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© Techniques de l’Ingénieur, traité Électronique E 330 − 1
SYNTHÈSE DE FRÉQUENCE _______________________________________________________________________________________________________________
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E 330 − 2 © Techniques de l’Ingénieur, traité Électronique
______________________________________________________________________________________________________________ SYNTHÈSE DE FRÉQUENCE
Les constructeurs spécifient la puissance maximale de ces raies ■ Capacité d’interfaçage : la plupart des synthétiseurs modernes
parasites par rapport à la puissance disponible à la fréquence peuvent être interfacés avec un ordinateur par un bus du type
souhaitée. Par exemple, une spécification de niveau de signaux IEEE-488.
parasites de − 60 dBc signifie que la puissance des raies parasites
■ Gamme de température : les performances ne sont spécifiées
reste inférieure au millionième de la puissance de signal. Le niveau
que pour une gamme de température de fonctionnement
des raies parasites dépend en général de la fréquence synthétisée.
typiquement de l’ordre de 0 ˚C à 50 ˚C.
1.3 Modulations
La mesure des fluctuations de phase d’un signal constitue à
elle seule un domaine de la métrologie électronique et pour plus
de détails, le lecteur pourra consulter les références [1][2][3][4].
Un synthétiseur possède en général plusieurs fonctionnalités per-
mettant différentes modulations du signal de sortie : modulation
d’amplitude, de fréquence ou de phase. La fréquence et la forme Sϕ(f) est la quantité métrologique qui s’exprime en rad2/Hz. En
d’onde de la modulation peuvent être fixées par un dispositif interne pratique cependant, les constructeurs spécifient le bruit de phase
ou par un pilotage externe. On prendra garde au fait que les caracté- d’une source par la quantité ( f ) (prononcer « L-script-de-f ») qui
ristiques du signal de sortie, et en particulier la pureté spectrale, est par définition :
dépendent du mode de modulation appliqué. Les instruments
dédiés aux tests d’équipements de télécommunication possèdent
de plus des fonctionnalités complexes de modulation numérique. (f ) = --1- S ϕ (f ) (3)
2
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SYNTHÈSE DE FRÉQUENCE _______________________________________________________________________________________________________________
Source ϕ (t ) S ϕ( f )
à
caractériser
RF Traitement
IF des
LO données
Référence
f
RF radio frequency
Asservissement IF intermediate frequency
LO local oscillator
Figure 2 – Banc de mesure de bruit de phase
f –4
Pν
f –3
ν0 ν ν (Hz) f –2
f
f –1
Figure 3 – Spectre radiofréquence du signal f0
lg (f )
d’amplitude est négligeable, on peut montrer que la quantité (f )
définie précédemment correspond au rapport de Pν sur la puissance Figure 4 – Types de bruit qui affectent la pureté spectrale
de la porteuse P0. En pratique, (f ) est spécifiée en dBc : d’une source de signal
Pν
(f ) en dBc = 10 lg ----- (4)
-
P0 δt δt
Module
2.2 Oscillateur de
synthèse
νE n νS
d
Les observations expérimentales conduisent à adopter pour le
bruit de phase d’un oscillateur, le modèle dit des lois de puissance : Figure 5 – Propagation du bruit de phase à travers un module
de synthèse de fréquence idéal
0
Sϕ ( f ) = ∑ b αf α (5)
α = –4 2.3 Transformation du bruit de phase
Dans un diagramme log-log (figure 4), le spectre du signal généré
par un oscillateur apparaît alors comme une superposition de spec- 2.3.1 Synthèse idéale
tres élémentaires caractérisés par des pentes différentes. À chacune
de ces pentes correspond un type de bruit :
Considérons un module de synthèse idéal représenté sur la
— f −4 : marche aléatoire de fréquence ; figure 5. Ce module présente un temps de retard négligeable et est
exempt de fluctuations internes. Il génère à partir d’une fréquence
— f −3 : bruit flicker de fréquence ; νE, un signal de fréquence (n/d)νE. Les fluctuations de phase ϕS du
— f −2 : bruit blanc de fréquence ; signal de sortie résultent de la transformation du bruit de phase ϕE
du signal d’entrée. Tout retard temporel δt imposé au signal d’entrée
— f −1 : bruit flicker de phase ;
se répercute identiquement au signal de sortie. Cela s’applique
— f 0 : bruit blanc de phase. aussi bien pour des perturbations déterministes que pour des
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Sϕ (f ) (dB · rad2/Hz)
de sortie :
– 90
ϕE = 2πνEδt et ϕS = 2πνSδt Synthétiseur micro-ondes
– 100 hautes performances
On a donc : 10 GHz
– 110
ϕS = ( n ⁄ d ) ϕE
– 120
Le bruit de phase du signal de sortie est alors relié à celui du Synthétiseur RF
Qu
signal d’entrée, par la relation : – 130 hautes
art
performances
z1
S ϕ S ( f ) = ( n ⁄ d ) 2 S ϕ E (f ) (6) – 140
150 MHz
00
M
On peut en déduire que la multiplication de fréquence par n
Hz
– 150
Quartz 10 MHz
(d = 1) augmente le niveau de bruit de phase. Ce phénomène limite
la fréquence maximale que l’on peut obtenir par multiplication. Pour – 160
un ordre de multiplication n trop important, le niveau de bandes
latérales de modulation de phase devient supérieur à la puissance – 170
de la porteuse qui est alors complètement noyée dans un spectre à 0,1 1 10 102 103 104 105 f (Hz)
large bande. Ce phénomène est connu sous la dénomination de col-
lapse de fréquence et il doit être considéré lorsque le pilote est
bruyant ou lorsque le rang de multiplication est très élevé. Figure 6 – Densité spectrale de fluctuations de phase Sϕ (f )
Inversement, la division de fréquence (n = 1 et d ≠ 1 ) est associée pour plusieurs sources de référence
à une diminution du niveau de bruit de phase. Il existe bien évide-
ment une limitation à cette diminution. En effet, la densité spectrale
des fluctuations de phase à la sortie du module de synthèse ne peut
être inférieure à la limite fixée par le bruit thermique. Cette limite est :
σ y (τ )
Sϕ 0 ( kB T ⁄ P ) (7)
Horloge
10–11
avec kB la constante de Boltzmann, commerciale
T la température absolue,
P la puissance du signal. 10–12 Quartz
Ainsi, pour une puissance P de 0 dBm, le palier de bruit de phase métrologique
est Sϕ(f ) = –174 dB ⋅ rad2 ⋅ Hz–1 équivalent à (f ) = – 177 dBc . 5 MHz
10–13
En pratique, on doit tenir compte des facteurs de bruit des diffé-
rents étages d’amplification éventuellement présents dans le dispo-
sitif. De plus, cette limite est atteinte loin de la porteuse (f supérieure 10–14
à quelques kilohertz pour les dispositifs HF). Lorsque l’on se rappro-
che de la porteuse, c’est le bruit intrinsèque du diviseur de fré-
quence qui fixe le bruit de phase minimum qu’il est possible
10–15
d’atteindre.
Maser à hydrogène
10–16
2.3.2 Synthèse réelle 10-2 10-1 100 101 102 103 104 τ (s)
1 jour
Les circuits électroniques de synthèse génèrent du bruit flicker et
blanc de phase qui vient se superposer au bruit propre du pilote. De
plus, de nombreuses synthèses utilisent des oscillateurs asservis Figure 7 – Écart-type des fluctuations relatives de fréquence σy (τ )
sur le pilote (§ 6). On retrouve alors dans le spectre du signal de sor- pour plusieurs sources de référence
tie, une partie des fluctuations de phase propres aux oscillateurs
internes. La figure 6 représente le bruit de phase de plusieurs
oscillateurs et synthétiseurs de hautes performances.
mesure est répétée de façon à obtenir un nombre d’échantillons
représentatif (au moins 10). On calcule alors la variance d’Allan
σ y2 ( τ ) sur cet ensemble d’échantillons :
2.4 Stabilité de fréquence
1
Le spectre de bruit de phase Sϕ(f ) permet de décrire, dans le σ y2 ( τ ) = --- 〈 ( y i + 1 – y i ) 2〉 (8)
2
domaine fréquentiel, les fluctuations rapides ( f 1 Hz typique-
ment) de la phase du signal. Pour caractériser les fluctuations plus où y i + 1 et y i sont deux échantillons successifs. La stabilité relative
lentes, on préfère utiliser une représentation temporelle. Un comp- de fréquence correspond à l’écart-type σy(τ). Cette caractéristique
teur de fréquence est alors utilisé pour mesurer la fréquence de
dépend du temps de moyennage τ, comme on peut le voir sur la
l’oscillateur moyennée sur un temps τ : ν . Pour rendre la représen-
tation indépendante de la fréquence nominale ν0 de l’oscillateur, on figure 7 qui représente la stabilité de fréquence de plusieurs sour-
ces de référence. Il existe évidemment une correspondance entre la
utilise les variations relatives de fréquence : y = ( ν – ν 0 ) ⁄ ν 0 . La représentation spectrale Sϕ(f ) et la représentation temporelle σy (τ) [5].
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LO
ν1
Dispositif
ν1 ν non linéaire
RF
LO
IF a
RF ν2 ν
IF
ν2 ν Diode
ν1 – ν2 ν1 + ν 2 step
élémentaires
Les synthétiseurs utilisent quelques circuits élémentaires pour
réaliser les transformations de fréquence. Dans un dispositif
complet, ces différents circuits peuvent être utilisés conjointement.
J Q J Q J Q νE
νE νS =
8
3.1 Addition et soustraction
K K K
de fréquences
Figure 10 – Diviseurs de fréquence numériques
Un mélangeur est un dispositif non linéaire qui réalise le produit
des signaux présents à ses accès d’entrée (figure 8). Lorsque la fré-
quence de ces signaux est respectivement ν1 et ν2, il apparaît à
l’accès IF du mélangeur une tension proportionnelle à : 3.3 Division
1
cos 2π ν 1 t × cos 2π ν 2 t = --- cos 2π ( ν 1 + ν 2 ) + cos 2π ( ν 1 – ν 2 ) (9) La division de fréquence peut être simplement réalisée à l’aide de
2
bascules logiques (bascules D ou JK). On réalise un diviseur asyn-
Le signal IF est donc composé de deux raies spectrales aux fré- chrone par 2N en connectant en série N bascules, comme indiqué
quences somme et différence ν1 + ν2 et ν1 − ν2. Un filtre sélectif per- sur la figure 10. Ce montage très simple autorise la division de fré-
met ensuite de sélectionner la composante utile. Par la suite et dans quence élevée car la vitesse de basculement est limitée seulement
les différentes figures présentées, le mélangeur et le filtre qui lui est par le premier étage qui peut être réalisé en technologie ECL (emit-
associé seront intégrés dans le même symbole comportant un ter coupled logic). Par contre, dans ce montage, les retards de cha-
signe − ou + suivant la fréquence sélectionnée. que bascule s’additionnent. Ces retards sont aléatoires et peuvent
Le fonctionnement du mélangeur est plus complexe que cette fluctuer en fonction de la température. Le bruit de phase de ce type
simple description. En effet, le spectre du signal IF contient égale- de diviseur est donc important. Des montages plus sophistiqués
ment les produits d’intermodulation entre les harmoniques des permettent de pallier ce problème ou d’obtenir des facteurs de divi-
signaux d’entrée. De nombreuses raies supplémentaires aux fré- sion entiers quelconques [6]. Il existe actuellement des diviseurs
quences pν1 ± qν2 sont donc générées et leur niveau dépend des numériques commercialisés fonctionnant à des fréquences aussi
niveaux d’attaque et de la bande des éléments d’accord internes au élevées que 15 GHz.
mélangeur. Il existe également des circuits diviseurs entièrement analogi-
ques. Ils sont cependant réservés à des applications bien précises
(faible bruit) ou à des fréquences élevées non accessibles avec la
technologie des diviseurs numériques.
3.2 Multiplication
Tout circuit non linéaire transforme un signal sinusoïdal en un 3.4 Boucle à verrouillage de phase
signal distordu qui contient des harmoniques de la fréquence ini-
tiale. La composante spectrale utile est alors extraite par filtrage
(figure 9a). La structure d’une boucle à verrouillage de phase (phase-lock
Lorsque le rang de multiplication n’est pas trop élevé (n < 10), loop : PLL) est représentée sur la figure 11. Elle comporte
transistors, diodes ou varactors peuvent être utilisés. Par contre, essentiellement :
lorsque l’on cherche à générer une fréquence très élevée, on a — un détecteur de phase (DP) qui délivre une tension proportion-
recours à des dispositifs très non linéaires qui délivrent des impul- nelle à la différence de phase entre les deux signaux d’entrée ;
sions à la fréquence initiale (figure 9b). Ces générateurs de peigne — un correcteur destiné à assurer la stabilité de la boucle ;
(step recovery diode, par exemple) délivrent alors des harmoniques — un oscillateur commandable en tension (voltage controlled
dont l’ordre peut dépasser la centaine. oscillator : VCO) ;
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DP
νE νS xi = (xi – 1 + n) mod 2R
d n
Additionneur Accumulateur R
n R
R Carry pulse
VCO Registre
νE
xi+x
Puissance
1
i
VCO libre
a évolution de la phase
VCO asservi
Référence
Fréquence
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νS
ROM
Additionneur Accumulateur M CNA
n table sinus S
R
R
Registre
νE
5. Synthèse directe Un tel dispositif constitue une décade qui peut être utilisée de
façon itérative pour réaliser un synthétiseur à haute résolution. La
analogique figure 18 représente un tel synthétiseur utilisant N décades. La fré-
quence synthétisée est :
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45 MHz
10
MHz – 41 MHz
4 MHz
Générateur 50 MHz
de peigne
– 42 MHz
8 MHz
50 MHz
10
40 MHz 4 MHz – 43 MHz
7 MHz
50 MHz
10
50 MHz 5 MHz
– 44 MHz
6 MHz
40 MHz
10
60 MHz 6 MHz
+ 45 MHz
5 MHz
10 40 MHz
70 MHz 7 MHz
+ 46 MHz
6 MHz
10 40 MHz
80 MHz 8 MHz
+ 47 MHz
7 MHz
2 40 MHz
90 MHz 45 MHz
+ 48 MHz
8 MHz
45 MHz
+ 49 MHz
4 MHz
M1 M2 6. Synthèse indirecte
ν0 + + 10 ν0 + k ∆ν
10
Dans les schémas de synthèse analogique précédents, la pureté
spectrale du signal est limitée par les raies parasites provenant des
νa νb + k ∆ν mélanges successifs et qui ne sont pas suffisamment atténuées par fil-
trage. La synthèse indirecte repose sur l’utilisation de boucles à ver-
rouillage de phase qui procurent intrinsèquement un filtrage très
efficace.
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νa
ν0
+ + + νS
Synthèse élémentaire
+ 10 + 10 + 10
νb + kN ∆ν νb + kN – 1 ∆ν νb + k1 ∆ν
νb + k ∆ν
Figure 18 – Synthétiseur à N décades à double mélange
9 M1 M2 M3
ν0 + k ∆ν
νb + k ∆ν
k=0
– + + – 10 10
νa
Oscillateur ν0
réglable
ν0
9
k=0
10 ν0 + k ∆ν
– – – –
+ 10 + + +
ν0 + kN ∆ν ν0 + kN – 1 ∆ν + kN ∆ν
N
∆ν
10 10 100 ν0 +
i=1
ki
10
i
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ν0
9
ν
k=0
b+k ∆ν
DP DP DP DP
VCO 10 − − −
N
ν0 + kN ∆ν
10
ν0 + kN – 1 ∆ν + kN ∆ν
10 100
ν0 +
i=1
ki ∆ν
10
i
νS
νE d DP n1 – n2 VCO
νE DP n Masqueur VCO
νS
Mot de ν0 +
commande +
–
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Signal de référence
0 1 2 10 t /T E
n puis momentanément, le facteur de division devient égal à (n + 1). récepteur de radio ou de télévision moderne. Le signal de l’oscilla-
En valeur moyenne, le facteur de division sera fractionnaire, égal à teur local utilisé pour la démodulation du signal est généré par
n + 1/p. La figure 25 représente le chronogramme des différents synthèse (DDS, PLL ou synthèse fractionnaire). La souplesse des
signaux pour n = 10 et p = 10. dispositifs de synthèse modernes a permis d’étendre les fonctionna-
On remarque cependant que le signal d’erreur ε, généré par le lités des récepteurs. Citons à titre d’exemple le système RDS (Radio
détecteur de phase, présente une allure en « dents de scie » qui va Data System) qui équipe certains autoradios. Grâce à ce système, il
moduler la fréquence du VCO. L’allure du signal d’erreur est entière- est possible de suivre une station de radiodiffusion quelles que
ment déterministe et dépend des entiers n et p. Il est alors possible soient les conditions de réception et de capter les messages d’aver-
d’obtenir une représentation numérique de ce signal d’erreur à par- tissement diffusés par la Sécurité routière.
tir des informations stockées dans l’accumulateur. Un convertisseur
Les applications militaires font largement appel à la synthèse de
numérique analogique génère alors un signal qui, ajouté en opposi-
fréquence. Le radar Doppler, par exemple, utilisé pour la détection à
tion de phase au signal d’erreur, permet de compenser l’effet de
grande distance, nécessite la bonne pureté spectrale des sources
celui-ci sur la fréquence du VCO. En pratique, la pureté spectrale du
synthétisées. D’autre part, les possibilités de modulation de fré-
signal synthétisé sera limitée par la précision du calcul et la non-
quence et de phase sont utilisées pour réaliser des antennes directi-
idéalité de la compensation.
ves et pour des systèmes de communication sécurisés.
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