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En vue de l’obtention du
DIPLÔME DE MASTER
Spécialité : Informatique Industrielle
THEME :
IMPACT DE LA DISPERSION CHROMATIQUE
SUR LA TRANSMISSION SUR FIBRE OPTIQUE
SIMULATION PAR COMSIS
Le:04/06/2016
Par:
Boudemagh Hana
Encadreur :
Dr K. LAMAMRA
Hana
A vant tout, je remercie Dieu le tout puissant de m’avoir
donné la force et le courage pour accomplir ce travail.
contribués à ma formation
Hana
SOMMER
Introduction générale ………………………………………………………………… 1
III.6. Conclusion……………………………………………………………………… 45
Liste des figures
Chapitre I :Caractéristique sur la dispersion chromatique
Figure I.1 : structure d’une fibre optique……………………………………………….. 05
Figure I.2 : La fibre multi mode à saut d’indice avec propagation d’une impulsion…… 06
Figure I.3 : La fibre multi mode à gradient d’indice avec propagation d’une impulsion.. 07
Figure I.4 : La fibre monomode avec propagation d’une impulsion …………………… 07
Figure I.5 : Atténuation en fonction de la longueur d’onde…………………………….. 08
Figure I.6 : Spectre de la lumière en fonction de la longer d’onde……………………… 09
Figure I.7 : Représentation des différents types de rayons……………………………… 10
Figure I.8 : présentation de différents cas de rayons incidents………………………….. 10
Figure I. 9 : Propagation des rayons contenus dans le cône d’acceptante………………. 11
Figure I.10 : Propagation d'un rayon injecté avec un angle égal à l'angle d'acceptante… 11
Figure I.11 : Angle d'acceptante de la fibre……………………………………………... 12
3
Introduction
générale
Introduction générale
Il n’y a pas si longtemps, lorsque les systèmes numériques les plus rapides
transmettaient l’information à un débit de 270 Mbits/s, le câble coaxial était parfaitement à
même de remplir son rôle de support de transmission. Mais avec l’apparition de nouveaux
services liés au développement du multimédia, un besoin d’un débit de transmission
d’informations plus élevé est apparu et une alternative au câble coaxial était à trouver à pertes
trop élevées, à courtes distances de propagation et de performances limitées, d'où la nécessite
de pencher vers d'autres techniques telles que la fibre optique qui répond bien à ces exigences
entant que support de transmission. Son utilisation est désormais courante dans les réseaux de
télécommunications.
La possibilité de transporter de la lumière le long de fines fibres de verre fut exploitée
au cours du XXème siècle. En 1927, Baird et Hansell tentèrent de mettre un dispositif pour le
transport d'images de télévision à l'aide de fibres. Plus tard, Heinrich Lamm réussit à
transmettre l'image d'un filament de lampe grâce à un assemblage rudimentaire de fibres de
quartz. Cependant, il était encore difficile à cette époque que ces fibres de verre puissent
trouver une application.
La première application de la fibre optique eut lieu au début des années 1950, lorsque
le fibroscope flexible fut inventé par Vanheel et Hopkins. Cet appareil permettait la
transmission d'une image le long de fibres en verre. Cependant, la transmission ne pouvait pas
être faite sur une grande distance étant donné la piètre qualité des fibres utilisées.
L’invention du laser en 1960, offrit en effet une occasion de transmettre un signal avec
assez de puissance sur une grande distance. En 1964, Charles Kao et Georges Hockman, ont
montrés qu'il était possible de transporter de l'information sur de grandes distances sous forme
de lumière grâce à la fibre optique. Cependant, les pertes par absorption dans étaient telles que
le signal disparaissait au bout de quelques centimètres, ce qui la rendait peu avantageuse par
rapport au fil de cuivre traditionnel. Les grandes pertes encourues par un verre de mauvaise
qualité constituaient le principal obstacle à l'utilisation de la fibre optique. En 1970, Maurer,
Schultz et Keck, produisirent la première fibre optique avec des pertes suffisamment faibles
pour être utilisée dans les réseaux de télécommunications (20 db/km), elle était en mesure de
transporter 65 mille fois plus d'informations qu'un câble de cuivre.
Cependant, la véritable révolution technologique s'est produite avec l’apparition du
multiplexage en longueur d’onde WDM (Wavelength Division Multiplexing) qui amène une
multiplication par un facteur considérable de la capacité du réseau. L’intérêt principal de cette
3
technique est de pouvoir réutiliser la fibre déjà installé, ce qui n’entraîne pas de surcoût pour
de nouvelles infrastructures. Aujourd'hui plus de 80% des communications sont transportées
le long de plus de 25 millions de kilomètres de câbles à fibres optiques dans le monde.
Dans ce mémoire nous évoquons le problème des pertes et l’atténuation dans la fibre
optique, les causes et les conséquences qui en résultent la perte. L’atténuation se traduit en
fibre optique par la perte d’énergie lumineuse dans la fibre, elle est mesurée en dB/Km. Les
longues portées utilisées avec les fibres optiques ainsi que l’absorption, la diffusion, les
courbures et les pertes de connectiques sont des causes principales de l’atténuation et la perte
d'information, d'où la nécessite de la prise en considération du problème de la dispersion
chromatique qui est un phénomène majeur intervenant à la perte du signal.
Une étude et une simulation de ce phénomène sont présentées dans ce travail, qui est
le fruit d'une recherche théorique et un stage pratique que nous avons effectué dans ce thème
au sein d'Algérie télécom, (Centre d'Amplification CA et le Centre d'Entretien de Lignes
CEL). Ce stage pratique nous a permis de pratiquer sur terrain certaines manipulations
pratiques et de comprendre à bien le phénomène de la dispersion chromatique et l’influence
de celle-ci sur les flux optiques à haut débit ainsi que les problèmes pratiques liés à la
transmission par fibre optique de façon globale et au niveau de l'Algérie en particulier.
Ce mémoire est organisé comme suit, le premier chapitre est consacré aux
caractéristiques et le principe de fonctionnement de la fibre optique, dans le deuxième
chapitre, le phénomène de la dispersion chromatique est évoqué. Dans le troisième chapitre
nous présentons une simulation de ce phénomène et le travail pratique effectué durant notre
stage à Algérie Télécom et en fin, nous terminerons avec une conclusion générale pour
synthétiser cette étude et le travail de simulation ainsi que les résultats obtenus et les
perspectives.
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Chapitre I
Caractéristique de la
fibre optique
Chapitre I_____________________________________ Caractéristiques de la fibre optique
I.1. Introduction
3
Chapitre I_____________________________________ Caractéristiques de la fibre optique
Dope Fibre Amplifier - EDFA). Cette technique évite la régénération du signal dans chaque
répéteur et elle est beaucoup plus économique et efficace et elle autorise l’accès à des bandes
passantes considérables. Les limitations provenant de l’utilisation de circuits au silicium dans
les répéteurs n’existent alors plus et la capacité passe à 5 Gbit/s par paire de fibres.
2-4- Quatrième Génération (G4) : 1998 - 2000.
Il s'agit de l'amélioration de la technologie EDFA pour avoir des bandes passantes
optiques plus importantes. Ces progrès, associés à d’autres progrès dans les techniques de
filtrage optique, permettent de mettre en œuvre une première génération de systèmes WDM.
La capacité transmise s’élève à 20 ou 40 Gbit/s (8 ou 16 couleurs à 2,5 Gbit/s) par paire de
fibres.
2-5- Cinquième Génération (G5) : 2000 - 2002
Les systèmes de cette génération sont actuellement en cours d’installation. La bande
passante des EDFA est à nouveau améliorée, et la capacité par couleur passe à 10 Gbit/s. Ces
systèmes fournissent des capacités de l’ordre de 160 Gbit/s par paire de fibres (16 couleurs à
10 Gbit/s).
2-6- Sixième Génération (G6) : 2002 – 2003
Cette génération a une base de conception semblable à la G5.Les caractéristiques des
EFDA sont améliorées et les équipements terminaux, toujours à 10Gbit/s, présentent de
meilleures performances. Tout en conservant des terminaux à 10Gbit/s, ces systèmes peuvent
multiplexer jusqu’à 100 couleurs par paire de fibres, offrant des capacités de l’ordre de 1
Tbit/s.
2-7- Septième Génération (G7)
Certains centres de recherche et développement annoncent leurs avancées dans la
conception de systèmes DWDM utilisant une technologie à 40 Gbit/s par couleur, avec
environ 40 couleurs par fibre. D’autres centres de recherche pensent que la prochaine
génération ne sera qu’une amélioration de laG6 (soit un nombre de couleurs de 150-200x10
Gbit/s). La spécification de cette génération est délicate car on approche des limites physiques
de la bande passante de la technologie EDFA. Les problèmes de distorsion de couleurs à 40
Gbit/s sont également difficiles à résoudre.
4
Chapitre I_____________________________________ Caractéristiques de la fibre optique
Depuis son apparition, la Fibre Optique (FO) a subi une utilisation de plus en plus grande et
de plus en plus variée, elle présente un support de transmission le plus utile de nos jours vue
ses nombreux avantages:
- Propagation des signaux à grande vitesse et à haut débit numérique.
- Faible atténuation de l’intensité lumineuse.
- Parfaite isolation des FO au champ magnétique.
- Conservation d’un bon rapport signal/bruit sur de grandes distances.
3.2. Structure de la fibre optique [3]
La FO est un guide d’onde cylindrique réalisé au moyen d’un matériau diélectrique
transparent, elle permet de transporter le plus d’informations et de fournir des débits de
signaux numériques très importants. La FO est composée des éléments de base suivants :
› Le cœur : C’est la région centrale de la fibre qui permet le guidage des ondes lumineuses.
› La gaine : Représente une couche entourant le cœur de la fibre avec un indice de réfraction
légèrement supérieur à celui du cœur ce qui permet par conséquent, la réflexion totale et
perpétuelle des modes a l’interface cœur-gaine.
› Le revêtement :C’est la couche appliquée sur le verre de la gaine, elle est détachable afin de
permettre d’effectuer des injections ou des découpages de la lumière, son indice de réfraction
est inférieur à celui de la gaine.
› L’armature métallique : Permet de protéger le cœur de la FO contre les forces
d’écrasement et les tensions mécaniques excessives lors de l’installation [11].
Les figures I.1 et I.2, représentent respectivement la structure et les sections longitudinale et
transversale de la fibre optique.
Les deux grandes catégories de fibres optiques sont : les multimodes et les
monomodes.
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Chapitre I_____________________________________ Caractéristiques de la fibre optique
Figure I.2 : La fibre multimodes à saut d’indice avec propagation d’une impulsion
I.4.1.2 Fibres optique à gradient d’indice [5]
Ces fibres sont spécialement conçues pour les télécommunications (figure I.3). Leur
cœur n’est plus homogène : la valeur de l’indice décroît de l’axe à l’interface et le guidage est
dû à l’effet du gradient d’indice. Les rayons guidés suivent une trajectoire d’allure sinusoïdale
et la gaine d’indice n2n’intervient pas directement, mais élimine les rayons trop inclinés.
L’avantage principal de ce type de fibre est la minimisation de la dispersion du temps
de propagation entre les rayons, sans utiliser pour cela l’ouverture numérique trop faible.
Cette fibre utilisée en télécommunications à moyenne distance a pour ouverture numérique
0,2 et pour diamètres cœur/gaine 50/125 mm. Il existe aussi les fibres 62,5/125 utilisées en
micro-informatique et les fibres 85/125 utilisées en vidéocommunications.
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Chapitre I_____________________________________ Caractéristiques de la fibre optique
Figure I.3 : La fibre multimodes à gradient d’indice avec propagation d’une impulsion.
I.4.2 Les fibres optiques monomodes [4]
Les fibres monomode (figure I.4) ont un diamètre de cœur (10 microns), faible par
rapport au diamètre de la gaine (125 microns) et proche de l'ordre de grandeur de la longueur
d'onde de la lumière injectée.
L'onde se propage sans réflexion et il n'y a pas de dispersion modale. Le petit diamètre
du cœur nécessite une grande puissance d'émission qui est délivrée par des diodes-laser.
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Chapitre I_____________________________________ Caractéristiques de la fibre optique
Ainsi, la lumière qui est un phénomène électromagnétique peut être considérée comme
une onde sinusoïdale de fréquence f à laquelle correspond une longueur d’onde 0.
Si la propagation de la lumière s’effectue dans un milieu quelconque, on lui fait correspondre
la longueur notée. En réalité la lumière comprend généralement un ensemble de signaux de
différentes longueurs d’ondes d’expression :
𝑪
𝝀𝒊 = 𝒇 (I.4)
𝒊
Il est donc possible d’exprimer le spectre des signaux lumineux soit en fonction de la
fréquence fet la fonction de la longueur d’onde (figure I.6) ayant comme référence la vitesse
(Célérité) de la lumière dans le vide C =3.108 m/s.
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Chapitre I_____________________________________ Caractéristiques de la fibre optique
I.6.1.L’onde optique :
C’est une onde électromagnétique qui se propage dans la fibre et elle est caractérisée
par : un champ électrique ( ), un champ magnétique ( ) et une direction de propagation.
I.6.2.L’indice de réfraction :
Les milieux constituant la fibre optique (cœur, gain) sont définit par l’indice de
réfraction n donné par : n r r (I.5)
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Chapitre I_____________________________________ Caractéristiques de la fibre optique
10
Chapitre I_____________________________________ Caractéristiques de la fibre optique
Figure I.10 : Propagation d'un rayon injecté avec un angle égal à l'angle d'acceptante
Dans ces conditions, les rayons transmis de la source vers la fibre (figure I.11) peuvent être
classe en deux catégories [10] :
- Les rayons injectés à l'intérieur du cône d'acceptante ( < ) et qui se propagent par
réflexions totales.
- Les rayons injectés en dehors du cône d'acceptante ( > ) et qui vont disparaitre après
un certain nombre de réflexions.
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Chapitre I_____________________________________ Caractéristiques de la fibre optique
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Chapitre I_____________________________________ Caractéristiques de la fibre optique
Bien qu'elles sont très performantes, les FO subissent des atténuations lors de la
propagation du signal. L’atténuation est due à plusieurs phénomènes, elle se mesure en
dB/Km et elle dépend de la longueur d’onde.
I.8.1. La diffusion Rayleigh :
Elle est due à l’interaction entre la lumière et la matière. En effet des milieux comme
le verre, les liquides et les gaz diffus la lumière. Cette diffusion est d’autant plus grande que la
longueur d’onde est petite, d’où l’utilisation de l’infrarouge (où la longueur d’onde est
élevée).
I.8.2.Absorption :
Due à la présence d’impuretés dans la fibre (exemple les liaisons OH).
I.8.3.Raccordements :
Il y a 2 manières de mettre bout à bout 2 fibres, par épissure (fusion) c’est un raccord
définitif ou par connecteur pour les raccords démontables. Dans les deux cas cela entraîne des
pertes à cause : de l’écartement, de l’excentrement et du désalignement.
I.8.4. Courbure et micro courbure :
Avec une courbure, il y a diminution de l’angle entre le rayon et la normale à la fibre.
En propagation, il nécessaire que le rayon soit réfléchi, mais au-dessus de l’angle il est
réfracté par la gaine optique. La courbure est due à une déformation globale de l’axe et la
micro courbure est due à une déformation locale de l’axe [9].
I.8.5. L’effet Kerr :
Il est dû à la variation de l’indice de réfraction de la silice en fonction de l’intensité
optique. Il exprime la dépendance de l’indice de réfraction n de la silice en fonction de
l’intensité du champ.
I.8.6 La dispersion chromatique :
Elle est principalement qualifiée par le coefficient de dispersion chromatique D donné
par la formule (I.10):
2
D (I. 10) ; avec est le vecteur d’onde et ω est la pulsation.
2
Lorsque le coefficient Dest positif, c'est le régime de dispersion anormal et les impulsions se
contractent. Cela peut se traduire par une instabilité de modulation provocante l'éclatement
d'une impulsion en plusieurs maxima.
13
Chapitre I_____________________________________ Caractéristiques de la fibre optique
Lorsqu'il est négatif, c'est le régime de dispersion normale ; les impulsions subissent des
distorsions proportionnelles à la valeur de D. Elles s'élargissent et augmentent ainsi que le
taux d'interférence. [12]
I.9. Conclusion :
Les fibres optiques sont très utilisé es actuellement grâce à leur large bande passante.
Dans ce chapitre, nous avons décrit brièvement les différentes générations de l'évolution de la
fibre optique et nous avons présenté ses caractéristiques ainsi que les avantages et
inconvénients et les problèmes que peuvent être posés lors de la transmission. Dans le
chapitre suivant, le phénomène de la dispersion chromatique dans la fibre optique sera
présenté.
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Chapitre II
La dispersion
chromatique
Chapitre II ___________________________________________La dispersion chromatique
II.1 Introduction
Dans la transmission à haut débit via la fibre optique, certains problèmes liés à
l'atténuation du signal et à la perte d'information peuvent être engendrés, parmi ces
problèmes le phénomène de la dispersion chromatique qui est très pénalisante dans les
télécommunications à haut débit. Elle peut rendre difficile, voire impossible, la
reconnaissance des informations. C’est donc un paramètre à prendre en compte
attentivement lors de la conception de lignes de transmission.
Les mesures de dispersion chromatique restent délicates et nécessitent des appareils
relativement onéreux. Plusieurs types de dispersion existent, contribuant tous à l’étalement
de l’impulsion au cours de sa propagation dans le guide.
II.2 Les Diffèrent types de la dispersion
II.2.1 La dispersion de polarisation
Le mode fondamental d’une fibre optique monomode(LP01) est une combinaison de
deux modes électromagnétiques notés LPx01 et LPy01 qui ne se propagent pas à la même
vitesse dans la fibre si celle-ci présente une biréfringence parasite, de forme ou de contrainte.
Cette variation de vitesse provoque un déphasage entre les deux composantes du mode
fondamental et par conséquent, introduit un phénomène de dispersion de polarisation.[13]
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Chapitre II ___________________________________________La dispersion chromatique
BJ J
m 2
n2 1 (II.1)
j 1 J
2 2
2B .d 2 n
B2 0 s2/m (II.5)
. 2 Cd . 2
Pour la propagation d’impulsions dans les fibres, on utilise plus fréquemment le paramètre de
d 2n 2
dispersion D( ) .[4] D
ps
2 .106 B2 (II.6)
c d 2
nm.km
Autour de la longueur d’onde =532 nm, la dispersion de vitesse de groupe de la silice
est positive: B2=66 ps2km-1, Soit D( ) = -440 ps/nm.km. Dans ce régime de dispersion dite
normale, les composantes de hautes fréquences (bleues) se propagent moins vite que les
composantes de basses fréquences (rouges).Le régime pour lequel le coefficient B2 est négatif
est appelé régime de dispersion anormale. Il se situe au-delà de 1,3µm pour une fibre
standard (ou 1,5 µm pour une fibre à dispersion décalée). Ce régime est particulièrement
important pour les télécommunications car il recouvre la fenêtre d’atténuation minimale de la
silice (autour de 1,55 µm) et intervient directement dans les transmissions solutions.
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Chapitre II ___________________________________________La dispersion chromatique
L L d L2 d d d 2
tg . . t g L 0 0 0 (II.10)
Vg C 2 2C d d d 2
d
Tel que le premier terme est une constante pour un mode donné, mais change d'un
mode à l’autre ; on l'appelle la dispersion intermodale qui est nulle dans une fibre monomode,
et le deuxième terme représente la dispersion chromatique due aux différents temps de
propagation des composantes spectrales de l'impulsion.[9]
c- La vitesse de groupe :
d V C
g
dn1
Vg (II.11)
d n1
d
1
Avec la dispersion chromatique traduit les variations de g selon: D . g (II.12)
L
18
Chapitre II ___________________________________________La dispersion chromatique
d 2ne
La dispersion chromatique Dchrom. fournie par l'équation : Dchrom .(II.21).
C d2
En première approximation et en négligeant la contribution croisée des deux dérivés
premières par rapport à l'indice n et la fréquence V, la dispersion chromatique apparaît comme
la somme de la dispersion du matériau ,Dmair et de la dispersion du guide , Dguide(La dispersion
liée à la géométrie du guide).Elle s'exprime alors selon :Dchroma=Dmair+Dguide(II.22).
II.2.3 La dispersion du matériau [11]
La constant de propagation d'un mode dans une fibre optique est donné par la relation :
K 0 .ne Avec (n2< ne< n1).
Le mode étant principalement confiné dans le cœur de la fibre d'indice de réfraction n 1
proche de ne, on supposera par la suite que : K 0 .n1 (II.23)
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Chapitre II ___________________________________________La dispersion chromatique
Le temps de transit d'une onde pour parcourir une distance L est tel que : tmat L L d d
Vg d d
L d (bK 0 )
Par conséquent, le temps de transit tg peut s'écrire tel que : t g n2 n1
C dK 0
dV dV
Avec : V k0 a.n1 2 dV a.n.1 2..dk0 Donc : dk0
a.n1 2 A
d
V .b
L L d V .b
et t g n2 n1 A n2 n1
d V
(II .30)
C V C
d
A
20
Chapitre II ___________________________________________La dispersion chromatique
d 2Vb
La dispersion du guide est proportionnelle au paramètre de dispersion dV 2
Une fibre optique usuelle est monomode, si sa fréquence normalisée est inférieure à la
fréquence de coupure du deuxième mode qui vaut 2,405. Pour des fibres monomodes
classiques, la dispersion du guide est toujours négative car le paramètre de dispersion est
négatif pour des valeurs de V inférieures à 2,405. Au vu des valeurs des dispersions du
matériau et du guide, la dispersion chromatique d’une fibre monomode classique ne peut donc
s’annuler qu’à des longueurs d’ondes supérieures à 1,27 μm. Dans une FCP, la taille du mode
est imposée par la géométrie de la structure. Elle varie très faiblement en fonction de la
longueur d’onde. [13]
La dispersion de guide des fibres à trous peut prendre une valeur positive permettant
d’annuler la dispersion chromatique pour des longueurs d’onde inférieures à 1,27 μm. [18]
II.2-5 Dispersion intermodale
A l’entrée de la fibre optique, on envoie une impulsion lumineuse infiniment étroite
(Dirac). Cette impulsion excite tous les modes de propagation de la fibre (0<θn<θL).A la sortie
de la fibre, on constate que l’impulsion s’est élargie dans le domaine temporel. (Figure II.5)
21
Chapitre II ___________________________________________La dispersion chromatique
n.L nc
1 et n1 n2 2
2 2
Ainsi : n.L n1 Avec (II.37)
C n2 C ng 2n1
22
Chapitre II ___________________________________________La dispersion chromatique
Remarque :
Les fibres standard (normalisation ITU-T G-652) installées dans les réseaux de
communication présentent un zéro de dispersion (D ( ZD )=0) à la longueur d’onde ZD
=1310 nm. La variation du paramètre D en fonction de la longueur d’onde est tracée en figure
II.6. Toutefois, pour les longueurs d’onde comprises entre 1250 nm et 1660 nm, une
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Chapitre II ___________________________________________La dispersion chromatique
tg dépend de la longueur d’onde de la fibre L : t g . (II .41)
L
Il existe plusieurs méthodes pour mesurer la dispersion chromatique dans une fibre optique :
II.4.1 Par la mesure de l’étalement d’impulsions brèves :
Une méthode de caractérisation de dispersion chromatique consiste à comparer la
durée d’une impulsion avant et après sa propagation dans la fibre à caractériser. La durée de
l’impulsion est déduite de la fonction d’auto-corrélation de l’impulsion. L’impulsion doit
donc être brève afin d’avoir une largeur spectrale significative. [10]
II.4.2 Par la mesure du déphasage d’une onde modulée (optique incohérente) :
La phase d’un signal de fréquence angulaire ω est donnée par la (φ =ωt = 2πft) à un
instant t. Par conséquent, le retard de temps de propagation Δτ peut être calculé à partir du
Cette méthode, est très précise mais elle est limitée par la résolution et la bande passante
du mesureur de phase. Lorsque la dispersion est très proche de zéro, la durée Δτ est petite.
Pour pouvoir mesurer un déphasage significatif du signal modulant et conserver une précision
de mesure suffisante, il faut augmenter la fréquence de modulation f et/ou la longueur de la
fibre caractérisée. Comme le choix de f est limité par la bande passante du mesureur de phase,
les mesures de très faibles dispersions nécessitent d’utiliser des grands tronçons de fibre.
ainsi, il n’est pas possible de mesurer de faibles dispersions sur des échantillons de fibres de
courtes longueurs. Si la fibre à caractériser présente des pertes massives, cela peut empêcher
de mesurer des dispersions chromatiques à valeur absolue faible. [19]
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Chapitre II ___________________________________________La dispersion chromatique
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Chapitre II ___________________________________________La dispersion chromatique
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Chapitre III
Simulation par
COMSIS
Chapier III __________________________________________Simulation par COMSIS
III.1. Introduction
Comme nous l'avons présenté dans les chapitres précédents, le phénomène de la
dispersion chromatique ou dispersion de vitesse de groupe pose des problèmes dans les
transmissions à haut débit via la fibre optique. Ces problèmes sont liés à l'atténuation du
signal et à la perte d'information.
Ci-dessous, nous allons présenter les manipulations pratiques que nous avons
effectuées durant notre stage aux services de CA (Centre d’Amplification) et CEL (Centre
d'Entretien de Lignes)de entreprise étatique des télécommunications (Algérie Telecom ATM)
à la wilaya d'Oum el Bouaghi afin de réaliser une connexion via fibre optique ou maintenance
suite à une coupure ou autres événements et voir par la suite l'effet de la dispersion
chromatique dans les transmission à haut débit. Puis nous allons présenter la simulation de cet
effet en utilisant le logiciel de simulation COMSIS.
III.2. Manipulations pratiques sur la fibre optique
Les objectifs de notre stage aux sein des services de CA et CEL d'Algérie Télécom été
d`une part d`apprendre l'intérêt de la communication par fibre optique par rapport aux
systèmes classiques de transmission et d`autre part déterminer et comprendre les composants
clés de la chaîne de transmission optique et les paramètres prisent en considération à chaque
manipulation pour une transmission à haut débit pour arriver réellement aux effets de la
dispersion chromatique dans la transmission par fibre optique.
III.2.1. Instrumentation de Terrain
2.1.1. Réflectomètres Fibre optique
Les réflectomètres optiques permettent de caractériser une ligne optique en mesurant à la
fois la longueur de cette dernière mais aussi les pertes totales et afficher les évènements
intervenant sur cette ligne tels que les connecteurs ou les soudures. La figure III.1représente
un des modèles utilisés dans les grandes lignes de transmission optique
28
Chapier III __________________________________________Simulation par COMSIS
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Chapier III __________________________________________Simulation par COMSIS
30
Chapier III __________________________________________Simulation par COMSIS
III.2.2.1. Le détubage/dégainage
Le but de cette manipulation est de faire apparaître la fibre optique avec sa gaine de
250µm, pour cela nous allons nous munir d’une pince à débuter (ou pince à dégainer) adaptée
au tube (câble optique) à la gaine 2mm ou 3mm.
III.2.2.3. Le dénudage
Une fois la protection est mise en place, il faut dénuder la fibre afin de faire apparaitre la
gaine optique de la fibre 125µm, (faire apparaitre la fibre nue).Pour cela nous utilisons la
pince à dénuder de diamètre fixe et réglée en usine (Figure III.7).
31
Chapier III __________________________________________Simulation par COMSIS
III.2.2.4.Le nettoyage
Une fois que la fibre est mise à nue, il est très important de la nettoyer en utilisant
généralement un dispenser d’alcool contenant de l’alcool iso-propylique avec des lingettes
non pelucheuses, il est également possible d’utiliser des lingettes pré-imprégnées (figure III.8)
32
Chapier III __________________________________________Simulation par COMSIS
d’assurer la stabilité de la fibre durant le passage de la lame, puis on bloque la fibre et on fait
passer la lame sous la fibre. On doit faire attention à la fibre clivée de ne pas toucher
l’extrémité puisqu'elle sera très fragile (fibre en verre avec un diamètre de 125µm ce qui la
rend très fragile) (Figure III.9).
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Chapier III __________________________________________Simulation par COMSIS
III.2.2.7. La fusion
Pour faire la de fusion dans la soudeuse nous devons faire le réglage de type
d’alignement, cœur à cœur ou bien gaine à gaine. ensuite pour lancer la fusion il existe
différents modes, soit en automatique (la fusion se lance automatiquement lorsque l’on ferme
le capot de la soudeuse), soit en mode manuel (la soudeuse attend l’appui sur le bouton de
lancement pour effectuer la soudure), soit en mode semi-automatique (lorsque l’on ferme le
capot, la soudeuse fait apparaitre les fibres à l’écran mais n'effectue pas la fusion, pour le
faire, il faut appuyer sur le bouton de lancement) cette dernière méthode permet un contrôle
visuel de l’état des fibres avant de lancer la soudure (Figures III.11).
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Chapier III __________________________________________Simulation par COMSIS
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Chapier III __________________________________________Simulation par COMSIS
constatés en pratique, d'où le recours à ce logiciel à chaque fois qu'il ait une nouvelle
installation, réparation ou mise à niveau d'un réseau à fibre optique.
III.3.1. Présentation du Logiciel COMSIS
COMSIS (COMmunication System Interactive Software) est un logiciel de simulation
développé par la société française PSIS (Ingénierie Pour Signaux et Systèmes).C'est un outil
qui permet aux chercheurs et aux ingénieurs de modéliser, simuler, analyser et concevoir tout
module de traitement du signal allant du dispositif le plus élémentaire au système complet de
communication. C'est un environnement interactif qui allie des outils numériques à des
fonctionnalités graphiques et une interface utilisateur. Il permet d'analyser des systèmes
analogiques ou numériques décrits sous la forme de schémas blocs.
III.3.2.L'effet de la dispersion sur la propagation d’une impulsion
Pour étudier l`effet de la dispersion sur la propagation d’une impulsion dans la fibre
Optique, nous faisons appel aux blocs ci-dessous et nous devons régler certains paramètres
tels que la fréquence optique et la largeur d'intensité des impulsions, la longueur de fibre...etc.
(figures III.14)
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Chapier III __________________________________________Simulation par COMSIS
Les courbes obtenus suite à ce test d'analyse de l'effet de la dispersion chromatique sur
la largeur temporel de l`impulsion envoyée sont présentés à la figure III.17
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Chapier III __________________________________________Simulation par COMSIS
:
Figure III.17 : Effet de la dispersion chromatique sur la largeur temporel de l`impulsion
transmet.
En analysant ces courbes nous remarquons que la largeur temporelle de l’impulsion
augmente de manière considérable car l`impulsion en vert représente son état à l`entrée de la
fibre et celle de couleur jaune son état en réception pour une longueur de fibre de 10Km.
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Figure III.26 : Séquences de bits à l’entrée et sortie d’une chaine de transmission optique
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Chapier III __________________________________________Simulation par COMSIS
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Remarque : Nous avons choisi les paramètres de la fibre de la chaine de transmission optique
et la fibre compensatrice suivant la relation L1D1+L2D2=0 qui nous permet de faire des
réglages afin d’avoir une dispersion nulle pour tout le bloc, donc (180×2) + (20× (-18))=0.
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Chapier III __________________________________________Simulation par COMSIS
III.6. Conclusion
Cette simulation nous a permis de démontrer que l`effet de la dispersion chromatique a
été bien étudié en utilisant le logiciel de simulation le COMSIS qui est performant pour des
liaisons optiques point à point à des débits différents 2.5Gbit/s et10Gbits/s. ce logiciel nous a
permis également d'appliquer des techniques de minimisation ce phénomène par l'utilisation
de la technique de la fibre compensatrice du dispersion, afin d'obtenir une meilleure qualité de
transmission. D’après les résultats de simulation obtenus et l'expérience pratiques que nous
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Chapier III __________________________________________Simulation par COMSIS
vécues lors de la période de stage, nous avons conclus qu'il n'y a pas que la dispersion peut
détruire le signal émet, et d`autres phénomènes peuvent interviennent pour baisser la qualité
du signal en réception tel quel `effet de Kerr.
Cependant, Suite à ce travail effectué aux services de CA et CEL d'Algérie Télécom
nous avons appris l'intérêt de la communication par fibre optique par rapport aux systèmes
classiques de transmission (Hertzien, par câble, par satellite, micro-onde, propagation de la
lumière en atmosphère…) et l'absence d'interférence extérieure perturbatrice (puisque la fibre
protège l'entrée de lumière parasite et elle est insensible aux perturbations atmosphériques et
aux champs électromagnétiques), ainsi que la plus grande fréquence de la porteuse qui permet
de lui faire transporter beaucoup plus de canaux ou d'en augmenter la bande passante.
D`autre part nous avons appris dans ce stage la manipulation pratiques des composants
de la chaîne de transmission optique et les paramètres prisent en considération pour la
transmission à haut débit.
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Conclusion générale
La fibre optique apparaît de nos jours comme la meilleure solution pour les transmissions
à haut débit et même de très haut débit. En effet les résultats de recherches les plus récentes
indiquent la possibilité de dépasser des débits de plusieurs Térabit/s dans une fibre de silice de
125μm de diamètre. Actuellement, deux méthodes sont utilisables séparément ou ensemble
pour augmenter le débit d’une fibre optique : soit augmenter le débit dans chaque canal ou/et
augmenter le nombre de canaux. Le principal problème de la première solution est la
dispersion chromatique qui lie la distance de transmission au débit.
L'augmentation du nombre de canaux, qui consiste à injecter simultanément dans une
même fibre plusieurs signaux à des longueurs d'onde différentes, a permis d'augmenter
considérablement le débit des réseaux de télécommunications optiques. Ce progrès technique
a été rendu possible grâce au contrôle de deux principaux effets pénalisants dans ces
transmissions : l'atténuation linéique et la dispersion chromatique, d'où la nécessité de la
résolution de ce problème de limitation. Pour cela l'utilisation d'une fibre compensatif de
dispersion chromatique permet de contrôler l'étalement temporel des signaux qui se propagent
dans ces fibres. Des fibres avec une dispersion chromatique fortement négative sont à utiliser
pour compenser la dispersion.
Le travail effectué au niveau de l'entreprise national des télécommunications (Algérie
Telecom) été très bénéfique et il nous a permis d'apprendre plusieurs notions et manipulations
pratique à savoir: comprendre à quoi sert la fibre optique et savoir comment l’utiliser,
connaître les produits optoélectroniques à mettre en œuvre, apprendre à bien la transmission
dans une chaine optique, connaitre les avantages et les inconvénients de la transmission
optique, apprendre les méthodes d’épissure par fusion sur de la fibre standard, apprendre à
faire les mesures de réflectométrie et analyser l'effet de la dispersion chromatique sur
l'atténuation du signal optique transmit. Les pratiques acquises sur terrain nous permettrons
dorénavant de faire face à toute manipulation sans aucun souci.
Ce travail, permettra aux prochains étudiants et chercheurs désirant travailler dans ce
sujet de trouver des éclaircissements théoriques et de manipulations pratiques effectuées en
pratique dans les réseaux de télécommunications de la wilaya d'Oum El Bouaghi et il leur
aidera d'entreprendre ce sujet. Il leur facilitera également l'essai d'autre techniques et
algorithmes dans le domaine de la transmission via la fibre afin de l'améliorer et de réduire
l'effet de la dispersion chromatique.
1
BIBLIOGRAPHIE
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ation et bilan énergétique thèse de Magistère, université de Biskra, 2009.
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de dispersion pour les systèmes de communication multi longueurs d’onde’’, université Laval
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Magistère, Ecole Nationale Polytechnique, 2007
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[18]Mme Ghezouti née Boumaza Nawel,’’Splittons en Optique Non Linéaire : Etude des
Propriétés Physiques et Application dans le Domaine des Télécommunications’’, thèse de
doctorat, Université de Tlemcen ,2012
[21]Mr KARIM Feth-Allah,’’ Caractérisation d’un réseau de Bragg à pas variable Application
à la compensation de la dispersion chromatique’’, thèse de Magister, Université de Tlemcen,
2008
91
On assemble les différents éléments au moyen de fils de connexion. On place des
variables intermédiaires pour la visualisation à la sortie de chaque module et on les
nomme. On spécifie une variable de sortie. Ces fonctions sont accessibles au niveau de
la barre des tâches principale. La flèche de sélection/désélection permet de capturer
une partie quelconque du schéma, de la déplacer, de la copier/coller, ou de la
supprimer.
A ce stade, il est possible de visualiser le système décrit lors des étapes précédentes.
92
- Analyse Statique : Cette fonctionnalité du logiciel permet l’étude des caractéristiques
d’entrée-sortie des éléments individuels du système simulé. Par exemple, on visualise la
caractéristique puissance optique/courant, la réponse en fréquence à une modulation
d’amplitude d’une diode laser, l’atténuation ou la dispersion d’une fibre optique…
- Analyse Temporelle : Le système est simulé dans le temps. La pertinence de l’étude repose
sur le choix et la description des différents éléments, ainsi que sur la nature de l’entrée et de
l’ensemble des variables intermédiaires.
A ce stade, il n’est pas rare que l’on ne sache pas répondre d’emblée à toutes les questions : il
est alors possible de faire appel à l’aide contextuelle de la fenêtre alphanumérique ou des
fenêtres de définition des modèles. Une explication sur la procédure à suivre ou la nature des
paramètres à renseigner est alors fournie.
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Après l’étape de simulation temporelle, plusieurs options et outils sont disponibles
pour l’évaluation des performances de l’ensemble :
- La fenêtre Evaluation des performances offre la possibilité de visualiser l’entrée, les
variables intermédiaires et la sortie pendant la durée de simulation (Visualisation Globale) ou
bien sur une fraction limitée de celle-ci (Visualisation tronquée), etc.…
- Lorsque l’un des choix est effectué, par exemple Visualisation Globale, la fenêtre Variables
et Prétraitements à visualiser permet de choisir entre une visualisation temporelle simple de la
variable sélectionnée (Réponse temporelle), sa fonction d’autocorrélation, son diagramme de
l’oeil, sa puissance…
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En résumé :
- On décrit l’ensemble des éléments du système à étudier ;
- L’analyse statistique fournit un certain nombre de courbes caractéristiques des éléments du
système ;
- L’analyse temporelle permet la simulation paramétrique du système à une entrée spécifiée,
et s’appuie sur des outils de visualisation et d’analyse des résultats.
II. Traitement mathématique des signaux
Les signaux que l’on rencontre dans l’analyse des systèmes de télécommunications
constituent des grandeurs physiques qui sont, par nature, toujours analogiques. La simulation
est effectuée sur un calculateur numérique. Elle est, par conséquent, une opération où l’on ne
manipule que des suites de nombres. Si l’on veut traiter un signal analogique par voie
numérique, il faut le représenter au préalable par une suite de valeurs ponctuelles, prélevées
régulièrement ou irrégulièrement. Cette opération d’échantillonnage doit cependant vérifier
certaines conditions afin d’assurer une représentation correcte des phénomènes à simuler.
Pour les signaux de spectre à support borné (de 0 à fmax), le théorème d’échantillonnage de
Shannon montre que l’on peut décrire entièrement le signal par la suite complète de ses
valeurs instantanées, prélevées à intervalles réguliers de durée inférieure à1/ (2.fmax).
Une application aveugle de ce théorème conduit, lorsque le signal est en bande étroite (de
spectre compris entre fmin et fmax) à une cadence d’échantillonnage supérieure à 2.fmax. Dans le
cas d’une transmission basse fréquences ou hyperfréquences, le nombre d’échantillons à
traiter reste raisonnable.
Par contre, cette condition remet totalement en question la simulation des systèmes optiques
dont les fréquences porteuses sont de l’ordre de 1015 Hz.
La représentation par enveloppe complexe apporte une réponse à ce problème. Elle est utilisée
par le logiciel COMSIS pour la représentation des signaux optiques. Fondée sur le concept de
signal analytique, elle n’a de sens que pour des signaux dont la caractéristique fréquentielle,
spectre ou transformée de Fourier, présente la propriété d’être concentrée dans une certaine
bande de fréquence ([fmin ; fmax]). Ces signaux sont dits à bandes étroites ou quasi
monochromatiques.
Considérons un signal x(t), de fréquence porteuse f0. Deux approches sont possibles pour le
décrire :
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- Sa représentation temporelle classique x(t) ;
- Sa représentation en enveloppe complexe :
Exemple :
Une visualisation temporelle directe du signal sLAS délivrée par le laser de la chaîne de
communication présentée au début de ce document conduit à une double représentation
graphique de sLAS-p et sLAS-q. En revanche, la puissance de sLAS, qui est une grandeur
modulée au débit binaire imposé par le générateur de bits placé en entrée, peut être visualisée
directement dans le temps, car c’est une grandeur décrite en bande de base.
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On trouve essentiellement, dans cette bibliothèque :
- Des entrées optiques : conversion impulsion – gaussienne, conversion impulsion – soliton…
- Des sources optiques : lasers, laser à cavité externe…
- Une fibre optique ;
- Des amplificateurs optiques : à semi-conducteur, dopé à l’erbium…
- Des composants pour le multiplexage en longueur d’ondes : entrée WDM, multiplexeurs…
- Des réseaux de Bragg, des filtres…
- Des photodétecteurs : photodiode à avalanche, photodiode pin…
97
Annexe 2
Réalisation d'une mesure de réflectométrie optique
1.choix des paramètres de mesure
Pour la réflectométrie, il existe différents paramètres qu’il faut savoir choisir pour pouvoir
faire une bonne mesure.
1.1.La longueur d’onde : Il s’agit de la « couleur » de la lumière que l’on va émettre dans la
fibre pour mesurer ses caractéristiques. 850nm et 1300nm pour des mesures sur des fibres
multimode, 1310nm et 1550nm pour des mesure sur des fibres monomode. Il existe aussi
d’autres longueurs d’onde telles que 1490nm et 1625nm utilisées pour les fibres monomode
mais sur des applications plus particulières. On mesurera avec les deux longueurs d’onde
principales pour chaque type de fibre car chaque longueur d’onde ne donne pas les mêmes
indications
1.2.La distance de mesure : Il s’agit de la distance sur laquelle la mesure va être effectuée,
en règle générale on prend la valeur tout de suite supérieure au double de la longueur du
réseau. Par exemple mon réseaux fait 10 km j’ai deux bobines amorces de 1km chacune ce
qui me fait une longueur totale de 12km il faut donc prendre une distance de mesure
minimum de 24km.
1.3. La largeur d’impulsion : c’est le temps pendant lequel on émet de la lumière dans la
fibre optique. Plus cette largeur sera importante plus le signal émis ira loin dans la fibre mais
au détriment de la précision de la mesure en revanche une petite largeur d’impulsion
permettra d’avoir plus de détail sur la mesure mais ira moins loin. Il faut donc adaptée la
largeur d’impulsion de façon à avoir le plus de précision possible tout en allant au bout de la
mesure.
1.4. L’indice de réfraction : Il s’agit d’une valeur intrinsèque de la fibre mesurée, il est
nécessaire de la connaitre et de la renseigner pour que les distances affichées par le
réflectomètre soient juste.
Une fois les paramètres choisis il est désormais possible de lancer la mesure.
1.5. La mesure
Pour lancer la mesure, on choisit soit une mesure simple, soit une mesure par moyennage.
Cette dernière permet une meilleure précision en multipliant le nombre de mesure et en
faisant une moyenne des valeurs obtenue.
Sur la plupart des appareils il suffit d’appuyer sur le bouton Start pour lancer la mesure,
attention sur certain modèles cette action lance une mesure automatique qui ne prend pas en
compte les paramètres choisis précédemment, il faut donc trouver le bon bouton qui permet de
lancer la mesure avec les paramètres définis.
3. Analyse de la courbe