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Département d'Électrotechnique
AUTOMATISMES INDUSTRIELS
i
Tables des matières
Chapitre 02 GRAFCET
2.1. Définition GRAFCET .............................................................................................. 27
2.2. Les concepts de base du GRAFCET ........................................................................ 27
a. Etape .................................................................................................................... 27
ii
Tables des matières
iii
Tables des matières
Chapitre 4 GEMMA
4.1. Définition ..................................................................................................................... 71
4.2. Concepts de base du GEMMA ....................................................................................... 72
4.3. Structuration du Gemma .............................................................................................. 72
a. Production – hors production ............................................................................... 72
b. Les familles des états de modes de marches et d’arrêts (Les procédures) .............. 73
iv
Tables des matières
v
Tables des matières
vi
CHAPITRE 1
Introduction :
L’automatique est l’art d’analyser, de modéliser puis de commander les systèmes.
C’est aussi celui de traiter l’information et de prendre des décisions. Ses domaines
d’application sont aussi nombreux que variés : mécanique, électromécanique, électronique,
chimique, biotechnologie, industrie spatiale, industries de transformation, économie, ...etc.
Elle est la composante des systèmes techniques, son étude est essentielle pour
appréhender les sciences industrielles.
Les asservissements linéaires continus (ou systèmes asservis linéaires continus, en
abrégé SALC) constituent la branche de l’automatique qui traite les phénomènes physiques
sous forme analogique (évolution continue des variables d’un système isolé).
Exemple
Nous sommes entourés d'un grand nombre de systèmes automatiques, machine à
laver, ascenseur, distributeur de boisson, robot, suivi de trajectoire d’un missile.
Ils sont donc constitués de plusieurs parties plus ou moins complexes reliées entre
elles:
Oui
Problème
Non
Choisir la technologie de commande
Etablir le schéma
Fin
Plusieurs structures existent, selon qu’il s’agit d’un processus localisé ou non.
Deux paries fondamentales distinguent une structure localisée :
- La partie opérative : machine ou installation de production.
- La partie commande : regroupement de tous les composants de traitement de
l’information, utilisé pour faire fonctionner la partie opérative.
Malgré l’importance des interfaces, le coût des systèmes programmés est faible, et
leur capacité d’évolution est grande. Une orientation vers la généralisation des systèmes
programmés décentralisés et réceptifs à des langages de plus en plus évolués et performants
se dessine incontestablement.
• aspect descriptif :
C'est l'ensemble des opérations détaillées d'élaboration d'un produit fini devant
posséder des caractéristiques imposées dans les limites de tolérances fixées, selon un
procédé déterminé.
• aspect matériel :
C’est l'installation proprement dite, comprenant tous les appareils nécessaires à la
transformation des matières premières.
1.5.1. Système :
Un système est un ensemble d'éléments indépendants orientés vers la réalisation d'un
objectif. Tout système fait appel à des composants qui doivent être organisés de façon à
former un ensemble cohérent. Chaque composant exécute une fonction différente.
1.5.2. Sous-système :
Tout système est inclus dans un système plus vaste et en constitue un sous -système.
Deux systèmes différents peuvent avoir une partie commune qui est un sous-système de
chacun d’eux.
a. Système série :
Considérons un système de n éléments. Celui-ci est dit de type série si la défaillance de
l'un des n composants entraîne la défaillance du système (figure 1.4).
b. Système parallèle :
On parle de système parallèle si la défaillance de l'ensemble des éléments entraînera
la défaillance du système (Figure 1.5).
d. Système parallèle-série :
Exemple :
Une chaîne de production composée de deux sous-systèmes Centre Usinage (CU1) et
CU2 mise en parallèle et la sortie de cette dernière va vers un stock intermédiaire qui
alimente un autre sous-système CU3.
a. L'alimentation électrique :
Elle assure la distribution de l'énergie électrique vers les organes de puissance et de
contrôle. Elle doit pouvoir être interrompue et protégée en conformité avec les normes
d'installation électrique et celles des machines. Cette fonction est généralement assurée par
un disjoncteur, ou un interrupteur porte-fusibles.
b. La commande de puissance :
Elle permet de commander les charges électriques (actionneurs) à partir des ordres
émis par l'automatisme. Un contacteur assurera la commande d'une charge en tout ou rien,
tandis qu’un variateur électronique permettra la commande progressive d'un moteur ou
d'une résistance de chauffage.
c. Le dialogue :
Il est l'interface entre l'homme et la machine. Il permet de donner les ordres et de
visualiser l'état du processus. La commande est assurée par des boutons poussoir, des
claviers et des écrans tactiles. La visualisation étant faite par des voyants, des colonnes
lumineuses et des écrans.
d. Le traitement :
Il s’agit de la partie logique de l'automatisme qui permet à partir des ordres émis par
l'opérateur et des mesures de l'état du processus de commander les pré-actionneurs et de
fournir les informations nécessaires. Une large palette s'offre à l'automaticien, depuis la
solution la plus simple (un bouton poussoir commande directement un contacteur), en
passant par les systèmes à logique programmable, jusqu'à l'association collaborative entre
des automates et des ordinateurs. La disponibilité d'automates simples à faible prix a
pratiquement fait disparaître les schémas à relais.
e. L'acquisition :
Elle permet de détecter un seuil ou de mesurer la valeur d'une grandeur physique. A ce
jour presque toutes les grandeurs physiques sont détectables ou mesurables. Les progrès
technologiques permettent d'offrir un large choix de capteurs.
Outre les contraintes thermiques, leur calcul doit prendre en compte les contraintes
électrodynamiques et mécaniques.
1.6.4. Les liaisons de contrôle
Elles permettent la commande et le contrôle de l'automatisme. Le câblage traditionnel
par fils séparés est progressivement substitué par des connexions préfabriquées avec des
connecteurs et des bus de communication.
1.7. L’Organigramme :
Un organigramme est un mode de représentation graphique du fonctionnement d’un
système automatisé. Il permet de représenter les liaisons entre les différentes opérations
effectuées par le système [16].
Composition d’un organigramme :
Le tableau suivant donne les différents composants d’un organigramme.
Symbole Signification
Cette case est un test : elle attend une consigne ou une information
Signal reçu ? donnée par un capteur (par exemple : étage sélectionné).On pose
toujours une question.
Cette case décrit une action (par exemple : allumer le feu rouge).
Action à effectuer
C'est toujours un verbe à l'infinitif.
Cette case décrit une entrée donnée ou sortie résultat (par exemple :
allumer le feu rouge).
Exemples :
Ci-dessous une représentation de l’organigramme de base minimal et un
organigramme décrivant le fonctionnement d’un distributeur de boissons chaudes [16].
S=A+B
Les actionneurs mettent en œuvre le processus de fabrication. Ils font donc partie de
la partie opérative (PO) alors que les préationneurs se situent dans la partie commande (PC).
Définition :
Un actionneur est un constituant qui transforme une énergie disponible, prélevée sur
une source, en une action, en général mécanique, sur les effecteurs (partie de la PO agissant
sur la matière d’œuvre), ou quelquefois directement sur la matière d’œuvre.
Les préactionneurs sont des amplificateurs d’énergie qui alimentent les actionneurs: à
partir d’une commande à bas niveau d’énergie, ils distribuent et modulent le flux d’énergie
nécessaire aux actionneurs.
Un relai est constitué d’une bobine alimentée par un circuit de commande dont le
noyau mobile provoque la commutation de contacts pouvant être insérés dans un circuit de
puissance. Un contacteur est un relai particulier pouvant commuter de fortes puissances
grâce à un dispositif de coupure électrique.
Actuellement sont réunis dans un seul boîtier un relais thermique, un contacteur, un
disjoncteur...
Les variateurs de vitesse font aussi partie des pré-actionneurs électriques [8].
Les vérins :
Les vérins réalisent des mouvements linéaires. Ils sont munis d’un piston avec une tige
qui se déplace librement à l’intérieur d’un tube. En fonction du type ils ont un ou deux
orifices permettant l’admission ou l’échappement de l’air. La longueur du mouvement
définit la course du vérin, le diamètre est lié à la force à exécuter au cours du mouvement.
Il existe différents types de vérins :
b. Pré-actionneurs pneumatique :
Les distributeurs :
Les distributeurs pneumatiques sont les pré-actionneurs privilégiés des actionneurs
pneumatiques (vérins). A chaque type d'actionneur correspond un distributeur pneumatique
que l'on caractérise par [14] :
son dispositif de commande (mécanique, électrique ou pneumatique)
sa stabilité (monostable ou bistable)
le nombre d'orifices de passage de fluide qu'il présente dans chaque position.
c. Applications :
Distributeur 3/2 (3 orifices ; 2 positions) :
Ce distributeur permet d’alimenter une canalisation et d’en assurer la mise à
l’échappement. Souvent utilisé pour alimenter les vérins simples effet [14].
Fonction
Transformer l'énergie hydraulique en énergie mécanique.
Les différents types de vérins sont les même que ceux étudiés en pneumatique, seule
la représentation diffère (voies d'alimentations noircies, A et B sur les voies) [13].
Les pompes :
Fonction :
Générer un débit en transformant de l'énergie mécanique en énergie hydraulique. Elle
est un générateur de débit.
Le principe des pompes utilisées en hydraulique est basé sur la variation de volume
entre l'aspiration et le refoulement (volumétrique). La caractéristique principale d'une
pompe est sa cylindrée (c'est le volume de fluide aspiré en un tour de pompe), elle s'exprime
généralement en cm3/tr.
Pour obtenir une variation de volume, on utilise différentes techniques : pompes à
engrenage, pompes à palettes, pompes à pistons [13].
b. Pré-actionneurs hydrauliques :
LES DISTRIBUTEURS [14]:
Fonction
Aiguiller le débit vers l’une ou l’autre partie du circuit, autoriser ou bloquer le passage
du débit.
Constitution
Le distributeur est constitué de trois (3) parties : le corps, le tiroir, les éléments de
commande.
Fonctionnement :
Les éléments de commande agissent sur le tiroir et le déplacent vers la droite ou vers
la gauche.
En se déplaçant, le tiroir met en communication les orifices.
Symbolisation [14]:
La symbolisation se réalise en deux (2) étapes :
- Construction du symbole de base (nombres d’orifices, nombres de positions).
- Représentation du type de commande.
Construction du symbole de base :
Chaque position des éléments de commande interne du distributeur est représentée
par une case carrée. Dans chaque case se positionnent des flèches ou des traits qui
indiquent les liaisons établies entre les orifices et le sens d’écoulement du fluide.
Les canalisations aboutissent à la case représentant la position repos.
La lecture de la position « travail » s’obtient en déplaçant par glissement l’autre case
du symbole face à la représentation.
Exemples :
La majorité des distributeurs hydrauliques sont à deux (2) ou trois (3) positions.
L’identification d’un distributeur se fait de la manière suivante :
Nombre d’orifices, nombre de positions, type de centre (si trois (3) positions), type de
commande, type de rappel ou de maintien.
Il peut y avoir plusieurs symboles sur une même représentation.
Exemples :
Remarque :
La taille d’un distributeur ainsi que la grosseur de ses orifices doit être adapté au débit
qui le traverse [14].
1.7.3. Les capteurs :
Rôle: Fournir à la PC des informations sur l’état du système.
Il convertit les informations physiques de la PO en grandeurs électriques exploitables
par la PC [15].
1.7.3.1. Les trois (3) types de capteurs [15]:
a. Les détecteurs (ou capteur Tout Ou Rien (T.O.R.)) :
Un détecteur fournit une information binaire à la partie commande.
(Présence d’une pièce ou non, seuil de température atteinte, Vérin sorti…)
Il existe différentes familles technologiques de détecteurs : mécanique, optique,
inductif, capacitif… dont les caractéristiques distinctes sont des éléments de choix.
b. Les capteurs analogiques:
Un capteur analogique fournit une image électrique (tension 0-10V ou courant 4-
20mA) d’une grandeur physique évoluant continument dans le temps, dans une gamme de
variation donnée.
c. Les capteurs numériques (ou codeurs) :
Les codeurs transmettent des valeurs numériques précisant des positions, des
pressions,..., pouvant être lus sur 8, 16, 32 bits.
Utilisation :
Ce type de capteur est réservé à la détection sans contact d'objets métalliques.
L'objet est donc à proximité du capteur mais pas en contact contrairement à un détecteur de
position.
Avantages
Pas de contact physique avec l’objet détecté.
Pas d’usure ; possibilité de détecter des objets fragiles, fraîchement peints.
Durée de vie indépendante du nombre de manœuvres.
Produit entièrement encapsulé dans la résine donc étanche.
Très bonne tenue à l’environnement industriel : atmosphère polluante.
Utilisation:
Détection à courte distance d’objets métalliques ou non.
Contrôle de niveau de liquide et de poudre dans trémies
Avantages :
Idem que le détecteur inductif mais plus cher et pas de pièces en mouvement.
Pas de contact physique avec l’objet détecté.
Pas d’usure ; possibilité de détecter des objets fragiles, fraîchement peints.
Détecteur statique, pas de pièces en mouvement.
Durée de vie indépendante du nombre de manœuvres.
Produit entièrement encapsulé dans la résine donc étanche.
Très bonne tenue à l’environnement industriel : atmosphère polluante.
Utilisation:
Détection de tout objet opaque.
Avantages :
Pas de contact physique avec l’objet détecté.
Pas d’usure ; possibilité de détecter des objets fragiles, fraîchement peints.
Détection sur de grande distance.
GRAFCET
Chapitre 02 GRAFCET
INTRODUCTION
Le fonctionnement normal d’un système automatisé étant connu à partir d’un cahier
des charges.
On cherche à construire un système fiable dans toutes les conditions possibles et
imaginables pour cela, il faut créer des grafcets qui serviront de base pour ce système.
Ce chapitre est consacré à l’étude suffisamment détaillée des GRAFCETS.
• Les ENTREES, c'est-à-dire les transferts d'informations de la Partie Opérative vers la Partie
Commande,
• Les SORTIES, transferts d'informations de la Partie Commande vers la Partie Opérative.
C’est un outil graphique puissant, directement exploitable, car c’est aussi un langage
pour la plupart des Automates Programmables Industrielles (API) existants sur le marché.
Lorsque le mot GRAFCET (en lettre capitale) est utilisé, il fait référence à l’outil de
modélisation. Lorsque le mot grafcet est écrit en minuscule, il fait alors référence à un
modèle obtenu à l’aide des règles du GRAFCET.
2.2. Les concepts de base du GRAFCET
a. Etape :
Une étape symbolise un état ou une partie de l’état du système automatisé. L’étape
possède deux états possibles : active représentée par un jeton dans l’étape ou inactive.
L’étape i, représentée par un carré repéré numériquement, possède ainsi une variable
d’état, appelée variable d’étape Xi. Cette variable est une variable booléenne valant 1 si
l’étape est active, 0 sinon.
La situation initiale d'un système automatisé est indiquée par une étape dite étape
initiale et représentée par un carré double.
c. Transition :
Une transition indique la possibilité d’évolution qui existe entre deux étapes et donc la
succession de deux activités dans la partie opérative. Lors de son franchissement, elle va
permettre l’évolution du système. A chaque transition est associée une condition logique
appelée réceptivité qui exprime la condition nécessaire pour passer d’une étape à une autre.
La réceptivité qui est une information d'entrée qui est fournie par :
• l'opérateur : pupitre de commande,
• la partie opérative : états des capteurs,
• du temps, d'un comptage ou toute opération logique, arithmétique...
• des grafcets : d'autres grafcets pour la liaison entre grafcets ou de l’état courant des
étapes du grafcet (les Xi),
• d'autres systèmes : dialogue entre systèmes,
Remarque:
Si la réceptivité n’est pas précisée, alors cela signifie qu’elle est toujours vraie (=1).
d. Liaisons orientées :
Elles sont de simples traits verticaux qui relient les étapes aux transitions et les
transitions aux étapes. Elles sont normalement orientées de haut vers le bas. Une flèche est
nécessaire dans le cas contraire.
Actions continues :
L'ordre est émis, de façon continue, tant que l'étape, à laquelle il est associé, est active.
Actions conditionnelles:
Une action conditionnelle n’est exécutée que si l’étape associée est active et si la
condition associée est vraie. Elles peuvent être décomposées en 3 cas particuliers:
Exemple:
"t /x6/ 5s" : prendra la valeur logique 1, 5 secondes après la dernière activation de l'étape 6 .
e. Action mémorisée :
Le maintien d'un ordre, sur la durée d'activation de plusieurs étapes consécutives,
peut également être obtenu par la mémorisation de l'action, obtenue par l'utilisation d'une
fonction auxiliaire appelée fonction mémoire.
a. Notion de Séquence :
Une séquence, dans un Grafcet, est une suite d'étapes à exécuter l'une après l'autre.
Autrement dit chaque étape ne possède qu'une seule transition AVAL et une seule transition
AMONT.
b. Macro-étape
2.5.2. TEMPORISATIONS
La transition 20 - 21 est franchie lorsque la temporisation, démarrée à l’étape 20 est
écoulée, soit au bout de 5s.
2.5.3. COMPTAGE
Ancienne représentation Nouvelle représentation (affectation)
La transition 20-21 est franchie lorsque le contenu du compteur C1 est égal à 4. Le compteur
est incrémenté sur front montant du signal b.
Il est remis à zéro à l’étape 21.
b. Evènement (fronts)
La transition 20-21 est franchie lors d’un front montant sur h (cas n°1) ou lors d’un front
descendant sur h (cas n° 2)
c. Action conditionnelle
2.5.5.2. Figeage
a- Dans la situation courante
A la différence du cas précédent, le grafcet G2 se fige à l’étape 21, lorsqu’elle sera active.
2.5.6. Encapsulation
Une étape encapsulante contient d’autre étapes dites encapsulées. Lorsque l’étape
encapsulante est active, son encapsulation peut évoluer librement. La désactivation d’une
étape encapsulante provoque la désactivation des étapes appartenant à son encapsulation.
Soit la partie de grafcet représentée par la figure ci-dessus. Pour décrire l’activité de l’étape
n, nous utiliserons la notion suivante :
X n = 1 si l' étape n est active
X n = 0 si l' étape n est inactive
3ième règle :
Le franchissement d’une transition entraîne l’activation de toutes étapes immédiatement
suivantes et la désactivation de toutes les étapes immédiatement précédentes.
La traduction de cette règle donne la Condition de Désactivation de l’étape n :
CDX n = X n ⋅ t n = X n +1
Si la CA et CD de l’étape n sont fausses, l’étape n reste dans sont état. C’est-à-dire que l’état
de Xn à l’instant t+δt dépend de l’état précédent de Xn à l’instant t.
D’après ces trois points précédent, on peut donc écrire:
L’équation de Xn :
X n = CAX n + CDX n ⋅ X n ou X n = X n−1 ⋅ t n−1 + X n+1 ⋅ X n
Une étape de GRAFCET se symbolise alors sous forme d’un module de phase:
R S Qt+1
R Q
0 0 Qt
0 1 1
S 1 0 0
1 1 -
Remarque: Pour l’état S=R=1, la valeur de la sortie de la bascule est indéterminée. Elle
dépend uniquement des composants de fabrication. Si la bascule RS est fabriquée
technologiquement avec des portes NOR, il y aura mémoire à désactivation prioritaire et
dans le cas de réalisation de bascules RS avec des portes NAND, il y aura mémoire à
activation prioritaire (solution retenue pour adapter les bascules RS au grafcet).
Application au GRAFCET
- La condition d’activation d’une étape est alors câblée sur le SET de la bascule;
- La condition de désactivation d’une étape est câblée sur le RESET de la bascule.
CDXn R Q Etape Xn
CAXn S
Exemple:
Propriétés :
–Utilisation du langage courant
–Technologie des capteurs et actionneurs non définie.
L’élément de base d’un calculateur est constitué par l’unité centrale de traitement (UCT,
CPU : Central Processing Unit). L’UCT est constituée :
d’une unité arithmétique et logique (UAL, ALU : Arithmetic and Logic Unit) : c’est
l’organe de calcul du calculateur ;
de registres : zones de stockage des données de travail de l’UAL (opérandes, résultats
intermédiaires) ;
d’une unité de contrôle (UC, CU : Control Unit) : elle envoie les ordres (ou
commandes) à tous les autres éléments du calculateur afin d’exécuter un
programme.
Les échanges d’ordres et de données dans le calculateur sont synchronisés par une horloge
qui délivre des impulsions (signal d’horloge) à des intervalles de temps fixes.
Remarque : un circuit intégré qui inclut une UCT, de la mémoire et des périphériques est un
microcontrôleur.
Les microprocesseurs peuvent être classés selon la longueur maximale des mots binaires
qu’ils peuvent échanger avec la mémoire et les E/S : microprocesseurs 8 bits, 16 bits, 32 bits,
...
Remarque : les bus de données et de commande sont bidirectionnels, le bus d’adresse est
unidirectionnel : seul le microprocesseur peut délivrer des adresses (il existe une dérogation
pour les circuits d’accès direct à la mémoire, DMA).
Les mémoires sont caractérisées par leur capacité : nombre total de cases mémoire
contenues dans un même boîtier.
Mémoires mortes :
ROM : Read Only Memory. Mémoire à lecture seule, sans écriture. Son contenu est
programmé une fois pour toutes par le constructeur. Avantage : faible coût.
Inconvénient : nécessite une production en très grande quantité.
PROM: Programmable Read Only Memory. ROM programmable une seule fois par
l’utilisateur (ROM OTP : One Time Programming) en faisant sauter des fusibles.
Nécessite un programmateur spécialisé : application d’une tension de
programmation (21 ou 25 V) pendant 20 ms.
Mémoires vives :
SRAM : Static Random Access Memory. Mémoire statique à accès aléatoire, à base
de bascules à semi-conducteurs à deux états (bascules RS). Famille 62nnn, exemple :
62128 (16 Ko).
Avantage : très rapide, simple d’utilisation.
Inconvénient : compliqué à réaliser.
Mémoire
programme
Unité centrale
Mémoire de
données
Les avantages
- Améliorer les conditions de travail en éliminant les travaux répétitifs.
- Améliorer la productivité en augmentant la production.
- Améliorant la qualité des produits ou en réduisant les coûts de production.
- Automates programmables sont programmés facilement et ont un langage de
programmation facile à comprendre (logique programmé) alors la Modification du
programme facile par rapport à la logique câblée.
- Simplification du câblage.
- Puissance et rapidité.
- Facilité de maintenance (l'API par lui même est relativement fiable et peut aider l'homme
dans sa recherche de défauts).
- Augmenter la sécurité.
- Possibilités de communication avec l'extérieur (ordinateur, autre API)
- énorme possibilité d'exploitation.
- plus économique
Les inconvénients
- Plantage.
- Il y a trop de travail requis dans les fils de connexion.
- Besoin de formation
Des API en boîtier étanche sont utilisés pour les ambiances difficiles (température,
poussière, risque de projection ...) supportant ainsi une large gamme de température,
humidité ...
L’environnement industriel se présente sous trois formes :
environnement physique et mécanique (poussières, température, humidité, vibrations);
pollution chimique ;
perturbation électrique. (parasites électromagnétiques)
Bus de Données
Interface
traitement CPU
Mémoire Entrée
µProcesseur
Alimentation
d’Entrée
Unité de
Programme
Interface
Mémoire de
de Sortie
Sortie
Données
Batterie Horloge
Avant chaque traitement, l'API lit les entrées et les mémorise durant le cycle automate.
Il calcule les équations logiques de fonctionnement du système en fonction des entrées
et d'autres variables internes puis il les mémorise.
Les résultats sont recopiés dans les sorties.
Fonctions réalisées :
Les automates compacts permettent de commander des sorties en T.O.R et gèrent parfois
des fonctions de comptage et de traitement analogique.
Les automates modulaires permettent de réaliser de nombreuses autres fonctions grâce à
des modules intelligents que l'on dispose sur un ou plusieurs racks. Ces modules ont
l'avantage de ne pas surcharger le travail de la CPU car ils disposent bien souvent de leur
propre processeur.
Les cartes d'entrées : permettent de recueillir l'information des capteurs, boutons ... qui lui
sont raccordés et de la matérialiser par un bit image de l'état du capteur.
Les cartes de sorties : offrent deux types de technologies : les sorties à relais
électromagnétiques (bobine plus contact) et les sorties statiques (à base de transistors ou de
triacs).
Cartes d'entrées / sorties analogiques : Elles permettent de réaliser l'acquisition d'un signal
analogique et sa conversion numérique (CAN) indispensable pour assurer un traitement par
le microprocesseur.
La fonction inverse (sortie analogique) est également réalisée.
Les grandeurs analogiques sont normalisées : 0-10V ou 4-20mA.
Autres cartes :
- Cartes de régulation PID
- Cartes de pesage
- Cartes de communication (Ethernet ...)
- Cartes d'entrées / sorties déportées
Exemple de branchement :
Exemple 1
%MW100 : M (zone mémoire), W (type WORD), 100 (position dans le registre)
%M21 : M (zone mémoire), (type EBOOL), 21 (position dans le registre).
%S0 : S (zone système), (type BOOL), 0 (position dans le registre)
%Ix 0.1.15 : %I (Zone entrée), x (type EBOOL), Rack 0, module 1, voie N°15
Exemple 2
Un automate ayant 8 entrées et 8 sorties, elles seront aux adresses suivantes :
Entrées : I0,0 ; I0,1 ; I0,2 ; I0,3 ; I0,4 ; I0,5 ; I0,6 ; I0,7
Sorties : Q1,0 ; Q1,1 ; Q1,2 ; Q1,3 ; Q1,4 ; Q1,5 ; Q1,6 ; Q1,7
Exemple 3
Dans le cas de I’API de Mitsubishi, nous avons des entrées avec les adresses X400, X401,
X402, etc., et des sorties avec des adresses Y430, Y431, Y432, etc. La lettre X désigne donné
une entrée, tandis que la lettre Y désigne une sortie. Toshiba utilise un système comparable.
Dans le cas du modèle PLC-5 d’Allen- Bradley, le rack qui contient le processeur reçoit le
numéro 0, tandis que les autres racks possèdent les adresses 1, 2, 3, etc., comme indique par
des interrupteurs. Chaque rack peut avoir plusieurs modules, chacun gérant plusieurs
entrées et/ou sorties.
Par exemple, nous pouvons avoir une entrée dont l’adresse est 1:012/03. Elle correspond à
une entrée, sur le rack 01, le module 2 et le port 03.
Pour le modèle SIMATIC S7 de Siemens, les entrées et les sorties sont regroupées par huit.
Chaque groupe est un octet et chaque entrée ou sortie d’un groupe est un Les adresses des
entrées et des sorties sont donc données avec un octet et un bit, ce qui constitue un numéro
de module suivi d’un numéro de port, séparés par un point (.).
Numéro d’octet
L’adresse 10.1 correspond donc à une entrée sur le bit 1 de l’octet 0, et Q2.0, a une sortie
sur le bit 0 de l’octet 2.
Exemple 4
Adressage des objets de modules d’entrées / sorties du Modicon M340
Cartes de sorties
Elles sont destinées à commander les pré-actionneurs et éléments des signalisations du
système et adapter les niveaux de tensions de l’unité de commande à celle de la partie
opérative du système en garantissant une isolation galvanique entre ces dernières.
L'alimentation électrique
Tous les automates actuels sont équipés d'une alimentation 240 V 50/60 Hz, 24 V DC. Les
entrées sont en 24 V DC et une mise à la terre doit également être prévue.
langages de
programmation
! %L0:
LD %I1.0
ANDN %M12
OR( %TM4.Q
AND %M17
)
AND %I1.7
ST %Q2.5
! %L5:
LD %I1.10
ANDN %Q2.5
ANDN %M27
IN %TM0
LD %TM0.Q
AND %M25
AND %MW0:X5
[%MW15:= %MW18+500]
Instructions de test
Désignation Fonctions
LD Le résultat est égal à l’opérande (load : lire la valeur).
LDN Le résultat est égal à l’inverse de l’opérande (contact ouverture).
AND ET logique entre le résultat et précèdent et l’état de l’opérande.
ANDN ET logique entre le résultat et précèdent et l’état inverse de
l’opérande.
OR OU logique entre le résultat et précèdent et l’état de l’opérande.
ORN OU logique entre le résultat et précèdent et l’état inverse de
l’opérande.
XOR, XORN OU exclusif.
Instructions d’action
ST L’opérande associé prend la valeur de la zone de test.
STN L’opérande associé prend la valeur inverse de la zone de test.
S L’opérande associé est mis à 1 lorsque le résultat de la zone de test est à 1.
R L’opérande associé est mis à 1 lorsque le résultat de la zone de test est à 1.
IF %M0 THEN
FOR %MW99:=0 TO 51 DO
IF %MW100 [%MW99]<>0 THEN
%MW10:=%MW100 [%MW99];
%MW11:=%MW99;
%M1:=TRUE;
EXIT;
ELSE
%M1:=FALSE;
END_IF;
END_FOR;
ELSE
%M1:=FALSE;
END_IF;
3.2.5.5. Le GRAFCET
Langage de spécification, est utilisé par certains constructeurs d'automate (Schneider,
Siemens) pour la programmation. Parfois associé à un langage de programmation, il permet
une programmation aisée des systèmes séquentiels tout en facilitant la mise au point des
programmes ainsi que le dépannage des systèmes.
On peut également traduire un grafcet en langage en contacts et l'implanter sur tout type
d'automate.
L'interconnexion entre deux automates peut être réalisée très simplement en reliant une ou
plusieurs sorties d'un automate à des entrées de l'autre et vice-versa
Cette méthode ne permet pas de transférer directement des variables internes d'un
automate sur l'autre, de sorte que celles-ci doivent être converties par programme en
variables de sortie avant leur transfert. Elle devient coûteuse en nombre d’entrées/sorties
mobilisé pour cet usage et lourde du point de vue du câblage, lorsque le nombre de
variables qui doivent être échangées devient important.
Le protocole
Un protocole consiste en la définition de trames d’échange. Plusieurs protocoles en été
définies. Le protocole le plus connu est le protocole Modbus (marque déposée par
MODICON) et Profibus (Siemens) qui sont deux protocoles standards de dialogue basé sur
une structure hiérarchisée entre un maître et plusieurs esclaves. Mikroelectronika propose
aussi un protocole non standard pour communiquer des microcontrôleurs de type PIC,
DsPIC, AVR et Intel. Néanmoins l’utilisateur est libre de définir son propre protocole.
Avantages :
Grande vitesse d'échange.
Différent types de supports de transmission.
Pas de gestion d'accès au support.
Inconvénients :
Coût global élevé.
Evolutions limitées.
Tout repose sur la station centrale.
b. Réseau en anneau
Chaque station peut communiquer avec sa voisine. Cette solution est intéressante
lorsqu'une station doit recevoir des informations de la station précédente ou en transmettre
vers la suivante.
Avantages :
Signal régénéré donc fiable.
Contrôle facile des échanges (le message revient à l'émetteur).
Inconvénients :
Chaque station est bloquante.
Une extension interrompe momentanément le réseau.
c. Réseau hiérarchisé
C'est la forme de réseaux la plus performante. Elle offre une grande souplesse d'utilisation,
les informations pouvant circuler entre-stations d'un même niveau ou circuler de la station
la plus évoluée (en général un calculateur) vers la plus simple, et réciproquement.
GEMMA
Chapitre 4 GEMMA
INTRODUCTION
Pour pouvoir conduire, exploiter, maintenir un système automatisé tout au long de son
cycle de vie, il est nécessaire de prévoir, dès sa conception, toutes les situations de marche
et d'arrêt. On estime qu’un projet d’automatisation est achevé si on est capable de répondre
sans ambiguïté aux questions suivantes :
Comment peut-on mettre en marche ou arrêter son fonctionnement ?
Peut-on prévoir des modes de marches spécifiques pour procéder à son
réglage, à sa maintenance ?
Quels critères doit-on prendre pour assurer la sécurité du personnel et du
matériel ?
Quelles seront les conséquences d’un arrêt d’urgence sur le personnel et le
matériel ?
Après un arrêt d’urgence, dans quelles conditions peut-on remettre le système
à nouveau en marche ?
Peut-on prévoir un scénario pour mettre le système en situation de repli en fin
de journée pour assurer sa sécurité en d’autres ?
Quelles seront les conséquences de la mise du système « en hors énergie » ?
La réponse en d’autres à ces questions apparaît indispensable. En effet, si
généralement on souhaite que le système automatisé soit en production automatique, il est
nécessaire de connaître précisément tous les autres états de son comportement : ce n’est
pas par exemple en appuyant sur le bouton d'arrêt d'urgence que l'on "découvrira" le
comportement du système dans cet état et comment sortir de cet état pour remettre le
système en marche.
On doit par conséquent compléter le Grafcet, outil ayant permis la description du
système, par le GEMMA, abréviation qui veut dire : GUIDE D'ETUDE DES MODES DE MARCHE
ET D'ARRET. C’est un document graphique qui facilite la conduite, la maintenance et
l'évolution du système.
4.1. Définition :
Le GEMMA (Guide d'Etude des Modes de Marche et d'Arrêt) est un guide graphique
élaboré par l’Agence pour le Développement de la Productique Appliquée (ADEPA) en avril
1981, Il constitue une méthode d’approche des Modes de Marches et d’Arrêts des systèmes,
c’est un outil d’aide complémentaire au GRAFCET qui permet d'exprimer de façon claire et
complète les besoins en modes de marche et d’arrêt d'un système automatisé.
Le GEMMA est un document (outil-méthode) structuré prêt à être rempli par son
utilisateur afin de suivre une approche guidée et systématique.
C'est un outil de description graphique qui décrit le dialogue entre l'opérateur et la
machine. Il aide à la conduite de la machine, à sa maintenance ainsi qu'à son évolution.
Comme pour le Grafcet, le Gemma ne présume pas de la technologie de commande.
Rappels
Partie opérative= tout ce qui n’est pas l’automatisme
Mécanismes, capteurs, actionneurs, dispositifs divers du système,
Tout ce qui relève de l’environnement du système (opérateurs humains aussi)
Partie commande = tout ce qui assure le contrôle
Les modes de marche et d’arrêt concernent le système, c’est-à-dire la partie opérative
+ la partie commande, mais vus par la partie commande.
On fait l’hypothèse que la partie commande est en ordre de marche, même si la partie
opérative est hors état d’énergie ou en défaut ou à l’arrêt.
Dans la zone PC hors énergie, la partie commande n'est pas alimentée en énergie.
Dans cette partie il n'y a pas de modes traités par la partie commande. Seules des actions
dites actions réflexes ou externes peuvent se réaliser (blocages par ressorts, retours
spontanés ... ).
Pour la zone Partie commande sous énergie et selon les besoins du système
automatisé à étudier on choisit d'utiliser certains modes de marches et d'arrêts. En effet les
modes de marches et d'arrêts ne peuvent être perçus et traités qu'en présence d'une partie
commande en ordre de marche. A chacun de ces modes correspond un "rectangle état"
disposé sur le graphisme selon une structure précise.
Le guide graphique GEMMA porte les rectangles-états dans lesquels seront exprimés
les différents états de Marches et d'Arrêts (M/A) pris par la machine.
Les états F :
F1 <production normale> Dans cet état la machine produit normalement : c'est l'état pour
lequel elle a été conçue.
Les états A :
Tableau 4.2 : ETATS A : procédures d'arrêt
A1 <Arrêt dans état initial> C'est l'état repos de la machine. Il correspond en général à la
situation initiale du grafcet.
A2 <Arrêt demandé en fin de Lorsque l'arrêt est demandé, la machine continue de produire jusqu'à
cycle> la fin de cycle; l'état A2 est donc un état transitoire vers l'état A1
A3 <Arrêt demandé dans état La machine continue de produire jusqu'à un arrêt en une position
déterminé> autre que la fin de cycle; c'est un état transitoire vers A4
A4 <Arrêt Obtenu> La machine est alors arrêtée dans un état autre que la fin de cycle.
A5 <Préparation pour remise en C'est dans cet état que l'on procède à toutes les opérations
route après défaillance> (désengagements, nettoyages ...) nécessaires à une remise en route
après défaillance
A6 <Mise PO dans état initial> La machine étant en A6, on remet manuellement ou
automatiquement la partie opérative en position initiale pour un
redémarrage dans l'état initial.
A7 <Mise PO dans état La machine étant en A7, on remet la partie opérative en position
déterminé> pour un redémarrage dans une position autre que l'état initial.
Les états D :
D1 <Arrêt d'urgence> C'est l'état pris lors d'un arrêt d'urgence : on y prévoit non seulement les
arrêts, mais aussi les cycles de dégagement, les procédures et précautions
nécessaires pour éviter ou limiter les conséquences dues à la défaillance.
D2 <Diagnostic et/ou C'est dans cet état que la machine peut être examinée après défaillance et
traitement de la qu'il peut être apporté un traitement permettant le redémarrage.
défaillance>
D3 <Production tout de Il est parfois nécessaire de continuer la production même après une
même> défaillance de la machine : on aura alors une production dégradée, forcée ou
aidée par des opérateurs non prévus en production normale
G.S. : Grafcet de Sûreté. Il prend en compte toutes les procédures d'arrêt d'urgence
énoncées dans le cahier des charges. C'est le grafcet maître de plus haut niveau. C'est
ce grafcet qui assure le forçage des autres grafcet "esclaves" lors des procédures
d'arrêt d'urgence.
G.C. : Grafcet de Conduite. Il prend en compte tous les états et les conditions d'évolution
retenus sur le GEMMA. C'est le grafcet qui gère tous les modes de marches sauf le
grafcet de traitement de l'arrêt d'urgence (GTAU). Son évolution est liée à une
autorisation du GS.
G.T.A.U. : Grafcet de Traitement de l'Arrêt d'Urgence. Ce grafcet est géré directement par le
grafcet de sécurité. Il contient toutes les actions de blocage des mouvements et de
dégagement prévus par le cahier des charges et indiquées dans la case D1 du
GEMMA.
G.F.N. : Grafcet de Fonctionnement Normal. Son évolution est liée à une autorisation du GC.
Il correspond à la case F1 du GEMMA.
G.INIT. : Grafcet d'INITialisation. C'est lui qui assure la mise en position initiale de tous les
organes de la partie opérative. Son évolution est liée à une autorisation du GC. Il
correspond à la case A6 du GEMMA.
G.REG. : Grafcet de REGlage. C'est le grafcet qui permet à l'opérateur de piloter les
différents organes du système séparément et dans l'ordre qui lui convient dans le cas
d'un mode de marche manuelle programmé. Son évolution est liée à une autorisation
du GC. Il correspond à la case F4 du GEMMA. Sur la station d'usinage du système
modulaire AII, le mode de marche de réglage est assuré directement depuis le pupitre
(mode de marche manuelle câblé), il n'existe donc pas de GREG sur ce système.
G.Ti. : Grafcets de Tâche. Ce sont les grafcets qui correspondent aux différentes boîtes de
l'analyse SADT (noeuds A1, A2,...). Lorsqu'ils existent, ils sont gérés par le GFN que l'on
nomme alors GCT (Grafcet de Coordination de Tâches). Par exemple, la station de
distribution du système modulaire AII ne requiert pas vraiment de décomposer le GFN
en différents grafcets de tâche.
Au minimum le gemma utilise trois grafcets qui travaillent ensemble
d. Les redémarrages
En fonction de la cinématique de la machine et des conséquences physiques des choix
faits précédemment, le redémarrage peut être réalisé :
d.1. À partir d’une situation quelconque :
4.10. Exemples
4.10.1. Exemples 01
Si une machine nécessite une marche de clôture, par exemple pour vider un convoyeur
à la fin de la journée, il faut prévoir un signal demandant l’exécution de la marche de clôture.
La machine ayant le GEMMA de la figure ci-dessous peut être arrêtée en fin de cycle pour
une courte période (sans vider le convoyeur) avec le signal ACY. Donc la condition initiale de
ce GEMMA c’est que la machine soit en condition initiale, avec un convoyeur vide ou plein.
Cela explique que pour la mise en route, il faut vérifier si le convoyeur est plein ou vide pour
savoir si la marche de préparation est nécessaire.
APPLICATIONS EN ELECTROTECHNIQUE
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