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l existe un très grand nombre de guides d’ondes, les uns métalliques, les
I autres diélectriques. Ce sont, dans tous les cas, des structures qui restent
invariantes quand on effectue une translation selon un axe qui constitue la direc-
tion de propagation de la puissance active (figure A).
Le milieu 1 où se propagent les ondes est toujours un milieu diélectrique. Dans
les guides d’ondes métalliques, ce milieu est limité par une interface diélec-
trique-conducteur (milieu 2, métallique) tandis que, dans les guides d’ondes dié-
lectriques, ce milieu est limité par une interface diélectrique-diélectrique
(milieu 2, diélectrique).
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2 z
1
z'
1 milieu diélectrique
2 milieu conducteur ou diélectrique
Les guides diélectriques sont très peu utilisés dans les circuits passifs micro-
ondes. En effet :
— le guide diélectrique à section circulaire est surtout utilisé pour les télé-
communications aux fréquences optiques, d’où son nom de fibre optique (voir
Fibres optiques pour télécommunications [E 7 110] dans le traité Télécoms) ;
— les guides diélectriques à structure planaire sont utilisés pour les circuits
intégrés en ondes millimétriques où ils se prêtent bien à l’intégration des com-
posants actifs et passifs. Ils servent aussi à réaliser des circuits passifs, mais aux
fréquences optiques [1] [2].
Nous traiterons donc ici des guides d’ondes métalliques qui sont très
employés en tant que circuits passifs en ondes centimétriques et millimétriques.
Les structures les plus utilisées sont à section transversale rectangulaire ou cir-
culaire. Ils peuvent fonctionner soit en mode fondamental (guides standards),
soit en modes supérieurs (guides surdimensionnés). Nous parlerons aussi de
quelques autres types de guides métalliques, notamment les guides à nervure
centrale ainsi que les guides en U, en H et à rainure qui sont utilisables au-delà
de 100 GHz.
Cet article est la première partie d’un ensemble de quatre articles sur les circuits passifs
hyperfréquences [22], [23] et [24]. Par la suite, les auteurs présentent les filtres et cavités
[E 1 402], les éléments passifs réciproques [E 1 403] puis les éléments non réciproques et des
applications [E 1 404].
1. Fréquences mises en jeu ces que pour les mesurer. Une théorie des circuits à paramètres
répartis a vu le jour à cet effet. Quant aux mesures, elles portent le
plus souvent sur les puissances, incidente, transmise et réfléchie.
Les gammes de fréquences sont souvent classées par décades,
On appelle hyperfréquences ou micro-ondes les bandes de conformément au tableau 1.
(0)
Le fait que dimensions géométriques et longueur d’onde de tra- 3 GHz < f < 30 GHz Centimétriques SHF (super high
vail soient du même ordre de grandeur implique que l’on ne peut frequency)
plus utiliser la théorie de Kirchoff prenant pour base les éléments à
paramètres localisés. Des méthodes particulières d’analyse doivent 30 GHz < f < 300 GHz Millimétriques EHF (extremely high
frequency)
être développées, tant pour concevoir les dispositifs hyperfréquen-
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(0)
Pour des fréquences situées entre 100 MHz et 100 GHz, les utilisa-
teurs ont pris l’habitude de définir un certain nombre de sous-ban-
des indiquées dans le tableau 2. Les trois colonnes représentent 2. Guides d’ondes
respectivement, les applications Contre-Mesure, les applications
Radar et les normes définies par l’Union technique internationale rectangulaires
(UTI) [5], déjà présentes dans le tableau 1. On remarquera que la
nomenclature des gammes de fréquences élevées n’est pas tou-
jours très explicite et dépend souvent du domaine particulier 2.1 Expressions des champs
concerné par les applications.
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Dans les relations (1) et (6) qui donnent les fonctions génératrices,
E⁄H = µ⁄ε
nous voyons que, pour les modes TEmn, m ou n peut être nul tandis
Leur valeur pourrait être calculée en connaissant la puissance transportée par le guide que, pour les modes TMmn, m et n doivent être non nuls. Deux cas
d’ondes. particulièrement intéressants sont ceux des modes TEm0 ou TE0n.
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kc = mπ/a
Ey
y γ = jβ = j(2π/λg )
x
O z et ωµ 0 = k µ 0 ⁄ ε 0
a mode TEm 0 : plan de propagation horizontal
il vient :
λc πx
E y = – jE ----- sin m ------- (19)
λ a
Ex
λc πx
H x = jH ------ sin m ------- (20)
Sonde y
x λg a
O z πx
b mode TE0n : plan de propagation vertical
H z = H cos m ------- (21)
a
Figure 2 – Propagation des ondes en guide rectangulaire
■ Pour les modes TEm0, les composantes du champ non nulles sont
3. Mode fondamental
Ey, Hx et Hz. Il s’agit donc de modes dont le champ E est perpendi-
des guides rectangulaires
culaire aux faces horizontales du guide (figure 2a), dans la mesure
où les faces parallèles au plan xOz ont été placées horizontalement, Parmi les modes TEm0, le premier qui apparaît lorsque la fré-
tandis que le champ H , qui est dans le plan horizontal, est polarisé quence augmente est le mode TE10 qui, pour cette raison, est appelé
le mode fondamental des guides d’ondes rectangulaires.
elliptiquement. On peut montrer que ces modes se propagent dans
un plan d’incidence horizontal par réflexions successives sur les
faces verticales du guide. De tels modes sont excités par une sonde
plongeant verticalement dans le guide. 3.1 Expressions des champs
■ Pour les modes TE0n , les composantes non nulles du champ sont
Ex, Hy et Hz. Ce sont des modes dont le champ E est perpendi- Ces champs sont obtenus en faisant m = 1 dans les expressions
précédentes. Rappelons que E et H sont des champs constants qui
culaire aux faces verticales du guide tandis que le champ H est
ne sont définis qu’à un même facteur multiplicatif près et qui sont
polarisé elliptiquement dans le plan vertical (figure 2b). On peut reliés par :
montrer que ces modes se propagent dans un plan d’incidence ver-
tical par réflexions successives sur les faces horizontales du guide.
E⁄H = µ⁄ε
De tels modes sont excités par une sonde plongeant horizontale-
ment dans le guide.
Souvent, on normalise les expressions des champs par rapport à
La longueur d’onde de coupure d’un mode TEm0 est donnée par : la valeur maximale de E y qui est obtenue au centre du guide pour
λc = 2a/m x = a/2, soit :
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ε λ a b
πx
∫∫
1
P = --- E 02 --- ------ sin 2 ------- dx dy
z 2 µ λg 0 0
a
E 02 ε
λ2
d’où : P ( W ) = ------ --- 1 – --------- ab (27)
E Lignes de courant 4 µ 4a 2
La puissance maximale transportable est donnée par la valeur,
notée Pmax , de l’expression précédente lorsque le champ électrique
Figure 3 – Lignes de courant sur les faces d’un guide d’ondes au centre du guide correspond au champ de claquage Emax .
rectangulaire et coupe transversale du champ électrique E
Exemple : pour un guide d’ondes standard de la bande X (8 à
12 GHz) (a = 22,86 mm et b = 10,16 mm), rempli d’air sec
(Emax = 15 000 V/cm), la puissance maximale transportable à 10 GHz
3.2 Coupe transversale du champ. (λ = 3 cm) est :
Lignes de courant 225 1 9 ⋅ 2 ,32 = 0 ,261 ⋅ 10 6 W
P max = ------------ ⋅ 10 6 ⋅ ---------------- 1 – ---------------
4 120π 20, 9
Dans un plan de section transversale à z = Cte : donc Pmax = 261 kW.
et H = H x +H z
4. Étude des modes TEm0
Leur répartition sur les faces du guide est représentée sur la
des guides rectangulaires
figure 3. Il est important de noter qu’elles sont :
— verticales sur les faces latérales ; 4.1 Cartes des lignes de champs
— parallèles à l’axe des z, uniquement au milieu des faces supé- et de courants
rieure et inférieure.
On ne pourra donc usiner des fentes dans le guide, sans en pertur- Pour les modes TEm0, le module de E y dans un plan de section
ber gravement le fonctionnement, que selon ces deux directions ;
d’où les lignes de mesure à fente longitudinale. Dès que des fentes transversale est donné par : sin(mπx/a). Les variations, pour
coupent les lignes de courant, elles rayonnent une partie de l’éner- 0 x a , de l’amplitude du champ E sont caractérisées par deux
gie qui se propage dans le guide : cela est d’ailleurs utilisé dans cer-
demi-sinusoïdes pour le mode TE20 et m demi-sinusoïdes pour un
tains types d’antennes.
mode TEm0. Pour les modes TE0n, la variation serait celle de Ex ,
donnée par sin (nπy/b).
3.3 Puissance active transportée La figure 4 montre la forme des lignes de champ E et de champ H
par l’onde TE 10 pour les modes TE10, TE11 et TE21 :
— dans la section transversale du guide (coupes Ι) ;
C’est la puissance transportée selon la direction Oz. La densité de — dans la section longitudinale du guide (coupes ΙΙ).
puissance selon cette direction nous est donnée par la relation :
Elle montre aussi la forme des lignes de champ magnétique et des
1 lignes de courant (qui leur sont orthogonales) sur les parois du
P z = – --- E y H x* guide (coupes ΙΙΙ).
2
La figure 5 montre la forme des lignes de champ E et de champ H
pour les modes TM11, TM21 et TM22 .
1 ε λ πx
soit : P z ( W/m 2 ) = --- E 02 --- ------ sin 2 ------- (26) Nota : on trouvera dans [9] une description détaillée des modes du guide d’ondes rec-
2 µ λg a tangulaire.
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b
I
a
III
II b
λc = 2 a
a mode TE10
b
I
a
III
II b
λc = 2a
1 + ( a / b )2
b mode TE11
b
I
a
III
II b
λc = a
1 + (a /2b)2
c mode TE21
4.2 Dimensions et bande passante Les écritures de la condition de propagation des modes TEm0
jusqu’à l’ordre m, de la condition de non-propagation des modes
d’un guide d’ondes TEm0 d’ordre supérieur, ainsi que des conditions de non-propaga-
tion des modes TE0n et TEmn, permettent d’obtenir les inégalités aux-
■ Le problème direct se pose de la façon suivante : quelles doivent satisfaire les dimensions du guide d’ondes :
— le guide d’ondes doit fonctionner en mode TEm0 jusqu’à
l’ordre m et transmettre une bande de fréquences comprises entre b < λ1/2 (28)
f1 et f2 (f1 > f2 auxquelles correspondent λ1 < λ2) ;
— on veut calculer les dimensions a et b du guide d’ondes. m λ2/2 < a < (m + 1) λ1/2 (29)
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b
I
a
III
II b
λc = 2a
1 + ( a /b ) 2
a mode TM11
b
I
a
III
II b
λc = a
1 + (a /2b)2
b mode TM21
b
I
a
III
II b
λc = a
1 + (a /b)2
c mode TM22
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rectangulaires ( f c ⁄ f ) 3 / 2 + ( a ⁄ 2b ) ( f ⁄ f c ) 1 / 2
A = ------------------------------------------------------------------------
[ 1 – ( fc ⁄ f ) 2 ] 1---
Nous avons supposé jusqu’ici que les parois du guide étaient 2
constituées par des conducteurs parfaits, ce qui est évidemment un
en fonction de la fréquence f, montre en effet que A passe par une
cas idéal auquel correspond une propagation sans pertes. En fait,
valeur minimale Amin pour la valeur fmin de f définie par :
l’existence de courants dans des parois de conductivité finie impli-
que qu’il y ait une dissipation d’énergie par effet Joule et, par consé-
quent, une propagation avec pertes. Le coefficient d’atténuation est b ( f min ⁄ f c ) 2 [ ( f min ⁄ f c ) 2 – 3 ]
donné par : --- = -------------------------------------------------------------------
a 6 ( f min ⁄ f c ) 2 – 2
1 Puissance perdue dans les parois
α = --- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ■ Dans le cas, courant dans la pratique, d’un guide en cuivre rempli
2 Puissance transmise dans le diélectrique d’air :
1 ,47 ⋅ 10 –4 ( f c ⁄ f )
RS est la résistance superficielle de la paroi, qui est le quotient de 3 / 2 + ( a ⁄ 2b ) ( f ⁄ f ) 1 / 2
c
sa résistivité ρ par la profondeur de pénétration δ due à l’effet de α ( dB/m ) = ---------------------------- ⋅ ------------------------------------------------------------------------ (36)
peau. a3 / 2 [ 1 – ( f ⁄ f )2 ]1 / 2 c
Comme δ = 1 ⁄ π µ 1 ( 1 ⁄ ρ )f , il vient :
La variation de α(dB/m) en fonction de f/fc est représentée par la
RS = π µ1 ρ f (33) courbe de la figure 6 dans le cas du guide d’ondes standard (R 100,
cf. norme CEI 60153) de la bande X, pour lequel :
avec µ1 perméabilité des parois. a = 22,86 mm ; b = 10,16 mm ; fmin /fc = 2,34 ; Amin = 2,2.
J est la densité de courant électrique donnée par :
La valeur minimale Amin = 2,2 est obtenue pour fmin /fc = 2,34. Il lui
correspond une valeur de α = 9,4 · 10−2 dB/m. Nous voyons donc
J = n ∧ H = Ht qu’un tel guide d’ondes, qui présente des pertes négligeables pour
les faibles longueurs (de l’ordre du mètre) utilisées en laboratoire,
avec Ht composante tangentielle du champ magnétique, aurait par contre des pertes prohibitives sur les longueurs, de
l’ordre de la dizaine de kilomètres sans répéteurs, nécessaires pour
les télécommunications.
n normale à la paroi.
Notons enfin que cette atténuation de 0,1 dB/m ne pourrait être
Par ailleurs, la densité de puissance transmise en un point du dié- obtenue que pour un guide dont les parois seraient parfaitement
lectrique est donnée par : polies et recouvertes électrolytiquement d’un dépôt d’or afin de pré-
server le cuivre de la corrosion par l’air ambiant.
1
--- E ∧ H *
2
α (dB/m)
°∫
2
RS H t d
1 0,15
α = --- -------------------------------------------------- (34)
2
∫∫ ( E ∧ H * ) dS
S
0,1
L’intégrale du numérateur doit être évaluée sur le périmètre du
guide et celle du dénominateur sur la section transversale du guide.
On trouvera le détail du calcul dans [11]. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
f /f c
Finalement, le coefficient d’atténuation s’exprime par :
f /f c 1 1,1 1,2 1,5 2 2,34 3
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6. Guides rectangulaires permet de pallier ces inconvénients avec, en contrepartie, les ris-
ques liés à l’apparition des modes supérieurs qui y sont propagatifs.
standards et surdimensionnés L’atténuation en mode fondamental, dans un guide surdimen-
sionné en cuivre pour lequel a = 2b, est déduite de la formule (36)
compte tenu de ce que f >> fc ; elle est donnée par :
Le tableau 4 [12] donne les principales caractéristiques des gui-
des d’ondes rectangulaires standards R 12 à R 1 200 qui couvrent f
les bandes de fréquences comprises entre 1 et 140 GHz : α ( dB/m ) = 3 ,8 ⋅ 10 –4 -------- (37)
a
— bande de fréquences d’utilisation en mode fondamental ;
— dimensions intérieures ; Dans cette formule, f est exprimé en gigahertz et a en mètres.
— affaiblissement théorique (en dB/m) Avec un guide d’ondes standard de la bande X, cette atténuation
(0) n’est que de 0,14 dB/m à 70 GHz et de 0,2 dB/m à 140 GHz.
Quant aux puissances transmissibles, elles se calculent toujours
Tableau 4 – Principales caractéristiques des guides d’ondes par la formule (27) et l’on voit qu’elles auraient plutôt tendance à
métalliques rectangulaires augmenter en guides surdimensionnés puisque, λ ayant diminué, le
Bande de facteur 1 − (λ2/4a2) se rapproche de sa valeur maximale qui est 1.
fréquences Dimensions du Les performances qui viennent d’être indiquées ne peuvent être
Affaiblissement atteintes que si le mode fondamental se propage seul. Or, toute dis-
Norme mode guide
fondamental continuité du guide surdimensionné (changement de dimensions
CEI 153
ou de direction) provoque la transformation d’un pourcentage
fmin fmax a b àf théorique important du mode fondamental en mode d’ordre supérieur. Il fau-
(GHz) (GHz) (mm) (mm) (GHz) (dB/m) dra donc prendre de très grandes précautions :
R 12 0,96 1,46 195,58 97,79 1,15 0,004 05 — d’une part, pour l’excitation des guides surdimensionnés à
R 14 1,14 1,73 165,10 82,55 1,36 0,005 22 partir des guides standards, par des transitions dont les dimensions
R 18 1,45 2,20 129,54 64,77 1,74 0,007 49 varient très progressivement et gardent le même rapport
d’homothétie ;
R 22 1,72 2,61 109,22 54,61 2,06 0,009 70 — d’autre part, pour les liaisons du générateur au dispositif d’uti-
R 26 2,17 3,30 86,36 43,18 2,61 0,013 8 lisation, qui doivent être exemptes de toute discontinuité.
R 32 2,60 3,95 72,14 34,04 3,12 0,018 9
R 40 3,22 4,90 58,17 29,083 3,87 0,024 9
R 48 3,94 5,99 47,55 22,149 4,73 0,035 5
R 58 4,64 7,05 40,39 20,193 5,57 0,043 1
7. Guides d’ondes circulaires
R 70 5,38 8,17 34,85 15,799 6,46 0,057 6
R 84 6,57 9,99 28,499 12,624 7,89 0,079 4
R 100 8,20 12,5 22,860 10,160 9,84 0,110
7.1 Expressions des champs
R 120 9,84 15,0 19,050 9,525 11,8 0,133
R 140 11,9 18,0 15,799 7,898 14,2 0,176 Le calcul des champs électromagnétiques du guide d’ondes cir-
R 180 14,5 22,0 12,954 6,477 17,4 0,238 culaire (figure 7) s’effectue en recherchant les solutions de l’équa-
tion de propagation, déduite des équations de Maxwell, compte
R 220 17,6 26,7 10,668 5,334 21,1 0,370 tenu des conditions aux limites [7]. Comme pour les guides rectan-
R 260 21,7 33,0 8,636 4,318 26,1 0,435 gulaires, on trouve que la propagation s’effectue selon des modes
R 320 26,4 40,0 7,112 3,556 31,6 0,583 TE (pour lesquels Ez = 0) et des modes TM (pour lesquels Hz = 0).
R 400 32,9 50,1 5,690 2,845 39,5 0,815
■ La fonction génératrice des modes TE est :
R 500 39,2 59,6 4,775 2,388 47,1 1,060
R 620 49,8 75,8 3,759 1,880 59,9 1,52 H z = HJ n ( k c ρ ) exp ( – jn θ ) exp ( – γ z ) exp ( j ω t ) (38)
R 740 60,5 91,9 3,099 1,549 72,6 2,03 Nous avons toujours :
R 900 73,8 112 2,540 1,270 88,6 2,74
kc = 2π/λc
R 1 200 92,2 140 2,032 1,016 111 3,82
γ = j2π/λg
Au-delà de 40 GHz, ce tableau montre que les dimensions des gui-
des deviennent très faibles (a < 5 mm et b < 2,5 mm), ce qui les rend Jn est la fonction de Bessel de 1re espèce, d’ordre entier n.
très coûteux ; les atténuations deviennent supérieures à 1 dB/m, Les expressions des composantes transversales sont :
atteignant 3 dB/m vers 90 GHz. Encore sont-ce là des valeurs théori-
ques pour des parois de guide parfaitement polies. En pratique, il µ λc Jn ( u )
E ρ = – H --- ----- n --------------- (39)
faut les multiplier par deux, voire par trois, si l’on veut tenir compte ε λ u
de la rugosité de ces parois due à l’usinage, à moins que l’on ait eu
recours, lors de la fabrication, à des techniques de polissage sophis- µ λc
tiquées. E θ = jH --- ----- J n′ ( u ) (40)
ε λ
Par ailleurs, la réduction des dimensions des guides standards
s’accompagne d’une diminution de la puissance maximale trans- λc
missible. Ainsi, à 75 GHz, est-on limité à des puissances moyennes H ρ = – j H ------ J n′ ( u ) (41)
λg
de l’ordre du kilowatt.
En ondes millimétriques, l’utilisation de guides d’ondes surdi- λc Jn ( u )
mensionnés, c’est-à-dire de guides d’ondes dont les dimensions H θ = – H ------ n --------------- (42)
sont nettement supérieures à celles des guides d’ondes standards, λg u
et ce, à des fréquences très supérieures à la fréquence de coupure, avec u = kc ρ.
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III
II
λc = 1,640a
a mode TE01
III
II
λc = 3,412a
b mode TE11
III
II
λc = 2,613a
c mode TM01
III
II
λc = 1,640a
d mode TM11
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b w
b
a b a2
a
a1
fibres optiques, dont la matière première (silice) est bon marché, ont
Leur longueur d’onde de coupure est donnée par : entraîné l’abandon de ces projets.
λc = 2πc/xmn (50)
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Inductance linéique µ0
L ( H ⁄ m ) = ------- ln ( b ⁄ a ) L ( µH ⁄ m ) = 0 ,2 ln ( b ⁄ a )
2π
Capacité linéique 2π ε 0 ε r 55 ,5 ε r
C ( F ⁄ m ) = ----------------------- C ( pF ⁄ m ) = -----------------------
ln ( b ⁄ a ) ln ( b ⁄ a )
Résistance linéique a+b 1 1
R ( Ω ⁄ m ) = ------------------------- R ( nΩ ⁄ m ) = 41, 9 --- + --- f
2πab δ S σ a b
1
δ S = ----------------------- ; σcuivre = 5,8 · 107 S/m.
πf µ 0 σ
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(0)
Tableau 7 – Constante diélectrique relative et tangente de l’angle de pertes de différents matériaux diélectriques
à 3 GHz
Matériau εr tan δ Matériau εr tan δ Remarques
Air 1,000 6 négligeable Alumine 9,4 10−3
Styrofoam 1,03 10−4 Alumine (99,5 %) 9,8 10−4
Bois (balsa) 1,22 0,10 Epsilam 10 10,2 15 · 10−4
Teflon 2,1 0,15 · 10−3 Silicium 11,9 15 · 10−3 ρ = 10− 3 Ω · cm
Rexolite 2,54 5· 10−4 AsGa 12,9 2· 10−3
Polystyrène 2,55 3 · 10−4 Ferrite (1) 9/16 10−3 Anisotrope
Quartz 3,8 6· 10−5 Saphir (1) 9,4/1,6 10−4 Anisotrope
Verre 4à7 10−3 à 6 · 10−3 Rutile TiO2 96 10−3 εr élevé
Mica 5,4 3 · 10−4 Eau distillée 77 0,157 εr élevé ;
tan δ élevé
BeO (98 %) 6,3 6 · 10−3
(1) Ces matériaux étant anisotropes, il y a deux directions privilégiées avec une valeur de εr dans chaque direction.
(0)
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■ Puissance maximale transportable dans les lignes coaxiales Les expressions des composantes transverses sont :
Si l’on considère que la ligne coaxiale est adaptée, la puissance µ λc Vn ( u )
maximale pouvant être transmise sans causer de claquage dans E ρ = – H --- ----- n --------------- (63)
ε λ u
l’isolant est :
µ λc
V max2 E d2 E θ = jH --- ----- V n′ ( u ) (64)
ε λ
P max = ------------- = ---------- ε r a 2 ln ( b ⁄ a ) (59)
Zc 120 µ λc
H ρ = – jH --- ------ V n′ ( u ) (65)
avec Pmax en watts. ε λg
Dans le cas d’un court-circuit sur la ligne (ΓL = 1), la capacité de µ λc Vn ( u )
tenue en puissance est divisée par 4 puisque le maximum de ten- H θ = – H --- ------ n --------------- (66)
ε λg u
sion est sensiblement le double de celui associé à l’onde incidente
seule. Le coefficient de sécurité de 3 sur Ed peut paraître anormale- avec u = k c ρ.
ment grand ; en fait, ce coefficient tient compte de la désadaptation, Nota : les facteurs exp(− jnθ) exp(− γz) exp(jωt) sont sous-entendus dans ces quatre
des imperfections mécaniques et de la rugosité de surface. expressions.
Pour des désadaptations faibles, on peut utiliser les déve- ■ La fonction génératrice des modes TM est :
loppements limités suivants, liant le coefficient de réflexion Γ et le
rapport d’ondes stationnaires τ : E z = EW n ( k c ρ ) exp ( – jn θ ) exp ( – γ z ) exp ( j ω t ) (67)
Le calcul des modes d’ordre supérieur (le mode fondamental est 8.1.2.2 Caractéristiques des modes de propagation
un mode TEM) du guide d’ondes coaxial à section droite circulaire
(figure 10a) s’effectue en recherchant les solutions de l’équation de Les modes TEmn et TMmn qui se propagent en guide coaxial cir-
propagation, déduite des équations de Maxwell, compte tenu des culaire sont caractérisés par :
conditions aux limites [15]. Comme pour les guides rectangulaires — leur carte des champs et des courants ;
et circulaires, on trouve que la propagation s’effectue selon des — leur longueur d’onde de coupure.
modes TE (pour lesquels Ez = 0) et des modes TM (pour lesquels
La figure 14 montre la forme des lignes de champ E et de champ
Hz = 0).
H pour les principaux modes TE et TM :
■ La fonction génératrice des modes TE est : — dans la section transversale du guide (coupes Ι) ;
— dans la section longitudinale du guide (coupes ΙΙ).
H z = HV n ( k c ρ ) exp ( – jn θ ) exp ( – γ z ) exp ( j ω t ) (61) Elle montre aussi la forme des lignes de champ H et des lignes de
courant (qui leur sont orthogonales) sur les parois du guide
Nous avons toujours : kc = 2π/λc et γ = j2π/λg (coupes ΙΙΙ).
V n ( k c ρ ) = J n′ ( k c ρ )Y n ( k c a ) – J n ( k c a )Y n′ ( k c ρ ) (62) Les longueurs d’onde de coupure sont données par :
2πa
avec Jn ′ la dérivée de la fonction de Bessel de 1re espèce, — pour les modes TEmn : λ c , TE = ------------
χ mn ′
d’ordre entier n,
2πa
Yn ′ la dérivée de la fonction de Bessel de 2e espèce — pour les modes TMmn : λ c , TM = ----------
d’ordre entier n. χ mn
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s s I
III
II
λc = 1,873 π/2 (b + a) b = 3a
a mode TE11
s s I
III
II
λc = 1,023 π/2 (b + a) b = 3a
b mode TE21
III
II
λc = 2,029 (b – a) b = 3a
c mode TM01
l, s
Figure 14 – Modes TE et TM d’un guide d’ondes coaxial à section circulaire (d’après [17])
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avec c = b/a.
Les valeurs des χ mn
′ correspondent aux racines d’ordre m de a du guide circulaire b du guide coaxial
l’équation :
lignes de champ électrique E
lignes de champ magnétique H
J n ′ ( c χ ′ )Y n ′ ( χ ′ ) – J n ′ ( χ ′ )Y n ′ ( c χ ′ ) = 0 (74)
Figure 15 – Modes TE 11
avec c = b/a.
La valeur des zéros de ces fonctions est donnée dans [15] et [16]
pour différentes valeurs du rapport b/a. Le mode fondamental du 8.2 Guide d’ondes coaxial carré
guide d’ondes coaxial circulaire étant un mode TEM, il est important ou rectangulaire
de caractériser le premier mode supérieur. On peut montrer que la
fréquence de coupure la plus basse pour les modes TM est obtenue
pour le mode TM10 et qu’elle se produit lorsque la distance entre les Dans les bandes basses du spectre hyperfréquence (bandes L, S
parois des conducteurs est de l’ordre d’une demi-longueur d’onde, et C, tableau 2), on préfère souvent les lignes coaxiales à section
soit : droite carrée ou rectangulaire (figure 10) aux lignes coaxiales cir-
culaires, pour les dispositifs fixes, en particulier dans les systèmes
λ c, TM10 d’alimentation d’antennes. La principale raison est qu’elles sont
------------------ ≈ b – a (75) plus faciles à réaliser mécaniquement ; c’est particulièrement le cas
2 pour les transitions avec les guides à nervure centrale (§ 9.1). Leurs
caractéristiques électriques : atténuation ou tenue en puissance
Pour les modes TE, la fréquence de coupure la plus basse est obte- maximum, sont comparables à celles des guides coaxiaux circulai-
nue pour le mode TE11 ; elle se produit lorsque la circonférence res. On les trouve préférentiellement dans les dispositifs utilisés
moyenne est de l’ordre de la longueur d’onde ; soit : pour former le faisceau de l’antenne, ceux-ci demandant un grand
λ c, TE11 ≈ π ( a + b ) (76) nombre de composants.
En considérant les symétries (mur électrique et/ou mur magnéti-
L’expression précédente est précise à mieux que 5 % pour les que) mises en évidence sur la figure 10, l’analyse des caractéristi-
valeurs de b/a inférieures à 7. Le mode TE11 est donc particuliè- ques de dispersion de telles structures est semblable à l’analyse des
rement important puisque c’est celui, parmi tous les modes d’ordre guides à nervure (§ 9.1). Une étude détaillée ainsi que des abaques
supérieur, qui a la fréquence de coupure la plus basse. Le tableau 9 peuvent être trouvées dans [16].
permet d’obtenir la valeur exacte de λ c, TE11 ⁄ 2b lorsque l’on fait Le principal paramètre, l’impédance caractéristique, peut être cal-
varier le rapport b/a. L’étude des lignes de champ du mode TE11 du culé analytiquement de façon exacte grâce à une transformation
guide coaxial montre comment on peut passer de façon progressive conforme qui conserve la capacité : la transformation de Schwartz-
du mode TE11 du guide d’ondes circulaire au mode TE11 du guide Kristoffel porte sur un quart de la structure et fait intervenir une
coaxial (figure 15). forme particulière d’intégrales elliptiques facilement calculable à
(0)
l’heure actuelle avec des logiciels tels que Matlab ou Mathematica.
Pour un guide à section droite carrée avec les notations de la
Tableau 9 – Longueur d’onde de coupure du mode TE11 figure 10, on obtient la relation suivante [17] :
60π K ( k′ )
b/a λ c, TE11 ⁄ 2b b/a λ c, TE11 ⁄ 2b Z c = ------------ -------------- (78)
4 εr K ( k )
1 3,141 6 2 2,320 2 K est l’intégrale elliptique complète de 1re espèce.
1,2 2,876 9 2,5 2,179 5
λ′ – λ
2
1,4 2,680 7 3 2,037 3 k = ---------------- avec λ ′ = 1 – λ2 (79)
λ′ + λ
1,6 2,529 8 3,5 1,963 6
La variable λ s’obtient à partir des données géométriques (a, b)
1,8 2,414 5 4 1,910 9 par la relation :
K(λ′) b–a
Lorsque l’on utilise un guide d’ondes coaxial, on souhaite le plus -------------- = ------------- (80)
souvent avoir une propagation TEM ; il faut donc éviter la propaga- K(λ) b+a
tion du mode TE11. La fréquence de travail doit donc être inférieure à Si le rapport b/a est supérieur à 1/4, on peut utiliser la formule sui-
la fréquence de coupure du mode TE11 ; il est habituel de prendre un vante avec une précision meilleure que 1% :
facteur de sécurité de 5 %. Ainsi, pour un rapport b/a donné, la
valeur maximale permise pour b, assurant à toutes les fréquences 47 ,086 ( 1 – b ⁄ a ) 1
Z c = ----------------------------------------------------- -------- (81)
inférieures à fmax une propagation TEM, est donnée par la formule : 0 ,279 + 0 ,721 ( b ⁄ a ) ε
r
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a a λc /a
d b d b 6
d/b = 0,1
5,5
s s
a simple nervure b double nervure 5 0,15
4,5 0,2
Figure 16 – Guides à nervure 4 0,25
3,5 0,35
3 0,5
Zc ( b + a )
α ( dB/m ) = 2 ,31 ⋅ 10 –2 R S ------------------------------- (82) 2,5 0,655
15π ( a – b ) 2 0,8
2
0 0,5 1 s /a
avec RS résistance de surface, R S = 2 ,61 ⋅ 10 –7 f pour le cuivre. a guide à simple nervure
2
0 0,5 1 s/a
b guide à double nervure
9. Autres types de guides a, b, d, s dimensions intérieures du guide (voir figure 16)
9.1 Guides à nervure Ce calcul a été généralisé par Pyle [19] pour des rapports b/a quel-
conques. Il a en effet établi une relation entre la longueur d’onde de
coupure λc dans le cas général et dans le cas particulier :
Il existe deux sortes de guides d’ondes à nervure (ridged
waveguide) : les guides à simple nervure (figure 16a) et les guides à λ c λ c b
double nervure (figure 16b). Dans la section transversale du guide, ----
a b ⁄ a
- = ----- 0 ,45 + --- – 0 ,45 F
a a
(84)
la discontinuité due à la nervure se traduit par une charge capacitive
qui a pour effet, par rapport au guide rectangulaire équivalent, de Cette relation fait intervenir un facteur F dont Pyle a donné des
dimensions a et b, d’abaisser la fréquence de coupure du mode fon- abaques en fonction de b/a, en faisant varier les paramètres s/a et
damental TE10 et de laisser à peu près inchangée celle du premier d/b, par dixièmes, entre 0,1 et 0,9.
mode d’ordre supérieur TE20 . En effet, cette nervure se trouve au
centre du guide, là où le champ électrique du mode TE10 est maxi- D’après Thourel [20], des bandes de fonctionnement avec un rap-
mal, alors que celui du mode TE20 y est nul. Il en résulte une nette port fmax /fmin = 3,6 ont pu être obtenues avec les dimensions
augmentation de la bande passante du mode fondamental par rap- suivantes :
port à celle que l’on aurait en guide rectangulaire. Des largeurs de — pour le guide asymétrique (simple nervure) :
bande avec des rapports fmax /fmin de l’ordre de trois ont pu être
obtenues, ce qui est deux fois meilleur qu’avec les guides rectangu- b/a = 0,45 ; d/b = 0,128 ; s/a = 0,170 ;
laires.
— pour le guide symétrique (double nervure) :
Cette importante diminution de la fréquence de coupure du mode
fondamental permet d’utiliser un guide nervuré de mêmes dimen- b/a = 0,45 ; d/b = 0,195 ; s/a = 0,25.
sions a et b qu’un guide rectangulaire, à des fréquences nettement Par ailleurs, le calcul de l’impédance d’onde du mode
plus basses, ce qui réduit beaucoup l’encombrement. Cette pro- fondamental :
priété est particulièrement intéressante dans la gamme des UHF
(300 à 3 000 MHz) où les dimensions des guides rectangulaires
deviennent prohibitives. Z TE = µ ⁄ ε ⁄ 1 – ( λ ⁄ λc )2
Le calcul de la longueur d’onde de coupure du mode fondamental montre que l’impédance d’onde d’un guide à nervure est plus petite
en fonction de la largeur s de la nervure, en prenant pour paramètre que celle d’un guide rectangulaire. Cette propriété peut être utilisée
le rapport d/b, a été fait par Hopfer [18] dans le cas de guides à sim- pour réaliser des transitions à large bande entre lignes coaxiales,
ple et à double nervure, pour lesquels b/a = 0,45. Les résultats sont dont l’impédance caractéristique est plus faible, et guides rectangu-
montrés sur la figure 17. laires, dont l’impédance d’onde du fondamental est plus élevée [20].
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