présentées à titre indicatif afin de sensibiliser le lecteur
aux ordres de grandeur liés à ces données. En effet, ces résultats proviennent des données
horaires utilisées par la suite pour la réalisation de calculs thermiques statiques horaires, de
calcul de productivité solaire (s’il y a lieu de le faire) ou d’apports solaires.
2. Description du bâtiment
Pour chacune des descriptions réalisées, E2C donne un avis sur l’état des postes audités via la
grille de lecture suivante :
balcons / terrasses
l’élément principal
thermique R parois
Complexe isolant
Profondeur moy.
Type de paroi
Surface (m2)
Orientation
Résistance
Nature de
(m².K/W)
(m)
Photo
Façade
203 424 1,4 1,3 Béton Polystyrène
ENTREE
Façade
68 338 1,4 / Béton Polystyrène
5A
Façade
0 45 1,4 / Béton Polystyrène
5B
Façade
293 50 1,4 / Béton Polystyrène
5C
Façade
23 189 1,4 / Béton Polystyrène
5D
Dalles
Toiture / 470 0,33 / /
composites
Murs
Les murs extérieurs sont en béton avec une épaisseur moyenne de 23cm. Les murs disposent
d’une isolation thermique par l’intérieur (environ 4 cm de polystyrène), recouverte d’une
plaque de plâtre.
Planchers bas :
Le plancher bas donne sur des locaux non chauffés (caves) et il est isolé avec de la fibre de
bois (environ 3 cm d’éapaisseur).
Toiture :
La toiture du bâtiment est plate. Il a été supposé qu’aucun travaux d’isolation thermique
n’avait été réalisé sur cette toiture.
b. Les menuiseries
Lors de la visite sur site, nous avons relevé des menuiseries dans deux matériaux différents : en
bois et en PVC. Les menuiseries bois à simple vitrage sont les menuiseries d’origine. Certains
résidents les ont remplacées par des menuiseries à double-vitrage en PVC.
La proportion de menuiseries d’origine et de menuiseries remplacées a été déterminée par
observation des façades et en fonction des relevés lors des visites d’appartements.
des huisseries et
Épaisseurs (mm)
Surface (m²)
joints
Menuiseries
Menuiserie
(W/m².K)
Vitrage
Inexistant
Dégradé
Moyen
Bon
Menuiseries
F2V allege
Simple 4 Bois Battants 146 4,08 ■
Menuiseries
B2V
Simple 4 Bois Battants 118 4,08 ■
Menuiseries
F1V
Simple 4 Bois Battants 2,4 4,08 ■
Menuiseries
rénovées Double 4/12/4 PVC Battants 257 2,42 ●
"F2V allege"
Menuiseries
rénovées Double 4/12/4 PVC Battants 160 2,42 ●
"B2V"
Menuiseries
rénovées Double 4/12/4 PVC Battants 17,2 2,42 ●
"F4V RDC"
Menuiseries
rénovées Double 4/12/4 PVC Battants 6,4 2,42 ●
"F1V"
État
Type de
Protection Nature Matériau Surface (m²)
Dégradé
protection
Moyen
Bon
Toute façade
confondue
Volets Persiennes PVC 267 ▲
Pour chacune des descriptions réalisées, E2C donne un avis sur l’état des postes audités via la
grille de lecture suivante :
a. Contrat d’exploitation
P1+P2+P3
Points de vigilances Résultats Remarques
Le présent contrat est un marché combustible avec intéressement. Ce marché prévoit les
prestations de fourniture, d’entretien courant et de garantie totale des équipements situés en
chaufferie et sous station, des réseaux de distribution de chauffage et d’eau chaude
sanitaire, des radiateurs et des caissons VMC.
L’intéressement permet d’inciter l’exploitant à mettre en œuvre les différents moyens dont il
dispose pour réaliser des économies d’énergies.
Cependant, la prestation P3, de garantie totale, n’est pas transparente. Le client n’a donc
aucune visibilité sur les travaux et les dépenses réalisés au titre du P3.
En fin de contrat, si le solde est positif, l’exploitant n’est pas tenu de le restituer au client.
Le contrat prévoit aussi le contrôle des équipements de VMC ainsi que le remplacement des
caissons dans le cadre de la garantie totale. L’article 3 détaille les prestations non comprises.
b. Chauffage
1. Chaufferie
Vue de la chaufferie
INFORMATIONS CHAUFFERIE
Au sous-sol du
Emplacement bâtiment Jacques Surface (m²) 42
Cartier
Présence d’un local attenant Non Alimente des sous-stations Oui
La loi de chauffe est la loi qui relie la consigne de départ à la température extérieure. Pour
une température extérieure donnée, le régulateur calcule, grâce à la loi de chauffe, la
température de départ d'eau de chauffage nécessaire. Puis, il compare la température
d’eau au départ du réseau de chauffage à celle qu’il a calculée. Le régulateur agit en
conséquence sur un dispositif de réglage tel que le brûleur ou une vanne de mélange.
GENERATEUR(S) DE CHALEUR
État
Vétuste
Moyen
Bon
Chauffage
et Eau
SICMA / Secondaire
chaude ■
sanitaire
Chauffage
et Eau
ATLANTIC LR 24 Principale
chaude ●
sanitaire
« Sont soumises aux dispositions du présent paragraphe les chaudières d'une puissance nominale supérieure à
400 kW et inférieure à 20 MW, alimentées par un combustible liquide ou gazeux »
« L'exploitant d'une chaudière définie à l'article R. 224-21 (…) s'assure de ce que le rendement caractéristique de
la chaudière respecte les valeurs minimales fixées dans les tableaux ci-dessous.
En cas de combustion simultanée de deux combustibles dans une chaudière, la valeur de rendement minimal
retenue est déterminée au prorata des quantités de combustibles consommées. »
Laine minérale
Type calorifugeage État du calorifugeage Moyen
plâtrée
Dégradé ●
Nombre circulateur(s) 1 Marque(s) circulateur(s) SALMSON
Une bouteille de découplage hydraulique (ou bouteille casse-pression) a été identifiée dans
le circuit en chaufferie de façon à supprimer l'interférence hydraulique entre le circuit des
chaudières et les circuits secondaires (distribution et ECS). D'un côté, les circuits de
production avec les générateurs montés en parallèle et de l'autre côté, les circuits de
distribution.
Côté distribution, rendre indépendant chacun des circuits, les uns par rapport aux
autres.
Côté génération, permettre la transmission de la puissance émise par les générateurs.
La distribution du chauffage identifiée est une distribution de type « bitube ». La distribution,
depuis la chaufferie jusqu'aux radiateurs, est constituée d'un circuit principal qui dessert
plusieurs colonnes montantes. Les radiateurs sont raccordés en dérivation sur ces colonnes
montantes qui passent dans les logements. La température d'eau est la même en entrée de
chaque émetteur.
Distribution Bitube
Les longueurs des circuits de distribution de chauffage ont été déduites après analyse de la
répartition et de la desserte des lots de la résidence.
En cas de rénovation de l’isolation des tuyauteries de chauffage, les conduits situés en dehors
du volume chauffé doivent présenter une isolation d’au moins classe 2.
Pour atteindre une classe d’isolation 2, avec un isolant disposant d’une conductivité de 0,04
W/m.K (laine minérale), l’épaisseur minimale d’isolant est :
17 mm pour un tuyau de diamètre extérieur 30 mm (DN20) ;
26 mm pour un tuyau de diamètre extérieur 60 mm (DN50).
Calorifuge épaisseur 17 mm
Tuyau DN 20
4. Émetteurs de chaleur
Pourcentage
Compteur(s)
de robinets
Type Matériau d’énergie Distribution Photo
thermostatique
individuel(s)
s
Radiateurs à
Acier Non Bitube 13,64 %
eau
L’ensemble des appartements sont alimentés en chauffage par des radiateurs à eau.
Lors de la visite sur site, certains étaient munis de robinets thermostatiques.
Vétuste
Moyen
Marque Modèle Utilisation Photo
Bon
SICMA / Secondaire ■
ATLANTIC LR 24 Principale ●
ÉCHANGEUR A PLAQUES
État
URANUS P211 ●
Dégradé
La distribution de l’eau chaude identifiée est une distribution de type « bouclage multi
colonnes ». Le bouclage consiste à créer une circulation permanente d'eau chaude sanitaire
dans la distribution collective par un circulateur placé sur la canalisation de retour de boucle.
Pour chacune des descriptions réalisées, E2C donne un avis sur l’état des postes audités via la
grille de lecture suivante :
a. Ventilation
Le débit (m3/h) de chaque bouche d’extraction (WC, salle de bain et cuisine) des logements
visités a été mesuré.
Débit
Nombre Renouvellement
1 0,54 d’extraction 5 400
d’extracteur(s) d’air moyen (vol/h)
total (m3/h)
La ventilation est de type « Ventilation Mécanique Contrôlée », c’est-à-dire que l’air est mis
en mouvement par un groupe d’extraction comportant un ventilateur. L’air frais venant de
l'extérieur traverse d’abord les pièces de séjour et les chambres et est évacué des pièces
« humides » (cuisine, salle de bain et WC) par le groupe d’extraction.
La VMC a des débits d’air constants quelles que soient les conditions extérieures (vent, pluie)
et intérieures (nombre d’occupants, humidité).
Les bouches d’extraction autoréglables ont des débits d’air constants quelles que soient les
conditions intérieures (nombre d’occupants, humidité).
Caisson de VMC
Réglage
(m3/h)
Type
Entretenue
Encrassée
Photo
Autoréglable
Cuisine Extraction
manuel
28,6 ▲
Entrée
Pièces sèches
d'air
/ / ●
En cas de remplacement des menuiseries dans les pièces à vivre (séjour, chambres), il est
conseillé de choisir des menuiseries avec réglette d'entrée d'air intégrée au cadre (solution
généralement proposée en base par les entreprises).
Les bouches d’extraction et les entrées d’air sont des équipements individuels, mais
l’installation de ventilation mécanique contrôlée est collective.
Pour assurer un renouvellement d’air suffisant sans dégrader le confort des résidents,
l’installation doit être équilibrée, ce qui exige que les bouches individuelles soient maintenues
en état de fonctionnement normal.
Les bouches d’extraction et les entrées d’air doivent être nettoyées et ne doivent pas être
fermées par les résidents. En cas de remplacement des bouches d’extraction, choisir des
modèles similaires aux équipements d’origine.
Il est interdit de brancher une hotte de cuisine sur un conduit collectif de ventilation.
En effet, cela peut dérégler l’équilibre aéraulique de l’installation. En pratique, les odeurs
de cuisine peuvent refouler dans les appartements voisins.
Les hottes de cuisine doivent donc être raccordées en mode « recyclage ».
Débits nominaux : Les débits extraits dans chaque pièce de service doivent pouvoir atteindre simultanément ou
non les valeurs données dans le tableau ci-après en fonction du nombre de pièces principales du logement. »
Débits nominaux :
« Art. 4 - Des dispositifs individuels de réglage peuvent permettre de réduire les débits définis à l’article 3, sous les
conditions suivantes. En règle générale, le débit total extrait et le débit réduit de cuisine sont au moins égaux aux
valeurs données dans le tableau suivant : »
Débits minimaux :
L’emploi d’un tel dispositif doit faire l’objet d’une autorisation du ministre chargé de la Construction et de
l’Habitation et du ministre chargé de la Santé, qui fixe les débits minimaux à respecter.
En tout état de cause, le débit total de l’air extrait est au moins égal à la valeur donnée dans le tableau suivant :
b. Éclairage
L’ensemble des points d’éclairage a été recensé dans les parties communes du bâtiment.
L’objectif est d’identifier les possibilités de remplacements « utiles », c'est-à-dire en gardant
une bonne cohérence entre efficacité et fréquence d’utilisation.
Occasionn
Sous-station Halogène 45 2 90 150 Interrupteur
elle
Détecteur de
Communs Halogène 55 47 2 600 150 Fréquente
présence
Les éclairages des parties communes sont des halogènes, ou flucompactes pour celles qui
ont été remplacées.
L’Arrêté du 30 novembre 2007 modifiant l’arrêté du 1 er août 2006 fixant les dispositions prises
pour l’application des articles R. 111-18 à R. 111-18-7 du code de la construction et de
l’habitation précise les niveaux d’éclairements minimum au sol que doivent respecter les
bâtiments de logements collectifs pour être accessible aux personnes handicapées.
Par ailleurs, le guide « Éclairage des parties communes d’immeubles d’habitations », publié
par le syndicat de l’éclairage en France, précise les niveaux d’éclairement minimum pour un
bon éclairage.
c. Ascenseur(s)
À variation Puissance
Vitesse de Type de
1 de électrique 5,4
déplacement (m/s) motorisation
fréquence totale (kW)
Temps moyen
Type de Collective
Classe d’utilisation 4 d’utilisation 3
manœuvre descente
(h/jour)
F E F E F E F E F E
Bâtiment « Résidence
Québec » ● ▲ ● ■ ● ▲ ● ▲ ● ▲
ÉCHANGEUR(S)
ÉCHANGEUR(S)
CIRCULATEURS
APPAREILS DE
PRODUCTION
CHAUFFAGE
TUYAUTERIES
BRULEUR(S)
CIRCUITS
MESURE
ECS
ECS
SITE
F E F E F E F E F E F E F E F E
● ■ ● ● ● ■ ●
Bâtiment « Résidence
Québec » ● ▲ ● ▲ ▲ ▲
F E F E F E F E
Bâtiment « Résidence
Québec » ● ■ ● ■ ▲ ■ ● ●
LEGENDE
Sans objet ▲ Moyen
■ Mauvais ● Bon
1. Consommations de gaz
Les relevés de consommation de gaz sur les trois dernières années de la résidence ont été
examinés. Ces consommations ont été « corrigées du climat » en fonction des DJU (Degrés
Jour Unifiés) de la station de Caen. Cela permet de comparer les consommations annuelles
d’énergie, uniquement en fonction de l’évolution des habitudes des résidents, sans prendre
en compte les aléas climatiques.
Consommations mesurées (kWhEF PCS) 561 371 819 667 679 252
900 000
800 000
700 000
600 000
Consommation (kWhPCS)
500 000
400 000
300 000
200 000
100 000
0
2011/2012 2012/2013 2013/2014
Années
X X X X
Les consommations annuelles d’électricité de la résidence ainsi que les coûts totaux ont pu
être obtenus pour les trois dernières années.
30 000
Consommation (kWh)
25 000
20 000
15 000
10 000
5 000
0
2013 2014 2015
Années
Couloirs 20
Escaliers 5
3. Consommations d’eau
Moyenne /
Années 2012 2013 2014 Moyenne
occupant
L’eau chaude sanitaire est utilisée dans la cuisine et la salle de bain de chaque
appartement. Il est considéré une moyenne de trois points de puisage par logement.
Les relevés d’eau chaude de chaque logement de la résidence ont pu être obtenus pour les
trois dernières années. Les consommations totales et moyennes en eau chaude sanitaire sont
présentées dans le tableau suivant.
Moyenne /
Années 2011/2012 2012/2013 2013/2014 Moyenne
logement
Consommation d’eau
973 879 940 931 17
chaude (m3/an)
Consommation moyenne
2 666 2 408 2 575 2 550 46
d’eau chaude (litres/jour)
Évolution par rapport à
/ -9,7 % + 6,9 % / /
l’année précédente (%)
1 000
900
Consommation d’eau chaude (m3/an)
800
700
600
500
400
300
200
100
0
2011/2012 2012/2013 2013/2014
Années
En France, la part moyenne d’énergie dédiée à l’eau chaude sanitaire par rapport au
chauffage est de 15 % (Source : ADEME).
Climatisation
Consommation
Chauffage
Éclairage
Cuisson
Autres
corrigée du
ECS
Dépenses
Énergie Unité Consommation climat prise en
(€ TTC/an)
compte dans
les calculs
Gaz MWh
687 700 35 000
Naturel PCS
Les consommations de gaz reprennent les consommations pour le chauffage et l’ECS issues
des factures énergétiques.
1. Rappel réglementaire
Depuis une ordonnance n° 2011-504 du 9 mai 2011, l’article L 241-9 du Code de l’énergie
dispose notamment que « Tout immeuble collectif pourvu d'un chauffage commun doit
comporter, quand la technique le permet, une installation permettant de déterminer la
quantité de chaleur et d'eau chaude fournie à chaque local occupé à titre privatif. »
Le décret n°2012-545 du 23 avril 2012 précise les modalités d’installation des répartiteurs de
frais de chauffage dans les immeubles collectifs à usage principal d’habitation.
La mise en service de ces appareils doit avoir lieu au plus tard le 31 mars 2017.
les cas pour lesquels il est techniquement impossible d’installer des répartiteurs de frais
de chauffage ;
le seuil de consommation d’énergie à partir duquel l’immeuble collectif est soumis à
l’obligation d’installer des répartiteurs ;
les obligations du propriétaire ou du syndicat des copropriétaires en matière de
relevés des consommations d’énergie et d’information des occupants de l’immeuble.
Cette valeur moyenne est à comparer au seuil de 150 kWh/m²SHAB.an. Toutefois, pour les
immeubles collectifs dont moins de 20 % des émetteurs de chaleur sont équipés d'organes de
régulation en fonction de la température intérieure de la pièce, ce seuil est porté à 190
kWh/m²SHAB.an.
La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte du 17 août 2015 a fait
apparaître une disposition (article 26) qui encadre la dérogation relative au "coût excessif" à
l'obligation de mise en place de dispositifs d'individualisation des frais de chauffage en
prévoyant que ce coût excessif doit résulter de la nécessité de modifier l'ensemble de
l'installation de chauffage.
Cette nouvelle disposition, qui est venue compléter l'Article L241-9 du code de l'énergie,
induirait l'annulation des seuils de consommation puisque les dérogations ne concernent plus
Cela devra être confirmé lors de la publication des futures révisions du décret du 23 avril 2012
et de l'arrêté du 27 août 2012. Ces textes sont toutefois toujours en vigueur jusqu'à parution
d'une nouvelle rédaction en phase avec la Loi.
190 127
4. Dérogations techniques
DEROGATIONS TECHNIQUES
Détails des situations rendant impossible la mesure de chaleur Résidence concernée ?
La résidence Résidence Québec n’a pas l’obligation de mettre en place des compteurs
individuels, car la moyenne des consommations de chauffage est en deçà du seuil
réglementaire.
Ce résultat devra être pris en compte dans le cas où les seuils de consommation sont annulés
par la publication des futures révisions du décret du 23 avril 2012 et de l'arrêté du 27 août
2012.
Les enquêtes réalisées sur site permettent d’identifier les attentes des occupants, en
particulier en ce qui concerne le confort thermique d’hiver et d’été.
De plus, certaines données, comme la durée d’aération quotidienne en hiver ainsi que le
taux de fermeture des volets, permettent d’affiner les scénarios de vie de la résidence pour
la simulation thermique statique horaire.
Concernant l’aération des appartements, l’ADEME préconise d’ouvrir les fenêtres entre 10 et
15 minutes par jour.
1. Méthodologie
Les méthodes traditionnelles de calculs thermiques statiques se basent sur des valeurs
mensuelles ou annuelles, et sur des ratios pour parvenir aux résultats. Au contraire, la
Simulation Thermique Statique horaire (STSh) simule au pas de temps horaire la vie thermique
du bâtiment sur toute une année en fonction de la météo du site, de l’orientation et de la
composition des façades, de l'occupation des locaux, des habitudes des usagers...Elle
permet donc d’accéder aux besoins de chauffage/climatisation heure par heure ainsi
qu’aux apports solaires.
La STSh prend en compte les ponts thermiques du bâtiment, le comportement des usagers et
respecte la stratégie de production mise en place.
Elle permet donc d'identifier et de quantifier l'impact des différentes fuites énergétiques
(ponts thermiques, infiltration, ventilation...), les besoins de chauffage/climatisation et la
cohérence des installations climatiques, les déperditions horaires (menuiseries, bâti,
tuyauteries…) afin de valider la pertinence des solutions techniques proposées.
2. Hypothèses de simulation
Les scénarios permettent de définir les types d’utilisation de chaque zone thermique en
termes de chauffage, climatisation, ventilation, puissance dissipée, occupation et
occultation afin de s’approcher des conditions réelles de vie du bâtiment.
Les scénarios sont définis avec une précision horaire sur une année complète.
Les différents paramètres de simulation sont définis dans les paragraphes suivants.
a. Consigne de chauffage
Une enquête a été réalisée auprès des résidents pour évaluer leur qualité de vie dans le
bâtiment étudié. 7 personnes ont répondu à nos questions.
La consigne de chauffage a été définie sur toute l’année qui correspond à la période de
chauffe qui commence en général début octobre pour se terminer au mois de mai.
Si la température extérieure, basée sur les relevés de la station météo la plus proche, est
supérieure à la température de consigne du bâtiment, aucune consommation d’énergie
n’est comptabilisée.
b. Renouvellement de l’air
Le groupe V.M.C fonctionne en permanence que ce soit en hiver ou en période estivale. Les
taux de renouvellement d’air ont été déduits des mesures de débit au niveau des bouches
d’extraction des logements visités.
Nous avons également tenu compte des infiltrations d’air, qui correspondent à toutes les
entrées d’air non contrôlées dans les logements (sous les portes palières, autour des cadres
des menuiseries, par certaines prises électriques…). De plus, nous avons pris en compte les
habitudes d’aération des résidents, en hiver comme en été.
c. Taux d’occupation
Pour déterminer le taux d’occupation des bâtiments, nous avons exploité les réponses aux
questionnaires posés lors des visites des appartements que nous avons comparé aux valeurs
moyennes de nombre de personnes par appartement en fonction du type d’appartement
(T1, T2, etc.) tirées d’études de l’INSEE.
Le pourcentage d’occupation des logements en journée est une donnée relevée lors des
enquêtes d’usages.
Ces informations nous ont permis de prendre en compte les apports humains dans le calcul
des besoins de chauffage du bâtiment.
22h
23h
24h
Taux d’occupation hebdomadaire de la résidence
d. Puissances dissipées
Comme il ne nous a pas été possible de comptabiliser précisément l’ensemble des appareils
de chaque logement, nous avons considéré que chacun comprend :
ELECTROMENAGER
Puissance (W) Consommations Utilisation
ECLAIRAGE
Lux P (W/m²) Type Nb h / jour
50 % fluo + 50 %
Entrée 200 6 1
halogène
50 % fluo + 50 %
WC 200 6 1
halogène
50 % fluo + 50 %
Séjour 500 15 4
halogène
50 % fluo + 50 %
Cuisine 500 15 2
halogène
50 % fluo + 50 %
Chambres 500 15 1,5
halogène
50 % fluo + 50 %
Salle de bain 200 6 2
halogène
50 % fluo + 50 %
Couloir 200 6 1
halogène
A partir de ces consommations moyennes par équipement, il a été déterminé les puissances
dissipées hebdomadaires du site.
e. Occultations
Les pourcentages « occultations » correspondent aux taux de fermeture des volets au niveau
des menuiseries de la résidence.
Les scénarios dépendent de la saison et de l’orientation des menuiseries
SCENARIOS D’OCCULTATIONS
Occultation (%)
Saisons Orientations
Nuit 7h – 10h 10h – 17h 17h – 20h
Été S 100 % 25 % 75 % 25 %
Été N 100 % 75 % 25 % 25 %
Été O 100 % 25 % 25 % 75 %
Été E 100 % 75 % 25 % 25 %
Hiver / 100 % 44 % 44 % 44 %
Les résultats de la simulation thermique statique horaire permettent d’obtenir les besoins en
puissance de chauffage du bâtiment, heure par heure, sur toute une année.
La courbe ci-dessus décrit les besoins de chauffage annuels pour atteindre la température
de consigne dans les logements sur les 8 760 heures qui composent une année (du 1 er janvier
au 31 décembre). La période estivale est donc au centre du graphique.
Ces besoins correspondent à l’énergie nécessaire pour chauffer la résidence sur toute une
année. Les déperditions linéiques des tuyauteries ont été prises en compte à ce niveau.
Le tableau ci-dessous reprend les besoins annuels de la résidence avec une répartition
mensuelle :
64 00
66 000 52 000 42 000 28 700 14 300 6 400 0 0 7 800 19 100 46 000
0
Les besoins énergétiques annuels s’élèvent à 346 000 kWh, correspondant à une référence
de 2 399 DJU.
On observe que le poste le plus déperditif est les murs extérieurs avec les ponts thermiques,
qui représentent 30 % des déperditions totales. On remarque également deux autres postes
très déperditifs tels que la toiture (17 %) et les menuiseries (26 %). En effet, il reste encore un
grand nombre de menuiseries d’origine sur la résidence et les déperditions par la toiture sont
liées à l’absence d’isolation thermique, ce qui engendre de plus un inconfort pour les
occupants, notamment pour ceux du dernier étage.
De plus, on remarque que la ventilation participe à 16% des déperditions totales ; ceci est dû
à l’extraction permanente par le caisson de VMC en toiture.
Les apports internes correspondent à la somme de l’énergie thermique dissipée par les
appareils ménagers et des apports métaboliques sur toute une année. Les apports
métaboliques étant calculés à partir du taux d’occupation du bâtiment.
Les apports solaires par les parties vitrées dépendent de l'ensoleillement du site considéré,
des surfaces réceptrices équivalentes, de l'orientation du bâtiment et du scénario
d’occultation.
L’ensemble de ces apports gratuits n’est pas utile toute l’année. En effet, ces apports sont
utiles uniquement durant la période de chauffe et seulement dans le cas où la température
extérieure est inférieure à la température de consigne du bâtiment. La simulation thermique
statique horaire a permis d’évaluer la partie utile de ces apports.
L’eau chaude sanitaire collective de la résidence est produite via le même système de
génération que celui du chauffage. Les besoins annuels en puissance pour la production
horaire d’eau chaude sanitaire sont présentés ci-dessous.
Les besoins d’énergie pour la production d’eau chaude sanitaire seule nécessitent une
puissance maximum de 156 kW pour un besoin total annuel de 266 000 kWh d’énergie finale
(dont 127 000 kWh en zone chauffée participant au chauffage en hiver). Cela représente
71% de la puissance maximum nécessaire pour le chauffage de la résidence.
Le bilan des flux énergétiques est une représentation synthétique qui permet de visualiser et
de quantifier les flux d'énergie qui interagissent dans le bâtiment sur toute la période de
chauffe. Ces flux correspondent aux gains, déperditions thermiques et besoins.
Gains internes & Déperditions Déperditions toiture Gains solaires utiles Déperditions par
humains utiles fenêtres = 102 000 kWh = 136 000 kWh ventilation
= 128 000 kWh = 155 000 kWh = 95 000 kWh
Consommation eau
chaude Infiltrations
= 49 000 kWh = 51 000 kWh
Gains internes & Déperditions Déperditions toiture Gains solaires utiles Déperditions par
humains utiles fenêtres = 5 200 €/an = 6 900 €/an ventilation
= 6 500 €/an = 7 900 €/an = 4 800 €/an
Consommation eau
chaude Infiltrations
= 2 500 €/an = 2 600 €/an
La seconde représentation présente ce même bilan des flux, mais d'un point de vue
financier. Les pertes énergétiques ont été converties en coût annuel en fonction du prix
moyen de l'énergie que payent les résidents. Les montants liés aux apports utiles gratuits
(solaires, internes et humains) correspondent aux coûts de l'énergie qu'auraient payés les
résidents s'il n'y avait pas eu ses apports gratuits. A titre d'exemple, si l'ensemble des volets est
fermé en journée en période hivernale, alors la facture énergétique du site augmentera du
montant correspondant aux apports solaires.
Les « apports énergie » correspondent donc au montant moyen des factures énergétiques
annuelles calculés en simulation thermique statique horaire.
Les calculs précédents nous ont permis de calculer les consommations théoriques du
bâtiment par poste sur la base d’une simulation thermique statique horaire au plus proche de
la réalité.
Les besoins théoriques d’ECS sont calculés en fonction des consommations réelles des
occupants.
Ces résultats sont comparés aux résultats du calcul réglementaire (RTex, règles TH-CEex).
Les valeurs des auxiliaires, de l’éclairage et de la ventilation sont les valeurs du calcul
réglementaire dans les deux cas.
Calcul thermique
174 113 38,2 2,8 8 11,3
statique horaire
Bâtiment Bâtiment
économe énergivore
A B C D E F G
Consommation énergétique : 171 kWhEP/m2.an
A B C D E F G
Émission de Gaz à Effet de Serre (GES) : 35,5 kgeqCO2/m2.an
Cette même consommation, une fois corrigée du climat sur la base d’une rigueur climatique
moyenne trentenaire de la station météo de Caen, est appelée consommation de référence
(NBref). Elle s’élève ici à 699 870 kWh PCS/an.
Or, il a été relevé une moyenne de 720 470 kWh PCS/an de gaz consommés sur les trois
dernières années (valeurs corrigées du climat trentenaire). La différence de 2,86 % entre la
simulation numérique et la réalité provient du fait qu’il est difficile de modéliser précisément
les habitudes des résidents malgré l’enquête d’usage, comme par exemple l’aération de
pièces à vivre en hiver qui provoque des pertes de chaleur.
L’analyse de cette courbe montre qu’un besoin de puissance maximum de 262 kW est
nécessaire au cours de la période de chauffe. Cette puissance résulte d’une simulation
La puissance maximum nécessaire pour la production d'eau chaude sanitaire est de 201 kW.
La puissance totale des générateurs de chaleur nécessaire devrait donc être de 804 kW.
Consommations
Consommations
(kWhEP/m².an)
(kWhEF/m².an)
(kWh/m².an)
calculées
mesurées
mesurées
Coûts Émissions en
Type
POSTES annuels tonnes de
d’énergie
(€ TTC) CO2
MENUISE
Gaz 32,6 32,6 33,6 7 700 35,2
RIES
CHAUFFAGE
DISTRIBU
Gaz 11,5 11,5 11,9 2 700 12,4
TION
GÉNÉRA
Gaz 16,8 16,8 17,3 4 000 18,2
TION
VENTILA
Gaz 30,7 30,7 31,6 7 200 33,2
TION5
GÉNÉRA
EAU CHAUDE
DISTRIBU
Gaz 33,3 33,3 34,4 7 800 36,1
TION
5Il
est calculé ici la consommation énergétique de chauffage liée aux déperditions thermiques provoquées par la
ventilation des logements.
ÉQUIPEMENTS
Il est nécessaire de préciser que l’estimation des économies d’énergie est calculée pour
chaque solution prise de façon indépendante. Dans le cas de la mise en place de plusieurs
solutions simultanément, les économies d’énergie réalisées ne pourraient être la somme des
économies de chaque solution.
Le chiffrage des travaux dans le cadre de cette étude correspond à des ordres de grandeur
relatifs aux travaux d'amélioration énergétique et ne peut être considéré comme étant aussi
précis que celui obtenu en phase d’avant-projet d’une maîtrise d’œuvre de travaux.
Ils ne prennent pas en compte des éventuels surcoûts liés à des problèmes de mise en
œuvre, de présence d’amiante ou encore de travaux induits ou complémentaires
d’amélioration architecturale, technique ou esthétique.
En effet, même si les coûts des matériaux et équipements sont précisément estimés, le niveau
de complexité de mise en œuvre des travaux par les entreprises ne peut être évalué à ce
stade.
C’est une aide sans condition de ressources, permettant de réduire l’impôt sur le revenu
d’une partie des dépenses occasionnées lors de travaux d’amélioration énergétique réalisés
dans l’habitation principale.
Les contribuables, qu’ils soient imposables ou pas, peuvent bénéficier du crédit d’impôt. Si le
montant du crédit d’impôt dépasse celui de l’impôt dû, l’excédent est remboursé au
ménage.
Dans le cas présent d’un immeuble collectif, le crédit d'impôt peut porter sur les dépenses
d'équipements communs qui ont été payées au titre de la quote-part correspondant au
logement occupé.
Les travaux doivent être réalisés par l'entreprise qui fournit les matériaux ;
Depuis le 1er janvier 2015, les professionnels réalisant les travaux doivent être « Reconnus
Garant de l'Environnement » (RGE).
Le montant des dépenses ouvrant droit au crédit d'impôt est plafonné à 8 000 € pour une
personne seule et 16 000 € pour un couple soumis à imposition commune. Cette somme est
majorée de 400 € par personne à charge ;
Ce plafond s'apprécie sur une période de cinq années consécutives comprises entre le 1er
janvier 2005 et le 31 décembre 2015 ;
Le crédit d'impôt est calculé sur le montant des dépenses éligibles, déduction faite des aides
et subventions reçues par ailleurs. Ainsi, si vous bénéficiez d'une autre aide publique pour
l'achat des équipements et des matériaux (Conseil Régional, Conseil Général, Anah), le
calcul se fera sur le coût de l'équipement déductions faites des aides perçues.
Dans le cadre de travaux de rénovation énergétique, si les travaux ouvrent droit aux crédits
d’impôts tels que détaillés ci-dessus, le taux de TVA applicable passe à 5.5% sur lesdits
travaux et les travaux induits.
Le tableau ci-dessous permet de recenser toutes les solutions possibles d’amélioration sur la
résidence étudiée :
Résidence
Québec
x x x x
Les préconisations suivantes permettent d’évaluer les gains énergétiques en fonction du type
d’isolation appliqué. Les coûts d’investissement estimés ainsi que les temps de retour sur
investissement sont présentés pour chaque type de parois.
Présentation de la solution
Le remplacement des ouvrants d’origine permet de réduire les déperditions par les vitrages et
par les menuiseries, et également de diminuer les infiltrations d'air et d’eau au niveau des
cadres. Cela permet donc de diminuer les consommations de chauffage, et d'améliorer le
confort thermique des, en particulier en hiver.
Le remplacement des menuiseries peut être l’occasion de remplacer les volets d’origine par
des volets roulants intégrés.
En cas de rénovation des menuiseries couplée à une ITE, les menuiseries devront être
remplacées avant la mise en place de l’isolation. Ainsi, les retours d’isolant en tableau
pourront jointer les menuiseries et assurer la bonne étanchéité.
Il faut s’assurer de l’étanchéité à l’air de la jonction menuiserie / gros œuvre (membrane,
joints, mousses de complément…) et de l’ajustement géométrique de l’ouvrant.
Présentation de la solution
AVANTAGES INCONVÉNIENTS
Amélioration du confort en hiver,
Diminution de la consommation énergétique,
Conservation de l’inertie thermique des murs,
Permet de rentabiliser un ravalement de façade, Faire des retours d’isolant sur les tableaux
Supprime les ponts thermiques des planchers des fenêtres risque d’avoir un impact sur
intermédiaires, les volets et protections solaires,
Pas de réduction de la surface utile, Consulter les règles d’urbanisme et les
Reprise du niveau d’étanchéité à l’air, architectes des bâtiments de France.
Occupation possible pendant les travaux,
Vaste choix de finitions
Cette préconisation prévoit l’isolation thermique par l’extérieur sous enduits minces ou
hydrauliques.
Attention, des précautions particulières doivent être prises en cas de présence d’isolation
intérieure pour éviter les problèmes de condensation dans le mur.
Il est possible de mettre en place un bardage pour un coût supérieur. Ces finitions assurent
une large palette de revêtement et de formats qui continuent de s’étoffer en intégrant plus
d’originalité, de décors et de couleurs. L’expression architecturale s’en trouve d’autant
étendue qu’il est aujourd’hui possible de composer avec différents systèmes.
Au même titre qu’un ravalement ou toute modification extérieure d’un bâtiment existant, une
déclaration préalable de travaux (anciennement déclaration de travaux DT) est obligatoire
pour la pose d’isolation par l’extérieur, d’après l’article R.421-17.a du Code de l’Urbanisme.
Présentation de la solution
AVANTAGES INCONVÉNIENTS
Amélioration du confort en hiver,
Diminution de la consommation énergétique,
Conservation de l’inertie thermique des murs,
Permet de rentabiliser un ravalement de façade, Faire des retours d’isolant sur les tableaux
Supprime les ponts thermiques des planchers des fenêtres risque d’avoir un impact sur
intermédiaires, les volets et protections solaires,
Pas de réduction de la surface utile, Consulter les règles d’urbanisme et les
Reprise du niveau d’étanchéité à l’air, architectes des bâtiments de France.
Occupation possible pendant les travaux,
Vaste choix de finitions
Cette préconisation prévoit l’isolation thermique par l’extérieur sous enduits minces ou
hydrauliques.
Attention, des précautions particulières doivent être prises en cas de présence d’isolation
intérieure pour éviter les problèmes de condensation dans le mur.
Il est possible de mettre en place un bardage pour un coût supérieur. Ces finitions assurent
une large palette de revêtement et de formats qui continuent de s’étoffer en intégrant plus
d’originalité, de décors et de couleurs. L’expression architecturale s’en trouve d’autant
étendue qu’il est aujourd’hui possible de composer avec différents systèmes.
Au même titre qu’un ravalement ou toute modification extérieure d’un bâtiment existant, une
déclaration préalable de travaux (anciennement déclaration de travaux DT) est obligatoire
pour la pose d’isolation par l’extérieur, d’après l’article R.421-17.a du Code de l’Urbanisme.
Présentation de la solution
AVANTAGES INCONVÉNIENTS
L’isolation au niveau des poutres devra être prévue pour éviter la création de ponts
thermiques.
Les composants techniques devront être accessible (dépose et repose des réseaux
d’électricité, accessibilité au niveau des vannes des réseaux de chauffage ou
d’ECS, des ampoules).
Cette préconisation prévoit la mise en place d’un flocage. Cette technique permet
de projeter de l’isolant sur toute la surface malgré les irrégularités du plafond.
L’entreprise devra effectuer la dépose de l’isolant actuel (si besoin) et sa mise en
décharge.
Cette préconisation ne prend pas en compte de finition.
Présentation de la solution
AVANTAGES INCONVÉNIENTS
pompe à chaleur
Calorifugeage du circuit
Mise en place de
Production d’eau
thermostatiques
chaudière bois
chaude solaire
condensation
Équilibrage
système à
Bâtiment
robinets
d’eau
de
chaude
chauffage
sanitaire
Résidence
x x x x
Québec
Présentation de la solution
AVANTAGES INCONVÉNIENTS
Responsabilisation des occupants quant à leur
Un contrat de relève des répartiteurs
consommation énergétique,
doit être signé auprès d’un prestataire,
Régule la température intérieure de la pièce,
S’assurer du bon fonctionnement des
Permet une répartition plus juste des
organes de régulation et de la
consommations énergétiques en chauffage
distribution.
collectif.
Comme défini dans le paragraphe sur l’analyse de pose de compteurs individuels, vous êtes dans
l’attente des révisions des décrets concernés. Vous pourriez prochainement être dans l’obligation
de mettre en place un système de comptage individuel.
Il faut compter un coût d’abonnement de 8,5 € TTC par an pour la relève des consommations.
Le relevé annuel est envoyé au syndic de copropriété.
Les charges de chauffage comprennent toujours une partie fixe de 30% de la totalité des charges
(décret du 23 avril 2012).
Mutualiser les travaux avec une renégociation des contrats P1, P2 et P3 en incluant une
close assurant le maintien du rendement énergétique des chaudières installées
Mutualiser les travaux avec la mise en conformité de la chaufferie
La puissance a été calculé pour correspondre au plus juste aux appels de puissances afin
d‘optimiser le rendement. En effet, un surdimensionnement de l’installation entraine des
cycles courts de fonctionnement (marche/arrêt) à fréquences rapprochées pour une
faible demande d'énergie (fonctionnement en sous-régime) qui engendre une
surconsommation d’énergie et une dégradation accrue du matériel.
Il est important de reprendre la loi de régulation du bâtiment.
Présentation de la solution
AVANTAGES INCONVÉNIENT
Pour la pose de calorifuge, il est essentiel de se rapprocher des normes et autres DTU en
vigueurs.
Bien que chaque isolant de type « fibreux » puisse être utilisé à température élevée, il est
primordial de respecter sa température maxi (limite d’emploi) notifiée dans les fiches
techniques commerciales.
Dans des enceintes confinées, il est vivement recommandé d’utiliser des produits sans liants
(au moins pour la première couche).
Il n’est pas nécessaire d’utiliser des produits de collage entre les laines minérales et les
supports.
La bonne continuité de l’isolation (découpe précise, mise en place de joints,…) doit être
respectée afin d’éviter les ponts thermiques.
Les supports doivent être propres et secs lors de la pose.
Le surfaçage doit être de préférence de même nature ou compatible entre isolants et
équipement hydraulique.
Le coût total comprend le prix du matériel et de la main d’œuvre pour la pose du nouveau
calorifuge et la dépose de l’ancien, lorsqu’un calorifuge dégradé est présent.
Présentation de la solution
Le circuit d’eau chaude sanitaire est composé de tuyauteries
horizontales situées en dehors du volume chauffé et de
colonnes montantes de distribution. Le circuit de distribution
d’eau chaude sanitaire mal isolé engendre des déperditions
thermiques toute l’année.
L’amélioration du calorifuge des tuyauteries d’eau chaude
sanitaire est possible sur l’ensemble des tuyauteries accessibles
lorsque le calorifuge est inexistant ou insuffisant.
Nous étudions ici la réfection du calorifuge des tuyauteries, les
matériaux préconisés permettent d’atteindre de bonnes
performances énergétiques pour réaliser des économies
Circuit d’ECS calorifugé énergétiques et sont éligibles aux crédits d’impôts et C.E.E.
AVANTAGES INCONVÉNIENT
Diminution des pertes de chaleur dans les locaux non
chauffés,
Diminution de la consommation énergétique, Accessibilité difficile de certaines
Protection mécanique des tuyauteries, conduites
Prévention des risques de développement de
légionnelle.
Pour la pose de calorifuge, il est essentiel de se rapprocher des normes et autres DTU en
vigueurs.
Bien que chaque isolant de type « fibreux » puisse être utilisé à température élevée, il est
primordial de respecter sa température maxi (limite d’emploi) notifiée dans les fiches
techniques commerciales.
Dans des enceintes confinées, il est vivement recommandé d’utiliser des produits sans
liants (au moins pour la première couche).
Il n’est pas nécessaire d’utiliser des produits de collage entre les laines minérales et les
supports.
La bonne continuité de l’isolation (découpe précise, mise en place de joints,…) doit être
respectée afin d’éviter les ponts thermiques.
Les supports doivent être propres et secs lors de la pose.
Le surfaçage doit être de préférence de même nature ou compatible entre isolants et
équipement hydraulique.
Le coût total comprend le prix du matériel et de la main d’œuvre pour la pose du
nouveau calorifuge et la dépose de l’ancien, lorsqu’un calorifuge dégradé est présent.
Économies d’eau
Une chasse d’eau à double débit consomme au choix 3 ou 6 litres d’eau (chasse d’eau
classique : 9 litres). Elle permet une économie annuelle de 30 à 40 m 3 pour une famille de 4
personnes.
En France, chaque habitant consomme en moyenne par jour 200 litres d'eau (chaude et
froide).
Douche : 30 à 80 litres,
Bain : 150 à 200 litres,
Lave-vaisselle : 4 à 25 litres,
Lave-linge : 70 à 120 litres,
Chasse d'eau : 10 litres,
Lavage d'une voiture : 200 litres.
Présentation de la solution
Les débits mesurés dans les différents locaux ont montré
que la ventilation était parfois trop importante par
rapport aux valeurs réglementaires ou, au contraire,
parfois très faible voire inexistante. Le remplacement des
caissons de ventilation par des caissons basse
consommation micro-watt permet de réguler le tirage et
fonction des besoins de ventilation du bâtiment.
La mise en place de ce type de caisson permettrait de
réaliser à la fois des économies sur la consommation
Caisson basse consommation électrique du système de ventilation et sur les besoins
thermiques dans le cas de surventilation.
AVANTAGES INCONVÉNIENT
Régule le débit d’air ventilé en fonction de la
pression du réseau de ventilation,
Reprise des réseaux aéraulique en
Diminution de la consommation d’énergie,
toiture.
Diminue les risques d’inconfort acoustique au
niveau des bouches d’extraction.
Nombre de caissons 1
Économies énergétiques (kWhep/m².an) 10,5
€ HT € TTC 5,5%
Coût total de l’intervention
4 900 5 200
Total Par logement
Investissement (€ TTC)
5 200 95
Économies financières annuelles (€/an) 11 200 203
Part d’économies sur la consommation actuelle 6%
Temps de retour brut (ans) 1
AVANTAGES INCONVÉNIENT
Remplacement des
Menuiseries menuiseries par du double 84 000 83 000 27
vitrage
Mise en place de
Chauffage répartiteurs de frais de 17 000 17 000 15
chauffage
Remplacement de la
Chauffage production de chaleur 67 000 60 000 21
vétuste
Isolation du réseau
Chauffage
hydraulique de chauffage
5 500 5 500 13
Calorifugeage de la
Eau chaude
sanitaire
boucle de distribution 5 900 5 900 11
d'ECS
Remplacement du
Renouvellem caisson d’extraction par
ent d'air
5 200 5 200 1
un caisson basse
consommation micro-watt
Remplacement des
bouches d’extraction des
Renouvellem
ent d'air
logements par des 17 600 17 600 /
bouches hygroréglables
(Hygro A)
Les tableaux suivants présentent les bilans énergétiques et financiers de chaque solution
envisagée.
/
ITE_Nord 161 000 7,9 7,9 1 900 4 200 157 000 62 61 7,7 0
/
ITE_Globale 479 000 29,6 29,6 7 000 11 600 468 000 53 52 28,8 0
/
Isol_PB 29 800 1,7 1,7 391 2 600 27 200 57 53 1,6 0
/
Isol_TT 55 000 21,2 21,2 5 000 1 200 53 000 11 11 20,7 0
/
Repart_Ch 17 000 12,7 12,7 920 / 17 000 15 15 12,4 0
/
Gen_chaud 67 000 11,4 11,4 2 700 7 500 60 000 23 21 11,1 0
/ /
Cal_Ch 5 500 1,8 1,8 425 5 500 13 13 1,8 0
/ /
Cal_ECS 5 900 2,3 2,3 537 5 900 11 11 2,2 0
/ /
Caiss_Ventil 5 200 NC 10,5 11 200 5 200 1 1 1,1 16 900
/ /
Ventil_Hygro 17 600 -24,9 -24,9 -5 900 17 600 / / -24,3 0
Repart_Ch 12,7 0 0 0 /
Caiss_Ventil 0 0 10,5 0 /
Ventil_Hygro -24,9 0 0 0 /
Les coûts présentés prennent en compte les montants des travaux énergétiques pour obtenir
les gains annoncés. Ils ne prennent pas en compte les potentielles complications, points
singuliers ou travaux complémentaires liés à des caractéristiques spécifiques du bâtiment
dont nous n’avons pas pris connaissance au niveau de l’audit ou à des demandes
complémentaires d’améliorations dans le cadre de ces travaux.
Nous rappelons que les économies d’énergie réalisées par la mise en place de plusieurs
solutions simultanément ne pourraient être la somme des économies de chaque solution. En
effet, changer au moins deux compositions d’un bâtiment (isolation des murs, de la toiture,
des fenêtres) va en modifier l’inertie thermique globale et donc son équilibre thermique.
L’ensemble des valeurs dans les tableaux de chaque scénario correspond aux résultats de
simulation thermique statique horaire basée sur un fichier météo horaire qui a été corrigé du
climat. Cela signifie que les gains énergétiques, les nouvelles consommations après travaux
ainsi que les économies financières sont calculées sur la rigueur climatique moyenne
trentenaire de la station météo de Caen.
En effet, réaliser ces calculs à partir d'un fichier météo horaire d'une année particulière ne
serait pas représentatif car les résultats obtenus dépendraient de la rigueur de l'hiver de
l'année utilisée.
Les valeurs obtenues dans les bilans énergétiques et d’empreinte climatique correspondent
aux résultats du calcul réglementaire (RTex, règles TH-CEex).
L’ADEME propose, dans le cahier des charges de l’audit énergétique des bâtiments, des
hypothèses d’évolution du prix de l’énergie sur la période 2010 – 2030.
Ces hypothèses correspondent aux résultats d’une extrapolation des prévisions de prix du
pétrole de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) concernant les prix des différentes
énergies en France aux horizons 2020 et 2030.
10 25
8 20
6 15
5 Hypothèse n° 1
Hypothèse n° 1
4 10
3
Hypothèse n° 2 :
Hypothèse n° 2 :
Hypothèse n°1 + 20%
5 Hypothèse n°1 + 20%
2
Hypothèse n° 3 : Hypothèse n° 3 :
1 Hypothèse n°1 - 20% Hypothèse n°1 - 20%
0 0
2010 2015 2020 2025 2030 2010 2015 2020 2025 2030
ANNEES ANNEES
Hypothèses d’évolution du prix du gaz en France Hypothèses d’évolution du prix de l’électricité en France
(ADEME) (ADEME)
16
14
12
PRIX FIOUL (C€/kWh)
10
8
Hypothèse n° 1
6
Hypothèse n° 2 :
4 Hypothèse n°1 + 20%
2 Hypothèse n° 3 :
Hypothèse n°1 - 20%
0
2010 2015 2020 2025 2030
ANNEES
Hypothèses d’évolution du prix du fioul en France (ADEME)
Les scénarios d’amélioration présentés intègrent chacun les trois hypothèses d’évolution des
prix de l’énergie de façon à donner une visibilité au maître d’ouvrage sur les économies
financières.
Nous avons donc calculé le coût des travaux si la copropriété décidait de financer les
travaux via un emprunt collectif sur 15 ans.
Cette analyse financière est réalisée à partir de l’investissement total 8 des travaux avant
aides et subventions.
Lorsque le temps de retour sur investissement est inférieur à la durée de l’emprunt collectif, les
économies d’énergie seront plus importantes que les annuités du prêt et il y aura donc une
baisse de charge dès la première année pour l’ensemble des copropriétaires.
Les principales caractéristiques des prêts collectifs dédiés aux copropriétés proposés par les
établissements bancaires (Domofinance, Solfea, Crédit Foncier, ou autres) sont les suivants :
Durée d’emprunt de 3 à 15 ans ;
Financement à partir de 15 000 € ;
Taux fixe ;
8 Le montant des travaux énergétiques estimé en phase Audit devra être ajusté en fonction des travaux induits
(conformités, embellissement, etc.) et des éventuelles variantes / options que souhaiteraient les copropriétaires
1. Scénario 1
b. Investissements
Investissement
Crédits Investissement Coût du kWh
Investissement Revente déduit de la revente T.R.I brut
d’impôt moyen par lot économisé
(€ TTC) CEE (€) des CEE (années)
(€ TTC) (€ TTC) (€ TTC)
(€ TTC)
L'investissement moyen par lot est donné à titre indicatif et correspond au coût total du
scénario, divisé par le nombre total de lots chauffés de la résidence.
Le calcul précis par lot ne peut pas être fourni à ce stade de l'étude.
726 610 50 190 1,5 9 200 10 900 11 270 10 530 184 100
d. Ingénierie financière
e. Calculs réglementaires
Les consommations théoriques du bâtiment par poste d’utilisation sont reprises dans le
tableau ci-dessous et sont comparées aux résultats du calcul réglementaire (RTex, règles TH-
CEex).
Les valeurs des auxiliaires, de l’éclairage et de la ventilation sont les valeurs du calcul
réglementaire dans les deux cas.
Calcul thermique
171 115 35,9 1,4 8 10,1
statique horaire
Bâtiment Bâtiment
économe énergivore
A B C D E F G
Consommation énergétique : 101 kWhEP/m2.an
A B C D E F G
Émission de Gaz à Effet de Serre (GES) : 19,8 kgeqCO2/m2.an
La flèche verte représente l’état du bâtiment après travaux. La flèche rouge reproduit l’état
initial.
2. Scénario 2
a. Investissements
Investissement
Crédits Investissement Coût du kWh
Investissement Revente déduit de la revente T.R.I brut
d’impôt moyen par lot économisé
(€ TTC) CEE (€) des CEE (années)
(€ TTC) (€ TTC) (€ TTC)
(€ TTC)
L'investissement moyen par lot est donné à titre indicatif et correspond au coût total du
scénario, divisé par le nombre total de lots chauffés de la résidence.
Le calcul précis par lot ne peut pas être fourni à ce stade de l'étude.
652 550 124 260 18,9 12 980 15 090 15 560 14 640 259 550
c. Ingénierie financière
d. Calculs réglementaires
Les consommations théoriques du bâtiment par poste d’utilisation sont reprises dans le
tableau ci-dessous et sont comparées aux résultats du calcul réglementaire (RTex, règles TH-
CEex).
Les valeurs des auxiliaires, de l’éclairage et de la ventilation sont les valeurs du calcul
réglementaire dans les deux cas.
Calcul thermique
154 96,8 38,2 1,1 8 10,1
statique horaire
Bâtiment Bâtiment
économe énergivore
A B C D E F G
Consommation énergétique : 90,7 kWhEP/m2.an
A B C D E F G
Émission de Gaz à Effet de Serre (GES) : 17,4 kgeqCO2/m2.an
La flèche verte représente l’état du bâtiment après travaux. La flèche rouge reproduit l’état
initial.
3. Scénario 3
b. Investissements
Investissement
Crédits Investissement Coût du kWh
Investissement Revente déduit de la revente T.R.I brut
d’impôt moyen par lot économisé
(€ TTC) CEE (€) des CEE (années)
(€ TTC) (€ TTC) (€ TTC)
(€ TTC)
L'investissement moyen par lot est donné à titre indicatif et correspond au coût total du
scénario, divisé par le nombre total de lots chauffés de la résidence.
Le calcul précis par lot ne peut pas être fourni à ce stade de l'étude.
582 250 194 560 35,3 16 560 19 070 19 620 18 540 331 150
d. Ingénierie financière
e. Calculs réglementaires
Les consommations théoriques du bâtiment par poste d’utilisation sont reprises dans le
tableau ci-dessous et sont comparées aux résultats du calcul réglementaire (RTex, règles TH-
CEex).
Les valeurs des auxiliaires, de l’éclairage et de la ventilation sont les valeurs du calcul
réglementaire dans les deux cas.
Calcul thermique
139 83,9 35,9 0,82 8 10,1
statique horaire
Bâtiment Bâtiment
économe énergivore
A B C D E F G
Consommation énergétique : 80,3 kWhEP/m2.an
A B C D E F G
Émission de Gaz à Effet de Serre (GES) : 15 kgeqCO2/m2.an
La flèche verte représente l’état du bâtiment après travaux. La flèche rouge reproduit l’état
initial.
4. Scénario 4
b. Investissements
Investissement
Crédits Investissement Coût du kWh
Investissement Revente déduit de la revente T.R.I brut
d’impôt moyen par lot économisé
(€ TTC) CEE (€) des CEE (années)
(€ TTC) (€ TTC) (€ TTC)
(€ TTC)
L'investissement moyen par lot est donné à titre indicatif et correspond au coût total du
scénario, divisé par le nombre total de lots chauffés de la résidence.
Le calcul précis par lot ne peut pas être fourni à ce stade de l'étude.
489 490 287 320 57 21 280 24 320 24 990 23 680 425 640
d. Ingénierie financière
e. Calculs réglementaires
Les consommations théoriques du bâtiment par poste d’utilisation sont reprises dans le
tableau ci-dessous et sont comparées aux résultats du calcul réglementaire (RTex, règles TH-
CEex).
Les valeurs des auxiliaires, de l’éclairage et de la ventilation sont les valeurs du calcul
réglementaire dans les deux cas.
Calcul thermique
118 63,8 35,9 0,55 8 10,1
statique horaire
Bâtiment Bâtiment
économe énergivore
A B C D E F G
Consommation énergétique : 66,5 kWhEP/m2.an
A B C D E F G
Émission de Gaz à Effet de Serre (GES) : 12,5 kgeqCO2/m2.an
La flèche verte représente l’état du bâtiment après travaux. La flèche rouge reproduit l’état
initial.
5. Scénario 5
Nombre de générateurs 1
Puissance optimale du générateur principal
497
(kW)
Coût d’investissement (€ TTC) 60 000
Puissance Rendement
Descriptif des générateurs Descriptif
(kW) (%)
Chaudière à condensation
Chaudière 497 100
neuve
c. Investissements
Investissement
Crédits Investissement Coût du kWh
Investissement Revente déduit de la revente T.R.I brut
d’impôt moyen par lot économisé
(€ TTC) CEE (€) des CEE (années)
(€ TTC) (€ TTC) (€ TTC)
(€ TTC)
L'investissement moyen par lot est donné à titre indicatif et correspond au coût total du
scénario, divisé par le nombre total de lots chauffés de la résidence.
Le calcul précis par lot ne peut pas être fourni à ce stade de l'étude.
448 660 328 150 66,6 23 360 26 640 27 350 25 940 467 230
e. Ingénierie financière
f. Calculs réglementaires
Les consommations théoriques du bâtiment par poste d’utilisation sont reprises dans le
tableau ci-dessous et sont comparées aux résultats du calcul réglementaire (RTex, règles TH-
CEex).
Les valeurs des auxiliaires, de l’éclairage et de la ventilation sont les valeurs du calcul
réglementaire dans les deux cas.
Calcul thermique
110 57,7 33,2 0,5 8 10,1
statique horaire
Bâtiment Bâtiment
économe énergivore
A B C D E F G
Consommation énergétique : 63,3 kWhEP/m2.an
A B C D E F G
Émission de Gaz à Effet de Serre (GES) : 11,1 kgeqCO2/m2.an
La flèche verte représente l’état du bâtiment après travaux. La flèche rouge reproduit l’état
initial.
PLAN
PLAN PLAN PLAN PLAN
PERFORMANC
INVESTISSEME TECHNIQUE OPTIMAL INTERMEDIAIRE
ES
NT LIMITES MINIMAL E2C SUPERIEUR
MAXIMALES
Améliorations étudiées
Remplacement de la
production de chaleur vétuste
Mise en place d’une isolation
thermique du plancher bas
Mise en place de répartiteurs
de frais de chauffage
Isolation thermique par
l’extérieur (ITE) - Globale
Isolation thermique par
l’extérieur (ITE) - Nord
Remplacement du caisson
d’extraction par un caisson
basse consommation micro-
watt
Mise en place d’une isolation
thermique en toiture terrasse
Isolation du réseau hydraulique
de chauffage
Remplacement des
menuiseries par du double
vitrage
Remplacement des bouches
d’extraction des logements par
des bouches hygroréglables
(Hygro A)
Calorifugeage de la boucle de
distribution d'ECS
Gain financier
9 200 13 000 16 600 21 300 23 400
(€ TTC / an)
Temps de retour (années) 11 17 18 26 26
XII. CONCLUSION
L’audit énergétique réalisé sur la résidence Québec a permis d’identifier les principaux postes
de déperditions énergétiques du bâtiment et de proposer des travaux qui permettraient de
réduire les consommations du site.
Bilan initial
Construction et travaux réalisés
Le bâtiment a été construit à 1976 en Caen, il a donc été conçu après la première
réglementation thermique française. Par conséquent, une isolation thermique minimale est
présente (isolation par l’intérieur).
Des travaux d’amélioration énergétique ont été réalisés depuis :
environ 2/3 des menuiseries des logements ont été remplacées,
la chaufferie collective gaz, qui assure la production de chauffage et d’eau chaude
sanitaire de la résidence, a été rénovée en 2011.
Travaux conseillés
Remplacement de menuiseries
La résidence est caractérisée par un nombre important de menuiserie d’origine (environ
38%), en bois et simple vitrage et bien souvent peu étanches à l’air. L’étude montre d’ailleurs
que les menuiseries représentent l’un des principaux postes de déperditions thermique du
bâtiment.
Il est conseillé de remplacer ces fenêtres par des menuiseries doubles vitrage. Ces travaux
permettent de réduire les pertes de chaleur par les vitres, mais également de limiter les
infiltrations d’air au niveau des cadres. C’est un gain de confort très important pour les
résidents, non seulement en hiver mais aussi en été. Les conditions de confort seront plus
homogènes dans tous les appartements.
C’est également un moyen d’améliorer l’isolation acoustique des appartements vis-à-vis des
bruits extérieurs.
Le remplacement des menuiseries permet enfin de valoriser un bien immobilier : il est bien
plus facile de vendre ou de louer un appartement avec des fenêtres en double vitrage
qu’un logement où les menuiseries ont quarante ans.
Pour réduire l’investissement lié aux travaux de remplacement des fenêtres, il est conseillé
d'envisager ces travaux en formant des groupements de copropriétaires. Cela permet de
bénéficier de prix avantageux, donc de réduire l'investissement, pour plus de rentabilité. Les
copropriétaires ayant déjà réalisé ces travaux peuvent être d’une grande aide en ce qui
concerne le choix de l’entreprise à retenir.
Calorifuges
Étant données les importantes longueurs de tuyauteries d’eau chaude sanitaire et de
chauffage, les pertes de chaleur de distribution représentent 8,5% des déperditions totales.
Nous conseillons donc de reprendre l’isolation de ces tuyauteries sur les circuits de distribution
de chauffage et d’eau chaude sanitaire, de façon à réduire les pertes de chaleur de
distribution et donc les consommations énergétiques de la résidence. Cette préconisation ne
concerne pas les tuyauteries enterrées, qui sont déjà isolées et difficilement accessibles.
Régulation et répartiteurs
La mise en place de répartiteurs de frais de chauffage est conseillée. Ces dispositifs
permettront aux occupants de recevoir des factures d’énergie proportionnelles à leurs
consommations réelles. Et donc de faire des économies s’ils souhaitent réduire leur
température ambiante.
Pour se faire, il est nécessaire que tous les radiateurs disposent de robinet thermostatique afin
que chaque occupant puisse réguler la température en fonction de ses besoins. Cela
permet de réaliser des économies de chauffage globales en association avec les répartiteurs
et d’améliorer le confort de chacun.
Suite à la rencontre des résidents, nous avons pu constater des disparités de températures en
hiver entre les logements. Ce problème fait certainement suite à un mauvais équilibrage du
réseau. Nous conseillons l’intervention d’un chauffagiste pour ces réglages.
Dans le cas où des travaux d’amélioration énergétique seraient réalisés, le mode de
répartition des consommations énergétiques entre les résidents alimentées devra être repris.
Contrat de chauffage
Le présent contrat est un marché combustible avec intéressement. Ce marché prévoit les
prestations de fourniture, d’entretien courant et de garantie totale des équipements situés en
chaufferie et sous station, des réseaux de distribution de chauffage et d’eau chaude
sanitaire, des radiateurs et des caissons VMC.
L’intéressement permet d’inciter l’exploitant à mettre en œuvre les différents moyens dont il
dispose pour réaliser des économies d’énergies.
Cependant, la prestation P3, de garantie totale, n’est pas transparente. Le client n’a donc
aucune visibilité sur les travaux et les dépenses réalisés au titre du P3.
En fin de contrat, si le solde est positif, l’exploitant n’est pas tenu de le restituer au client.
Le contrat prévoit aussi le contrôle des équipements de VMC ainsi que le remplacement des
caissons dans le cadre de la garantie totale. L’article 3 détaille les prestations non comprises.
Rénovation chaufferie
La chaufferie alimente actuellement deux bâtiments (Jacques Cartier et Québec), c’est
pourquoi lors nos préconisations sur le remplacement de la chaudière, ont été réalisées sur la
base d’un dimensionnement permettant d’assurer les besoins des deux bâtiments.
Dans le cas où le remplacement de la chaudière vétuste serait mis en place, il sera
nécessaire que tous les travaux envisagés par l’une ou l’autre des copropriétés soient
terminés afin de dimensionner au mieux la nouvelle chaudière.
Ventilation
Actuellement, la ventilation se fait par l’intermédiaire d’un caisson de ventilation mécanique
contrôlée situé en toiture.
La VMC a des débits d’air constants quelles que soient les conditions extérieures (vent, pluie)
et intérieures (nombre d’occupants, humidité).
Nous suggérons de remplacer le caisson par un caisson basse consommation et d’installation
des bouches d’extraction hygroréglables. Cette solution engendrera des économies
d’énergie, car elle permettra de réguler les débits dans les logements, ainsi que diminuer les
pertes par renouvellement d’air et donc les consommations de chauffage.
Si une réhabilitation globale des façades est envisagée, il conviendra d’étudier
attentivement la ventilation pour s’assurer que l’on assure un renouvellement d’air suffisant
dans les logements après travaux.
Conclusion
Les travaux présentés permettent de réduire les consommations énergétiques globales,
d’améliorer le confort des résidents et de valoriser la résidence Québec.
Le scénario conseillé est donc le plan Optimal E2C.
λ
Conductivité thermique (W/m.K), caractérise l’aptitude d’un matériau à conduire la chaleur. Plus λ est
élevé, plus le matériau conduit la chaleur. A l’inverse, plus le coefficient λ est petit, plus le matériau est
isolant.
Agenda 21
Plan d’action adopté par 173 chefs d'État lors du sommet de Rio, pour faire appliquer le
développement durable au sein des collectivités. Il s’agit de recommandations où il est suggéré aux
collectivités territoriales de s’engager dans le développement durable au travers d’un programme
d’action à l’échelle locale : l’Agenda 21 local. Leur mise en place concrète est surveillée en France par
le Comité 21.
Bilan carbone™
Un bilan carbone™ dresse une comptabilité des émissions de carbone par secteur d'activité, par
entreprise, par habitant, par pays...
L'unité utilisée est la tonne de CO2, car c'est principalement sous forme de CO2 que les activités
humaines émettent du carbone.
BT (Basse tension)
Dans le réseau électrique français, la "basse tension" correspond à des tensions inférieures à 1000 Volts.
Les clients en tarif bleu ou jaune sont alimentés en basse tension.
Calorifugeage
Isolation des tuyaux d'eau chaude ou de chauffage permettant d'éviter les pertes d'énergie entre la
chaudière et les points de distribution de chaleur.
d'un certificat. Les obligés peuvent soit réaliser eux-mêmes les mesures d'économie d'énergie, soit
acheter des certificats aux non-obligés, soit payer une surtaxe à l'état.
Chaque kWhcumac d’énergie économisé donne droit à un certificat qui peut être revendu par les
copropriétaires à des « obligés » (fournisseurs d’énergie). Le nombre de kWh cumac économisés est
calculé à partir des fiches d’opérations standardisées fournies par le ministère de l’écologie, du
développement durable, des transports et du logement.
Cep
Coefficient de consommation conventionnelle d’énergie primaire.
Il s’agit de la consommation calculée selon les règles de la méthode Th-C-E existant, sur la base de
scénarios d’occupation et de température conventionnels. Elle est exprimée en kWh d’énergie primaire
par m² de surface de référence et par an. Elle est calculée pour les cinq postes réglementaires :
chauffage, eau chaude sanitaire, auxiliaires, ventilation et éclairage.
Croissance verte
Théorie économique de croissance économique basée sur une plus grande efficience de la
consommation, au niveau de l’énergie et des matières premières non renouvelables. Cela nécessite un
fonctionnement raisonné et responsable de l’ensemble de la société.
DJ (Degrés Jour)
Pour un lieu donné, le Degré Jour est une valeur représentative de l’écart entre la température d’une
journée donnée et un seuil de température préétabli (température de référence).
Le nombre de DJ est donc calculé en faisant la différence entre une température de référence (en
général fixée à 18°C) et la moyenne des températures minimales et maximales du jour en question.
Double-flux (ventilation)
Système de ventilation mécanique dans lequel la chaleur de l'air extrait du bâtiment est récupérée
pour préchauffer l'air entrant. Les systèmes de ventilation double-flux offrent de nombreux avantages
sur les systèmes classiques : économie d'énergie, confort acoustique, qualité de l'air, etc.
DV
Double Vitrage
d'utilisation. Les principales énergies renouvelables : Energie solaire, Energie éolienne, Energie
hydraulique, Biomasse, Energie géothermique.
EP (Energie primaire)
Ensemble des produits énergétiques non transformés, exploités directement ou importés tels que le
pétrole brut, gaz naturel, biomasse, énergie solaire et nucléaire...
Énergie verte
Désigne l'énergie qui est produite à partir de sources d'énergies renouvelables (solaire, hydraulique,
éolienne, géothermique ou biomasse). Par extension, elle désigne aussi parfois l'énergie produite par
des cogénérations de qualité : production combinée de chaleur et d'électricité permettant une
efficacité énergétique plus élevée.
Facteur 4
Objectif de diviser par 4 les émissions de Gaz à Effet de Serre en 2050 par rapport au niveau de 1990.
Cet engagement écologique de la France a été entériné par le Grenelle de l’Environnement.
Fluocompacts
Les éclairages fluocompacts produisent de la lumière grâce à un gaz fluorescent contenu dans
l'ampoule, selon le même principe que les "tubes néon". Ils ne contiennent pas de filament.
GES (Gaz à effet de serre)
Il s’agit des gaz présents dans l’atmosphère terrestre, qui absorbent le rayonnement infrarouge émis par
la surface terrestre et contribuent ainsi à l’effet de serre. Les principaux gaz à effet de serre sont la
vapeur d’eau, le dioxyde de carbone, le méthane, le protoxyde d’azote et l’ozone.
Les combustions permettant de produire de la chaleur génèrent des émissions de gaz à effet de serre.
Ces émissions sont généralement exprimées dans une unité de masse d’équivalent CO 2 (dioxyde de
carbone).
Grenelle de l’Environnement
Rencontres politiques ayant eu lieu en France en 2007 dans le but d’élaborer une stratégie à long
terme en matière de développement durable. Les engagements pris se sont traduits par leur
formulation au sein de la loi d’orientation Grenelle 1, puis leur programmation par la loi Grenelle 2.
kW
Unité de puissance. 1 kW est égal à 1000 Watts. Le Watt correspond à la quantité d’énergie
consommée ou produite par unité de temps par un appareil.
kWh (kilowattheure)
Unité de mesure d’énergie. Un kWh correspond à l’énergie consommée par un appareil d’une
puissance d’un kW (1000 Watts) qui a fonctionné pendant une heure.
kWh cumac
kilowattheure cumulé actualisé. Il s’agit de kWh économisés durant la durée de vie conventionnelle
fixée d’un équipement. Cette grandeur est utilisée pour le calcul des CEE.
LM
Laine Minérale (laine de roche ou laine de verre)
PAC
Une pompe à chaleur (PAC) est un dispositif thermodynamique permettant de transférer la chaleur du
milieu le plus froid vers le milieu le plus chaud (et donc de le chauffer), alors que, naturellement, la
chaleur se diffuse du plus chaud vers le plus froid jusqu'à l'égalité des températures. Le réfrigérateur est
le système de PAC le plus connu. Le climatiseur est un autre système de PAC courant. Mais le terme de
« pompe à chaleur » s'est surtout diffusé pour désigner la pompe à chaleur géothermique ou la pompe
à chaleur air-eau.
PSE
Polystyrène Expansé. Isolant utilisé pour isoler les parois opaques (murs, toitures, plancher bas)
PUR
Polyuréthane. Isolant utilisé pour isoler les parois opaques (murs, toitures, plancher bas).
R
Résistance thermique (exprimée en K.m²/W). Représente l’aptitude d’un élément à s’opposer au
transfert thermique. Plus le R d’une paroi est élevé, plus cette paroi est isolante.
Résistance thermique
La résistance thermique indique la propriété d'une paroi à s'opposer à l'écoulement de la chaleur. C'est
l'inverse du coefficient K, elle s'exprime en m². °C/W.
RGE
Reconnu Garant de l’Environnement (ou parfois Reconnu Grenelle de l’Environnement) : label attribué
à une entreprise par un organisme de qualification. Ce label est un signe de qualité vis-à-vis de la
réalisation de travaux d’économie d’énergie. L’entreprise doit répondre à diverses exigences
administratives et techniques pour pouvoir obtenir ce label.
Ce dispositif est reconnu par l’État : le recours à une entreprise RGE est requis pour l’obtention de
certaines aides publiques délivrées pour la réalisation de travaux d’économie d’énergie.
SHAB
Surface habitable (en m²)
TH-C-E ex
Méthode de calcul thermique réglementaire pour les bâtiments existants (Réglementation Thermique
Existant de la RT 2005).
U
Coefficient de transfert thermique (exprimé en W/m².K). C’est l’inverse de la résistance thermique R.
U = 1/R.