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Université Mohammed 1er

Faculté Des Sciences


OUJDA

Projet Fin D’étude


Utilisation Des Rayons-X En Médecine

 Réalisé par :  Encadré par:


Ayoub Ouahhabi Mr. Abdeselam Rrhioua
Youssef Nasri
PLAN

 INTRODUCTION
Historique

Que sont les rayons-X

Principe

Intérêt

Conséquences

 RADIOLOGIE ANALOGIQUE
Production des rayons x et son spectre

Création d’une image de transmission

Facteur de qualité d’une image radiante

Application médicale

 RADIOLOGIE NUMÉRIQUE
Notion d’échantillonnage ou Numérisation

La grille d’échantillonnage et les niveaux de gris

Théorème de Shanon

 TOMODENSITOMÉTRIE
Principe de fonctionnement

Les images de projection

Rétroprojection

Synthèses

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 RADIOPROTECTION
Génialité

Dosimétrie

Grandeurs Physique

Comment se protège

 Conclusion

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INTRODUCTION
1) Historique

Le 8 novembre 1895, Röntgen enveloppe d’un carton noir un tube


de Crookes alimenté par une bobine de Ruhmkorff, c'est à dire par un
transformateur élévateur excité par des impulsions électriques
récurrentes. Il se produit donc, à chaque impulsion, une décharge
électrique dans le gaz à basse pression remplissant le tube. Ayant
placé ce tube dans l’obscurité, Röntgen observe une fluorescence sur
un écran en papier recouvert de platinocyanure de baryum. Ce corps
présent la propriété d'être fluorescent, c'est à dire d'émettre de la
lumière lorsqu'il est excité par des photons. Cette fluorescence
apparaît lorsque le papier est disposé à une distance inférieure à deux
mètres du tube, et cela, même lorsque ce papier est protégé par
l’interposition d’un carton noir. Röntgen en conclut qu’une radiation
invisible de nature inconnue, qu’il nomme rayonnement X, est
produite par le tube et est la cause de la fluorescence observée.
Le 22 décembre 1895 Röntgen exécuta la première radiographie
médicale qui montre la main de sa femme.

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2) Que sont les rayons X

Les rayons X sont des rayonnements électromagnétiques


invisibles capables de traverser le corps humain et qui sont arrêtés
partiellement par lui. La différence d’atténuation du rayonnement X
provoquée par les différents composant du corps humain (os, graisse,
muscles, eau, air, vaisseaux…) permet de créer l’image en radiologie

3) Principe

Le principe des images radiographiques se basent sur la mesure


de l’atténuation des rayons X par un tissu biologique qui permet de
créer l’image en radiologie.

4) Intérêt

L’intérêt de mesure de l’atténuation des rayons X et de créer image


en radiologie c’est Informations sur la nature et la forme des tissus qui
constituent un organisme. Il s'agit donc d'une technique d'imagerie
essentiellement morphologique.

5) Conséquence

a) Irradiation du patient par des rayonnements ionisants (Les


rayons-X sont un danger pour le patient).
b) Les rayons X sont un avantage dans l'imagerie médicale grâce
à leur caractéristiques et propriétés

c) La prescription d'une radiographie est donc un acte médical.

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RADIOLOGIE ANALOGIQUE
Généralité

La radiologie standard représente encore aujourd’hui plus de la


moitié des examens d’imagerie médicale.
Le principe de l’imagerie par rayons est : dans un tube à rayons
X, il y a émission de rayons X qui sont énergétiques, par conséquent
ils ont la propriété de pouvoir traverser les tissus; derrière on va placer
un détecteur (on verra plus loin les différentes sortes de détecteurs).
Le détecteur va nous permettre de regarder combien il reste de rayons
X après être passé à travers le tissus.

1- Tube de Coolidge produit un faisceau de RX


2- Faisceau incident et homogène de RX
3- Patient atténuant le faisceau de RX
4- Faisceau sortant (transmis) de RX hétérogène: image radiante
5- Appareil de détection reçoit le faisceau transmis.

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1) Production de rayon-X
En imagerie médicale on produit des rayons-x en bombardement
une cible métallique par des électrons accélérés à l’aide de tube de
COOLIDE.

Le tube à rayon x en réalité


Comment fonctionne ce tube ?

Le premier circuit dit « de chauffage » permet de mettre à


température très élevée un filament qui chauffe une plaque de métal
appelée cathode C.
À haute température, les électrons des atomes de cette cathode
sont ionisés puis pris en charge par un champ électrique intense crée

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par une différence de potentiel V entre la cathode et une cible souvent
en tungstène appelée anode A.
Les électrons sont ainsi accélérés et pénètrent l’anode avec une
énergie cinétique 𝐸𝑐 pouvant atteindre plusieurs dizaines de keV. Au
voisinage des noyaux des atomes de l’anode, ils sont déviés et freinés.
Ce freinage s’accompagne d’une perte d’énergie cinétique par
rayonnement de freinage (brehmstrählung). Cette perte d’énergie
est essentiellement dispersée en chaleur, ce qui nécessite de refroidir
l’anode en la faisant tourner sur elle-même. Une faible quantité de
cette énergie est convertie en photons X qui sont focalisés à l’aide
d’une fenêtre aménagée à cet effet dans le tube de Coolidge.
a) Énergie cinétique des électrons émis par le tube à
rayons x
L’énergie cinétique va dépendre de la charge de l’électron et de la
différence de potentiel.
La différence de potentiel va accélérer l’électron car il est chargé
et l’énergie cinétique maximale sera :
Ec = e. V Avec 𝑒 = −1.16 × 10−19 C : la charge d’électron.
V : Voltage en Volt
b) Spectre des rayons X émise par le tube

Un photon X donné aura donc une énergie 𝐸𝜑 = 𝑁𝜑 ℎ𝑐/𝜆.


ℎ𝑐
inférieure à 𝐸𝑚𝑎𝑥 = = 𝑒. 𝑉
𝜆

Entre 0 et𝐸𝑚𝑎𝑥 , toute les valeurs d’énergie sont possibles pour les
photons X et on obtient donc un spectre continu.

7
N

Emax

L’ordonné (Y) représente le Nombre des radiations par unité de temps


et (X) représente l’énergie des photons.

 Le spectre de rayons x est continue est indépendant de l’élément


composant l’anode.
 Le spectre continu du tungstène par exemple dépend de la
tension d’accélération des électrons, donc l’énergie des électrons
incidents
c) Le spectre de rayon x caractéristique

Le spectre de rayon x est représenté par des pics.

Ces pics sont générés dans un processus en deux parties.

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Premièrement, un électron énergique heurte un atome de la cible
et pendant sa diffusion expulse un électron d’une couche profonde
(basse valeur de n) de l’atome. Si l’électron de l’atome se trouvait
dans la couche définie par n = 1 (appelée pour des raisons historiques
la couche K) il laisse un trou dans cette couche.
Deuxièmement, un électron se trouvant dans une des couches à
énergie plus élevée vient alors combler le trou dans la couche K.
pendant cette transition, l’atome émet un photon de rayon X
caractéristique. Si l’électron qui comble la vacance de couche K
provient de la couche où n = 2 (appelée couche L).

La Position de ces raies est caractérisée par le métal.

2) Création d’une image de transmission


Lorsqu'un faisceau de rayons X pénètre dans un milieu naturel, on
constate une disparition progressive des photons qui le constituent.
Cette diminution est appelée "atténuation" et résulte de l'interaction
d'un certain nombre de photons avec les atomes de la matière
traversée (effet Compton et effet photo-électrique)

a) La loi d’atténuation
La loi d'atténuation exprime la variation du nombre des photons N
en fonction de l'épaisseur x traversée par le rayonnement. Pour un

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rayonnement monochromatique, elle correspond à la fonction
exponentielle décroissante.

 Si 𝑑𝑁 Photons sont absorbés par une épaisseur de matière dx


𝑑𝑁
= −𝜇𝑑𝑥
𝑁
Le nombre de photons N(x) non absorbés après la traversée d'une
distance x sera donc :
𝑁(𝑥 ) = 𝑁0 𝑒 −𝜇𝑥
Avec N=nombre de photons restants
No=nombre de photons incidents
𝜇 Coefficient d'atténuation
x=épaisseur traversée

b) La couche de demi d’atténuation

La couche de demi-atténuation (CDA) est l'épaisseur de matériau


nécessaire à l'absorption de la moitié du nombre de photons incidents.

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Elle est de l'ordre de 2 cm pour l'eau si la haute tension du tube X est
réglée à 120kV et est liée à μ suivant :
ln(2)
𝐶𝐷𝐴 =
𝜇

c) Le coefficient d’atténuation 𝝁
μ : Appelé coefficient d'atténuation représente la probabilité pour
un photon d'énergie E de subir une interaction par unité d'épaisseur de
matière traversée.
En fait, il faut distinguer la probabilité pour un photon de subir
une interaction Compton σ et la probabilité de subir une interaction
photoélectrique τ
𝜇 =𝜎+𝜏

C-1) Coefficient de Compton

C'est la probabilité pour un photon de subir une interaction


Compton par unité d'épaisseur de matière traversée. Il est inversement
proportionnel à E, proportionnel à la masse volumique et ne dépend
pratiquement pas de Z :
𝜌
𝜎=𝐾
𝐸
Avec k = constante
𝜌= masse volumique
E= énergie
Le diagramme si dessous représente la variation de 𝝈 = 𝒇(𝑬) dans
un milieu liquide (eau)

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C-2) Le Coefficient de photo-électrique 𝝉
C'est la probabilité pour un photon de subir un effet photoélectrique
par unité d'épaisseur de matière traversée. Il est inversement
proportionnel au cube de E, proportionnel à la masse volumique et au
cube du numéro atomique Z et enfin présente de brusques
discontinuités en fonction de E :
Le diagramme si dessous représente la variation de 𝝉 = 𝒇(𝑬) dans
𝑍3
le plomb 𝜏 = 𝐾𝜌
𝐸3

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C-3) L’importance relative des différents effets
Pour une matière donnée, il est possible de définir deux domaines
d'énergie : l'un où prédominent l'effet photoélectrique et l'autre où
prédomine l'effet Compton.

L'étendue des domaines respectifs varie en fonction du numéro


atomique du milieu traversé par les rayons X : la plage de
prédominance de l'effet Compton est très étendue pour les éléments à
numéro léger alors qu'elle est étroite pour les éléments à numéro
atomique élevé.

Dans la plage de prédominance Compton, qui est très large, l'énergie


diffusée est très importante.

3) Facteurs de qualité de l’image radiante

Principe de l’image radiante


Un faisceau de rayons X homogène est plus ou moins absorbé
selon les structures anatomiques rencontrées : il y a perte de son
homogénéité et création d'ombres portées qui constituent l'image
radiante. C'est le principe de la radiographie.

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a) Les déterminants du contraste

Soient 𝐼1 et 𝐼2 le nombre de photons X reçus pendant le temps


de pose en deux points distincts 𝑃1 et 𝑃2 du film de radiographie.
Supposons que les photons X qui atteignent 𝑃1 n'aient traversé qu'un
seul tissu de coefficient linéique d'atténuation photo-électrique 𝜇 ′
Supposons par ailleurs que les photons X qui atteignent 𝑃2 aient au
contraire traversé deux tissus distincts de coefficients linéiques
d'atténuation photo-électrique 𝜇 ′ 𝑒𝑡 𝜇.

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Le contraste entre deux points du faisceau situés sur une même section
est égal au rapport de la différence de leur intensité sur leur somme :
|𝐼1 − 𝐼2 |
𝐶=
𝐼1 + 𝐼2
Pour x tend vers 0 on utilise le développement limité à l’ordre 2
𝑒 −𝑥 = 1 − 𝑥 et pour d à l’ordre 1.
𝐼1 = 𝐼0 (1 − 𝜇 ′ 𝑑 + 𝜇 ′ 𝑥 − 𝜇𝑥) Et 𝐼2 = 𝐼0 (1 − 𝜇 ′ 𝑑)
𝐼1 − 𝐼2 = 𝐼0 (𝜇 ′ − 𝜇 ) 𝑒𝑡 𝐼1 + 𝐼2 = 2𝐼0
|𝜇′ − 𝜇 |
𝐶= 𝑥
2
Le coefficient linéaire d’atténuation de photo-électrique est exprimé
𝑍3
par 𝜇 = 𝐾𝜌 avec E : énergie des photons X.
𝐸3

Les facteurs agissant sur le contraste c’est :


Le numéro atomique du milieu et la masse volumique

|𝜌′ 𝑍 ′3 − 𝜌𝑍 3 |
𝐶=𝐾 𝑥
2𝐸 3

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Modification de Contraste par Réglage de tension
En plus de son action sur la densité photographique, la tension
agit sur la qualité de l'image c'est à dire sur le contraste :
 il diminue quand la tension augmente (effet Compton
prédominant)
 technique basse tension (<100Kv), le contraste est grand (effet
photoélectrique prédominant).

Ainsi la tension doit être choisie en fonction du contraste recherché :


-basse tension pour un contraste marqué ( recherche de corps
étrangers dans les parties molles, mammographie, clichés du
squelette)
-haute tension pour un contraste comprimé (cliché pulmonaire
avec effacement des côtes, pénétration du médiastin, examens
digestifs barytés).

4) FLOUS
Définition : Un flou est un manque de netteté de l'image : les contours
des surfaces de densités différentes ne sont pas définis avec précision.

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4-1) Agrandissement :
l'image d'un organe, sur une section perpendiculaire au rayon directeur
est agrandie et cet agrandissement est d'autant plus grand que l'organe
est plus près du foyer.

4-2) Flous Géométrique


Le flou géométrique est due au fait que le foyer optique au lieu
d'être punctiforme présente un certaine surface de dimension "d". Plus
le foyer est grand et plus le flou géométrique est important.
.

Existe plusieurs de type de flous comme les flous Cinétiques,


Déformation …….

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5) Résolution
L’absence de netteté est le flou, défaut que l’on s’efforce de réduire.
Alors la solution pour le flou on a deux méthodes :
1) Diminution de Flous géométrique.
2) Diminution de Flous Cinétique.

Définition : C'est la plus petite distance qui doit séparer deux objets
ponctuels pour pouvoir encore distinguer deux images
radiographiques distinctes de ces objets.

Définition : C'est la plus petite distance qui doit séparer deux objets
ponctuels pour pouvoir encore distinguer deux images
radiographiques distinctes de ces objets.
Du fait des différents flous que nous venons d'étudier, l'image d'un
point sur un film radiographique n'est jamais ponctuelle. Elle se
présente sous la forme d'une "tache" plus ou moins étalée, symétrique
par rapport à son centre, et d'intensité décroissante du centre vers la
périphérie.
La répartition des noircissements (densités optiques) suit ainsi une
courbe appelée courbe de dispersion ponctuelle.

Pour D > LMH les deux images sont discernables sur l’image.

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Pour D < LMH

Les courbes de dispersion ponctuelle correspondant à l'image de deux


objets séparés par une distance inférieure à la largeur à mi-hauteur de
ces courbes de dispersion fusionnent et produisent une image unique
où les deux objets ne sont plus individualisables. La résolution
correspond donc à la largeur à mi-hauteur de la courbe.

6) Application Médicale

Parmi les applications médicales de la radiologie analogique sont les


imageries médicales :

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a) Opacité : Il s'agit d'une image radiologique correspondant à des
structures qui atténuent plus les rayons X que le voisinage. Sur
un film radiographique standard, cette image sera plus blanche
que les zones voisines.

b) Clarté : Il s'agit d'une image radiologique correspondant à des


structures qui atténuent moins les rayons X que le voisinage. Sur
un film radiographique standard, cette image sera plus sombre
que les zones voisines.

c) Lacune : Lacune : Clarté due à la présence dans un organe creux


rempli de produit de contraste d'une zone non remplie.

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RADIOLOGIE NUMÉRISÉ

Généralité

Un détecteur sensible aux photons, remplace le film classique. Ce


détecteur, selon la technologie utilisée fournit directement ou
indirectement les données analogiques de l’image l’ordinateur qui les
transforment par calcul en données numérique c’est le principe de
l’image numérique.
Différentes technologies numérisent l’image radiologie :
 Radiologie comput risée CR : écrans radio luminescents à
mémoire ERLM
 « Digital Radiographie » DR indirecte : utilise des détecteurs,
la lecture est réalisée par caméra CCD (capteur à transfert de
charge).
 « Digital Radiographie »DR directe : utilise des détecteurs à
capteur plan. Les charges électriques sont converties directement
en données numériques.

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L’imagerie numérique ne cesse de se développer permet au médecin :
 un diagnostic plus fiable
 de disposer de l’information tout moment sur place et à distance,
archivé et enregistrée sur
 support disque dur USB … transmise via réseaux sécurisés ou
consultée directement sur écran :
 ce qui est rapide, économique et écologique.
 Pour traiter les image.

1) Notion d’échantillonnage (Numérisation)

La majorité des signaux physique se présentent à l’échelle


macroscopique de nos observations, sous l’aspect de fonction continu
de variable quantitative (le temps ou l’espace le plus souvent). Ces
signaux sont qualifiés à des signaux analogiques. Les mémoires de
calculateurs étant finies. Ces signaux ne peuvent pas en générale être
traités directement par l’ordinateur. Une étape de numérisation ou
échantillonnages est nécessaires pour transformer un signales
analogique vers une suite finie (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 … … ) (numérisation)

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2) La Grille d’échantillonnages et les niveaux de gris

Dans le cas d’une image, l’échantillonnage est réaliser en superposent


à l’image analogique une grille d’échantillonnages composée de carré
élémentaire de distances d appelé les PIXEL. La distances d est
appelé la Période d’échantillonnage, donc la fréquences ça sera
𝟏
𝒇= .
𝒅

pixel

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Voxel

a) Echelle de Hounsfield

Hounsfield a proposé de standardiser les valeurs d’atténuation au pixel


de l’image, en utilisant la relation suivant :
𝜇𝑡𝑖𝑠𝑠𝑢 − 𝜇𝑒𝑎𝑢
𝐻= × 100
𝜇𝑒𝑎𝑢 − 𝜇𝑎𝑖𝑟

b) Fenêtre de visualisation

La valeur H (i, j) de pixel (i, j) peut par exemple, être égale à la


valeur moyenne de signal analogique sur la surface couverte de ce
pixel. Le codage des valeurs de pixel F (i, j) sur un ou deux octet
permet de définir des niveaux de gris. L’affectation bijective de
chaque niveau de gris à une couleur donné permet de visualiser
l’image sur un ordinateur (système d’affichage).

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3) Approche intuitive du théorème d’échantillonnage de
SHANON

Il est bien évident qu’une grande valeur de d (période


d’échantillonnage) conduit à une perte de résolution spatiale.
Inversement, une valeur très faible de d augment initialement le
nombre de pixel dans l’image. Il est donc nécessaire de choisir une
valeur optimale de d.
Très intuitivement, cette valeur optimale doit permettre de distinguer
sur l’image échantillonnée, deux points distants d’au moins résolution
de notre imageur. Pour ce faire, il est nécessaire de *prélever* au
moins trois échantillons un pour chaque point et un entre les deux
point, de manière à le séparer.

Pour un point.

25
Pour deux point

On constate que la période d’échantillonnage d= 1 pixel tous LMH/2

Théorème de SHANON:
Un signal analogique acquis avec une résolution spatiale ou
temporelle R peut être déterminé en tout point à partir d'échantillons
prélevés avec une période d'échantillonnage de R/2.

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TOMODENSITOMÉTRIE
Généralité

La tomodensitométrie a été développée par Hounsfield. Ila obtenue


la prix Nobel de médecine en 1979. Sa découverte est basée sur la
théorie de Radon à propos de reconstruction d’un objet à partir de la
connaissance de ses projections.

Principe de fonctionnement

Le principe de scanner est qu’au lieu d’avoir un foyer stable qui va


traverser le patient, la tomodensitométrie est basée sur la détection
d’un faisceau de rayon x tournant autour de patient. Le rayonnement
X reçue par les détecteurs est transformé en courant électrique.
L’image de chaque coupe axial est ensuite de reconstruite à l’aide de
calculateur et visualisée.
L’acquisition de plusieurs coupes adjacentes conduites à
l’information tridimensionnelle.

27
1) Les images de projections et modélisation numérique
(Tomographie numérisée)

Supposons que nous abandonnions la projection conique (qui conduit


à des grandissements variables) pour réaliser des projections parallèle

Considérons de plus l’épaisseur de la structure traversée comme un


empilement de couche d’épaisseur constant x et d’absorption uniforme
(Voir la figure).
L’image de projection (p) est alors directement liée à la somme du
coefficient linéique d’atténuation traversé par le rayon x considéré.
𝑛
𝐼 = 𝐼0 𝑒 − ∑𝑘=1 𝜇𝑘 𝑥
𝑛
1 𝐼
𝑃 = − ln ( ) = ∑ 𝜇𝑘
𝑥 𝐼0
𝑘=1

𝑃⟹

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Dans le cas d’une coupe de quatre pixels par exemple on obtient un
système de 4 équations à 4 inconnus. Chaque mesure de projection
𝑃1 , 𝑃2 , …. Se fait le long de raie et fournir une équation linéaire .

. La reconstruction numérique d’une image tomographique c’est la


résolution d’un grand système d’’équations linéaire.

Conditionnement

En tomographie médicale, les résolutions des appareils d'imagerie


conduisent le plus souvent à échantillonner les coupes à reconstruire
sur 642 à 5122 pixels.
Les ressources des calculateurs modernes sont capables de gérer de
telles quantités d'information, à condition que l'algorithme utilisé pour
résoudre de tels systèmes à plusieurs dizaines de milliers d'inconnues
ne soit pas trop sensible à de petites fluctuations des mesures de
projection. Or ceci est le cas en tomographie médicale du fait de la
proximité, donc de la similarité des diverses projections acquises.
Mauvais conditionnement du problème tomographique illustré
dans le cas où une petite fluctuation dans la mesure de la
projection p1 modifie l'équation de la droite ∆𝟏 en celle de∆′ 𝟏 .

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Ce mauvais conditionnement du problème tomographique va
nécessiter l'utilisation d'algorithmes plus complexes que ceux
classiquement utilisés en algèbre.

Solution :

Recherche d’un algorithme

Deux opérateurs sont à la base de tous les algorithmes tomographiques


actuellement utilisés en imagerie médicale.
 Le premier, l'opérateur de projection a été évoqué dans le
paragraphe précédent.

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 Un second opérateur appelé rétroprojection consiste à sommer
au sein d'un pixel image j chacune des projections i auquel il part
icipe, pondérées par r(i, j).

31
Synthèse
 Les images acquises en radiologie par rayons X sont des images
de projection.
 Reconstruire une image en coupe revient à résoudre à grand
système mal conditionné d'équations linéaires.
 Les techniques de reconstruction incluent l'algorithme de
rétroprojection.

AVANTAGE
Obtient une imagerie volumique, rapide, avec un très bon
contraste. Une résolution de l’ordre de 1mm, utilisation des
produits de contraste iodés en quantité bien moindre qu’en radio
conventionnelle.

Applications:
Scan thoracique, abdominal, pelvien Lésions osseuses,
pathologies vasculaires Produits de contraste

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RADIOPROTECTION

Généralité
Définition : La radioprotection est l’ensemble des mesures destinés à
assurer la protection contre les rayonnements ionisants dans un service
de radiologie.
Objectif : Les objectifs fixés par cette radioprotection sont :

 La radioprotection du personnel professionnellement exposés,


mais aussi des patients et de l’environnement.
 La conformité des installations et des équipements.
Principes ; La radioprotection repose sur 3 principes sont :

 Justification : tous exposition des incivils aux rayonnements


ionisants, doit être justifiée par un avantage net positifs.
 Optimisation (ALARA = AS.LOW AS. Reasonably Achievable)
les choses et le nombre de personnes exposés doivent être
maintenus au niveau le plus base qu’il est raisonnablement
possible.
 Limitation de dose : les limites fixées doivent être respectées.

2) Dosimétrie
1) Définition : La densimétrie permet d’évaluer l’impact
d’une exposition sur l’organisme humain, elle permet de
déterminer l’énergie déposé dans la sont utilisées en
dosimètres

2) Grandeurs et unités dosimétrique


La dose provenant du mot grec *dosis* à été utilisées pour première
usage en médecine pour définir les quantités de médicament qu’il faut
administrer au patient puis son usage c’est étendu à d’autres domaines
médicaux comme la radioprotection et la radiothérapie.

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3) Grandeur Physique

A. DOSE ABSORBEÉ
Les rayonnements émis par les substances radication interagissent
avec la matière en y cèdent de l’énergie la quantité d’énergie cédées
est appelées la dose absorbée. Elle s’exprime en Gray qui correspond
à une énergie de 1 joule cédée dans un kilogramme de matière
𝑑𝐸
(1kg= 1J/Kg) 𝐷 = au Gray
𝑑𝑚
La dose absorbée n’est pas seule représentative du risque encouru et
que deux concepts ont été créés la dose équivalente et la dosse
efficaces.

B. DOSE EQUIVALENTE
Tous les rayonnement ne produisent pas le mêmes effets, si l’énergie
est cédée dans un petit volume de tissu, la nuisance sera plus grande
que si cette même énergie est cédée sur une plus grande distance, la
rayonnement 𝛼 dont le parcours moyen la matière vivant est d’environ
4𝜇𝑚 est a priori plus nocif que le rayonnement 𝛾 qui n’est que
partiellement arrête par l’homme, le concept de dosé équivalente
permet d’exprimer de manière équivalente ces deux effet, en tenant
compte d’un facteur de nocivité du rayonnement.

La dose équivalente à l’organe 𝐻𝑇,𝑅 dans un tissu T liée à l’irradiation


par le rayonnement R est donnée par l’équation :
𝐽
𝐻𝑇,𝑅 = ∑𝑅 𝑊𝑅 𝐷𝑇,𝑅 𝑒𝑛 𝑜𝑢 𝑆𝑣 ∶ 𝑠𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡 ou D la dose absorbée à
𝐾𝑔
l’organe T par l’irradiation R, et W est le facteur de pondération lié à
la nature du rayonnement R, 𝐻𝑇 est la somme de 𝐻𝑇,𝑅 pour tous les
types de rayonnement.

La publication 6O de CIPR attribue à chaque type de rayonnement les


facteurs de pondération Wr portée dans le tableau suivant :

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C. DOSE EFFICACE
Le risque de production de concert est lié à la dose, mais tous les
tissus n’ont pas la mêmes sensibilité au rayonnement, c’est la dose
efficace qui permet d’estimer le risque d’induction de cancer dans
l’organisme entier en prenant en compte la radiosensibilité des
différents tissus concernées.

La dose efficace est la somme des doses équivalente pour chaque


organe au tissu de l’organisme pondérées par un facteur dépendant
de la irradié 𝑊𝑇 , ces facteurs de pondération étant normalisés, leur
somme est égale 1.

La dose efficace s’exprime donc par l’expression :


E = ∑ WT HT
T
La publication 60 de la CIPR attribue les facteurs de pondération
tissulaire pour les organes spécifiés qui figurant dans le tableau :

Comment se protège ?
La réduction de l’exposition des travailleurs peut s’éparer sur les
quatre paramètres suivant :
 L’intensité de la source, en veillant à n’utiliser pour l’opération
que l’intensité minimale de rayonnement nécessaire, dans le cas
d’une source telle qu’un appareil à rayons x , si la quantité
minimale d’une radionucléide.
 La distance, en maintenant le plus grande distance possible,
sans toutefois nuire à l’efficacité du travail à réaliser, entre la
source de rayonnement et le travailleur.
 Le temps, en limitant au minimum strictement nécessaire le
temps passe au voisinage de la source.
 Les écrans, en plongeant entre la source de rayonnement et
le travaillent des écrans de protection appropriés et le cas
échéant,
on utilisant d’autres écrans pour protéger efficacement contre les
rayonnement, les personnes se trouvant dans le voisinage de la
source ou dans des zones contigües.

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Conclusion

Les rayons X font de nos jours partie intégrante de l'imagerie médicale ,en
effet grace à leurs propriètés stupéfiantes,ils permettent de
réaliser un grand nombre de diagnostics à l'aide de différents types
d'images.
Mais malgré tout leurs avantages, les rayons x présentent des
inconvénients leur effets sur le corps humain , plus précisément sur
l'adn composant ses cellules , peuvent etre dangereaux et irréversibles
en effet ils peuvent provoqeur des mutitions cellulaires ,dont
certaines pourraient éventuellement dégénerées en cancers .

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