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Formation Exploitation et maintenance des

disjoncteurs haute tension


SERVICE

T&D
Sommaire

HTB1/PREC/SEC/3.0/F La sécurité en haute tension


HTB1/GENE003/SF6/3.1/F L’hexafluorure de soufre SF6
HTB1/GENE007/EVOL/SF6/3.0/F Évolution des disjoncteurs au SF6
HTB3/DISJ024/GL314/3.0/F Présentation des disjoncteurs
HTB8/ORGA016 /HIS/FK/3.1/F Les commandes mécaniques
HTB8/ORGA018/FK3/3.1/F Les commandes mécaniques
HTB9/MAIN032/WIKA/3.1/F Surveillance SF6
HTB9/MAIN021/GL/3.0/F Maintenance et outillage pour disjoncteurs
HTB9/MAIN001/ETANCH/3.0/F Étanchéité
GR
–1 –

La sécurité en haute tension

Risques dans l’environnement des travaux


Sur site

Manutention Éléments sous pression

Risques mécaniques

Risques de tension (BT)

Produits chimiques
–2–

Risques dans l’environnement des travaux sur site


Ce document a différents objectifs.

Rappelerles règles élémentaires de sécurité liées à toute inter-


vention sur les matériels électriques : règles de base du travail dans un
poste :
• avoir la tenue de travail appropriée, gants, casque (si les conditions
l’exigent), chaussures de sécurité,
• utiliser les outillages adaptés à chaque manipulation,
• travailler sur un sol dégagé, exempt d’huile, d’objet…,
• utiliser les moyens de levage dans les règles de l’art

Préciser que lors des séquences de travaux :


• les armoires électriques sont sous tension,
• certains éléments sont mis en mouvement (bielle de manœuvre,
contacts
signaux indicateurs optiques…),
• le bruit occasionné peut provoquer un effet de surprise pour les autres
groupes,

• l’effet de groupe peut disperser l’attention.


–3–

Infirmer l’idée, que malgré des conditions confortables,


les matériels du Centre ne sont pas passifs :
• les disjoncteurs sont sous pression nominale de SF6 (présence
d’enveloppe Kevlar)
• les organes de manœuvre ont une réserve d’énergie.
–4–

Manutention
Consignes générales

Les moyens de levage sur site doivent être vérifiés conformément à la


législation par les organismes. C’est le service maintenance de l’entreprise
qui gère les opérations de contrôle.

Les manipulations doivent être effectuéespar le personnel habilité à la condui-


te d’engins de levage, dans le respect des consignesgénéralesde base :
– choix des élingues,
– respect des charges,
– méthodes d’élinguage,
– station sous une charge, etc…

Consignes spécifiques

Transport interdit, d’élémentsen porcelainesous pression de gaz


(SF6,N2).
Pressionde transport 300 hPa (300
mbar)
Tous les matériels équipés d’enveloppe kevlar sont sous pression nomina-
le de SF6 de 0,35 MPa à 0,7 MPa.
Lors des transports de charges la plus grande vigilence sera de mise
pour supprimer tout risque de heurt qui serait rédhibitoire.

0,5

0,75

0 1
–5–

Éléments sous pression

Bouteille de SF6 Bouteilles d’azote


2,2 Mpa (22 bar) 20 MPa (200 bar)
doivent être fixées

Pour l’exécution des manipulations, les commandes hydrauliques sont


sous pression de 37MPa (370 bar) :
• avant toute manœuvre s’assurer de
l’éloi-
gnement de tout un chacun et prévenir
les stagiaires présents dans l’environne-
ment,
• ne jamais resserrer un raccord si la com-
mande est sous pression,
• casser la pression avant toute intervention.

Rappel
Enveloppe Kevlar = Pressionnominale
–6–

Risques mécaniques
Les commandes mécaniques présententdes risques importantsd’accidents.

Avant touteintervention, couper l’alimentation moteur de réarmé

Désarmerles ressorts d’O et de F

disjoncteur ouvert

ressort de fermeture désarmé

Pendantles manœuvres, certains élémentssont mis en mou-


vement

Ayez un comportement sécuritaire


–7–

Risques de tension (BT)


Les travaux sous tension sont interdits.

Les recherches de pannes se feront toujours hors tension

Avant toute interventioncouper l’alimentation par les commutateurs généraux.

Attention!
Les résistances de chauffage ainsi que l’éclairage restent malgré tout sous
tension.
–8–

Risques chimiques
Tous les produits ont fait l’objet d’études pour être utilisés sans risque dans
des conditions normales d’utilisation.

Toutefois nous recommandons d’utili-


ser des gants et de limiter les contacts
avec la peau.

Produits concernés: huile hydraulique,


graisses, loctites, isopropanol….

La manipulation et les risques liés au


gaz SF6 sont étudiés dans le cours.

L’atelier au niveau – 4 possède un


détecteur d’oxygène en veille perma-
nente.

La vidange des disjoncteurs à l’air libre est interdite.


.
–1 –

L’hexafluorure de soufre SF6

Propriétés physiques et chimiques Précautions et

sécurité Caractéristiques pour l’appareillage

Manipulation du SF6

Récupération du SF6

Procédés et outils

Respect de l’environnement - les normes


– 22 –

Propriétés physiques et chimiques

F F

S
F F

Généralités

Le SF6 est un combiné de soufre et de fluor dont la première synthèse a


été réalisée en 1900 par des Français de la Faculté de Pharmacie de
Paris.
Il est utilisé pour la première fois comme isolant vers 1935 aux états Unis.
En 1953, les Américains découvrent sa capacité d’éteindre l’arc. Cette pro-
priété est tout à fait remarquable comme nous le verrons plus loin au para-
graphe «Coupure dans le SF6».
En 1960, AREVA (GEC ALSTHOM) commence à utiliser le SF6 dans les
disjoncteurs moyenne tension d’abord, puis en très haute tension.

Propriétés physiques

Il est plus lourd que l’air, environ cinq fois, sa masse volumique est de
6,14kg/m3 à la pression atmosphérique.
C’est un gaz incolore, inodore et non toxique.
– 33 –

C’est un gaz dans lequel la vitesse de propagation du son est environ trois
fois moindre que dans l’air à la pression atmosphérique.
La rigidité diélectrique du SF6 est en moyenne 2,5 fois celle de l’air ; en
augmentant sa pression on voit augmenter la rigidité diélectrique et vers
3,5 bar effectifs le SF6 a la même rigidité que l’huile neuve.
Les principales caractéristiques du gaz sont les suivantes : :
• masse molaire 146,07g
• température critique 45,55°C
• pression critique 37,59 bar
• point triple – 50,8°C et 2,26 bar (pression absolue).

En résumé, le SF6 est incolore, inodore, non toxique mais exempt d’oxy-
gène. C’est un bon diélectrique (pas le meilleur) et un excellent agent de
coupure. C’est le gaz actuellement le plus lourd. à la pression atmosphé-
rique, il se liquéfie à – 63,2°C et les bruits s’y propagent mal.

Le SF6 du commerce

Le SF6 livré en bouteille sous phase liquide, comporte des impuretés (dans
les limites imposées par la norme CEI n°376)
• tétrafluorure de carbone (CF4) 0,03%
• oxygène +azote (air) 0,03%
• eau 15 ppmM
• CO2 traces
• HF 0,3 ppmM
Le SF6 est donc pur à 99,9%.

Propriétés chimiques

Le SF6 est un gaz de synthèse qui s’obtient comme on l’a déjà vu par la
combinaison de six atomes de fluor avec un atome de soufre :

S2 + 6 F2 ⇒ 2SF6 + 524 kcal.

On note donc que cette réaction se fait avec un grand dégagement de cha-
leur. Il est du même ordre de grandeur que la combustion du charbon.
– 55 –

Comme on sait que l’énergie qui se libère lors d’une synthèse est celle qu’il
faudra donner pour décomposer le produit obtenu, on voit immédiatement :
• que le SF6 est un gaz stable,
• qu’il faudra 524 kcalories pour rompre les molécules.

À l’inverse on peut donc déjà prévoir qu’il sera un refroidisseur énergique


de l’arc puisque :
2SF6 ⇒ S2 + 6 F2 – 524 kcal.

Les produitsde décomposition avant coupurede l’arc

Aux températures normales, le gaz est stable et ne réagit pas avec son
environnement.
Si le gaz, en contact avec des pièces où circulent des courants électriques,
est chauffé à des températures de quelques centaines de degrés, le SF6
donne les produits de décomposition suivants :
• le fluorure de thyonyle SOF2
• le fluorure de sulfuryle S02F2
• le tétrafluorure de thyonyle SOF4
• le tétrafluorure de soufre SF4
• le décafluorure de soufre S2F10

Le SF6 réagit aussi avec les matériaux qu’il a dans son environnement :
• avec l’eau (impureté dans le gaz), il donne de l’acide fluorhydrique HF,
• avec l’air (impureté dans le gaz), il donne de l’anhydride sulfureux S02,
• avec le gaz carbonique (impureté dans le gaz), il donne du tétrafluorure
de carbone CF4,
• avec les enveloppes en araldite qui sont chargées de silice, il donne du
tétrafluorure de silicium SiF4.

Enfin, les acides fluorhydriques attaquent tous les métaux donnant des
fluorures métalliques de type pulvérulent hydrophile et agressif pour l’orga-
nisme.
– 66 –

Les produitsde décomposition après coupured’un arc

Un arc électrique développe des températures élevées pouvant atteindre


15 000°C. à ces températures, le SF6 subit de telles contraintes que l’on
voit apparaître d’autres produits de décomposition liés aussi à la présence
des différents matériaux utilisés dans les chambres de coupure :
• le fluorure de sulfuryle S02F2
• le tétrafluorure de carbone CF4
• le tétrafluorure de silicium SiF4
• l’anhydride sulfureux SO2
• le fluorure de thyonyle SOF2

On voit qu’un nombre important de produits a été généré par l’arc élec-
trique. L’importance de ces produits peut être amoindrie en mettant un
adsorbant (mélange d’alumino-silicate).
Ces produits gazeux de décomposition peuvent, sous certaines conditions,
présenter une toxicité. L’odeur nauséabonde, entre autre du SO2, doit nous
avertir du danger.

On notera aussi la présence de produits solides de décomposition de type


pulvérulent (poudre) qui sont le résultat de l’action de l’acide fluorhydrique
sur les matériaux.
Ces poudres sont agressives pour les muqueuses, les voies respiratoires
mais aussi pour la peau.
– 77 –

Précautions et sécurité
Aujourd’hui nous ne connaissons pas de meilleur diélectrique et agent de
coupure combiné que le gaz SF6.

L’état initial

Dans son état initial, c’est à dire que le gaz n’a subi aucune contrainte ther-
mique (le plus souvent l’arc électrique), le SF6 ne présente aucun danger
en situation normale :
• il n’est pas toxique,
• il n’est pas inflammable,
• il ne présente aucun risque d’explosion.
Ceci n’implique pas qu’aucune précaution ne doive être prise pour affronter
toutes les situations. Du fait de son manque d’oxygène,ce gaz n’entretient
pas la vie.

Toutefoisla concentration de SF6 devra être élevée puisque la Commission


électrotechnique Internationale (CEI) prévoit que cinq souris laissées pendant
24 heures dans une atmosphère de 79% de SF6 et de 21% d’oxygènerestent
en vie, et surtout ne présententaucun comportement anormal.
Pour mémoire, l’homme meurt quand la teneur en oxygène du gaz qu’il
respire est inférieure à 12%

Précautions et hygiène
La première recommandation que nous pouvons formuler est de ne pas
fumer en présence de SF6. La chaleur dégagée par la cigarette peut
décomposer le gaz. Votre cigarette aura alors un goût étrange venu
d’ailleurs… (sic).
Il est également recommandé d’éviter le fonctionnement des moteurs ther-
miques en présence de ce gaz.
Lorsque les postes sont en bâtiment, prévoir une ventilation et/ou éventuel-
lement une détection de cet halogène dans les zones de points bas.
– 88 –

Le SF6 est, rappelez-vous, un gaz très lourd. Ce dispositif vous préviendra


d’une éventuelle fuite de gaz sur un volume.

État post-coupure

Comme nous vous le présentions au début de ce chapitre, la chaleur de


l’arc modifie le SF6. Il présente alors des produits gazeux et des produits
solides de décomposition.
Ce sont ces produits qui nous interpellent.
Par définition médicale, certains gaz sont des irritants violents des
muqueuses et de l’arbre pulmonaire, pouvant dans les cas extrêmes provo-
quer un oedème pulmonaire.
Les produits solides de décomposition caractérisés par une poudre blan-
châtre sont agressifs par réaction avec l’humidité des muqueuses et des
mains.

Après ce descriptif peu sympathique du SF6 en post-coupure, il faut se ras-


surer et se tranquilliser. Ceci pour des raisons de quantité et de probabilité.

Quantité
Le volume des gaz décomposés est homéopathique. Ceci veut dire que les
seuils de quantité devenant dangereux sont rarement atteints. Le tamis
moléculaire, présent dans toutes les chambres de coupure, régénère les
produits de décomposition.
Le temps de régénération est rapide mais dépend du nombre d’ampères
coupés.
La présence d’hydrogène sulfureux, remarquable par son odeur nauséa-
bonde, en fait un excellent signal d’alarme. Le seuil de détection olfactif est
dix fois inférieur au seuil de toxicité (1ppm est détecté par l’odorat).

Probabilité
En régime normal, l’appareillage électrique utilisant le SF6 a un taux de
fuite garanti, inférieur à 1% de la masse par année, ce qui exclut en régime
normal, tout danger.
– 99 –

La situation anormale est le risque d’explosion d’un appareil. Fréquence


heureusement extrêmement faible. Et si d’aventure, un tel incident se pro-
duisait, l’odeur putride nous rappellerait à l’ordre immédiatement.

Précautions et hygiène
Si vous vous trouvez en présence de SF6 décomposé, vous devez quitter
le poste et assurer l’élimination des gaz par une ventilation énergique.
Après la disparition des gaz pollués (odeur supportable) vous êtes toujours
en présence des produits solides de décomposition.
Les interventions sur le matériel se feront avec un masque respiratoire, des
gants et des vêtements appropriés. Le tout sera envoyé vers une usine de
traitement des produits dangereux, ainsi que les poudres.
Une éventuelle agression des mains par ces poudres peut être neutralisée
par du lait de chaux.

Conclusion

L’hexafluorure de soufre, à l’état pur, n’apporte pas, et il est important de le


signaler, un accroissement des risques encourus dans les postes.
Cette absence de danger spécifique est d’ailleurs confirmée par le fait
qu’on n’a jamais eu à déplorer d’accident depuis 1960, année où l’on com-
mença d’utiliser le SF6 comme agent de coupure.
– 1010

Caractéristiques pour l’appareillage


Caractéristiques physiques

5 fois plus lourd que l’air

incolore

inodore

non toxique

incombustible

non comburant

exempt d’oxygène

vitesse du son dans le SF6,

trois fois inférieure à celle dans l’air


– 1111

Caractéristiques diélectriques

À pression égale, le SF6 autorise un isolement de deux à deux fois et demi


supérieur à l’air.

Tension disruptive en fonction de la pression absolue

kV (valeur crête)
100

SF6

80

2 mm

gaz
60

air
40

huile

2,5 mm
20

bar (absolu) huile


0
1 2 3 4 5 6 7

rappel : 1 bar = 105 Pa


– 1818

Analyse du SF6 après coupure

couleur sans tamis moléculaire


SO2F2 0,12% avec tamis moléculaire
(alumino-silicate)

Air 0,17%
0,03%

H2O 0.20%
0.05

CO 2 0.24%

CF4 2,83%
2,80%

SiF4 2,88%
0,25%

SO2 2,99%
traces

SOF2 3,95%
traces

SF6

Principaux produits gazeux après coupure


HF acide fluorhydrique
CO2 dioxyde de carbone
SO2 anhydride sulfureux
CF4 tétrafluorure de carbone
SiF4 tétrafluorure de silicium
SOF2 fluorure de thionyle
SOF4 tétrafluorure de thionyle
SO2F2 fluorure de sulfuryle
SF4 tétrafluorure de soufre
H2O eau
S2F10 décafluorure de soufre.

AREVA T&D - DAFEP


– 1919

Manipulation du SF6

La réglementation applicable au SF6

Quoiqu’il n’existe pas aujourd’hui de règles contraignantes pour le SF6, la


norme CEI (433/334/155) préconise la récupération du gaz à toutes les
étapes de son cycle de vie.

Le SF6 est reconnu pour être un gaz à effet de serre.


Il est donc obligatoire de récupérer le SF6, qu’il soit réutilisable ou non.

Rappels physiques du SF6

La masse volumique du SF6 est de :


• 6,14 g dm3 à la pression atmosphérique et à 20°C,
-1

• 28,5 g dm3-1 à 3,5 bar effectif et à 20°C,


• 53,2 g dm3-1 à 7 bar effectif et à 20°C,
• 1370 g dm3-1 en phase liquide à 20°C.

à la température de 20°C, le SF6 se liquéfie à 22 bar.


Dans les bouteilles du commerce, le SF6 est stocké en phase liquide.

AREVA T&D - DAFEP


– 2121

Récupération du SF6

Principe

Il s’agit de récupérer le SF6 des matériels (disjoncteurs, compartiments...)


sous pression de 3,5 bar à 7 bar effectif, pour le stocker dans des bou-
teilles ou des réservoirs sous forme liquide (pression 22 bar à 20°C).

Règle

Le contrôle de remplissage en SF6 dans un réservoir (bouteille, cylindre…)


se fait obligatoirement par le poids (surtout pas avec la pression).
Rapport de remplissage :
climat tempéré : 1kg de SF6 par litre du réservoir de stockage

climat tropical : 0,75kg de SF6 par litre du réservoir de

!
T RANSPORT D E : HE XAFLUORU RE DE S OUF RE
TARE kg
M .B.M . kg
CAPA l

AIG 20
AOR

1080

7 bar = Pa
20°C
20 bar = Pa
20°C

kg

récupérateur
– 2222

Recommandations élémentaires pour la récupération

Avant toute récupération, une analyse du gaz sera effectuée : humidité,


pourcentage de SF6, HS, SO2…, dans le cas d’un amorçage un prélève-
ment des dépôts sera préconisé.

La récupération consiste à vider des compartiments du gaz, pour une réuti-


lisation ultérieure.

Trois situations peuvent se présenter :


• récupération dans un compartiment ayant subi un arc interne, le gaz
ne sera pas réutilisé, il sera stocké dans des récipientsidentifiéscomme
«gaz décomposé»,
• récupération d’un compartiment «disjoncteur» ; le gaz sera réutilisable
uniquement dans un compartiment «disjoncteur» ;
la récupération sera effectuée dans des récipients réservés à cet effet,
• récupération des autres compartiments : jeux de barres, sectionneur,
transformateur de tension, boîtes à câbles…,
le gaz sera réutilisable dans la mesure où l’on aura prouvé la bonne
qualité de celui-ci

En outre :
• ne jamais récupérer du SF6 sans être sûr de la propreté du réservoir
de stockage,
• dans le cas de bouteille «vide» (à la pression atmosphérique),
celle-ci devra être traitée (vide -azote - vide),
• s’assurer de la propreté de la tuyauterie, éventuellement les vidanger
et faire systématiquement le vide,
• vérifier l’étanchéité du groupe et de la connectique,
• utiliser obligatoirement un pré-filtre pour toute intervention.
– 2525

Procédés et outils
Il y a deux criteres qui régissentles procédéset les outils de la récupération :
• la qualité de la récupération : pression laissée dans le compartiment,
• le volume ou la masse de gaz à récupérer: disjoncteurconventionnel ou
poste SEM).

Qualité de la récupération

Dans la majorité des cas, la récupération sera partielle, c’est à dire, le dis-
joncteur ou le compartiment restera à 0,3 bar effectif de SF6 (déplacement
d’un disjoncteur conventionnel ou travaux sur un compartiment adjacent
dans un poste SEM).
Par contre lorsqu’il y a ouvertured’un compartiment, la récupération du SF6, à
défaut d’être totale, devra être maximale.Les outils d’aujourd’hui permettentde
récupérer jusqu’à 0,1 bar absolu (voir échelle des pressions).
Important
Lorsque l’on parle de récupération à 0,1 bar absolu, cela implique l’utilisa-
tion de compresseurs spéciaux dit «compresseurs à vide» ou «compres-
seurs à membrane».
En aucun cas, on ne peut récupérer le SF6 avec une pompe à vide.
L’échappement ou la sortie de la pompe à vide se fait à l’atmosphere.

Volume ou masse à récupérer

Lorsqu’il faut récupérerle gaz d’un disjoncteurFX22 (420 kV) qui contient par
phase 10 kg de SF6, le groupe de récupération ne peut être le même que pour
un disjoncteurFB2T (420 kV SEM) qui contient par phase 120 kg de SF6.
Sauf analyse chimique contradictoire le SF6 récupéréest toujours réutilisableà
fortiori lorsque l’on récupere à travers un groupe équipé de filtres et de tamis
moléculaire.
Le seul gaz non réutilisable est le SF6 qui aurait subi un arc interne. Dans
ce cas, la procédure de récupération sera plus contraignante.
Les réservoirs devront porter la mention «gaz décomposé».
– 2626

Outils de récupération
Groupes de Pression
Utilisation Caractéristiques
récupération Côté récupération Côté stockage
Général 0,3 bar effectif 25 bar Poids : NS
pneumatique récupération phase gazeuse Débit : NS

partielle

CIRRUS pression 40 bar Poids : 80 kg


atmosphérique phase liquide Débit : 1,5 m3/h

9 kg/h

DILO série PICCOLO 100 mbar absolu 50 bar


phase liquide
45 kg/h

DILO série MEGA 100 mbar absolu 50 bar Poids : 1,5 T


modeles 3020, 3061 phase liquide Débit : 20 m3/h

90 kg/h

P : 20 kW

rappel : 1 bar = 105 Pa

: groupe modulable, lors de la commande veiller à commander le


compresseur «phase liquide» et compresseur membrane,
: NS : non significatif, utilisation d’un compresseur de chantier
: peut être utilisé dans les petits postes SEM : T65, T105, B105, F35.
– 2727

Respect de l’environnement - les normes

L’effet de serre

Les sommets de Kyoto (1997) et dans le prolongement celui de La Haye


(2000), sur le changement des climats, ont examiné le probleme des gaz à
effet de serre.
Le principe de précaution est appliqué.

rayonnement UV
rayonnement IR

gaz à effet de serre

La température de la terre est le résultat d’un équilibre entre le rayonne-


ment solaire UV qui chauffe la terre et le refroidissement lié aux infra-rouge
IR réfléchis du sol vers l’espace.

Dans la couche la plus basse de l’atmosphere (troposphere) restent des


gaz et des substances qui vont non seulement gêner le réfléchissement (la
réflexion) des infra-rouges vers l’espace mais les réfléchir vers le sol, ce
qui contribue à un réchauffement général : c’est l’effet de serre.
– 2828

Gaz à effet de serre

Bien que pas nouveau, le phénomene s'est accru ces dernieres décennies.

Parmi les gaz qui se sont ajoutés au processus se trouvent :


• le dioxyde de carbone, dont la quantité s’est accrue du fait de la com-
bustion des fuels d’origine fossile,
• le CFC,
• l’ozone provenant des gaz d’échappement et des combustions,
• monoxyde d’azote produit par l’agriculture intensive,
• le méthane résultant de l’élevage intensif du bétail.

Il a été admis que le CO2 est l’agent prépondérant dans le phénomene du


changement climatique. néanmoins d’autres gaz, dont le SF6, ont été
inclus dans le «panier» des gaz à effet de serre.

N2O
O3 SF6
5%
8% 0,01%

CFC
12%

CH C02
15% 60%
4

Comme on peut le constater si le SF6 est tres peu présent dans l’atmo-
sphere, nous sommes interpellés par son hyper activité comme gaz à effet
de serre.
L’effet de serre de un gramme de SF6 est 23 900 fois plus élevé que celui
de un gramme de CO2.
– 2929

Quelques chiffres

Estimation mondiale en Mégagrammes du gaz SF6


• 120 000 Mg ont été mproduits depuis les années 60,
• 6 à 8 000 Mg sont actuellement produits par an,
• 50 000 Mg sont installés dans les matériels électriques,
• 80 000 Mg ont été rejetés dans l’atmosphere,
dont 15 % pour le matériel électrique.

Plus de la moitié du SF6 produit est utilisée dans l’industrie de la métallur-


gie pour l’élaboration de l’aluminium et du magnésium.
En quantité beaucoup moindre, le SF6 est utilisé comme gaz traçeur ou
comme isolant phonique en médecine, dans les accélérateurs de particules
(6 Mg), dans les pneumatiques automobiles de F1….

Estimation nationale
• 800 Mg
dont 600 Mg en HTB (70% PSEM)
200 Mg en HTA

Remarques
Si la quantité de SF6 utilisée peut augmenter en HTB, on peut estimer
qu’en HTA les quantités resteront stables dans la mesure où les chambres
de coupure dans le vide se développent.

Rejets dans l’atmosphère

Aujourd’hui, on estime à 22 000 Mg les rejets de gaz à effet de serre par


an, tous gaz confondus.
Comme nous l’avons vu précédemment le SF6 n’a qu’une participation tres
faible dans les gaz à effet de serre.
Néanmoins, devant son agressovoté intrinseque, cela mérite de s’interro-
ger sur les rejets inhérents à nos matériels :
• rejets dus aux fuites,
• rejets dus aux interventions,
ces rejets étant en quantité égale.
– 3030

Depuis plus de 10 ans, les constructeurs s’acharnent à réduire le 1% de


taux de fuite.

Une vision globle du taux de fuite dans les matériels électriques se situe à
0,6-0,7% de la masse de gaz installée.

Les appareils récents sont tres en-dessous de ces valeurs :


– plus de 95% du matériel a un taux de fuite de 0,2%,
– moins de 5% du matéreil représente les 3/4 des rejets.

Rejets dus aux fuites


⇒ 50% des fuites sont localisées sur les dispositfs annexes (densimetres,
disque de rupture, vanne de remplissage…),
donc réparables plus facilement,

⇒ 50% des fuites sont sur les assemblages


donc réparables.

Rejets dus aux interventions


⇒ réparations,
⇒ dépose de matériels,
⇒ contrôles périodiques
donc limitables par utilisation d’outils appropriés.

Si on prend en compte ces constatations,


on peut estimer pouvoir réduire les rejets entre cinq et six fois.
– 3030

Conclusion

Pour l’instant, il n’existe pas de texte directif. Cependant la CEI donne des
recommandations afin de limiter les rejets de toutes sortes (rapport tech-
nique CEI 1634).

Réparation des fuites


Sont considérés avec fuites, les volumes nécessitant plus de un complé-
ment de gaz par an.

Réutilisation du SF6
Récupération systématique du gaz car sauf analyse contradictoire, le SF6
est réutilisable dans la majorité des cas.

Remarque
Un arc interne dans un compartiment PSEM est rédhibitoire pour le SF6.

Analyse du gaz (pour utilisationhors norme CEI 376)


⇒ SF6 en service

Impuretés Appareillage Valeurs Consignes Remarques


taux d’impuretés total appareils de coupure ≤3 si ≥ 3 soit 97% de SF6
(air, CF4,…) en % volume autres (compartiments PSEM) ≤ 5 retraiter si ≥ 5 soit 95% de SF6
SO2 0-40
normal
HF : 0-40
produits de prochaine ne pas faire de mesure
décomposition SO2 : 40-180 maintenance apres coupure en
tout appareil de coupure
S02 ppmV ou HF : 20-90 changer le tamis court-circuit : minimum
HF ppmV et traiter le gaz 3 jours
démontage et
SO2 > 180
examen le plus
HF > 90
vite possible
H2O correction ≤ – 5°C si supérieur
tout dispositif
pression et température pass. et 20°C retraiter le gaz
– 3131

⇒ réutilisation du SF6

Impuretés Niveau acceptable Remarques


taux d’impuretés total ≤2 soit 98% de SF6
(air, CF4,…) en % volume
produits de
décomposition SO2 ≤ 40 SO2 ou HF selon
S02 ppmV ou HF ≤ 20 matériel disponible
HF ppmV
H2O en point de rosée point de rosée ≤ – 38°C
correction pression et à pression atmosphérique soit 150 ppmV
température et 20°C
–1 –

Evolution des disjoncteurs au SF6

Coupure physique d’un courant


Étude de la coupure
Phénomènes électriques liés à la coupure
Coupure d’un arc

Paliers techniques de coupure dans le SF6

Disjoncteurs au SF6 sur les réseaux français et


étrangers

Évolution des énergies de manœuvres


– 22 –

Coupure physique d’un courant

Étude de la coupure

Notion
En élevant la tension entre deux électrodes, il apparaît des étincelles puis
une colonne gazeuse ou un arc électrique.
L’ouverture d’un circuit par un disjoncteur commence par la séparation des
contacts dont l’effet immédiat est l’apparition de l’arc électrique. Pendant
cette première phase, la tension aux bornes de l’arc (tension d’arc) reste
très faible et l’arc se comporte comme un conducteur presque parfait
(résistance de l’arc faible).

Conditions d’extinction de l’arc


En alternatif, le courant s’annule naturellement deux fois par période, soit
toutes les 10 ms en 50 Hz.
Le principe est de profiter de cette faiblesse naturelle pour éteindre et évi-
ter le réallumage de l’arc.
Pour ce faire on combine :
• l’augmentation rapide de la distance entre électrodes,
• le «refroidissement» de l’arc et des pièces,
• le renouvellement du milieu diélectrique.

C’est le rétablissement de rigidité diélectrique.

Si ce n’est pas le cas, le disjoncteur ne pourra pas supporter la remontée


en tension entre ses contacts et l’arc se rallumera.
La coupure aura échouée jusqu’à l’alternance suivante.
– 33 –

Coupure réussie

rétablissement
de la rigidité
diélectrique

tension rétablie
du réseau

séparation
des contacts

Coupure non réussie

réamorçage
rétablissement
de la rigidité
I arc diélectrique
I arc

U arc tension
rétablie

séparation
des contacts
– 44 –

Phénomènes électriques liés à la coupure

Tension de rétablissement
Lorsqu’un disjoncteur ouvre un circuit, il se passe des phénomènes élec-
triques qui sont contraignants pour le matériel.

Disjoncteur fermé - Fig 1


Les deux paramètres mis en cause sont :
• le courant I de forme sinusoïdale,
• la tension, plus exactement la chute de tension ∆U entre le contact
fixe A et le contact mobile B. La résistance de contact voisine de
zéro, ∆U est nulle.

Pendant l’ouverture du disjoncteur : circuit résistif - Fig 2


C’est pratiquement le cas d’un réseau en charge : puissance réactive très
faible.
Avant la coupure, la tension et le courant sont pratiquement en phase.
À l’instant de la séparation physique du contact mobile, un arc apparaît.

Quoique conducteur, l’arc présente une certaine résistance, ce qui fait


naître :
• un courant (i) appelé courant d’arc qui varie d’intensité en fonction
de son étirement,
• une chute de tension (u) appelé tension d’arc qui varie pour les
mêmes raisons que i arc, mais en grandeur inverse.

Le courant d’arc ayant une fonction sinusoïdale, va passer le zéro naturel-


lement ; l’effet conjugué avec le soufflage provoquera son extinction.
à cet instant les points A et B vont se retrouver à des potentiels différents.
On peut simplifier en disant que B sera au potentiel 0 et A au potentiel
débité par le générateur situé en amont.
La tension d’arc, qui était assez petite pendant le temps d’arc, va donc
rejoindre très rapidement la tension du générateur dite tension rétablie.
– 55 –

U
U réseau
Fig 1 - Disjoncteur fermé
I
In

In B
t
A

∆ U = U A – UB ∆U

séparation contacts
U
Fig 2 - Ouverture du disjoncteur I U réseau
i arc

B
t
A ∆U
u arc
U rétablissement
tension rétablie

Fig 3 - Disjoncteur ouvert


I

courant
t

A
∆U
U rétablie
t
∆ Ur = UA – UB

tension rétablie
– 66 –

Coupure d’un arc électrique

La naissance d’un arc


Tout le monde a remarqué qu’en approchant la main d’un écran de télévi-
sion, on sent une force qui attire. Il existe en effet dans cet appareil ce
qu’on appelle un champ électrique.
Ce champ électrique est à l’origine du courant électrique car c’est lui qui
déplace les électrons dans les conducteurs.

À la séparation des contacts sous tension, il apparaît un champ électrique


d’une très grande intensité qui va arracher des électrons sur les points
chauds des contacts.

L’arc électrique vient de prendre naissance. Si sa propre énergie n’est pas


suffisante, il va s’éteindre rapidement, par contre s’il est traversé par un
courant important, il puise dans sa propre énergie, ce qu’il faut pour assu-
rer sa survie.

L’arc électrique
Nous avons vu que le champ électrique était à l’origine du déplacement
des électrons.
Lorsque les contacts se séparent, le champ électrique arrache des élec-
trons aux points chauds. Ces électrons vont donc circuler dans un milieu
qui n’est pas conducteur que l’on appelle diélectrique et vont faire croître la
température du milieu s’ils sont en nombre suffisant.

Tout corps sous l’influence de la température finit par atteindre son seuil de
dissociation ionique .
À cet instant, il cède des électrons et devient conducteur. On assiste à une
avalanche, c’est à dire à une libération d’électrons qui va en s’accélérant.
– 77 –

Cet arc électrique va suivre les variations du courant alternatif et ainsi, à


intervalles réguliers, l’arc va disparaître et réapparaître immédiatement, si
les électrons n’ont pas été éliminés, le milieu reste conducteur.
Les températures peuvent atteindre 15 000°C.
La puissance thermique dissipée peut atteindre 10MW.

Pour éliminer ces électrons on pourra :


• les chasser par un moyen physique quelconque, (le soufflage par
exemple),
• avoir des diélectriques avec de très grandes vitesses de récupération
(le SF6 par exemple),
• avoir des procédés diminuant la température du milieu (décompression,
soufflage etc…).

Coupure d’un arc dans le SF6


La naissance et le développement de l’arc ont déjà été décrits précédem-
ment. La particularité du SF6 est le double niveau de conductibilité de son
milieu.

Vers 3 000°C la molécule SF6 se dissocie : S+ + F–,


on a alors un milieu conducteur où, sous l’influence du champ électrique le
S+ va dans un sens et le F– dans l’autre.
À remarquer que le soufre étant 1,7 fois plus lourd que le fluor, celui-ci se
déplacera donc plus rapidement et participera donc davantage au déplace-
ment de la charge que le soufre.

Vers 6 000°C le gaz a alors un autre état de conduction, en effet à cette


température le F– et le S+ se mettent à perdre des électrons
F– F– – + e–
S+ S– + 2e–.
Il apparaît des électrons libres beaucoup plus légers que le fluor et on peut
dire que tout le courant est transité par les électrons.
Pour simplifier, le SF6 lors de sa décomposition ionique par la chaleur,
prend deux états :
- l’un résistant à 3 000°C
- l’autre sans résistance à 6 000°C,
ou dit différemment, en faisant descendre la température de l’arc de 6 000°
à 3 000°C, on introduit une résistance importante dans l’arc.
– 88 –

Coupure d’un courant


Si nous mettons au point un système qui permet le refroidissement de l’arc
(arc tournant, soufflage mécanique ou thermodynamique etc…), on com-
prendra que l’arc monté à des températures de 15 000°C , sous l’effet du
courant qui le traverse, va voir sa température diminuer dès l’instant où le
courant alternatif amorce sa descente vers zéro.
La température va diminuer d’autant plus rapidement que :
• le SF6 a deux états de conduction et l’apparition de l’arc résistif va faire
chuter le courant donc la température,
• le SF6, comme on l’a vu dans ses propriétés physiques, est un gaz qui
absorbe des quantités d’énergie importantes lorsqu’il se dissocie ;
le soufflage de l’arc va donc évacuer une quantité importante d’énergie.

Cette baisse de température va favoriser la re-combinaison ionique des


corps et le diélectrique va retrouver ses propriétés isolantes assurant ainsi
l’interruption du courant.
–1 –

Présentation des disjoncteurs au SF6

Gamme

Architecture du pôle Liaison pôle-

commande Chambre de coupure

Plaque signalétique des disjoncteurs

Séquence de manœuvre des disjoncteurs


–2 –

Gamme
Le disjoncteur GL est composé de trois pôles séparés. Chaque pôle est
actionné par son propre organe de manouvre FK3-1.

Tension assignée Courant assigné Pouvoir de coupure Appareil


kV A kA

245 kV 3 150 40 GL314 avec 3 FK3-1

L’organe de manœuvre est une commande mécanique FK3-1. Les deux


ressorts (fermeture et ouverture) se trouvent dans l’armoire.
–3 –

Architecture du pôle

chambre de coupure 1800 mm

colonne isolante

120 mm

organe de manœuvre

remplissage et supervision SF6


– 44 –

Liaison pôle commande


La liaison mécanique entre la commande FK3-1 et l’arbre du disjoncteur se
fait par l’intermédiaire d’un manchon limitant ainsi le nombre de pièces en
mouvement pendant la manœuvre de l’appareil.

arbre de sortie disjoncteur

arbre de sortie commande mécanique

manchon d’accouplement
–5 –

Chambre de coupure
–6 –

Séquences de fonctionnement
Soufflage thermique

Ouverture : séparation des contacts principaux


–7 –

Ouverture : séparation des contacts d’arc


–8 –

Position disjoncteur «ouvert»


–9 –

Effet pneumatique

Ouverture : séparation des contacts d’arc


– 1010

Position disjoncteur «ouvert»


– 1111

Fermeture

admission de gaz frais


Plaque signalétique

nsion assignée (kV)


72
Courant assigné en
service continu (A) 3 150
Pouvoir de coupure (kA) 40
Tenue à la tension à 50Hz (kV) 460
ouverture
Durée de (sans relais) 16 à 26
fonctionnement (ms) fermeture
(sans relais) 85 à 110
Durée de coupure (ms) 40
FO - 15 s - FO ou
Séquence de manoeuvre
0 - 0,3 s - FO - 3 min -
FO
nominale 57,04
Masse volumique complément
de SF6 de remplissage 48,86
(kg/m3) baisse de
pression 46,68
nominale 7,5
Pression effective complément
à 20 °C et de remplissage 6,4
1 013 hPa baisse de
pression 6,1
Masse de SF6 (kg) 19
Résistance entrée/sortie (µ Ω) 55
– 13 –

Séquence de manoeuvres des disjoncteurs

Durées
fermé

ouvert

Ouverture Fermeture

Fermeture Ouverture
O FO FO Coupure
Établissement
bobine O

bobine F

contact a

contact arc électrique


principal
–1 –

Les commandes mécaniques FK3-_

Généralités

Principe de fonctionnement

Commandes mécaniques de 3ième génération

Indicateurs optiques FK La commande

FK3-12
–2 –

Généralités

L’organe de manoeuvre des disjoncteurs est une commande mécanique.


L’énergie de fermeture est emmagasinée dans un ressort du type «hélicoï-
dal» armé par un moteur et maintenu en charge par un système d’accro-
chage.

Pour la manoeuvre de fermeture, l’effacement de l’accrochage (alimenta-


tion bobine) libère l’énergie du ressort :
• le disjoncteur se ferme,
• et arme un ressort du type hélicoïdal, qui emmagasine l’énergie
d’ouverture.

Lorsque le disjoncteur est fermé les ressorts de fermeture et d’ouverture


sont toujours armés ce qui permet dans tous les cas de figure d’effectuer la
séquence O-CO.
– 33 –

Principe de fonctionnement

1
2

Accumulateurs d’énergie
Le ressort d’enclenchement 1 fournit i’energie necessaire pour fermer ie
disjoncteur et pour armer ie ressort de decienchement 2 .

Le ressort de déclenchement 2 fournit i’energie necessaire pour i’ouvertu-


re du disjoncteur ; en fonction du type de disjoncteur, ii est monte soit
dans ia commande, soit dans ie disjoncteur.
– 44 –

Commandes mécaniques de 3ième génération


Vue d’ensemble

1 - moteur
2 - réducteur
3 - ressort de fermeture
4
5
-
-
}
accrochage fermeture encenchement
bobine de fermeture
6 - came d’enclenchement
7 - arbre d’enclenchement
8 - bobine d’ouverture
9 - levier à galet
10 - arbre disjoncteur (principal)
11 - accrochage ouverture
12 - ressort d’ouverture
13 - amortisseur
– 55 –

Sur ia vue d’ensembie de ia page precedente on remarque :


• deux arbres :
- un iie au ressort de fermeture, qui supporte ia came de iiaison
ressort/disjoncteur,
- un iie au disjoncteur, avec ie ievier de iiaison disjoncteur/ressort.
• deux systèmes d’accrochages d’energie :
- un pour ie ressort de fermeture,
- un pour ie ressort d’ouverture (accrochage disjoncteur),
• un système de tringierie annexe, de ievier de renvoi servant de
signaiisation, d’interverrouiiiage eiectrique et mecanique.

Composants

ressort de fermeture roue

de changement

accrochage de fermeture

système de fermeture

ressort d’ouverture

accrochage ouverture

système d’ouverture
– 66 –

Indicateurs optiques
Signalétique

Sur ie panneau avant, une fenêtre est amenagee, pour visuaiiser :


• ia position du disjoncteur Ouvert ou Ferme,
• i’etat du ressort de fermeture
arme ou RESSORT DE FERMETURE ARMÉ

desarme ou RESSORT DE FERMETUREDÉSARME

Mesure de sécurité

Avant toute intervention sur la commande ou le disjoncteur, même mineure,


il est impératif de :
• de désarmer le ressort de fermeture,
• mettre le disjoncteur en position Ouvert.
Ne pas oublier que le ressort d’ ouverture n’a pas de signalétique.
– 88 –

La commande FK3-12
La commande mecanique FK3-12 reprend ies principes cinematiques des
commandes FK de mondre puissance.
Le deveieioppement de ce organe de manœuvre à orte puissance permet
de rempiacer ies commandes hydrauiiques.
Exempie pour ies disjoncteurs de generateurs (Icc = 120kA) voire pour ies
disjoncteurs GIS generation T155.

Système de réarmement

moteur

cames de
rearme

pignon d’entraînement

ieviers de rearme avec anti-retours

arbre de rearme par maniveiie

Le moteur de ia commande entraîne un système d’engrenage.


Sur ie dernier pignon est fixe un arbre muni de deux cames de rearme qui
souièvent ies deux ieviers de rearmes equipes d’anti-retour.
– 99 –

Ces ieviers assurent ia rotation de i’arbre de rearme du ressort de fermeture.

Vue générale

1 - arbre d’enclenchement
2 - arbre principal
3 - verrouillage enclenchement
4 - verrouillage déclenchement
5 - moteur
6 - ressort d’enclenchement
7 - ressort de déclenchement
8 - interrupteur fin de course
moteur (In)
9 - Indicateur de charge ressort
de fermeture
10 - contacts auxiliaires (CS)
11 - indicateur de position
disjoncteur
12 - amortisseur hydraulique
– 1010

Positionnement de la commande

La commande peut être fixee verticaiement sur ies disjoncteurs de types


biindes (GIS) ou à piat sur ies disjoncteur de generateur FKG1 de nouveiie
generation.

commande FK3-12 et FKG1.

Dans ce dernier cas, i’amortisseur hydrauiique fonctionnant horizontaie-


ment, ii est necessaire de iui adjoindre un reservoir (Figure ci-contre) afin
de maintenir en huiie ie cyiindre et ie piston.
–1 –

Surveillance SF6

Densimètre

Courbes de variation

Vannes de remplissage
–2 –

Densimètre SF6 WIKA

Présentation

Le rôle du densimètre est de sur-


veiller la présence de SF6 dans un
compartiment.
Les densimètres sont générale-
ment équipés de contacts à la
baisse de pression.
Néanmoins, une baisse de pression
provoquéepar une baisse de tempé-
rature ne devra pas être signalée car
la quantité de gaz est inchangéeà
l’intérieurdu compartiment.

Le densimètre WIKA possède deux fonctions :


• signalisation électrique de la baisse de pression grâce à des micro-
contacts électriques,
• contrôle de la pression corrigée en température visualisé sur un cadran
à zones.

cadran à zones

micro-contacts

bilame

tube de bourdon

pression SF6 venant du pôle


–3 –

Principe de fonctionnement

Densistat en fonctionnement normal.

CR CR= 0
BP BP = 0

pression SF6 du
compartiment

Fuite de gaz dans le compartiment

CR= 1
CR
BP = 1
BP

Compensation en température. Le
mouvement du tube de Bourdon
en cas de variation de pression
lors d’un changement de
température sera compensée par
le mouvement inverse du bilame.
–4 –

Indicateurs optiques

Le densimètre WIKA indique la pression effective du gaz SF6 compensée


à 20°C.
Le cadran est divisé en trois zones de couleur vert, jaune, rouge. Les
limites de chaque zone correspondent au complément de remplissage et à
la baisse de pression.

P pôle > CR

L’aiguille se trouve en zone verte,


la pression est correcte.

BP > P pôle ≥ CR

Dans la zone jaune, il faut procé-


der à un complément de remplis-
sage CR.

P pôle ≤ BP

En zone rouge, le disjoncteur est


verrouillé, car la masse volumique
du gaz SF6 à l’intérieur du com-
partiment n’est plus suffisante
pour assurer les fonctions de cou-
pure.
–5 –

Dispositifs de test
Première génération

Le dispositif de test permet de contrôlerle fonctionnement des seuils du densi-


mètre et ceci sans avoir à modifier la quantité de gaz dans le disjoncteur.

bouchon

dispositif de test

valve de remplissage DILO

densimètre WIKA

Il suffit de déposer le bouchon pour isoler le volume disjoncteur du volume


densimètre.

Régime normal : bouchon monté Densimètre en essai : bouchon ôté

compartiment compartiment

densimètre densimètre

valve «Michelin»
–6 –

Seconde génération

pression SF6
du
compartiment

démonter le densimètre WIKA.

dispositif de test

pression SF6
du
compartiment

manomètrede test 1

3
4
pression SF6
de la bouteille

P2 P2 P1

1 mettre en place l’outil de test,


2 connecter le manomètre étalon,
3 remplir à Pn, utiliser une bouteille de SF6 équipée d’un détendeur
4 fermer la valve de remplissage, créer une légère fuite et attendre le
basculement des contacts d’alarme SF6, P1 et P2.
– 1111

Vannes de remplissages
Vanne Dilo fermée

Vanne Dilo ouverte


1 –

Maintenance et outillage

Plan de maintenance des disjoncteurs

Limite d’usure électrique

Outillages et pièces de rechange


–2 –

Plan de maintenance des disjoncteurs GL314


Contrôle visuel périodique (une à deux fois par an, appareil en ser vice)
Inspection (tous les cinq ans, appareil hors ser vice)
Révision (durée de ser vice, tous les vingt ans)
Révision (manoeuvres mécaniques : 3 000 cycles)
Révision (usure électrique, voir page suivante)

relever le compteur de manoeuvres,


contrOlegénéral : aspect visuel (corrosion, peinture, trace d’échauffement),
vérifier le fonctionnement du chauffage permanent, vérifier l’état des aérateurs,
vérifier si l’aiguille du densimètre WIKA se trouve dans la zone verte
contrOlerles seuils du densistat SF6, ajuster ensuite la pression a sa valeur
nominale

vérifier le serrage des fixations des éléments non soumis a la pression (chassis,
platine, armoire),

vérifier le serrage des bornes basse tension ( : 6 mois après la mise en service),
vérifier le fonctionnement du relayage,

vérifier le bon fonctionnement des accrochages,


changer les joints de porte, panneaux latéraux et toit,

mesurer les durées de fonctionnement pOleset contacts auxiliaires,


faire des manoeuvres aux cycles recommandés a la tension nominale
remplacer (ou remettre en état) les chambres de coupure
–3 –

Limite d’usure électrique

L’usure électrique des disjoncteurs GL314 peut être estimée par la rela-
tion : ∑ N I 2 = 16 000 kA2, N étant le nombre de coupure a valeur du
courant I coupé.

La courbe ci-dessous permet d’avoir directement le nombre de coupure a


un courant donné.

I (kA)

40

20

10

4 10 20 30 50 100 500 1000 3000 5000

nombre de coupures

Par exemple, le disjoncteur GL314 pourra couper 10 fois un courant de


40 kA ou 3 000 fois un courant de 3 000 A.
–4 –

Outillages et pièces de rechange

Outillages

Remplissage SF6 et essais du densimètre


Manomètre SF6

Manodétendeur
–5 –

Contrôle des étanchéités SF6

Détecteur SF6

Manomètre à eau
Pièces de rechange

Dans le cadre d’opération de maintenance préventive ou curative, nous conseillons une liste
minimale d’outillages et de pièces de rechange.

Outillages
– kit de manomètre a eau.

Pièces de rechange
– un moteur,
– une bobine,
– une ampoule d’éclairage de l’armoire de commande mécanique,
– une résistance de chauffage,
– un kit de joints pour le bouchon de la valve SF6.
–1 –

Étanchéité

Outils de contrôle d’étanchéité SF6

Joints, graisses et huiles

Procédure de colmatage
– 22 –

Outils de contrôle d’étanchéité SF6


Le manomètre à eau
À compléter par le stagiaire

∆≤
– 33 –

Détecteur de fuite SF6 - TIF5050

prise écouteur

embout détecteur
et protection

sonde piles
flexible

marche-arrêt

pièces de rechange
pointe de détection,
capuchon de
protection et (6)
filtres tissu

témoin de
mise en
fonction
bouton moleté avant
d’orienter le flexible
desserrer la molette de
deux tours complets
dans le sens anti-
horaire

Applications du TIF 5050


Le détecteur de fuite halogène automatique TIF 5050 peut être utilisé
dans les systèmes de climatisation et de réfrigération. Il détecte aussi les
fuites d’oxyde d’éthylène dans les équipements de stérilisation des hôpi-
taux (détection du mélange de fréon).
Détecte le SF6 dans les disjoncteurs haute tension.
Détecte la plupart des gaz contenant du chlore, du fluor et du brome tels
que les gaz halogènes.
Détecte également les produits de nettoyage utilisés dans l’industrie du
nettoyage à sec.
– 44 –

Mode d’emploi
Faire glisser le commutateur coulissant sur marche (On),
Commencer à chercher les fuites. La fréquence du son et la cadence
des signaux sonores augmenteront quand le gaz halogène sera
détecté.

Techniques de détection des fuites


Dans les zones contaminées par du réfrigérant, mettre l’appareil à
l’arrêt puis en marche à nouveau. Il se réglera automatiquement en
fonction du nouveau niveau.
Tenter l’expérience suivante : maintenir l’embout près de la bouteille
fournie avec l’appareil. Lorsque celui-ci commence à émettre un
signal sonore, le mettre à l’arrêt puis en marche à nouveau, si la
cadence du signal sonore continue à augmenter, le mettre à l’arrêt
puis en marche une nouvelle fois.
L’appareil se règle et se corrige en fonction du réfrigérant présent
dans l’atmosphère ambiante à proximité de l’embout.
Nota
Le réglage automatique de sensibilité de l’appareil est entièrement
contrôlé par le commutateur marche-arrêt.
Effectuer l’opération ci-dessus plusieurs fois, le résultat vous impres-
sionnera. Aucun autre détecteur de fuite n’est aussi efficace.
Dans les zones ventées, il peut être extrêmement difficile de détecter
une fuite importante, le gaz s’éloignant rapidement de la source de
la fuite. Dans un tel cas, il peut s’avérer nécessaire de protéger du
vent la zone potentielle de fuite.
Dans une situation où des fuites importantes masquent la présence
de fuites très petites, localiser et réparer tout d’abord les fuites les
plus importantes. Il est ensuite facile de déceler les autres.

Conseils de dépannage
Signal sonore irrégulier
• remplacer l’embout,
• chercher une source de contamination,
• respecter précisément les instructions,
• le voyant rouge indicateur de charge doit être éclairé.
– 55 –

Signal sonore régulier, mais ne désignant pas la source de la fuite


• remplacer l’embout,
• vérifier si le voyant d’alimentation est éclairé,
• si l’appareil ne détecte toujours pas la source de fuite, le renvoyer
en usine pour réparation.

Piles
• lorsque l’appareil est en service, le voyant doit être éclairé,
• si le voyant n’est pas éclairé, installer des piles alcalines taille «C»
neuves ; si le voyant est éclairé et que l’appareil ne fonctionne pas
correctement, arrêter celui-ci et remplacer l’embout de détection.
Ne pas oublier que le froid affecte la puissance des piles.
• si l’appareil fonctionne toujours irrégulièrement, le renvoyer en usine
pour réparation.

Entretien
L’appareil doit toujours être à l’arrêt lors du changement de l’embout.
Pour changer l’embout, le faire tourner dans le sens anti-horaire.
Pour fixer le nouvel embout, le visser dans le sens horaire à l’inté-
rieur du connecteur.
Ne pas utiliser le détecteur tant que l’embout n’est pas bien vissé à
la main. Éviter de laisser des traces de graisses ou de produits de
nettoyage dans les rainures de l’embout.
Pour réduire au minimum la contamination de l’embout par de la
poussière et de la graisse, le protéger à l’aide du capuchon et du
filtre en tissu.
Toujours changer le filtre en tissu lorsqu’un nouvel embout est installé.

remplacer en cas
d’encrassement

embout de capuchon
détection filtre tissu de
protection
de l’embout
– 66 –

L’appareil est fourni avec un embout de détection de rechange.


Il est situé dans la partie inférieure du logement des piles.
En cas de défaut de fonctionnement de l’appareil, essayer de
résoudre le problème en changeant l’embout avant de renvoyer
l’appareil pour réparation.
Installation des piles.
Retirer le cache du logement des piles, au dos de l’appareil.
Installer les piles dans le logement de la manière prescrite.
Efficacité des piles
Lorsque l’appareil est en marche, le voyant rouge d’alimentation doit
être éclairé. Dans le cas contraire, installer des piles alcalines de
taille «C» neuves ou testées. Ne pas oublier que le froid affecte la
puissance des piles.
Si le voyant est éclairé et que l’appareil ne fonctionne pas correcte-
ment, le mettre à l’arrêt et remplacer l’embout.
– 77 –

Joint, graisses et huiles


Joints

Le milieu d’utilisation : huile, air, SF6, définit la qualité des joints.


Il est essentiel de respecter ces caractéristiques.

Etanchéité SF6/air
• POLYBUTADIÈNE utilisée entre 1984 et 1987 de couleur noire avec
deux repères jaunes,
• EPDM (éthylène - propylène - diène - monomère) utilisé depuis 1987,
couleurs possibles :
- noire avec un repère rouge
- grise
- violette
les couleurs dépendent du fournisseur.
Les joints seront graissés à la Molykote 111 (statique) ou PG 54 (joint
tournant).

Etanchéité hydraulique
• PERBUNAN : couleur noire (bas taux de nitrile)

Etanchéité huile diélectrique et huile diélectrique/SF6


• PERBUNAN : couleur noire avec repère blanc (haut taux de nitrile)

Etanchéité air (disjoncteur PK)


La matière des joints sur les disjoncteurs PK de 1964 à 1987 a évolué plu-
sieurs fois.
Depuis 1987 on retiendra :
• EPDM couleur violette utilisée sur les joints d’étanchéité permanente
en contact avec les carters en aluminium et les volumes morts (contact
conjugué air extérieur/aluminium, ainsi que les volumes avec risques de
condensation car volumes morts).
– 88 –

Les joints seront installés avec de la Molykote 111 ou anciennement SI4.


• PERBUNAN pour les joints internes (dans l’air comprimé) ainsi que
les joints de sièges.
De couleur noire avec repère blanc, les joints de siège sont installés
sans graisse.
Les joints toriques seront montés avec un film de graisse Molykote 111.

Cas particuliers
Disjoncteur FKG
Disjoncteur de groupe au SF6 subissant des contraintes thermiques impor-
tantes, d’où l’utilisation d’élastomères haute température de type
VITON : couleur marron.

Graisses

Au même titre que les joints, les qualités des graisses varient en fonction
du milieu d’utilisation.

MOLYKOTTE 111 (M111)


Utilisée depuis 1990, elle a remplacé la SI4.
Cette graisse est utilisée pour le montage des joints statiques d’étanchéité
SF6/air ainsi que sur les interfaces aluminium/aluminium contre la corro-
sion.

MOLYKOTE PG54 (PG54)


Utilisée depuis 1990, elle a remplacé la SI33.
Cette graisse est utilisée sur les joints dynamiques (sauf joint silicone) et
assemblages dynamiques. Déposée en film très fin sur tous les contacts
électriques (doigts, contacts accordéons) travaillant dans le SF6.

BISULFUREDE MOLYBDENE (MOS2)


GR 135 de LUBRICOMET, graisse utilisée sur la visserie inoxydable des
enveloppes aluminium des postes SEM ainsi que sur les raccords hydrau-
liques.
– 99 –

Vaseline neutre
Elle est utilisée sur les joints silicones.
Mélange 50/50 de vaseline et contactal HPG utilisé pour les contacts élec-
triques aluminium/aluminium : plages de raccordements (fascicule X37-1
AHT), montage des shunts sur postes SEM (fascicule FA4/3).

Huile

Huile de disjoncteur (coupure et isolement)


C’est une huile de qualité définie par la norme AFNOR NF C 27109
chez ESSO : UNIVOLT 52
référence AREVA : J60

Huile transmission hydraulique


Pas de norme AFNOR pour cette huile, mais règlement AIR 3520/B
chez ESSO : UNIVIS J13
chez SHELL : AEROFLUID 4
référence AREVA : J61.
– 1010

Procédures de colmatage

Préparation et montage des joints statiques

Bien respecter les consignes générales suivantes :


• débarrasser le joint de tout corps étranger tel que poil de pinceau,
limaille…,
• enlever (si nécessaire) le point d’identification de couleur, en le grattant
avec l’ongle, ne pas utiliser d’objet tranchant,
• vérifier l’aspect du joint, qui ne devra comporter aucune trace de rayure,
ni de déformation (le joint ne devra être ni aplati, ni allongé, ni cassé),
• enduire légèrement, à la main, le joint avec de la graisse
MOLYKOTTE 111 01835265, ne pas utiliser de pinceau,
• éliminer l’excès de graisse en faisant coulisser le joint entre les doigts
pour ne laisser subsister qu’une fine pellicule de produit sur toute sa
surface,
• mettre le joint en place,
• enduire les deux faces d’appui de graisse MOLYKOTTE 111, remplir de
graisse le volume résiduel de la gorge du joint extérieur, ne pas mettre
de graisse côté intérieur (voir figure ci-dessous).

zone de zone de
graissage zone où seuls les joints sont graissés graissage

M111
– 1111

Colmatage de la visserie extérieure

Principe
Pour éviter les pénétrations d’humidité au niveau des joints d’étanchéité au
SF6, on procédera à un colmatage de la visserie extérieure d’assemblage.

Mode d’application
Appliquer le produit choisi en quantité suffisante et en cordon continu.
Après assemblage, celui-ci doit en partie déborder, il faut alors essuyer soi-
gneusement l’excès.
Nota
Les points de colmatageainsi que le produit à employer sont repérés dans le
fascicule «Installation», avec les symbolesindiqués sur les figures ci-dessous.

Cas général
Colmatage en appliquant du LOCTITE 225 n°01818327 sur les surfaces
précisées ci-dessous.

Vis
1 sous la tête de la vis
3
2 sous la rondelle plate
3 sur le taraudage
(deux premiers filets minimum)

Boulon
1 sous la tête de la vis 2
2 sous les rondelles plates
3 sous l’écrou 3
4 sur le filetage de l’écrou 4
– 1212

Cas particuliers
Colmatage en appliquant de la graisse. Selon le type de pièces à assem-
bler.

Visserie pour assemblages avec passage de courant


Faire un mélange 50/50 vaseline neutre n° 01835106 et contactal
n° 01835118 pour :
• prise de courant,
• support de condensateur,
• patte pare-effluves,
• obturation de trous non utilisés.

1
vaseline
2

3 +
contactal

Assemblage avec passage de courant


1 sous la tête de la vis
2 sous la rondelle plate
3 sur le taraudage
– 1313

Visserie démontée et remontée sur site sans passage de courant


Utiliser de la graisse Molykote111 (M111) n°01835265 pour :
• couvercle valve-auto (chambre),
• couvercle orifice de remplissage SF6,
• couvercle vanne (bloc de remplissage).

2
M111

Assemblage sans passage de courant


1 sous la tête de la vis
2 sous la rondelle plate
3 sur le taraudage

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