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Mémoire
Présenté en vue de l’obtention du Diplôme de Master
Thème:
Influence des paramètres de coupe sur l'état
de surface produit lors de l'usinage de l'acier XC55
Jury de Soutenance :
Lagred. Ahmed Prof Université Badji Mokhtar Président
Benchiheub. Slimane MCB Université Badji Mokhtar Encadrant
Kallouch. Abdelkader MCB Université Badji Mokhtar Examinateur
Kamel Eddine
Sommaire
CHAPITRE I
Etude bibliographique
І.1 Introduction…………………………………………………………………………………………………………………… 2
I.2 Définition de la coupe des métaux …...………………………………………………………………………… 3
І.3 Généralité sur l’usinage …………………………………………………………………………………….………… 3
І.3.1 Introduction ……………………………………………………………………………………………………………..... 3
І.3.2 Les procédés d’usinage ……………………………………………………….………...……………………….… 3
І.3.3 But de l’usinage ……………………………………………………………………………………………………… 4
I.3.4 Les paramètres de coupe …………………………………………………………………………….…………… 4
І.3.5 Evolution des matériaux des outils de coupe …………………….……………………...…………… 6
І.3.6 Choix du matériau de l’outil de coupe……………………………………………………………………... 7
І.3.7 Nature des matériaux des outils de coupe …………………………...……………………….…………… 8
І.3.8 Revêtements …………………………………………………………………………………………………………….. 11
I.4 Le fraisage …………………………………………………………………………………………………………………… 12
I.4.1 Définition …..…………………………………………………………………………………………………...………… 12
I.4.2 Principe de fraisage .………….……………….……………………………………………………………………… 12
I.4.3 Différents types des fraiseuses ………………………………………………………………………………..…. 13
I.4.4 Caractéristiques des fraises ………………………………………………………….…………………….……… 13
I.4.5 Procédés de fraisage ………………………………………………………….…………………….……………… 16
I.4.6 Fraisage en opposition et en concordance ..………………….… ………….……………………………… 16
I.4.7 Les conditions de coupe en fraisage .....……………………….……………………………………………… 17
I.5 Rugosité des surfaces usinées ……………………………………………………………………………………… 20
I.5.1 Introduction …………….……………………………………………………………………………………………… 20
I.5.2 Définition ………………………………………………………………………………………………...………………… 20
I.5.3 Les principaux critères de la rugosité de surface……………………………………...………………… 20
I.5.4 Principaux défauts de la rugosité ….……………………………………………...…...………………….…… 22
I.5.4.1 Défauts macro géométriques (défauts globaux) ………………...……………………….………… 22
I.5.4.2 Défauts micro géométriques (défauts locaux) ………… …………………………………………… 22
I.5.5 Paramètres influençant la qualité de surface ….………………………………………………………… 23
I.5.6 Importance de l’état de surface dans les différents domaines ….........……………………….…. 23
I.6 Conclusion………………………………………………………………………………………...…………...……………… 24
CHAPITRE II
Partie expérimentale
III.1 Introduction……………………………………………………………………………………………………………..… 41
III.2 Procédure expérimentale……………………………………………………………………………………………. 41
III.2.1 Matériau utilisé XC55....…………………………………………………………………………………….……. 41
III.2.2 Préparation des échantillons……………………………………………………………………………………. 42
III.2.3 Fours de TTH....…………………………………………………………..…………………………………………….. 42
III.2.4 Traitements thermiques….………………………………………………………………………………………… 43
III.2.5 Essai de dureté ….…………………………………………………………………………………………………… 43
III.2.6 Polissage mécanique…..…………………………………………………………………………………………… 44
II.2.7 Machine-outil et outillages utilisés.……………………………………………… …………………………. 45
III.2.8 Conditions d’usinage ..…………………………………………………………………………… ………..………. 46
III.2.9 Comparaison entre le 42CD4 et le XC55 ………………………………………………………………. 49
III.3 Conclusion …………………………………………………………………………….…………………………………… 50
Conclusion générale.
Références bibliographiques.
Liste des figures
CHAPITRE I
i
CHAPITRE II
CHAPITRE III
i
Liste des tableaux
CHAPITRE III
ii
Introduction Générale
Dans l’industrie, le fraisage est l’un des procédés des plus importants dans la fabrication des
produits finis. La qualité du produit dépend de l'état de surface obtenue. Pour caractériser cet
état de surface, la rugosité est retenue comme paramètre géométrique et est considérée comme
l’un des aspects les plus pertinents des opérations d’usinage. Ce paramètre peut être varié
indépendamment dans un domaine restreint, par un choix judicieux des conditions d'usinage.
L’obtention d’une rugosité optimale passe nécessairement par l’étude des variables affectant
l'état de surface. La vitesse de coupe variable, l'avance et la profondeur de passe sont les
paramètres d’usinage les plus influents en fraisage. L’objectif de ce travail est d’apporter une
contribution à la détermination de l’influence des paramètres de coupe sur la rugosité lors de
l’usinage de l’acier 42CD4 faiblement allié avec des plaquettes en carbure métallique P35
susceptibles de répondre aux besoins des industriels.
iii
Chapitre Ι
Etude bibliographique
Chapitre I Etude bibliographique
І.1 Introduction
L'industrie mécanique s'est développée grâce aux technologies diversifiées de fabrication de
pièces et composants qui constituent les ensembles et sous-ensembles mécaniques. Cependant
les techniques de moulage et d'estampage n'arrivent pas à satisfaire les besoins mécaniques en
pièces et composants spécifiques. Parmi les principaux procédés de fabrication mécanique,
il est indispensable d'en citer l'usinage des métaux qui a contribué le plus dans la fabrication et
la finition des pièces de précision. L'usinage des métaux consiste à façonner et finir une surface
de pièce de configuration donnée par un ensemble d'opérations à effectuer à l'aide de machines-
outils. Il s’agit de voir comment intervient la raison humaine pour l'obtention d'une géométrie
déterminée de la pièce grâce à l'harmonisation de l'interaction de plusieurs mouvements
imposés tant à la machine, qu'à l'outil de coupe faisant partie de cette machine-outil ainsi qu'à
la surface de la pièce à usiner. Cette dynamique de coupe constitue une technologie de précision
qui, par taillage de matière, arrive à concevoir les assemblages les plus recherchés.
Nous entendons parler de tournage, de fraisage, de perçage, de rabotage, etc., mais les nuances
sont tellement variées et diversifiées selon la nature du composant à obtenir qu'il faut
impérativement savoir chacune des opérations à mettre en œuvre car dans la plupart des cas la
combinaison de plusieurs procédés est inévitable. A titre d'exemple, nous évoquons l'opération
de perçage qui paraît relativement la plus simple car quiconque connaît bien la perceuse
manuelle. Mais dès que vous êtes en présence de dizaines de milliers de perçages de différents
diamètres à réaliser sur des matériaux différents, comme dans le cas d'un véhicule, cela devient
un véritable domaine de la technologie car, en outre, il faut bien tenir compte des efforts
physiques et conditions de perçage pour ne pas altérer les propriétés mécaniques des matériaux
en fin d'usinage.
La dynamique d'usinage fait appel aux connaissances physiques des efforts des solides en
mouvements, celles des propriétés particulières des matériaux et la métrologie dimensionnelle.
Bref, l'usinage des matériaux, est un procédé noble qui, de nos jours, se manifeste par la
présence de machines numériques programmables, et occupe la place prépondérante dans
l'industrie mécanique notamment. Les potentiels d'usinage d'un pays servent d'indice de
développement dans cette technologie. C'est pourquoi les bases de ce module de technologie
d'usinage sont destinées aux étudiants de cette filière. Un module que tous les élèves ingénieurs
du tronc commun de technologie auront l'occasion de le suivre et pouvoir même voir
pratiquement la concrétisation de certaines opérations fondamentales dont les effets sont
remarquables et appréciés. [1]
2
Chapitre I Etude bibliographique
Le type des machines et des outils utilisés ; en fonction des outils et des machines utilisées,
on distingue différents procédés d’usinage. Les procédés les plus répandus sont le tournage,
fraisage, perçage, rectification, rabotage, …etc. La fabrication débute avec ce que l’on appelle
un matériau brut, elle le modifie jusqu’à ce qu’il soit conforme au dessin de détail, donc aux
exigences technique du bureau d’études. [3]
3
Chapitre I Etude bibliographique
4
Chapitre I Etude bibliographique
Chaque fois que la pièce fait un tour, la distance parcourue par l’outil par rapport à la pièce
(au point A) est égale à la circonférence : Π x D. En 1 minute, l’outil a parcouru « n » tours,
la vitesse à laquelle l’outil de coupe sera donc « n » fois la circonférence, d’où :
Vc = π x D x N
La vitesse de coupe est choisie en fonction de divers paramètres qui concernent principalement:
• La matière de la pièce
• La matière de l'outil
• La puissance de la machine
• Les conditions de lubrification
Le type d’opération d’usinage (chariotage, surfaçage, perçage, etc.).
5
Chapitre I Etude bibliographique
Limite maximum
• Puissance de la machine ;
• Rigidité de la pièce et de l'outil ;
• Nature du matériau à usiner ;
Taille de copeau minimum
• Finesse de l'arête tranchante ;
• Forme du bec de l'outil ;
• Nature du matériau et état de la machine.
6
Chapitre I Etude bibliographique
7
Chapitre I Etude bibliographique
Le diagramme qui nous permet de déterminer les différents domaines des matériaux à outil.
Il est représentatif des conditions normales d'utilisation de ces outils, en ébauche, pour les
aciers et les fontes. Il ne peut être utilisé pour choisir les conditions de coupe. [8]
Figure I.5 Domaines d’emploi des divers matériaux à outil coupant [8]
Figure I.6 Disposition des matériaux à outils selon la ténacité et la dureté [9]
8
Chapitre I Etude bibliographique
Aciers rapides
La base des outils AR (acier rapide) ou ARS (aciers rapides supérieurs) est un acier faiblement
allié qui a subi un traitement thermique, plusieurs outils en RAS sont disponibles, on les
distingue par leur composition métallurgique, en général ils ont une teneur en carbone de 0,7 à
1,6 %, en Tungstène de 12 à 20 %, en molybdène de 3,5 à 10 % et des traces de vanadium et
Cobalt pour avoir plus de duretés. L’usinage par les outils en ARS s’effectue à faible vitesse
de coupe pour éviter l’échauffement trop important et aussi éviter que l’outil de perdre ses
caractéristiques (la trempe dispersée), une usure rapide de l’arête soit observée.
Remarque
Les vitesses de coupe pour ce type varient entre 25 et 35 m/mn pour les aciers. Leur dureté
varie entre 60 et 70 HRC, et sera maintenue jusqu’à 550 ⁰ C. Actuellement, ce matériau est
utilisé seulement pour certains outils comme les forêts ou les outils à faible angle tranchants.
Carbures métalliques
Les principaux composons des outils en carbures métalliques sont le carbure de tungstène
(Phase α), et le carbure de titane, de tantale ou le niobium (phase γ) et d’un élément de liaison
entre les grains de carbure (taille de 0.2 à 1 μm) généralement du cobalt (phase β) de l’ordre de
8 à 20%. L’ajout du carbure de titane de tantale ou de niobium permet d’augmenter.
Les propriétés à haute température (jusqu’à 1000°C) en réduisant le frottement, donc un choix
de vitesses de coupe très importantes allant jusqu’à 100 m/min, Cet élément procure aussi à
l’outil une durée de vie supérieure à celle des outils en AR ou ARS. La dureté des outils en
carbure est de l’ordre de 80 à 90 HRC. Aujourd’hui, ces outils sont de plus en plus utilisés,
comme plaquettes brasées (fixation permanente) ou plaquettes amovibles par fixation
mécanique (fixation non permanente), cette dernière permet l’utilisation de plaquettes à
plusieurs faces de coupe.
Carbures revêtus
Les carbures métalliques frittés (obtenu par frittage) non revêtues présente beaucoup
d’avantages mais l'inconvenant majeur est sa faible ténacité. Ces propriétés sont inversement
proportionnelles aux quantités de ses composons. Afin de remédier à ce problème, les outils à
plaquettes en carbures revêtus ont été mis en œuvre où ils ont appliqué un matériau de
revêtement, dont les plus utilisés sont :
• Nitrure de titane TiN
• Oxyde d'aluminium Al2 O3
• Carbure de titane TiC/Carbonitrure de titane TiCN
• Alumino-nitrate de titane TiAlN.
9
Chapitre I Etude bibliographique
Chaque élément de revêtement apporte à l'outil une aptitude meilleure dans un domaine
particulier. Il possible d’appliquer plusieurs couches de différents matériaux de revêtement
pour combiner leurs différents avantages.
Céramiques
Les outils en céramique sont généralement des plaquettes frittées d’alumine Al2O3 ou de
Nitrure de silicium Si3N4 dits plaquettes Sialon ou d’oxyde de chrome Cr2O3. Ils possèdent de
bonnes caractéristiques thermomécaniques, ils sont favorables à l’usinage en coupe continue,
mais à éviter dans le cas de coupe discontinue où l’outil présente des défauts d’ébréchure du
bord des plaquettes et un craquage thermique car des outils fragiles. Ces outils acceptent un
usinage à une vitesse de coupe de 500 m/min pour les aciers, et gardent ses caractéristiques
jusqu’à des températures de 1200°C, donnant un excellent état de surface des pièces usinées.
Cermets
Les outils Cermets sont en carbures, en nitrures, en carbonitrure ou en borure avec un liant de
grains un métal ou un alliage ferreux (cobalt, nickel, nickel - fer, nickel – chrome, etc.). Ils ont
par rapport aux métaux durs conventionnels une densité faible avec une dureté et une résistance
à l’usure plus élevées. Leurs duretés sont de l’ordre de 1500 à 2000 HV. Ils ne perdent pas leur
capacité à chaud en usinage à grande vitesse ou aux températures extrêmes allant jusqu’à
1000°C. Les cermets sont destinés pour les opérations de finition et l’usinage de précision qui
sollicitent un travail à grandes vitesses de coupe et à faibles avances.
Nitrure de bore cubique NBC
CBN est un matériau très dur prévu pour l’usinage des aciers trompé, des fontes et d’alliages à
base de nickel ou cobalt. Il n'oxyde pas à haute température contrairement au diamant.
Pour travailler avec ce matériau, il faut être très rigoureux au niveau des conditions de coupe
(Machine stable, grande rigidité et un arrosage permanent durant l’usinage). Les plaquettes en
nitrure de bore sont destinées principalement à la finition des pièces de précisions.
Diamant
Le diamant est fortement utilisé comme composent des meules en abrasif, ou des grains sertis
ou brasés sur un corps pour les outils tranchant à arête unique réservée à des travaux de finition
et de réaffûtage de meules, il est instable à haute température, à 650°C il se transforme en
graphite. Il convient parfaitement à usinage des alliages d’aluminium, de cuivre,
de magnésium, résines thermodurcissables…etc. [9]
10
Chapitre I Etude bibliographique
І.3.8 Revêtements
Les revêtements sont depuis quelques années un nouvel axe de recherche dans le monde
industriel afin d’améliorer les conditions de coupe et la productivité. Ils prennent une place de
plus en plus importante dans le monde de l’usinage, puisque en 2001, 90% des outils carbures
fabriqués sont revêtus. Le principe consiste à recouvrir d‘un film mince (jusqu’à 10 µm
d’épaisseur) les outils en matériaux ayant des propriétés particulières comme par exemple une
très grande dureté (2000 à 3200 HV) ou des coefficients de frottements faibles.
Le rôle recherché pour le revêtement est complexe. Il doit à la fois protéger le substrat de
l’usure (adhésion, abrasion, oxydation, diffusion), faire office de barrière thermique, résister à
la fissuration et tout ceci grâce à un dépôt d’épaisseur très faible. Actuellement, les revêtements
les plus couramment utilisés sont les carbures de titane (TiC), les nitrures de titane (TiN),
les carbonitrures de titane (TiCN) ou l’alumine (Al2O3). Le dépôt choisi dépend du but
recherché : résistance à l’usure et/ou à l’oxydation, tenue à la température, réduction du
frottement, etc. Des dépôts plus durs sont désormais utilisés, comme les nitrures de bore
cubique (CBN) ou les dépôts diamants. Dans ces cas-là, c’est la dureté qui est recherchée afin
de faciliter la résistance à l’usure. Le dépôt peut être monocouche ou multicouche. L’intérêt du
multicouche est de pouvoir cumuler les propriétés de chaque dépôt et d’avoir une meilleure
résistance à la fissuration. Le principe du dépôt multicouche permet aussi d’envisager des
revêtements plus complexes, comme par exemple des revêtements composés de métaux et
métalloïdes comme le (Ti,Cr)N, le (Ti,V)N ou le Ti(B,N).
De nombreux revêtements sont mis au point, car l’évolution des outils de coupe est,
aujourd’hui, davantage basée sur l’évolution des revêtements que sur celle des substrats.
L’évolution des revêtements est devenue très rapide, alors qu’elle était quasiment inexistante
il y a 20 ans. Cela est dû en grande partie à l’évolution de l’usinage à grande vitesse et à sec.
Actuellement, environ 90% des outils carbure en vente sont désormais revêtus. Les outils
complexes comme les forêts sont revêtus par le procédé CVD (Chemical Vapor Déposition) et
les outils de type plaquette carbure sont plutôt revêtus par le procédé PVD (Physical Vapor
Déposition). Les coûts de revient des revêtements ont beaucoup baissé et sont désormais assez
faibles par rapport aux autres facteurs intervenant dans l’usinage :
- Pièce produite,
- Frais d’immobilisation du matériel et d’amortissement des machines,
- Coût de la main d’œuvre. [6]
11
Chapitre I Etude bibliographique
I.4 Le fraisage
I.4.1 Définition
Le fraisage est, dans son principe, un procédé de fabrication mécanique par coupe (enlèvement
de matière) faisant intervenir, en coordination, le mouvement de rotation d’un outil à plusieurs
arêtes (mouvement de coupe) et l’avance rectiligne d’une pièce (dit mouvement d’avance).
Aujourd’hui, toutefois, on a également un déplacement de l’outil par rapport à la pièce, lequel
peut s’effectuer pratiquement dans n’importe quelle direction. L’outil de fraisage, la fraise,
comporte plusieurs arêtes de coupe dont chacune enlève une certaine quantité de métal sous
forme de copeaux. Les avantages du fraisage sont un rendement élevé, une bonne finition de
la surface et une haute précision, ainsi qu’une grande souplesse au niveau de la génération de
différentes formes. Le plus souvent, le fraisage est utilisé pour produire des surfaces planes,
des épaulements et des gorges, mais son efficacité en contour nage est en croissance grâce à
l’utilisation des techniques CNC (Computerized Numerical Control). [10] Les diverses
opérations d'usinage qui peuvent être exécutées sur une fraiseuse sont représentées dans la
figue I.7.
12
Chapitre I Etude bibliographique
b) La taille
Suivant le nombre d’arêtes tranchantes par dent, il existe des fraises : une taille, deux tailles ou
trois tailles.
13
Chapitre I Etude bibliographique
c) La forme
Suivant le profil des génératrices par rapport à l’axe de l’outil, il existe des fraises cylindriques,
coniques et des fraises de forme…etc.
d) La denture
Suivant le sens d’inclinaison des arêtes tranchantes par rapport à l’axe de la fraise, il existe les
dentures hélicoïdales à droites ou à gauche et les dentures à double hélice alternées. Si l’arête
tranchante est parallèle à l’axe de la fraise, la denture est droite.
e) Nombre de dents
Une fraise est également caractérisée par son nombre de dents.
14
Chapitre I Etude bibliographique
f) Dimensions
• Pour une fraise deux tailles : diamètre et hauteur taillée.
• Pour une fraise trois tailles : diamètre de l’outil, épaisseur, diamètre de l’alésage.
• Pour une fraise conique pour queue d’aronde : l’angle, le diamètre de l’outil et l’épaisseur.
g) Mode de fixation
La fixation peut être grâce à un trou lisse ou taraudé, à queue cylindrique ou conique...
15
Chapitre I Etude bibliographique
16
Chapitre I Etude bibliographique
Figure I.18 Le travail en opposition [13] Figure I.19 Le travail en avalant [13]
- La vitesse de broche
La vitesse de la broche (Nen tr / min) est le nombre de tours que l’outil de fraisage monté sur
la broche de la machine-outil effectue par minute.
1000 × Vc
𝑁=
𝜋×D
D : diamètre de l’outil de fraisage (mm)
N :vitesse de broche (tr / min).
Vc: vitesse de coupe (m / min).
17
Chapitre I Etude bibliographique
- La vitesse de coupe
La vitesse de coupe (Vc en m /min) indique pour sa part la vitesse à laquelle l’arête de coupe
travaille la surface de la pièce. C’est un important paramètre de l’outil, qui fait partie intégrante
des conditions de coupe avec, pour fonction, de garantir que l’opération est effectuée dans les
meilleures conditions d’efficacités par l’outil concerné. La vitesse de broche, le diamètre de
l’outil et la vitesse de coupe sont naturellement liés par les formules suivantes (figure I.21)
[10]:
𝜋DN
Vc=
1000
- La vitesse d’avance
La vitesse d’avance ou l’avance par minute Vf (mm /min) est le mouvement de l’outil en
direction de la pièce, exprimée en unités de distance par unité de temps (figure I.22) [10].
VffzZ N
18
Chapitre I Etude bibliographique
Vf
fz
N ×Z
- La profondeur de coupe
La profondeur de coupe (passe), qui peut être axiale (ap) pour le surfaçage ou radiale (ae) pour
le fraisage d’épaulements, elle correspond à l’épaisseur de matière enlevée par l’outil. C’est la
distance à laquelle l’outil est réglé au-dessous de la surface initiale de la pièce. [10]
19
Chapitre I Etude bibliographique
I.5.2 Définition
La rugosité est le résultat de la modification micro géométrique d'une surface, due au procédé
d’élaboration de la pièce (usinage, moulage...etc.). Apparaissent se forme : des aspérités
appelées "Pics" ou des cavités appelées "Creux".
20
Chapitre I Etude bibliographique
𝑥
𝑅𝑎 /∫0 𝑦𝑑𝑥 = 0
- Rugosité totale Rmax, elle représente la hauteur maximale des irrégularités du profil de
rugosité.
- Rugosité totale Rt, représente l’écart total entre le point le plus haut et le point le plus bas
du profil, relevé sur toute la longueur de palpage l
- Rugosité Rz, représente la rugosité totale moyenne :
1 1
𝑅𝑧 = ∑ 𝑍𝑖
5 5
21
Chapitre I Etude bibliographique
22
Chapitre I Etude bibliographique
23
Chapitre I Etude bibliographique
• En pharmaceutique : plus une rugosité est élevée plus il y a risque que des impuretés
restent piégées et soient relâchées sans contrôle.
• Dans les énergies nouvelles : les surfaces des piles à combustible ou des panneaux solaires
sont structurés afin de maximiser la surface d'échange ou la surface de captation.
• En médecine : l'état de surface des prothèses de hanche impacte fortement la durée de vie
de la prothèse. [17]
I.6 Conclusion
Ce chapitre est composé de trois parties, la première, expose un rappel des bases scientifiques
et des mécanismes de la coupe des métaux. La deuxième partie de cette étude est consacrée à
l’usinage, plus particulièrement au mode du fraisage et de ses conditions de coupe. Quant à la
troisième partie, elle retrace l’influence des paramètres de coupe sur la qualité des surfaces
usinées.
24
Chapitre IΙ
II.1 Introduction
Les traitements thermiques se définissent comme étant « l’ensemble des opérations de
chauffage et de refroidissement contrôlé » appliqués à des métaux et alliages. De manière
générale, les traitements thermiques agissent au niveau microstructural des métaux
(matrice, précipités, distribution, etc.). Ils permettent de modifier les propriétés mécaniques
(en les augmentant ou en les diminuant), les propriétés physiques (par exemple, les
conductibilités thermiques et électriques) et les propriétés chimiques (par exemple, la résistance
en corrosion). En somme, les traitements thermiques sont des opérations qui consistent à faire
varier la température des métaux qui reste néanmoins à l’état solide. La variation de la
température en fonction du temps est appelée cycle thermique (chauffage, maintien et
refroidissement).
II.2 Historique
L’utilisation des traitements thermiques pour améliorer la dureté et la résistance des alliages
remonte à des temps reculés. Alors qu’à l’âge du cuivre c’est la composition des alliages qui
détermine leurs qualités, à l’âge du fer, ce sont les traitements thermiques et les gammes de
fabrication qui deviennent prédominants. C’est l’art et l’habileté des forgerons, entièrement
fondés sur l’empirisme et dépourvus de tout moyen de contrôle précis, qui comptent le plus,
si bien que les traitements thermiques sont restés très longtemps voilés de mystère, tenant plus
de la magie que de la science. La toute première industrie du fer a utilisé, à partir de 3000 ans
avant Jésus-Christ, du fer extrait des météorites : pourtant le lien étymologique entre le mot
sidérurgie et le mot sidéral n’a pu être clairement établi, signifiant fer en grec. Ce sont les
Chalybés, en Asie Mineure, qui développèrent la sidérurgie et obtinrent involontairement, vers
1000 ans avant Jésus-Christ, lors du réchauffage du métal dans du charbon de bois pour sa mise
en forme, un acier suffisamment carburé pour pouvoir être durci par trempe. Mais ignorant
l’origine de ce phénomène, et n’étant pas maîtres des facteurs qui le contrôlent, ils obtenaient
des résultats inégaux pour la fabrication d’outils ou d’armes. Certaines épées se pliaient au
combat, d’autres se brisaient brutalement. Certaines régions d’Europe centrale produisaient,
vers 500 ans avant Jésus-Christ, des armes de qualité car elles disposaient de minerais chargés
en manganèse fournissant des aciers de bonne trempabilité, même à faible teneur en carbone.
Mais ce n’est qu’à l’époque romaine, vers 50 ans avant Jésus-Christ, qu’a été découverte
l’influence bénéfique du revenu pour diminuer la fragilité de l’acier, et du recuit pour augmenter
sa malléabilité et faciliter le travail du métal. Les techniques de fabrication se sont
perfectionnées au Vème siècle, à partir de l’époque mérovingienne où se sont développées les
26
Chapitre II Notions sur les traitements thermiques
épées damassées par soudure. Les traitements thermiques deviennent plus reproductibles et l’on
voit apparaître la cémentation, la carbonitruration et même la nitruration des tranchants
rapportés par soudure, cémentés, trempés et nitrurés.
Avec une structure martensitique, la dureté peut atteindre 610 Vickers. Les techniques
métallurgiques n’évoluent alors plus guère jusqu’au XVIIIe siècle et restent surtout fondées sur
l’expérience et le sens de l’observation : elles restent toujours très mystérieuses. Les forgerons
ne réussissent alors leurs fabrications que grâce à des tours de main acquis par la pratique et qui
les font comparer alors tantôt à des dieux, tantôt à des démons, et à cette époque les épées des
héros portent toutes un nom. C’est au début du XVIIIe siècle que Réaumur entreprit
d’importantes recherches sur les traitements thermiques des aciers et des fontes:
trempe, revenu, cémentation, nitruration des aciers et recuit des fontes blanches permettant
l’obtention de fonte malléable à cœur blanc. C’est lui qui inaugura l’utilisation du microscope
pour l’étude de la constitution des métaux, et fonda ainsi la métallographie.
27
Chapitre II Notions sur les traitements thermiques
Les traitements thermiques se sont ensuite développés pour les aciers inoxydables et les alliages
réfractaires, les alliages de magnésium, les alliages de cuivre et, depuis une vingtaine d’années
seulement, pour les aciers à haute résistance du type margine et les superalliages à base nickel
ou cobalt. [20]
28
Chapitre II Notions sur les traitements thermiques
- D'atteindre et de maintenir toutes les parties de la pièce à une température déterminée et avec
une précision de l'ordre de plus ou moins 5°C.
- D'éviter une dénaturation du métal et principalement une décarburation dans le cas des aciers.
- De présenter des possibilités de préchauffage lorsque la température à atteindre est élevée.
29
Chapitre II Notions sur les traitements thermiques
Le refroidissement s'effectue dans des bacs utilisant l'eau ou l'huile, dans les deux cas, le bain
est maintenu à température constante. L'eau chaude se trouvant constamment remplacée par de
l'eau froide arrivant par le bas du bac. On utilise aussi les jets permettant de régler le
refroidissement des pièces sur toute leur surface, et enfin des chambres spéciales avec
production du brouillard obtenu par jet d'eau et d'air sous pression, surtout utilisé en aviation
pour le traitement de certaines pièces en aluminium. [22]
Trempe
Revenu
Recuit
Les principaux facteurs qui permettent de distinguer entre les différents types de traitements
thermiques sont la température de maintien et la vitesse de refroidissement.
II.4.1 Trempe
C’est un traitement thermique de durcissement consistant à chauffer la pièce à une température
supérieure à la ligne de transformation fer α→fer γ (austénisation), puis on lui fait subir un
refroidissement rapide pour obtenir une dureté maximale.
Trempe martensitique
La trempe est un procédé de traitement d'un matériau. Il concerne surtout les métaux et le verre.
Ce traitement peut être thermique (refroidissement rapide) ou chimique (immersion dans un
bain de sel fondu), il peut aussi être dans la masse du matériau ou uniquement à sa surface.
30
Chapitre II Notions sur les traitements thermiques
Trempe bainitique
C’est une austénisation suivie d’un refroidissement rapide jusqu’à θb (température de trempe
bainitique), maintenue pendant le temps n´nécessaire à la transformation complète de
l’austénite. On refroidit ensuite jusqu’`à température ambiante.
II.4.2 Le revenu
a. Principe
La trempe an isotherme est en général un traitement énergétique conduisant à un métal à Rm,
Re, H élevées du fait de la présence recherchée de martensite, mais dont la ductilité (A%) et la
résilience (K) sont très faibles pour la même raison. Si on tient compte également d’un niveau
de contraintes propres souvent important, il est évident qu’un acier ne peut être utilisé en service
directement à l’état trempé. L’opération de revenu est destinée à corriger plus ou moins
complètement ces inconvénients. Elle conduit à un métal de caractéristiques convenables
31
Chapitre II Notions sur les traitements thermiques
présentant un compromis satisfaisant entre Rm, Re, d’une part et A%, K d’autre part.
Contrairement à la trempe qui est une opération rapide et de contrôle difficile, le revenu permet
un contrôle aisé des transformations et des propriétés du métal. Le revenu est un traitement
thermique effectué après trempe en continu, il consiste en :
Le revenu provoque une évolution du matériau vers un état plus proche de l’état physico-
chimique d’équilibre sans toutefois rechercher à atteindre celui-ci. Le choix de TR et tR permet
de contrôler ce retour plus ou moins complet vers l’état d’équilibre.
32
Chapitre II Notions sur les traitements thermiques
Revenu de durcissement
Des revenus effectués entre 450 et 600°C sur des aciers alliés peuvent provoquer des
durcissements appelés durcissements secondaires (cas des aciers à outils au chrome ou des
aciers rapides). Il y a d’abord précipitation des carbures complexes maintenu en solution dans
un reste d’austénite résiduelle puis une déstabilisation de cette dernière qui se transforme en
martensite au moment du refroidissement. Ces deux transformations successives vont donc
nécessiter second revenu pour éviter que la martensite secondaire ne provoque pas fragilité
excessive. (Dans certains aciers rapides, trois revenus successifs peuvent être nécessaires). [22]
II.4.3 Le recuit
Les aciers possèdent un caractère apte d'acquérir grâce à des traitements thermiques variés,
toute une gamme de propriétés très différentes. Les recuits en général amèneront les alliages
en équilibre physico-chimique et mécanique. Ils tendent à réaliser l'équilibre structural en
faisant disparaître les états hors d'équilibre résultants des traitements thermiques et mécaniques
antérieurs. Le recuit correspond aux valeurs maximales des caractéristiques de ductilité.
(Résilience et allongement) et aux valeurs minimales des caractéristiques de résistance
(dureté, limite élastique, charge à la rupture).
33
Chapitre II Notions sur les traitements thermiques
e- Recuit de détente
Par maintien à une température bien inférieure à Ac1suivi d’un refroidissement très lent pour
permettre une relaxation des contraintes internes sans transformation de phase, son but est
d’éliminer les contraintes dangereuses soit d’origine mécanique soit d’origine thermique.
f- Recuit de coalescence
Il s’effectué sur des pièces à fort pourcentage de carbone, dans le but est d’obtenir
l’adoucissement maximal. La pièce est chauffée au-dessous de 𝐴𝐶1 pendant 30 minutes puis
refroidie à l’air libre. [23]
34
Chapitre II Notions sur les traitements thermiques
Contraintes propres
Provoquées par les gradients de température au chauffage et au refroidissement entre les divers
points de la pièce. Pour le chauffage, il faudrait que la montée en température dans le four soit
faible. Pour le refroidissement, il faudrait que la vitesse soit faible pour réduire le gradient de
température, mais pas trop afin d'éviter toute transformation indésirable.
Tapures (fissures)
Elles se forment le plus souvent au cours de la trempe. Pour parer à ce défaut incorrigible,
on recommande lors du projet des pièces, d'éviter les saillies, les angles vifs, les raccordements
brusques etc., de refroidir modérément en utilisant une trempe à deux bains.
Déformations et gauchissements
Concernent surtout les pièces trempées, à cause du refroidissement qui n'est pas homogène au
début, seules les couches externes se refroidissent et donc se transforment en martensite, ce qui
provoque des contraintes de traction sur le cœur de la pièce qui est encore plastique. Puis les
couches internes se transforment à leur tour, la dilatation correspondante, peut exercer sur les
couches superficielles plus froides, donc peu plastiques, un effort de traction, le cœur étant en
état de compression. [22]
35
Chapitre II Notions sur les traitements thermiques
En général, on obtient une bonne emboutissabilité avec un état de surface contrôlé, une taille
de grains ni trop faible (alliage trop résistant) ni trop grosse (effet de peau d’orange sur les
emboutis) et l’on choisira des textures convenables. Mais d’autres caractéristiques structurales
favorables à l’emboutissage ont été découvertes (fort coefficient d’anisotropie plastique, fort
coefficient d’écrouissage, comme pour les alliages de structure cc) et rendent plus précise la
détermination d’une structure favorable. C’est ainsi qu’ont été mis au point les aciers à
dispersoïdes et les aciers à structure mixte ferrite-martensite (aciers dual phase).
36
Chapitre II Notions sur les traitements thermiques
Après mise en forme, les principaux traitements thermiques que l’on rencontre sont les recuits
de recristallisation ainsi que les traitements de relaxation des contraintes résiduelles. Il en
résulte souvent des déformations ou des altérations superficielles qui peuvent imposer le choix
d’autres alliages ne nécessitant pas ces traitements thermiques. Après traitement thermique,
certains alliages ne peuvent plus être mis en forme par déformation plastique, ou celle-ci peut
leur conférer des propriétés dangereuses. C’est, par exemple, le cas des pièces en alliage
d’aluminium 2618 A durci par précipitation qui doivent être fraisées pour éviter toute
déformation nuisible à leur résistance au fluage.
37
Chapitre II Notions sur les traitements thermiques
On rencontre ainsi :
- Le laminage continu contrôlé des tôles fortes en acier, qui permet d’obtenir des tôles de
ténacité élevée et dont la température de transition ductile-fragile est considérablement
abaissée;
- Le laminage continu contrôlé des fils, leur garantissant une régularité de propriétés
mécaniques, autrefois inconnue ;
- Le recuit continu des tôles laminées à froid, qui simplifie la manutention et augmente les
cadences ;
38
Chapitre II Notions sur les traitements thermiques
On rencontre aussi ce principe de traitement thermique en continu sur des pièces proprement
dites, au cours de leur fabrication. Il s’agit par exemple :
- De durcissement local par trempe, directement dans un moule de fonderie :
- De la trempe immédiatement après cémentation alors qu’autrefois on pratiquait le plus
souvent un traitement coûteux de double trempe ;
- Du forgeage isotherme, garantissant une régularité de structure et de propriétés. [20]
II.7 Conclusion
Nous avons traité dans ce chapitre la notion de traitement thermique réalisée sur les métaux
en générale et sur les aciers en particulier dans le but de modifier leur microstructure et de
leur conférer de nouvelles caractéristiques. Parmi ces traitements on peut citer les traitements
thermiques ordinaires comme la trempe, le revenu et le recuit qui demeurent êtres des phases
très importantes dans le processus de fabrication des pièces mécaniques.
39
Chapitre IIΙ
Partie expérimentale
Chapitre III Partie expérimentale
III.1 Introduction
La connaissance des propriétés mécaniques permet de mieux choisir les matériaux pour les
diverses applications industrielles plus particulièrement lors de l’usinage. L’amélioration de
leurs propriétés caractéristiques dépend de leur composition chimique et par suite de leur état
microstructural obtenu à partir des traitements thermiques. Dans cette optique, une série
d’essais a été menée sur le matériau XC55.
La 1er partie des essais concerne les traitements thermiques de l’acier XC55, une trempe à
cœur à 850°C et un revenu à différentes températures 200°C, 300°C et 550°C suivie de la
mesure de dureté pour les trois échantillons utilisés. Un examen métallographique du
matériau étudié après traitement a été observé au moyen d’un microscope optique.
La 2eme partie de ces essais traite l’influence des paramètres de coupe sur l’état de surface
produit Ra lors de l’usinage du matériau XC55. Cette influence est révélée par la
détermination d’un modèle mathématique au moyen d’une analyse statistique.
C Mn Si S p
0.52-0.60 0.60-0.90 0.40 maxi ≤ 0.035 ≤ 0.035
C Mn Si P S Cu Al Ti Nb Ni Cr Mo V Sn B W N
0.56 0.74 0.30 0.002 0.002 0.012 0.003 0.001 0.000 0.047 0.014 0.001 0.003 0.001 0.000 0.000 0.008
41
Chapitre III Partie expérimentale
42
Chapitre III Partie expérimentale
43
Chapitre III Partie expérimentale
Evolution de la dureté en
fonction de la T° de revenu
62
60
58
Dureté HRC
56
54
52
50 XC55
48
46
44
200 300 550
T° de revenus
44
Chapitre III Partie expérimentale
45
Chapitre III Partie expérimentale
Influence de la fréquence de
rotation N sur la rugosité Ra
3
Rugosité Ra ( µm)
2,5
2
1,5 R 200¨C
1 R 300¨C
0,5
R 550¨C
0
700 750 800 850 900 950 1000 1050
46
Chapitre III Partie expérimentale
quatre fois et demi et six fois 06 fois et demi respectivement supérieur à celles obtenues aux
températures de 300 et 200°C. Ceci s’explique par le fait que les duretés maximales sont
enregistrées pour les faibles températures de revenu. On remarque aussi une fluctuation de la
rugosité Ra pendant les vitesses de coupe supérieurs, qui est due probablement aux vibrations
de la machine ou aux défauts de mesures prises.
-(2erEssai)
Ces essais sont basés sur un plan factoriel complet d’expériences à 08 combinaisons.
Tableau III.7 Résultats de l’état de surface (Ra) produit pour les différentes
combinaisons du plan d’expériences lors de l’usinage du XC 55
47
Chapitre III Partie expérimentale
B:f mm/mn +
-
A:N tr/mn
AB
BC
AC
C:ap mm
0 4 8 12 16 20
Standardized effect
48
Chapitre III Partie expérimentale
Evolution de la dureté en
fonction de la T° de revenu
70
60
50
40
30 42CD4
20 XC55
10
0
200 300 550
Revenu T°C
On remarque que la dureté diminue pour les deux matériaux Fig III.14 et que les courbes sont
sensiblement voisines. A la température de 550°C, la dureté du XC55 est légèrement supérieur
à celle du 42CD4 (> à 1%). On remarque aussi que l’état de surface Ra s’améliore pour les
deux matériaux en fonction de la fréquence de rotation N, et qu’à la fréquence de 700 tr/mn
l’état de surface obtenu du matériau XC55 est meilleur que celui du 42CD4 (Ra variant dans
une fourchette de 28% à 74 % Figures III.15a et III.15b).
XC 55 à 550°C
2,5
42CD4 à 200°C
2
42 CD4 à 300°C
1,5
42 CD4 à 550°C
1
XC 55 à 200°C
0,5
XC 55 à 300°C
0
700 750 800 850 900 950 1000 1050
Fréquence de rotation N (tr/mn)
49
Chapitre III Partie expérimentale
XC 55 à 550°C
2,5
42CD4 à 200°C
2
42 CD4 à 300°C
1,5
42 CD4 à 550°C
1
XC 55 à 200°C
0,5
XC 55 à 300°C
0
700 750 800 850 900 950 1000 1050
Fréquence de rotation N (tr/mn)
50
Conclusion générale
L’étude expérimentale menée sur l’acier XC55, nous a permis d’étudier l’influence des
paramètres de coupe sur la qualité de surface usinée (Ra) lors du fraisage de cet acier.
Le traitement thermique appliqué à différentes températures de revenu a permis aussi la
modification structurale du matériau tout en améliorant ses propriétés mécaniques.
L’aboutissement de cet objectif, a nécessité l’utilisation ou l’emploi de plusieurs techniques
sur divers matériels et appareillages tels que le duromètre, la polisseuse, le microscope optique
et la mesure au moyen du rugosimetre. Par ailleurs ce travail nous a permis aussi de tirer les
principales conclusions suivantes :
[1] PIEROZAK-JEAN PIERRE. Coupe des métaux, Edition OPU Alger 1988
[2] BEDRIN C., Généralités sur la coupe des métaux, Lyon, Conférences CAST, INSA de
Lyon, 1971, pp.5-71.
[3] Cours de « Fabrication mécanique », 3𝑒𝑚𝑒 année ingénieur, Génie Mécanique.
[4] RAYNALD LAHEURTE, « Application de la théorie de seconde gradient a la coupe des
matériaux », thèse de doctorat, Université Bordeaux I, France, 2004.
[5] R. CAZAUD, G. POMEY, P. RABBE ET CH. JANSSEN, La fatigue des métaux,
Dounod, Paris, 5ème édition, 1969.
[6] Christian PAGÈS ,Thèse : Comportement de revêtements céramiques sur outil en
tournage a sec de finition.Lyon , 2003
[7] JEAN-PIERRE CORDEBOIS ET COLL, « Fabrication Par Usinage », DUNOD, Paris
2003
[8] ALAIN PASSERON,«Tournage», Techniques de L’Ingénieur, BM7086, 1997
[9] https://www.univ-usto.dz/images/coursenligne/CM_bennegadi.pdf
[10] Société SANDVIK-COROMANT, Procédés d’Usinage, Travail des Matériaux –
Assemblage, Techniques de l’Ingénieur, Réf. Internet : 42190.
[11]BOUGOFFA RMEZ. MOHAMEDLAMINE, L’influence des paramètres de coupe sur
l’état de surface lors de l’usinage de l’acier XC48, Master Fab. M 2018.
[12]http://hssforum.com/Francais/5-FRAISAGE.pdf
[13] REMILI FETHI, L’effet d’usinage par tournage sur un acier XC 48. Doctorat en
Sciences Mécanique Oct 2016.
[14]S.BENSAADA Coupe des métaux 2001.
[15] S. Gara, Cours interactif : le Fraisage, Institut Supérieur des Études Technologiques de
Nabeul, 2016.
[16] B. Remacle, Usinage : Tournage Fraisage, IFPM formation édition, 2018.
[17] Gilles Prod’Homme, ‹‹Commande Numérique des Machines-Outils››, Technique de
l’Ingénieur, Traité Génie Mécanique, B 7130, pp.3, 1997.
[18] Cours Procédés de fabrication 2010 Master I.
[19] http://www.univbejaia.dz/dspace/bitstream/handle/123456789/112/Memoire%20f
inal.pdf?sequence=1&isAllowed=y
[20] http://www.ats-ffa.org/fiches/downloads/traitements_thermiques.pdf
[21] LOURI LAKHTINE, Métallographie et traitement thermique des métaux. Edition MIR,
Moscou 1977
[22] BENSAADA.SAID, Cours Traitement thermique, Classification et désignation des
aciers et fontes pdf2001..
[23] RENE CAZAUD, Collection aide-mémoire, métallurgie : Mise en forme et traitement
96𝑒𝑚𝑒 Edition.
[24] NIZAM SADIQ S., RAGURAMAN T R., THRESH KUMAR D, RAJASEKARAN
R., KANNAN T T M, 2014. Optimization of milling parameters of ohns Steel using TіALN
coated cutter by design of experiment technique, Mechanical Engineering and Robotics
Research, Vol.3, (1), 2278 – 0149.