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Master en Hydraulique
Présenté par :
Devant le jury :
Président : Mr Djeddou Messaoud
Examinateur : M r Loukam Imad
Promotion : 201
2012-2013
2013
A l’issu de cette étude, nous tenons à exprimer nos vifs remerciements
à toutes les personnes qui nous ont aidé tout au long de notre travail.
L’ensemble des enseignants qui nous ont suivi durant notre cycle
d’étude.
respect :
- A mes frères ;
- A mes sœurs ;
Bahi Fadhila
Je dédie ce modeste travail en signe de reconnaissances et
de respect :
- A mes frères ;
- A mes sœurs ;
Adoum Kenza
RESUME
Les barrages en terre sont parmi les constructions humaines les plus importantes, à la fois par
leurs dimensions parfois exceptionnelles et par leur utilité sociale, chaque barrage est en
général unique par sa conception et la rupture de ce dernier entraîne des conséquences
certainement plus graves que celles de n’importe quelle autre structure. Généralement, il faut
prévoir un système de drainage afin d’évacuer les eaux infiltrées et de protéger les talus contre
les sous pressions et l’érosion.
Ce mémoire est consacré à l’analyse à l’aide du logiciel Flac2d en différences finies explicites,
de l’écoulement et la stabilité des pentes dans les barrages dépourvus ou munis de drains
(calcul bidimensionnel).
SOMMAIRE
1NTRODUCTION GENERAL…………………………………………………………… 1
CHAPITRE I
LES ECOULEMENTS SOUTERRAINS
I.1 Introduction …………………………………………………………………………......... 3
I.2 Définition d'un milieu poreux ………………………………………………………......... 3
I.3 Généralités sur l'écoulement de l'eau dans le sol…………………………………………. 4
I.3.1 Charge hydraulique………………………………………………………………… 4
I.3.2 Hauteur piézométrique…………………………………………………………… 4
I.3.3 Expérience de Darcy………………………………………………………………. 5
I.3.3.1 Vitesse de décharge v……………………………………………………… 6
I.3.3.2 Gradient hydraulique……………………………………………………… 6
I.3.3.3 Coefficient de perméabilité………………………………………………….. 7
I.4 Domaine de validité de la loi de DARCY………………………………………………… 7
I.5 Généralisation de la loi de DARCY………………………………………………………. 7
I.5.1 Milieu isotrope………………………………………………………………… 8
I.5.2 Milieu anisotrope ……………………………………………………………... 8
I.6 Equation de LAPLACE………………………………………………………………… 9
I.7 Réseau d'écoulement……………………………………………………………………… 9
I.7.1 Fonction de courant…………………………………………………………… 9
I.7.2 Fonction potentielle…………………………………………………………… 11
I.8 Conditions aux limites des écoulements souterrains……………………………………… 12
I-9 Conclusion………………………………………………………………………………... 14
CHAPITRE II
STABILITE DES PENTES ET DRAINAGE
II.1 Introduction ……………………………………………………………………………. 15
II.2 Définition d’un barrage …………………………………………………………………. 15
II.3 Différents type de barrages en terre ……………………………………………………… 15
II.3.1 barrage homogène …………………………………………………………………... 16
II.3.2 Barrage à noyau étanche …………………………………………………………… 17
II.3.3 barrage à masque amont…………………………………………………………….. 18
II.4 la ligne de saturation …………………………………………………………………….. 19
II.4.1 but ………………………………………………………………………………….. 19
II.4.2 définition ………………………………………………………………………….. 19
II.4.3 débit de fuite ……………………………………………………………………….. 19
II.4.4 Equation de la surface libre (ligne de saturation) ………………………………….. 20
II.4.5 calcul de la pression interstitielle ………………………………………………….. 21
II.5 Infiltrations et sous-pressions ……………………………………………………………. 22
II.6 Dispositifs drainants dans un barrage en terre………………………………………….. .. 23
6.1 Drain de pied …………………………………………………………………………….. 23
Sommaire
Figure III 6 Le nombre de référence lié aux logiciels les plus populaires…………………...45
Liste des figures
drain horizontal……………………………………………………………....….54
Figure IV.9 Influence de l’anisotropie sur le débit de fuite cas des drains Ld=1/10 Lb, 1/4 Lb,
Figure IV.10 Effet de l’anisotropie sur la ligne de saturation cas des drains Ld =1/10 lb, 1/4 lb,
Figure IV.12 Variation du débit de fuite en fonction de l’angle du talus cas des drains Ld = 1/5
Figure IV.13 variation du coefficient de sécurité en fonction de l’angle du talus cas des drains
Tableau IV.1 Statistiques sur les modes de rupture (d’après Foster et al. 2000)..........................47
Tableau IV. 2 Valeurs de Kh/Kv pour lesquelles apparaît la surface de suintement, cas de
INTRODUCTION GENERALE
Les glissements de terrains sont généralement spectaculaires et parfois meurtriers, c’est pour
cela que les études de la stabilité continuent à faire l’objet de nombreuses recherches
scientifiques. La stabilité des pentes intéresse aussi bien les pentes naturelles que les talus
artificiels.
Les barrages en terre sont parmi les constructions humaines les plus importantes, à la fois par
leurs dimensions parfois exceptionnelles et par leur utilité sociale, chaque barrage est en
général unique par sa conception et la rupture de ce dernier entraîne des conséquences
certainement plus graves que celles de n’importe quelle autre structure.
Dans leur construction et leur fonctionnement, les barrages subissent des conditions de
chargement très variées et on observe des ruptures totales de barrages à tous les stades.
Les mécaniciens des sols ont mis au point des méthodes de calcul qui permettent d’évaluer la
sécurité d’un barrage dans les cas suivants :
- Pendant ou immédiatement après la construction
- En service normal (régime permanent)
- En vidange rapide (régime nom permanent)
Ces méthodes sont devenues très perfectionnées et ont été vérifiées sur de nombreux projet
dans le monde entier. Elles conduisent toutes à quantifier la sécurité de l’ouvrage par un seul
nombre : le coefficient de sécurité. Bien qu’en théorie les méthodes d’équilibre limite ne
traitent absolument pas des déformations, en pratique elles gouvernent les déformations par le
coefficient de sécurité.
Les principales méthodes sont celles de FELLENIUS « 1927 » et BISHOP « 1954», dans les
quelles on découpe le matériau en tranches généralement verticales. Au-dessus d’un assez
grand nombre de ces méthodes a été développé ; presque toutes les méthodes de la surface de
rupture.
Aujourd’hui, les méthodes numériques, associées aux ordinateurs puissants permettent la
solution de la quasi-totalité des problèmes physiques convenablement formulés et ceci avec
toute la précision souhaitée. Parmi ces méthodes, on distingue celles des éléments finis et des
différences finies qui ont permis de modéliser le début de la rupture et ont apporté des
renseignements inaccessibles avec les méthodes d’équilibre limite.
1
Introduction Générale
Dans ce présent travail, nous avons simulé à l’aide du logiciel Flac2D en différences finies
explicites, l’écoulement permanent et la stabilité des pentes dans les barrages dépourvus ou
munis de drains horizontaux (calcul bidimensionnel).
Notre mémoire est partagé en deux parties :
La première partie est consacrée à la recherche bibliographique, elle comporte trois chapitres.
Le premier chapitre est consacré aux généralités sur les écoulements souterrains et les notions
de bases liées aux écoulements à travers un milieu poreux.
Des généralités sur les barrages en terre et de leurs systèmes de drainage, ainsi que la
description des principaux types de mouvements de terrains font l’objet du deuxième
chapitre.
Le chapitre III, qui clôture la partie bibliographique, présente les différentes méthodes
d’analyse de la stabilité des talus ainsi que la présentation de l’outil numérique utilisé dans
notre étude.
Dans la deuxième partie du mémoire, qui comporte le chapitre IV, on a simulé, à l’aide du
code de calcul Flac2D en différences finies explicites, l’écoulement permanent et la stabilité
des pentes dans les barrages en terre dépourvus ou munis de drains horizontaux (calcul
bidimensionnel). On a également étudié l’influence sur le régime d’écoulement permanent de
l’anisotropie et de la pente de la digue.
2
CHAPITRE I
I.1 Introduction
L'hydraulique des sols vise à déterminer les caractéristiques des écoulements, compte tenu des
caractéristiques aux limites :
Un milieu poreux est un squelette ou "matrice poreuse", à l'intérieur duquel s'écoule un (ou
plusieurs) fluide (s) (gaz ou liquide) en une (ou plusieurs) phase (s). Dans le cas d'une
application à la mécanique des sols et des roches, le milieu poreux étudié est un massif de sol
naturel (diffusion de polluants, infiltration, écoulement et rabattement de nappes), un massif
autour d'un ouvrage (fondation, tunnel, rideau de palplanches, paroi moulée, etc.) ou d'un sol
d'apport (digues et barrages en terre, remblais, etc.)
3
Chapitre I Les écoulements souterrains
La vitesse de l’eau dans un sol atteint exceptionnellement 1m/s. Le terme V2/2g, reste donc
( )
faible (inférieur à 5cm) devant celui dû aux forces extérieures U 2 γ w + Z ; aussi est-il
négligé des sols. L’expression de la charge hydraulique sera assimilée à la hauteur
piézométrique.
4
Chapitre I Les écoulements souterrains
Pour d'écrire les écoulements unidirectionnels, Darcy (1856) a proposé la relation suivante
(FigureI.1) :
Q H − H2
=K 1 (I.2)
S L
Il constate que le débit Q, ou le volume d'eau écoulé à travers la colonne par unité de temps,
est directement proportionnel à la perte de charge (H1 – H2) et inversement proportionnel à la
H1 − H 2
longueur L de la colonne. Tant que n'est pas trop fort, Darcy à la suite de ses
L
travaux a proposé la formulation suivante:
V = −K i (I.3)
Avec :
V : Vitesse d'écoulement.
i : Gradient hydraulique ou perte de charge par unité de longueur dans le sens de l'écoulement.
K: Coefficient de perméabilité du sol.
ΔH
∆H
H1
Colonne de sol H2
Tube gradué
Niveau de référence
5
Chapitre I Les écoulements souterrains
Dans un sol (ou milieux poreux), les vides du squelette solide, offerts à la circulation de l'eau,
ont des dimensions et des formes très variables. Les molécules d'eau suivent donc une
trajectoire sinueuse et irrégulière qu'il n'est pas possible de décrire simplement.
Par définition cette vitesse est dirigée suivant la normale à la section S, donc suivant la
longueur L de l'échantillon, et qu'implicitement elle est donc relative à un écoulement, à une
dimension
Le vecteur V est appelé vitesse d'écoulement ou vitesse moyenne réelle de l'eau dans les
pores, le débit étant rapporté à la section totale du milieu (grains + vides).
On définit également en chaque point la vitesse moyenne vraie, rapportée à la seule section
des vides offerts à l'écoulement, appelée vitesse de décharge et noté v.
La vitesse d'écoulement V et la vitesse de décharge v sont liées par la relation:
v= nV (I.4)
Avec
n : porosité du milieu.
I.3.3.2 Gradient hydraulique
Dans un écoulement uniforme et unidirectionnel, le gradient i est par définition le rapport de
la différence de charge H à la longueur L du trajet de l’eau dans le sol (Figure I.2).
H
i= (I.5)
L
r
Dans un écoulement quelconque, le gradient hydraulique en M est le vecteur i de composante
∂H ∂H ∂H
− ,− ,− (où H est la charge en M) [Gérard Degoutte et Paul Royet 2005].
∂x ∂y ∂z
Pierre poreuse
H
Sol L
6
Chapitre I Les écoulements souterrains
D’après des observations, la loi de Darcy n’était plus valable dans le domaine des vitesses
élevées.
Shneebeli (1956) a montré que la relation entre les débits et les pertes de charges n’est plus
linéaire pour de très fortes vitesses.
Le domaine de validité de la loi de Darcy correspond aux hypothèses qui sont faites pour son
établissement (G. Castany ,1982):
- Milieu homogène isotrope.
- Ecoulement en régime laminaire.
- Ecoulement permanent.
De nombreuses études ont montré que cette loi est applicable, tant que le nombre de
REYNOLDS "Re" ne dépasse pas une certaine limite, où la vitesse d'écoulement influe
directement sur ce nombre qui s'écrit sous la forme:
Re=vd10 / v (I.6)
Avec :
v : vitesse d’écoulement.
d10 : diamètre efficace des grains.
v : viscosité cinématique de l’eau.
Le domaine d'application de la loi de DARCY est pour Re = (1 ÷ 10)
I.5 Généralisation de la loi de DARCY
L'écoulement uniforme à travers un milieu dans un perméamètre est caractérisé par un débit
spécifique où la vitesse de filtration est donnée par la relation suivante:
r r
V = − KI (I.7)
7
Chapitre I Les écoulements souterrains
Si le milieu est caractérisé par sa perméabilité unique dans toutes les directions donc on peut
écrire la relation vectorielle suivante:
r r
V = − K grad H (I.8)
Pour les écoulements permanent, H ne dépend que des variables spatiales (x, y, z) soit :
H=H(x,y,z).
Donc la mise en équation d'un écoulement de DARCY permanent revient à chercher les
équations aux quelles doit satisfaire cette fonction dans le domaine d'écoulement ainsi que sur
ses limites.
I.5.1 Milieu isotrope
U = -K ∂H / ∂x.
V=-K∂H/∂y. (I.9)
W= -K ∂H / ∂z
U, V, W : sont les composantes de la vitesse selon les axes successivement : ox, oy, oz. Ce
milieu est caractérisé par sa perméabilité unique dans toutes les directions.
I.5.2 Milieu anisotrope
U = -KX ∂H / ∂x.
V=-KY∂H/∂y. (I.10)
W= -KZ ∂H / ∂z.
r r
V = −[K ] grad H (I.11)
8
Chapitre I Les écoulements souterrains
Pour avoir les perméabilités principales Kx, Ky, Kz dans les axes principaux afin de faire un
changement d'axes, il faut diagonaliser la matrice comme suit:
Kx 0 0
[K ] = 0 Ky 0 (I.13)
0 0 Kz
(∂ 2 H / ∂x 2 ) + (∂ 2 H / ∂y 2 ) + (∂ 2 H / ∂z 2 ) = 0 , ∇2 H = 0
∆H = ( ∂ 2 H / ∂x 2 ) + ( ∂ 2 H / ∂y 2 ) = 0
I.7 Réseau d'écoulement
La plupart des écoulements réels peuvent être considérés comme plans. L'ensemble des lignes
de courant et des courbes équipotentielles constitue un réseau d'écoulement, ce dernier à pour
but de représenter la configuration de l'écoulement.
I.7.1 Fonction de courant
Les lignes de courant sont des lignes imaginaires tracées dans le liquide pour indiquer la
direction du mouvement. La vitesse est tangente en chaque point de ligne du courant, soit V
(u, v) la vitesse d'écoulement du point M (x, y) (figure I.3).
9
Chapitre I Les écoulements souterrains
M’(x+dx,y+dy
dy V(u,v)
M(x,y)
x
dx
= (I.15)
Donc :
U dy – V dx =0 (I.16)
Donc :
( ∂ψ / ∂y )dy + ( ∂ψ / ∂x )dx = dψ = 0 (I.18)
Où :
10
Chapitre I Les écoulements souterrains
La fonction ψ ainsi définie est la fonction de courant parce qu'elle reste constante le long
d'une ligne de courant, on peut donc écrire:
On a :
(∂U / ∂x) + (∂V / ∂y ) = 0
⇒ (I.24)
(∂ 2Φ / ∂x 2 ) + (∂ 2Φ / ∂y 2 ) = 0
Donc
∇ 2Φ = 0 (I.25)
Φ = cst , d Φ =0 (I.26)
Alors :
dΦ = ( ∂Φ / ∂x )dx + ( ∂Φ / ∂y )dy = 0 (I.27)
=U dx + V dy = 0 (I.28)
⇒ (U / V) = - (dy / dx) (I.29)
11
Chapitre I Les écoulements souterrains
La ligne d'équipotentielle (équicharge) est normale au vecteur vitesse. Les courbes ψ = cte
forment un réseau orthogonal, pour un milieu isotrope, puisque:
∂Φ / ∂x = U = ∂ψ / ∂y
(I.30)
∂Φ / ∂y = V = −∂ψ / ∂x
12
Chapitre I Les écoulements souterrains
Ces conditions peuvent être schématisées sur l'exemple suivant (figure I.4):
13
Chapitre I Les écoulements souterrains
I-9 Conclusion
Nous avons vu au cours de ce présent chapitre que le comportement hydraulique d’un sol est
défini par la détermination des lois d’évolution des paramètres tels que la perméabilité et le
gradient hydraulique, qui peuvent dépendre à la fois de la pression, de la température et de la
géométrie des pores.
Le problème d’écoulement en milieux poreux est un problème très complexe, mais à travers
de longues études faites dans ce domaine, a pu être exprimé par les lois physiques comme
celle de Darcy, qui permet de conclure que ce type d’écoulement est à potentiel de vitesse
régit par l’équation de Laplace.
14
CHAPITRE II
II.1 Introduction
Les barrages en terre peuvent être constitués par les matériaux de caractéristique divers, à la
différence des barrages en béton ou même en enrochement dont les matériaux constitutifs
restent contenus dans des fourchettes beaucoup plus étroites (Barbas.A et Frank.R ,1989)
Tout ingénieur qui doit étudier et projeter un barrage recherche, en fin de compte la solution
la plus économique résolvant le problème qui pose, une solution et parfois même la seule
solution est la construction de la digue à partir de matériaux se trouvant dans le site du barrage
projeté. D’une manière générale si l’on dispose sur place et en quantité suffisante de
matériaux terreux permettant d’obtenir après compactage des conditions d’étanchéité et de
stabilité satisfaisante, le type de barrage le plus facile à réaliser est le barrage homogène
(Barbas.A et Frank.R ,1989)
II.2 Définition d’un barrage :
Les barrages en terre sont des murs de retenue d’eaux suffisamment étanches construits avec
la terre et les matériaux du site suivant des mélanges et proportions bien définis (Barbas.A et
Frank.R ,1989 ; Belokoneve.E,1981 ;Cavalli.M ,1959). Les barrages en terre peuvent être
construits avec n’importe quelle hauteur, mais il faut éviter le débordement des eaux au
dessus de la crête de ces barrages, car ces derniers ne résistent pas à la submersion. On doit
protéger ces barrages contre l’infiltration. Dans le but de réduire et cumuler le débit de fuite et
l’évacuer par la suite à l’aval, on construit des noyaux et des drains convenables selon le type
du barrage.
a. Le barrage homogène
b. Le barrage à noyau étanche
c. Le barrage à masque d’étanchéité
15
Chapitre II Stabilité des pents et drainage
Un barrage en terre est dit homogène lorsqu’il est constitué au même matériau à dominante
argileuse, relativement imperméable muni d’un dispositif de drainage dans sa partie aval et
d’une protection mécanique contre l’effet du batillage dans sa partie amont (figure II.1)
16
Chapitre II Stabilité des pents et drainage
17
Chapitre II Stabilité des pents et drainage
La réalisation d’un noyau étanche peut présenter des difficultés telles qu’un manque de
matériaux convenables, la difficulté de mise en œuvre, etc. …, on devra comparer alors cette
technique à celle d’une digue homogène à masque amont étanche.
Le masque amont est une paroi étanche plaquée sur le talus amont du barrage. Il existe de
nombreuses nature de masque étanche telle que béton de ciment ou bitumineux, chape
préfabriquées, membranes souples…etc. le masque amont présent l’avantage de pouvoir être
exécuté indépendamment de l’édification du remblai et de pouvoir être réparé aisément.
(figure II.3)
18
Chapitre II Stabilité des pents et drainage
II.4.1 but :
II.4.2/ définition :
La ligne de saturation du massif du barrage qui est en pratique confondue avec la ligne dans
laquelle la pression hydrostatique de l’eau au sein du massif est nulle
Une fois la ligne de saturation localisée, il est toujours intéressant de connaitre le débit
d’infiltration. Plusieurs méthodes et formules peuvent être employées en supposant connaitre
la position de la ligne de saturation
H1
YYOOO5555555
Y
H2
19
Chapitre II Stabilité des pents et drainage
On a le débit de fuite par unité de largeur à travers toute section verticale figure(II 4) égale à :
q= ∗ ∗ (II1)
X=0 Y=H1
X=L Y=H2
( )
On obtient la formule de « dupuit » : q= (II 2)
X2=X Y2=Y
On aura : q=− ( )
(II 4)
Remarque :
De la même manier on peut tracer la ligne de saturation des autres types de barrage
20
Chapitre II Stabilité des pents et drainage
soit Z1.
Massif du barrage
Ligne phréatique
M2
M1
Z1 Drain
M0
Remarque :
Il existe des solutions analytiques assez compliquées pour construire les équipotentielles.
L’étude des infiltrations peut aussi se faire par calcul numérique sur ordinateur, par analogie
électrique, ou par une méthode simplifiée basée sur des approximations et des propriétés
graphiques du réseau d’écoulement.
21
Chapitre II Stabilité des pents et drainage
Les barrages, avec le temps, leurs conditions vont changer surtout en ce qui concerne les
infiltrations et les sous-pressions (G.Bernhard, 1985).
Les infiltrations et sous pressions sont pratiquement toujours interdépendantes les unes des
autres, ce qui veut dire que toute tentative de réduire les secondes conduit immanquablement
à une augmentation des premières. Il est ainsi absolument inutile de vouloir considérer les
unes sans les autres car on ne peut que résoudre ce problème en commun.
• L’expérience montre que les forces hydrauliques ont dans la plupart des cas une
influence très défavorable sur la stabilité des massifs. Très souvent l’action de l’eau
interstitielle est à l’origine de glissements de terrains ou ruptures de versant (C. Louis
& W. Wittke, 1971).
• Les forces et les pressions de l’eau peuvent poser de sérieuses menaces à la sécurité
des barrages s’ils ne sont pas correctement contrôlés. Donc, le contrôle des fuites est
d’une considérable importance dans l’étude et la construction d’un barrage sain (M.E.
Harr, 1962).
• Justin (1936) donne un tableau de la rupture des barrage en terre de ceux qui n’ont pas
manqué de submersion, 80 % approximativement sont rompus à cause du phénomène
de renard, d’érosion au pied du barrage ou autres (infiltration non contrôlées) .
• Un grand pourcentage de rupture des barrages rapporté par Shérard et al (1936) était
également dû à l’infiltration (M.E. Harr, 1962).
L’eau de percolation peut être calculée et contrôlée si les facteurs mentionnés ci-dessous sont
connus par une complète investigation de la fondation et une construction attentionnée du
barrage (H. Armbruster, H.D. Döscher & M.Sartori, 1985).
22
Chapitre II Stabilité des pents et drainage
• Transmissivité de la digue.
• Transmissivité de la fondation.
La construction des barrages en terre exige dans la plus part des temps la construction des
dispositifs de drainage afin d’évacuer les eaux infiltrées et de protéger le talus aval contre les
sous pressions et l’érosion. Le rôle d’un drain est d’éviter la surface de suintement et avoir un
débit minimum (F.Marcel 1977, M.Cassan 1994, G.Schneebeli 1987).
• La hauteur du barrage.
• La perméabilité de la fondation.
• La disponibilité du matériau.
• Le coût du matériau.
Comme la plupart des ouvrages, les dispositifs de drainage nécessitent un entretien régulier
qui, s’il n’est pas réalisé, peut leur enlever toute efficacité.
Il peut être utilisé pour les barrages de faible hauteur avec une fondation imperméable
(Ch.Mallet& J.Pacquant 1951, R.C.Harry 1968, M.E.Harr 1962, P.Mathieu 1987). Suivant la
perméabilité des matériaux constituant le massif, il n’est pas nécessaire de prévoir et de
construire un tapis filtrant : un simple drain de pied peut suffire. Ce drain de pied n’éloigne
pas tout au moins de façon aussi sensible que le fait le tapis filtrant, la ligne de saturation du
parement aval ; son rôle consiste uniquement à collecter les eaux de résurgence ayant cheminé
dans le massif et prémunir l’ouvrage contre tout risque de renard provoquant la destruction
du talus aval par érosion régressive (figure II.6).
23
Chapitre II Stabilité des pents et drainage
De centaines de milliers de barrages ont été construits avec ce type de drain (M.E.Harr, 1962).
Si l’on ne trouve dans le site de l’ouvrage projeté qu’un seul et même type de matériaux
acceptables et s’il s’avère trop coûteux d’en chercher d’autres, la solution à employer pour
obtenir un massif stable, c’est-à-dire pour que la ligne de saturation ne traverse pas la face
aval, consiste à placer vers son extrémité et sur une certaine longueur un tapis filtrant (figure
II.6). Il doit être bien conçu car l’insuffisance de la conception du filtre conduit
inévitablement à une érosion interne donc un problème important dans le barrage
(M.R.Reynaga, 2003).L’épaisseur minimale de chaque couche granulaire horizontale étant de
0.20m (drain et filtre).
On exige fréquemment qu’un filtre soit plus perméable que le sol de fondation qu’il protège,
pour s’assurer qu’il agisse également comme drain une perméabilité du filtre dix fois celle du
sol de fondation est souvent requise pour les filtres granulaires.
Le tapis filtrant ne réduit pas les pertes par infiltration, il a même pour effet de les augmenter
puisque les distances de cheminement des eaux à travers le massif sont réduites mais son but
est de rabattre vers l’intérieur du massif la ligne de saturation (Ch.Mallet& J.Pacquant 1951,
P.Mathieu 1987). S’il y a pénurie de matériau drainant, on peut utiliser des bandes drainantes.
Ce drain peut être incliné ou vertical et doit aussi répondre au critère de filtre (figure II.6). Il
est conçu pour contrôler non seulement les infiltrations normales mais aussi des fuites plus
importantes à travers des fissures de tassement (R.C.Harry 1968). Le drain peut être incliné
vers l’amont ou vers l’aval, son épaisseur minimale est de 0.5m, il a pour rôle de :
4- Eviter une décharge sur le talus aval surtout pour un matériau anisotrope ou s’il y a
tendance à la stratification où des couches plus imperméables sont incorporées ou
des plans plus perméables résultant de la mise en place.
24
Chapitre II Stabilité des pents et drainage
- Si le matériau du remblai n’est pas très imperméable, le drain incliné vers l’aval devient
plus avantageux. Il augmente la longueur de la ligne d’écoulement en partie inférieure
d’eau ce qui induit un débit d’infiltration plus faible.
- Si le matériau du remblai est de faible perméabilité, le drain incliné vers l’amont devient
plus avantageux. La partie amont agit comme un noyau et elle est plus stable en condition
de vidange rapide.
Protection amont
Drain cheminée
Drain horizontal
Drain de pied
H Massif homogène
Imperméable
Dans leur construction et leur fonctionnement, les talus subissent des conditions de
changement variées. Nous pouvons classer les types de rupture liés aux mouvements de
terrains, en deux groupes ; ceux associés aux pentes naturelles et ceux des talus artificiels.
II.7.1 Pentes naturelles
Il s’agit des talus existants, peu homogènes et présentant des variations géologiques et
éventuellement des discontinuités. Les accidents observés dans ce cas montrent qu’il est
possible de classer les instabilités de terrain en quatre familles :
-Les écroulements ;
-les glissements ;
-les coulées.
25
Chapitre II Stabilité des pents et drainage
Les talus artificiels sont principalement affectés par des glissements et parfois par des
phénomènes de fluage (G.Philipponnat & B.Hubert, 2000).
-Talus en déblai ;
Les écroulements sont caractérisés par une chute soudaine de masses de terrain.
L’écroulement typique est l’effondrement d’un pan de falaise. Ce phénomène peut être dû, par
exemple à l’érosion des couches sous-jacentes (figure II.7).
Les matériaux concernés par des écroulements sont plutôt des terrains rocheux.
26
Chapitre II Stabilité des pents et drainage
Ces mouvements ont généralement lieu dans des terrains plus meubles que ceux affectés par
les écroulements ; leur étude relève plutôt de la mécanique des sols. L’échelle de ces
mouvements est variable, mais ils peuvent affecter plusieurs km2.Les glissements peuvent être
plans ou rotationnels (surface de glissement grossièrement circulaire en deux dimensions et
ellipsoïdale en trois dimensions).
Les glissements sont caractérisés par une surface de rupture définie et identifiable. Leur phase
de paroxysme (mouvements importants) dure de quelques heures à plusieurs semaines et est
généralement précédée d’une phase de "préparation", pendant laquelle le terrain subit des
mouvements lents (figure II.8) (G.Philliponnat&B.Hubert 2000).
Ils peuvent entraîner des effets indirects plus graves que les effets directs (écrasements,
ensevelissements, effets de souffle) qui sont le plus souvent d'origine hydraulique.
On peut dégager deux principaux effets indirects d'un glissement de terrain :
L’obstruction forme une digue qui empêche plus ou moins l'eau de s'écouler. Ce barrage
naturel sur un torrent en crue qui débite 500 m3/s mettra moins de 28 heures pour constituer
une retenue de 50 millions de m3. Ce remblai fragile n'est pas étanche et n'est pas construit
pour résister au poids énorme d'eau qui va se constituer en aval. L'eau ayant atteint le sommet,
produit une "sur verse" qui entraîne très rapidement la destruction brutale de l'édifice à moins
que les infiltrations (ou renards) rendues possibles par la perméabilité des matériaux n'en aient
provoqué plus tôt la destruction.
Les glissements de terrain dans une retenue s'apparentant aux ruptures de barrage.
27
Chapitre II Stabilité
tabilité des pents et drainage
II.8.3
.3 Le fluage et la solifluxion
II.8.3.1 Le fluage
Le fluage est caractérisé par des mouvements lents et continus, mais à des vitesses faibles.
Dans le cas de fluage, il est difficile de mettre en évidence une surface de rupture. Le
mouvement se produit généralement sans modification des efforts appliqués (contrairement
aux glissements) : en fait le matériau est sollicité à un état proche de la rupture. Ce type de
mouvement peut, soit se stabiliser, soit évoluer vers une rupture (figure II.99).
28
Chapitre II Stabilité
tabilité des pents et drainage
II.8.3.2 La solifluxion
Les coulées sont des mouvements dont le comportement mécanique est plus proche de celui
de matériaux transportés par l’eau, que des glissements. Souvent ce sont les matériaux issus
de glissements qui alimentent les coulées en présence d’une quantité importante d’eau (liée à
la présence d’une rivière, d’un torrent ou à des précipitations importantes). Les coulées sont
caractérisées par :
29
Chapitre II Stabilité
tabilité des pents et drainage
II.8.5
.5 Talus en déblai et talus en remblai sur sols non compressibles
D’une façon générale, les ruptures ont l’allure de glissements rotationnels circulaires parmi
lesquels sont distingués (figure II.10) :
- les cercles de talus se produisent généralement dans les sols hétérogènes, la base du cercle
correspondant à une couche plus résistante ;
- les cercles de pied (sont les plus courants dans ce type d’ouvrages) ;
- les cercles profonds ne se produisent que dans le cas où le sol situé sous le niveau du pied
du talus est de mauvaise qualité.
qualité
Figure II.10
10 : Différents types de rupture circulaire.
II.8.6
8.6 Talus en remblai sur sols compressibles
La rupture constatée dans des remblais en sol compacté (remblai routier par exemple) repose
sur une couche d’argile molle, de vase ou de tourbe souvent profonde.
profonde. Les cercles de rupture
sont tangents à la base de la couche molle lorsque celle-ci
celle ci est relativement peu épaisse
( figure II.11).
30
Chapitre II Stabilité des pents et drainage
II.9 Conclusion
Dans la plupart des cas de glissement, l’eau joue un rôle moteur déterminant. Aussi utilise-t-
on couramment les techniques de drainage, qui ont pour but de réduire les pressions
interstitielles, au niveau de la surface de rupture lorsque celle-ci existe. L’étude d’un talus
comporte, outre la reconnaissance du site et le choix des caractéristiques mécaniques des sols,
un calcul de stabilité pour déterminer d’une part la courbe de rupture le long de laquelle le
risque de glissement est le plus élevé, d’autre part la valeur correspondante du coefficient de
sécurité, ces points vont être développés dans le chapitre qui suit.
31
CHAPITRE III
Méthodes d’analyse de stabilité
des talus
Chapitre III Méthodes d’analys de stabilité des talus
En 1691, le savant PIOLIER a donné la première idée sur la surface de glissement avec un
angle d'inclinaison normal.
COULOMB s'est basé sur cette idée pour calculer la pression du sol agissant sur le mur de
soutènement, d’où il a exposé son expression universelle en 1773 sous la forme suivante:
τ = σ tg ϕ + c (III.1)
Le principe de calcul de stabilité des talus consiste à déterminer le facteur de sécurité FS. On
distingue deux démarches pour le calcul du facteur de sécurité :
Dans la première, le glissement a déjà eu lieu, il s’agit d’une valeur de FS inférieure ou égale
à1donc:
- soit, on connaît la surface exacte et on cherche à déterminer, pour FS=1, les caractéristiques
correspondantes.
- soit, on a les caractéristiques et on cherche à déterminer la surface de glissement.
32
Chapitre III Méthodes d’analys de stabilité des talus
Il faut noter qu’avec cette définition la valeur du cœfficient de sécurité est une valeur
ponctuelle qui va donc dépendre de la position du point M considéré le long de la surface
testée.
Cette définition suppose que la surface testée est circulaire (ellipsoïdale en 3D).
H C hauteur critique
4) F = =
H hauteur réelle
Toutes ces définitions conduisent à des valeurs différentes pour une même géométrie, sauf
dans le cas où l’on se trouve à la rupture (F=1).
33
Chapitre III Méthodes d’analys de stabilité des talus
FS Etat de l'ouvrage
<1 danger
1.0-1.25 sécurité contestable
1.25-1.4 sécurité satisfaisante pour
les ouvrages peu
importants
34
Chapitre III Méthodes d’analys de stabilité des talus
La définition des seuils des facteurs de sécurité dépend de l’approche adoptée, des fréquences
de sollicitations de l’ouvrage en question et du risque créé par la rupture. En condition
normale, Fellenius propose un seuil égal à 1.25, alors que FS = 1.5 pour Bishop (l’approche de
Fellenius est plus conservatoire que celui de Bishop).
III.3 Calcul à la rupture
Ce mode de calcul suppose que le terrain se comporte comme un solide rigide plastique et
obéit aux lois classiques de la rupture par cisaillement. Il est utilisé depuis plusieurs décennies
et a donné naissance, dans l’hypothèse de ruptures rotationnelles, à plusieurs méthodes de
calcul.
Les ruptures planes représentent un cas particulier très simple dans son principe. Pour les
surfaces de rupture de forme quelconque, le calcul est beaucoup plus complexe.
Pour évaluer la stabilité des talus par une méthode à l’équilibre limite, il existe des méthodes
linéaires et non linéaires. Les méthodes linéaires sont des méthodes directes de calcul de Fs et
les méthodes non linéaires nécessitent un processus itératif (A. Koudery, 2005).
III.4 Les méthodes d’analyse de stabilité des talus
Les méthodes habituellement utilisées sont basées sur une constatation d’expérience, à savoir
que lorsqu’il y’a glissement général de terrain, il y’a séparation d’une masse de sol du reste du
massif et glissement suivant une surface de rupture.
L’analyse de la stabilité des talus est traitée comme un problème d’équilibre limite.
On peut classer les méthodes d'analyse de la stabilité des talus schématiquement en 3 groupes
(P. Lareal, 1980):
III.4.1 Les méthodes globales
Ces méthodes considèrent la totalité de la "masse libre" en faisant des hypothèses quant à la
distribution des contraintes normales le long de la surface de rupture (figure III.2).
Exemples :
Méthode de CAQUOT.
Méthode de BIAREZ.
35
Chapitre III Méthodes d’analys de stabilité des talus
W : poids total.
Ces méthodes sont utilisées seulement avec des surfaces de rupture circulaires, ou de simples
lignes droites.
Ces méthodes considèrent l'équilibre d'une manière approchée (division en tranches) et sont
applicables seulement aux surfaces de ruptures circulaires.
Cependant, le principe général de la méthode des tranches peut être utilisé pour d'autres
formes de surfaces de rupture.
36
Chapitre III Méthodes d’analys de stabilité des talus
Cette méthode est utilisée quand la surface de rupture peut être approchée de manière
satisfaisante par 2 ou 3 lignes droites (figureIII 3).
Dans le cas de talus homogènes, pour des surfaces de rupture circulaires, les méthodes
"globales" de CAQUOT ou BIAREZ semblent intéressantes.
Il semble qu'actuellement la méthode des tranches paraisse offrir la meilleure approche pour
obtenir une solution précise pour n'importe quelle surface de rupture, ainsi que pour des sols
stratifiés ou zonés (Sarma, par exemple).
III.5 Méthode des tranches de BISHOP et FELLENIUS
Dans les deux cas (méthodes de Bishop et de Fellenius), on admet que la rupture a lieu
suivant une surface de glissement en forme de cylindre, et qu'elle se produit instantanément le
long de toute la surface.
On étudie donc l'équilibre des terres situées au-dessus de ce cercle, pour cela, on découpe le
terrain en tranches et on calcule les forces pour chaque tranche, il faut alors, calculer par
rapport au centre du cercle de glissement le moment des forces ayant tendance à entraîner le
glissement et le moment des forces résistantes (cohésion, frottement interne) (G.Philipponnat
& B.Hubert, 2000).
37
Chapitre III Méthodes d’analys de stabilité des talus
La méthode de calcul consiste à calculer la rupture pour tous les cercles possibles, le cercle
qui représentera le minimum de coefficient de sécurité sera retenu comme la surface de
rupture.
III.5.2 Hypothèses
1- Milieu hétérogène;
2- Circulation de l'eau (prise en compte des pressions interstitielles);
III.5.3 Etude de l'équilibre d'un talus par les méthodes de BISHOP et de FELLENIUS
o
3 2 1
c1 γ1 ϕ1
R
6 5 4
c2 γ2 ϕ2
9 8 7
15
14 13 12 11 10
c3 γ3 ϕ3
38
Chapitre III Méthodes d’analys de stabilité des talus
Si on veut étudier l'équilibre de l'une de ces tranches on prend par exemple la tranche (i), on
aura :
o
R sinαi
αi
(i)
R Hi+1
Wi
Vi+1
bi
Vi
B
Hi Ti
A
Ni’
αi
Ri Ui
Ni =Ni’+Ui
39
Chapitre III Méthodes d’analys de stabilité des talus
bi
li = (III.2)
cos α i
∫τ
s
r ds
Le coefficient de sécurité étant défini par : Fs= (III.4)
∫ τ ds
s
On aura donc :
-L'équation des moments par rapport au centre pour l'ensemble des tranches :
∑W R sin α
i i (III.7)
tgϕi
'
n n
C 'i
∑ RTi =∑ R(
1 1 FS
li + N i i
FS
) (III.9)
40
Chapitre III Méthodes d’analys de stabilité des talus
Ni – Ui=Wicos αi – Ui li (III.12)
On obtient :
∑ [C ]
n
l i + (Wi cos α i − U i l i )tgϕ i
' '
i
FS = 1
n
(III.13)
∑ W sin α
1
i i
Ou
FS = n
1
∑1 i i i cos αi i i i
[
C ' b + (W cos α 2 − U b )tgϕ '
n
] (III.14)
∑ Wi sin α i
1
i
Les composantes Vn , Vn+1 , Hn , Hn+1 interviennent dans les efforts appliqués sur (i)(figure
III.5).
' tg ϕ i
'
C 'i
Wi + ∆Vi − ( N i + U i .li ) cosα i − ( li + N i
'
) sin α i = 0 (III.15)
FS FS
41
Chapitre III Méthodes d’analys de stabilité des talus
Ci ' li
Wi + ∆Vi − U ili cos α i − sin α i
FS
Ni =
'
(III.17)
tgϕ 'i .sin α i
cos α i +
FS
∑W R sin α
1
i i (III.18)
' tgϕi
Ci ' li
n '
∑1 R F + N i . F
(III.19)
S S
En égalant les deux moments et en remplaçant (Ni’) par sa valeur et en simplifiant par R :
Ci ' li
n n
Wi + ∆Vi − U ili cos α i − sin α i
FS
FS (∑Wi sin α i ) = ∑ Ci li + tgϕi '
'
(III.20)
tgϕi ' sin α i
1 1
cos α i +
FS
Le numérateur des termes du second membre s'écrit après réduction au même dénominateur :
1 1
Ci li cos α i + Ci ' li .tgϕi ' sin α i + (Wi + ∆Vi − U ili cos α i − Ci ' li sin α i )tgϕi '.
'
(III.21)
FS FS
1 n
Ci ' li cos α i + (Wi + ∆Vi − U i li cos α i )tgϕ 'i
FS = n ∑ 1
(III.22)
∑W sin α
1
i i
1
cos α i +
FS
tgϕi ' sin α i
42
Chapitre III Méthodes d’analys de stabilité des talus
1 n
Ci ' li cos α i + (Wi − U ili cos α i )tgϕ i '
FS = n ∑ 1
(III.23)
∑W sin α
1
i i
1
cos α i +
FS
tgϕ i ' sin α i
La méthode de Bishop est plus précise que celle de Fellenius, mais elle nécessite trois à quatre
fois plus de calcul (trois itérations); les coefficients de sécurité obtenus sont en général un peu
plus élevés. Le plus souvent, pour éviter d'alourdir exagérément la masse de calcul, on
détermine le cercle le plus critique par la méthode de Fellenius et on vérifie que la valeur du
coefficient de sécurité calculé par la méthode de Bishop est supérieure à celle du coefficient
calculé par la méthode de Fellenius. Si ce n'est pas le cas, il faut reprendre la recherche du
cercle selon la méthode de Bishop (Philipponnat G. & Hubert B, 2000).
43
Chapitre III Méthodes d’analys de stabilité des talus
Le code de calcul CLARA est un programme d’analyse de la stabilité des pentes qui permet
de calculer un facteur de sécurité en visualisant les résultats graphiques du volume instable
correspondant, développé par «O.Hungr Geotechnical Research Inc.». Les méthodes de calcul
du facteur de sécurité intégrées dans CLARA sont: la méthode de BISHOP simplifiée (2D et
3D), JANBU simplifiée (2D et 3D), SPENCER (2D) et MORGENSTERN-PRICE (2D).
Elles permettent de calculer un coefficient de sécurité vis à vis d’un type de rupture bien
défini. Le modèle géométrique est subdivisé en un nombre fini de colonnes
parallélépipédiques (en 3D) ou en tranches verticales (en 2D). Il exécute plusieurs méthodes
de recherches automatiques du centre de rotation de la surface de glissement potentiel jusqu’à
atteindre le plus faible coefficient de sécurité.
III.6.2 LARIX-4S
LARIX-4S est un programme pour le calcul de la sécurité de la stabilité des pentes, digues,
enceintes de fouilles et murs de soutènement selon la méthode des lamelles. La sécurité de la
stabilité est déterminée par l’étude de l’équilibre global des efforts agissant sur une tranche
verticale de sol en tenant compte des couches de sol, de la pression d’eau interstitielle, des
surcharges, de la résistance des ouvrages, des ancrages et des sollicitations sismiques. Les
méthodes reconnues de KREY et JANBU sont disponibles.
La sécurité peut être calculée pour des cercles de glissement, avec ou sans tangentes, ou pour
des lignes de glissement polygonales. Le programme permet aussi bien de travailler avec le
concept des
Coefficients de sécurité partiels selon les nouvelles normes qu’avec celui des coefficients de
sécurité globaux.
III.6.3 Logiciels utilisés pour les calculs dans la base MOMIS (LCPC)
La plupart des modélisations de remblais décrites dans la base MOMIS (Modèles numériques
d'Ouvrages et Mesures In Situ) ont été réalisées avec des logiciels du commerce. Le plus
populaire est sans conteste le logiciel SAGE-CRISP (25%) ; derrière viennent les logiciels
DACSAR (13,5%), ROSALIE-LCPC et CESAR-LCPC (13,5%), PLAXIS (9,5%), ABAQUS
(6%) et AFENA (6%). La figure suivante (figure III.6) indique le nombre de références liées à
chaque logiciel. Il y en a encore d’autre sans doute comme: Geo-Slope Office, Ansys,…etc.
44
Chapitre III Méthodes d’analys de stabilité des talus
Figure III 6 : Le nombre de référence lié aux logiciels les plus populaires.
De nos jours l’utilisation des méthodes numériques est devenue chose fréquente pour
l’analyse de la stabilité des talus. Notre expérimentation numérique sera faite à l'aide du
logiciel FLAC (Fast Lagrangian Analys is of Continua) version 4.00 (2002).Ce code est
bidimensionnel en différences finies développé par la société américaine ITASCA Consulting
Group. Il utilise la méthode des éléments Lagrangiens qui consiste en une application non
traditionnelle de la méthode des différences finies explicites. Avec l’utilisation de la méthode
de Wilkins (1964) qui permet de formuler les équations de différences finies pour des
éléments de forme quelconque. Cette méthode est aussi souple que la méthode des éléments
finis.
Quoique FLAC soit originalement développé pour les ouvrages en géotechnique et les
constructions de mines (mining engineers), il est puissant et riche en procédures adaptées aux
problèmes d’écoulement souterrain et de consolidation (Itasca, 2002). Pour avoir une bonne
compréhension des effets de l'interaction solide-fluide, le mécanisme d'écoulement peut être
modélisé soit indépendamment du mécanisme mécanique ( découplé) soit lié à lui (couplé).
45
Chapitre III Méthodes d’analys de stabilité des talus
III 7. Conclusion
L'expérience a montré que, les talus restent toujours stables si Fs>1.5, le glissement est
pratiquement inévitable si Fs<1 (G.Philipponnat & B.Hubert, 2000). Pour certains sites
particuliers (carrières, mines à ciel ouvert, talus en cours de construction), le coefficient de
sécurité peut être réduit à 1.2 ou 1.3 .Dans ce cas la surveillance et l’auscultation des terrains
sont généralement renforcées.
46
CHAPITRE IV
Simulation numérique et
interprétation des résultats
Chapitre IV Simulation numerique et interprétation des résultats
IV.1 INTRODUCTION
Les barrages en terre peuvent être constitués par des matériaux de caractéristiques divers, à la
différence des barrages en béton ou même en enrochement dont les matériaux constitutifs
restent contenus dans des fourchettes beaucoup plus étroites.
Tout ingénieur qui doit étudier et projeter un barrage recherche en fin de compte la solution la
plus économique résolvant le problème qui se pose, une solution et parfois même la seule
solution est la construction de la digue à partir de matériaux se trouvant dans le site du barrage
projeté. d’une manière générale si l’on dispose sur place et en quantité suffisante de matériaux
terreux permettant d’obtenir après compactage des conditions d’étanchéité et de stabilité
satisfaisante, le type de barrage le plus facile à réaliser est le barrage homogène.
Le coût d’investissement de telles digues est très étroitement lié au volume des terrassements
et de sa réalisation. Vu aussi les questions de sécurité, il est absolument nécessaire d’utiliser
les méthodes de dimensionnement, qui engendrent des solutions sûres et économiques à la
fois.
Les statistiques montrent que plus de 75% de ruines de barrages en terre sont causées par une
mauvaise conception ou un mauvais fonctionnement des drains (P.Londe, 1990).
Foster et al. (1998,2000) ont publié les statistiques de rupture des grands barrages jusqu’au
1986 (tableau IV.1).Plus de 50% des ruptures sont dues au phénomène de renard,
Tableau IV.1: Statistiques sur les modes de rupture (d’après Foster et al. 2000).
Le choix et la conception des dispositifs de drainage et leur influence sur les caractéristiques
d’écoulement sont très importants.
47
Chapitre IV Simulation numerique et interprétation des résultats
Dans le cadre du présent travail on a simulé, à l’aide du code de calcul Flac2D en différences
finies explicites, l’écoulement et la stabilité des pentes dans les barrages dépourvus ou munis
de drains (calcul bidimensionnel).
On a également étudié l’influence sur le régime d’écoulement permanent, de l’anisotropie et
de la pente de la digue.
L’expérimentation numérique à l’aide du logiciel Flac2D sera réalisée sur un barrage en terre
homogène (figure IV.1), tels que:
8m
3m
1/3 1/3 25 m
176 m
48
Chapitre IV Simulation numerique et interprétation des résultats
Plusieurs densités de maillage ont été testées afin de trouver un compromis entre la précision
et le temps de calcul. On a choisi un maillage de 40x40 (figure IV.2).
49
Chapitre IV Simulation numerique et interprétation des résultats
K F
∂φ
= 0, φ = y φ=H
∂n H
J I
A φ=y D
E
∂φ
=0
∂y
FLAC effectue les calculs hydrauliques à l’aide des pressions interstitielles et non des charges
hydrauliques (figure IV.4).
Les conditions aux limites d’écoulement (pression interstitielle pp) sont programmées
respectivement par:
K F
pp=0 pp= ΥW H
H
I
J
A D
50
Chapitre IV Simulation numerique et interprétation des résultats
Ces caractéristiques mécaniques de résistance au cisaillement (C’ et φ’) sont remplacées par
∗
les caractéristiques réduites (C’ et φ’ ∗ ) dans la loi de résistance au cisaillement de coulomb.
La condition de stabilité du talus en équilibre limite devient:
51
Chapitre IV Simulation numerique et interprétation des résultats
∑ (C ∗
L + N n tan(ϕ ' ))
f1 (IV.1)
∑T n
La valeur initiale du coefficient de sécurité ( FS0) est choisie de manière que le barrage reste
stable et dans le domaine élastique. Puis on augmente le coefficient de sécurité par
incrémentation (FSi+1=Fsi +∆Fs) et en testant l’équilibre jusqu’à l’obtention du glissement du
talus aval du barrage.
La valeur minimale du coefficient de sécurité qui provoque le glissement est bien le
cœfficient de sécurité.
IV.3 Résultats de l’expérimentation numérique et interprétations
Q/KH 3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8
Ld/Lb
52
Chapitre IV Simulation numerique et interprétation des résultats
Pour de faibles longueurs de drains, la ligne de saturation coupe encore le talus aval.Au fur et
à mesure qu’on introduit le drain plus à l’intérieur, la ligne de saturation s’éloigne du
parement aval (figure IV.6)et le débit augmente. Au-delà de Ld/Lb >1/2, la pente de la courbe
s’accentue et le débit devient plus important.
53
Chapitre IV Simulation numerique et interprétation des résultats
Fs
2,5
2
1,5
1
0,5
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8
Ld/Lb
54
Chapitre IV Simulation numerique et interprétation des résultats
55
Chapitre IV Simulation numerique et interprétation des résultats
Pour les barrages en terre, il est rare que le matériau soit isotrope à cause des conditions de
mise en œuvre (C .Mallet et J. Pacquant 1951, F. Marcel 1977).
Les figures (IV.9) et (IV.10) représentent successivement le débit d’infiltration et la position
de la ligne de saturation en fonction de l’anisotropie c'est-à-dire le rapport Kh/Kv.
L’analyse de ces figures pour différentes longueurs de drains, montre que le débit de fuite
augmente avec le rapport Kh/Kv et la ligne phréatique s’approche du talus aval pour le couper
et on obtient une surface de suintement à des valeurs de Kh/Kv égalent comme indiqué dans le
tableau ci-dessous (tableau IV.2) :
Tableau (IV. 2): Valeurs de Kh/Kv pour lesquelles apparaît la surface de suintement, cas
de Ld/Lb=1/10, 1/4, 1/3, 1/2.
Kh/Kv 5 20 25 35
56
Chapitre IV Simulation numerique et interprétation des résultats
1,2
1 /2
Q/H(KhKv )
1 Ld=1/10Lb
0,8 Ld=1/4Lb
Ld=1/3Lb
0,6 Ld=1/2Lb
0,4
0,2
0
0 10 20 30 40
Kh/Kv
Figure IV.9 : Influence de l’anisotropie sur le débit de fuite cas des drains Ld=1/10 Lb,
1/4 Lb,1/3 Lb, 1/2 Lb.
57
Chapitre IV Simulation numerique et interprétation des résultats
Kh/Kv=1
Kh/Kv=3
Kh/Kv=5
Kh/Kv=1
Kh/Kv=10
Kh/Kv=15
Kh/Kv=20
(b) Drain Ld =1/4 Lb
Figure IV.10 Effet de l’anisotropie sur la ligne de saturation cas des drains Ld =1/10 lb,
1/4 lb ,1/3 lb, 1/2 lb (suivre page 59)
58
Chapitre IV Simulation numerique et interprétation des résultats
Kh/Kv=1
Kh/Kv=1 0
Kh/Kv=20
Kh/Kv=25
(c) Drain Ld =1/3 Lb
Kh/Kv=1
Kh/Kv=10
Kh/Kv=20
Kh/Kv=35
(d) Drain Ld =1/2 Lb
Figure IV.10 Effet de l’anisotropie sur la ligne de saturation cas des drains Ld =1/10 lb,
1/4 lb ,1/3 lb, 1/2 lb
59
Chapitre IV Simulation numerique et interprétation des résultats
Le coefficient de sécurité du barrage baisse légèrement avec l’anisotropie, pour les différentes
longueurs de drains (Ld=1/4 Lb ,1/3 Lb ,1/2Lb), (figure IV.11).
Fs 2,2
2,1 Ld=1/4Lb
Ld=1/3Lb
Ld=1/2Lb
2
1,9
0 10 20 30 40
Kh/Kv
En effet pour des rapports Kh/Kv, le coefficient de sécurité diminue comme indiqué dans le
tableau ci-dessous (tableau IV.3), au-delà de ces rapports (les bornes supérieures) la ligne de
saturation coupe le talus aval et le problème d’érosion apparaît.
60
Chapitre IV Simulation numerique et interprétation des résultats
Q/KH 0,6
Ld=1/5Lb
0,4 Ld=1/4Lb
Ld=1/3Lb
Ld=1/2Lb
0,2
0
0 10 20 30 40
Angle du talus
Figure IV.12 : Variation du débit de fuite en fonction de l’angle du talus cas des drains
Ld = 1/5 Lb , 1/4 Lb , 1/3 Lb , 1/2Lb.
Fs 6
Ld/Lb=1/5
4 Ld/Lb=1/4
Ld/Lb=1/3
2
Ld/Lb=1/2
0
0 10 20 30 40
Angle du talus
Figure IV.13 : variation du coefficient de sécurité en fonction de l’angle du talus cas des
drains Ld = 1/5 Lb , 1/4 Lb , 1/3 Lb, 1/2 Lb.
61
Chapitre IV Simulation numerique et interprétation des résultats
IV.4 Conclusion
Un bon drainage bien contrôlé est l’une des meilleures lignes de défenses pour assurer la
sécurité d’un ouvrage. A cet effet l’influence du dimensionnement de ce dispositif essentiel
sur les caractéristiques d’écoulement est très importante. A l’aide du logiciel Flac, nous
avons effectué des études particulières concernant le drain horizontal, de point de vu
hydraulique et mécanique.
62
Conclusion générale
CONCLUSION GENERALE
Les eaux souterraines jouent un rôle déstabilisant avec des manifestations qui peuvent être
extrêmes comme les glissements de talus. Pour prévenir ces risques, la modélisation hydro-
mécanique est à prévoir avec des opérations de drainage des eaux et une surveillance.
63
Référence bibliographique
Références bibliographiques
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