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1. Classification............................................................................................. E 2 500 - 2
1.1 Afficheurs ACPEL......................................................................................... — 2
1.2 Afficheurs DCPEL......................................................................................... — 2
1.3 Afficheurs ACTFEL....................................................................................... — 2
2. Principe de fonctionnement ................................................................. — 3
2.1 Structure....................................................................................................... — 3
2.2 Fonctionnement........................................................................................... — 4
2.2.1 Adressage............................................................................................ — 4
2.2.2 Consommation ................................................................................... — 5
3. Techniques de fabrication ..................................................................... — 5
3.1 Dépôt en phase vapeur ............................................................................... — 5
3.2 Pulvérisation cathodique ............................................................................ — 5
3.3 Atomic Layer Epitaxy (ALE) ........................................................................ — 6
4. Perspectives .............................................................................................. — 6
4.1 Afficheurs électroluminescents polychromes........................................... — 6
4.1.1 Matériaux ............................................................................................ — 6
4.1.2 Architectures ....................................................................................... — 6
4.2 Afficheurs électroluminescents à mémoire............................................... — 7
4.2.1 Structure.............................................................................................. — 8
4.2.2 Performances ...................................................................................... — 8
5. Conclusion ................................................................................................. — 9
Pour en savoir plus ........................................................................................... Doc. E 2 500
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© Techniques de l’Ingénieur, traité Électronique E 2 500 − 1
AFFICHEURS ÉLECTROLUMINESCENTS _____________________________________________________________________________________________________
Néanmoins, des progrès considérables ont été réalisés ces dix dernières années
avec des structures électroluminescentes à couches minces et à couplage capa-
citif avec deux couches isolantes (ACTFEL, Alternating Current Thin Film
Electroluminescent ). Cette technologie a montré ses capacités par la réalisation
de grands afficheurs monochromes à structure matricielle avec presque un
million de pixels, 45 cm de diagonale, 16 niveaux de gris et avec une résolution
de 4 lignes par millimètre, équivalente à celle de tubes cathodiques haute
résolution.
Le terme générique d’écran plat électroluminescent recouvre un certain
nombre de dispositifs qui ont en commun le fait d’utiliser l’émission lumineuse
produite dans un phosphore polycristallin sous l’effet d’un champ électrique
élevé. Ainsi, nous présenterons d’abord une courte revue des différentes
configurations des dispositifs électroluminescents et nous développerons
ensuite les caractéristiques principales de fonctionnement des écrans mono-
chromes ACTFEL. Finalement, nous présenterons les progrès récents de cette
technologie en ce qui concerne la trichromie et la diminution de la consommation.
Le lecteur pourra se reporter aux articles Restitution des images [E 5 650] [E 5 660] dans le
traité Télécoms.
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Figure 1 – Schéma d’un dispositif en poudre ZnS : Mn,Cu (DCPEL) type Vecht
2. Principe de fonctionnement
Figure 2 – Coupe d’une cellule électroluminescente
2.1 Structure en couches minces ACTFEL
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2.2 Fonctionnement
Tous les écrans plats de visualisation de haute complexité ont une
structure matricielle. Dans un écran matriciel, les éléments d’image
sont définis aux intersections de deux réseaux d’électrodes placés
de part et d’autre de l’empilement des couches minces
isolant /phosphore /isolant. La surface de l’écran se présente donc
comme une mosaïque de petits carrés. Chaque carré est relié à un
réseau d’électrodes-lignes et d’électrodes-colonnes et constitue un
élément d’image de l’écran (pixel). L’écran matriciel est donc orga-
nisé en L (nombre de lignes) × C (nombre de colonnes) pixels.
En régime permanent, lors de l’application d’une impulsion de
tension, la charge ayant circulé dans la structure reste stockée aux
interfaces, créant une polarisation interne. Seule une impulsion de
polarité inverse permet d’écouler cette charge, provoquant
l’émission d’une impulsion lumineuse, à condition que le champ
électrique créé dépasse la valeur seuil. Ce comportement, dû à
l’effet de polarisation interne, se traduit par la mémoire du signe
de la dernière conduction. Nous verrons au paragraphe suivant
que cette propriété est exploitée lors de l’adressage électrique de
l’écran matriciel électroluminescent.
2.2.1 Adressage
L’excitation électrique de l’écran électroluminescent requiert,
typiquement, une tension crête alternative de l’ordre de 200 V et dans
un intervalle de fréquences de 50 à 500 Hz. La commutation de
Figure 3 – Diagramme de bande illustrant les mécanismes de base tensions élevées n’est pas compatible avec les circuits intégrés
dans le fonctionnement d’une cellule électroluminescente standards et l’électronique d’adressage des écrans électro-
en couches minces luminescents est complexe. La difficulté à développer des circuits
d’adressage capables de commuter ± 200 V a amené la plupart des
fournisseurs d’écrans ACTFEL, Sharp (Japon), Planar Systems
(États-Unis) et Lohja (Finlande), à mettre au point des techniques
d’adressage fondées sur un même principe et dites à
rafraîchissement.
Le principe de base des méthodes d’adressage à rafraîchissement
est le suivant : il consiste à ne moduler l’amplitude de la tension
appliquée aux pixels – pour allumer les uns ou garder éteints les
autres – que pour une seule polarité. C’est la phase dite d’écriture.
L’amplitude de l’impulsion de polarité opposée est fixe et peut ainsi
être appliquée simultanément et uniformément à tout l’écran. C’est
la phase dite de rafraîchissement. Le cycle complet d’adressage peut
être sommairement décrit comme suit : une impulsion d’amplitude
proche du seuil est appliquée successivement à chaque ligne et la
modulation des potentiels colonnes assure que les tensions appli-
quées aux pixels se situent en deçà (sans émission de lumière) ou
au-delà (avec émission de lumière) du seuil. L’impulsion collective
de rafraîchissement, de polarité inverse, est ensuite appliquée simul-
tanément à tout l’écran. Cette dernière provoque l’émission d’une
seconde impulsion de lumière par les pixels allumés, et prépare tous
les pixels à émettre si, lors de la trame suivante, le seuil est dépassé
par la tension qui leur sera appliquée.
L’avantage déterminant de ces méthodes d’adressage est qu’elles
permettent de reconstituer l’image par le partage d’un temps T image
(où T est imposé par la fréquence f 50 Hz pour éviter le papillot-
tement) en intervalles T /L (L nombre de lignes). T /L est le temps
dont on dispose pour appliquer l’impulsion d’écriture unipolaire à
chaque ligne. On pratique donc un adressage une ligne à la fois,
ou un multiplexage d’ordre L .
On trouvera en [3] une étude détaillée de l’adressage des écrans
Figure 4 – Caractéristique luminance-tension d’une cellule ACTFEL matriciels.
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2.2.2 Consommation Alors, la puissance consommée totale par un écran ACTFEL est
égale à :
La puissance consommée par l’écran matriciel ACTFEL peut être P T = Pu + PR + P + Pm
décomposée dans les termes qui suivent.
et d’après (1), (3), (4) et (5) :
■ Puissance utile P u
π 2 2 CE 2
C’est la puissance dissipée au niveau des pixels pour produire de P T = ------ + f T C E V + f T C E V R + Lf T --------- V m (6)
la lumière. Elle est donnée par l’expression : η 4
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4. Perspectives
La technologie des afficheurs électroluminescents de type ACTFEL
est en constante évolution. Si l’on tient compte des dernières
réalisations, il y a de bonnes raisons pour anticiper que la puissance
consommée pourra diminuer à des niveaux suffisamment faibles
pour permettre leur utilisation avec une batterie. En outre, bien que
les performances des couleurs primaires bleue, verte et rouge (BVR)
doivent être améliorées, notamment pour le bleu, il ne semble pas
que l’on se trouve trop loin des solutions correctes pour une bonne
composition trichrome.
Pour illustrer ces développements potentiels, nous donnerons un
bref aperçu sur l’état de l’art en polychromie et nous parlerons d’une Figure 5 – Diagramme de chromaticité CIE 1931
structure originale qui dote les écrans TFEL d’un effet mémoire, leur
conférant une qualité d’affichage remarquable associée à une faible sont de l’ordre de 120 cd /m2 pour le vert, 60 cd/m 2 pour le rouge
consommation. et 20 cd /m2 pour le bleu. Ces objectifs, comparés aux performances
actuelles, soulignent l’importance de la mise au point des phos-
4.1 Afficheurs électroluminescents phores bleu et /ou blanc efficaces.
polychromes Dans la mesure où les travaux sur la polychromie en électro-
luminescence, notamment sur les sulfures alcalino-terreux, sont
récents et les progrès obtenus encourageants, les laboratoires
4.1.1 Matériaux considèrent que le problème de la couleur sera résolu au milieu
des années 90.
Les écrans ACTFEL commercialisés de nos jours sont tous mono-
chromes et émettent dans le jaune. C’est un défi très important pour
l’avenir de cette technologie que de réussir la polychromie. Il s’agit 4.1.2 Architectures
essentiellement d’obtenir les trois couleurs primaires BVR. Dans un
premier temps, les efforts se sont concentrés sur le phosphore ZnS Les choix définitifs en ce qui concerne l’organisation d’un écran
dopé avec d’autres centres luminogènes, notamment des ions de trichrome ne sont pas encore arrêtés puisque les matériaux ne
terres rares. Ainsi, ZnS dopé Tb est un excellent phosphore pour présentent pas encore les performances requises. Deux techniques
le vert avec un rendement électroluminescent suffisant pour la sont envisageables a priori. Nous allons détailler leurs avantages
composition trichrome. Pour les deux autres couleurs, les limites de et leurs inconvénients.
ZnS ont été bien établies.
De nouvelles matrices ont été essayées et les sulfures alcalino- ■ Techniques de filtrage
terreux se sont avérés prometteurs pour l’obtention du rouge avec Le principe est fort simple : il consiste, à partir d’un matériau
CaS dopé Eu et pour le bleu avec SrS dopé Ce. Le diagramme de électroluminescent émettant une couleur blanche, à filtrer celle-ci
chromaticité montré sur la figure 5 donne les coordonnées en trois composantes primaires BVR à l’aide d’une mosaïque de
chromatiques des couleurs émises par ZnS:Tb, CaS:Eu et SrS:Ce, filtres (figure 6). Cette technique est celle qui est utilisée en
ainsi que, pour comparaison, celles des couleurs primaires des tubes majorité pour les écrans à cristaux liquides (articles Affichage.
à rayons cathodiques (TRC). Dans le tableau 1, nous indiquons les Visualisation [R 620] [R 621] [R 624] dans le traité Mesures et
performances atteintes avec ces matériaux. Les coordonnées de Contrôle). Les avantages sont la simplicité de réalisation de la
chromaticité des couleurs verte et rouge sont très voisines de celles structure électroluminescente (pas de gravure du phosphore ) et la
des couleurs TRC. Malheureusement, la lumière émise par SrS:Ce possibilité d’obtenir des primaires très pures par le choix des
a deux composantes, bleue et verte, et il est nécessaire de filtrer la filtres. L’inconvénient réside dans la position de la mosaïque de
composante verte pour obtenir une émission bleue suffisamment filtres vis-à-vis de la structure. En effet, il est nécessaire de tenir
pure avec une perte en niveau de luminance de presque un ordre compte de plusieurs problèmes : tenue thermique de la mosaïque
de grandeur. Si l’on fixe comme premier objectif la réalisation d’un de filtres vis-à-vis des conditions de dépôt de la couche active
écran trichrome de luminance moyenne blanche de 40 cd/m2 selon (dépôts et recuits à température élevée) ; risques de parallaxe si la
les normes européennes EBU (European Broadcasting Union) mosaïque est trop loin de la couche électroluminescente.
(59 % vert, 30 % rouge et 11 % bleu) et un facteur de remplissage
de 20 % pour chaque couleur, les niveaux de luminance à atteindre (0)
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4.2.1 Structure
4.2.2 Performances
L’intérêt potentiel d’un afficheur à mémoire pour un écran plat
de complexité élevée a été depuis longtemps reconnu, et un grand La discussion qui suit, concernant les performances d’écran à
effort fut développé dans les années 70 pour doter les afficheurs mémoire, prend comme référence un dispositif PCEL.
ACTFEL d’une mémoire dite intrinsèque (à base d’un excès en
concentration des ions Mn dans la matrice ZnS). Cependant, ce Le fonctionnement d’un afficheur matriciel à mémoire PCEL est
type de dispositifs s’est avéré non viable industriellement à cause fondamentalement différent de celui sans mémoire. Il a essentielle-
de problèmes de stabilité et de reproductibilité extrêmement ment deux phases. Dans la première phase ou phase d’entretien,
difficiles à maîtriser. une tension sera appliquée en permanence et à tout l’écran afin de
maintenir l’ensemble des pixels à l’intérieur de la boucle
Une nouvelle structure électroluminescente à mémoire a été d’hystérésis ; cette tension est dite tension d’entretien, elle permet
proposée il y a quelques années par le CNET [4]. Il s’agit d’un dis- en effet aux pixels de conserver leur état entre deux commutations
positif monolithique qui intègre une structure ACTFEL et une couche et donc d’entretenir l’image affichée. Cette phase a l’intérêt supplé-
mince photoconductrice. Le schéma de base est présenté sur la mentaire de fournir l’énergie aux pixels. Dans la seconde phase ou
figure 9. Dans ce dispositif dénommé PCEL (photoconducteur élec- phase d’écriture pour modifier l’image affichée, on appliquera les
troluminescent), le film photoconducteur se trouve en série avec le variations de tension nécessaires par la méthode une ligne à la fois
film ZnS, et la tension appliquée ne pourra exciter le phosphore qu’à d’une manière analogue à celle utilisée pour les écrans sans
travers le photoconducteur. En conséquence, ce dispositif peut avoir mémoire.
deux états stables distincts pour une tension appliquée donnée V0 :
Les performances d’un écran matriciel à mémoire PCEL ont été
— un état éteint : le photoconducteur est isolant et a une grande estimées et comparées à celles d’un écran sans mémoire. D’après
impédance. Une grande partie de la tension appliquée se trouve ces résultats, on peut prédire que, pour une valeur de luminance
distribuée dans le photoconducteur et la tension restante n’est pas moyenne de 45 cd /m 2 pour les deux types d’écrans, la puissance
suffisante pour exciter la cellule électroluminescente qui reste consommée par l’écran avec mémoire sera de presque un ordre de
éteinte ; grandeur inférieure à celle consommée par l’afficheur ACTFEL
— un état allumé : dans ce cas, le photoconducteur est éclairé par classique ; et le courant crête demandé aux circuits d’adressage
la cellule électroluminescente. Il est dans l’état conducteur avec une diminuera de presque deux ordres de grandeur. À ces avantages il
faible impédance et la tension appliquée se trouve principalement faut ajouter que dans le dispositif à mémoire la consommation totale
distribuée dans la structure électroluminescente. Cette tension est augmente seulement linéairement avec le nombre de lignes. Cela
suffisamment élevée pour permettre l’émission lumineuse. ouvre des perspectives de réalisation d’écrans électroluminescent
L’effort de recherche sur les structures électroluminescentes à de dimensions plus grandes et de haute résolution. Finalement, il
mémoire reste limité et aucune des deux technologies exposées serait possible d’obtenir la commutation état allumé-état éteint par
ci-avant n’est sortie du stade de laboratoire. Cependant, la structure des tensions de modulation ne dépassant pas la valeur de 30 V. Cela
à mémoire avec couche photoconductrice (PCEL) apporte un certain ouvrirait la possibilité d’utiliser les circuits d’adressage CMOS
nombre d’améliorations par rapport à la mémoire intrinsèque, dont (Complementary Metal Oxide Semiconductor ) à faible coût. L’impact
la plus importante est qu’elle permet un contrôle et une optimisation sur le coût total de l’écran serait alors important.
pratiquement indépendants des caractéristiques d’émission liées à
la structure électroluminescente, d’une part, et de la marge
d’hystérésis liée au photoconducteur, d’autre part.
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5. Conclusion La faisabilité d’un afficheur ACTFEL couleur n’est pas encore tota-
lement démontrée mais cette technologie se trouve encore dans sa
jeunesse : elle est au début de la courbe d’apprentissage.
Néanmoins, les écrans électroluminescents polychromes auront une
Par leur potentiel pour l’affichage complexe et à teneur en structure beaucoup plus simple comparée à celle des écrans plats
information élevée (écrans de 2 000 caractères au moins), les à cristaux liquides et à plasma ; en conséquence on pourrait s’atten-
afficheurs monochromes ACTFEL ont établi une position solide dans dre à ce que le coût de production soit nettement plus faible.
le marché de la visualisation par écrans plats. C’est une technologie
simple : dépôt en couches minces sans masque, sans alignement L’incorporation de l’effet mémoire pourrait être un moyen très
critique des électrodes, à haut contraste et avec un excellent angle innovateur et efficace pour diminuer la consommation en énergie
d’observation. On prévoit que sa part de marché devrait atteindre et pour diminuer le coût des circuits d’adressage. Il permettrait
environ 10 % en 1995. Cependant, cette technologie possède encore aussi de travailler à des fréquences d’entretien élevées avec des
un potentiel important de développement à mettre en œuvre. Il est gains importants en luminance (plus d’un facteur 10). Il serait alors
évident que la puissance consommée doit diminuer drastiquement. possible d’utiliser les matériaux existants en vue de la trichromie.
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P
O
U
Afficheurs électroluminescents R
E
par Carmen GALAUP GONZALEZ N
Docteur ès-Sciences
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Ouvrages
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Écrans en poudre et à excitation continue DCPEL
Phosphor Products Company (Royaume-Uni).
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Écrans en couches minces et à couplage capacitif ACTFEL
Lohja Corp. (Finlande).
Planar Systems International (États-Unis).
Sharp Corp. (Japon).
6 - 1992
Doc. E 2 500