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1. Généralités................................................................................................. E 1 205 - 2
1.1 Utilisation ..................................................................................................... — 2
1.2 Équation de transport dans les conducteurs............................................. — 2
1.3 Comportement d’un conducteur en fonction de la fréquence................. — 4
2. Effet de peau ............................................................................................. — 5
2.1 Introduction.................................................................................................. — 5
2.2 Couche de métal infinie en présence d’une onde électromagnétique.... — 5
2.3 Étude d’une plaque d’épaisseur finie......................................................... — 6
3. Application en compatibilité électromagnétique........................... — 9
3.1 Généralités ................................................................................................... — 9
3.2 Impédance de transfert : définition ............................................................ — 9
3.3 Mesures de l’impédance de transfert ........................................................ — 10
4. Pertes dans différentes technologies ................................................ — 12
4.1 Généralités ................................................................................................... — 12
4.2 Pertes métalliques en ligne microbande ................................................... — 12
4.3 Pertes dans les lignes coplanaires ............................................................. — 13
4.4 Pertes dans les lignes à ailettes.................................................................. — 13
4.5 Pertes par rayonnement.............................................................................. — 13
5. Applications des supraconducteurs en haute fréquence............. — 14
5.1 Conduction des supraconducteurs ............................................................ — 14
5.2 Résultats théoriques et expérimentaux ..................................................... — 14
6. Effet multipactor...................................................................................... — 15
Pour en savoir plus........................................................................................... Doc. E 1 205
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CONDUCTEURS AUX HAUTES FRÉQUENCES _________________________________________________________________________________________________
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La vitesse de Fermi est de l’ordre de 106 m/s (tableau 1). (0) ω est la pulsation du champ électrique appliqué.
On néglige toujours dans cette approche l’action du champ
magnétique de l’onde sur le mouvement des électrons. Cela
Tableau 1 – Constantes physiques s’explique par le fait que la vitesse de dérive est toujours trop
de quelques métaux faible pour qu’une éventuelle force de Laplace ait une influence
quelconque.
Nombre Conduc- Vitesse Énergie Libre Sans entrer dans les détails d’une démonstration générale, on
d’électrons tivité de de parcours
Métal libres à 273 K Fermi Fermi moyen peut avoir une idée de ce phénomène en considérant l’exemple du
(en1028 m–3) (en10 S · m ) (en106 m· s–1)
6 –1 (eV) (en10–8 m) cuivre. Posons :
q τ
Cu 8,5 57,6 1,58 7,04 4,2 µ = -------------- ≈ 3 · 10 – 3 m 2 · V – 1 · s – 1
m
Ag 5,8 61,2 1,40 5,51 5,7
µ étant la mobilité.
Au 5,9 43,7 1,40 5,51 4,1
Considérant la fréquence suffisamment basse pour négliger
dans l’équation (1) le terme en jω (ω très inférieur à 1014 Hz), on
La vitesse élevée d’agitation thermique (elle est cent fois moins trouve une densité de courant :
importante dans les semiconducteurs) est responsable du nombre
élevé de collisions. Le temps moyen qui sépare deux collisions J = ρ0 v = ρ0 µ E = σ E (2)
successives avec les atomes du réseau est de l’ordre de 10–14 s
pour la plupart des métaux (elle est de l’ordre de 10–11 s pour les avec ρ0 densité des porteurs,
semiconducteurs). σ conductivité.
Le modèle de Drude est établi pour des mouvements tels que le Le cuivre supporte une densité J de 107 A · m–2
libre parcours moyen L d’un électron entre deux collisions est petit (soit 10 A · mm–2). La conductivité du cuivre (tableau 2) qui est de
devant les dimensions de l’échantillon. On pose : 58 · 106 S · m–1 donne d’après (2) un champ électrique de l’ordre
L = τ vF de 0,2 V · m–1 et donc une vitesse de dérive de l’ordre du cm · s–1.
(0)
avec τ
temps moyen entre deux collisions ou temps de relaxa-
tion dû aux collisions.
Le libre parcours moyen est de l’ordre de 40 nm (tableau 1). Il y Tableau 2 – Valeurs de la conductivité ,
a là une première limitation de ce modèle. Si l’épaisseur d d’une de la profondeur de pénétration
couche mince est inférieure au libre parcours moyen, les électrons
et du module de l’impédance de surface Z s
subiront des collisions sur le bord du métal, diminuant ainsi la
conductivité résultante. pour quelques métaux
Le libre parcours moyen peut être supérieur à la profondeur de
pénétration de l’onde. Cette propriété modifie aussi l’approche du 1
f Z s ---------
calcul de la conductivité (effet de peau anomal, § 1.3.2). Métal f
Le mouvement d’un électron soumis à un champ électrique est (en 106 S · m–1) (f en MHz, δ en µm) ( Z s en mΩ, f en MHz)
donc constitué d’une partie aléatoire (dont la vitesse moyenne est
égale à la vitessse de Fermi) à laquelle il faut superposer une partie Ag 61 64 0,50
due au champ électrique. La vitesse correspondante est appelée Cu 58 66 0,52
vitesse de dérive. Le calcul montre qu’elle est toujours très faible Au 40,6 79 0,62
devant la vitesse de Fermi et donc qu’elle n’affecte pratiquement Al 35,4 84,5 0,66
pas la valeur de τ. Les collisions se font sur les atomes du réseau Laiton 11,6 148 1,16
agités thermiquement (on parle alors de phonons), sur les impure- Mg 21,7 108 0,85
tés et les imperfections cristallines. La valeur de τ dépend donc de Ni 9,3 165 1,30
la pureté cristalline et de la température. Ta 19,3 114 0,90
Dans ces conditions, exception faite des cas cités ci-avant (effet Tu 17,8 119 0,94
de peau anomal et dimensions petites devant le libre parcours Zn 17 122 0,96
moyen), l’équation de Boltzmann [7] résolue par la méthode des Pt 9,4 164 1,29
moments donne l’équation de transport :
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Dans le cas des fréquences très élevées (de l’ordre de 102 THz) La fréquence de plasma est de l’ordre de 3 · 1015 Hz. Ce domaine
le terme en jω de l’équation (1) n’est plus négligeable et on écrit : qui s’étend jusqu’à l’infrarouge lointain (figure 1 pour le cuivre) est
appelé domaine de l’effet de peau classique. On remarque d’après
σ
J = -------------------- E (3) les formules (4) que la partie imaginaire de ε est très grande devant
1 + j ωτ
le module de la partie réelle ( ε ″ ε′ , ou σ ωε ). On peut
écrire :
Remarque : la force de Laplace est perpendiculaire à la vitesse
J = σE
des électrons (donc au champ électrique en première approxi-
mation) et au champ magnétique de l’onde. Cette force n’est pas Les conducteurs en électricité satisfont tous cette propriété
négligeable dans le cas d’une onde plane à incidence normale jusqu’à des fréquences supérieures au térahertz. Le comportement
sur un conducteur. Elle a alors la direction du vecteur d’onde. Elle des conducteurs est donc parfaitement décrit par cette formule,
est responsable de la pression de radiation. Cette dernière se tant que les fréquences ne dépassent pas celles de l’optique ou de
manifeste quand une surface conductrice est soumise à un flux l’ultraviolet comme dans les deux domaines suivants.
de photons. Chaque photon possède une impulsion qui est
communiquée à la surface conductrice après chaque impact.
1
L’ensemble des impacts crée en moyenne une force, dont la - < p
1.3.2 Domaine de relaxation : -----
valeur par unité de surface est appelée pression de radiation. Le
calcul montre que cette pression est numériquement égale à La fréquence est supérieure à la fréquence de relaxation qui
l’énergie de l’onde par unité de volume. Ce résultat peut être mis elle-même est très inférieure à la fréquence de plasma. Dans ce
en évidence soit à partir du concept du photon, soit de façon domaine ε ’ est négatif. Le comportement du conducteur est
classique à partir de la force de Laplace. analogue à celui d’un plasma sans pertes (les collisions sont
négligeables). On peut écrire, d’après (4) :
2
ωp
1.3 Comportement d’un conducteur ε′ ≈ε 1 – -------2-
en fonction de la fréquence ω
2
ωp
et ε ″ = ε -------------
En reportant l’équation (3) dans l’équation de Maxwell, ω3 τ
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2. Effet de peau
2.1 Introduction
Dans ce paragraphe, nous nous bornerons au domaine classique
qui couvre pratiquement tout le spectre des hautes fréquences,
même en ce qui concerne l’effet de peau anomal, en changeant la
valeur de la conductivité (§ 1.3.2).
On utilisera donc la formule de la densité de courant (§ 1.3.1) :
L’intérêt de cette formule est que δ ’ est une fonction de la Par suite, dans les équations de Maxwell, la modification à appor-
conductivité ; on a : ter concerne le terme en rot H que l’on écrit :
2 rot H = σ E
δ′ = ---------------------- (5)
ω µ0 σ ′
Les deux types d’applications des conducteurs, atténuation dans
D’où, en éliminant δ ’ entre ces deux équations, on trouve : le guidage des ondes électromagnétiques et propriétés des blin-
dages, peuvent être modélisées simplement par la considération
σ 2/3 2 1/3
σ ′ = K 2/3 ----- -------------
ω µ0
d’une plaque de métal en présence d’ondes planes. Dans le cas où
L la plaque est semi-infinie, on montrera que le métal a un
comportement d’impédance de surface (§ 2.2). Dans le cas où le
σ ’ varie maintenant en ω–1/3 , ce qui constitue une anomalie par métal a une épaisseur finie, on mettra en évidence l’impédance de
rapport à la variation en ω–1/2 obtenue dans la théorie classique. transfert, fondamentale pour l’étude de la transparence des
blindages (§ 2.3).
Cet effet de peau anomal augmente la résistance ; cependant,
celle-ci reste très faible et permet la réalisation de résonateurs pour
lasers optiques, la seule condition étant un état de surface le plus
soigné possible pour éviter les pertes par diffusion. 2.2 Couche de métal infinie en présence
d’une onde électromagnétique
1.3.3 Domaine de transmission p ( –1 )
Pour évaluer le comportement d’une onde électromagnétique en
La fréquence de collision τ –1 est inférieure à la fréquence du présence de métal, il suffit de considérer deux cas extrêmes :
signal, les pertes sont négligeables. Les formules (4) donnent — une onde plane à incidence normale sur un conducteur plan ;
respectivement : — une onde se propageant le long de la surface d’un conducteur
ε′ ≈ε et ε ″ ε plan.
Le conducteur se comporte comme un diélectrique, il est donc
transparent à l’onde. 2.2.1 Onde plane à incidence normale
En tant que diélectrique, le métal peut alors être utilisé aux sur un conducteur plan
longueurs d’ondes concernées par ce domaine, c’est-à-dire l’ultra-
violet (figure 1), pour la réalisation de lentilles ou de filtres (le visible La disposition de l’onde et du conducteur correspondent à la
est arrêté par le métal). figure 3.
Les champs n’ont de composantes que parallèles au plan P du
État de surface métal. Les champs incidents Ei , Hi s’ajoutent aux champs réfléchis
Er , Hr au niveau de la surface. La somme est égale, par continuité
Au voisinage de la surface d’un conducteur, les porteurs aux champs transmis Et , Ht (sur la figure 3 ces derniers sont repré-
peuvent subir un nombre de réflexions plus important pour une sentés plus grands que dans la réalité).
surface rugueuse que pour une surface parfaitement plane. Par
ailleurs, le courant, qui suit les dénivellations de la surface, par- Pour les ondes planes dans le vide, le trièdre, E , H , k est
court une distance supérieure à celle qu’il parcourerait sur une direct et le rapport E / H est égal à l’impédance du vide µ 0 / ε 0 . Le
surface plane. Des études expérimentales anciennes [8] portant
sur divers guides d’ondes en cuivre montrent que tout se passe vecteur d’onde de l’onde réfléchie k r est opposé à k i , celui de
comme si la longueur du guide devait être corrigée par un l’onde incidente. Le coefficient de réflexion Γ de la plaque est
facteur donné. Ce dernier est le rapport des longueurs donné conventionnellement par le rapport Er / Ei :
observées au microscope, entre la surface rugueuse et la sur-
face plane. La correction varie entre 1 ‰ pour le cuivre électro-
formé sur un mandrin d’acier inoxydable ou le cuivre poli Er = ΓEi
chimiquement et jusqu’à 4 % sur un cuivre simplement poli ou
électroformé sur un métal courant.
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Pa = ( 1 – Γ 2 ) Pi
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E 1 = Z1 + Z2 Z2 J1 (9)
Z2 Z1 + Z2
E2 J2
avec :
ch γ d – 1
Z 1 = Z s ---------------------------- J1 = H1∧ n1 Figure 5 – Transmission d’une onde plane
sh γ d
à travers une couche métallique d’épaisseur d
1
Z 2 = Z s ------------------- J2 = H2∧ n2
sh γ d
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2.3.1 Plaque mince devant la profondeur traversant la plaque métallique à la puissance disponible du géné-
de pénétration rateur), tout se passe comme si on pouvait négliger les impédances
Z 1 du schéma équivalent. Soit T ce transfert, on trouve :
L’expression de Z s (8) et de γ permet de déduire : 2
1 Z2
T = ---- -------
γ 2 Z0
Z s = ----
σ
Z 2 est appelé impédance surfacique de transfert.
γd 1 L’impédance de transfert (§ 3.1) est étroitement liée à cette impé-
Z1 ≈ Z s -------- = --- j ωµ 0 d dance. La figure 8 montre la variation en fonction de d de la partie
2 2
réelle de cette impédance pour différentes valeurs de σ.
Z 1
Z2 ≈ -------------------
s
= --------
sh γ d σd Résistance d’un conducteur de forme quelconque
Z 1 est négligeable devant Z 2 . La plaque se comporte donc comme
une impédance de surface (figure 6). Ainsi que nous le verrons au paragraphe 4, la forme géomé-
trique des conducteurs intervient pour le calcul de la résistance.
Une approche très simplifiée consisterait à considérer la résis-
2.3.2 Plaque de grande épaisseur tance d’une surface d’impédance Z s recouvrant la superficie du
devant la profondeur de pénétration conducteur. On aurait alors pour un conducteur rectangulaire :
Zs
L’entrée et la sortie de la plaque sont complètement découplées, R = ------------------------
-
2 (a + b)
on voit (figure 6b ) que tout se passe comme si la plaque était
composée de deux impédances Z s placées à l’entrée et à la sortie. avec R résistance par unité de longueur.
Dans la réalité, la distribution du courant n’est pas constante
et il faut effectuer une intégrale sur tout le contour de l’énergie
2.3.3 Plaque d’épaisseur quelconque perdue par effet Joule pour avoir la valeur de la résistance
équivalente :
Considérons une onde arrivant sur la plaque sous incidence
normale. Pour cette onde, le rapport entre E et H est égal à Re
L
2
J s Zs d
Z0 = µ0 / ε0 . R′ = --------------------------------------------
-
I 2
Pour calculer le coefficient de transfert à travers la plaque, il est
avec I intensité totale.
commode d’utiliser le schéma équivalent de l’ensemble générateur,
On montre que, entre R et R ’, existe une relation de
plaque, charge adaptée représentant l’absence de réflexion au-delà
proportionnalité :
de P2 (figure 7).
R’ = K R
La valeur de Z 1 en module est toujours inférieure à Z s qui
elle-même est très faible devant Z 0 pour des métaux à forte K varie entre 1,25 et 2 (figure 9).
conductivité. En se contentant d’un calcul au premier ordre en Z s / Z 0
du transfert de puissance dans la charge, (rapport de la puissance
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3.1 Généralités Ez ( r1 ) d z
0
Z t ( Ω ) = ---------------------------------------------
-
r 2
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R0 est la résistance linéique du câble : circonférence pour un câble de connexion est de l’ordre de 100, ce
qui donne une impédance de transfert courante de l’ordre de la
R 0 = -----------------------------------
2 2
≈ --------------------------
2 π σ r1 d
dizaine de milliohms (comme on peut le voir figure 12).
σ π (r 2 – r 1)
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Résistances de contacts
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4.1 Généralités
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λ L = λ 0 1 – --------
T 4 –1/2
Tc
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6. Effet multipactor
L’effet multipactor résulte de l’arrachage d’électrons de la surface
d’un conducteur soumis à un champ suffisamment élevé dans un Figure 24 – Domaine d’existence, en tension appliquée,
vide assez poussé (moins de 0,1 mm de mercure). Cet effet (effet d’une décharge multipactor pour deux conducteurs plans parallèles
Corona) apparaît pour des valeurs de champs électriques qui en fonction du produit fréquence-distance
peuvent être très faibles, selon la géométrie du métal, ainsi, pour
une pointe quelques kV / m peuvent suffire à arracher des électrons.
L’effet multipactor est caractérisé par le fait que ces électrons créent La théorie demande une simulation de la trajectoire des électrons
à leur tour, par chocs sur le métal, des électrons secondaires ; ainsi, primaires et secondaires. On met aussi en évidence une zone dans
un phénomène d’avalanche est susceptible de se créer et de laquelle une décharge est susceptible de se produire. La figure 24
détruire le dispositif. Les équipements embarqués peuvent subir montre le niveau de la tension de claquage en fonction du produit
une destruction comme il a été montré sur des essais avec le satel- distance séparant deux plaques par la fréquence.
lite ERS 1 à 5 GHz pour une puissance de 5 kW [19]. Les figures 22 On constate que pour une fréquence de 10 GHz et un intervalle
et 23 montrent la variation du coefficient de multiplication en fonc- de 1 mm (courant dans la réalisation de filtres en guides), une ten-
tion de l’énergie de l’électron incident et la distribution énergétique sion de l’ordre de 500 V sera susceptible de créer une décharge.
des électrons secondaires. Cette tension correspond à une puissance transportée de l’ordre de
Le problème le plus étudié concerne deux plaques distantes de quelques kilowatts. La présence d’ondes stationnaires ne fait
d [20]. qu’augmenter, pour une même puissance transportée, le risque
d’effet multipactor.
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P
O
U
Conducteurs aux hautes fréquences R
E
par Henri BAUDRAND N
Ingénieur, Docteur d’État
Professeur à l’École Nationale Supérieure d’Électrotechnique, d’Électronique,
d’Informatique et d’Hydraulique de Toulouse (ENSEEIHT) Département d’Électronique
S
Références bibliographiques A
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* étude théorique de la question
comporte des résultats d’essais de laboratoire
comporte des résultats pratiques ou industriels
étude technologique de la question
description d’appareillages ou d’installations V
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Doc. E 1 205