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UNIVERSITE KASDI
MERBAH -OUARGLA
Mémoire
MASTER PROFESSIONNEL
Domaine : Science technologie
Spécialité : mécanique des chantiers pétroliers
Thème
Devant le jury :
المحاكاة العددية لالنسياب ببرنامج فلوانت و باستخدام النموذج العددي القائم على تبديد الطاقة الحركية بواسطة
.( أعطى نتائج جد مهمةRNG k-) -اللزوجة
، كفاءة الفرز، طين الحفر، نازع الرمل، الدوامات، الدوار، فلوانت:الكلمات الرئيسية
Résumé :
Le cyclone, bien connu comme séparateur centrifuge peut être valablement utilisé comme
déssableur dans le domaine de forage de pétrole. Dans le but d'améliorer l'efficacité de la
séparation de sable de la boue de forage dans les déssableurs cycloniques ainsi la réduction
de la perte de charge, l'étude approfondie de l'écoulement hydrodynamique tridimensionnel
très complexe ayant lieu dans un cyclone est nécessaire. On présente dans cette mémoire
l'étude de l'effet de la géométrie et la vitesse d'entrée sur l'écoulement turbulent de la boue
dans un cyclone. La simulation numérique de l'écoulement par le code Fluent en utilisant le
modèle numérique basé sur la dissipation de l'énergie cinétique par viscosité (RNG K-), a
donné des résultats intéressantes.
Abstract :
Cyclones, known as centrifugal separators, can be also used as in drilling domain. In order to
improve the efficiency of the sand separation of the drilling mud in the cyclonic desilers and
the reduction of the pressure drop, the in-depth study of the very complex three-dimensional
hydrodynamic flow taking place in a cyclone is necessary. This paper presents the study of
the effect of geometry and inlet velocity on the turbulent flow of mud in a cyclone. Numerical
simulation of Fluent code flow using the numerical model based on the dissipation of kinetic
energy by viscosity (RNG K-), gave interesting results.
Remerciements
Dédicace
Résume
Sommaire
Liste des figures
Liste des notations
Introduction générale
Figure IV.8 a : contours de vitesse tangentielle pour une vitesse d’entrée pour le cas
d’augmentation………………..………………..………………..………………..………… 53
Figure IV.8 b : contours de vitesse tangentielle pour une vitesse d’entrée pour le cas de
réduction………………..………………..………………..………………..……………….. 53
Figure IV.9 : contours de vitesse tangentielle pour les cas d’une augmentation et une
réduction de hauteur………………..………………..………………..……………………... 54
Liste des notations
̅
𝑷 : pression moyenne [N / m²]
𝑹𝒆𝒑 : Nombre de Reynolds basé sur la vitesse relative des particules [-]
accélération [m / s²]
𝒎 : masse [kg]
̅̅̅
𝒖𝒊 : vitesse moyenne [m / s]
Introduction générale
Pour réaliser le forage d’un puits, un fluide (souvent appelé boue de forage) est pompé à
haute pression à l’intérieur des tiges de forage. Le fluide est injecté au niveau de l’outil de
forage qu'il nettoie, refroidit et lubrifie, avant d'entraîner les morceaux de la roche forée
(cuttings) jusqu’en surface par l’espace annulaire situé entre les tiges de forage et les parois
du puits.
Pour cela, en surface, la boue subit des traitements mécaniques plus ou moins poussés en
fonction des besoins (tamisage, dessablage, dessiltage, centrifugation) permettant d'éliminer
les solides entraînés par la boue.
Alors, les problèmes de double phase liquide-solide, que l'on rencontre ci-dessus, sont
des problèmes auxquels se confrontent à grande échelle dans la plupart des industries, soit
pour le traitement des produits qu'elles élaborent, soit dans le rejet de leurs eaux polluées.
Donc, il est nécessaire de séparer le liquide des solides afin de récupérer les deux phases.
Si la séparation d'un liquide comportant des particules solides de taille importante est
relativement facile, cette opération devient beaucoup plus difficile lorsque les particules n'ont
pour dimension que quelques dizaines de microns. La décantation gravitaire est longue et
nécessite de lourds investissements et les industries recherchent souvent des procédés de plus
faible encombrement permettant une décantation accélérée de ces particules solides.
C'est dans ce cadre que nous présenterons le procédé de décantation centrifuge statique
ayant fait l'objet d'études hydrauliques et qui apportent des solutions à ce type de problèmes.
Introduction générale
Enfin, la conclusion générale du travail de recherche sera exposée afin de souligner les
points essentiels que nous allons aborder.
Chapitre I :
GENERALITE
SUR LES
SEPARATEURS
Chapitre I Généralité sur la séparation
I. 1. Introduction
I. 2. La séparation
1
Chapitre I Généralité sur la séparation
différentes (par exemple : huile et eau) ou un fluide d’un solide, on peut agir sur
l’énergie cinétique. Favorisant ainsi l’effet d’inertie qu’est différent selon la densité
de chaque composant.
Par ailleurs ; ce sont les turbulences crées par le régime d’écoulement qui
empêchant la ségrégation entre les différentes phases composant le mélange en
mouvement, d’où possibilité de faire baisser l’effet d’entrainement en se rapprochant
du régime d’écoulement laminaire. [3]
I. 2. 3. Procèdes de séparation
I. 2. 3. 1. Procèdes mécaniques
2
Chapitre I Généralité sur la séparation
I. 2. 3. 1. 2. La force centrifuge
La centrifugation désigne la séparation mécanique sous l'action d'un champ
centrifuge. Dans une bonne partie des situations, le champ gravitaire vient renforcer la
séparation. On peut aussi procéder à un filtrage où la pression motrice est fournie par
action centrifuge : c'est l'essorage.
Les séparateurs centrifuges peuvent être classés en deux catégories :
3
Chapitre I Généralité sur la séparation
I. 2. 3. 2. Tissus filtrant
Dans ce procédé, les gaz chargés de poussière traversent une surface filtrante qui
retient les particules solides. Leur originalité tient que les premières poussières
arrêtées sur un support filtrent les poussières suivantes. Le gâteau de poussière déposé
conduit à une augmentation de la différence de pression, ce qui nécessite la
régénération de la surface filtrante à des intervalles de temps variable.[2]
4
Chapitre I Généralité sur la séparation
5
Chapitre I Généralité sur la séparation
I. 3. Les séparateurs :
Le séparateur selon la rousse, est un appareil adjoint a une installation est destiné
à assurer la séparation d’éléments mélanges que l’on veut récupérer ou éliminer.
I. 3. 1. Types de séparateurs :
Il existe différents types de séparateurs classer selon trois critères essentiel ; les
formes ; les modes d’emploi et selon les phases de fluides séparer. Dans notre étude
on fait appelle a les plus utiliser dans le demain des hydrocarbures
I. 3. 1. 1. Séparateur vertical :
Ces séparateurs sont constitués par un cylindre vertical termine par des fonds
bouche.
6
Chapitre I Généralité sur la séparation
passant a travers une vanne automatique de contrôle de pression. L'huile est évacuée a
la partie inferieure a travers une vanne automatique d'huile commandée par un
flotteur. La capacité des séparateurs verticaux atteint entre 500 et 850 m3/j avec des
pressions pouvant atteindre 420 bars. [4]
Dans cette forme de séparateur on trouve deux types selon la phase traité, bi et tri
phasique.
❖ Séparateur bi-phasiques vertical : Généralement sont utiliser dans le
cas d’un effluents ou la phase principale est liquide
7
Chapitre I Généralité sur la séparation
I. 3. 1. 2. Séparateur horizontal :
C'est un récipient cylindrique horizontal contenant différant éléments.
Le mélange d'hydrocarbures arrive à une extrémité et est projeté sur un déflecteur
brisant l'émulsion. Par différence de densité, l'huile tombe au fond du cylindre, le gaz
s'accumule dans la partie supérieure.
Le gaz traverse un certain nombre de chicanes qui retiennent les gouttelettes
d'huile, puis à travers un dernier tamis dit, extracteur de brouillard, avant de partir par
une sortie supérieur, l'huile est soutirée a la partie inférieure. Il est à noter qu'un tel
appareil travaille à une certaine pression (sélectionnée pour obtenir la récupération
maximale). Cette pression fournit l'énergie nécessaire pour chasser l'huile a la partie
inférieure.
Afin de conserver toujours une garde d’huile. Cette sortie est contrôlée par une
vanne automatique sur la sortie gaz, commandée par un contrôleur de pression.[0 0]
On distingue trois types de cette forme de séparateur :
8
Chapitre I Généralité sur la séparation
9
Chapitre I Généralité sur la séparation
liquide : il possède un tube supérieur et un tube inférieur reliés entre eux par des
tubes verticaux appelés « downcomers », c'est-à-dire une goulotte de descente, Le
tube supérieur étant la section de séparation du gaz et l’inférieur la section de
collecte des liquides. Le séparateur deux tubes permet une meilleure séparation,
que le séparateur horizontal à un tube, s’il y a beaucoup d’arrivée de bouchon dans
l’effluent des puits. En plus, l’avantage d’une séparation à deux tubes évite les
possibilités de réentraînement.
Le tube supérieur, qui est donc la séparation du gaz, contient l’entrée du fluide,
le déflecteur d’entrée, la section de transition et l’extracteur de brouillard. Cette
section possède aussi une soupape de sécurité ou un disque de rupture. Le fluide
provenant du puits entre dans le tube supérieur à travers le bec d’entrée. Le flux est
dévié pour changer de direction et de vitesse. Le liquide tombe au fond du tube
supérieur. Les vapeurs de gaz et de liquide continuent leur chemin à travers les
sections de tranquillisation. Ces sections provoquent la formation de gouttelettes
d’huile. Ces dernières tombent au fond du ballon supérieur.
Le gaz passe au dessus d’un plateau vertical et à travers l’extracteur de brouillard.
Ici la plupart des gouttelettes de liquide sont enlevées du gaz. Le gaz quitte le tube
supérieur à travers le bec de sortie.
Le tube inférieur a un contrôleur de niveau liquide, un nez de sortie liquide et
un drain. Les tubes verticaux permettent l’écoulement des liquides du ballon
supérieur au ballon inférieur. Les liquides s’étendent sur la surface liquide du
séparateur inférieur. Sous le contrôle du contrôleur de niveau liquide, les liquides
quittent le tube du bas à travers le nez de sortie liquide.
Le séparateur, deux tubes, peut aussi être un séparateur trois phases. Le gaz sort
toujours du tube supérieur. L’huile sort au sommet du tube inférieur et l’eau au
fond du tube inférieur.[0]
10
Chapitre I Généralité sur la séparation
I. 3. 1. 3. Séparateur sphérique :
Les séparateurs sphériques sont des cas spéciaux de séparateur vertical où il n'y a
pas de coque cylindrique entre les deux têtes. Le fluide pénètre dans le récipient à
travers le déviateur d'entrée où le courant d'écoulement est divisé en deux courants.
Le liquide tombe dans la section de collecte de liquide, à travers des ouvertures dans
une plaque horizontale située légèrement en dessous de l'interface gaz-liquide. La fine
couche de liquide à travers la plaque facilite la séparation et l'élévation de tous les gaz
entraînés vers la section de sédimentation par gravité.
Les gaz qui sortent des liquides traversent l'extracteur de brouillard et sortent du
séparateur par la sortie des gaz. Le niveau de liquide est maintenu par un flotteur relié
à une vanne de décharge. La pression est maintenue par une soupape de commande de
contre-pression tandis que le niveau de liquide est maintenu par une soupape de
décharge de liquide. Les séparateurs sphériques ont été conçus à l'origine pour tirer
parti, théoriquement, des meilleures caractéristiques des séparateurs horizontaux et
verticaux. En pratique, cependant, ces séparateurs ont effectivement connu les pires
caractéristiques et sont très difficiles à dimensionner et à utiliser.
Ils peuvent être très efficaces du point de vue du confinement de la pression, mais
parce que ils ont une capacité limitée de surtension de liquide et ils présentent des
difficultés de fabrication, ils sont rarement utilisés dans les installations pétrolières.
[5]
11
Chapitre I Généralité sur la séparation
I. 3. 1. 4. Séparateur centrifuge :
Appeler aussi séparateur à cyclone cylindrique(CCS) ou vortex. Les séparateurs
centrifuges sont conçus pour assurer une séparation gaz-liquide en vrac. Il peut
enlever des particules solides et des liquides qui auraient été entraînés avec le gaz. Ce
séparateur enlève les particules solides et les liquides en utilisant la Force radial ou
centrifuge ; ces forces peuvent être allées jusqu'à 25000 fois la force gravitationnelle
dans les unités à haute pression.
Le gaz entre au sommet du séparateur et est forcé dans un mouvement
tourbillonnant. Les particules solides et le liquide sont projetés contre les parois du
séparateur. Les particules solides et le liquide se rassemblent dans le fond du
séparateur. Ils quittent le séparateur par un contrôle du niveau.
Le mouvement tourbillonnant crée un vortex à l’intérieur du séparateur. Le gaz se
déplace de ce tourbillon jusqu’au sommet du séparateur. Quelques liquides sont
entraînés dans le flux en haut du séparateur avec le gaz. Il y a un espace mort sur la
sortie qui récupère ces liquides entraînés. Les liquides sont alors recyclés dans le
séparateur. Ce type de séparateur est utilisé lorsqu’il y a un faible volume de gaz.
Le fluide entre tangentiellement dans l’appareil, selon un axe perpendiculaire à
celui par lequel il sort de l’appareil.
12
Chapitre I Généralité sur la séparation
13
Chapitre I Généralité sur la séparation
efficacité de séparation A B C
14
Chapitre II :
SEPARATEUR
CYCLONE
Chapitre II Généralités sur les cyclones
II. 1. Introduction
Les cyclones sont des dispositifs qui utilisent une force centrifuge dirigé par un flux de
gaz en rotation pour séparer les particules de gaz vecteur. Leur conception simple, faible coût
en capital et presque opération sans entretien les rendent idéaux pour l'utilisation comme
nettoyeurs pour des dispositifs de contrôle final plus coûteux tels que 30 maisons ou
précipitateurs électrostatiques. Les cyclones sont particulièrement bien adaptés aux conditions
de haute température et de pression cause de leur conception robuste et matériaux constitutifs
flexibles.
Il existe divers modèles de cyclones dans la littérature, mais les plus célèbres sont le
Stairmand (1951) et de Lapple (1951). Ces cyclones ont été développés à travers des tests
expérimentaux dont le but était d’optimiser la performance.
Cependant, selon Dirgo et Leith (1985), il n'y a pas de base théorique pour assurer qu'un
modèle spécifique a toute haute caractéristique de performance.
15
Chapitre II Généralités sur les cyclones
➢ peut être utilisé dans des conditions de traitement extrêmes, en particulier hautes
températures et pressions et avec des charges chimiquement agressives.
➢ pas de pièces mobiles.
➢ très robuste.
➢ peut être construit à partir de la plupart des matériaux appropriés pour le service
comprenant l'acier de plaque, les métaux de moulage, les alliages, l'aluminium, les
plastiques, céramiques, etc.
➢ peut être fabriqué à partir de tôle, dans le cas de petites unités, coulé dans des moules.
➢ peut, dans certains processus, manipuler des solides collants ou collants avec un
liquide approprié irrigation.
➢ peut séparer les solides ou les particules liquides; parfois à la fois combinaison avec
un design approprié.
16
Chapitre II Généralités sur les cyclones
Ces séparateurs sont particulièrement efficaces pour l'élimination des solides, tels que les
et les sulfures de fer. La zone de retenue de liquide peut également être agrandie pour gérer de
grands volumes de liquides et / ou de limaces.
17
Chapitre II Généralités sur les cyclones
Les unités plus grandes sont normalement utilisées à l'entrée de la station de compression
pour éliminer les liquides et les solides avant leur entrée dans le compresseur. Chaque
épurateur est dimensionné pour des applications individuelles
18
Chapitre II Généralités sur les cyclones
19
Chapitre II Généralités sur les cyclones
20
Chapitre II Généralités sur les cyclones
𝝅 𝑫𝟑𝒑
Ainsi, si on compare le poids d’une particule de masse 𝒎𝒑 = 𝝆𝒑 à la force centrifuge
𝟔
sous l’hypothèse que la force de trainée est régie par la loi de Stokes :
𝑽𝒈 𝑫𝒑
𝝆𝒍 ≪𝟏 (2.5)
𝝁𝒍
𝑽𝒄 𝑫𝒑
𝝆𝒍 ≪𝟏 (2.6)
𝝁𝒍
Au final, on obtient :
𝝎𝟐 𝒓
𝑽𝒄 = ∙ 𝑽𝒈 (2.7)
𝒈
𝜔2 𝑟
On appelle le rapport le coefficient de centrifugation qui est directement le « nombre de
𝑔
Dans les dispositifs centrifuges, le gaz chargé de poussière est initialement amené dans un
tourbillon mouvement. Les particules de poussière sont suspendues au mur et transportées
vers le bas à la sortie de la poussière par le flux de gaz dirigée vers le bas à proximité du mur.
Un croquis d'un cyclone standard à flux inversé, cylindre sur cône avec un l'entrée
tangentielle à fente est illustrée à la Fig. II.5.
21
Chapitre II Généralités sur les cyclones
Pour le cyclone standard à flux inversé (avec une entrée de type "slot") le mouvement
tourbillonnaire est provoqué en concevant l'entrée de telle manière qu'il force le gaz à entrer
dans l'unité sur une tangente au corps interne mur. L'entrée est normalement de section
rectangulaire. Comme le gaz tourbillonne, il se déplace axialement vers le bas dans la partie
extérieure de l'espace de séparation. Dans la partie conique du cyclone, le gaz est lentement
forcé dans la région intérieure du cyclone, où le mouvement axial est dirigé vers le haut. Ce
modèle d'écoulement est souvent appelé un double vortex: un vortex externe avec un
écoulement axial dirigé vers le bas et un écoulement interne avec une direction dirigée vers le
haut couler. Le gaz sort du cyclone à travers le soi-disant Vortex Finder, qui s'étend vers le
bas à partir du centre du toit. Ce tuyau de sortie va par de nombreux noms différents, avec
tube à vortex et tube plongeur étant le plus commun, à part le chercheur de vortex. Les
particules dans le gaz d'admission sont suspendues à la paroi dans le champ centrifuge, et sont
transportés à la sortie de la poussière par le flux de gaz dirigé vers le bas près du mur. Au
dessous de plus de détails sur le modèle d'écoulement dans l'espace de séparation seront
donnés. [10]
La géométrie d'un cyclone avec une entrée de type à fente est déterminée par le texte
suivant huit dimensions comme indiqué dans la Fig. II.1
22
Chapitre II Généralités sur les cyclones
23
Chapitre II Généralités sur les cyclones
24
Chapitre II Généralités sur les cyclones
Où :
𝑄 : Débit d'entrée du cyclone,
𝐻 : Pression d'entrée du cyclone,
𝐷1 : Diamètre de la conduite d'entrée du cyclone,
𝐷2 : Diamètre de sortie du cyclone à la sur verse,
𝐾 : Coefficient dépendant des caractéristiques géométriques du cyclone,
Figure II.8 : Différentes trajectoires d’une particule contenue dans un fluide sous l’effet du
mouvement rotationnel à vitesse élevée (principe de fonctionnement des cyclones
25
Chapitre II Généralités sur les cyclones
Un engorgement de la sous verse du cyclone, si le diamètre de la sous verse est trop petit pour
le débit solide de grenus à extraire, provoque un entraînement notable de particules grenues à
la sur verse et une diminution importante de la qualité de séparation des particules grenues.
[8]
26
Chapitre III :
formulation
mathématique
d’un écoulement
cyclonique
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique
III.1 turbulence :
Les écoulements tourbillonnaires en conduite sont obtenus en transmettant une
composante de vitesse tangentielle à l'écoulement axial, résultant en un enroulement
hélicoïdal des lignes de courant. La recherche dans le domaine a été motivée par deux raisons
un peu antagonistes : d'une part la séparation des phases par centrifugation, et d'autre part
l'amélioration du mélange et l'augmentation des coefficients d'échange. a décrit la turbulence
comme suit: "Le mouvement des fluides turbulents est une condition irrégulière d'écoulement
dans laquelle diverses quantités montrent une variation aléatoire avec les coordonnées spatio-
temporelles, de sorte que des valeurs moyennes statistiquement distinctes peuvent être
discernées". Wilcox explique que la turbulence consiste en un spectre continu d'échelles
variant du plus petit au plus grand sur plusieurs ordres de grandeur. L'idée d'une série de
tourbillons turbulents est souvent utilisée. Il a également déclaré: «Un tourbillon turbulent
peut être considéré comme un mouvement tourbillonnaire local dont la dimension
caractéristique est l'échelle de turbulence locale.» Ces tourbillons se chevauchent dans
l'espace et les grands tourbillonnent dans les plus petits. La conversion d'énergie dans un flux
turbulent suit un processus en cascade où l'énergie cinétique est transférée des plus gros
tourbillons aux plus petits.
(3.1)
(3.2)
(3.3)
Avec :
Vitesse du fluide en un point dans l'espace x et le temps t de la ième composante.
Contraintes visqueuses
Pression statique
Densité de fluide
26
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique
(3.4)
: Conductivité thermique
Les nombres de Mach associés au débit d'air dans les séparateurs à cyclone sont très
nominaux, ce qui permet de traiter le flux comme étant incompressible. De plus, l'air se
comporte comme un fluide newtonien, auquel cas les contraintes visqueuses sont liées au
mouvement du fluide incompressible en utilisant une propriété de fluide.
(3.5)
(3.6)
Pour les écoulements incompressibles les équations 3.4 à 3.5 sont simplifiées dans la
formule suivante :
(3.7)
(3.8)
Les quatre principales procédures numériques pour la résolution des équations de Navier-
Stokes sont la simulation numérique directe (DNS), la grande simulation de tourbillon (LES),
la simulation de tourbillon détaché (DES) et les Reynolds moyennés (RANS).
L'approche la plus précise est le DNS, où l'ensemble des échelles spatiales et temporelles
de la turbulence sont résolues. Puisque toutes les échelles spatiales, depuis les plus petites
échelles de Kolmogorov dissipatives (lη) jusqu'à l'énergie contenant des échelles de longueur
intégrale (l), doivent être résolues par le maillage de calcul, le nombre de points requis dans
une direction est de commande
(3.9)
Le nombre de points requis pour un DNS résolu en trois dimensions peut être estimé comme,
(3.10)
27
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique
Le nombre de points de grille requis pour le DNS entièrement résolu est énormément
grand, en particulier pour les flux de nombres de Reynolds élevés, et donc le DNS est limité à
des flux de nombre de Reynolds relativement bas. Le DNS est généralement utilisé comme
outil de recherche pour analyser la mécanique de la turbulence, comme la production de
turbulence, la cascade d'énergie, la dissipation d'énergie, la production de bruit, la réduction
de la traînée, etc.
(3.11)
Over line est un raccourci pour la moyenne temporelle et dans le cas de RANS,
et . La technique de décomposition ci-dessus est appelée Reynolds Décompositions.
L'insertion de cette décomposition dans les équations instantanées et la moyenne temporelle
aboutissent aux équations de Navier-Stokes de Reynolds (RANS).
(3.12)
(3.13)
dans le dernier terme de l'équation. 3.13 représente la corrélation entre les vitesses
de fluctuation et s'appelle le tenseur des contraintes de Reynolds. Tous les effets du
mouvement des fluides turbulents sur le débit moyen sont regroupés dans ce seul terme par le
processus de moyen-âge. Cela permettra de réaliser de grandes économies en termes
d'exigences de calcul. D'un autre côté, le processus de moyenne génère six nouvelles variables
inconnues. Maintenant, au total, il y a dix inconnues (3-vitesses, 1-pression, 6-Reynolds) et
seulement quatre équations (1-continuité, 3 composantes de l'équation de quantité de
mouvement). Par conséquent, nous avons besoin de six équations pour fermer ce problème.
C'est ce qu'on appelle le problème de fermeture. Basé sur la façon dont nous fermons le
tenseur de Reynolds, il y a deux catégories principales, à savoir les modèles de viscosité
turbulente et le modèle de contrainte de Reynolds.
28
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique
(3.14)
Où est la viscosité cinématique turbulente (turbulente). Afin de faire l'Eq. 3.14 valide à la
contraction à cause de l'équation. 3.12, il devrait être réécrit comme :
(3.15)
La viscosité turbulente est traitée comme une quantité scalaire et est déterminée en
utilisant une échelle de vitesse turbulente v et une échelle de longueur l, basée sur l'analyse
dimensionnelle
(3.17)
Il existe différents types de modèles de viscosité turbulente (EVM) basés sur la façon
dont nous fermons la viscosité turbulente. Équation algébrique ou à zéro Les EVM utilisent
normalement une relation géométrique pour calculer la viscosité turbulente. Dans une
équation EVM, une quantité de turbulence est résolue et une seconde quantité turbulente est
obtenue à partir de l'expression algébrique. Ces deux quantités sont utilisées pour décrire la
viscosité turbulente. Dans deux modèles EVM à équation, les deux grandeurs turbulentes sont
résolues pour décrire la viscosité turbulente.
Dans les modèles de contraintes de Reynolds (RSM), une équation est résolue pour
chaque composante de contrainte de Reynolds ainsi qu'une équation de détermination de
l'échelle de longueur. Cependant, les RSM sont beaucoup plus exigeants en termes de calcul
que les EVM.
29
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique
(3.18)
(3.19)
(3.20)
(3.21)
30
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique
que les petits. Dans LES, les grandes échelles dans l'espace sont calculées directement comme
illustré à la Fig. III.3. La technique ERP est basée sur une séparation entre les grandes et les
petites échelles. Une taille de grille doit d'abord être déterminée. Les échelles qui ont une
taille caractéristique supérieure à la taille de la grille sont appelées échelles larges ou résolues,
et d'autres sont appelées échelles de petite taille ou de sous-échelle. Les échelles de sous-
maille sont incluses au moyen d'un modèle appelé le modèle de sous-grille. Un Des
explications détaillées sur les ERP peuvent être trouvées dans plusieurs manuels .
(3.22)
(3.23)
31
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique
.
Leonard [100] a défini un filtre généralisé comme une intégrale de convolution qui est donnée
par :
(3.24)
G est la fonction de filtre qui détermine l'échelle des tourbillons résolus. La fonction filtre
est normalisée en exigeant que
(3.25)
(3.26)
Enfin, la décomposition du flux en une partie filtrée et une partie de sous-grille ressemble,
(3.27)
(3.28)
32
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique
(3.29)
En utilisant la définition du filtrage donnée par l'équation. (3.23) nous pouvons continuer à
travailler out comme,
(3.30)
Leonard montre que les contraintes de Leonard peuvent drainer de manière significative
l'énergie des échelles pouvant être résolues et qu'elles peuvent être directement calculées.
D'autre part, Wilcox mentionne que les contraintes de Leonard sont du même ordre de
grandeur que l'erreur de troncature lorsqu'un schéma à différence finie de précision de second
ordre est utilisé, et ainsi il est implicitement représenté. Les contraintes à long terme sont de
nature dispersive et expliquent en grande partie les effets de rétrodiffusion. Les modéliser
avec un modèle purement dissipatif tel que Smagorinsky serait en conflit à cause de sa nature
dispersive. Dans de nombreuses applications, on suppose que les contraintes de Leonard et de
cross-term peuvent être négligées, et que seules les contraintes de Reynolds restent à
modéliser. C'est le même cas dans le présent travail. Le lecteur intéressé est référé à Sagaut
pour l'examen détaillé de divers modèles de SGS disponibles dans la littérature.
33
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique
❖ Modèle de Smagorinsky :
L'un des modèles les plus simples de SGS est le modèle de Smagorinsky. Les contraintes
d'échelle sous-maille inconnues sont modélisées en utilisant l'hypothèse de Boussinesq
comme dans le cas de RANS. Le stress sous-maille est lié à la viscosité turbulente comme
suit :
(3.31)
(3.32)
(3.33)
34
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique
35
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique
est le rapport entre le volume des particules et le volume occupé par les particules et les
fluides. est le temps de réponse des particules , où est la densité des
particules, d est le diamètre des particules, est la viscosité du fluide. est le temps de
renouvellement du grand tourbillon (échelle de temps = ).
➢ Couplage unidirectionnel: Le phénomène de transfert de masse, de quantité de
mouvement et d'énergie entre les phases est appelé couplage. Elghobashi a proposé une
carte des régimes d'interactions entre les particules et la turbulence des fluides, comme le
montre la figure 3.4. Pour les valeurs de fraction volumique en phase dispersée inférieures
à , les particules ont des effets négligeables sur la turbulence, ce qui est appelé
couplage unidirectionnel. La fraction volumique des particules de poussière que nous
traitons dans la présente thèse est très inférieure à et, par conséquent, le couplage
36
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique
(3.34)
(3.35)
(3.36)
(3.37)
37
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique
(3.38)
Dans Fluent, le coefficient de traînée pour les particules sphériques est calculé en utilisant
les corrélations développées par Morsi et Alexander. Il est donné par,
(3.39)
<0.1 0 24 0
0.1 < 1 3.69 22.73 0.0903
1<10 1.222 29.1667 -3.8889
10<100 0.6167 46.5 -116.67
100<1000 0.3644 98.33 -2778
1000<5000 0.357 48.62 -4.75
5000<10000 0.46 -490.546 57.87
10000<50000 0.5191 -1662.5 5.4167
38
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique
(3.40)
39
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique
La vitesse instantanée du fluide dans l'équation ci-dessus est représentée par la somme de la
vitesse moyenne et de la vitesse de fluctuation,
(3.41)
Où est l'énergie cinétique turbulente. En outre, on suppose que les fluctuations de vitesse
locales de la phase de fluide obéissent à une distribution de densité de probabilité gaussienne.
La plupart des modèles stochastiques en usage pratique sont proviennent de la formulation de
Gosman et Ioannides, qui est donnée par,
(3.43)
Où est un nombre aléatoire tiré d'une distribution de probabilité normale avec une moyenne
nulle et un écart type unitaire. Le générateur de nombre aléatoire minimal de Park et Miller
avec Bays-Durham shuffle est implémenté. Le générateur de nombres aléatoires renvoie une
dérivée aléatoire uniforme avec une moyenne nulle et un écart type unitaire.
La fluctuation choisie est référée à un tourbillon turbulent dont la taille (échelle de longueur)
et la durée de vie (échelle de temps) sont connues. Sommerfeld et al. ont proposé les relations
suivantes pour les paramètres de turbulence,
(3.44)
(3.45)
40
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique
tourbillon hypothétique. Il est admis que chaque tourbillon a sa propre fluctuation u0, qui
reste constante jusqu'à ce que la particule quitte ce tourbillon.
La particule laissant un tourbillon est basée sur un certain temps d'interaction de la
particule avec le tourbillon. Une fois ce temps d'interaction atteint avec l'intégration
temporelle des équations de particules, on suppose que la particule a quitté le tourbillon
actuel. Maintenant, en fonction de la nouvelle position de la particule, de nouveaux
paramètres de turbulence sont calculés et une nouvelle fluctuation est affectée à ce tourbillon.
Cette procédure peut être répétée pour autant de temps d'interaction que nécessaire pour que
la particule traverse la distance requise. Si un nombre statistiquement significatif de particules
est suivi de cette manière, le comportement moyen de l'ensemble devrait représenter la
dispersion turbulente induite par le champ de fluide dominant . Le temps d'interaction est le
minimum de deux échelles de temps, l'une étant une durée de vie tourbillonnante turbulente
typique et l'autre le temps de traversée de la particule dans le tourbillon [6.
(3.46)
(3.47)
41
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique
Effectuez une intégration temporelle pour obtenir la position et la vitesse des particules
mises à jour
Vérifiez la distance entre la position des particules et la cellule limite la plus proche
(mur ou sortie)
42
Chapitre IV :
ETUDE DE
PERFORMANC
E D’UN
CYCLONE
Chapitre IV Etude de performance d’un cyclone
5.1. Introduction
Ce chapitre illustre les modèles de turbulence et modèles multiphasiques qui ont été
employés pour simuler la séparation solide-liquide dans les dessaleurs au niveau de chantier.
En simulation numérique basée sur la méthode des volumes finis, le domaine de calcul
est divisé en petits volumes de contrôle constituant un maillage. Les équations différentielles
à résoudre sont discrétisées sur les nœuds et les faces des volumes de contrôle du maillage et
un traitement spécial est adopté au voisinage des limites du domaine de calcul. Les données
nécessaires à cette procédure, appliquée aux cyclones et hydrocyclone, seront présentées dans
ce chapitre.
43
Chapitre IV Etude de performance d’un cyclone
Cette organigramme indique les déférentes procèdes suivi dans une modélisation CFD
Solveur
Une multitude de modèles avec des dimensions optimales existent voir la figure V.2.
Et dans le but d’améliorer l’efficacité séparation et de diminuer la chute de pression plusieurs
formes modifiées ont été développées comme les représente le tableau V.1.
Il suffit de diviser chacun des paramètres par le diamètre du cyclone pour obtenir les
proportions adimensionnelles d’un modèle de cyclone. La conception d’un cyclone est
entièrement basée sur ces modèles déjà optimisés.
45
Chapitre IV Etude de performance d’un cyclone
Name
5. 3. Etude de cas
Dans notre mémoire de fin d’étude, nous avons pris l’exemple de la séparation du
sable de la boue de forage. L’étude concerne le déssableur model : 6066_51 (DERRICK
corporation USA) ; cette machine est de type STORCH 1 est un séparateur cyclone du
chantier OMK 573. La géométrie est dessiner sur SOLIDWORKS et on la emporter dans
l’ANSYS.
Géométrie (mm)
46
Chapitre IV Etude de performance d’un cyclone
5. 3. 1. Maillage :
Un des concepts les plus importants en CFD consiste à deviser le domaine d’écoulement par
des petites cellules, cette étape représente la phase préliminaire a toute résolution.les
équations gouvernantes seront ainsi résolues pour chacune des cellules générées.
Selon la forme géométrique, il faut bien choisir une maille adaptable à la géométrie,
les mailles utilisées par Fluent sont les suivant :
47
Chapitre IV Etude de performance d’un cyclone
Triangle Prisme/wedg
Pyramide
e
Figure IV.3 : les différents types de mailles utilisées en volumes finis par Fluent
Pour le maillage, on a utilisé un maillage triangle comme il est montré dans la figure V.4
48
Chapitre IV Etude de performance d’un cyclone
5. 3. 3. Solveur :
5. 3. 3. Capacité de Fluent :
49
Chapitre IV Etude de performance d’un cyclone
Viscosité [cp] 36
Vitesse d’entrée [m/s] 35.4
Density [ ] 1.05
5. 4. 2. 1. La vitesse d’entrée :
50
Chapitre IV Etude de performance d’un cyclone
Vitesse de fluide : assurer par une pompe centrifuge qui est placé directement a
l’entrée de dessableur avec un débit constant.
Figure IV. 6. a : contours de vitesse tangentielle pour une vitesse d’entrée de 40[m/s]
51
Chapitre IV Etude de performance d’un cyclone
5. 4. 2. 2. La géométrie de cyclone :
Dans cette partie les conditions d’entrée sont maintenue constant (réel)
5. 4. 2. 2. 1. Le diamètre d’entrée :
A b
Dimension réel [mm] 82.3 82.3
Réduction de diamètre d’entrée [mm] 60.96 82.3
Augmentation [mm] 82.3 114.3
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Chapitre IV Etude de performance d’un cyclone
Figure IV.7 a : contours de vitesse tangentielle pour une vitesse d’entrée pour le cas d’augmentation
Figure IV.7 b : contours de vitesse tangentielle pour une vitesse d’entrée pour le cas de
réduction
De la figure IV.7, notons que la couleur de la vitesse angulaire est vert au centre dans
la- a-, est dans le- b- est bleu. Alors l’impact du rayon d’entrée est a peut près la même avec
celui de la vitesse d’entrée toute chaque fois qu'une diminution de diamètre d’entrée
provoque une dégradation de vitesse angulaire.
Les hauteurs utilisé sous des conditions d’entrée constats sont obtenue a
l’aide des relations ( reste constant et le change de façon
Diminution de H :
Géométrie (cm)
53
Chapitre IV Etude de performance d’un cyclone
Augmentation de H :
Géométrie (cm)
Figure IV.8 : contours de vitesse tangentielle pour les cas d’une augmentation et une
réduction de hauteur
Pour ce qui sert la longueur nous notons à travers la figure IV.8 que la vitesse angulaire est
plus grande dans le cas de longueur plus petit ce qui provoque un effet contraire à celui de la
vitesse d’entrée et de diamètre d’entrée sur la vitesse angulaire.
54
Chapitre IV Etude de performance d’un cyclone
5. 5. Conclusion :
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Conclusion générale
Conclusion générale
Dans notre mémoire de fin d’étude, nous avons pris l’exemple de la séparation du sable
de la boue de forage. L’étude concerne le déssableur model : 6066_51 (DERRICK
corporation USA) ; cette machine de type STORCH 1 est un séparateur cyclone du chantier
OMK 573. La géométrie est dessiner sur SOLIDWORKS et on la emporter dans l’ANSYS.
Notre étude a été réalisé dans le but de simuler l’écoulement turbulent tridimensionnel
complexe de la boue de forage dans un dessableur de type cyclone afin de minimiser les
pertes de la boue avec le sable et d’optimiser les paramètres de fonctionnement de cyclone.
L'outil de simulation numérique Fluent 14.0 a été notre moyen, ce dernier permis la
clarté des phénomènes qui gouvernent l'écoulement turbulent. La génération du maillage du
cyclone a été établie sur Gambit. .
Les études paramétriques de simulation numérique, ont été conduites pour caractériser les
effets des paramètres affectant le fonctionnement de ces appareils à travers leurs indicateurs
de performance. De plus, des phénomènes très intéressants ont été observés et les résultats de
cette étude révèlent que :
[2] Kamel Abderrazak « Traitement des gaz et des Eaux chapitre II : dépoussiérage : séparation
des particules solides et liquide de l’air» [2013-2014]
[8] A. Davailles, « Effet de la concentration en solide sur les performances de séparation d'un
hydrocyclone (simulations numériques et expériences de références », Thèse de Doctorat de l'Institut
National Polytechnique de Toulouse, 2011.
[9] E. Condolios, « Les décanteurs centrifuges statiques pour le dessablage des eaux chargées »,
LA HOUILLE BLANCHE / No 5/6-1975 .
[10] Kh. Elsayed « Analysis and Optimization of Cyclone Separators Geometry Using RANS
and LES Methodologies» Thesis submitted in fulfillment of the requirements for the award of the
degree of Doctor in de Ingenieurs wetens chappen(Doctor in Engineering) .