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UNIVERSITE KASDI MERBAH OUARGLA

Faculté des hydrocarbures, des énergies renouvelables, et des sciences de la terre et de


L’univers

Département forage et mécanique des chantiers pétroliers

UNIVERSITE KASDI
MERBAH -OUARGLA

Mémoire
MASTER PROFESSIONNEL
Domaine : Science technologie
Spécialité : mécanique des chantiers pétroliers

Présenté par : BOUGUENDOUZ Ahmed


DIF Walid

Thème

Etude des performance hydrodynamique dans un séparateur de type cyclone

Soutenu publiquement Le :24/06/2018

Devant le jury :

Président : HADJADJ Souad

Rapporteur : BOUKSANI Mohamed

Examinateur : HEDJAB reda

Année Universitaire : 2017 / 2018


En premier lieu, nous tenons à remercier notre ALLAH, notre créateur
pour nous avoir la force pour accomplir ce travail.
Nous adressons nos vifs remerciements à notre professeur consultant
MR BOUKSANI Mohamed pour nous avoir diligent tout au long de ce
travail, pour sa compréhension, sa patience, sa compétence, et ces remarques qui
nous ont été précieuses,
Nous présentons nos chaleureux remerciements aux enseignants du
département forage et Mcp pour leurs aides et orientations durant notre
formation.
Nos derniers remerciements et ce ne sont pas les moindres, vont à tous
ceux qui ont contribué de près ou de loin pour l’aboutissement de ce travail.
Nous avons le grand honneur de dédier ce modeste travail :

❖ A l’être le plus cher de nos vies, nos mères.


❖ A celui qui nos fait de nous des hommes, nos pères.
❖ A nos frères
❖ A nos sœurs
❖ A toute les familles DIF ET LIMAM ET
BOUGUENDOUZ
❖ A tous nos amis surtout : promo 2018 mastère 2 MCP
❖ A toute personne qui occupe une place dans nos cœurs.
RESUME
‫ملخص‬
‫الدوامات (المعروفة باسم فاصل الطرد المركزي) تمثل آالت مستعملة على نطاق واسع لفصل األطوار في ميدان‬
‫من أجل تحسين كفاءة و فعالية الجهاز وتخفيض‬. ‫مثل نازع الرمل من طين الحفر في مجال التنقيب عن النفط‬،‫الصناعة‬
‫ تعرض هذه‬.‫ قمنا بدراسة متعمقة للتدفق الهيدروديناميكي ثالثي األبعاد المع ّقد جداً داخل الدوامة‬، ‫انخفاض الضغط‬
.‫األطروحة دراسة تأثير الهندسة وسرعة الدخول على سريان الوحل في الدوار‬

‫المحاكاة العددية لالنسياب ببرنامج فلوانت و باستخدام النموذج العددي القائم على تبديد الطاقة الحركية بواسطة‬
.‫( أعطى نتائج جد مهمة‬RNG k-) -‫اللزوجة‬

، ‫ كفاءة الفرز‬، ‫ طين الحفر‬، ‫ نازع الرمل‬، ‫ الدوامات‬،‫ الدوار‬، ‫ فلوانت‬:‫الكلمات الرئيسية‬

Résumé :

Le cyclone, bien connu comme séparateur centrifuge peut être valablement utilisé comme
déssableur dans le domaine de forage de pétrole. Dans le but d'améliorer l'efficacité de la
séparation de sable de la boue de forage dans les déssableurs cycloniques ainsi la réduction
de la perte de charge, l'étude approfondie de l'écoulement hydrodynamique tridimensionnel
très complexe ayant lieu dans un cyclone est nécessaire. On présente dans cette mémoire
l'étude de l'effet de la géométrie et la vitesse d'entrée sur l'écoulement turbulent de la boue
dans un cyclone. La simulation numérique de l'écoulement par le code Fluent en utilisant le
modèle numérique basé sur la dissipation de l'énergie cinétique par viscosité (RNG K-), a
donné des résultats intéressantes.

Mots Clés: Fluent, Cyclone, déssableur, Boue de forage, Efficacité de filtration,

Abstract :

Cyclones, known as centrifugal separators, can be also used as in drilling domain. In order to
improve the efficiency of the sand separation of the drilling mud in the cyclonic desilers and
the reduction of the pressure drop, the in-depth study of the very complex three-dimensional
hydrodynamic flow taking place in a cyclone is necessary. This paper presents the study of
the effect of geometry and inlet velocity on the turbulent flow of mud in a cyclone. Numerical
simulation of Fluent code flow using the numerical model based on the dissipation of kinetic
energy by viscosity (RNG K-), gave interesting results.

Keywords: Fluent, Cyclone, Desiccator, Drilling mud, Filtration efficiency.


Sommaire

Remerciements
Dédicace
Résume
Sommaire
Liste des figures
Liste des notations

Introduction générale

Chapitre I : GENERALITE SUR LES SEPARATEURS


I.1. Introduction………………………………………………………………………….. 1
I.2. La séparation…………………………..…………………………..…………………. 1
I.2.1 Objectives de séparation…………………………..………………………………….. 1
I.2.2 Principes physique de séparation…………………………..……………………… 2
I.2.3 Procèdes de séparation…………………………..…………………………………... 2

I.3 Les séparateurs…………………………..…………………………..……………… 6


I.3.1 Les types de séparateurs…………………………..……………………………… 6

I.3.1.1. Séparateur verticale…………………………..…………………………..……… 6


I.3.1.1.1. Séparateur vertical deux phases…………………………..…………………… 7
I.3.1.1.2. Séparateur vertical tri phasique…………………………..…………………… 7
I.3.1.2 Séparateur horizontal…………………………..……………………………. 8
I.3.1.2.1 Séparateur horizontal deux phases…………………………..…………… 8
I.3.1.2.2 Séparateur horizontal trois phases…………………………..…………… 9
I.3.1.2.3 séparateur horizontal haut pression avec capacité de rétention liquide 10
I.3.1.3 Séparateur sphérique…………………………..…………………………….. 11
I.3.1.4 Séparateur centrifuge…………………………..……………………………. 12
I.3.2. Avantages et limitation de chaque type …………………………..…………….. 14

Chapitre II : SEPARATEUR CYCLONE


II.1 Introduction…………………………..…………………………..…………………… 15
II.2 Domaines d'application…………………………..…………………………………… 15
II.3.1 Les avantages des séparateurs cyclones…………………………..…………………. 15
II.3.2 Les limitations des séparateurs cyclones…………………………..……………….. 16
Sommaire

II.4 Les déférents types…………………………..…………………………..…………….. 16


II.4.1 Les séparateurs cycloniques verticaux ………………………..…………………….... 16
II. 4. 2. Séparateurs à cyclone horizontaux ……………………..……………………..… 17
II. 4.3. Séparateurs à cyclone unique……………………..………………………………. 18
II. 4. 4. Séparateurs à cyclones multiples …………………..…………………………… 19

II.5.1. Description d’un cyclone …………………………..…………………………..…. 20


II. 5.2. Principe de fonctionnement …………………………..…………………………… 20
II.5.3. Indicateurs de performance…………………..……………………………............ 23
II.5.3.1. Chute de pression………………..…………………………..………………. 23
II.5.3.2 Efficacité de séparation………………..…………………………..……….. 22
II. 5. 3. 3. Principaux paramètres caractérisant un cyclone…………………………… 24

Chapitre III : MECANIQUE DE FLUIDE


III.1 turbulence…………………………..…………………………..……………………. 26
III.2 Les équations gouvernantes pour la phase gazeuse…………………………………... 26
III.2.1 Moyenne de Reynolds Navier Stokes (RANS) …………………………..………. 28
III.2.2 Modèle de contrainte de Reynolds (RSM) …………………………..…………... 29
III.2.3 Grande simulation de remous (LES) …………………………..………………… 30
III.2.3.1 Équations LES…………………………..…………………………..………. 31
III.2.3.2 Modélisation SGS…………………………..………………………………... 33
III.3 Modélisation de la phase discrète…………………………..………………………… 35
III.3.1 Equations gouvernant les particules…………………………..…………………. 35
III.3.2 Modélisation de la phase particulaire…………………………..………………… 38

III.3.2.1 Approche du continuum eulérien…………………………..………………… 38


III.3.2.2 Approche de trajectoire lagrangienne …………………………..…………... 39
III.3.3 Approche de la trajectoire stochastique…………………………..……………… 39

Chapitre IV : ETUDE DE PERFORMANCE D’UN CYCLONE


IV.1. Introduction…………………………..…………………………..………………...… 43

IV.2. La simulation on CFD ……………...…………..………………………………….... 43


IV.2.1. C’est quoi le CFD ………………..…………………………..…………………... 43
Sommaire

IV.2.2. Présentation de la modélisation CFD ………………………..…………...……… 44


IV.3. Solide Modeler (Géométrie) …………………………..…………………………... 44
IV.4. Maillage …………………………..…………………………………..................... 47
IV.5. Solveur …………………………..………………………………………............... 49
IV.5.1. Capacité de Fluent …………………………………………………………..... 49
IV.6 Condition aux limites de notre type (non modifie) ………………………….…… 50

IV.6.1. Paramètres d’entrée ………………………………………………………....…. 50


IV.7. Les paramètres influant la performance de cyclone …………………………….... 50
IV.7.1. La vitesse d’entrée …………………………..…………………………..…….. 50
IV.7.2. La géométrie de cyclone…………………………..…………………..……….. 52
IV.7.2.1. Le diamètre d’entrée ………………………………………………….......... 52
IV.7.2.2. Influence de la hauteur de cyclone …………………………………..…….. 53
IV.8. Conclusion …………………………..…………………………………...……..… 55
Conclusion générale
Référence Bibliographiques
Liste des figures :

Figure I.1 : Dispositifs de séparation utilisant la force gravitationnelle……………………. 2


Figure I.2 : Dispositifs de séparation utilisant la force centrifuge………………………… 3
Figure I.3 : Filtre à manches à nettoyage par air pulsé…………………………………… 4
Figure I.4 : tour de lavage………………..………………..………………..………………. 5
Figure I.5 : Procédés de séparation électrostatique et électro filtres………………….......... 5
Figure I.6 : vue détaillée séparateur huile/gaz vertical 2 phases…………………………… 7
Figure I.7 : Vue détaillée d’un séparateur tri phasique………………..…………………... 8
Figure I.8 : vue détaillée d’un séparateur horizontale diphasique…………………….......... 9
Figure I.19: diagramme simple d’un séparateur tri-phasique………………..……………… 9
Figure I.10 : séparateur horizontal haut pression avec capacité de rétention liquide……… 11
Figure I.11 : vue détaillée d’un séparateur sphérique………………..……………………… 12
Figure I.12: principe de fonctionnement de séparateur effet cyclone………………..……… 13
Figure II.1 : schéma d’un séparateur cyclonique vertical………………..………………….. 17
Figure II.2 : Séparateur à cyclone horizontal ………………..………………..…………… 18
Figure II.3 : Séparateur à cyclone unique………………..………………..………………... 19
Figure II.4 : Séparateur à cyclone multiple………………..………………..……………… 19
Figure II.5 : Gravité et force centrifuge……………………………………………………... 20
Figure II.6 : Géométrie conventionnelle des cyclones………………..……………….......... 22
Figure II.7 : Principe de fonctionnement de l'hydrocyclone 24
Figure II.8 : Différentes trajectoires d’une particule contenue dans un fluide sous l’effet du
mouvement rotationnel à vitesse élevée (principe de fonctionnement des cyclones)……... 25
Figure III.1: Décomposition du spectre d'énergie…………………………………………… 31
Figure III.2: Carte de modulation de la turbulence des particules………………………...… 36
Figure III.3: Organigramme montrant les étapes de suivi d'une injection………………… 42
Figure IV.1 : les déférents paramètres géométriques d’un cyclone……………………......... 44
Figure IV.2 : Silhouette des modèles submentionnée………………..…………………….... 44
Figure IV.3 : dimensionnement de la structure étudié (non modifié)………………..……… 46
Figure IV.4 : les différents types de mailles utilisées en volumes finis par Fluent……......... 47
Figure IV.5 : Maillage utilisé………………..………………..………………..………......... 48
Figure IV.6 : contours de vitesse tangentielle dans des conditions réelle…………………... 50
Figure IV.7 a : contours de vitesse tangentielle pour une vitesse d’entrée de 40[m/s]…....... 51
Figure IV.7 b: contours de vitesse tangentielle pour une vitesse d’entrée de 30[m/s]……… 51
Liste des figures :

Figure IV.8 a : contours de vitesse tangentielle pour une vitesse d’entrée pour le cas
d’augmentation………………..………………..………………..………………..………… 53
Figure IV.8 b : contours de vitesse tangentielle pour une vitesse d’entrée pour le cas de
réduction………………..………………..………………..………………..……………….. 53
Figure IV.9 : contours de vitesse tangentielle pour les cas d’une augmentation et une
réduction de hauteur………………..………………..………………..……………………... 54
Liste des notations

𝑷 : production d'énergie cinétique fluctuante [m² / s3]

̅
𝑷 : pression moyenne [N / m²]

𝑸𝒊𝒏 : débit volumique de gaz [m3 / s]

𝑹 : rayon de cyclone [m]

𝑹² : coefficient de détermination multiple

𝑹𝒃 : rayon de sortie de la poussière [m]

𝑹𝒊𝒋 : Tenseur de Reynolds [m² / s²]

𝑹𝒆𝒑 : Nombre de Reynolds basé sur la vitesse relative des particules [-]

𝑹𝒆𝑹 : corps de cyclone numéro de Reynolds [-]

𝑹𝒎 : rayon moyen géométrique [m]

𝑹𝒙 : rayon de recherche de vortex [m]

𝑺 : longueur de trouveur de vortex [m]

𝑺𝒈 : numéro de tourbillon géométrique [-]

𝑺𝒕𝒌𝟓𝟎 : Nombre de Stokes au diamètre de coupure [-]

𝑽 : volume de cyclone [m²]

𝒂 : hauteur d'entrée du cyclone [m]

accélération [m / s²]

𝐛 : largeur d'entrée du cyclone [m]

𝒅𝒑 : diamètre des particules [m]

𝒇 : facteur de frottement total [-]

𝒈𝒊 : accélération due à la gravité dans la direction i [m / s²]

𝒉 : hauteur du canon [m]

𝒉𝒄 : hauteur du cône [m]


Liste des notations

𝒌 : énergie cinétique turbulente [m² / s²]

𝐤𝐬 : rugosité relative de la paroi du cyclone [m]

𝒎 : masse [kg]

𝒑 : pression statique [N / m²]

𝐮𝐢 : composante de la vitesse d'écoulement dans la direction i [m / s]

̅̅̅
𝒖𝒊 : vitesse moyenne [m / s]

𝝆 : densité de gaz [kg / m3]

𝜹𝒊𝒋 : Kronecker delta [-]

𝜺 : taux de dissipation de la turbulence [m² / s3]

𝝂𝒕 : turbulent (eddy) kinematic viscosity [m²/s]

𝝂 : viscosité cinématique [m²/ s]

𝛏 : séparation spatiale [m]

𝝉𝒊𝒋 : tenseur de contrainte d'échelle sous-maille [N / m²]

𝝆𝒑 : densité de particules [kg / m3]

𝝁 : viscosité dynamique [kg / (m s)]

CCS séparateur à cyclone cylindrique


CFD Dynamique des fluides computationnelle
CFL Courant-Friedrichs-Lewy nombr
COV Composés organiques volatils
DNS Simulation numérique directe
LES Grande simulation de Eddy
RANS Reynolds Averaged Navier-Stokes
RNG Groupe de renormalisation
RSM Méthodologie de surface de réponse
RSM Modèle de turbulence de Reynolds Stress
RNG Groupe de renormalisation
SGS Modèle de l'échelle des sous-réseaux
Liste des notations
INTRODUCTION
GENERALE
Introduction générale

Introduction générale

Pour réaliser le forage d’un puits, un fluide (souvent appelé boue de forage) est pompé à
haute pression à l’intérieur des tiges de forage. Le fluide est injecté au niveau de l’outil de
forage qu'il nettoie, refroidit et lubrifie, avant d'entraîner les morceaux de la roche forée
(cuttings) jusqu’en surface par l’espace annulaire situé entre les tiges de forage et les parois
du puits.

Néanmoins, certaines formations tendres, souvent argileuses ou sableuses (par exemple


l'Albien et le Néocomien) n'ont que peu de cohésion et s'érodent facilement. Et ce d'autant
qu'elles se situent souvent dans les zones de prise d'angle des déviations. Il peut en résulter
des forages dont la géométrie (calibrage) va se trouver fortement perturbée, avec des
possibilités de coincement de la garniture de forage (key-seat) ou des difficultés pour
descendre le tubage en fin de phase.

Pour cela, en surface, la boue subit des traitements mécaniques plus ou moins poussés en
fonction des besoins (tamisage, dessablage, dessiltage, centrifugation) permettant d'éliminer
les solides entraînés par la boue.

Alors, les problèmes de double phase liquide-solide, que l'on rencontre ci-dessus, sont
des problèmes auxquels se confrontent à grande échelle dans la plupart des industries, soit
pour le traitement des produits qu'elles élaborent, soit dans le rejet de leurs eaux polluées.
Donc, il est nécessaire de séparer le liquide des solides afin de récupérer les deux phases.

Si la séparation d'un liquide comportant des particules solides de taille importante est
relativement facile, cette opération devient beaucoup plus difficile lorsque les particules n'ont
pour dimension que quelques dizaines de microns. La décantation gravitaire est longue et
nécessite de lourds investissements et les industries recherchent souvent des procédés de plus
faible encombrement permettant une décantation accélérée de ces particules solides.

C'est dans ce cadre que nous présenterons le procédé de décantation centrifuge statique
ayant fait l'objet d'études hydrauliques et qui apportent des solutions à ce type de problèmes.
Introduction générale

Dans ce travail, nous présenterons, l'Hydrocyclone, appareil étudié depuis un certain


nombre d'années par de nombreux utilisateurs, mais dont de nouveaux perfectionnements
élargissent les possibilités d'utilisation de ce procédé.

Dans ce travail, on essaie de faire une approche au comportement réel de circulation de


la boue de forage dans un déssableur de type cyclonique, utilisé dans le chantier d’ONAFOR
OMK 573. Dans notre mémoire, on s’intéresse aux données de la phase 26̎ exactement à la
profondeur de 547[m] pour avoir une possibilité de répondre a notre question majeur : Quelles
sont les paramètres qui affectent sa performance et sous quelles conditions ?

Alors, l’objectif de ce mémoire, est de mieux appréhender le fonctionnement d’un


hydrocyclone présent à un nœud important de la chaine de traitement du solide des sables de
la boue de forage. Dans le premier chapitre, une introduction du contexte industriel global
développera et explicitera de manière détaillée le procédé en question : « la séparation ».

Le second chapitre va permettre de poser les bases de la séparation par hydrocyclonage.


La présentation du principe de séparation centrifuge et un aperçu du fonctionnement des
hydrocyclones.

Ensuite, le Chapitre 3 a permis de détailler la méthodologie de simulation et la validation


des modèles en régime dilué. Il s’agissait une étape préliminaire nécessaire à la simulation de
conditions plus concentrées en particules.

Dans le dernier chapitre, l’évolution des performances de l’hydrocyclone avec la


variation de différents paramètres est étudiée. La variabilité des résultats en fonction de
l’augmentation de la concentration en solide à l’alimentation a été simulée. L’influence de
quelques paramètres décisifs tel que la vitesse d’entrée et la géométrie de l’hydrocyclone a été
testée, par la réduction du diamètre de la sousverse et par l’allongement de la partie
cylindrique.

Enfin, la conclusion générale du travail de recherche sera exposée afin de souligner les
points essentiels que nous allons aborder.
Chapitre I :
GENERALITE
SUR LES
SEPARATEURS
Chapitre I Généralité sur la séparation

I. 1. Introduction

L’homme est toujours en besoin de mélanger différents matériaux ou de les


séparer. Un mélange est constitué de plusieurs éléments qui se mixent mais qui ne se
combinent pas chimiquement. La séparation de phase permet d’isoler un ou plusieurs
composants contenus dans un mélange, soit pour utiliser chacun à part, soit pour
purifier un élément d’un mélange contenant d’autres composants considérés nocifs ou
intrus. Les différents types de mélanges existant sont les solutions, les suspensions et
les colloïdes. Les mélanges peuvent êtres homogènes ou hétérogènes.

I. 2. La séparation

Les deux grandes familles de techniques de séparation sont la séparation


chimique (ex. distillation) et la séparation mécanique (ex. filtration, sédimentation).
La présente étude est dédiée à la séparation mécanique par centrifugation dans les
cyclones et les hydro cyclones.
Dans le cas de séparateur cyclone le mélange constitué d’une phase dispersée
dans un fluide continu, est injecté dans le cyclone à travers une entrée tangentielle
connectée à un corps cylindrique.
Le mouvement transversal, à grande vitesse, se transforme en mouvement
rotationnel intense par l’effet de la courbure de la paroi du cylindre. Par analogie au
mouvement des satellites en orbites, les composants du mélange sont éjectes vers
l’extérieur sous l’effet de la force centrifuge, cela veut dire vers les parois du cyclone,
créant une zone de dépression au centre similaire à celle dite œil du cyclone dans les
tornades. La pression, donc, est élevée prés des parois par l’effet des composants
éjectés qui poussent et faible au centre par la tendance à créer un vide. De ce fait, une
force engendrée par le gradient de pression s’oppose à la force centrifuge. [1]

I. 2. 1. Objectifs de séparation [3]


L’opération de séparation est destinée à séparer l’huile du gaz et de l’eau afin de
permettre la livraison au client conforme à des normes ou spécification définies :
➢ Densité ➢ B.S.W (basic and sediment water)
➢ Viscosité ➢ Tension de vapeur.

1
Chapitre I Généralité sur la séparation

I. 2. 2. Principes physique de séparation


Les fluides ainsi que les corps solide en mouvement possèdent une énergie
1
cinétique (𝐸𝐶 = 2 𝑚𝑣 2 ). Pour pouvoir séparer deux fluides non miscibles de densités

différentes (par exemple : huile et eau) ou un fluide d’un solide, on peut agir sur
l’énergie cinétique. Favorisant ainsi l’effet d’inertie qu’est différent selon la densité
de chaque composant.
Par ailleurs ; ce sont les turbulences crées par le régime d’écoulement qui
empêchant la ségrégation entre les différentes phases composant le mélange en
mouvement, d’où possibilité de faire baisser l’effet d’entrainement en se rapprochant
du régime d’écoulement laminaire. [3]

I. 2. 3. Procèdes de séparation

I. 2. 3. 1. Procèdes mécaniques

I. 2. 3. 1. 1. Par force gravitationnelle (la décantation) [2]


On utilise le terme (décantation) pour désigner, d'une manière légèrement abusive,
la séparation des phases d'un mélange hétérogène sous l'effet du champ gravitaire.

Figure1.1 : Dispositifs de séparation utilisant la force gravitationnelle

L'opération est simple et très peu consommatrice en énergie. Toutefois, son


efficacité du point de vue de la qualité de séparation ou en termes de temps de séjour
du mélange peut montrer de sérieuses limitations :
➢ L'efficacité de la séparation gravitaire est fortement altérée lorsqu'il s'agit de
séparer des fines particules.

2
Chapitre I Généralité sur la séparation

➢ Lorsque la différence de densité entre les phases est faible, l'efficacité de


séparation gravitaire décroît considérablement.
➢ Elle est inefficace face à des mélanges relativement stables, tels que les colloïdes:
mousses, émulsions.
➢ Elle ne peut subvenir à séparer différents gaz, les forces liées aux chocs
intermoléculaires l'emportant sur la gravité.

I. 2. 3. 1. 2. La force centrifuge
La centrifugation désigne la séparation mécanique sous l'action d'un champ
centrifuge. Dans une bonne partie des situations, le champ gravitaire vient renforcer la
séparation. On peut aussi procéder à un filtrage où la pression motrice est fournie par
action centrifuge : c'est l'essorage.
Les séparateurs centrifuges peuvent être classés en deux catégories :

✓ Les séparateurs statiques : le châssis du séparateur est fixe, et c'est uniquement le


mélange à séparer qui est soumis à un mouvement rotationnel (généré par injection
tangentielle du fluide par exemple...).
✓ Les séparateurs dynamiques : c'est le châssis du séparateur ou une composante de
ce dernier qui est soumis à la rotation, et qui induit le mouvement tourbillonnaire
dans le mélange d'intérêt

Figure II.2 : Dispositifs de séparation utilisant la force centrifuge

3
Chapitre I Généralité sur la séparation

I. 2. 3. 2. Tissus filtrant
Dans ce procédé, les gaz chargés de poussière traversent une surface filtrante qui
retient les particules solides. Leur originalité tient que les premières poussières
arrêtées sur un support filtrent les poussières suivantes. Le gâteau de poussière déposé
conduit à une augmentation de la différence de pression, ce qui nécessite la
régénération de la surface filtrante à des intervalles de temps variable.[2]

Figure I.3: Filtre à manches à nettoyage par air pulsé

I. 2. 3. 3. Laveur/ Scrubber (lavage des gaz) :


Le principe de fonctionnement des laveurs ou scrubbers consiste à mettre en
contact, d’une façon suffisamment énergique, le gaz contenant les particules solides
(ou liquide) avec un liquide de lavage, le plus souvent de l’eau seule ou additionnée
de réactif. Les poussières captées sont entrainées par le liquide de lavage. Outre la
séparation des particules solides, les laveurs permettent simultanément le
refroidissement des gaz et la neutralisation de certains constituants corrosifs. [2]

4
Chapitre I Généralité sur la séparation

Figure I.4 : tour de lavage

I. 2. 3. 4. Electrostatique et électro filtre :


La précipitation électrostatique fait appel aux champs de forces électriques afin
de séparer les particules solides ou liquides transportées par le gaz. Développées pour
éliminer les poussières fines, on commence aussi à envisager leur emploi pour abattre
des composés organiques volatils (COV).
La captation des particules dispersées dans le gaz ionisé se réalise en trois étapes
successives:

✓ La charge électrique des poussières;


✓ La migration des particules chargées dans le champ électrique vers l’électrode de
précipitation (positif) où elles précipitent par décharge électrique;
✓ L’évacuation du gaz purifié et l’élimination des poussières collectées.[2]

Figure I .5 : Procédés de séparation électrostatique et électro filtres (EF)

5
Chapitre I Généralité sur la séparation

I. 3. Les séparateurs :
Le séparateur selon la rousse, est un appareil adjoint a une installation est destiné
à assurer la séparation d’éléments mélanges que l’on veut récupérer ou éliminer.

C’est un réservoir qui fonctionne à pression constante, des piquages pourvus de


vannes et des appareils de mesure permettent le contrôle du fonctionnement. Grâce à
un système de grillages et de chicanes convenablement disposes a l’intérieur, l'écoulement du
mélange est retarde de façon a éviter l’entrainement de gouttelettes liquides dans le gaz et de
bulles de gaz dans l’huile.

Il se présente comme un réservoir cylindrique ; disposé soit verticalement, soit


horizontalement ; et comme des séparateurs sphériques ; mais ils sont d’un usage
moins courant. Il existe aussi une variété d'autres configurations. Chaque configuration a
des avantages et des limitations spécifiques. La sélection est basée sur l'obtention des résultats
souhaités au coût de «cycle de vie» le plus bas.

Selon l’usage auquel on les destine, on distingue :


✓ Les séparateurs de détente utilisés pour le traitement des gaz à condensat.
✓ Les séparateurs gaz / huile.
✓ Les séparateurs d’eau libre.
✓ Les scrubbers (ex : ballon de torche) et filtres

I. 3. 1. Types de séparateurs :
Il existe différents types de séparateurs classer selon trois critères essentiel ; les
formes ; les modes d’emploi et selon les phases de fluides séparer. Dans notre étude
on fait appelle a les plus utiliser dans le demain des hydrocarbures

I. 3. 1. 1. Séparateur vertical :
Ces séparateurs sont constitués par un cylindre vertical termine par des fonds
bouche.

L'arrivée de l'effluent s'effectue en général tangentiellement a une circonférence


et a peu près à mi-hauteur du séparateur. Le mélange se sépare par gravite, l’huile
descend en hélice le long de la paroi et le gaz montant a la partie supérieur. Le gaz
traverse un tamis extracteur de gouttelettes et est évacue a la partie supérieure en

6
Chapitre I Généralité sur la séparation

passant a travers une vanne automatique de contrôle de pression. L'huile est évacuée a
la partie inferieure a travers une vanne automatique d'huile commandée par un
flotteur. La capacité des séparateurs verticaux atteint entre 500 et 850 m3/j avec des
pressions pouvant atteindre 420 bars. [4]

Dans cette forme de séparateur on trouve deux types selon la phase traité, bi et tri
phasique.
❖ Séparateur bi-phasiques vertical : Généralement sont utiliser dans le
cas d’un effluents ou la phase principale est liquide

Figure 1.6 : vue détaillée séparateur huile/gaz vertical 2 phases

❖ Séparateur tri-phasique vertical:


En ce qui concerne le séparateur vertical tri phasique les équipements internes
sont à peu de choses près les mêmes.
On rajoute simplement une sortie eau et un contrôleur de niveau.

7
Chapitre I Généralité sur la séparation

Figure 1.7 : Vue détaillée d’un séparateur tri phasique

I. 3. 1. 2. Séparateur horizontal :
C'est un récipient cylindrique horizontal contenant différant éléments.
Le mélange d'hydrocarbures arrive à une extrémité et est projeté sur un déflecteur
brisant l'émulsion. Par différence de densité, l'huile tombe au fond du cylindre, le gaz
s'accumule dans la partie supérieure.
Le gaz traverse un certain nombre de chicanes qui retiennent les gouttelettes
d'huile, puis à travers un dernier tamis dit, extracteur de brouillard, avant de partir par
une sortie supérieur, l'huile est soutirée a la partie inférieure. Il est à noter qu'un tel
appareil travaille à une certaine pression (sélectionnée pour obtenir la récupération
maximale). Cette pression fournit l'énergie nécessaire pour chasser l'huile a la partie
inférieure.
Afin de conserver toujours une garde d’huile. Cette sortie est contrôlée par une
vanne automatique sur la sortie gaz, commandée par un contrôleur de pression.[0 0]
On distingue trois types de cette forme de séparateur :

❖ Séparateur horizontal bi-phasiques : Dans ce type d’appareil on trouve


deux séparations, une situer juste a l’entrée de séparateur ; la seconde et
l’extracteur de brouillard dans la partie haute de la capacité. Et il possède un
réservoir de collection de liquide dans le fond. L’effluent a son arrivé du puits
frappe perpendiculairement sur le diffuseur ; Les liquides les plus lourds tombent

8
Chapitre I Généralité sur la séparation

au fond du séparateur. Les vapeurs de gaz et de liquide continuent leur chemin à


travers les sections de tranquillisation. Qui forment par la suit des gouttelettes
d’huile. [0]
Les bulles d’huile tombe dans le collecteur ; les gaz suive leur chemin vers les
extracteurs de brouillard ou se trouve la second séparation. Le gaz quitte le
séparateur par la sortie gaz située en haut du ballon

Figure 1.8 : vue détaillée d’un séparateur horizontale diphasique

❖ Séparateur horizontal tri phasiques :


La différence entre les diphasiques et le tri phasique et que ces derniers on
trouve dans le réservoir de collecte deux parties supérieure pour l’huile et une
partie inférieure ou se trouve l’eau.

Figure 1.9 : diagramme simple d’un séparateur tri-phasique

9
Chapitre I Généralité sur la séparation

❖ Séparateur horizontal haut pression avec capacité de rétention

liquide : il possède un tube supérieur et un tube inférieur reliés entre eux par des
tubes verticaux appelés « downcomers », c'est-à-dire une goulotte de descente, Le
tube supérieur étant la section de séparation du gaz et l’inférieur la section de
collecte des liquides. Le séparateur deux tubes permet une meilleure séparation,
que le séparateur horizontal à un tube, s’il y a beaucoup d’arrivée de bouchon dans
l’effluent des puits. En plus, l’avantage d’une séparation à deux tubes évite les
possibilités de réentraînement.
Le tube supérieur, qui est donc la séparation du gaz, contient l’entrée du fluide,
le déflecteur d’entrée, la section de transition et l’extracteur de brouillard. Cette
section possède aussi une soupape de sécurité ou un disque de rupture. Le fluide
provenant du puits entre dans le tube supérieur à travers le bec d’entrée. Le flux est
dévié pour changer de direction et de vitesse. Le liquide tombe au fond du tube
supérieur. Les vapeurs de gaz et de liquide continuent leur chemin à travers les
sections de tranquillisation. Ces sections provoquent la formation de gouttelettes
d’huile. Ces dernières tombent au fond du ballon supérieur.
Le gaz passe au dessus d’un plateau vertical et à travers l’extracteur de brouillard.
Ici la plupart des gouttelettes de liquide sont enlevées du gaz. Le gaz quitte le tube
supérieur à travers le bec de sortie.
Le tube inférieur a un contrôleur de niveau liquide, un nez de sortie liquide et
un drain. Les tubes verticaux permettent l’écoulement des liquides du ballon
supérieur au ballon inférieur. Les liquides s’étendent sur la surface liquide du
séparateur inférieur. Sous le contrôle du contrôleur de niveau liquide, les liquides
quittent le tube du bas à travers le nez de sortie liquide.
Le séparateur, deux tubes, peut aussi être un séparateur trois phases. Le gaz sort
toujours du tube supérieur. L’huile sort au sommet du tube inférieur et l’eau au
fond du tube inférieur.[0]

10
Chapitre I Généralité sur la séparation

Figure 1.10 : séparateur horizontal haut pression avec capacité de rétention


liquide

I. 3. 1. 3. Séparateur sphérique :
Les séparateurs sphériques sont des cas spéciaux de séparateur vertical où il n'y a
pas de coque cylindrique entre les deux têtes. Le fluide pénètre dans le récipient à
travers le déviateur d'entrée où le courant d'écoulement est divisé en deux courants.
Le liquide tombe dans la section de collecte de liquide, à travers des ouvertures dans
une plaque horizontale située légèrement en dessous de l'interface gaz-liquide. La fine
couche de liquide à travers la plaque facilite la séparation et l'élévation de tous les gaz
entraînés vers la section de sédimentation par gravité.

Les gaz qui sortent des liquides traversent l'extracteur de brouillard et sortent du
séparateur par la sortie des gaz. Le niveau de liquide est maintenu par un flotteur relié
à une vanne de décharge. La pression est maintenue par une soupape de commande de
contre-pression tandis que le niveau de liquide est maintenu par une soupape de
décharge de liquide. Les séparateurs sphériques ont été conçus à l'origine pour tirer
parti, théoriquement, des meilleures caractéristiques des séparateurs horizontaux et
verticaux. En pratique, cependant, ces séparateurs ont effectivement connu les pires
caractéristiques et sont très difficiles à dimensionner et à utiliser.
Ils peuvent être très efficaces du point de vue du confinement de la pression, mais
parce que ils ont une capacité limitée de surtension de liquide et ils présentent des
difficultés de fabrication, ils sont rarement utilisés dans les installations pétrolières.
[5]

11
Chapitre I Généralité sur la séparation

Figure 1.11 : vue détaillée d’un séparateur sphérique

I. 3. 1. 4. Séparateur centrifuge :
Appeler aussi séparateur à cyclone cylindrique(CCS) ou vortex. Les séparateurs
centrifuges sont conçus pour assurer une séparation gaz-liquide en vrac. Il peut
enlever des particules solides et des liquides qui auraient été entraînés avec le gaz. Ce
séparateur enlève les particules solides et les liquides en utilisant la Force radial ou
centrifuge ; ces forces peuvent être allées jusqu'à 25000 fois la force gravitationnelle
dans les unités à haute pression.
Le gaz entre au sommet du séparateur et est forcé dans un mouvement
tourbillonnant. Les particules solides et le liquide sont projetés contre les parois du
séparateur. Les particules solides et le liquide se rassemblent dans le fond du
séparateur. Ils quittent le séparateur par un contrôle du niveau.
Le mouvement tourbillonnant crée un vortex à l’intérieur du séparateur. Le gaz se
déplace de ce tourbillon jusqu’au sommet du séparateur. Quelques liquides sont
entraînés dans le flux en haut du séparateur avec le gaz. Il y a un espace mort sur la
sortie qui récupère ces liquides entraînés. Les liquides sont alors recyclés dans le
séparateur. Ce type de séparateur est utilisé lorsqu’il y a un faible volume de gaz.
Le fluide entre tangentiellement dans l’appareil, selon un axe perpendiculaire à
celui par lequel il sort de l’appareil.

12
Chapitre I Généralité sur la séparation

L’exemple le plus simple est celui de la tubulure d’entrée tangentielle,


horizontale d’un ballon vertical ; les particules projetées sur les parois du séparateur
s’écoulent gravitaire ment ; pour ce type d’appareils, les fabricants utilisent le plus
souvent des cylindres aux cônes percés et fenêtres orientés de manière à imprimer le
mouvement cyclonique au fluide. [4]

Figure 1.12 : principe de fonctionnement de séparateur effet cyclone

13
Chapitre I Généralité sur la séparation

I.3.2. Avantages et limitation de chaque type : [0]

HORIZONTAUX VERTICAUX SPHERIQUE

efficacité de séparation A B C

stabilisation des fluides séparent A B C

souplesse (production par A B C


bouchons)
facilite de réglage (niveau) B A C
capacité a diamètre égal A B C
prix par unité de capacité A B C
aptitude à admettre les C A B
corps étrangers
aptitude au traitement des A B C
mousses
facilite de transport A C B
encombrement verticale A C B
encombrement horizontal C A B
facilite d’installation B C A
Facilite d’inspection A C B
et d’entretien

Remarque : pour les séparateurs cycloniques leurs avantages et inconvénients


viennent dans le chapitre suivant avec une étude un peu approfondie.

14
Chapitre II :
SEPARATEUR
CYCLONE
Chapitre II Généralités sur les cyclones

II. 1. Introduction
Les cyclones sont des dispositifs qui utilisent une force centrifuge dirigé par un flux de
gaz en rotation pour séparer les particules de gaz vecteur. Leur conception simple, faible coût
en capital et presque opération sans entretien les rendent idéaux pour l'utilisation comme
nettoyeurs pour des dispositifs de contrôle final plus coûteux tels que 30 maisons ou
précipitateurs électrostatiques. Les cyclones sont particulièrement bien adaptés aux conditions
de haute température et de pression cause de leur conception robuste et matériaux constitutifs
flexibles.
Il existe divers modèles de cyclones dans la littérature, mais les plus célèbres sont le
Stairmand (1951) et de Lapple (1951). Ces cyclones ont été développés à travers des tests
expérimentaux dont le but était d’optimiser la performance.

Cependant, selon Dirgo et Leith (1985), il n'y a pas de base théorique pour assurer qu'un
modèle spécifique a toute haute caractéristique de performance.

II. 2. Domaines d'application

Actuellement, l'industrie est sollicitée par des exigences concernant l'environnement et


l'hygiène. Il se trouve que les cyclones assument bien la tache de dépoussiérage des rejets
gazeux. De plus, ils peuvent satisfaire le besoin de séparer les constituants d'un mélange pour
des exploitations individuelles de chaque composant. Ces atouts ont permis à cette technique
de s'étendre à plusieurs domaines industriels, notamment :
➢ l'industrie agroalimentaire.
➢ l'industrie des hydrocarbures.
➢ l'industrie du ciment.
➢ la combustion (brûleur, chambre de combustion)
➢ Les échangeurs de chaleur.
➢ La biomasse. [7]

II. 3. Les avantages et les limitations des séparateurs cyclones [8]


➢ le produit collecté reste sec et normalement utile.
➢ faibles coûts d'investissement et de maintenance dans la plupart des applications.
➢ très compact dans la plupart des applications.

15
Chapitre II Généralités sur les cyclones

➢ peut être utilisé dans des conditions de traitement extrêmes, en particulier hautes
températures et pressions et avec des charges chimiquement agressives.
➢ pas de pièces mobiles.
➢ très robuste.
➢ peut être construit à partir de la plupart des matériaux appropriés pour le service
comprenant l'acier de plaque, les métaux de moulage, les alliages, l'aluminium, les
plastiques, céramiques, etc.
➢ peut être fabriqué à partir de tôle, dans le cas de petites unités, coulé dans des moules.
➢ peut, dans certains processus, manipuler des solides collants ou collants avec un
liquide approprié irrigation.
➢ peut séparer les solides ou les particules liquides; parfois à la fois combinaison avec
un design approprié.

Cependant, il présente les inconvénients suivants :


➢ faible efficacité pour les tailles de particules inférieures à leur diamètre de coupure en
fonctionnement dans des conditions de faible charge de solides.
➢ Perte de pression généralement plus élevée que les autres types de séparateurs, y
compris, filtres à manches et laveurs à basse pression.
➢ sujets à l'usure par érosion et à l'encrassement si les solides traités sont abrasifs où
collant.
➢ peut fonctionner en deçà des attentes s'il n'est pas conçu et utilisé correctement. Bien
que ce problème, ainsi que le problème de l'érosion et de l'encrassement n'est pas
unique aux cyclones.

II. 4 Les déférents types de cyclone [6]


Parmi les classifications des cyclones c’elle de la forme qui ce prisent dans quatre grande
famille comme suit :

II.4.1 Les séparateurs cycloniques verticaux


Ces séparateurs éliminent 99,9% de tous les liquides et solides libres de 5 microns et plus.
Ils sont utilisés comme collecteurs de bouchons et séparateurs d'entrée pour les usines ou pour
les séparateurs d'essai de puits de gaz. Nous fabriquons également des séparateurs à cyclone
verticaux pour les laveurs d'aspiration de compresseurs et les laveurs inter-étages.

16
Chapitre II Généralités sur les cyclones

Le rendement élevé de ces séparateurs est dû à la conception unique qui permet au


séparateur d'être environ 1/3 du diamètre d'un séparateur conventionnel. Le courant gazeux
pénètre tangentiellement dans le séparateur à cyclone. Cela déclenche une action cyclonique
qui projette les liquides sur la paroi du bateau. Le gaz descend vers la plaque de recherche de
vortex et retourne vers le tuyau de sortie de gaz. Au centre de la plaque de recherche de vortex
se trouve un trou relié à la section scellée supérieure par un tuyau de recyclage. Lorsque le
gaz s'éteint, une zone de basse pression est créée par l'effet cyclone. Cette zone de basse
pression est transmise à la section scellée par la ligne de recyclage, et a un effet d'aspiration
sur l'espace dans le tuyau de sortie. Tous les liquides restants sont tirés à travers cet espace et
retournés à la partie inférieure du récipient par le tube de recyclage.

Ces séparateurs sont particulièrement efficaces pour l'élimination des solides, tels que les
et les sulfures de fer. La zone de retenue de liquide peut également être agrandie pour gérer de
grands volumes de liquides et / ou de limaces.

Figure II.1 : schéma d’un séparateur cyclonique vertical

II. 4. 2. Séparateurs à cyclone horizontaux


L'épurateur en ligne enlèvera tous les liquides libres de 5 microns et plus dans les flux de
gaz avec une perte de charge minimale. La taille de l'épurateur peut varier de 4 "de diamètre
pour de petits débits de gaz à 90" de diamètre pour des débits de gaz à 3 milliards de SCF / D
(84 millions de m³ / j).

17
Chapitre II Généralités sur les cyclones

Les unités plus grandes sont normalement utilisées à l'entrée de la station de compression
pour éliminer les liquides et les solides avant leur entrée dans le compresseur. Chaque
épurateur est dimensionné pour des applications individuelles

Figure II.2 : Séparateur à cyclone horizontal

II. 4. 3. Séparateurs à cyclone unique


Ceux-ci fonctionnent en créant un double vortex pour séparer les particules grossières des
fines particules de poussière. Le tourbillon principal spiral vers le bas portant la plupart des
particules plus grossières avec lui. Le vortex intérieur, qui est créé près du fond du cyclone, se
déplace vers le haut et transporte avec lui des particules de poussière plus fines.

18
Chapitre II Généralités sur les cyclones

Figure II.3 : Séparateur à cyclone unique

II. 4. 4. Séparateurs à cyclones multiples


Ceux-ci éliminent plus de poussière que les séparateurs à cyclone unique. Même s'ils
fonctionnent selon des principes similaires à ceux du cyclone unique, les séparateurs à
cyclones multiples ont un certain nombre de cyclones de petit diamètre qui fonctionnent en
parallèle et ont une entrée de gaz et une sortie de gaz communes. Leur mécanisme de
fonctionnement crée un vortex intérieur ascendant et un vortex externe vers le bas.

Figure II.4: Séparateur à cyclone multiple

19
Chapitre II Généralités sur les cyclones

II. 5. 1. Description d’un cyclone : [12]


La définition propre du travail d’un cyclone est définie par le produit des forces centrifuges
agissant sur les particules en suspension dans un courant d’air. Comme les particules ont une
densité supérieure au gaz, elles sont forcées à s’approcher de la paroi du cyclone où, une fois
déposées, sont transportées vers le bas du cône, jusqu’à la sortie où elles sont récupérées. Le
gaz propre, maintenant libéré d’une partie de sa charge de poussière, s’échappe en remontant
par le centre du cyclone, s’échappant par le tube de sortie, qui passe au travers du toit. Il faut
s’imaginer que le gaz entre par l’entrée en haut du cyclone (tangentiellement), puis descend
en décrivant des spirales (1er vortex) jusqu’à ce qu’il atteigne l’endroit où le diamètre du cône
est égal au diamètre de la sortie dans le toit. Finalement, le gaz remonte par le centre, créant
un vortex de sens inverse au premier, et puis s’échappe par le trou au travers du toit.

II. 5. 2. Principe de fonctionnement


Lorsqu’un mélange solide-liquide au repos est soumis à l’accélération de la pesanteur, les
particules plus denses que le fluide sédimentent. Ainsi, en fonction de la taille et de la densité
des particules, la pesanteur force les inclusions à chuter avec une vitesse contrôlée par la force
d’Archimède et la viscosité du fluide. Cette méthode de séparation gravitaire (décantation)
n’est pas efficace en toute situation.
La séparation centrifuge permet de décupler la vitesse de sédimentation. C’est une
opération de séparation utilisant la force centrifuge et fonction de la masse des particules.
Cette force d’inertie apparaît ainsi lorsque des objets ont un mouvement de rotation autour
d’un axe (Figure II.4).

Figure II.5 : Gravité et force centrifuge.

20
Chapitre II Généralités sur les cyclones

𝝅 𝑫𝟑𝒑
Ainsi, si on compare le poids d’une particule de masse 𝒎𝒑 = 𝝆𝒑 à la force centrifuge
𝟔

appliquée pour une vitesse de rotation 𝜔 :


𝑭𝒈 = 𝒎 𝒑 ∙ 𝒈 (2.1)
𝑭 𝒄 = 𝒎 𝒑 ∙ 𝝎𝟐 ∙ 𝒓 (2.2)
avec
Fg = Force de gravité
Fc = Force centrifuge
mp = Masse de la particule
𝜌𝑝 = Masse volumique de la particule
Dp = Diamètre de la particule
g = Gravité
𝜔 = Vitesse de rotation de la particule
r = Distance du centre de rotation au centre de gravité de la particule

On obtient ainsi les vitesses caractéristiques suivantes :


𝒈 (𝝆𝒑 −𝝆𝒍 )𝑫𝟐𝒑
𝑽𝒈 = (2.3)
𝟏𝟖 𝝁𝒍

𝒈 (𝝆𝒑 −𝝆𝒍 )𝑫𝟐𝒑


𝑽𝒄 = ∙ 𝝎𝟐 ∙ 𝒓 (2.4)
𝟏𝟖 𝝁𝒍

sous l’hypothèse que la force de trainée est régie par la loi de Stokes :
𝑽𝒈 𝑫𝒑
𝝆𝒍 ≪𝟏 (2.5)
𝝁𝒍
𝑽𝒄 𝑫𝒑
𝝆𝒍 ≪𝟏 (2.6)
𝝁𝒍

Au final, on obtient :
𝝎𝟐 𝒓
𝑽𝒄 = ∙ 𝑽𝒈 (2.7)
𝒈

𝜔2 𝑟
On appelle le rapport le coefficient de centrifugation qui est directement le « nombre de
𝑔

G » subit par la particule.

Dans les dispositifs centrifuges, le gaz chargé de poussière est initialement amené dans un
tourbillon mouvement. Les particules de poussière sont suspendues au mur et transportées
vers le bas à la sortie de la poussière par le flux de gaz dirigée vers le bas à proximité du mur.
Un croquis d'un cyclone standard à flux inversé, cylindre sur cône avec un l'entrée
tangentielle à fente est illustrée à la Fig. II.5.

21
Chapitre II Généralités sur les cyclones

Pour le cyclone standard à flux inversé (avec une entrée de type "slot") le mouvement
tourbillonnaire est provoqué en concevant l'entrée de telle manière qu'il force le gaz à entrer
dans l'unité sur une tangente au corps interne mur. L'entrée est normalement de section
rectangulaire. Comme le gaz tourbillonne, il se déplace axialement vers le bas dans la partie
extérieure de l'espace de séparation. Dans la partie conique du cyclone, le gaz est lentement
forcé dans la région intérieure du cyclone, où le mouvement axial est dirigé vers le haut. Ce
modèle d'écoulement est souvent appelé un double vortex: un vortex externe avec un
écoulement axial dirigé vers le bas et un écoulement interne avec une direction dirigée vers le
haut couler. Le gaz sort du cyclone à travers le soi-disant Vortex Finder, qui s'étend vers le
bas à partir du centre du toit. Ce tuyau de sortie va par de nombreux noms différents, avec
tube à vortex et tube plongeur étant le plus commun, à part le chercheur de vortex. Les
particules dans le gaz d'admission sont suspendues à la paroi dans le champ centrifuge, et sont
transportés à la sortie de la poussière par le flux de gaz dirigé vers le bas près du mur. Au
dessous de plus de détails sur le modèle d'écoulement dans l'espace de séparation seront
donnés. [10]
La géométrie d'un cyclone avec une entrée de type à fente est déterminée par le texte
suivant huit dimensions comme indiqué dans la Fig. II.1

Figure II.6 : Géométrie conventionnelle des cyclones

22
Chapitre II Généralités sur les cyclones

II. 5. 3. Indicateurs de performance [1]


II. 5. 3. 1. Chute de pression :
C’est la différence entre la pression à l’entrée 𝑃𝑒 et à la sortie du cyclone 𝑃𝑠 . Le
mouvement rotationnel à haute vitesse, responsable de la séparation des particules, est généré
par l’effet d’une pression élevée à l’entrée du cyclone. Des dispositifs, tels les ventilateurs,
sont utilisés pour générer l’écoulement du mélange aux vitesses désirées et pour vaincre la
chute de pression ayant lieu dans le cyclone. Donc, la chute de pression représente un surcoût
qui doit être contrôlé pour une meilleure rentabilité de l’équipement de séparation. La
définition de la chute de pression a causé beaucoup de confusion aux chercheurs. La mesure
de la pression, se faisant au niveau des parois à l’entrée et à la sortie du cyclone, donne une
lecture de la pression statique.
Rigoureusement parlant, c’est la chute de la pression totale (statique + dynamique) qui
doit être mesurée ce qui est très difficile à effectuer à cause du mouvement rotationnel. C’est
ce mouvement rotationnel qui stocke la pression dynamique. Si l’on revient à la pression
statique au niveau de la sortie, elle est maximale aux niveaux des parois à cause du
mouvement rotationnel, ce qui donne une valeur surestimée. En d’autres termes, la valeur
mesurée est supérieure à la pression moyenne au niveau de la sortie et qui devrait être utilisée.
Certains chercheurs ont considéré que le terme de la pression dynamique négligé devrait être
presque égal à la surestimation par la mesure de la pression statique aux parois (Chen et Shi,
2007). D’autres pensent que l’erreur engendrée par cette hypothèse pourrait atteindre 30 %
(Cortés et Gil, 2007).
Théoriquement, la chute de pression peut être décomposée en trois contributions : due à
l’élargissement et au rétrécissement brusques au niveau de l’entrée et de la sortie, due au
frottement à l’intérieur du cyclone et due à la chute de la pression dynamique étant une
énergie stockée dans le fluide s’écoulant en un mouvement rotationnel à travers le conduit de
sortie (voir Hoffmann et Stein, 2008). C’est le troisième terme qui contribue le plus dans la
chute de pression totale. La contribution du premier terme est, par contre, très faible.

II. 5. 3. 2. Efficacité de séparation : [8]


L’efficacité de séparation εs est le rapport de la fraction massique des particules solides
séparées au fond du cyclone et la fraction totale des particules à son entrée. Son complément,
basé sur la fraction massique des particules à la sortie, peut être utilisé également. Cette
approche permet d’évaluer l’efficacité de séparation globale basée sur les débits massiques.

23
Chapitre II Généralités sur les cyclones

Un paramètre plus significatif est l’efficacité de séparation partielle. Elle permet de


détecter la contribution de chaque groupe de particules de tailles différentes. L’efficacité de
séparation globale dans ce cas est la fonction de distribution cumulative des efficacités
partielles. Elle permet d’attribuer une probabilité de séparation aux particules selon leurs
tailles. En définissant un diamètre de coupure d50 comme étant la taille des particules ayants
des probabilités égales d’être séparées ou emportées par le courant du fluide, on peut juger
l’efficacité de séparation d’un cyclone. Les cyclones ayants des diamètres de coupure plus
petits sont considérés comme étant plus efficaces.

II. 5. 3. 3. Principaux paramètres caractérisant un cyclone [9]


Du fait des multiples applications possibles du cyclone dans le domaine industriel, de
nombreux auteurs ont étudié et proposé des formules basées sur leurs expériences permettant
de définir et de calculer les caractéristiques des cyclones.
En fait, ces formules ne peuvent s'appliquer qu'à une certaine gamme d'appareils de
formes déterminées, ne faisant pas intervenir certains paramètres comme le débit de la sous
verse, la concentration en solides à l'entrée et à la sous verse de l'appareil.
Parmi ces formules nous citerons celles de Dahlstrom qui donnent le débit d'un cyclone en
fonction de la pression d'entrée:

Figure II.7 : Principe de fonctionnement de l'hydrocyclone

24
Chapitre II Généralités sur les cyclones

𝑸 = 𝑲(𝑫𝟏 ∙ 𝑫𝟐 )𝟏.𝟖 √𝑯 (2.8)

Où :
𝑄 : Débit d'entrée du cyclone,
𝐻 : Pression d'entrée du cyclone,
𝐷1 : Diamètre de la conduite d'entrée du cyclone,
𝐷2 : Diamètre de sortie du cyclone à la sur verse,
𝐾 : Coefficient dépendant des caractéristiques géométriques du cyclone,

Pour des domaines particuliers touchant plus spécialement l'industrie minérale,


Fahlstrom a étudié, en plus des paramètres déjà cités, l'influence du diamètre extérieur du
cyclone et de la section de l'injection au colimaçon d'entrée, l'influence de la courbe
granulométrique des solides et du débit solide à la sur verse et à la sous verse.
Les études de Fahlstrom ont mis en évidence un certain nombre de conclusions qui ont été
confirmées par les études dans les laboratoires d'Alsthom Techniques des Fluides.
Une des premières conclusions est qu'un cyclone ne peut fonctionner dans de bonnes
conditions que si les caractéristiques hydrauliques imposées: débit, pression d'entrée, sont
compatibles avec les caractéristiques géométriques de l'appareil et les caractéristiques
physiques des particules solides à séparer ou à décanter.

Figure II.8 : Différentes trajectoires d’une particule contenue dans un fluide sous l’effet du
mouvement rotationnel à vitesse élevée (principe de fonctionnement des cyclones

Pour un cyclone déterminé, l'imperfection ou l'efl1cacité de séparation n'est pas


indépendante du point de séparation granulométrique recherché. Elle dépend par ailleurs du
rapport débit sortant à la sous verse par rapport au débit d'entrée.
L'alimentation du cyclone avec un liquide fortement chargé en solides, toutes conditions étant
égales par ailleurs, entraîne une augmentation notable du point de coupure lié à la densité de
la pulpe.

25
Chapitre II Généralités sur les cyclones

Un engorgement de la sous verse du cyclone, si le diamètre de la sous verse est trop petit pour
le débit solide de grenus à extraire, provoque un entraînement notable de particules grenues à
la sur verse et une diminution importante de la qualité de séparation des particules grenues.
[8]

26
Chapitre III :
formulation
mathématique
d’un écoulement
cyclonique
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique

III.1 turbulence :
Les écoulements tourbillonnaires en conduite sont obtenus en transmettant une
composante de vitesse tangentielle à l'écoulement axial, résultant en un enroulement
hélicoïdal des lignes de courant. La recherche dans le domaine a été motivée par deux raisons
un peu antagonistes : d'une part la séparation des phases par centrifugation, et d'autre part
l'amélioration du mélange et l'augmentation des coefficients d'échange. a décrit la turbulence
comme suit: "Le mouvement des fluides turbulents est une condition irrégulière d'écoulement
dans laquelle diverses quantités montrent une variation aléatoire avec les coordonnées spatio-
temporelles, de sorte que des valeurs moyennes statistiquement distinctes peuvent être
discernées". Wilcox explique que la turbulence consiste en un spectre continu d'échelles
variant du plus petit au plus grand sur plusieurs ordres de grandeur. L'idée d'une série de
tourbillons turbulents est souvent utilisée. Il a également déclaré: «Un tourbillon turbulent
peut être considéré comme un mouvement tourbillonnaire local dont la dimension
caractéristique est l'échelle de turbulence locale.» Ces tourbillons se chevauchent dans
l'espace et les grands tourbillonnent dans les plus petits. La conversion d'énergie dans un flux
turbulent suit un processus en cascade où l'énergie cinétique est transférée des plus gros
tourbillons aux plus petits.

III.2 Les équations gouvernantes pour la phase gazeuse


Tous les mouvements de fluides (laminaires ou turbulents) sont régis par un ensemble
d'équations dynamiques, à savoir l'équation de continuité, de quantité de mouvement et
d'énergie (équations de Navier-Stokes),

(3.1)

(3.2)

(3.3)

Avec :
Vitesse du fluide en un point dans l'espace x et le temps t de la ième composante.
Contraintes visqueuses

Pression statique
Densité de fluide

26
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique

E et H : Energie totale et l’enthalpie totale par unité de masse


: Flux thermique qui est proportionnel au gradient de température définit par :

(3.4)

: Conductivité thermique

Les nombres de Mach associés au débit d'air dans les séparateurs à cyclone sont très
nominaux, ce qui permet de traiter le flux comme étant incompressible. De plus, l'air se
comporte comme un fluide newtonien, auquel cas les contraintes visqueuses sont liées au
mouvement du fluide incompressible en utilisant une propriété de fluide.
(3.5)

: est le tenseur de vitesse de déformation instantanée donné par

(3.6)

Pour les écoulements incompressibles les équations 3.4 à 3.5 sont simplifiées dans la
formule suivante :
(3.7)

(3.8)

Les quatre principales procédures numériques pour la résolution des équations de Navier-
Stokes sont la simulation numérique directe (DNS), la grande simulation de tourbillon (LES),
la simulation de tourbillon détaché (DES) et les Reynolds moyennés (RANS).
L'approche la plus précise est le DNS, où l'ensemble des échelles spatiales et temporelles
de la turbulence sont résolues. Puisque toutes les échelles spatiales, depuis les plus petites
échelles de Kolmogorov dissipatives (lη) jusqu'à l'énergie contenant des échelles de longueur
intégrale (l), doivent être résolues par le maillage de calcul, le nombre de points requis dans
une direction est de commande
(3.9)

Le nombre de points requis pour un DNS résolu en trois dimensions peut être estimé comme,

(3.10)

27
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique

Le nombre de points de grille requis pour le DNS entièrement résolu est énormément
grand, en particulier pour les flux de nombres de Reynolds élevés, et donc le DNS est limité à
des flux de nombre de Reynolds relativement bas. Le DNS est généralement utilisé comme
outil de recherche pour analyser la mécanique de la turbulence, comme la production de
turbulence, la cascade d'énergie, la dissipation d'énergie, la production de bruit, la réduction
de la traînée, etc.

III.2.1 Moyenne de Reynolds Navier Stokes (RANS)


Lorsque le débit est turbulent, il est commode d'analyser le débit en deux parties, une
composante moyenne (moyennée dans le temps) et une composante fluctuante.

(3.11)

Over line est un raccourci pour la moyenne temporelle et dans le cas de RANS,
et . La technique de décomposition ci-dessus est appelée Reynolds Décompositions.
L'insertion de cette décomposition dans les équations instantanées et la moyenne temporelle
aboutissent aux équations de Navier-Stokes de Reynolds (RANS).

(3.12)

(3.13)

dans le dernier terme de l'équation. 3.13 représente la corrélation entre les vitesses
de fluctuation et s'appelle le tenseur des contraintes de Reynolds. Tous les effets du
mouvement des fluides turbulents sur le débit moyen sont regroupés dans ce seul terme par le
processus de moyen-âge. Cela permettra de réaliser de grandes économies en termes
d'exigences de calcul. D'un autre côté, le processus de moyenne génère six nouvelles variables
inconnues. Maintenant, au total, il y a dix inconnues (3-vitesses, 1-pression, 6-Reynolds) et
seulement quatre équations (1-continuité, 3 composantes de l'équation de quantité de
mouvement). Par conséquent, nous avons besoin de six équations pour fermer ce problème.
C'est ce qu'on appelle le problème de fermeture. Basé sur la façon dont nous fermons le
tenseur de Reynolds, il y a deux catégories principales, à savoir les modèles de viscosité
turbulente et le modèle de contrainte de Reynolds.

28
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique

Le tenseur des contraintes de Reynolds résultant de la moyenne temporelle des équations


de Navier-Stokes est fermé en le remplaçant par une viscosité turbulente multipliée par des
gradients de vitesse. C'est ce qu'on appelle l'hypothèse de Boussinesq.

(3.14)

Où est la viscosité cinématique turbulente (turbulente). Afin de faire l'Eq. 3.14 valide à la
contraction à cause de l'équation. 3.12, il devrait être réécrit comme :

(3.15)

Où est le delta de Kronecker, = 1 si i = j et = 0 si i 6 = j. k est l'énergie cinétique


turbulente donnée par :
(3.16)

La viscosité turbulente est traitée comme une quantité scalaire et est déterminée en
utilisant une échelle de vitesse turbulente v et une échelle de longueur l, basée sur l'analyse
dimensionnelle
(3.17)
Il existe différents types de modèles de viscosité turbulente (EVM) basés sur la façon
dont nous fermons la viscosité turbulente. Équation algébrique ou à zéro Les EVM utilisent
normalement une relation géométrique pour calculer la viscosité turbulente. Dans une
équation EVM, une quantité de turbulence est résolue et une seconde quantité turbulente est
obtenue à partir de l'expression algébrique. Ces deux quantités sont utilisées pour décrire la
viscosité turbulente. Dans deux modèles EVM à équation, les deux grandeurs turbulentes sont
résolues pour décrire la viscosité turbulente.
Dans les modèles de contraintes de Reynolds (RSM), une équation est résolue pour
chaque composante de contrainte de Reynolds ainsi qu'une équation de détermination de
l'échelle de longueur. Cependant, les RSM sont beaucoup plus exigeants en termes de calcul
que les EVM.

III.2.2 Modèle de contrainte de Reynolds (RSM)


Le RSM est considéré comme le modèle de turbulence RANS le plus approprié pour les
flux de cyclone. L'équation 3.12 peut s'écrire

29
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique

(3.18)

Où est le tenseur des contraintes de Reynolds.


Le modèle de turbulence RSM fournit des équations de transport différentielles pour
l'évaluation de la turbulence composant de contrainte (équation 3.18).

(3.19)

Où les termes de production de turbulence sont définis comme

(3.20)

Avec P étant la production d'énergie cinétique fluctuant. est la viscosité cinématique


turbulente (turbulente); et = 1, C1 = 1,8, C2 = 0,6 sont des constantes empiriques.
L'équation de transport pour le taux de dissipation de la turbulence, ε, est donnée par

(3.21)

En Eq. (3.21), K = est l'énergie cinétique fluctuante, et ε est le taux de dissipation de la

turbulence. Les valeurs des constantes sont , et .

3.2.3 Grande simulation de remous (LES)


La grande technique de simulation des tourbillons a été développée sur la base de la
théorie de l'autosimilarité de Kolmogorov selon laquelle les grands tourbillons de
l'écoulement dépendent de la géométrie alors que les plus petites échelles sont plus
universelles. Ainsi, les grands tourbillons tridimensionnels qui sont dictés par la géométrie et
les conditions aux limites du flux impliqué sont directement calculés (résolus) tandis que les
petits tourbillons qui tendent à être plus isotropes sont modélisés.
La grande simulation de turbulence (LES) traite les grands tourbillons plus exactement

30
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique

que les petits. Dans LES, les grandes échelles dans l'espace sont calculées directement comme
illustré à la Fig. III.3. La technique ERP est basée sur une séparation entre les grandes et les
petites échelles. Une taille de grille doit d'abord être déterminée. Les échelles qui ont une
taille caractéristique supérieure à la taille de la grille sont appelées échelles larges ou résolues,
et d'autres sont appelées échelles de petite taille ou de sous-échelle. Les échelles de sous-
maille sont incluses au moyen d'un modèle appelé le modèle de sous-grille. Un Des
explications détaillées sur les ERP peuvent être trouvées dans plusieurs manuels .

Figure III.1: Décomposition du spectre d'énergie

III.2.3.1 Équations LES


Dans le cas des RANS, les équations instantanées de continuité et de quantité de
mouvement (équations 3.7 et 3.8) sont moyennées dans le temps pour obtenir une forme
stable des équations moyennées (équations 3.18 et 3.19). Dans le cas de LES, au lieu de faire
la moyenne temporelle, les équations instantanées dépendant du temps sont filtrées. Le
filtrage est une méthode qui sépare les échelles pouvant être résolues des échelles de sous-
maillage. Le filtrage peut être effectué dans l'espace des nombres d'ondes ou dans l'espace
physique. La coupure du filtre devrait se situer quelque part dans la gamme inertielle du
spectre.
Dans les méthodes à volume fini, les filtres à boîte sont toujours utilisés car la
discrétisation finie du volume fournit elle-même implicitement l'opération de filtrage.
Deardorff a donné l'un des premiers filtres à la moyenne en volume.

(3.22)

(3.23)

Dans l'équation ci-dessus, désigne la variable filtrée de l'échelle résolvable et


désigne la fluctuation de l'échelle de la sous-grille. Δ est la largeur du filtre donnée par

31
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique

.
Leonard [100] a défini un filtre généralisé comme une intégrale de convolution qui est donnée
par :
(3.24)

G est la fonction de filtre qui détermine l'échelle des tourbillons résolus. La fonction filtre
est normalisée en exigeant que

(3.25)

La fonction de filtrage en termes de filtre de volume moyen (Eq.3.22) peut s'écrire

(3.26)

Enfin, la décomposition du flux en une partie filtrée et une partie de sous-grille ressemble,

(3.27)

L'opérateur de chapeau b. dans les équations ci-dessus, représente l'opération de filtrage


par opposition à l'étalement dans le temps dans le cas des RANS. De plus, contrairement aux
RANS, où la moyenne des fluctuations est nulle, en LES, et bus . Pour plus
de détails sur les méthodes de filtrage.
Insertion de la décomposition ci-dessus dans les résultats des équations instantanées dans les
équations de Navier-Stokes filtrées suivantes,

(3.28)

Ou sont les contraintes d’échelle de la sous-grille

32
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique

III.2.3.2 Modélisation SGS


De la cascade d'énergie, expliquée au début de ce chapitre, il est évident que le transfert
d'énergie se produit des plus grandes échelles à la plus petite échelle. Par conséquent,
l'objectif principal d'un modèle SGS est de représenter le puits d'énergie. La représentation de
la cascade d'énergie est un processus moyen. Cependant, localement et instantanément le
transfert d'énergie peut être beaucoup plus grand ou beaucoup plus petit que la moyenne. De
plus, il y a aussi le phénomène de rétrodiffusion d'énergie dans la direction opposée .
Idéalement parlant, les modèles SGS devraient réellement prendre en compte tous ces
phénomènes. Cependant, si l'échelle de la grille est beaucoup plus fine que les échelles
dominantes du flot, même un modèle de SGS brut aboutira à de bonnes prédictions du
comportement des échelles dominantes.
L'échelle de la sous-grille souligne dans l'équation (3.28) sont donnés par,

(3.29)

En utilisant la définition du filtrage donnée par l'équation. (3.23) nous pouvons continuer à
travailler out comme,

(3.30)

Leonard montre que les contraintes de Leonard peuvent drainer de manière significative
l'énergie des échelles pouvant être résolues et qu'elles peuvent être directement calculées.
D'autre part, Wilcox mentionne que les contraintes de Leonard sont du même ordre de
grandeur que l'erreur de troncature lorsqu'un schéma à différence finie de précision de second
ordre est utilisé, et ainsi il est implicitement représenté. Les contraintes à long terme sont de
nature dispersive et expliquent en grande partie les effets de rétrodiffusion. Les modéliser
avec un modèle purement dissipatif tel que Smagorinsky serait en conflit à cause de sa nature
dispersive. Dans de nombreuses applications, on suppose que les contraintes de Leonard et de
cross-term peuvent être négligées, et que seules les contraintes de Reynolds restent à
modéliser. C'est le même cas dans le présent travail. Le lecteur intéressé est référé à Sagaut
pour l'examen détaillé de divers modèles de SGS disponibles dans la littérature.

33
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique

❖ Modèle de Smagorinsky :
L'un des modèles les plus simples de SGS est le modèle de Smagorinsky. Les contraintes
d'échelle sous-maille inconnues sont modélisées en utilisant l'hypothèse de Boussinesq
comme dans le cas de RANS. Le stress sous-maille est lié à la viscosité turbulente comme
suit :

(3.31)

La viscosité turbulente est modélisée comme :

(3.32)

Où est l'échelle de longueur pour l'échelle de la sous-grille et est donnée par , où V


est le volume de la cellule de calcul. Il est intéressant de noter que l'échelle de longueur est
maintenant la largeur du filtre plutôt que la distance au mur le plus proche, comme dans
RANS. est une constante qui est prise pour être 0.17. Le seul inconvénient du modèle de
Smagorinsky est la constante , qui n'est pas vraiment une constante, mais dépend de
l'écoulement. Il est trouvé pour varier entre 0.065 et 0,3.
Dans la version dynamique, qui a été proposée pour la première fois par Germano et al.
[60], est calculé dynamiquement sur la base des informations fournies par les échelles de
mouvement résolues.
La spécification de en n'est pas justi fi able dans la région de la paroi
visqueuse car elle conduit incorrectement à une contrainte de cisaillement turbulent non nulle
au niveau de la paroi. Afin de remédier à cela, Moin et Kim utilisent une fonction
d'amortissement Van Driest pour spécifier l'échelle de longueur comme :

(3.33)

Où est la distance non dimensionnelle de la paroi, est la vitesse de


contrainte de cisaillement de paroi, est la distance à la paroi la plus proche et A = 25 est la
constante de Van Driest.
Le modèle SGS décrit ci-dessus est une version standard telle que définie dans Smagorin-
sky . Les simulations ERP dans la présente thèse sont réalisées en utilisant le solveur Fluent.
Le modèle Smagorinsky implémenté dans Fluent s'écarte légèrement de la version standard de
la manière suivante :

34
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique

➢ L'échelle de longueur pour l'échelle de la sous-grille est calculée comme


) est la constante de von Karman (typiquement une valeur de 0.41 est
utilisée), est la distance au mur le plus proche. est en effet l'un des premiers
modèles de longueur de mélange dans la littérature à manipuler la viscosité turbulente et
a été proposé par Prandtl. L'amortissement Van Driest est essentiellement une version
améliorée du modèle de longueur de mélange de Prandtl. Le modèle de Prandtl et celui de
Van Driest sont tous deux algébriques et proviennent de la catégorie des modèles à
équations nulles.
➢ La constante dans Fluent est prise à 0.1 au lieu de 0.17 comme cela a été initialement
proposé. La valeur de 0,17 pour a été dérivée à l'origine pour la turbulence isotrope
homogène dans la sous-échelle inertielle. Cependant, cette valeur s'est avérée provoquer
un amortissement excessif des fluctuations de grande ampleur dans les flux de transition à
proximité des frontières solides et doit être réduite dans ces régions. Une valeur de
d'environ 0,1 a été trouvée pour donner les meilleurs résultats pour une large gamme de
flots, et est la valeur par défaut dans Fluent.

❖ Modèle dynamique Smagorinsky-Lilly


Germano et al. puis Lilly ont conçu une procédure dans laquelle la constante du modèle
de Smagorinsky est calculée dynamiquement sur la base des informations fournies par les
échelles de mouvement résolues. La procédure dynamique évite ainsi aux utilisateurs de
spécifier à l'avance la constante du modèle . La constante de modèle de Smagorinsky est
calculée dynamiquement au lieu d'être donnée en entrée au solveur, mais écrêtée à zéro ou
0,23 si la constante de modèle calculée est en dehors de cette plage pour éviter les instabilités
numériques. Le deuxième avantage du modèle dynamique de Smagorinsky-Lilly par rapport
au modèle de Smagorinsky est le traitement près du mur. Dans le modèle dynamique de
Smagorinsky-Lilly, une fonction d'amortissement de la viscosité turbulente près de la paroi
n'est pas nécessaire, puisque la constante du modèle est nulle dans la région laminaire juste à
côté de la paroi.

III.3 Modélisation de la phase discrète


III.3.1 Equations gouvernant les particules
Basé en partie sur les propriétés physiques des particules de poussière et en partie sur
l'effort de modélisation mathématique requis, il existe certaines hypothèses raisonnables pour

35
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique

décrire le transport des particules dans un milieu fluide.


Les principales hypothèses simplificatrices sont les suivantes:
➢ Les particules sont supposées sphériques.
➢ Le rapport entre la densité des particules et celle des fluides est très important: la densité de
la particule de poussière est beaucoup plus élevée que celle du fluide qui est l'air.
➢ La force de traînée est la force dominante: c'est le résultat direct de l'hypothèse précédente.
Comme la densité des particules est beaucoup plus élevée que la densité du fluide,
plusieurs forces telles que la force de portance, la force de Basset et la force de flottabilité
peuvent être facilement éliminées car elles ont un effet négligeable sur le transport des
particules.

Figure III.2: Carte de modulation de la turbulence des particules

est le rapport entre le volume des particules et le volume occupé par les particules et les
fluides. est le temps de réponse des particules , où est la densité des
particules, d est le diamètre des particules, est la viscosité du fluide. est le temps de
renouvellement du grand tourbillon (échelle de temps = ).
➢ Couplage unidirectionnel: Le phénomène de transfert de masse, de quantité de
mouvement et d'énergie entre les phases est appelé couplage. Elghobashi a proposé une
carte des régimes d'interactions entre les particules et la turbulence des fluides, comme le
montre la figure 3.4. Pour les valeurs de fraction volumique en phase dispersée inférieures
à , les particules ont des effets négligeables sur la turbulence, ce qui est appelé
couplage unidirectionnel. La fraction volumique des particules de poussière que nous
traitons dans la présente thèse est très inférieure à et, par conséquent, le couplage

36
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique

unidirectionnel est supposé. Dans le second régime compris entre ,


l'existence de particules peut augmenter la turbulence si le rapport entre le temps de
réponse des particules et le temps de rotation d'un grand tourbillon est supérieur à l'unité ou
peut atténuer la turbulence si le rapport est inférieur à l'unité. Cette interaction est appelée
couplage bidirectionnel. Dans le troisième régime où les fractions volumiques sont
supérieures à , en plus du couplage bidirectionnel entre les particules et la turbulence,
des collisions de particules ont lieu et ce régime est appelé couplage quadri-directionnel.
En incorporant toutes les hypothèses ci-dessus, les équations lagrangiennes gouvernant le
mouvement des particules peuvent être écrites comme suit:

(3.34)

(3.35)

est la position des particules, est la force gravitationnelle, et sont la densité du


fluide et de la particule respectivement.
Généralement, la particule se déplace avec une vitesse différente de celle du fluide à tout
point donné. La différence de vitesse du fluide ( ) et de vitesse de la particule ( ), appelée
vitesse de glissement ( ), entraîne une distribution de pression déséquilibrée ainsi que
des contraintes visqueuses sur la surface de la particule. En Eq. 3.35, le terme est
la force de traînée par unité de masse de particules. est donné par [86]:

(3.36)

Où est le temps de relaxation des particules donné par :

(3.37)

❖ Lois de coefficient de résistance


Le coefficient de traînée Cd est une fonction du nombre de Reynolds des particules ( ).
Diverses corrélations empiriques pour le coefficient de traînée basé sur sont disponibles
dans la littérature. Le nombre de Reynolds de la particule est défini comme:

37
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique

(3.38)

Dans Fluent, le coefficient de traînée pour les particules sphériques est calculé en utilisant
les corrélations développées par Morsi et Alexander. Il est donné par,
(3.39)

Où , et sont des constantes qui s'appliquent à des particules sphériques lisses


dans une gamme de spécifiée dans le tableau 3.1 :

<0.1 0 24 0
0.1 < 1 3.69 22.73 0.0903
1<10 1.222 29.1667 -3.8889
10<100 0.6167 46.5 -116.67
100<1000 0.3644 98.33 -2778
1000<5000 0.357 48.62 -4.75
5000<10000 0.46 -490.546 57.87
10000<50000 0.5191 -1662.5 5.4167

III.3.2 Modélisation de la phase particulaire


En ce qui concerne la modélisation mathématique fondamentale des écoulements
diphasiques, les deux approches les plus utilisées sont l'approche du continuum eulérien et
l'approche de la trajectoire lagrangienne.

III.3.2.1 Approche du continuum eulérien


Dans une approche eulérienne, les particules sont traitées comme un second fluide qui se
comporte comme un continuum et les équations sont développées pour les propriétés
moyennes des particules. Par exemple, la vitesse de la particule est la vitesse moyenne sur un
volume moyen. Cette approche est la plus appropriée lorsque l'on a besoin d'une description
macroscopique du champ des propriétés de la phase dispersée telles que la pression, le débit
massique, la concentration, la vitesse et la température. L'approche eulérienne est plus
appropriée pour simuler des processus de flux de particules à grande échelle. Cependant, cette
approche nécessite une modélisation sophistiquée pour décrire les principaux effets et

38
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique

phénomènes rencontrés dans les processus industriels.

III.3.2.2 Approche de trajectoire lagrangienne


Une approche lagrangienne est utile lorsque la phase particulaire est tellement diluée que
la description du comportement des particules par des modèles de continuum n'est pas
réalisable. Le mouvement d'une particule est exprimé par des équations différentielles
ordinaires en coordonnées lagrangiennes et est directement intégré pour obtenir des traces
individuelles de particules. Pour résoudre l'équation lagrangienne d'une particule mobile
particulière, le comportement dynamique de la phase gazeuse (généralement obtenue par une
approche eulérienne) et d'autres particules entourant cette particule en mouvement devrait être
prédéterminée. Puisque la vitesse de particule et ca trajectoire correspondante sont calculées
pour chaque particule, cette approche est plus appropriée pour obtenir la nature discrète du
mouvement des particules. Cependant, pour obtenir des moyennes statistiques avec une
précision raisonnable, un grand nombre de particules devra être suivi. Un avantage de
l'approche lagrangienne est la possibilité de faire varier facilement les propriétés physiques
associées aux particules individuelles telles que le diamètre, la densité, etc. De plus, les
phénomènes physiques locaux liés au comportement du flux de particules peuvent être
facilement testés. Ainsi, les modèles lagrangiens peuvent également être utilisés pour la
validation, le test et le développement de modèles de continuum.
L'approche lagrangienne est classifiée en deux types: les méthodes de trajectoires
déterministes et les méthodes de trajectoires stochastiques basées sur l'effet de la turbulence.
Dans une méthode déterministe, tous les processus de transport turbulent de la phase
particulaire sont négligés où la méthode stochastique prend en compte l'effet de la turbulence
des fluides sur le mouvement des particules en considérant la vitesse instantanée du fluide
dans la formulation du mouvement des particules..

III.3.3 Approche de la trajectoire stochastique


L'un des modèles les plus fréquemment utilisés est le modèle d'interaction par remous
(EIM) introduit initialement par Hutchinson et al. et développé par Gosman et Ioannides. Le
mouvement instantané des particules régies par les équations 3.34 et 3.35 peut être écrit sous
une forme générale donnée ci-dessous.

(3.40)

39
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique

La vitesse instantanée du fluide dans l'équation ci-dessus est représentée par la somme de la
vitesse moyenne et de la vitesse de fluctuation,
(3.41)

En supposant une turbulence isotrope, nous avons,


(3.42)

Où est l'énergie cinétique turbulente. En outre, on suppose que les fluctuations de vitesse
locales de la phase de fluide obéissent à une distribution de densité de probabilité gaussienne.
La plupart des modèles stochastiques en usage pratique sont proviennent de la formulation de
Gosman et Ioannides, qui est donnée par,

(3.43)

Où est un nombre aléatoire tiré d'une distribution de probabilité normale avec une moyenne
nulle et un écart type unitaire. Le générateur de nombre aléatoire minimal de Park et Miller
avec Bays-Durham shuffle est implémenté. Le générateur de nombres aléatoires renvoie une
dérivée aléatoire uniforme avec une moyenne nulle et un écart type unitaire.
La fluctuation choisie est référée à un tourbillon turbulent dont la taille (échelle de longueur)
et la durée de vie (échelle de temps) sont connues. Sommerfeld et al. ont proposé les relations
suivantes pour les paramètres de turbulence,
(3.44)

(3.45)

Où a été prise pour être 0,3.


La figure III.5 montre une représentation schématique en 2D d'un tourbillon à l'intérieur
d'un domaine rectangle. A n'importe quelle position de particule ( ), les paramètres de
turbulence sont d'abord évalués sur la base de l'énergie cinétique du fluide et du taux de
dissolution. La position des particules ( ), est supposée être située au centre de ce

40
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique

tourbillon hypothétique. Il est admis que chaque tourbillon a sa propre fluctuation u0, qui
reste constante jusqu'à ce que la particule quitte ce tourbillon.
La particule laissant un tourbillon est basée sur un certain temps d'interaction de la
particule avec le tourbillon. Une fois ce temps d'interaction atteint avec l'intégration
temporelle des équations de particules, on suppose que la particule a quitté le tourbillon
actuel. Maintenant, en fonction de la nouvelle position de la particule, de nouveaux
paramètres de turbulence sont calculés et une nouvelle fluctuation est affectée à ce tourbillon.
Cette procédure peut être répétée pour autant de temps d'interaction que nécessaire pour que
la particule traverse la distance requise. Si un nombre statistiquement significatif de particules
est suivi de cette manière, le comportement moyen de l'ensemble devrait représenter la
dispersion turbulente induite par le champ de fluide dominant . Le temps d'interaction est le
minimum de deux échelles de temps, l'une étant une durée de vie tourbillonnante turbulente
typique et l'autre le temps de traversée de la particule dans le tourbillon [6.
(3.46)

Le temps de traversée est défini comme :

(3.47)

Où est le temps de relaxation des particules, l’échelle de la longueur des particules et | u-


up | la grandeur de la vitesse de glissement. Dans les cas où le / ( )> 1, Eq. 3.53 n'a
pas de solution. Cela peut être interprété comme la particule piégée par un tourbillon, auquel
cas tint = te.
Le modèle d'interaction par turbulence mentionné n'est nécessaire que pour la simulation
RANS afin de prendre en compte l'effet de la turbulence sur la particule. Dans les simulations
LES, l'effet des fluctuations de vitesse résolues sur les particules est pris en compte et il n'est
pas nécessaire d'utiliser un modèle d'interaction turbulente comme dans RANS. Dans cette
thèse, l'effet des fluctuations de vitesse de l'échelle du sous-maillage sur la dispersion des
particules est supposé négligeable et donc non modélisé. La figure 3.6 représente un
diagramme des flux montrant les étapes impliquées dans le suivi d'une particule injectée.

41
Chapitre III formulation mathématique d’un écoulement cyclonique

Commencez avec l'emplacement d'une particule injectée à partir de la surface


d'entrée à un certain point

Figure III.3: Organigramme montrant les étapes de suivi d'une injection.


Calculer les cellules environnantes du volume de contrôle actuel où se trouve la
particule
Interpole les variables de flux à la position des particules

Interpoler les variables de flux à la position des particules

Déterminer les paramètres de turbulence


(et la vitesse de fluctuation en utilisant des variables de flot interpolées et le
générateur de nombres aléatoires dans le cas de RANS)

Calculer les forces agissant sur la particule

Déterminer le temps d'intégration en fonction de la taille de la cellule et des paramètres


de turbulence

Effectuez une intégration temporelle pour obtenir la position et la vitesse des particules
mises à jour

Non La particule est-elle


toujours dans cellule
actuelle?

Non La cellule courante est-elle


une cellule limite?

Vérifiez la distance entre la position des particules et la cellule limite la plus proche
(mur ou sortie)

Non La distance au mur / à la sortie


est-elle <= rayon de la particule?

La particule est collée au mur (piégée) ou a atteint la sortie (s'est échappée)

42
Chapitre IV :
ETUDE DE
PERFORMANC
E D’UN
CYCLONE
Chapitre IV Etude de performance d’un cyclone

5.1. Introduction

Récemment, le développement de moyens de calcul puissants dans le domaine de


l’informatique a reconduit les chercheurs vers la simulation numérique.
L’écoulement à l’intérieur du cyclone et de l’hydrocyclone déshuileur est un écoulement
multiphasique, turbulent, tridimensionnel qui peut être des fois instationnaire. La simulation
numérique d’un tel écoulement nécessite la résolution des équations de Navier Stocks,
contribution de la turbulence et des composants du mélange aux différents phénomènes
physiques résultants.

Ce chapitre illustre les modèles de turbulence et modèles multiphasiques qui ont été
employés pour simuler la séparation solide-liquide dans les dessaleurs au niveau de chantier.

En simulation numérique basée sur la méthode des volumes finis, le domaine de calcul
est divisé en petits volumes de contrôle constituant un maillage. Les équations différentielles
à résoudre sont discrétisées sur les nœuds et les faces des volumes de contrôle du maillage et
un traitement spécial est adopté au voisinage des limites du domaine de calcul. Les données
nécessaires à cette procédure, appliquée aux cyclones et hydrocyclone, seront présentées dans
ce chapitre.

5.2. La simulation on CFD :

5.2.1. C’est quoi le CFD :

La Dynamique des Fluides Computationnelle (CFD) est la science de la prédiction du


flux de fluide, du transfert de chaleur, du transfert de masse, des réactions chimiques et des
phénomènes connexes en résolvant des équations mathématiques représentant des lois
physiques, en utilisant un processus numérique :

➢ Conservation de la masse, de l'élan, de l'énergie, des espèces, ...


➢ Le résultat des analyses CFD est des données d'ingénierie pertinentes:
études conceptuelles de nouveaux modèles développement de produit détaillé
dépannage refonte.
➢ L'analyse CFD complète les tests et l'expérimentation.
➢ Réduit l'effort total requis dans le laboratoire.

43
Chapitre IV Etude de performance d’un cyclone

5.2.2. Présentation de la modélisation CFD :

Cette organigramme indique les déférentes procèdes suivi dans une modélisation CFD

Solveur

Prétraitement Équations de transport


Masse
Modèles physiques
fraction massique d'espèces
Solide Générateur de Turbulence
fraction volumique
Modeler maille La combustion
phasique
Radiation
élan
Multi phase
énergie
Changement de
Équation d'état
phase
Prise en charge des
Paramètres du solveur Zones mobiles
modèles physiques
Déplacer le
maillage

Post-traitement Propriétés matérielles


Conditions aux limites
Conditions initiales

5.1. Solide Modeler (Géométrie) :

Les dimensions et la forme sont des paramètres géométriques décisifs vis-à-vis de


l’efficacité de séparation des cyclones. La forme conventionnelle et optimale des cyclones
est décrite dans la figure IV.1. Les dimensions des cyclones sont exprimées par rapport au
diamètre du corps cylindrique pris comme dimension de référence.

Figure IV.1 : les déférents paramètres géométriques d’un cyclone 44


Chapitre IV Etude de performance d’un cyclone

Une multitude de modèles avec des dimensions optimales existent voir la figure V.2.
Et dans le but d’améliorer l’efficacité séparation et de diminuer la chute de pression plusieurs
formes modifiées ont été développées comme les représente le tableau V.1.

Figure IV.2 : Silhouette des modèles submentionnée

Il suffit de diviser chacun des paramètres par le diamètre du cyclone pour obtenir les
proportions adimensionnelles d’un modèle de cyclone. La conception d’un cyclone est
entièrement basée sur ces modèles déjà optimisés.

45
Chapitre IV Etude de performance d’un cyclone

Name

Muschelknautz E 1 0.25 0,46 1,37 0,25 0,25 0,09 0,34


Muschelknautz D 1 0.33 0,89 2,42 0,73 0,52 0,15 0,55
Storch 4 1 0.45 0,68 6,22 3,50 1,00 0,15 0,35

Storch 3 1 0.56 1,04 4,28 2,41 0,87 0,31 0,48


Storch 2 1 0.48 1,28 4,88 2,06 0,84 0,24 0,37
Storch 1 1 0.34 0,39 5,32 1,50 0,27 0,27 0,18
Tengbergen C 1 0.33 0,43 2,76 0,55 0,30 0,30 0,33
Tengbergen B 1 0.53 1,07 2,88 1,54 0,85 0,27 0,53

Tengbergen A 1 0.4 0,57 2,34 0,65 0,49 0,27 0,73


TSN-11 1 0.4 0,70 2,76 0,63 0,53 0,16 0,44
TSN-15 1 0.6 1,32 4,23 2,21 0,62 0,23 0,45
Stairmand HE 1 0.5 0,50 4,00 1,50 0,50 0,20 0,38
Stairmand HF 1 0.74 0,87 3,97 1,49 0,74 0,37 0,37
Van Tongren AC 1 0.31 1,00 3,79 1,34 0,46 0,21 0,40

Vibco 1 0.39 0,43 2,52 0,80 0,39 0,31 0,23


Lapple GP 1 0.5 0,63 4,00 2,00 0,50 0,25 0,25
Tableau IV.1 : Liste des paramètres des différents modèles de cyclones

5. 3. Etude de cas

Dans notre mémoire de fin d’étude, nous avons pris l’exemple de la séparation du
sable de la boue de forage. L’étude concerne le déssableur model : 6066_51 (DERRICK
corporation USA) ; cette machine est de type STORCH 1 est un séparateur cyclone du
chantier OMK 573. La géométrie est dessiner sur SOLIDWORKS et on la emporter dans
l’ANSYS.

Le tableau IV.2 montre les différents paramètres de cyclone étudié.

Géométrie (mm)

STORCH 1 304,8 103,6 118,9 1621,5 457,2 82,3 82,3 80

46
Chapitre IV Etude de performance d’un cyclone

Figure IV.2 : dimensionnement de la structure étudié (non modifié)

5. 3. 1. Maillage :

Un des concepts les plus importants en CFD consiste à deviser le domaine d’écoulement par
des petites cellules, cette étape représente la phase préliminaire a toute résolution.les
équations gouvernantes seront ainsi résolues pour chacune des cellules générées.
Selon la forme géométrique, il faut bien choisir une maille adaptable à la géométrie,
les mailles utilisées par Fluent sont les suivant :

47
Chapitre IV Etude de performance d’un cyclone

Haxahedron Tetrahedron Quadrilatéral

Triangle Prisme/wedg
Pyramide
e

Figure IV.3 : les différents types de mailles utilisées en volumes finis par Fluent

5. 3. 2. Maillage de notre structure :

Pour le maillage, on a utilisé un maillage triangle comme il est montré dans la figure V.4

Figure IV.4 : Maillage utilisé

48
Chapitre IV Etude de performance d’un cyclone

5. 3. 3. Solveur :

C’est le code de calcule utilisé pour résoudre le problème en mécanique


des fluides de notre étude est le Fluent 14. qui est utilisé généralement pour ce
cas des géométries complexes.

5. 3. 3. Capacité de Fluent :

Le Fluent reprisent un programme de modélisation qui à parmi ces capacités :

2D Plan, 2D Axisymétrique, 3D.


Maillage structuré et in structuré.
Ecoulement permanent ou in stationnaires.
Tous les régimes de vitesses (subsonique, supersonique et hypersonique)
Non visqueux laminaire ou turbulent.
Fluide newtonien ou non newtonien.
Formulation RANS : K-ε, K-ω, RSM.
Formulation LES.
Convection naturelle, forcée et mixte.
Transfert de chaleur conjugué
Combustion (réaction et espèces chimiques)
Ecoulements multiphasiques
Changement de phase (solidification/fusion)

Le modèle utilisé dans ce travail et la formulation : K- ε avec des


spécifications suivants :

Model de K-ε : RNG


Option de RNG : modèle de viscosité différentielle
Traitement prés de paroi : fonction de mur standard

49
Chapitre IV Etude de performance d’un cyclone

5. 4. Condition aux limites de notre type (non modifie) :


5. 4. 1. Paramètres d’entrée :
Ils représentent le dimensionnement de tube d’entrée et les conditions
thermodynamiques de la boue utilisée dans la phase 26 ̎ à une profondeur de
547m résumé dans le tableau suivant :

Viscosité [cp] 36
Vitesse d’entrée [m/s] 35.4
Density [ ] 1.05

Figure IV.5 : contours de vitesse tangentielle dans des conditions réelle

5. 4. 2. Influence de la vitesse d’entrée et de dimensionnement sur les


performances de cyclone :

5. 4. 2. 1. La vitesse d’entrée :

50
Chapitre IV Etude de performance d’un cyclone

Vitesse de fluide : assurer par une pompe centrifuge qui est placé directement a
l’entrée de dessableur avec un débit constant.

Figure IV. 6. a : contours de vitesse tangentielle pour une vitesse d’entrée de 40[m/s]

51
Chapitre IV Etude de performance d’un cyclone

Figure IV.6. b : contours de vitesse tangentielle pour une vitesse d’entrée de


30[m/s]
On note la concentration de couleur verte le long du centre de cyclone qui montre la
faiblesse de vitesse angulaire dans ce lieu. D’autre part cette faiblesse s’explique par la
présence d’une vitesse axiale de bas vers le haut de la gonorrhée qui à le rôle de la direction
de la boue séparée vers la sortie haute. Nous notons que la vitesse angulaire diminue au centre
chaque fois que diminué de vitesse d’entrée aux qu'elle moins dans le 30[m/s] laquelle elle
dans le 40[m/s]

5. 4. 2. 2. La géométrie de cyclone :

Dans cette partie les conditions d’entrée sont maintenue constant (réel)

5. 4. 2. 2. 1. Le diamètre d’entrée :

Les modifications dans la dimension d’entrée ce fait comme suit :

A b
Dimension réel [mm] 82.3 82.3
Réduction de diamètre d’entrée [mm] 60.96 82.3
Augmentation [mm] 82.3 114.3

52
Chapitre IV Etude de performance d’un cyclone

Figure IV.7 a : contours de vitesse tangentielle pour une vitesse d’entrée pour le cas d’augmentation

Figure IV.7 b : contours de vitesse tangentielle pour une vitesse d’entrée pour le cas de
réduction

De la figure IV.7, notons que la couleur de la vitesse angulaire est vert au centre dans
la- a-, est dans le- b- est bleu. Alors l’impact du rayon d’entrée est a peut près la même avec
celui de la vitesse d’entrée toute chaque fois qu'une diminution de diamètre d’entrée
provoque une dégradation de vitesse angulaire.

5. 4. 2. 2. 2. Influence de la hauteur de cyclone:

Les hauteurs utilisé sous des conditions d’entrée constats sont obtenue a
l’aide des relations ( reste constant et le change de façon

que ) comme suit :

Diminution de H :

Géométrie (cm)

53
Chapitre IV Etude de performance d’un cyclone

STORCH 1 H- 30.48 10.36 11.89 121.92 45.72 8.23 8.23 8

Augmentation de H :

Géométrie (cm)

STORCH1 H+ 30.48 10.36 11.89 182.88 45.72 8.23 8.23 8

Figure IV.8 : contours de vitesse tangentielle pour les cas d’une augmentation et une
réduction de hauteur

Pour ce qui sert la longueur nous notons à travers la figure IV.8 que la vitesse angulaire est
plus grande dans le cas de longueur plus petit ce qui provoque un effet contraire à celui de la
vitesse d’entrée et de diamètre d’entrée sur la vitesse angulaire.

54
Chapitre IV Etude de performance d’un cyclone

5. 5. Conclusion :

L’utilisation du code numérique pour la simulation de déssableur montre que


l’influence de certains paramètres sur les performances de séparation peut être résumée
comme suite :

❖ Une augmentation du diamètre de l’alimentation apporte :

✓ Une augmentation de la capacité de traitement,


✓ Une augmentation de la taille de coupure,
✓ Une détérioration de la qualité de la classification.

❖ Une augmentation de la longueur de la partie cylindrique de l’hydrocyclone apporte :

✓ une augmentation de la capacité de traitement,


✓ une diminution de la taille de coupure,
✓ une amélioration de la qualité de la classification.

❖ Une augmentation de la vitesse d’entrée :


✓ une augmentation de la capacité de traitement,

55
Conclusion générale

Conclusion générale

Dans l'industrie, on rencontre souvent le phénomène de séparation de différentes phases


en écoulement. Beaucoup de processus industriels, tels que le traitement minéral, la
transformation alimentaire, la dépollution des sols, le traitement des déchets, le raffinage du
pétrole, comportent le phénomène de séparation des particules.

Dans notre mémoire de fin d’étude, nous avons pris l’exemple de la séparation du sable
de la boue de forage. L’étude concerne le déssableur model : 6066_51 (DERRICK
corporation USA) ; cette machine de type STORCH 1 est un séparateur cyclone du chantier
OMK 573. La géométrie est dessiner sur SOLIDWORKS et on la emporter dans l’ANSYS.

Notre étude a été réalisé dans le but de simuler l’écoulement turbulent tridimensionnel
complexe de la boue de forage dans un dessableur de type cyclone afin de minimiser les
pertes de la boue avec le sable et d’optimiser les paramètres de fonctionnement de cyclone.
L'outil de simulation numérique Fluent 14.0 a été notre moyen, ce dernier permis la
clarté des phénomènes qui gouvernent l'écoulement turbulent. La génération du maillage du
cyclone a été établie sur Gambit. .

Les études paramétriques de simulation numérique, ont été conduites pour caractériser les
effets des paramètres affectant le fonctionnement de ces appareils à travers leurs indicateurs
de performance. De plus, des phénomènes très intéressants ont été observés et les résultats de
cette étude révèlent que :

✓ la chute de pression augmente avec l’augmentation des vitesses d’entrée.


✓ une diminution de la chute de pression avec l’augmentation de la concentration des
particules à l’entrée du dispositif.
✓ Le cyclone qui a un petit diamètre du cône donne des pertes de charges très élevées pour
les différents modèles de turbulence.
✓ La pression élevée près des parois à cause de la force centrifuge crée une dépression sur
l’axe du cyclone.
Comme perspective, on propose d’étudier un autre modèle numérique tel que (RSM)
résolution des équations des contraintes de Reynolds, pour prévoir très bien le vortex
dans le cyclone.
Conclusion générale
Bibliographié

[0] Le process la séparation manuel de formation cours exp-pr-pr070 révision 0.1

[1] Kharoua Nabil « Etude De L’aerodynamique Et De La filtration De Particules Dans Un


Cyclone Séparateur » En Vue De L’obtenation Du diplome De Doctorat En Sciences En Genie
Mécanique Université Mentouri Constantine .

[2] Kamel Abderrazak « Traitement des gaz et des Eaux chapitre II : dépoussiérage : séparation
des particules solides et liquide de l’air» [2013-2014]

[3] Mimoune Anter.Saada Zakaria « Amélioration De La Qualité De Pétrole Brut LDHP».


Mémoire Master En Génie Des Procédés, Université Mohamed Khider Biskra, 2012

[4] Mohamed Salah Abou el Hamed Separator prepared .

[5] Petroleum engineering handbookLarry W. Lake, Editor-in-Chief Volume 3 - Facilities and


Construction Engineering-Kenneth E.

[6] httpwww.telusplanet.netpubliccompactproductsindex.html ; consulter 03 mai 2018

[7] I. Zeghbid, « Simulation Numérique En Régime Turbulent De L'influence Du Débit et du


Champ Thermique sur le Comportement du Vortex d'un Cyclone », thèse magister, université de
Constantine, 2008 .

[8] A. Davailles, « Effet de la concentration en solide sur les performances de séparation d'un
hydrocyclone (simulations numériques et expériences de références », Thèse de Doctorat de l'Institut
National Polytechnique de Toulouse, 2011.

[9] E. Condolios, « Les décanteurs centrifuges statiques pour le dessablage des eaux chargées »,
LA HOUILLE BLANCHE / No 5/6-1975 .

[10] Kh. Elsayed « Analysis and Optimization of Cyclone Separators Geometry Using RANS
and LES Methodologies» Thesis submitted in fulfillment of the requirements for the award of the
degree of Doctor in de Ingenieurs wetens chappen(Doctor in Engineering) .

[11] R. HREIZ, « Etude expérimentale et numérique de séparateurs gaz-liquide cylindriques de


type cyclone », Thèse de Doctorat de l'Institut National Polytechnique de Lorraine, 2011.

[12] BEAULIEU MARTIN «DESIGN DE SÉPARATEURS CYCLONIQUES» module d’ingénierie


génie mécanique Université du Québec à Chicoutimi _2011 .

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