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1-Tube à Rayon X.
4- Le contraste.
Mustapha KRIM
Rayon X
Les rayons X sont moins énergétiques que les rayons gamma mais il faut être
tout de même vigilant.
Principe de base des rayons X —> il y a une absorption différentiel, ils ne sont
pas absorber de la même façon par les tissus mou, l’air ainsi on va pouvoir
reconstituer une image.
Mustapha KRIM
Rayon X
Le tube à rayons X est l’outil le plus commun pour produire des rayons X. Il est
utilisé principalement pour des applications en imagerie (médecine, industrie,
aéroports), analyse d’éléments (tests de qualité, dosage au cours de réactions
chimiques), et diffraction (identification/étude d’espèces cristallines).
Mammographie Scanographie
Les méthodes de
spectrométries : Les atomes
absorbent une partie ou la
totalité des radiations
incidentes et en réémettre
d'autres ⇒ Nature chimique Nature chimique
Les méthodes de
diffraction : Lorsque
l’organisation des atomes
Applications Médicales sont bien ordonnée ⇒ Nature chimique
Cristal
Applications Industrielles
Mustapha KRIM
Tube
X, à Rayon X
Les électrons émis par un filament chauffé sont accélérés sous une différence
de potentiel V établie entre une cathode et une anode. Les électrons
percute l’anode et provoque l’émission de RX.
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Tube à Rayon X
Un e - volt est l’énergie gagnée quand une charge e est accélérée par une différence de
potentiel d’un volt.
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Tube à Rayon X
l’énergie
E=h⋅f
λ=c/fc/f
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Tube à Rayon X
Mustapha KRIM
Tube à Rayon X
Le spectre comprend :
Un fond continu = rayonnement de Des raies d’émission
freinage ou Bremsstralung, est issu de discontinue, suite à l’excitation =
l’accélération qui infléchit La trajectoire raies de fluorescence X
des électrons lors de leurs interactions caractéristiques de la cibles ‘anode’
électriques avec les noyaux. souvent en tungstène.
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Tube à Rayon X
Mustapha KRIM
Tube à Rayon X
Mustapha KRIM
Tube à Rayon X
Niveaux énergétiques de l’atome de tungstène et énergies des raies d’émission (en keV)
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Tube à Rayon X
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Tube à Rayon X
➢
Le principe consiste à porter un filament de tungstène à incandescence. La chaleur
emmagasinée est alors transmise aux électrons libres du métal du filament sous forme
d'énergie cinétique.
➢
Grâce à ce gain d'énergie, une partie des électrons les plus périphériques sont arrachés
du filament, et forment un nuage électronique autour des spires du filament
➢
Le circuit électrique entraînant le chauffage du filament utilise un courant de bas voltage
(environ 10 V) et d'intensité élevée (3 à 5 A) ; on parle ainsi de l'intensité du courant du
filament
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Tube à Rayon X
➢
Les électrons situés autour du filament sont attirés vers la cible par une différence de
potentielle élevée pouvant varier de 40 à 150 kV (par paliers de 1 kV).
➢
Le filament fait alors office de cathode et la cible d'anode. Plus la différence de
potentielle est élevée, plus l'accélération est grande, plus l'énergie cinétique des
électrons (lors du choc) est importante, et plus les rayons X seront énergétiques, donc
pénétrants.
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Tube à Rayon X
3- Cible
La cible, dont l'objectif est de créer une décélération brutale des électrons lors de l'impact,
doit être suffisamment dense mais aussi bonne conductrice de chaleur. En effet, la perte
brutale d'énergie cinétique des électrons lors du choc est transformée :
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Tube à Rayon X
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Tube à Rayon X
1 – Cathode
Les filaments sont des spirales métalliques constituées de tungstène (Z =c/f 74) qui a pour
caractéristiques :
➢
Une température de fusion élevée (3 370 °C) ;en pratique, le filament est chauffé à 2350 °C
par un courant électrique de chauffage (10 V et 3 à 5 A) qui permet une émission électronique
proportionnelle à sa surface et au carré de l'intensité de chauffage.
➢
Une bonne conduction thermique ;
➢
Une durée de vie longue.
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Tube à Rayon X
Pièce de concentration
– de focaliser les électrons vers la ou les pistes de l'anode (« maîtrise » les forces
répulsives des électrons entre eux).
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Tube à Rayon X
2- Anode
L'anode est un élément essentiel du tube à rayon X, elle doit répondre à trois critères :
On distingue généralement deux types d'anodes, les anodes fixes et les anodes
tournantes :
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Tube à Rayon X
2-1 Couple rotor–stator
Le principe est : alimentation des bobines du stator =c/f création de champs magnétiques ⇒
induction de courant électrique dans les bobines du rotor ⇒ mise en rotation du disque.
➢
Le rotor est une partie mobile située à l'intérieur du tube (au niveau de son col)
➢
Le stator est une partie fixe située à l’extérieur du tube
L'axe (ou tige) de l'anode est en molybdène (Z=c/f 42), sa rigidité permet de transmettre le
mouvement de rotation du rotor à l'anode, sa mauvaise conduction thermique assure une
isolation thermique du rotor, et son point de fusion élevé (2 600 °C) permet de supporter la
chaleur issue du disque.
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Tube à Rayon X
Cette enceinte qui contient la cathode et l'anode a pour rôle de maintenir un vide poussé
afin de n'offrir aucune résistance à l'accélération des électrons et donc de maîtriser
pleinement le nombre et la vitesse d'accélération des électrons.
➢
doit être insensible aux hautes températures et radio transparente
➢
présente des coefficients de dilatation plus faibles que les métaux,
➢
Les tubes de haute puissance (scanner, radiologie vasculaire) de dernière génération
sont en métal radio transparent, résistant et léger
Ces tubes en métal offrent également l'avantage de pouvoir embarquer une anode
plus massive (diamètre élevé) permettant d'améliorer sa capacité thermique et par
conséquent la puissance du tube (scanner, radiologie vasculaire).
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Tube à Rayon X
Pour les appareils de faible puissance, le refroidissement de l'huile peut être assuré
par un système de ventilation
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Tube à Rayon X
2-6 Gaine plombée
La gaine plombée est une enveloppe de 3 à 5 mm de plomb qui isole l'extérieur de la
haute tension, de la chaleur et des rayonnements X parasites. Elle contient le tube, le
stator, le système de refroidissement et laisse passer les câbles haute tension. Une
ouverture, appelée fenêtre de sortie, est placée en face de l'anode afin de permettre la sortie
des rayons X en direction de la structure à explorer
2-7 Filtre
Placé contre la fenêtre de sortie du ballon, il permet de « durcir » l'énergie du faisceau X en
éliminant les photons de trop faible énergie :
➢
Pour des tensions de 60 à 120 kVp, une filtration d'environ 2 mm d'aluminium est
classiquement préconisée ;
➢
Pour des tensions supérieures à 120 kVp, on préconise une filtration de cuivre (0,2 mm) et
d'aluminium (2 à 3 mm).
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Tube à Rayon X
➢
Les diaphragmes sont situés en regard de la fenêtre de sortie à l'extérieur de la gaine. Ce
sont des lames métalliques stoppant les rayons X
➢
Le rôle des diaphragmes est de déterminer le champ (rectangulaire) d'irradiation et de
limiter le rayonnement diffusé.
➢
Pour limiter davantage le champ de
vue et le rayonnement diffusé nuisible
à l'image et au patient, on utilise
des cônes localisateurs
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Tube à Rayon X
C- Caractéristiques mécaniques et géométriques d'un tube à anode tournante
1- Foyers
On définit deux foyers, liés entre eux, qui conditionnent la valeur de la charge thermique et la
définition de l'image :
– Le foyer thermique ou foyer réel ;
– Le foyer optique ou foyer virtuel.
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Tube à Rayon X
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Tube à Rayon X
Effet talon
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Tube à Rayon X
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Tube à Rayon X
Le diamètre du disque varie de 70 à 200 mm. Un diamètre élevé confère au tube des
capacités et des dissipations thermiques élevées mais augmente les contraintes
mécaniques (équilibrage, distorsion géométrique, contraintes gyroscopiques...) que
subissent le disque et surtout son axe pendant la rotation (gamme de vitesse =c/f 2000 à
9000 t/min)
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Tube à Rayon X
D- Données techniques
4- Capacité thermique maximale
La capacité (ou charge) thermique
maximale représente la quantité maximale
1- Tensions crêtes
de chaleur que peut supporter l'anode
Ces tensions représentent les valeurs extrêmes
(unité de chaleur (1 UC = 0,7 joule)).
de différence de potentiel pour un tube donné :
– de 20 à 50 kVp pour un tube de mammographie ➢ Capacité thermique max (UC) =c/f
– de 40 à 150 kVp pour un tube de tension max (kVp) × intensité
radiodiagnostic. courant-tube max (mA) × temps de
pose max (s) ;
➢
Capacité thermique d'un tube
2- Puissance nominale
radiologique standard 0,3 méga-
C'est la puissance maximale applicable
unité de chaleur (MUC) ; capacité
pendant 0,1 seconde sur l'anode froide d'un
thermique d'un tube scanner =c/f 3 à 7
tube alimenté en tension constante (100 kW).
MUC.
5- Dissipation thermique
3- Puissance maximale Elle correspond à la quantité maximale de
Elle permet d'estimer la puissance maximale chaleur que l'anode peut éliminer par
que l'on peut appliquer au tube pendant un minute. Elle s'exprime un UC par minute.
tour d'anode (métal, la taille de FO 0,6 mm 2 ⇒ Les tubes radiologiques standard possèdent
50 kW ; 2 mm 2 ⇒ 150 kW, diamètre, vitesse des dissipations thermiques de l'ordre de 0,1
de tour). MUC/minute.
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Tube à Rayon X
➢
un filtre en molybdène (0,03 mm) lorsqu'on utilise une
cible en molybdène (couple Mo-Mo) ;
➢
un filtre en rhodium lorsqu'on utilise une cible en
rhodium (couple Rh-Rh) ;
➢
un filtre (0,63 mm) de béryllium (Be) qui est efficace
avec les deux types de cibles.
– pour un sein de moins de 4 cm d'épaisseur (à la compression), on choisit un couple Mo-Mo
(ou Mo-Be) avec une tension de 25 kVp ;
– pour un sein moyen de 4 à 6 cm d'épaisseur (à la compression), on choisit un couple Mo-Mo
(ou Mo-Be) avec une tension de 28 kVp ;
– pour un sein volumineux ou dense, on choisit un couple Rh-Rh (ou Rh-Be) avec une tension
de 28 à 30 kVp.
Mustapha KRIM
Tube à Rayon X
1- Vieillissement normal
➢
Détérioration du filament par diminution de son diamètre (fil),
➢
Cratérisation : diminution du rayonnement utile
➢
Altération du disque : anode fissurée.
➢
Métallisation interne du ballon qui devient conducteur (court-circuit).
2- Claquage du tube
On peut observer :
➢
Rupture du filament ;
➢
Cassure du disque ;
➢
Blocage de rotation de l'anode ;
➢
Implosion du ballon.
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Tube à Rayon X
3- Précautions d'utilisation
Une anode froide n'est pas apte à subir des charges importantes, il faut la réchauffer
progressivement.
➢
Des tirs de chauffage progressif (dans le vide) à chaque mise en route sont
recommandés
➢
Éviter d'utiliser le petit foyer pour des tensions supérieures à 75 kV ;
➢
Ne pas « abuser » du temps de rotation de l'anode avant chaque prise de cliché.
4- Sécurisation du tube
➢
Préserver le tube de tout risque de « vaporisation » de la cible en tungstène (ses
limites de capacité thermique).
➢
Une série d'expositions de charges moindres est potentiellement susceptible
d'atteindre la capacité thermique maximale par effet d’ac-cumulatif entraînant une
saturation du potentiel de dissipation thermique.
Mustapha KRIM
Tube à Rayon X
Le nombre total des rayons X de freinage produits (surface de la courbe) est proportionnel
à la charge (au nombre d’électrons traversant le tube), au carré de la tension et au numéro
atomique Z du matériau de l’anode.
C’est une des raisons pour lesquelles on utilise le tungstène comme matériau de l’anode
(Z =c/f 74).
En radiologie, la tension varie entre 25 et 150 kV. Pour une anode de tungstène, la fraction des
rayons X liée aux lignes caractéristiques peut s’estimer en fonction de la tension.
➢
U < 70 kV : cette contribution est négligeable
➢
80 < U < 150 kV : elle passe de 10 à 25 %
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Tube à Rayon X
Mustapha KRIM
Tube à Rayon X
Spectre total
La quantité de rayons X produite
par effet de freinage est supérieure
à celle produite par la collision
électron–électron
DDP
augmenter la tension accélératrice
kV des électrons venant frapper le
métal de l'anode, =c/f=c/f augmente le
seuil énergétique maximal
Mustapha KRIM
Tube à Rayon X
Filtration
mettre en place une filtration
additionnelle à la sortie du tube afin
d'éliminer les photons de faible
énergie =c/f « rayons mous ».
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Rayon X
Mustapha KRIM
Rayon X
Le photon est une particule assimilable à une onde ⇒ fréquence ν, énergie E =c/f hν
Mustapha KRIM
Interaction des RX avec la matière
Les OEM et RX traversent la matière, nous avons les phénomènes suivants qui
peuvent être responsable de l’atténuation du faisceau,
Mustapha KRIM
Interaction des RX avec la matière – coefficient d’attenuation – Contraste
On a un faisceau primaire, on a des RX qui ont une certaine intensité, un certain nombre de
photons arrivent sur le matériau, on a donc une partie qui peut absorbé, une partie du
rayonnement peut être diffusé ou le rayonnement traverse sans subir aucune interaction.
Après avoir traversé la matière, l’intensité est plus petite qu’avant qui vaut I 0 .
Mustapha KRIM
Interaction des RX avec la matière – coefficient d’attenuation – Contraste
Mustapha KRIM
Section efficace
Considérations géométriques
✔
Il y a interaction entre le faisceau et la
matière si une particule traverse une
sphère élémentaire
✔
Probabilité de rencontre :
Pr=(n.s)/a
✔
n.s est appelé la surface efficace
σ
Pi =c/f dN / N
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Loi d’atténuation
Coefficient d’interaction
Mustapha KRIM
Loi d’atténuation
(1−μ Δ)n =(1−μ nx )n et quand n tend vers ∞ alors (1− μ xn )n tend vers e−μ⋅x
Δ N =N 0 −N =N 0 (1−e−μ⋅x ) et N =N 0⋅e−μ⋅x
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Rayon X
Mustapha KRIM
Rayon X
Diffusion Rayleigh
Mustapha KRIM
Rayon X
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Effet Photoélectrique
Effet photoélectrique : qui est l’absorption d’un photon par un e- atomique dans ce
processus un e- est libéré
✔
Cet effet n’est pas possible pour un e- libre
✔ Si Ephoton > > E liaison, K la section efficace est dominée par l’absorption des e- de cette
couche, ceci due au fait que la proximité au noyau permet facilement d’absorbé l’énergie
de recule 2 7/ 2
m e⋅c
σ k =4 √ 2 α Z
4
Eγ
5
( )
σ Th
8 2 −25 2
σ Th= π r e =6,65⋅10 cm
3
2
Rayon classique de l’e- e −15
re= ≃2,818⋅10 cm
4 π me
Ceci favorise cet effet à basse énergie dans des milieux lourds
Mustapha KRIM
Effet Photoélectrique
La place libérée par l’interaction peut être remplie par un autre e- des couches
supérieures,
Applications :
Cellules photoélectriques et effet photovoltaïque : Lorsque la
lumière du soleil frappe les cellules photovoltaïques, ses photons sont
absorbés par le matériau semi-conducteur qui constitue le panneau
solaire et un courant électrique est généré.
Mustapha KRIM
Rayon X
Quand l'énergie de photon est nettement supérieure à l'énergie des
électrons de la couche K, il devient impossible au photon X de donner
toute son énergie à un électron.
Seule une partie de son énergie est communiquée à l'électron qui
est éjecté. Le photon X, bien que dévié, continue sa route avec une
énergie inférieure.
Mustapha KRIM
Effet Compton
l’énergie perdue dans un choc frontal est l’énergie maximale que le photon peut céder à
l’électron Compton
mo⋅c
E1 =c/f 100 keV alors Tmax =c/f ?????
✔
l’électron compton est toujours projeté vers l’avant ( φ varie de 0 à 90°)
✔
Le photon diffusé peut être renvoyé en arrière (choc direct) ou être très
peu dévié (choc tangentiel) θ varie de 0 à 180°
Mustapha KRIM
Effet Compton
Mustapha KRIM
Création de paires
Le seuil de la réaction est essentiellement deux fois la masse de l’e- avec petite
correction pour le recul du noyau
A 1
σ p=
X0 N A 4|
1− x (1−x ) |
x =c/f énergie de la paire / énergie du photon
Transfert d’énergie
Énergie seuil
Mustapha KRIM
Rayon X
Mustapha KRIM
Coefficients d’atténuation de Compton
1 ΔN
Le coefficient d’atténuation σ Comptons s’écrit : σ=
dx N
Ce coefficient traduit aussi le pourcentage d’interaction Compton par unité de milieu traversé
Mustapha KRIM
Coefficients d’atténuation de Compton
Ces deux coefficients doivent traduire la proportion d’énergie emportée respectivement
par les 2 particules : Δ N Δ N E ΔN Es a donc
= + σ= σ s + σ a
N N E N E
Es Ea
avec : σ s =σ et σ a =σ
E E
Diminue lorsque l’énergie
augmente
Faisceau (E faible) est
fortement atténué par effet
Compton
Absorption devient
prépondérante
Mustapha KRIM
Le coefficient d'atténuation massiquepartiel σ/ρ est donc à peu près
indépendant du milieu et ne dépend que de l’énergie des photons hν.
Mustapha KRIM
Coefficients d’atténuation photoélectrique
1 ΔN
Le coefficient d’atténuation photoélectrique est τ=
dx N
On prend W comme énergie moyenne des photons de fluorescence, dans les milieux
Légers cette énergie est négligeable devant l’énergie du photon incident
E−W W
τ a= τ et τ s= τ
E E
Dans les milieux légers il y a compétions entre l’émission de fluorescence et électron Auger
W f⋅W W W f⋅W
(
τ a = τ 1− +
E E E ) (
= τ 1− (1−f ) ) et (
τ s= τ
E
+
E )
Mustapha KRIM
La probabilité d'interaction d'un photon est grande lorsque l’énergie du photon est est
égale (ou légèrement supérieure) à une des énergies de liaison des différentes
couches (ce sont les "pics" que l'on observe sur lacourbe).
Pour les éléments légers, les énergies de liaison sont faibles; les énergies
des photonscorrespondants ne sont pas observables (dans cette gamme
d'énergie).
Dosimétrie photonique Mustapha KRIM
3Coefficients d’atténuation de l’effet de création de paire
Il s’agit, au voisinage d’un noyau, de l’annihilation d’un photon dont l’énergie est convertie en
création d’une paire électron-positon.
Le coefficient d’atténuation
photoélectrique est
1 ΔN
π=
dx N
E−1.02 1.02
πa=π [
E ] et π s =π [ ]
E
avec E en MeV
Mustapha KRIM
La probabilité de matérialisation est nulle pour hν < 1,022Mev
puis devient approximativement proportionnelle à ρ Z ln(hν)
Mustapha KRIM
4-Coefficient de transfert massique en énergie
On parle d’absorption globale Lorsqu’un photon est projeté au sein du nuage électronique
d’un atome, notamment au sein des couches électroniques les plus profondes, l’énergie E
de ce photon peut être totalement transférée à l’électron, qui est ainsi éjecté hors de
l’atome..
Il est également possible que le photon ne soit pas totalement absorbé : on parle alors
de diffusion ou l’atténuation globale .
Énergie perdue par les photons incidents
μ=σ + τ + π
Mustapha KRIM
On définit le coefficient d’atténuation massique globale par :
μ /ρ=(σ + τ + π)/ρ
On définit le coefficient d’absorption (coefficient de transfert linéique en énergie)
globale par :
On définit le coefficient d’atténuation massique globale par :
μa /ρ=μ tr /ρ=(σ a + τ a + π a )/ρ
Ce coefficient définit les transferts massiques en énergie dans une région limitée (locale)
μ tr σ E a τ ϕW π 1.02
[
ρ = ρ E + ρ 1− E + ρ 1− E ] [ ] en
2
cm ⋅g
−1
Mustapha KRIM
5-Coefficient d’interaction : linéique-atténuation massique
p l 1 dN ρ
μl = = avec μl =N A σ eff
dl dl N M
NA Nombre d’Avogadro, M La masse molaire et σ eff la section efficace de l’interaction
μ dN 1
On peut écrire alors :
ρ = N ρ⋅dl
Coefficient d’atténuation massique que certains éléments ainsi que l’air, l’eau et les tissus
Mustapha KRIM
On définit le coefficient d’atténuation massique globale par :
μ /ρ=(σ + τ + π)/ρ
On définit le coefficient d’absorption (coefficient de transfert linéique en énergie)
globale par :
On définit le coefficient d’atténuation massique globale par :
μa /ρ=μ tr /ρ=(σ a + τ a + π a )/ρ
Ce coefficient définit les transferts massiques en énergie dans une région limitée (locale)
μ tr σ E a τ ϕW π 1.02
[
ρ = ρ E + ρ 1− E + ρ 1− E ] [ ] en cm ⋅g
2 −1
Mustapha KRIM
6-Coefficient d’absorption massique en énergie
À noter qu’une fraction de l’énergie cinétique emportée par les particules secondaires mises
en mouvement ne sera pas absorbée localement. En effet, des électrons secondaires, s’ils
sont émis avec une énergie élevée dans un milieu de numéro atomique Z important, perdront
une partie de leur énergie par rayonnement de freinage. Donc pour tenir compte de cette
fraction d’énergie perdue on définit un coefficient d’absorption en énergie
μ en μtr
coefficient d’absorption massique en énergie défini comme ρ = ρ (1−g)
où g est la fraction de l’énergie des particules secondaires chargées perdue sous forme de
rayonnement de freinage dans le matériau. Or, pour des milieux de numéro atomique Z
faible, le rayonnement de freinage est négligeable, ce qui en l’espèce est le cas pour les
milieux que nous étudions ici. Nous pouvons donc admettre l’équivalence
μ en μtr
ρ ≃ρ
Mustapha KRIM
Coefficient d’atténuation massique
Lorsque les RX interagissent avec la matière, on va perdre des photons. Ceci s’explique
par une partie qui a été absorbé et une autre partie qui a été diffusée .
Un faisceau « polychromatique »
de RX qui traverse un milieu
perd proportionnellement plus de
ses <composantes> de faible
énergie que celles de haute
énergie (de moins en moins de RX
mou).
Mustapha KRIM
Interaction des RX avec la matière – coefficient d’attenuation – Contraste
Mustapha KRIM
KERMA - DOSE
KERMA - DOSE
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7-Relation fluence - KERMA
Nous voulons établir la relation entre la fluence de photons primaires en un point M
d’un matériau et l’énergie transférée en ce point.
Volume élémentaire de masse m et Considère un photon d’énergie E pénétrant
de masse spécifique ρ Dans une sphère élémentaire dont le
diamètre est très inférieur au libre parcours
moyen.
1 dE tr
μtr ( E)=
dx E
E tr ( E) transférée
l la corde moyenne
On a alors :
E tr ( E)=μ tr⋅E⋅l
dE tr E tr
La formule du KERMA est K= =lim ( )
dm m→ 0 m
Pour un faisceau mono énergétique
l’énergie totale transférée dans la sphère par l’ensemble des photons est :
dN ( E)
E tr =∫ Etr ( E) ⋅dE
E dE V dN ( E)
E tr =∫ μtr ( E)⋅E⋅( ) ⋅dE
E a dE
E tr ( E)=μ tr⋅E⋅l
∫ ϕ E⋅E⋅dE
énergétique ( ψ )
E
μtr
Et finalement on trouve ( )
K = ρ ⋅ψ
∫ ϕ E⋅E⋅dE
énergétique ( ψ )
E
μtr
Et finalement on trouve ( )
K = ρ ⋅ψ
μ tr
✔
KERMA en Gy
−10
K =1.6×10 ⋅ ρ ⋅ϕ⋅E ( )
μ tr
✔
Débit de KERMA en Gy.h -1 −7
K̇ =5.76×10 ⋅ ρ ⋅φ⋅E ( )
Dosimétrie photonique Mustapha KRIM
Il est possible d’établir un coefficient kΦ de conversion « fluence-kerma » selon le
ratio suivant :
K μ tr
K ϕ ( E γ )=( ) ( )
ϕ Eγ
= ρ ⋅E γ
E γ
À l’aide de nos tableaux nous pouvons donner une représentation de ce coefficient pour le
kerma dans l’air et dans le matériau équivalent-tissu
On remarquera
une relative similitude du
comportement du kerma dans l’air et
les tissus,
La facilité d’accès au milieu matériel «
air »,
●
définir le kerma dans l’air comme
grandeur de référence mesurable pour
la métrologie des photons ;
−1 Δ N ΔN N
μ=
Δx N ( ) ( )
a
=−μ
a
⋅Δ x
ϕ ( x)=ϕ 0 exp(−μ⋅x)
Le coefficient de transmission se définit par le ratio de la fluence au point x sur la
fluence initiale :
ϕ (x)
T (μ , x)= ϕ =exp(−μ⋅x)
0
SOLUTION
A⋅Γ μ tr μ
−1
K̇ (Gy⋅h )=5.76×10 ⋅
4 π⋅d
−7
2 ( ) ( )
⋅E γ⋅ ρ ⋅exp(−( ρ )⋅ρ⋅d)
9
10 ⋅0.36
−1 −7
K̇ (Gy⋅h )=5.76×10 ⋅
4 π⋅(100) (
2 )
⋅0.06⋅0.0287⋅exp(−0.178⋅1.3⋅100)
K̇ =2.78 μ Gy⋅h−1
Dosimétrie photonique Mustapha KRIM
8-Équilibre électronique
Effet photoélectrique Communication d’une partie d’énergie
Effet Compton
Création de paire
Photon de 50 keV + milieu léger (eau)
Photon de 1 MeV + milieu léger (eau)
Le photoélectron est éjecté avec
L’ e- de Compton est éjecté avec
Ec=50 keV Emax=0.8 MeV
●
Le parcours de cet e- est R=4 mg.cm-2 ●
Le parcours de cet e- est R=c/f310
soit 0.04 mm mg.cm soit 3.1 mm
-2
●
l’énergie dissipée est locale ●
l’énergie dissipée n’est pas locale
● ●
Δ E tr =Δ ϵ → D=K Δ E tr ≠Δ ϵ → D≠K
Supposons un milieu
Découpons ox1, ox2 ...
Trois interactions
e- de Emax =c/f3 tranches
V dN ( E)
E tr =∫ μ tr ( E)⋅E⋅( ) ⋅dE avec ϵ=E tr (1−g)
E a dE
ϵ = E tr⋅(1−g)= d N μtr ( E)
m m
∫
E dE a
[
⋅ ρ ⋅(1−g)⋅dE ( )( ) ] Rendement
de freinage
d lim N ( E) d ϕ( E )
si m→0 alors a →0 et
dE [ a
→= ]
dE
=ϕ E et Z= ϵ
m
et D=lim Z
L’énergie absorbée par les organes qu’on appelle la dose Effet pour la santé
Faible dose
ml de thé à 60°
0.01 Gy
????????????
Rayon X
Réparation fidèle
Troubles sanguin
La gravité augmente avec la dose au niveau local : testicule, une dose de 0.15 Gy entraîne
une stérilité transitoire et 6 Gy une stérilité définitive
Effets déterministes
Dose efficace représente la somme des doses équivalentes déposées dans les organes
et dans les tissus irradiés en tenant compte du facteur de pondération tissulaire :
D eff =∑ σ t D eq =σ γ ∑ σ t D a
Tissus ou peau Surface Vessie Thyroïde Sein Foie Œsophage Poumon estomac colon Gonades
organe osseuse
0.01 0.01 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.12 0.12 0.12 0.20
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Mustapha KRIM
Rayon X
Mustapha KRIM