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Electrical Engineer
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5 GELE : Promotion 2018 - 2019
Cours de MARE – Par TCHUIDJAN Roger Ph.D. Electrical Engineer
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Objectifs du cours :
Maitriser le système des valeurs métriques
Programme du cours :
électrique
d’énergie électrique
électrique
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- Traçabilité : répartition des pertes. Elle permet de fixer le prix de l’énergie électrique.
- Stabilité (Black-out)
- Protection (Ex : Abong Mbang avec les pertes humaines, matérielles et des délestages)
Un système ou réseau d’énergie électrique contient un ensemble de composés qu’il faut modeler
pour établir les équations qui régissent le comportement de l’ensemble. Les modèles à utiliser seront
dépendant de la précision voulue et des moyens de calcul disponibles.
Historiquement, on devait simplifier le plus possible les calculs car la manipulation des nombres
complexes était une entreprise téméraire dont on disait qu’il y avait très peu de chance que les
solutions soient sans erreur. Les calculs dans les systèmes et réseaux électriques vont se faire pour 4
grands ensembles afin de faciliter son fonctionnement.
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B. La traçabilité
Cette théorie développée par le colonel BIALECK permet de savoir du niveau de charges, quelle est
la quantité d’énergie électrique fournie par… La théorie de traçabilité permet d’effectuer de manière
efficace la répartition des pertes dans un système. Cette théorie donne également une vue juste de
l’organisation des prix de l’énergie électrique. Pour faire fonctionner convenablement notre système
ou réseau d’énergie électrique, on doit le protéger contre les défauts internes ou externes, ce qui nous
amène à voir le 3ème grand ensemble qui est la protection. Cet ensemble est nécessaire d’autant plus
qu’il empêche l’apparition des énergies non fournies qui à la fois sont un manque à gagner pour les
entreprises et peut entraîner des désagréments au sein des populations.
D. La Stabilité
Notre système électrique est stable si l’équilibre entre la production et la consommation est
respecté. Un déséquilibre dans ce système peut provoquer une sortie en cascade des machines de leur
synchronisme, c qui va à la fin entraîner un black-out (absence totale d’électricité) ou des
conséquences sur la vie des populations.
Pour effectuer les calculs dans ces grands ensembles, les ingénieurs utilisaient les calculettes
d’autant plus que les calculs étaient fastidieux. Les calculettes ont, de beaucoup, amélioré les calculs
dans ces vastes ensembles (systèmes compliquées, nombres complexes, méthode itérative).
La méthode intelligente se base sur la vie des êtres humains, des animaux, etc…
L’introduction des données et des erreurs de touche sont des difficultés qu’il ne faut pas ignorer.
L’arrivée de l’ordinateur personnel modifie complètement l’approche.
De nos jours, les ingénieurs de Génie Electrique utilisent le logiciel Matlab pour effectuer avec
précision les différents calculs.
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I. Introduction
Lorsque les caractéristiques d’un Réseau Electrique (structure, section des conducteurs, etc.) ont
été fixées, il importe de vérifier si aucune contrainte n’a été déposé : surcharge des lignes (marchés
monopolisés) congestion des lignes (marché libéralisés), les chutes de tension, les pertes de
puissance.
Pour cela, il convient de calculer complètement le réseau en régime symétrique d’ordre direct
c’est-à-dire déterminé les tensions en chaque nœud, les courants et/ou les puissances dans chaque
branche. Ce problème d’une manière générale porte le nom de LoadFlow dans la terminologie anglo-
saxon. Les équations du Loadflow elles-mêmes interviennent comme contraintes dans les problèmes
les plus généraux comme le dispatching économique, qui consiste à calculer la répartition économique
optimale de la charge entre les centrales en fonctionnement ou encore l’évaluation de la sécurité. Dans
ce cours, nous avons quatre grands problèmes qui nécessitent des solutions optimales. En dehors de
la répartition des charges il est important de faire également des études sur la stabilité du système, la
protection du système et enfin la traçabilité de l’énergie dans le système.
des alternateurs, tous sont dispersés et reliés entre eux par un réseau de liaisons maillées. La capacité
de production des différents générateurs étant connue, comment calculer l’état électrique complet
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C. La stabilité du système
On dira qu’un système d’énergie électrique est stable s’il à la capacité de revenir à son équilibre après
une perturbation. Dans la phase de conception et d’exploitation du réseau d’énergie électrique, il est
important de faire les calculs et l’analyse de la stabilité du système ou réseau d’énergie électrique.
Dans ces conditions, il nous revient donc de savoir quelle est la robustesse du système immédiatement
après une perturbation.
D. Traçabilité de l’électricité
Cette notion développée par le Colonel BIALEC nous permet ans un premier temps d’attribuer les
pertes de puissances dans les réseaux électriques. De même, grâce à la traçabilité de l’électricité nous
pourrons déterminer les justes prix de l’électricité à partir des paramètres techniques du réseau.
Comment faire pour répartir avec justice les pertes de puissances et élaborer les prix net ou justes
de l’énergie électrique ?
Pour solutionner ce problème, la traçabilité de l’énergie électrique nous est d’un grand soutien.
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Ne connaissant pas les pertes de puissances en ligne, nous ne pouvons pas imposer la
puissance en tous les nœuds. Pour résoudre notre problème de LOAD FLOW, il faut donc un nœud
particulier dont le rôle est assuré en pratique par un groupe important ou un accès à un réseau
important. Le générateur balancier ne peut recevoir de puissance active (P) imposée.
Nous avons vu qu’à chaque nœud d’un réseau, il faut imposer deux des quatre valeurs (P, Q, V, l’angle
de la tension). Vu sa nature, ce nœud particulier se verra également imposé comme référence des
tension V et la phase 𝜹 et d’une manière générale 𝜹 = 𝟎.
Le générateur balancier est encore appelé slack bus. Il permet de faire intervenir dans les
calculs les pertes de puissance dans les réseaux tout en respectant les bilans de puissance. En résumé,
le problème de la répartition des charges d’un réseau donné et correctement posé si nous considérons
en chaque nœud du réseau un des types de contraintes ci-dessous.
P et Q imposées
Le nœud est connecté à une charge. Ce type de nœud représente les 80% de tous les nouds
du réseau
P et V imposés
Nœud où est connectée au moins une centrale destinée à soutenir la tension. Ces nœuds d’une
manière générale constitue presque les 20% des nœuds du réseau.
V et 𝜹 imposés
Nœud sur lequel est connecté le générateur ou alternateur qui joue le rôle de balancier. En
fait il y en a qu’un seul dans tout le réseau.
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B. Les charges
La consommation de l’énergie électrique est le fait de tous les secteurs de la vie économique
industries, services, ménages. Elle se présente sous des formes très diverses : moteur synchrone et
asynchrone, appareils de chauffage etc… Au contraire des alternateurs ou générateurs nous ne
pouvons individualiser, chaque consommation. C’est l’agrégat de la consommation en un nœud du
réseau qui constitue la charge caractérisant ce nœud.
La puissance appelée par la charge, varie avec la tension et la fréquence qui règne au droit de cette
charge. Toutefois une analyse en régime stationnaire suppose la constance de la fréquence. Dans les
calculs et l’analyse de Loadflow, nous supposerons qu’une charge peut – être vue comme
consommatrice de P et Q constantes. Q peut être positive (inductive) ou négative (capacitive).
Remarque :
Les barres aux nœuds illustrés plus haut se trouvent dans les postes
Un nœud intermédiaire (poste d’aiguillage), qui n’est pas relié directement à une charge et/ou
à un générateur sera considéré comme un nœud charge dont les valeurs de P et Q sont nulles.
C. Les conducteurs
- Bilan de puissances
Les conducteurs et les transformateurs dans le réseau provoquent les pertes par effet joules qui sont
considérés comme des pertes actives. Ces pertes actives participent de l’équilibre puissance active
produite par les alternateurs ou générateurs donnés par :
𝐶 ⁄𝐶 : charge consommée
𝐿 ⋅ 𝑇 : ligne, transformateur
Cette équation décrit le bilan de puissance du réseau. La somme des puissances injectées par les
générateurs est égale à la somme des puissances absorbées par les charges augmentées des pertes du
réseau.
L’ordre de grandeur des consommations par production réactive des réseaux est très variable et peut
être relativement élevé. Le problème qui survient à ce niveau est qu’il n’est pas possible de prédire les
termes qui viennent du réseau de manière directe. En effet, ceux – ci dépendent des niveaux réels de
tension et de la répartition du transit de puissance de ces lignes et les transformateurs. Or c’est
précisément ce transit que nous recherchons à déterminer.
Remarque :
Les paramètres actifs des transformateurs et des conducteurs sont généralement négligés lors des
calculs des courants de défaut et de la stabilité.
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I. Généralités
Lorsque les caractéristiques d’un réseau d’énergie électrique ont été fixées, il importe de vérifier si
aucune contrainte n’est dépassée (surcharge, QEE). Il convient de calculer complètement le réseau
d’énergie électrique en régime symétrique d’ordre direct c’est-à-dire, déterminer les tensions de
nœuds et les courants ou les puissances dans chaque branche. Vue la complexité des réseaux
électrique et l’utilisation des nombres complexes pour effectuer les calculs, le système des impédances
se prêterait plus aux résultats erronés.
Pour résoudre ce problème de la complexité des chiffres, la grandeur des nombres et les
erreurs de calculs, les ingénieurs du génie électrique ont pensés à un système de calcul plus efficace,
il s’agit du système des valeurs réduites appelé système per unit ; il n’est rien d’autre qu’un système
adimensionnel qui permet de faciliter les calculs en utilisant les nombres réduits. Ce système permet
d’éviter les erreurs de calculs et d’obtenir des résultats relativement fiables. Le système per unit est
de nos jours très utilisé dans les calculs et l’analyse du comportement des réseaux d’énergie électrique.
Le système des valeurs à impédance est relayé au 2nd plan et réservé pour les faibles réseaux
électriques radiaux.
A. INTRODUCTION
Pendant longtemps, l’analyse des réseaux électriques n’a pas été accessible par calcul par suite du
nombre élevé des variables mis en jeu. Les ingénieurs du domaine électrique ont dû pour prévoir le
comportement des réseaux électriques recourir à des modèles analogiques représentant le réseau
véritable à une certaine échelle réduite de tension et courant.
Le développement des ordinateurs tant en capacité de calcul que de mémoire permet à présent
de traiter par calculs, les réseaux les plus étendus. Ceci est rendu possible grâce à des modèles
mathématiques d’un élément que l’on définit comme le système d’équation linéaire ou non,
algébrique dans le cas statique, différentiel dans le cas dynamique. Les modèles des différents
éléments sont assemblés pour décrire le système complet.
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B. MODELE DE LA CHARGE
Dans les réseaux électriques les charges sont soumises directement aux fluctuations de la tension,
mais ne se comportent pas comme des impédances constantes, sauf dans le cas très particulier des
résistances chauffantes. Pour connaître les caractéristiques d’un ensemble de charges, éclairage et
chauffages d’un moteur, des mesures doivent être effectuées. Leur interprétation est très difficile car
il faut séparer la variation de charges due à la variation de tension de la variation naturelle de la charge
en fonction du temps.
C. MODELE DE SOURCE
Dans les réseaux électriques, les sources sont constituées des alternateurs ou transformateurs de
puissances. La tension au secondaire est soit maintenue constante ou modifiée selon une loi
déterminée. Dans les réseaux électriques la puissance (P) débitée par un alternateur est fixée par le
régulateur du vannage d’admission de la turbine. Le régulateur de l’excitation de l’alternateur peut
maintenir constante soit la tension à ses bornes, soit la puissance réactive débitée par le groupe. On
parlera dans le premier cas des sources PV et dans le 2nd cas des sources PQ. Les puissances réactive
et active produites par une source sont généralement mesurée aux bornes MT du transformateur
élévateur.
D. MODELE DE LA LIGNE
Une ligne fonctionnant à fréquence donnée peut toujours être représentée par un schéma en pi
(Π). Pour des lignes habituellement rencontrées la précision obtenue par la représentation approchée
est généralement suffisante. Le schéma en pi présente une branche série comportant une résistance
et la réactance de la ligne et deux branches en parallèle portant chacune la capacité de la ligne. Cette
capacité est souvent négligeable pour les lignes électriques aériennes courtes qui sont représentées
par une simple impédance série. C’est ce que nous supposons pour les redistributions. Dans les calculs
des courants de défaut les lignes électriques sont représentées par les réactances (directes, inverses
et homopolaire).
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Remarque :
Tous les calculs de réseau sont menés dans le système de valeur réduites dans lequel le transformateur
disparaît du schéma équivalent si les tensions de bases des réseaux du côté primaire et secondaire
sont dans le rapport de transformation.
Pour éviter dans une boucle une circulation inutile de puissance principalement active, il est
nécessaire que la somme des déphasages introduite par le transformateur de la boucle soit nulle.
1. Les variables qui échappent au contrôle de l’exploitant (les charges et les perturbations)
Toutes ces variables seront donc considérées comme constantes dans les calculs de répartition
des charges, la traçabilité et la stabilité. Elles constituent le vecteur 𝑷.
2. Les variables indépendantes ou de commande : par les quels l’exploitant peut agir sur le
système. Elles constituent le vecteur 𝑼
3. Les variables dépendants ou d’état : qui sont implicitement ou explicitement déterminés par
les relations existantes. Ce sont les variables 𝜹 𝒆𝒕 𝑽 (module de la tension à un nœud). Elles
constituent le vecteur 𝑿.
Le système per unit est un système de valeurs réduites qui permet aux ingénieurs électricien
d’avoir constamment des ordres de grandeurs relatifs de certains paramètres indépendamment des
niveaux de tensions et des puissances. Cette pratique universellement répandue offre principalement
les avantages suivants.
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1. Dans le système des valeurs réduites, les paramètres des éléments construits d’une manière
semblable ont des valeurs assez proches quel que soit leurs puissances nominales. Les valeurs
des paramètres étant prévisibles, on peut :
Vérifier plus aisément la plausibilité des données ou résultats
Affecter des valeurs par défauts à des paramètres manquants lorsque l’on désire
chiffrer en première approximation tel ou tel phénomène.
2. En per unit, les tensions sont en régime de fonctionnement normal, proches de l’unité c’est-à-
dire égale à 1 p.u. Ceci conduit généralement à un meilleur conditionnement numérique des
calculs par suite d’une moins grande dispersion des valeurs numériques.
3. Le passage en p.u fait disparaître les transformateurs idéaux qui sont présents dans les
schémas équivalents des transformateurs réels. En d’autres termes, le système per unit
permet de faire abstraction des différents niveaux de tensions.
Exemple : La réactance interne d’une machine synchrone dans la base des constructeurs varie
entre 1,5 et 2,5 p.u. Un ingénieur veut commander une machine ayant les caractéristiques 15 kV et
200 MVA. Cette machine devrait avoir une réactance de2,5 Ω. Est-ce que cette machine est
normale ?
Solution
Calcul de l’impédance de base : 𝑍𝐵
2
𝑈𝐵
𝑍𝐵 = AN : 𝑍𝐵 = 1,125 Ω
𝑆𝐵
Réactance de la machine en p.u
𝑋𝑑
𝑋𝑝.𝑢 = AN : 𝑋𝑝.𝑢 = 2,2
𝑍𝐵
Cette machine n’est pas normale puisque la valeur de la réactance en per unit n’est pas dans
l’intervalle du constructeur.
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𝑆𝐵
𝐼𝐵 = (1)
𝑉𝐵
𝑉𝐵 𝑉𝐵2
L’impédance de base : 𝑍𝐵 = = (2)
𝐼𝐵 𝑆𝐵
Ψ𝐵 𝑉𝐵2̇ 𝑡𝐵
L’inductance de base : 𝐿𝐵 = = (4)
𝐼𝐵 𝑆𝐵
𝑍𝐵 1
La pulsation de base : 𝜔𝐵 = 𝐿𝐵
=𝑡 (5)
𝐵
Où P est la puissance active en Watts (W), Q la puissance réactive en Volt Ampère Réactif (VAR), S la
puissance apparente en Volt Ampère (VA).
𝑽=𝒁⋅𝑰 (7)
Connaissant tous ces éléments pouvant aider à définir les paramètres ou le comportement des
systèmes ou réseaux d’énergie électrique nous définirons le système de grandeurs réduites de la
manière suivante :
𝑆
Pour les puissances apparentes : 𝑆𝑝.𝑢 = (8)
𝑆𝐵
𝑈
Pour les tensions : 𝑈𝑝.𝑢 = 𝑉 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑈 = 𝑈𝑒𝑓𝑓 𝑜𝑢 𝑈𝑟é𝑒𝑙 (9)
𝐵
𝐼
Pour le courant : 𝐼𝑝.𝑢 = 𝐼 (10)
𝐵
𝑍
Pour l’impédance : 𝑍𝑝.𝑢 = 𝑍 (11)
𝐵
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𝑈 = √3 𝑉 (12)
𝑈𝐵 = √3 𝑉𝐵 (13)
𝑆𝐵 = √3 𝑈𝐵 ⋅ 𝐼𝐵 (14)
𝑉𝐵 = 𝑍𝐵 ⋅ 𝐼𝐵 (15)
En remplaçant ou en substituant (15) dans (14) du point de vue du courant on voit onc que :
2
𝑈𝐵
𝑆𝐵 = (16)
𝑍𝐵
2
𝑈𝐵
De (16) nous pouvons obtenir 𝑍𝐵 = 𝑆𝐵
(17)
Connaissant donc l’impédance de base nous pouvons déterminer l’admittance de base par la relation
𝑆
𝑌𝐵 = 𝑈𝐵2 (19)
𝐵
Par analogie à la relation (8) nous pouvons déterminer 𝑌𝑝.𝑢 par la relation
𝑌
𝑌𝑝.𝑢 = 𝑌 (20)
𝐵
Pour faciliter les calculs, la puissance complexe en p.u en fonction de l’admittance en p.u s’écrira :
∗
2
𝑆𝑝.𝑢 = 𝑌𝑝.𝑢 ⋅ 𝑈𝑝.𝑢 (21)
Exemple : Un réseau électrique est constitué d’un transformateur, d’une ligne et d’un moteur. Ce
moteur a une puissance active de 1,3 𝑀𝑊 avec un facteur de puissance de 0,85. Cette machine est
alimentée sous une tension de 15 𝑘𝑉.
Quelle est dans le système de valeur réduite la tension à la sortie du transformateur dans le système
per unit ?
On considère que la capacité de la ligne est négligeable et l’impédance de cette dernière est
(3 + 𝑗10)Ω. Quelle est dans le système e valeur réduite la tension à la sortie du transformateur ?
Nous considérons que le secondaire du transformateur est connecté à la ligne. Evaluer les pertes en
per unit dans ce système électrique.
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Solution
Schéma du système
𝑍
C
A 𝑃𝑐 = 1.3 𝑀𝑊
cos 𝜑 = 0.85
𝑈 = 15 𝑘𝑉
𝐼
- 𝐼𝑝.𝑢 = 𝐼 𝑐 = 0.0867 − 𝑗0.0537
𝐵
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Par niveau de tension une tension de base 𝑉𝐵 entre phase et neutre à la quelle on va
rapporter toutes les tensions phase-neutre.
Remarque :
On notera que le choix d’une même tension de base pour les 03 phases a du sens puisque le système
est conçu avec la même tension nominale dans chaque phase.
𝑆𝐵
𝐼𝐵 = (22)
𝑉𝐵
Et l’impédance de base s’écrira :
𝑉𝐵 𝑉𝐵2
𝑍𝐵 = = (23)
𝐼𝐵 𝑆𝐵
Que devient en p.u l’expression de la puissance complexe transitant dans les 03 phases ?
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𝑆𝐵
𝐼𝐵 = (26)
3𝑉𝐵
𝑉𝐵 3𝑉𝐵2
𝑍𝐵 = = (27)
𝐼𝐵 𝑆𝐵
Ainsi de suite pour les autres grandeurs.
L’expression de la puissance complexe transitant dans les 03 phases compte tenu de l’équilibre entre
phases devient :
Ici on constate que la puissance calculée dans le circuit monophasé, relative à une phase reste
la puissance en per unit dans le système triphasé. Le système per unit prolonge la technique de
l’analyse par phase en ce sens que, les calculs en valeurs réduites ne doivent plus du tout tenir compte
de la présence des deux autres phases. Le facteur 3 intervenant dans la puissance disparaît.
Evidemment, une fois effectuée l’analyse de la phase a en per unit on revient à la puissance triphasée
en MW, MVAR, ou MVA par la multiplication par 𝑆𝐵 et cette dernière valeur incluant le facteur « 3 »
qui tient compte de la présence de trois phases.
Remarque :
Comme on l’a déjà mentionné, l’usage est de caractériser la tension d’un système triphasé par la
valeur efficace de la tension entre phases. En désignant par 𝑈𝐵 la tension de base de cette nature les
grandeurs de base 𝐼𝐵 𝑒𝑡 𝑍𝐵 seront données par :
𝑆𝐵
𝐼𝐵 = (30)
√3 𝑈𝐵
2
𝑈𝐵
𝑍𝐵 = (31)
𝑆𝐵
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C. Changement de base
En pratique, on est souvent emmené à transformer d’une base à l’autre des paramètres fournit en
per unit. Les formules s’établissent souvent comme suit :
Pour un système triphasé une impédance 𝑍(Ω) vaut dans le système de valeur réduite dans
la première base.
𝑍 𝑆𝐵1
𝑍𝑝.𝑢.1 = =𝑍⋅ 2 (32)
𝑍𝐵1 3𝑉𝐵1
𝑆𝐵1 𝑉𝐵2 2
𝑍𝑝.𝑢.1 = 𝑍𝑝.𝑢.2 ⋅ ( ) (34)
𝑆𝐵2 𝑉𝐵1
D. Conclusion
Le système de valeur réduite permet de manipuler les paramètres électriques tout en manipulant les
faibles nombres. Les calculs efficaces à l’aide du système per unit permettent une analyse relativement
juste du comportement des systèmes ou réseaux d’énergie électrique. Une maîtrise du système per
unit facilite l’exploitation des logiciels ou outils d’aide pour calculer les écoulements de puissances, les
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I. GENERALITES
L’augmentation considérable des puissances des postes et centrales électrique des systèmes et de
la distribution constante de l’énergie électrique dans l’industrie, dans les zones rurales et dans la vie
de tous les jours place au premier plan du projet d’électrification, l’étude des régimes de défauts
possible et les phénomènes transitoires appropriés.
De manière simple on peut définir le court-circuit comme suit : la rencontre entre 02 conducteurs
différents alimentés par 02 sources différentes (ou la même source mais avec des déphasages
différents).
Dans la pratique, on constate que les phénomènes transitoires à caractères défectueux dans les
installations électriques sont généralement l’œuvre des court-circuit. On peut différencier les formes
de court-circuit suivantes ;
Les raisons de l’apparition de ces différents courts-circuits dans les réseaux électriques sont :
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Les courts-circuits peuvent enfreindre le fonctionnement normal des autres récepteurs connectés aux
parties du système n’ayant pas de défauts suite à la chute de tension. Pour empêcher ou diminuer les
effets du courant de court-circuit, il faut :
A partir du moment de l’apparition du court-circuit jusqu’à son élimination, dans le circuit en défaut
se produisent des phénomènes transitoires caractérisés par deux composants des courants de court-
circuit.
Ligne
Alternateur Charge
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La figure 1 représente le schéma équivalent d’un système électrique en fonctionnement normal. Dans
ces conditions, le générateur alimente le récepteur en énergie électrique par l’intermédiaire de la
ligne. La tension d’alimentation n’est rien d’autre que la force électro motrice du générateur et s’écrit :
𝑒 𝐸 √2
𝑖= = sin(𝜔𝑡 − 𝜑) (2)
𝑍𝑐 𝑍𝑐
𝑍𝑔 = 𝑟𝑔 + 𝑗𝐿𝑔 𝜔 (3)
De même l’impédance de la ligne s’écrira :
𝑍𝐿 = 𝑟𝐿 + 𝑗𝐿𝐿 𝜔 (4)
Connaissant les éléments du générateurs et de la ligne, nous pouvons déterminer l’impédance totale
du circuit en court-circuit qui sera :
𝑍 = 𝑍𝑔 + 𝑍𝐿 (5)
= 𝑅 + 𝑗𝐿𝜔 = 𝑧𝑒 𝑗Ψ
𝑅 = 𝑟𝑔 + 𝑟𝐿
Où { (6)
𝐿 = 𝐿𝑔 + 𝐿𝐿
𝐿𝜔
L’angle Ψ se définira comme Ψ = arctan (7)
𝑅
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B. Analyse
L’apparition du courant de court-circuit est prise comme origine des temps (à l’instant 𝑡 = 0). En ce
moment-là, on peut écrire l’équation suivante en appliquant la loi des mailles, au circuit en défaut.
𝑑𝑖𝑐𝑐
𝑒 = 𝐸√2 sin(𝜔𝑡 + 𝜃) = 𝑅𝑖𝑐𝑐 + 𝐿 𝑑𝑡
(8)
La relation (8) représente une équation du premier ordre dont sa résolution sera apparentée à celle
de la relation
𝑑𝑥
𝑓(𝑡) = 𝑎 + 𝑏𝑥 (9)
𝑑𝑡
Par analogie à la relation (9) et (10), la relation (8) aura pour solution :
𝑹
𝒊𝒄𝒄 = (𝒊𝒄𝒄𝟎 − 𝒊𝒄𝒄𝒇 ) 𝒆− 𝑳 𝝉 + 𝒊𝒄𝒄𝒇 (11)
𝟎
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𝐸
𝑖𝑐𝑐𝑓 = 𝑍 (12)
𝜋
= 𝐸√2 cos (𝜔𝑡 + 𝜃 − 2 )
En substituant on a :
𝑬𝒎
𝒊𝒄𝒄𝒇 = 𝒁
𝐬𝐢𝐧(𝝎𝒕 + 𝜽 − 𝚿) (13)
Dans ces conditions nous allons imposer que 𝑡 = 0 dans (13). Par conséquent on aura :
𝐸𝑚
𝑖𝑐𝑐𝑓0 = 𝑍
sin(𝜃 − Ψ) (14)
A l’instant 𝑡 = 0− , le courant dans le circuit est le courant 𝑖, courant nominal imposé par le récepteur.
A l’instant 𝑡 = 0+ , le court-circuit existe réellement mais le courant n’a pas eu le temps de croître. On
constate donc que 𝑖𝑐𝑐0 est donné par
𝑖𝑐𝑐0 = 𝑖 (15)
𝐸
Si l’on pose que 𝐼𝑚 = 𝑍 (16)
𝑅
𝑖𝑐𝑐 = [−𝐼𝑚 sin(𝜃 − Ψ)]𝑒 − 𝐿 𝑡 + 𝑇𝑚 sin(𝜔𝑡 + 𝜃 − Ψ) (17)
Lorsqu’on observe attentivement la relation (16) on se rend compte qu’elle peut prendre la forme
𝒊𝒄𝒄 = 𝒊𝟎 + 𝒊𝟏 (18)
Dans la quelle, 𝑖0 est un courant transitoire qui tends vers 0 quand 𝑡 tends vers ∞et 𝑖1 est le courant
du régime permanent, celui qui subsisterait si le système de protection n’intervenait pas.
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2. La contrainte thermique
Ce paramètre est important et nécessaire dans le choix du dispositif de protection. Dans le
dispositif de protection le disjoncteur est l’élément qui traversé par le courant de défaut est appelé
à le rompre dans la chambre e coupure. Cette chambre de coupure doit avoir de bonnes
caractéristiques de résistance thermique, sinon le disjoncteur se fera foudroyer par le courant de
défaut.
La durée du courant de court-circuit ici est suffisamment brève pourque les échanges
thermiques entre les éléments qui subissent et l’extérieur puissent être considérés comme
inexistants. Selon l’énergie électrique dissipée, nous pouvons écrire que :
𝑊é𝑙𝑒𝑐 = 𝑅 ∫ 𝑖 2 𝑑𝑡
𝜌𝐿
= 𝑆
∫ 𝑖 2 𝑑𝑡 (19)
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m = masse spécifique
c = chaleur massique
S’il n’y a pas d’échange avec l’extérieur toute l’énergie électrique sert à l’échauffement dans ces
conditions, nous aurons :
𝜌 1
𝑊é𝑙𝑒𝑐 = 𝑊𝑡ℎ ⟹ Δ𝜃 ° = 𝑚𝑐 ⋅ 𝑆 2 ∫ 𝑖 2 𝑑𝑡 (21)
𝜌, 𝑚, 𝑐 𝑒𝑡 𝜃 sont les caractéristiques de l’élément fusible, tandis que ∫ 𝑖 2 𝑑𝑡 est fonction du courant de
court-circuit. On appelle donc contrainte thermique ou intégrale de Joule, la relation
𝑪𝑻 = 𝑰𝟐 ⋅ 𝒕
La puissance de base se choisit de la manière à ce que l’on puisse aisément effectuer les calculs. Il
est plus intelligent de choisir les valeurs 𝟏𝟎, 𝟏𝟎𝟎, 𝟏𝟎𝟎𝟎, 𝟏𝟎 𝟎𝟎𝟎, 𝑴𝑽𝑨 ou alors la somme des
puissances nominales de sources d’alimentation.
Si la puissance est représentée par 𝑆𝐵 et la tensio, 𝑉𝐵 alors nous pouvons déterminer le courant
comme
𝑆𝐵
𝐼𝐵 = (22)
√3𝑈𝐵
28
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Après avoir déterminé la réactance ou l’impédance équivalente du système, on peut utiliser les
réactions précédentes pour déterminer :
(𝑛)
𝑖𝑐𝑐 = √2 𝑘𝑐 𝐼𝑐𝑐 (24)
La valeur efficace du courant de court-circuit dans la première période sera déterminée par :
(𝑛)
𝐼𝑒𝑓𝑓 = 𝐼𝑐𝑐 √1 + 2(𝑘𝑐 − 1)2 (25)
Le réacteur limiteur des courants de défaut qui est un dispositif constitué d’une bobine sans
noyau de fer. Les réacteurs s’installent dans les circuits de sortie des lignes entre les sections des
postes électriques (jeux de barre). Ils ne diminuent pas seulement les courants de court-circuit : si le
court-circuit a lieu à l’une des sorties de la ligne, le réacteur permet de conserver le même niveau de
tension aux jeux de barre de distribution sur lesquels sont connectées d’autres lignes.
Le réacteur se choisi de tel sorte que la tension résiduelle aux jeux de barre de distribution ne
soit pas inférieur à 𝟕𝟎% de la tension nominale et que les moteurs électriques et d’autres récepteurs
connectés avec la ligne en défaut continuent de fonctionner.
29
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2. Le régime de neutre
Pour réduire les courants de défaut dans les systèmes et réseaux d’énergies électriques, le
régime de neutre joue un rôle très important en ce qui concerne les courants de court-circuit
asymétrique. La réduction du nombre de mise à la terre du neutre des alternateurs ou des
transformateurs permet de réduire considérablement la valeur des courants de défaut monophasé à
la terre. D’une manière générale, la réduction des courants de défaut dans les systèmes de réseaux se
fait à partir de la modification de la configuration de ces derniers.
Dans la suite de ce cours nous nous évertuerons à définir les expressions qui permettront et
faciliterons les calculs. Le courant de la séquence positive pour différentes formes du courant de court-
circuit se défini comme, le courant conditionnel des court-circuit triphasés et a pour expression :
(𝑛) 𝐸𝑝ℎ Σ
𝐼1,𝐶 = (𝑛)
(27)
𝑥1Σ + 𝑥Δ
Où
Où
30
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Formes de court-circuit
Désignation Symbole
Symétrique Diphasé Monophasé Biphasé à la Terre
Symbole
conditionnel de la (𝑛) (3) (2) (1) (1.1)
forme de CC
Réactance
supplémentaire (𝑛) 0 𝑥2Σ 𝑥2Σ + 𝑥0Σ 𝑥2Σ . 𝑥0Σ
𝑥Δ
𝑥2Σ + 𝑥0Σ
Facteur de
𝑥2Σ . 𝑥0Σ
proportionnalité 𝑚(𝑛) 1 √3 3 √3 . √1 −
(𝑥2Σ + 𝑥0Σ )2
Dans la pratique, la valeur du courant déterminé, est toujours déterminé par un coefficient 𝟏. 𝟎𝟓 .
Formes de court-circuit
Désignation Symbole
Diphasé Monophasé Biphasé à la Terre
Séquence
positive (directe) 𝐸𝐴Σ 𝐸𝐴Σ 𝐸𝐴Σ
𝐼𝐴.1 𝑗(𝑥1Σ + 𝑥2Σ ) 𝑗(𝑥1Σ + 𝑥2Σ + 𝑥0Σ ) 𝑥 .𝑥
𝑗 (𝑥1Σ + 2Σ 0Σ )
𝑥2Σ + 𝑥0Σ
Séquence
Négative 𝐼𝐴.2 −𝐼𝐴.1 𝐼𝐴.1 𝑥2Σ
−𝐼𝐴.1
(Inverse) 𝑥2Σ + 𝑥0Σ
Séquence
Homopolaire 𝐼0 0 𝐼𝐴.1 𝑥2Σ
−𝐼𝐴.1
(Nulle) 𝑥2Σ + 𝑥0Σ
Phase A 𝐼𝐴 0 3𝐼𝐴.1 0
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Formes de court-circuit
Désignation Symbole
Diphasé Monophasé Biphasé à la Terre
Séquence
positive (directe) 𝑗𝑥2Σ ⋅ 𝐼𝐴1 𝑗(𝑥2Σ + 𝑥0Σ ) ⋅ 𝐼𝐴1 𝑥2Σ . 𝑥0Σ
𝑗( ) ⋅ 𝐼𝐴1
𝑈𝐴.1 𝑥2Σ + 𝑥0Σ
Séquence
Négative 𝑈𝐴.2 𝑈𝐴1 −𝑗𝑥2Σ ⋅ 𝐼𝐴1 𝑈𝐴1
(Inverse)
Séquence
Homopolaire 𝑈0 0 −𝑗𝑥0Σ ⋅ 𝐼𝐴1 𝑈𝐴1
(Nulle)
Phase A 𝑥2Σ . 𝑥0Σ
3⋅𝑗( ) ⋅ 𝐼𝐴1
𝑈𝐴 2𝑗𝑥2Σ ⋅ 𝐼𝐴1 0 𝑥2Σ + 𝑥0Σ
32
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I. INTRODUCTION
L’énergie électrique étant très difficilement stockable, il doit avoir en permanence l’équilibre entre
la production et la consommation. Pour un réseau d’énergie électrique en fonctionnement stable, la
puissance mécanique de la turbine entrainant un générateur et la puissance électrique fournie par
celui-ci sont équilibrées en négligeant les pertes pour toutes machines. Lorsque le réseau électrique
subit une perturbation (court-circuit, pertes de charge, perte d’un alternateur, une ouverture de la
ligne pour ne citer que ceux-là) la différence entre la puissance mécanique et la puissance électrique
induit une accélération ou une décélération pouvant entrainer la perte de synchronisme d’un ou
plusieurs générateurs ou alternateurs. Les angles rotoriques oscillent jusqu’à l’intervention de réglage
et de protection afin de restituer la marche en synchronisme et mener le réseau électrique à un état
de fonctionnement stable.
Dans ce chapitre, les notions de stabilité de systèmes ou réseaux électriques et ses différents types
sont brièvement exposés ainsi que les différentes techniques appliquées pour l’évaluation de la
stabilité.
B. Notion de la stabilité
La stabilité est définie comme la propriété d’un système à retrouver un point de fonctionnement
stable (point d’équilibre) après avoir subit une ou plusieurs perturbations. Un réseau électrique a en
général une stabilité globale qui se manifeste par l’équilibre production – consommation. Elle est
caractérisée par les fluctuations de puissances transitées par le réseau et se mesure par les variations
dans le temps des tensions et de la fréquence.
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Statique
Dynamique
Transitoire
1. La stabilité statique
En général, à la fin d’un régime transitoire provoqué par une perturbation, le système atteint
un régime dit permanent. Dans ce cas, l’étude de la stabilité du système porte sur l’évaluation de
l’état statique du réseau. Le système n’est pas en état de stabilité statique si les contraintes de
fonctionnement ne sont pas respectées. Dans cet état, les exploitants du réseau ont suffisamment de
temps pour ramener à l’état stable ou au régime normal en apportant des modifications
supplémentaires. Si certaines conditions d’exploitation ne sont pas respectées, une partie du réseau
se sépare du système, le reste continuant son fonctionnement normal.
Une autre définition peut être donnée à la stabilité statique qui consiste à dire qu’un réseau
électrique est dit stable en régime statique si suite à une perturbation quelconque infiniment
petite, il retrouve un état de marche synchrone identique ou infiniment voisin de l’état d’avant.
2. La stabilité dynamique
Il arrive que des petites oscillations apparaissent sur les signaux à cause d’un changement dans
la structure du réseau dans les conditions d’exploitation dans les systèmes d’excitation ou au niveau
des charges. Ces oscillations peuvent aboutir à déstabiliser un alternateur, une partie ou tout le réseau.
Dans ce cas, nous pouvons utiliser des modèles linéaires afin de simuler le réseau. Les principaux
éléments tels que les machines synchrones, les excitatrices, les systèmes de régulation de vitesse, la
turbine et le régulateur du système de puissance (PSS – Power System Stabiliser) dont les dynamiques
ne sont pas négligeables seront pris en compte dans ces modèles.
34
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3. La stabilité transitoire
La stabilité transitoire d’un réseau est son aptitude à assurer un fonctionnement synchrone
de ses générateurs lorsqu’il est soumis à des perturbations importantes. L’apparition de pareilles
perturbations peut conduire à de larges expulsions de l’angle rotorique de certains générateurs voir si
les actions correctives échouent à la rupture des synchronismes qui généralement se développent en
très peu de secondes sinon en des fractions de secondes.
Le phénomène de stabilité transitoire concerne les grandes perturbations, on peut citer : les courts-
circuits, les pertes de charge, la perte d’ouvrages importants comme dans la production et le
transport et les conséquences de ces défauts peuvent être très grandes pouvant même conduire à
l’effondrement complet du réseau (Blackout). La stabilité transitoire dépend :
Du type de perturbation
De la durée de la perturbation
Du lieu de la perturbation
De la performance du système de protection
Du point de fonctionnement avant le défaut, c’est-à-dire ;
Le niveau de la puissance active
La topologie du réseau
Le degré d’excitation des machines
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La stabilité transitoire concerne l’étude de la dynamique du réseau décrite par l’ensemble des
équations différentielles de (1). Cette étude fournie des informations relatives aux variations dans le
temps des angles internes, vitesses rotoriques, tensions, courants et puissances des unités de
production ainsi que les variations des tensions, courants et puissances transitées dans les branches
de transport avant, pendant et après la perturbation. Cette analyse permet d’une part de juger si le
système est en fonctionnement stable ou non et d’autre part de dimensionner les protections censées
éliminer les défauts avant d’atteindre les temps critiques, c’est ce qu’on appelle les plans de
protection. Elle aide aussi les planificateurs dans leurs tâches de renforcement des réseaux électriques
par des nouveaux ouvrages de production, de transport ou des compensateurs.
Les études de la stabilité transitoire ne sont pas essentielles seulement dans les exercices de
protection et de la planification mais elles sont aussi présentes dans l’établissement des prévisions des
charges journaliers du plan de marche et même dans la conduite économique en temps réel (Economy
dispatch). On distingue différentes méthodes pour l’analyse de l’état transitoire des systèmes de
puissance. Trois méthodes d’analyse se détachent à savoir :
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Dans la suite de notre cours, nous donnerons un bref aperçu de ces différentes méthodes.
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Cette méthode est strictement applicable à tous niveaux de détail des modèles des réseaux
électriques. Toutes les informations sur les variables d’état pendant le régime transitoire aussi bien
que le régime permanent sont disponibles. Les résultats de simulation peuvent directement être
interprétés par l’utilisateur et les mécanismes d’instabilités peuvent être examinés en détail. Les
méthodes classiques d’intégration numérique sont très lourdes en calculs pour entrevoir leurs
applications en temps réel. De plus, elles ne donnent qu’une simple réponse (stable ou instable) sans
permettre d’estimer la marge de stabilité du système. On ne peut pas aussi prévoir toutes les situations
qui peuvent survenir lors du fonctionnement en temps réel du système.
Dans les centres de conduite du réseau, l’évaluation en temps réel de la stabilité transitoire est
plus que nécessaire. Les inconvénients illustrés plus haut expliquent les énormes efforts, consentit aux
méthodes pour satisfaire les demandes. Remarquons ici que l’approche temporelle est la référence de
toute l’analyse de la stabilité transitoire. Elle est également l’outil de base des méthodes non –
conventionnelles.
Avec
𝑃𝑎 : Puissance d’accélération
𝐻: Constante de l’inertie
𝜔0 : Pulsation de référence
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Par simple transformation mathématique, la relation (2) peut s’écrire sous la forme :
𝒅𝜹 𝝎 𝜹
𝒅𝒕
= 𝝎 − 𝝎𝟎 = √ 𝑯𝟎 ∫𝜹 𝑷𝒂 𝒅𝜹 (4)
𝟎
(𝜔 − 𝜔0 ) est la vitesse relative du rotor de la machine par rapport à un système de rotation tournant
avec une vitesse 𝜔0 .
Cette équation peut être interprétée par le fait que l’excursion de l’angle rotorique doit atteindre un
maximum et ensuite s’amortir. La relation (5) peut être représentée par un graphique illustrant la
surface d’accélération et la surface de décélération.
La stabilité transitoire du système est assurée si la surface d’accélération est inférieure à la surface
de décélération. La vitesse de stabilité est atteinte quand les 02 surfaces sont égales.
𝜹𝒆 peut être déterminé en utilisant les courbes d’oscillations 𝑃(𝛿) avant, pendant et après le
défaut. Il est obtenu par la résolution des équations trigonométriques. Il existe une méthode
analytique qui permet de réduire un système à 02 machines à un système mono machine
équivalent.
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Le principe de base de cette méthode est d’extraire les informations désirées des données
d’entrée en les traitants à travers plusieurs couches constituées de neurones. Dans chaque couche,
une représentation interne de l’entrée est générée puis utilisée comme sortie vers la couche suivante.
L’apprentissage du réseau de neurones consiste à modifier répétitivement les valeurs de
pondération des interconnexions jusqu’à ce que la performance du réseau puisse atteindre le niveau
désiré.
Les réseaux de neurones artificiels comprennent une variété d’architectures, d’élément de processus
fortement interconnectés qui offrent une alternative aux approches conventionnelles de calcul telles
que :
- Le perceptron
- L’associateur linéaire
- Les réseaux récurrents
- Le réseau de Hopfield
- Les réseaux compétitifs
D. Méthodes hybrides
Les méthodes hybrides d’évaluation de la stabilité examinées plus haut montrant des faiblesses selon
le type de problème à résoudre. Certaines méthodes sont difficiles dans l’exploitation en temps réel,
d’autres ne permettent pas une évaluation de la plage de stabilité. Pour remédier aux inconvénients
des différentes méthodes, les spécialistes du domaine ont pensé proposer une méthode devant
combiner les différentes approches : la méthode hybride. C’est une association des méthodes directes
et des méthodes d’intégration numérique qui utilise des modèles détaillés. En somme, la méthode
hybride résulte de la combinaison de deux algorithmes de stabilité transitoire qui sont :
Cette combinaison de deux méthodes permet d’obtenir des informations essentielles sur la stabilité
transitoire. Ici, il s’agit de l’identification des machines critiques et particulièrement de la marge de
stabilité. La méthode hybride permet d’obtenir des possibilités de programme temporel par les outils
suivants :
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Les algorithmes évolutionnaires partagent des traits communs du fait qu’ils se basent sur la simulation
de l’évolution naturelle en s’inspirant des principes du néodarwinisme. Un algorithme évolutionnaire
type présente les caractéristiques suivantes :
Population initiale
Évaluation
Fin Résultat
Sélection
Recombinaison
Croisement
Mutation
Nouvelle population
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Le fait que les algorithmes évolutifs partagent les mêmes bases n’exclue pas l’existence de ces
différences notoires entre eux. Trois principales classes d’algorithmes évolutifs existent : les
algorithmes génétiques, les stratégies d’évolution, la programmation évolutionnaire.
3. La programmation évolutionnaire
Développée par J. Fogel en 1962, elle utilise la mutation comme seul opérateur de recherche.
Appliquée aux problèmes d’optimisation continue, la programmation évolutionnaire est similaire aux
stratégies d’évolution ; tous deux représentent les individus avec les vecteurs de valeur réels incluant
les paramètres de stratégie. Elle utilise une mutation de distribution normale d’une sélection
déterministe ou stochastique.
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L’étude de la stabilité ici revient à l’étude de la capacité du système électrique à regagner un point
d’équilibre après la perturbation, ce qui est connu dans l’analyse des systèmes électriques sous le nom
de stabilité transitoire. On peut ainsi s’intéresser à la capacité des machines tournantes d’un même
système électrique de retrouver la même vitesse (de synchronisme) après un défaut. Ce phénomène
Si l’on considère une machine connectée à u nœud infini comme illustré sur la figure 3, pour une
la figure 4 ci-dessous. Le 2e (qui correspond à 𝜹𝒖 ) s’avère instable dans le sens où suite à un court-
circuit sur une ligne de transport de la figure 3, l’angle de la machine ne reviendra pas à 𝜹𝒖 . L’autre qui
correspond à 𝜹𝒔 peut être stable ou instable en fonction de la durée du court-cirucit. En effet, ceci est
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Objectifs
Effectuer les calculs d’écoulement de puissance
Interpréter les résultats du logiciel de simulation Power Flow
Analyser le comportement du réseau après avoir effectué le Loadflow
Utiliser les résultats du Loadflow pour la traçabilité
I. Généralités
Lorsque les caractéristiques d’un réseau ont été fixées, il importe de vérifier si aucune contrainte
n’est dépassée : surcharge de la ligne, chute de tension, congestion, pertes de puissances, etc… Pour
cela, il convient de calculer complètement le réseau en régime symétrique d’ordre direct c’est-à-dire
déterminer les tensions en chaque nœud, les courants et/ou les puissances active et réactive dans
chaque branche. Ce problème porte le nom d’écoulement de puissance ou de transit des charges.
Dans les problèmes généraux comme le dispatching économique, les équations d’écoulement de
puissance interviennent comme contraintes. Les calculs de stabilité dynamique d’un réseau par
l’intégration numérique d’un système d’équations différentielles nécessitent une résoolution des
équations d’écoulement de puissance à chaque pas d’intégration. L’étude du loadflow permet d’avoir
la solution des grandeurs d’un réseau électrique en fonctionnement normal équilibré en régime
permanent. Ces grandeurs sont : les tensions aux nœuds, les puissances injectées aux nœuds et celles
qui transitent dans les lignes. Les pertes de puissance et les courants s’en déduisent.
Cette nouvelle difficulté conduira les chercheurs vers le développement de la méthode de Newton-
Raphson. Cette méthode nécessite plus de temps par itération que celle de Gauss-Seidel, alors qu’elle
ne demande que quelques itérations même pour les grands réseaux. Son inconvénient majeur est lié
au fait qu’elle requiert des capacités de stockage et de puissance de calcul importantes. Parmi les
méthodes itératives classiques, on note l’apparition des nouvelles techniques qui exploitent
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l’éparpillement de la matrice Y et du jacobien afin d’optimiser le stockage et celles qui tiennent compte
du fort couplage entre la puissance active et le module de l’angle et entre la puissance réactive et le
module de la tension afin d’accélérer le temps de calcul. Cette autre technique est encore appelée
fast-decoupled loadflow ou encore méthode de Newton-Raphson découplée rapide.
Outre les méthodes itératives classiques, les calculs de loadflow peuvent faire appel à des méthodes
intelligentes comme :
Toutes ces dernières méthodes sont calculées sur le mode de vie des animaux et de la nature.
Les variables incontrôlables : ce sont les puissances active et réactive liées à la consommation.
Ces variables sont représentées par le vecteur P.
Les variables indépendantes ou de contrôle : ce sont généralement les puissances active et
réactive générées. On peut aussi selon les cas considérer les tensions aux nœuds de génération
ou les rapports de transformation des transformateurs avec régleur en charge comme variable
de contrôle. Ces variables sont représentées par le vecteur U.
Les variables dépendantes ou d’état : les tensions en module et en phase représentant l’état
du système. Ces variables sont représentées par un vecteur X.
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Remarque* :
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Le respect des contraintes de tension est d’une importance primordiale pour la sécurité d’exploitation
et du matériel. Une violation de la limite supérieure qu’on observe parfois en faible charge peut
constituer un danger pour l’isolation du matériel. Par ailleurs, les tensions trop basses nuisent à
l’exploitation rationnelle du réseau et peuvent conduire à son écroulement.
En général, à partir des contraintes de puissance transitée, nous déterminons les contraintes de
courant aux lignes et aux transformateurs.
Remarque :
On limite les courants transités dans un système ou réseau d’énergie électrique pour des raisons de
surcharge et de stabilité.
Les contraintes sur la production : la puissance produite par chaque groupe est bornée
supérieurement par la puissance maximale qu’il peut fournir et inférieurement par le
minimum conditionné par le rendement de ce groupe et les contraintes sur la turbine. Pour
tous les nœuds de production, les contraintes active et réactive sont :
𝑔 𝑚𝑖𝑛 𝑔 𝑔 𝑚𝑎𝑥
𝑃𝑖 ≤ 𝑃𝑖 ≤ 𝑃𝑖
𝑔 𝑚𝑖𝑛 𝑔 𝑔 𝑚𝑎𝑥
} 𝑖 = 1, 𝑛𝑔 (6)
𝑄𝑖 ≤ 𝑄𝑖 ≤ 𝑄𝑖
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L’étude des répartitions de charge est réalisée pour déterminer l’opération de l’état d’équilibre d’un
système électrique.
Il calcule la chute de tension sur chaque ligne d’alimentation, la tension à chaque nœud et le flux
d’énergie ou de puissance dans le réseau de transport ou de distribution. L’étude du loadflow permet
de déterminer si les tensions du système restent dans les limites spécifiées dans les conditions
d’urgence différentes et si les équipements tels que les transformateurs et les conducteurs sont
surchargés.
Remarque : Les études de loadflow sont souvent utilisées pour identifier le besoin de production
supplémentaire capacitive-inductive ou le placement des condensateurs ou des réacteurs pour
maintenir les tensions du système dans les limites spécifiées.
Les pertes dans chaque branche et le total des pertes de puissances sont également calculées.
𝑉𝑖
𝑦𝑖1
𝑉1
𝑦𝑖2
𝐼𝑖 𝑉2
𝑦𝑖𝑛
𝑉𝑛
𝑦𝑖0
Figure 7 : Exemple d'un nœud typique d'un système ou réseau d'énergie électrique
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Les puissances active et réactive au nœud i permettent d’obtenir la puissance apparente au nœud i
telle que :
La relation (12) est une équation algébrique non linéaire qui doit être résolue par des techniques
itératives. Pour résoudre les équations d’écoulement statique de charge, un grand nombre de
techniques numériques ont déjà été utilisées. Dans cette partie du cours, nous passerons en revue
quelques méthodes itératives spécifiques courantes :
La méthode de Gauss-Seidel
La méthode de Newton-Raphson
La méthode de Newton-Raphson découplée rapide
Outre les méthodes précitées, la résolution de l’équation (12) peut également utiliser les méthodes
intelligentes :
Une solution initiale des variables est supposée (on initialise les variables)
Cette solution est utilisée conjointement pour obtenir une deuxième et meilleure solution
Cette 2ème solution estimée est ensuite utilisée pour obtenir une 3ème et meilleure solution
La procédure continue de manière répétitive jusqu’à la convergence d’une solution vers la solution
finale.
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𝑓(𝑥) = 0 (13)
𝑓(𝑥) = 𝑥 (14)
La solution est obtenue itérativement à partir d’une valeur initiale 𝑥 0 telle que
La relation (19) n’a de solution que par itération. 𝑦𝑖𝑗 est l’admittance effective dans le système per
𝑠𝑝é𝑐 𝑠𝑝é𝑐
unit. 𝑃𝑖 𝑒𝑡 𝑄𝑖 sont les puissances active et réactive au nœud i en per unit.
En écrivant la loi des courants de Kirchhoff, le courant entrant dans le nœud est supposé positif.
Ainsi, pour :
𝑠𝑝é𝑐 𝑠𝑝é𝑐
Les nœuds générateurs (P et Q injectées) : 𝑃𝑖 𝑒𝑡 𝑄𝑖 ≥0
𝑠𝑝𝑒𝑐 𝑠𝑝é𝑐
Les nœuds charges (P et Q consommées) : 𝑃𝑖 𝑒𝑡 𝑄𝑖 ≤0
Les puissances actives et réactives à ce stade de l’itération sont déterminées par les relations :
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𝑛 𝑛
∗
𝑃𝑖𝑘+1 = 𝑅𝑒 {𝑉𝑖𝑘 𝑘
[𝑉𝑖 ∑ 𝑦𝑖𝑗 − ∑ 𝑦𝑖𝑗 𝑉𝑗𝑘 ] } (20)
𝑗=0 𝑗=1
𝑛 𝑛
∗
𝑄𝑖𝑘+1 = −𝐼𝑚 {𝑉𝑖𝑘 [𝑉𝑖𝑘 ∑ 𝑦𝑖𝑗 − ∑ 𝑦𝑖𝑗 𝑉𝑗𝑘 ] } (21)
𝑗=0 𝑗=1
L’équation du flux de puissance généralement exprimée en terme des éléments de la matrice des
admittances des nœuds illustré par le lettre majuscule de telle sorte que :
Etapes itératives
Nœud de référence : les deux composantes de la tension sont exprimées. 2(𝑁 − 1)
équations à résoudre de manière itérative.
Tension de démarrage des itérations : la tension initiale de 1∠0° pour les tensions
inconnues
𝑠𝑝é𝑐 𝑠𝑝é𝑐
Nœud charge (P,Q) : 𝑃𝑖 𝑒𝑡 𝑄𝑖 sont connues avec la tension de démarrage des
itérations, l’équation (9) est résolue par les composantes réelle et imaginaire de la tension.
𝑠𝑝é𝑐
Nœud P,V : 𝑃𝑖 𝑒𝑡 |𝑉| sont connues l’équation (24) permet de déterminer 𝑄𝑖𝑘+1 qui est
ensuite substitué dans (22) afin de calculer 𝑉𝑖𝑘+1 . Toutefois, étant donné que |𝑉𝑖 | est
spécifiée, seule la partie imaginaire de 𝑉𝑖𝑘+1 est conservée.
L’itération continue jusqu’à avoir la différence de deux valeurs consécutives de la tension inférieure
ou égale à 𝜀. Une fois que la solution converge, les puissances active et réactive sur le jeu de barre
sont calculées à partir des relations (23) 𝑒𝑡 (24).
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Il existe plusieurs façons d’exprimer la puissance à un jeu de barre dépendamment des paramètres
choisis. En termes de parties réelle et imaginaire des admittances du réseau, nous pouvons écrire que
l’admittance à un jeu de barre 𝑛0 𝒊, est :
𝑌𝑖 = 𝐺𝑖 + 𝑗𝐵𝑖 (25)
Δ𝑃𝑖 (𝑉, 𝜃) = 𝑃𝑐𝑖 − 𝑃𝑔𝑖 + |𝑉𝑖 | ∑|𝑉𝑗 | [𝐺𝑖𝑗 cos 𝜃𝑖𝑗 + 𝐵𝑖𝑗 sin 𝜃𝑖𝑗 ] (29)
𝑗=1
𝑛
Δ𝑄𝑖 (𝑉, 𝜃) = 𝑄𝑐𝑖 − 𝑄𝑔𝑖 + |𝑉𝑖 | ∑|𝑉𝑗 | [𝐺𝑖𝑗 sin 𝜃𝑖𝑗 − 𝐵𝑖𝑗 cos 𝜃𝑖𝑗 ] (30)
𝑗=1
L’erreur résiduelle sur les puissances active et réactive sur chacun des barres du réseau dépend du
potentiel électrique de la barre même et des barres avoisinantes.
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En exprimant la relation (33) sous la forme de la matrice du Jacobien, nous pouvons écrire
0 Δ𝑃 𝐽𝑃𝜃 𝐽𝑃𝑉 Δ𝜃
[ ] = [ ] + [𝐽 𝐽𝑄𝑉 ] [Δ|𝑉|]
0 Δ𝑄 𝑄𝜃
Δ𝑃 Δ𝜃
=[ ]+J⋅[ ] (34)
Δ𝑄 Δ|𝑉|
La matrice J dans la relation (34) est appelée matrice Jacobienne du système. Cette matrice contient
les dérivées premières des puissances active et réactive par rapport aux angles et aux modules de
potentiel. La méthode de Newton Raphson consiste à ajuster les angles et modules de tension aux
barres qui produira une variation de la puissance de façon à réduire l’erreur résiduelle à zéro. Dans
ces conditions, (34) devient :
Δ𝜃 ΔP
[ ] = −J−1 [ ] (35)
Δ|𝑉| Δ𝑄
Les termes de la matrice Jacobienne sont obtenus par les dérivées premières telles que :
𝑛
𝜕𝑃𝑖
𝐽𝑃𝜃𝑖𝑖 = = |𝑉𝑖 | ∑|𝑉𝑘 |(−𝐺𝑖𝑘 sin 𝜃𝑖𝑘 + 𝐵𝑖𝑘 cos 𝜃𝑖𝑘 )
𝜕𝜃𝑖
𝑘=1
𝜕𝑃𝑖
𝐽𝑃𝜃𝑖𝑗 = = |𝑉𝑖 ||𝑉𝑗 |(𝐺𝑖𝑗 sin 𝜃𝑖𝑗 − 𝐵𝑖𝑗 cos 𝜃𝑖𝑗 )
𝜕𝜃𝑗
𝑛
𝜕𝑃𝑖
𝐽𝑃𝑉𝑖𝑖 = = 2𝐺𝑖𝑖 |𝑉𝑖 | + ∑|𝑉𝑘 |(𝐺𝑖𝑘 cos 𝜃𝑖𝑘 + 𝐵𝑖𝑘 sin 𝜃𝑖𝑘 )
𝜕𝑉𝑖
𝑘=1
𝑘≠𝑖
𝜕𝑃𝑖
𝐽𝑃𝑉𝑖𝑗 = = |𝑉𝑖 |(𝐺𝑖𝑗 cos 𝜃_𝑖𝑗 + 𝐵𝑖𝑗 sin 𝜃𝑖𝑗 )
𝜕𝑉𝑗
𝑛 (35′ )
𝜕𝑄𝑖
𝐽𝑄𝜃𝑖𝑖 = = |𝑉𝑖 | ∑|𝑉𝑘 |(𝐺𝑖𝑘 cos 𝜃𝑖𝑘 + 𝐵𝑖𝑘 sin 𝜃𝑖𝑘 )
𝜕𝜃𝑖
𝑘=1
𝜕𝑄𝑖
𝐽𝑄𝜃𝑖𝑗 = = −|𝑉𝑖 ||𝑉𝑗 |(𝐺𝑖𝑗 sin 𝜃𝑖𝑗 + 𝐵𝑖𝑗 cos 𝜃𝑖𝑗 )
𝜕𝜃𝑗
𝑛
𝜕𝑄𝑖
𝐽𝑄𝑉𝑖𝑖 = = −2𝐵𝑖𝑖 |𝑉𝑖 | + ∑|𝑉𝑘 |(𝐺𝑖𝑘 sin 𝜃𝑖𝑘 − 𝐵𝑖𝑘 cos 𝜃𝑖𝑘 )
𝜕𝑉𝑖
𝑘=1
𝑘≠𝑖
𝜕𝑄𝑖
𝐽𝑄𝑉𝑖𝑗 = = |𝑉𝑖 | (𝐺𝑖𝑗 sin 𝜃𝑖𝑗 − 𝐵𝑖𝑗 cos 𝜃𝑖𝑗 )
𝜕𝑉𝑗
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Pour un profil de potentiel donné, on calcule l’erreur résiduelle sur chacune des barres et la matrice
Jacobienne. Les angles et modules de potentile sont ensuite ajustés comme suit :
𝜃 𝑘+1 𝜃 𝑘 Δ𝜃
[ ] =[ ] +[ ]
|𝑉| |𝑉| Δ|𝑉|
𝜃 𝑘 𝐽𝑃𝜃 𝐽𝑃𝑉 −1 𝑃
=[ ] − [𝐽 𝐽𝑄𝑉 ] [𝑄 ] (36)
|𝑉| 𝑄𝜃
Dans le réseau électrique, pn corrige l’angle et le module de la tension qui sont donnés par :
𝑛
𝑠𝑝é𝑐
Δ𝑃𝑖 = 𝑃𝑖 − 𝑃𝑖𝑐𝑎𝑙 = 𝑉𝑖 ∑ 𝑉𝑗 (𝐺𝑖𝑗 cos 𝜃𝑖𝑗 + 𝐵𝑖𝑗 sin 𝜃𝑖𝑗 ) (37)
𝑗=1
𝑛
𝑠𝑝é𝑐
Δ𝑄𝑖 = 𝑄𝑖 − 𝑄𝑖𝑐𝑎𝑙 = 𝑉𝑖 ∑ 𝑉𝑗 (𝐺𝑖𝑗 sin 𝜃𝑖𝑗 − 𝐵𝑖𝑗 cos 𝜃𝑖𝑗 ) (38)
𝑗=1
Les équations de Loadflow sont généralement formulées sous forme polaire. Pour le système de la
figure 1, l’équation (9) peut s’écrire sous la forme de la matrice d’admittance des nœuds telle que :
𝑛
𝐼𝑖 = ∑ 𝑌𝑖𝑗 ⋅ 𝑉𝑗 (39)
𝑗=1
Remarquons ici que 𝐣 comprend 𝒊. En exprimant la relation (39) sous forme polaire, on obtient :
𝑛
En séparant les parties réelles et imaginaires de la puissance apparente, nous pouvons écrire :
𝑛
L’évolution des relations (23) et (24) en série de Taylor autour de l’estimation initiale négligée, nous
obtenon :
Δ𝑃 J J2 Δ𝛿
[ ]=[1 ]⋅[ ] (44)
Δ𝑄 J3 J4 Δ|𝑉|
La matrice du Jacobien donne la relation linéaire entre de petites variations dans Δ𝛿𝑖𝑘 et du module
de la tension Δ|𝑉𝑖 |𝑘 avec les faibles variations de puissances active et réactive Δ𝑃𝑖𝑘 𝑒𝑡 Δ𝑄𝑖𝑘 . Les
éléments de la diagonale et hors diagonale de la matrice J1 sont :
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𝜕𝑃𝑖
= ∑|Vi ||𝑉𝑗 |𝑌𝑖𝑗 sin(𝜃𝑖𝑗 − 𝛿𝑖 + 𝛿𝑗 ) (45)
𝜕𝛿𝑖
𝜕𝑃𝑖
= −|Vi ||𝑉𝑗 ||𝑌𝑖𝑗 | sin(𝜃𝑖𝑗 − 𝛿𝑖 + 𝛿𝑗 ) (46)
𝜕𝛿𝑖
De manière similaire , nous pouvons déterminer les éléments des matrices J2 , J3 𝑒𝑡 J4 . Les termes
Δ𝑃𝑖𝑘 𝑒𝑡 Δ𝑄𝑖𝑘 sont la différence entre les valeurs spécifiées et celles calculées. Cette différence
constitue le résidu de puissance c’est – à – dire :
𝑠𝑝é𝑐
Δ𝑃𝑖𝑘 = 𝑃𝑖 − 𝑃𝑖𝑐𝑎𝑙 (47)
𝑠𝑝é𝑐
Δ𝑄𝑖𝑘 = 𝑄𝑖 − 𝑄𝑖𝑐𝑎𝑙 (48)
δk+1
i = 𝛿𝑖𝑘 + Δ𝛿𝑖𝑘 (49)
Procédure
Pour les nœuds charge, 𝑃𝑖𝑘 𝑒𝑡 𝑄𝑖𝑘 sont calculés à partir des relations (42) 𝑒𝑡 (43),
Δ𝑃𝑖𝑘 𝑒𝑡 Δ𝑄𝑖𝑘 à partir des expressions (47) 𝑒𝑡 (48).
Pour les jeux de barres de tension contrôlée, 𝑃𝑖 𝑒𝑡 Δ𝑃𝑖𝑘 à partir de (42) 𝑒𝑡 (47).
L’équation linéaire simultanée (44) est résolue directement par optimisation successive
de la factorisation triangulaire et l’élimination de Gauss.
Les modules de tension et les nuveaux angles de phase sont calculés à partir de
(49)𝑒𝑡 (50).
(𝑘) (𝑘)
Le processus se poursuit jusqu’à ce que les résidus Δ𝑃𝑖 𝑒𝑡 Δ𝑄𝑖 soient inférieure à la précision
spécifiée, c’est – à – dire :
(𝑘)
Δ𝑃𝑖 ≤𝜀
(𝑘)
(51)
Δ𝑄𝑖 ≤𝜀
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Dans la relation (46), en posant que 𝜃𝑖𝑗 − 𝛿𝑖 + 𝛿𝑗 ≈ 𝜃𝑖𝑖 , les éléments non diagonaux de J1
deviennent :
𝜕𝑃𝑖
= −|𝑉𝑖 ||𝑉𝑗 | 𝐵𝑖𝑗 (55′ )
𝜕𝛿𝑗
Par analogie, on peut simplifier les éléments diagonaux et hors diagnonal de J4 cmme
𝜕𝑄𝑖 𝜕𝑄𝑖
= −|𝑉𝑖 | ⋅ 𝐵𝑖𝑖 = −|𝑉𝑗 | ⋅ 𝐵𝑖𝑗 (57)
𝜕|𝑉𝑖 | 𝜕|𝑉𝑗 |
Avec les hypothèses élaborées plus haut (53) 𝑒𝑡 (54) peuvent s’écrire sous la forme
Δ𝑃
= −𝐵′ ⋅ Δ𝛿 (57′)
|𝑉𝑖 |
Δ𝑄
= −𝐵′′ ⋅ Δ|𝑉𝑖 | (58)
|𝑉𝑖 |
𝑩′ 𝒆𝒕 𝑩′′ sont les parties imaginaires de la matrice d’admittance des nœuds 𝑌𝑛 . Étant donné que les
éléments de cette matrice sont constants, ils doivent être inversés au début de l’itération.
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Des simples comme « aller à la même vitesse que les autres », « se déplacer dans la même
direction » ou encore « rester proche de ses voisins » sont des exemples de comportement qui
suffisent à maintenir la cohésion de l’essaim et qui permettent la mise en œuvre des comportements
collectifs complexes et adaptatifs.
L’intelligence globale de l’essaim est donc la conséquence directe des interactions locales
entre les différentes particules de l’essaim.
Remarque :
La performance du système entier est supérieure à la somme des performances des particules
(individuelles).
L’optimisation par essaim particulaires est un algorithme évolutionnaire qui utilise une population de
solution candidates pour obtenir une solution du problème. Chaque particule est considérée comme
une solution du problème où elle possède une mémoire lui permettant de se souvenir de sa meilleure
performance (en position et en valeur) et de la meilleure performance atteinte par les particules
voisines (informatrices).
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Dans les AG, les solutions du candidat au problème donné sont analogues aux individus dans
une population. Chaque individu est codé comme corde appelé chromosome.
Les nouvelles solutions de candidat sont produites à partir des chromosomes des parents par
l’opération de croisement. L’opération de mutation est alors appliquée à la population. La qualité
de chaque individu est évaluée et estimée par prétendu de la fonction d’adaptation. Similairement
au mécanisme de la sélection, naturelle des systèmes biologiques, les individus les plus
convenables ont plus de chance de transmettre l’information à la prochaine génération. Quand le
meilleur chromosome est formé par le processus d’adaptation désiré, il sera pris comme solution
optimale et le processus d’optimisation est terminé.
C. Le recuit simulé
D. La recherche tabou
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