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Transmission de puissance

par adhérence

Roues de friction
Poulie et Courroie

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Transmission de Puissance sans obstacles

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Transmission de Puissance avec obstacles

Chaînes Engrenages

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Introduction

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Avantages et inconvénients
Avantage :
• Un mécanisme de
transmission sans chocs et de
fonctionnement silencieux
• Il permet d'utiliser des grands
rapports de vitesses assez
grands.
Inconvénients :
• Glissement
• Les axes de transmission
doivent être proches
• Les forces sollicitant les axes
ou les arbres sont
importantes.

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Formes du mécanisme
Le fonctionnement sans glissement implique que
les vitesses linéaires des points en contacts
doivent être égales.

Les vitesses de tous les La vitesse linéaire est proportionnelle


points de contact sont égales à sa distance au sommet

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Exemple
Variateur de vitesse : galet-plateau

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Variateur de vitesse à rouleau
bi-conique

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La liaison d’adhérence

Si N est l’effort normal assurant l’adhérence et F l’effort tangentiel.


On aura :
F  a.N
Avec a : le coefficient d’adhérence dépendant du couple de matériau.

D'autre part, la puissance est donnée par :

P  V .F
Avec v la vitesse linéaire

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Remarques

La puissance d’adhérence transmise dépend :


• des diamètres des deux roues
• de la tension de la poussé N
• du choix du couple de matériaux (coefficient de
frottement)
• de la surface de contact
Il faut éviter de générer des forces supplémentaire
importes sur les paliers des arbres en utilisant
des roues à coins

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Courroies et poulies

Une courroie est un


lien flexible destiné à
assurer une
transmission de
puissance entre un
arbre moteur et un
arbre récepteur

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Avantages d’une transmission par
courroie
• La possibilité d’une variation d’entraxe et de position
relative entre les arbres moteur et récepteur ;
• Souplesse dans la transmission
• Possibilité de glissement (courroie/poulie) dans le cas de
fortes charges transmises;
• Pas de lubrification : les carters ne sont que des
éléments de protection secs ;
• Un entretien limité au réglage périodique de la tension
initiale ;
• Un fonctionnement silencieux ;
• Une grande durée de vie ;
• Un coût d’achat et d’installation réduit;
• Un bon rendement, supérieur à 95%.
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Inconvénients d’une transmission par
courroie
• Encombrement des éléments de guidage
(roulements, coussinets…) dans les
paliers soumis à des efforts radiaux
souvent importants ;
• La non garantie d’une transmission
homocinétique pour les courroies
asynchrones, qui entraînent des poulies
sans denture.

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Rapport de transmission

Si  est le rendement en puissance entre la poulie (1) motrice et la roue (2)


réceptrice, on aura :
2 d 2

1 d 1

Le rapport de transmission est :

2 d1 r1
k12     
1 d2 r2

 2 r1 d 1
Si 1 : transmission sans glissement, on aura : k12   
1 r2 d 2

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Longueur d’une courroie
Brins non-croisé

Deux angles d’enroulements 1 et 2

1   2  2

 2 
L  2  e  sin   r2   2  r1  2   2 
 2

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Longueur d’une courroie
Brins croisé
Un seul angle d’enroulements 1

 2 
L  2  e  sin   1 r2  r1 
 2

  2  r2  r1
cos  
 2 e

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Tension dans les brins de la courroie

Pendant la transmission du mouvement, le brin (a) est tendu


tandis que le brin (b) est mou.
Pour déterminer les tensions T et t respectivement des brins
tendu et mou, un système à deux équations sera établi, la
première sera issue de l’expression de la puissance à
transmettre. La deuxième traduira l’équation l’équilibre
dynamique d’un élément de la courroie.
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Équation issue de l’expression de la puissance
à transmettre
 
Soit C2   C2 z (C2>0) le couple résistant sur la poulie (2).

Isolons la poulie (motrice) ou (la polie réceptrice)

 t  r1  T  r1  C1  0
C1  r1   T  t 
En supposant que la transmission est sans glissement, on aura :

P  C2   2  r2   2   T  t 
P  C1  1  r1  1   T  t 

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Équation issue de l’équilibre dynamique d’un
élément de courroie

Tension coté
brin tendu
Résultante des
action de contact
poulie-courroie

Tension coté
brin mou

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   
F ' F " dQ  dm    
   
Q
Ro F ' F " dQ       r  d  n
2
2 2
2

 d   d 
Par projection sur  Q, n    F  dF   sin

  F  sin   dN     r22   22  d
   2  2
d d
 Q, t   F  dF   cos   F  cos   f  dN  0
   2  2

 d   d 
 d  d  d    F  dF      F     dN     r22   22  d
sin   et cos   1  2  2
 2 2  2
 F  dF   F  f  dN  0

En négligeant les éléments d’ordre 2, ce système devient :

 F  d  dN     r22   22  d dF  f  dN  0

dF
Donc  f .dθ
F  μ.r2 .ω 2
2 2

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En intégrant la dernière équation entre  = 0 et  = 2 pour , et entre t et T
pour la tension F, on trouve :

 T    r22   22 
f   2  ln  2 
 t    r2
2
  2 

Si on pose 2.r2 = v : la vitesse linaire de la courroie (en m/s), on aura finalement :

 T    r22   22  f  2
 2   e
 t    r2
2
  2 

T et t en N, v en m/s, m en kg/m et  en radian.

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Pour courroie trapézoïdale
La composante normale élémentaire dN
    
dN  dN ' sin   dN " sin 
 2  2
dN '  dN "  dN
  
dN  2  dN  sin 
 2
La composante tangentielle devienne :

dT  2  f  dN
 d   d   
  F  dF      F     2  dN  sin      r22   22  d
 2  2  2

 
 F  dF   F  2  f  dN  0  T    r22   22   f  
 2   exp  2

 t    r2   2     
2

 sin 2  
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Hypothèses simplificatrices
Dans les cas courants de fonctionnement, la vitesse linéaire v de la courroie
est suffisamment faible pour que le terme (v2) puisse être négligé.
D’autre part, pour une courroie trapézoïdale normalisée, l’angle  avoisine
40° d’où :
1
3
  
sin 2 

T f  2

 T    r22   22 

 t    r2
2
  2   e
2 
f  2

 t  e
 
T   r  
2 2  f  2  T 3 f  2

 
e
2 2
   exp
 t   r      
 t 
2 2

 sin 2  
2 2

Remarque: l’angle a doit être mesuré sur la plus petite poulie

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Tension de pose

L’existence des tensions de fonctionnement T et t est due à celle


d’une tension initiale To effectuée à l’arrêt.

Cette « tension de pose », donne naissance aux actions de contact


initiales (courroie/poulie) nécessaire à l’entraînement sans
glissement.

Des calculs, en supposant l’élasticité de la courroie, conduisent à


l’expression suivante :

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Section d’une courroie

La condition de résistance en traction d’une courroie s’écrit :

M  p
T Contrainte normale maximale (dans le brin tendu)
M  dans une section droite d’aire S de la courroie (ou
S
de l’ensemble des brins de la courroie).
p : Contrainte pratique en extension du matériau constituant la courroie.
T : Effort global de traction dans le brin tendu.

T
La section est donc donnée par : S
p

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Choix d’une courroie

• Utilisation d’un catalogue


• Exemple de calcul (Selon un fabriquant)

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