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Université Rennes 1 – Chirurgie Dentaire

2019/2020

Luna LEBARON et Lisa MOISAN

UE 3 - Imagerie

Fiche de cours n°1 

Bases physiques de production des rayons X

Le générateur de rayons X

Interaction des rayons X avec la matière

Les récepteurs radiographiques dentaires

04/09/2019 – Pr. Fleur MEARY

Promo O3
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* Le CM3 et le CM4 sont obligatoires pour tous car ils traitent de la radioprotection et cela nous
permettra d’avoir une attestation en fin de 5e année comme quoi nous pouvons émettre des rayons X
car nous avons été formé à la radioprotection.

* Pour ceux qui seront de frappe dans cette matière, la prof accepte de corriger la frappe afin de ne pas
y laisser de coquilles.

Objectifs du cours :

- Connaître les objectifs de la radioprotections et les principes de radioprotection


- Connaître les mécanismes atomiques d’émission des RX et expliquer les caractéristiques
du spectre
- Connaître les différents composants d’un générateur de RX et comprendre comment les
RX sont produits
- Comprendre l’influence du voltage, ampérage et temps d’exposition sur le spectre de RX
- Savoir définir une image radiante et ce qu’est l’atténuation du faisceau de RX.
- Connaître les deux types de récepteurs radiographiques et le principe de formation de
l’image sur chaque support.

I. Introduction

A.Terminologie

La première image radio a rayons X date de 1895 (RÖNTGEN avec la radio des doigts de son
épouse). Un an plus tard on obtiendra la première radiographie dentaire mais le temps de pose
est d’environ 30 minutes (très/trop long) avec un résultat pas très qualitatif.

Définition : c’est une technique photographique utilisant les propriétés pénétrantes des rayons
X afin d’étudier la structure interne d’un corps. L’image obtenue est appelée radiogramme.

En médecine c'est un examen utilisant les rayons X pour obtenir une image d'une ou plusieurs
structures anatomique et/ou pathologique.

C'est un examen considéré comme "non invasif" au sens courant du terme, mais les rayons
ionisants sont pénétrants dans la matière (organisme).

La radiologie fait partie de la famille des examens médicaux par "imagerie médicale", dans
laquelle on compte :
- la radiographie (RX)
- la médecine nucléaire (RΥ, Rβ),
- les IRM (résonance magnétique/protons)
- l'échographie (ultrasons)
- le Doppler (ultrasons et laser). 


Il y a des règles de radioprotection:


- vis à vis du patient
- vis à vis du praticien

La radiographie répond à un besoin diagnostic ou de bilan d’extension. Son usage doit être
justifié, optimisé et limité.

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B. Objectif des rayons X

L'utilité est la mise en évidence, la caractérisation, l'évaluation....de l'anatomie, des lésions. On


recherche des informations diagnostiques en suivant les 3 principes de radioprotection:
justification, optimisation, limitation

✴ Justification :

L'examen radio est obligatoirement précédé de l'anamnèse et de l'examen clinique: c’est le


principe de justification.
La radio est donc un examen complémentaire donc non automatique car les rayonnements
ionisants ne sont pas anodins sur la matière.

✴ Optimisation :

Utiliser tous les moyens possibles (radiographies antérieures, matériels performants,


techniques adéquates) pour que l’exposition aux RX reste la plus faible possible, compte tenu
des besoins diagnostiques.
Cf : ALARA (As Low As Reasonnably Achievable)

✴ Limitation :

Existence de doses limites d’irradiation.

Il faut une utilisation raisonnée des examens radio. C'est le référentiel de bonnes pratiques qui
en juge, par l'intermédiaire d'un guide de l'HAS.

C. Différents types de radiographies utilisées en dentaire

- Radio panoramique ( radio extra orale) : vision d'ensemble des dents,


ATM, os maxillaire et mandibule. Le soucis: peu précis.

- Radio intra-orale : un film est placé en bouche. Elle est plus précise donc plus
appréciée. On voit la chambre pulpaire, les canaux radiculaires etc...

- Téléradiographie ( de profil ou de face): permet de voir les structures plus


profondes tel que le crâne et les structures faciales (maxillaire et
mandibulaire). Quasiment utilisée uniquement en orthodontie.

- Cone BEAM : coupe dans tous les plans de l'espace, il permet une
reconstitution en 3D tout ou partie d’une arcade dentaire.

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II. Production des rayons X

A. Nature des rayons X

Ce sont des photons X :


- Déplacement ondulatoire, pas de masse
- Très haute énergie, proportionnelle à leur fréquence. 

Plus leur niveau d’énergie est important, plus les rayons X traversent les corps et plus ils
peuvent laisser des photons engendrant des effets secondaires.
- Peuvent traverser les corps et y déposer de l’énergie

Ils sont produits par un générateur au niveau de l’ampoule.

B. Mécanisme d’émission des rayons X

Les électrons sont émis par l'ampoule, sont accélérés et en percutant la cible ils produisent des
RX par perte de leur énergie. Mais cela ne se fait que si c'est sous tension. On a 2 mécanismes
:
- Rayonnement X de freinage,
- Rayonnement X caractéristique du métal-cible

✴ Le rayonnement X de freinage (Bremmsstrahlung) 


C'est un électron projeté sur l'atome de métal qui arrive à proximité du noyau de l'atome. Il est
alors ralenti, attiré et dévié par le noyau. Il perd à ce moment de l’énergie. C’est cette énergie
perdue qui produit le rayon X.
Une fois dévié il peut interagir avec d'autres atomes jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'énergie. Il y a
donc création en chaîne de rayonnements X.


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Il peut aussi percuter le noyau de l'atome et perdre toute son énergie: il se produit alors un
rayon X d'énergie maximale. L'accélération des électrons a une importance.

✴ Le rayonnement X caractéristique du métal-cible

L'ampoule qui est en Tungstène à comme numéro atomique Z = 74.


(On prend un numéro atomique élevé pour avoir plus de chance d'interaction)

Les électrons sont donc sur trois couches:


- la couche K = 70keV
- la couche L = 11keV
- la couche M = 3keV

L'énergie augmente de la couche M à la couche K où l'on est au plus proche du noyau. Le
réarrangement électronique de ces couches de l'atome de tungstène produit des rayons X.

Explication : un électron d'au moins 70keV percute un électron de la couche K du tungstène, ce
qui transfert l'énergie a un électron dévié de sa trajectoire. La place de cet électron dévié est
alors vacante sur la couche K. Il y a un réarrangement, c'est à dire qu'un électron d'une couche
plus externe va venir combler la perte de l'électron. Ce réarrangement créera un rayonnement
X.

Par ce phénomène il y a que 2 photons possibles crées: 59keV OU -11keV car : l' énergie du
rayon X est égalé à : 70keV (énergie de l'électron de la couche K) - 11keV (celui de la couche
L) = 59keV 


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Le spectre de rayonnement X est dit polyénergétique.

En fonction de l’énergie perdue par l’électron, il va produire des photons de toute une gamme et
d’énergie jusqu'à une énergie max de l’électron initial. Si on a un électron de 80keV qu'il il va
être annihilé donc on a un rayon de 80 keV.

NB: 67 KeV pour la couche la plus externe. Le rayon X produit dépend essentiellement des
interactions de freinage.

Le spectre dépend:
- Des interactions multiples des électrons
- Des distances électron-noyau variables

Les interactions des électrons accélérés avec le métal cible:


- 1% produit du rayonnement X
- 99% se dégage sous forme de chaleur le rendement est donc très faible

C. Le générateur de rayons X

Les éléments :

- Tube applicateur de faisceau (TAF): il dirige le


faisceau vers la zone souhaitée, contre la joue du
patient
- Angulation verticale
- Le bras support : il soutient le tube applicateur de
faisceau
- Le panneau de contrôle : permet de régler les
paramètres d’exposition 


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✴ L’ampoule :

A l’intérieur on y trouve la cathode qui produit les électrons qui seront accélérés et qui iront vers
l’anode (anode = métal cible des électrons, où seront produits les rayons X). Le milieu de
l’ampoule est vide pour éviter que les électrons croisent d'autres atomes et donc n'aillent pas
vers l'anode. L’ampoule est en verre et pour résister à la chaleur.

✴ La cathode (-) :

C’est un fin filament de tungstène entre 0,2 et 0,3 mm qui est entouré par la coupelle de
focalisation (en cuivre) qui focalise le nuage d’électrons produit vers l’anode. Quand on
déclenche au niveau du générateur, le filament est chauffé ce qui engendre la production du
nuage d’électrons (par excitation des électrons) qui est ensuite projeté sur l’anode.

Lorsque le déclencheur est actionné :


- Passage du courant en basse tension ( de 5 à 20V)
- Intensité de quelques Ampères
- Chauffage du filament (+ de 2000°C)
- Formation d’un nuage d’électrons

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Plus le filament est chaud, plus le nombre d’électrons libérés est important, il dépend de
l’intensité choisie au niveau du panneau de contrôle.

Le filament est en tungstène car n° atomique élevé donc on a plus d’électrons donc on peut
faire un nuage électronique plus important, il est résistant à la chaleur et on peut le faire en
filament très fin, selon nos besoins.

✴ L’anode (+), la cible en tungstène :

C’est un support en cuivre (pour isoler thermiquement) et une plaque en tungstène (la cible des
électrons) qui lorsqu’elle est percutée par des électrons, produit des rayons X. Le support en
cuivre dépasse de l’ampoule pour permettre d’évacuer la chaleur et éviter une surchauffe du
dispositif. La pente de l’anode est calculée (assez grande pour produire assez de rayons X et
pas trop large pour bien les focaliser).

Filament et cible en tungstène :


- N° atomique élevé : (Z = 74)
- Bon conducteur thermique
- Température de fusion élevée (3422°C)
- Fabriqué en fil fin

✴ L’ampoule :

- la cathode (produit les e-)


- l’anode (est la cible des e-)

Ces éléments étant entourés par une ampoule en verre et du vide pour qu’il n’y ait pas de
matière entre les électrons et donc optimiser le rendement du rayonnement. L’ampoule est vide
pour éviter que les électrons interagissent avec des particules d’air.

On déclenche grâce au déclencheur, il y a ensuite chauffage du filament ce qui entraîne une


augmentation de la tension qui projette alors entre la cathode et l’anode les électrons. La haute
tension attire les électrons et les envoie percuter leur cible avec suffisamment d’énergie pour
donner des photons. En résulte : une production de rayons X.

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La cible est penchée car les rayons cibles vont aller préférentiellement dans ce sens et donc
nous aurons une meilleure image radiographique.

1. Transformateur basse tension :



chauffage du filament entre 5 et 20 V

2. Transformateur haute tension : courant de 50 à 90kV entre la cathode et l’anode pour


attirer à grande vitesse les électrons du filament.

3. Gaine de protection : plombée pour arrêter les RX (car le son numéro atomique est très
grand) et remplie d’huile pour absorber la chaleur produite. 

Les interactions électrons/atomes cibles ont un rendement faible : 

- 1% de RX produits

- 99% de perte sous forme de chaleur

L’excès de chaleur contrôlé par :

- Température de fusion élevée du tungstène
- La conductivité thermique du support en cuivre
- Le refroidissement par l’huile entourant l’ampoule

4. Tube applicateur de faisceau (TAF) : Permet de diriger le générateur et de bien


positionner vers la zone à irradier. Le seul qui a une fenêtre dans la gaine plombée. 


Entre TAF et gaine de protection il y a un filtre en
aluminium. Il filtre tous les rayons X qui n’ont pas
assez d’énergie pour aller sur la zone qui nous
intéresse, ce qui donne moins d’irradiation pour le
patient.

5. Le collimateur : C’est une rondelle en plomb avec


un orifice au milieu. C’est lui qui produit le faisceau
de section ronde et ainsi focaliser un faisceau le
plus parallèle possible et le plus fin possible afin de
limiter l’irradiation du patient.

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D. Influence des paramètres d’exposition

- Tension : kV
- Ampérage : mA ( 7- 8 mA)
- Temps d’exposition : en ms

✴ Tension (kV) :

C'est la tension accélératrice entre la cathode et l’anode.


On peut la modifier sur les appareils panoramiques.

Augmenter le kV a pour conséquences :


- Energie moyenne des RX plus élevés
- Plus de RX d’énergie maximale
- Plus de RX produits


Donc les photons sont plus pénétrants.

✴ Intensité (mA):

C’est l’intensité qui produit le chauffage des électrons.

Augmenter les mA a pour conséquences :


- Plus de RX produits
- Pas de modifications d’énergie des RX
L’énergie ne change pas.

✴ Le temps d'exposition (s) :

Augmenter le temps d'exposition :


- Plus de rayons X produits


- Pas de modifications d’énergie des RX

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III. Interaction des RX avec la matière

A. Propriétés optiques des RX

Un faisceau de rayons X homogène est plus ou moins absorbé par les structures anatomiques
rencontrées et créé une ombre portée qui constitue l’image radiante.

Comme la lumière, les rayons X peuvent traverser la matière, y subir des interférences, se
réfléchir ou se réfracter.

Les photons peuvent :


- Traverser sans interaction : transmission
- Disparaitre : transfert total à la matière : absorption totale
- Interagir par diffusion : Déviation simple de trajectoire / Déviation de trajectoire et perte
d’énergie transférée à la matière


B. L’image radiante

Quel devenir pour les RX?

Transmission : les RX passent sans interférence avec la matière : ils sont récupérés par le
capteur.
Disparition des RX Ils sont diffusés Ils sont diffusés hors Risque pour le
du capteur praticien
Ils sont diffusés vers Dégradation de
le capteur l’image
Ils sont absorbés Ils sont absorbés par Risque pour le patient
le patient

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C. Atténuation

L’atténuation du faisceau correspond à la perte de photons X et à la diminution de l’énergie du
rayonnement entre l’entrée et la sortie de la matière.

Dans un milieu donné un photon a une probabilité µ de subir une interaction le long d’une
distance dx. Ce coefficient varie selon :
- La nature du milieu à savoir sa densité et son numéro atomique Z
- L’énergie des photons incidents

Loi d’atténuation : N(x)= N0e-µx

N(x) = nombre de photons à la sortie de la matière 



N0 = nombre de photons incidents
µ = coefficient d’atténuation

x= épaisseur traversée

Dans les tissus les plus denses le coefficient d’atténuation augmente. Pour exemple le
coefficient d’atténuation de l’os > graisse.

Plus la matière est épaisse et plus il y a de rayons atténués. Mais elle n’est jamais totale. Les
rayons X sont dits plus ou moins pénétrants en fonction de leur énergie. Plus les rayons X ont
d’énergie, plus ils sont pénétrants. 


L’atténuation du faisceau traduit les tissus qu’il traverse. Sur la radio les différences d’opacité
objectivent les différences de tissus.

Le faisceau atténué porte l’image radiante de la matière traversée. C’est cette image qu’on va
chercher à capter. 


La radiographie est une image en 2D d’un objet en 3D, nous avons donc forcément une perte
d’information.

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IV. Récepteurs radiographiques utilisés en odontologie

A. Récepteurs analogiques : films argentiques

Ils ne sont quasiment plus utilisés en cabinet donc on ne les apprend plus.

B. Récepteurs numériques : CCD / CMOS ou ERLM

Utilisés pour les radiographies intra (le récepteur est dans la bouche) et extra-orales (le
récepteur est en dehors de la bouge).

✴ Capteurs CCD (Charge Coupled Device) ou CMOS (Complementary Metal-Oxyde Semi


conductor) :

Image quasi instantanée sur l’ordinateur.

Couche scintillante qui reçoit les rayons X et en dessous on a une matrice de cellules
photosensibles qui transforme le signal lumineux en signal électrique.

Les rayons X arrivent sur le capteur et sont transformés en lumière visible dans le scintillateur et
cette lumière est convertie en un signal électrique transféré à l’ordinateur.

Une partie du capteur sort de la bouche du patient (peu pratique).

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✴ Capteurs ERLM (écrans radioluminescent à mémoire) aussi appelés plaque à phosphore :

Ressemble aux films argentiques.



Ils sont dans une pochette pour l’hygiène mais sont réutilisables.

On doit les lire dans une colonne avant de les lire sur l’ordinateur. C’est ce qu’on a au centre de
soin dentaire.

Ils comportent un support et une couche phosphorescente qui capte les rayons X. Les rayons X
sensibilisent les cristaux phosphorescents ce qui donne l’image latente qui est lue au niveau de
la tour de développement.

Dans la tour de développement, le capteur ERLM reçoit un rayon laser qui ré-excite les cristaux
phosphorescents donc une lumière phosphorescente est émise et captée dans la tour et
transformée en signal électrique qui sera traduit en image par les algorithmes des logiciels.

Pour l’instant, les capteurs ERLM offrent une meilleure définition que les CCD ou CMOS. Les
ERLM atteignent presque le niveau des argentiques (on a une perte de qualité au niveau du
traitement informatique).

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CCD / CMOS ERLM
Avantages - Solides - Résolution proche des films
- Image presque instantanée argentiques
- Réduction d’exposition (plus - -Plusieurs formats (plus que les
qu’avec les ERLM) CD / CMOS)
- Durée de vie - Peu onéreux
- Hygiène plus facile
- Tolérance aux écarts d’exposition
- Compatible avec angulateurs
argentiques
Inconvénients - Moins d’écarts de tolérance aux - Fragilité
écarts d’exposition - Réduction exposition moindre on
- Rigide, épais et câble donc un doit exposer autant de temps les
positionnement difficile et par patients aux ERLM qu’aux
conséquent un risque d’irradiation argentiques
supérieur si on refait plusieurs fois - Développeur d’image (environ 25
la radio secondes)
- Onéreux et angulateurs spécifiques
- Hygiène difficile

C. Conservation et stockage des données

Pourquoi?

- Obligation légale (20 ans)


- Retracer l’historique dentaire du patient
- Demande d’accès au dossier par le patient
- Juridique pour la défense potentielle du praticien

Comment ?

- Rangement dans un support adapté, à l’abri de la lumière


- Radiographie numérique : disques durs, clés USB, internet
- Attention aux formats d’enregistrement des données (normalement standard = DICOM)

Conclusion :

✴ Récepteurs des RX

- Sont des détecteurs de RX


- Films argentiques : émulsion argentine détecte l’image radiante, procédure de
développement à respecter, très bonne résolution d’image

Capteurs numériques :

CCD / CMOS : détection instantanée de l’image radiante, RX génèrent un signal électrique,


capté et numérisé. Peu ergonomique, résolution inférieure aux autres détecteurs

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ERLM : détection des RX par un support fluorescent lu dans une développes et dont le signal
est numérisé. Pratique, bonne résolution. 


- Avantages : Travail en pleine lumière, gain de temps, réduction de l’irradiation, image


numérique (stockage), communication avec le patient

- Inconvénients : couts de l’équipement et maintenance, hygiène pour CCD/CMOS,


moins bonne définition, réduction de dose en théorie (mais difficile à placer en bouche
et souvent besoin de réitérer plusieurs fois la radio)

✴ Radiographie :

- Technique utilisant les propriétés pénétrantes des rayons X (RX) pour l’étude de la
structure interne des corps
- But : obtenir des informations diagnostiques
- Examen complémentaire → justification

✴ Les rayons X :

- Aspect ondulatoire : caractéristiques d’ondes


- Aspect corpusculaire : photons X capables d’ioniser la matière

✴ Production des rayons X :

- Rayonnement de freinage : passage d’un électron près du noyau


- Rayonnement caractéristique du métal cible : éjection d’un électron et comblement de la
place vide

✴ Composants du générateur de rayons X :

- Ampoule en verre avec vide poussé


- Cathode et anode dans l’ampoule à l’origine de la production des RX
- Gaine de protection plombée, contenant de l’huile
- Tube applicateur de faisceau
- Filtre
- Collimateur

✴ Paramètres d’exposition :

- Voltage : influe sur l’énergie et le nombre de RX


- Intensité / Ampérage et temps d’exposition : influent sur le nombre de RX

✴ Interaction des photons X avec la matière

- Les photons X interagissent ou non avec la matière traversée


- Ils y laissent tout ou partie de leur énergie
- Le faisceau de sortie est atténué, il porte l’image radiante

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