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1. INTRODUCTION
Guider en rotation deux pièces (ensembles) (S1) et (S2) c’est réaliser une liaison pivot (figure
1). Le guidage en rotation est nécessaire dans de nombreux cas (moteurs, broches de machines-
outils, roues de véhicules, hélices d’avion ou de turbine…).
Représentation normalisée en
Représentation spatiale Degrés de liberté
projection orthogonale
S1 S1
y
0 Rx
z x Tr 0 Rot 0
S2
S2 0 0
2. FONCTION A ASSURER
Le guidage en rotation entre deux pièces doit assurer, pendant la phase d’utilisation, les fonctions
suivantes :
- Positionner les deux pièces (l’arbre et le logement) entre elles : notions de jeu et de précision
de guidage ;
- Permettre un mouvement relatif (rotation) : notions de rendement et de vitesse de rotation ;
- Transmettre les efforts : dimensionnement des pièces et durée de vie du montage ;
- Résister au milieu environnant : fiabilité, matériaux, étanchéité, protection, etc…
CHAP.II : Guidage en rotation
Et éventuellement :
- Etre d’un encombrement adapté (voire minimal) ;
- Etre esthétique ;
- Minimiser les niveaux de bruit et de vibrations (fonctionnement silencieux).
Les forces motrices créent un moment par rapport à l’axe de l’arbre, entraînant sa mise en rotation.
Les résistances passives engendrent un moment toujours de sens contraire au vecteur associé à la
vitesse angulaire : elles s’opposent à la rotation. Elles proviennent pour l’essentiel du frottement au
contact arbre-palier. Leur moment par rapport à l’axe de rotation s’appelle le couple de frottement.
Dans un guidage en rotation il existe souvent deux couples de frottement :
- Couple de frottement de l’arbre dans son palier ;
- Couple de frottement dû à un épaulement ou une butée réalisant l’arrêt en translation axial.
GM 1 / GI 1 2 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
F2 / 1 N T
12 (1)
avec T = tan(µ . N o
F 21
d d
M o T. .N . N (2)
2 2
T
Mo C f
d
C f .N . Figure 4
2
2 R3 r 3
C f ..F . 2
3 R r2
2
Lorsque l’appui est en bout d’arbre (butée), il suffit de remarquer que r = 0. D’où C f ..F .R
3
Le couple de frottement au niveau d’un épaulement peut être calculé d’une manière approchée en
considérant que l’effort normal à l’épaulement se répartit sur une circonférence de rayon R moyen :
C f .F .Rmoy
GM 1 / GI 1 3 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
d
d
L L L L
FG
I .4 :G F
uGId
i a.4
g e:Gcuy ld
in
i adgreq
i ucey l o
ln
i ndgr q FG
I .5 :G u d
iFaG
i ue o
l ng Ig e.5 c:G
y lun
i dd rq
i aiguee ccyolun
i rdt r q
i u e c o u rt
Figure 5 : Guidage cylindrique long Figure 6 : 2 Guidages cylindriques courts
Remarque : Pour limiter les liaisons surabondantes il convient de préférer les guidages courts aux
guidages longs.
L’arrêt axial provient généralement d’un épaulement latéral (figure 7) ou bilatéral (figure 8).
GM 1 / GI 1 4 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
Les solutions constructives qui permettent d’établir un guidage en rotation entre deux pièces
s’appuient sur différents principes et mettent en œuvre des technologies diverses :
- guidage en rotation par contact direct entre surfaces (figure 9) ;
- guidage en rotation par interposition de bagues de frottement (figure 10) ;
- guidage en rotation par interposition d’éléments roulants (figure 11).
- guidage en rotation par interposition d’un film d’huile (figure 12).
Jeu
GM 1 / GI 1 5 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
Jeu
Figure 13 Figure 14
Le principe du contact direct est amélioré en interposant des bagues de frottement qui permettent :
- Une réduction du coefficient de frottement ;
- Une augmentation de la durée de vie ;
- Un fonctionnement silencieux ;
- Un report de l’usure sur les bagues.
Les principaux types de bagues de frottement utilisées pour assurer un guidage en rotation peuvent
être classés en deux catégories :
- les bagues en tôle roulée ;
- les coussinets.
GM 1 / GI 1 6 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
Bague roulée
4.4.2. Coussinets
Les coussinets sont des pièces de frottements rapportées généralement dans l’alésage avec un
ajustement serré. Elles peuvent être des bagues cylindriques (avec ou sans épaulement) ou roulées,
monobloc ou composées. Ils sont construits à partir de matériaux présentant de bonnes qualités
frottantes (bronze, étain, plomb, graphite, téflon, PTFE, polyamide). L’arbre est monté glissant dans
le coussinet. Lorsque le coussinet dispose d’une collerette il supporte des efforts axiaux.
Ils peuvent être utilisés à sec ou avec lubrifiant.
GM 1 / GI 1 7 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
Coussinets autolubrifiants
Ils sont obtenus par frittage (compression, à température élevée, de poudre de bronze (cuivre
78% + étain 22%) ou d’alliage ferreux (fer + cuivre + plomb)) et sont donc poreux. Les
porosités contiennent du lubrifiant (huile ou graphite). Dans le cas de l’huile, ce dernier, sous
l’effet centrifuge du mouvement, est aspiré et forme un coussin d’huile. A l’arrêt, le lubrifiant
reprend sa place par capillarité.
GM 1 / GI 1 8 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
Coussinets polymères
- Ils sont constitués d’un seul matériau polymère homogène, qui peut être du PTFE
(Polyétrafluoréthylène), Nylon, Acétal, …
- Ils sont utilisés lorsqu’il est nécessaire d’avoir une grande résistance chimique.
- Ils sont insensibles aux poussières.
- Ils ont comme inconvénients de ce déformé sous charge et d’avoir un faible coefficient de
conductivité thermique (mauvaise évacuation de la chaleur).
GM 1 / GI 1 9 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
En général, le diamètre intérieur du coussinet d, est fixé par le diamètre de l’arbre utilisé dans la
liaison pivot.
Une fois que ce diamètre d est connu, il est possible de connaître la vitesse périphérique V au
en rad / s
d
niveau du contact coussinet-arbre : V avec d en m
2 V en m / s
En fonction de leur « type », un coussinet supporte une Vitesse maximale admissible (Voir tableau
possible de choisir un type de coussinet compatible avec la
en page suivante). Il nous est alors
valeur de V.
La longueur L du coussinet est déterminée par rapport aux efforts transmis par la liaison. Ce calcul
fait intervenir la notion de Pression diamétrale p.
GM 1 / GI 1 10 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
Pour un type donné de coussinet, correspond une pression diamétrale admissible Padm (voir tableau
ci-dessus). On montre que, pour qu’un coussinet remplisse sa fonction, l’inéquation suivante doit-
être vérifiée :
F
P Padm
d.L
avec F: effort dans la liaison (en N)
d: diamètre intérieur du coussinet (en mm)
L: Longueur du coussinet (en mm)
Padm : Pression diamétrale admissible (en MPa ou N/mm2)
De plus, le critère p.V permet de mesurer la capacité du matériau à supporter l’énergie engendrée
par le frottement. En cas de dépassement de la valeur admissible, la température du coussinet
augmente et sa destruction est rapide.
d d 2. .N
p.V p.. p. .
2 2 60
p : Pression diamétrale réelle (en MPa ou N/mm2)
(p.V)adm : Produit p.V admissible (en (N/mm2).(m/s) ou (watt/mm2)
GM 1 / GI 1 11 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
GM 1 / GI 1 12 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
Les égyptiens (pharaons, souverain de l’Égypte ancienne), les premiers, ont eu l’idée de remplacer
le glissement avec frottement par le roulement pour déplacer de lourdes charges, en interposant des
troncs d’arbre entre le sol et l’élément à transporter.
R R
Q
Q
1
w
F1 /i
(1 )
Isolons un élément roulant.
Tang 1 2
T
r
r
Q i
2r r
Q i
( i)
T
i : Coefficient de résistance au roulement ;
(2 )
F2 /i
r
GM 1 / GI 1 13 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
T Qi .µr
C fi Qi .µr .r
C f C fi Qi .µr .r
Cf = µ r . R . r
Il existe également un frottement des éléments roulants sur la cage et une résistance liée à
la viscosité du lubrifiant. Donc pour calculer le couple résistant dans un roulement on utilise la
notion de « COEFFICIENT DE FROTTEMENT EQUIVALENT : µ» dont on donne ci-après
les valeurs pour des conditions de fonctionnement convenables :
GM 1 / GI 1 14 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
Roulement à billes
- Supportent des charges radiales élevées.
- Conviennent aux grandes vitesses et petits roulements.
- Ne Supportent pas les Chocs.
- Prix de revient modéré.
Roulement à aiguilles
- Supportent, des charges radiales très élevées avec chocs.
- Encombrement réduit.
Roulement à rouleaux
- Supportent des charges radiales très élevées.
- Supportent les chocs.
- Les roulements à rouleaux coniques supportent des charges axiales élevées.
Symbole du type :
Rigide à billes : BC
Contact oblique à 1 rangée de billes : BT
Contact oblique à 2 rangées de billes : BE
A rotule sur billes : BS
GM 1 / GI 1 15 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
Représentation schématique
« » : Les éléments roulants sont des billes ;
« , , » : Direction de contact.
Exemples :
Roulement à bille à Roulement à bille à Butée à bille à Butée à bille à Rotule à deux
gorges profondes contact oblique simple effet doubles effets rangées de
billes
GM 1 / GI 1 16 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
0 = 40° :
Roulement à contact
oblique à une rangé
Roulement usuel
de billes
0 = 25°
oblique à deux rangés de
Roulement à contact
0 = 35°
billes
0 = 45°
4° : Roulement
Rotule sur deux
0 = 6°..20°
ranges de billes
sans joint
d’étanchéité ; Elevée
(Suivant la série
1.5° : Roulement de roulement)
avec joint.
rouleaux coniques
Roulement à
GM 1 / GI 1 17 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
Roulement à
aiguilles
Aucun 0 =0° Très élevée
Roulement à rouleaux cylindriques
0 =0°
normale moyenne
Rotule sur deux
rangés de
0 =6..15°
charge moyenne
Butée à billes
à contact
0 =90°
axial
Aucun Moyenne
Supérieure à
Butée à billes à
contact oblique
celle des
Aucun 0 = 60°
butées à
contact axial
cylindriques
rouleaux
Butée à
GM 1 / GI 1 18 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
Butée à rouleaux
sphériques
Moyenne et
3° 0 = 50°
élevée
Chaque association de deux montages parmi les cinq cités ci-dessus réalise une liaison composée
comme suit :
1+2 1+3
4 + 5 : montage en « O » 4 + 5 : montage en « X »
GM 1 / GI 1 19 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
4 + 5 : montage en « O » 4 + 5 : montage en « X »
Ajustement
Jeu
1 – N1
2 – N2
1
2
3
4
Posons le cas d’un arbre tournant par rapport à la direction de la charge. Et supposant que la bague
intérieure du roulement est montée avec un ajustement avec jeu sur l’arbre. Lorsque l’arbre (1)
tourne, il entraîne la bague (2) par adhérence (friction). Et puisque 1 2 N1 N2 La
bague (2) ne tourne pas à la même vitesse que l’arbre (1). Il en résulte de ce fait, un phénomène de
laminage de la bague (2) entre l’arbre et les éléments roulants (3). Le même phénomène se produit
pour la bague extérieure du roulement si celle ci est montée avec jeu dans un moyeu tournant.
GM 1 / GI 1 20 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
- Type de roulement.
P7
faible épaisseur. Têtes de bielles
extérieure
La bague extérieure ne
Bague
La bague extérieure ne
indéterminée
Pompes.
Charges élevées ou normales K7 peut généralement se
Paliers de vilebrequins
déplacer.
Machines électriques de moyenne
Charges faibles. J7 La bague extérieure
dimension.
peut en général se
Charges accompagnées de chocs. Boites à rouleaux pour véhicules sur
J7 déplacer.
fixe/Direction de la
rails.
intermittence.
Applications de roulements en
charge
Toutes charges. H7
général. La bague extérieure
peut se déplacer
Charges normales et faibles. Transmissions. H8
difficilement.
Echauffement par l’axe. Cylindres. G7
GM 1 / GI 1 21 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
Tolérance
Roulements
Roulements
Conditions d’utilisation Exemples Roulements à rouleaux Observations
à rotule sur
à billes cylindriques
rouleaux
ou coniques
Roulements à alésage cylindrique
La bague intérieure
fixe/Direction de la
Bague intérieure
peut coulisser
Roues folles Tous diamètres g6
facilement sur
charge
l’arbre
Coulissement
Poulies à gorges Tous diamètres h6
empêché
Pour les
Moteur élect. 18 < d ≤ 100 d ≤ 40 d ≤ 40 k5 roulements à
rouleaux coniques,
Charges normales Réducteur 100 < d ≤ 140 40 < d ≤ 100 40 < d ≤ 65 m5 on peut remplacer
k5 et m5
Mach. A bois
respectivement par
d > 140 d > 100 d > 65 m6
compresseur k6 et m6
GM 1 / GI 1 22 M. BEN ALI
4.5.6. Choix et calcul des roulements
L’étude d’un guidage par roulements a pour but de déterminer le type et les dimensions des roulements
qui assurent un service convenable pendant une durée de vie fixée et ceci au moindre coût (coût
d’investissement et d’entretien).
Fa
- (0,5....0,7) : BC
Fr
Fa
- 0,75 : KB, BT
Fr
1. Charge statique :
Pour déterminer les dimensions d’un roulement sous charge statique, on calcul le facteur statique fs.
f C 0
s
P 0
Ce facteur fs exprime la sécurité contre une déformation permanente inadmissible aux points de contact
éléments roulants/piste. Si l’on désire un roulement tournant très facilement tout en étant silencieux, il
faut choisir un facteur fs élevé. Les valeurs habituelles sont :
C0 : Taux de charge statique. Dans les tableaux, ce taux est indiqué pour chaque roulement. Il
constitue la charge qui, au centre de l’aire de contact entre l’élément roulant le plus chargé et la
piste, produit une déformation permanente totale de 0,01 % du diamètre de l’élément roulant. Cela
correspond à une pression spécifique de contact d’environ 4000 N/mm2.
GM 1 / GI 1 24 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
Lorsque le roulement supporte à la fois une charge radiale et une charge axiale, on calcul la
charge statique équivalente qui est une valeur fictive, suivant la formule :
P0 = X0 . Fr + Y0 . Fa
2. Charge dynamique :
La méthode de calcul standardisée pour roulement sous charge dynamique se base sur la fatigue de la
matière comme cause de défaillance. La formule de durée de vie est :
10 tours
k k
C 10 6 C
L10 L
6
ou
Lh 60.n . P Heures
P
L10 : Est la durée de vie nominale exprimée en million de tours qui est atteinte ou dépassée par au
moins 90 % d’un nombre assez élevé de roulement du même type.
C : Taux de charge dynamique. Dans les tableaux, ce taux est indiqué pour chaque roulement. Avec
une charge de cette importance, on obtient une durée de vie L10 de 106 tours.
P : Charge dynamique équivalente. C’est une valeur fictive qui sert de base de calcul lorsque le
roulement supporte une charge combinée, c - à - d lorsque le roulement est chargé radialement et
axialement en même temps.
P = X . Fr + Y . Fa
GM 1 / GI 1 25 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
Courbe d’égale
durée de vie
Fa
tan( )
Fr
GM 1 / GI 1 26 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
DISPOSITION
EQUIVALENTE EQUIVALENTE
ANGLE DE
CONTACT
Fa Fa Fa Fa
e e e e e e
TYPE Fr Fr Fr Fr
X Y X Y X0 Y0 X0 Y0
Tandem 1 0 0.35 0.57 1.14 1 0 0.5 0.26 1.9
Ordinai
re
Fa
iC 0
Fa
C0
Ordinaire
de billes
GM 1 / GI 1 27 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
Fa Fa Fa Fa Fa Fa
Fa e e e e e e e e
Fr Fr e Fr Fr Fr Fr
C0
X Y X Y X Y X Y X Y X Y
0.025 2 0.22 1.75 0.31 1.42 0.4
Fa Fa
e e
Fr Fr
e
X0 Y0 X0 Y0
Charge statique
1 0 0.6 0.5 0.8
équivalente
Rotule à billes :
Charge dynamique : * P = Fr + Y. Fa si F a
e
F r
* P = 0.65 Fr + Y. Fa si F a
e
F r
GM 1 / GI 1 28 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
* P = 0.4 Fr + Y. Fa si F a
e
F r
* P0 = 0.5 Fr + Y0. Fa si F a
1
F r
2Y0
Charge statique : * P0 = Fr + 5. Fa
Charge dynamique : * P = Fr + Y. Fa si F a
e
F r
* P = 0.67 Fr + Y. Fa si F a
e
F r
Y0, Y et e : Sont indiquées dans les catalogues du constructeur pour chaque roulement.
Si dans un roulement qui travaille en dynamique, la charge et la vitesse de rotation varient dans
le temps, il faut faire une approche de la courbe par une série de charges et vitesse isolées avec
une durée d’application déterminée q %. Dans ce cas, la formule pour la charge dynamique
équivalente P est :
P3
3 n . q . n . q ...
1 1 3 2 2
P. 1 P 2
n 100
m n 100 m
GM 1 / GI 1 29 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
q q
et pour la vitesse moyenne nm : nm n1. 1
n2 . 2
...tr / min
100 100
q q
Pour charge variable et vitesse constante, la formule est : P 3 P . 100 P . 100 ...
3 1 3 2
1 2
P
P2
P3
P P1
P4
n1 n4
n3
nm n2
q1 q2 q3 q4 Pourcentage
100 % d’application : q
Dans le cas où la charge P évoluerait linéairement entre deux valeurs extrêmes Pmax et Pmin. La charge
équivalente peut être calculée par :
P
Pmax
P 2 P
P min max
P
3
Pmin
Durée
GM 1 / GI 1 30 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
Modèles de calcul
Roulement à billes à gorges profondes :
Lh
(Estimation)
n (tr/min)
dmin (Eventuel)
F a
C 0
F a
e P = X. Fr + Y. Fa
F r
P = Fr
CHOIX DU
ROULEMENT
CHOIX FINAL DU
ROULEMENT
Calcul des composantes axiales (Fa) agissant sur les roulements à billes à contact oblique et sur
les roulements à rouleaux coniques :
La géométrie de ces roulements est caractérisée en plus des dimensions, par l’angle de rotulage
() et le centre de poussée (o). Si on isole la bague intérieure, chaque élément roulant exerce une force
GM 1 / GI 1 31 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
F i
portée par la génératrice du cône de demi angle au sommet ( ). Le torseur résultant se réduit
2
à un glisseur de résultante F appliquée en (o). Le centre de poussée (o) constitue donc le centre de la
rotule dans le modèle équivalent.
F F i
M o 0
I
Si Fr est la composante radiale, la composante axiale induite dans un roulement travaillant avec
jeu est :
Test de déplacement :
Montage en « X » Montage en « O »
1 2 1 2
A
A
Fai1 Fai2 Fai1 Fai2
Equilibre de l’arbre :
Fai1 – Fai2 + A = 0 Fai2 – Fai1 + A = 0
Soit Fai1 et Fai2 les composantes induites dans les roulements supposés tous travaillant avec jeu
(le sens étant fonction du type de montage « X » ou « O »).
Le test de déplacement consiste à déterminer le sens du vecteur :
S F ai1
F ai2
A
GM 1 / GI 1 32 M. BEN ALI
CHAP.II : Guidage en rotation
Ce test permet de connaître le sens hypothétique de déplacement dans le cas de deux roulements
travaillant avec jeu.
Avantages et inconvénients
- Très grande précision ;
- Frottements internes très réduits ;
- Capacité en vitesse élevée ;
- Etanchéité difficile ;
- Prix très élevé ;
- Ils ne permettent que la rotation de l’arbre ;
- Ils supportent uniquement des charges radiales.
GM 1 / GI 1 33 M. BEN ALI