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MEMOIRE
MASTER
Par :
MOUHOUBI Lyes
MERZOUK Khier
Thème
Etude et conception d’un moule d’emboutissage pour des tôles
inferieur à 2mm
Avant tout, nous tenons à remercier Allah qui nous a dotés d’une
grande volonté et qui nous a aidés et nous a donné le courage, la force et la patience
d’accomplir ce travail.
notre travail.
Nous tenons à remercier Mr BEKKA Djamel, Mr HADJOU et toutes celles et ceux qui
ont contribué de près ou de loin à l’accomplissement de ce travail trouvent ici
l’expression de nos remerciements les plus chaleureux.
À nos chers parents pour tous les sacrifices consentis à notre égard et leur énorme
soutien.
Lyes
Dédicaces
début à la fin
KHIER
Introduction général…………………………………………………………
Chapitre I :
I.2.1 Définitions……………………………………………………………
I.2.4.2Rayon de matrice………………………………………………………
I.2.4.4 Serre-flan………………………………………………………………
Conclusion……………………………………………………………………
Chapitre II :
Introduction …………………………………………………………………
III.5.2 La lubrification…………………………………………………………
Conclusion…………………………………………………………………….
Chapitre IV :
Conception du moule
Introduction……………………………………………………………………
Conclusion……………………………………………………………………
Bibliographie
Annexes
Index des figures
Introduction générale
Le présent travail représente une initiative de recherche et d’investigation sur la
simulation numérique de l’emboutissage des tôles minces en vue de l’optimisation des
paramètres géométriques et mécaniques de ce procédé. La réussite d’une opération
d’emboutissage nécessite la maîtrise de nombreux paramètres liés au type de matériau, à la
géométrie des outils et de la tôle, aux conditions opératoires (efforts appliqués, vitesse,
lubrification). Elle requiert une connaissance approfondie des modes de sollicitations que subit
le métal. Il en résulte que le contrôle de l’écoulement de la matière par l’intermédiaire du serre–
flan, est un art nécessitant des personnes de métier très qualifiées afin d’empêcher la formation
des plis et des déchirures de la pièce, en ajustant localement et en fonction du temps la pression
de serrage. Le glissement de la tôle peut être contrôlé en utilisant soit des joncs de retenue ou
un serre–flan déformable voire flexible.
Notre objectif principal est d’étudier et montrer, par une simulation numérique
d’emboutissage en utilisant le logiciel solidwork’s, l’influence des paramètres du procédé
d’emboutissage tels que : l’effort de serrage, le coefficient de frottement, la géométrie du flan,
la géométrie des outils et la profondeur d’emboutissage, sur des pièces embouties, ce travail n’a
pas été achevé, faute de moyens, mais les projections futures de la continuité de ce travail sont
mises en clair.
Un des aspects principaux de ce travail consiste à établir une étude de sensibilités des
principaux paramètres qui influent directement sur la qualité du produit fini. Plusieurs
applications académiques et industrielles ont été étudiées, elles représentent des benchmarks de
validation de l’étude de sensibilités de quelques paramètres tels que : l’effort de serrage, taille
de flan, frottement,…
Le plan de rédaction du mémoire est le suivant :
1
Chapitre I
Il existe trois voies principales de mise en forme selon l’état de départ du matériau
métallique (le moulage, le façonnage et le frittage). La Figure 1 récapitule les principaux
procédés de mise en forme des métaux utilisés actuellement. Parmi les techniques de formage
sans enlèvement de matière des métaux en feuilles on trouve le procédé d'emboutissage. Il est
l’un des procédés de mise en forme des tôles minces le plus ancien et le plus répandu dans le
milieu industriel [1].
L’emboutissage consiste alors à fabriquer, à partir d’un flan plan de faible épaisseur, une
pièce de forme complexe généralement non développable. Le flan étant plaqué, avec une
certaine force contre la matrice, par le serre–flan et mis en forme par avancée du poinçon à
l’aide d’une presse.
2
Chapitre I Généralités sur le procédé d’emboutissage
3
Chapitre I Généralités sur le procédé d’emboutissage
Au cours de l’opération d’emboutissage, le flan est tout d’abord pincé entre la matrice et
le serre–flan puis, lorsque le serrage est effectué, le poinçon descend à l’intérieur de la matrice
entraînant ainsi le métal dans sa course et l’obligeant à épouser son contour sous l’effet des
tensions engendrées par la retenue du serre–flan. Comme pour tous les procédés de formage,
l’opération d’emboutissage engendre de grandes déformations dans la tôle. Si les conditions
opératoires ne sont pas optimales, ces déformations conduisent à des défauts comme la rupture,
le plissement et des distorsions géométriques dues au retour élastique (Figure 4).
Le procédé d’emboutissage est important dans les divers secteurs industriels : transport,
carrosserie automobile (Figure 5), appareils électroménagers, emballages métalliques, etc. Un
des intérêts principaux expliquant le succès de ce procédé réside dans la variété des composants
réalisables et la cadence de production élevée.
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Chapitre I Généralités sur le procédé d’emboutissage
D’après une étude du Service des Études et des Statistiques Industrielles en 2004 du
Ministère de l'Économie des Finances et de l'Industrie de France, les entreprises travaillant dans
le secteur découpage emboutissage, occupent la première place des fournisseurs de pièces et
d’équipements automobile, avec 47% des investissements (Figure 7), [03].
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Chapitre I Généralités sur le procédé d’emboutissage
Le secteur découpage emboutissage, qui est la deuxième grande composante des services
industriels en terme de chiffre d’affaires (33%), est caractérisé par sa forte corrélation avec
l’industrie automobile qui représente plus des deux tiers de ses débouchés (68.1%). Les
fournisseurs de cette branche bénéficient tout naturellement de la demande en provenance de
ce secteur. Mais ils doivent suivre les orientations stratégiques des constructeurs automobiles
et les nouveaux besoins des consommateurs .
Comme pour tous les procédés de mise en forme des matériaux métalliques (estampage,
découpage, pliage, forgeage, fonderie, etc.) les exigences actuelles sont de plus en plus grandes,
et la compétition industrielle se joue désormais en grande partie sur la qualité des produits et la
fiabilité du procédé.
A cet égard, les entreprises se tournent de plus en plus vers les innovations du procédé
afin d'identifier les technologies clés pour :
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Chapitre I Généralités sur le procédé d’emboutissage
— la vitesse du poinçon.
La réalisation d’un emboutissage s’avère donc complexe, et sa réussite est souvent liée à
l’expérience. En effet, l’emboutissage se définit, rappelons–le, par une transformation
permanente d’une feuille de métal en une forme tridimensionnelle par l’action d’outils.
Ainsi, nombreux sont ceux qui, désireux de connaître mieux le processus afin de
l’améliorer, ont développé des aides à la conception des outils et autres outils d’analyses et de
simulation.
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Chapitre I Généralités sur le procédé d’emboutissage
I.2.1 Définitions :
L’expansion: c’est l’accroissement du diamètre d'un corps creux, par action sur sa paroi interne
à l'aide d'un outil, d'un fluide ou d'un matériau élastique. Le schéma (Figure 8–a) met en
évidence un emboutissage par expansion sur le poinçon, le flan étant bloqué sous le serre–flan,
l’épaisseur sous le poinçon diminue.
Le rétreint : c’est la réduction diamétrale de l'extrémité ouverte d'un corps creux. Le schéma
(Figure 8–b) montre un emboutissage profond avec rétreint du métal glissant sous le serre–flan,
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Chapitre I Généralités sur le procédé d’emboutissage
l’épaisseur entre l’art de l’emboutissage consiste à réaliser le meilleur compromis entre ces
deux modes de déformation et à optimiser ainsi l’écoulement du métal entre le poinçon, la
matrice et le serre–flan.
Remarque :
— La valeur de l'amincissement dans la zone de passage du fond à la paroi est fonction du rayon
du congé des angles de la matrice et du poinçon, du degré de déformation, du jeu entre la matrice
et le poinçon, de l'effort de serrage, elle dépend aussi des conditions de frottement de contact
[04]
9
Chapitre I Généralités sur le procédé d’emboutissage
Cette technique consiste à former une pièce à température ambiante. Elle est
principalement utilisée sur un outillage double effet mais peut aussi l’être sur un outillage
simple effet dans le cas où les emboutis sont peu profonds ou s’ils nécessitent peu d’effort de
serrage. Ce type de formage permet d’obtenir une meilleure précision dimensionnelle, limite
les coûts et évite la formation d’oxyde.
Néanmoins, l’épaisseur des tôles à emboutir ainsi que les caractéristiques mécaniques
sont à l’origine des limitations de cette technique. En effet, il devient nécessaire pour les grandes
épaisseurs d’effectuer l’emboutissage en plusieurs passes. A ceci, il faut ajouter d’une part
l’effet de l’écrouissage apparaissant lors de la mise en forme et se traduisant par un
durcissement structural et une baisse de la ductilité. D’autre part, la création de contraintes
résiduelles au sein de la pièce finie en limite ses applications (risque de rupture fatigue).
Les cadences de production de l’emboutissage à chaud sont moins élevées que celles de
l’emboutissage à froid du fait de l’inertie de chauffage. De plus les pièces finies sont de moins
bonne qualité, que ce soit au niveau de l’état de surface ou du dimensionnement. Enfin, cette
technique nécessite des mises au point de la sécurité plus importantes.
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Chapitre I Généralités sur le procédé d’emboutissage
L’outil qui exécute une opération dans la gamme de fabrication d’une pièce peut être
monté seul ou groupé sur une même presse. Dans tous les cas de groupage d’outils, on
détermine les efforts nécessaires à chacun d’eux ; cela permet d’une part de vérifier que l’effort
nominal de la presse est suffisant, et d’autre part de disposer ces outils de façon que le point
d’application de l’effort résultant soit le plus près possible de l’axe du coulisseau de la presse
[07].
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Chapitre I Généralités sur le procédé d’emboutissage
alimentation aisée et une extraction facile des pièces, de sorte que le temps de l’action manuelle
sous l’outillage soit très court.
Le rayon du poinçon rp ne doit pas être trop faible pour éviter le décalage du fond de la
pièce (amincissement local de la tôle traduisant une déformation locale en expansion) ni trop
important pour éviter les risques de plis; en principe il ne doit pas être inférieur au rayon de la
matrice. Dans le cas où la pièce exigerait un faible rayon, il faut prévoir une opération
supplémentaire de conformation.[8]
I.2.4.2Rayon de matrice :
D’une manière générale, le rayon de la matrice rm est : 5e ≤ rm ≤10e [8] une valeur plus
précise derm est donnée par[R.Martin 73] est :
Le jeu radial entre poinçon et matrice doit être plus grand que l’épaisseur nominale du
métal embouti, pour tenir compte des tolérances sur l’épaisseur des métaux en feuilles.
e < je√(D/d)
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Chapitre I Généralités sur le procédé d’emboutissage
I.2.4.4 Serre-flan :
D’une manière générale, la surface du serre flan doit être développable. Le serre flan de
première passe d’un outil d’emboutissage profond est plan et les pressions à appliquer pour
éviter la formation de plis ne peuvent être déterminées avec précision qu’expérimentalement.
L’emboutissage des pièces peu profondes (expansion) et des pièces à grandes parois peu
déformées entraîne la formation des plis ou une mauvaise conformation (ventre des parois
droites). Le serre flan comporte alors des joncs qui empêche ou diminuent le glissement de la
tôle sous serre flan. Pour contrôler l’écoulement du métal dans la matrice plusieurs joncs
peuvent être disposés les uns à la suite des autres .Des joncs de retenue sont également utilisés
lors des opérations de calibrage par étirage des pièces, types cônes, paraboles, etc.
La pièce emboutie n'a jamais la géométrie de l'outil. Certes, elle s'en rapproche souvent
de très près, mais présente généralement un écart de cote lié au retour élastique de la pièce après
extraction de l'outil. Ce phénomène est d'autant plus marqué que la limite d'élasticité du métal
est plus élevée et son module d'élasticité plus faible. Il se produit généralement par une
augmentation des rayons de courbure , une ouverture des angles et un raccourcissement des
fibres.
Cet écart par rapport à la géométrie nominale peut être minimisé par une mise au point
méticuleuse des outils. Mais il ne peut généralement être complètement annihilé du fait des
dispersions inévitables de l'ensemble des paramètres qui régissent le procédé. Si cette
différence de géométrie n'est pas contenue dans des tolérances sévères, elle peut être
préjudiciable au bon fonctionnement du processus aval fortement automatisé. A titre d'exemple,
les écarts angulaires tolérés sont généralement inférieurs au demi – degré .une opération de
calibrage peut parfois s'avérer nécessaire pour les aciers à très bas carbone et sans interstitiels
sont particulièrement bien adaptés au formage des pièces difficiles du fait de leur faible limite
d'élasticité (110 à 150 MPa), de leur forte anisotropie (R>2), de leur forte écrouissabilité et de
leur allongement important [10].
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Chapitre I Généralités sur le procédé d’emboutissage
L’expansion : c’est l’accroissement du diamètre d'un corps creux, par action sur sa paroi interne
à l'aide d'un outil, d'un fluide ou d'un matériau élastique. Le schéma (Figure I.10–a) met
en évidence un emboutissage par expansion sur le poinçon, le flan étant bloqué sous le serre–
flan, l’épaisseur sous le poinçon diminue.
Le rétreint : c’est la réduction diamétrale de l'extrémité ouverte d'un corps creux. Le schéma
(Figure I.10–b) montre un emboutissage profond avec rétreint du métal glissant sous le
serreflan, l’épaisseur entre serre–flan et matrice peut augmenter. Ce qui nécessite des mises au
point de la sécurité plus importantes
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Chapitre I Généralités sur le procédé d’emboutissage
La courbe qui forme la frontière inférieure du secteur C’est la courbe limite de formage
[10]. La courbe décrit le niveau de la contrainte pour laquelle le matériau réel peut résister
l'échec, le fendage ou le ridage se produit. après un principe de base l'expérience assure que le
composant ne cassera pas si le niveau de contrainte ne devrait pas excéder 80% du niveau de la
courbe limite de formage [11] .
B. Danger de la rupture .
C. Le matériau a fendu.
15
Chapitre I Généralités sur le procédé d’emboutissage
D. Amincir grave.
F. Tendance au ridage.
16
Chapitre I Généralités sur le procédé d’emboutissage
Figure I.13 : Modes de déformation dans le repère des déformations principales majeure et
mineure.
Dans le cas d’un godet conique (Figure I.14), la partie libre de l’embouti située entre la
matrice et le poinçon se contracte parce que le rayon R de l’arc ab qui se déplace en a’b’
diminue. Il en résulte des contraintes de compression circonférentielles, qui peuvent atteindre
des valeurs critiques conduisant à la formation des plis (Figure I.14–b).
Pour éviter ce type de problèmes la meilleure réponse consiste à limiter autant que
possible les brins libres dans les zones centrales des pièces, avec des presseurs ou en utilisant
17
Chapitre I Généralités sur le procédé d’emboutissage
des systèmes appliquant une pression sur la face intérieure (hydroformage ou électroformage).
Mais cela n’est bien sûr pas toujours possible. Les métaux en feuille sont très sensibles à ces
modes de déformation.
L’emboutissage consiste à réaliser le meilleur compromis entre ces modes et à
optimiser l’écoulement du métal entre le poinçon, la matrice et le serre–flan
18
Chapitre I Généralités sur le procédé d’emboutissage
a- Les aciers :
Les techniques modernes de laminage permettent d’obtenir des tôles d’acier très minces,
avec une surface propre et lisse, une structure homogène et une gamme de caractéristiques
mécaniques adaptées aux exigences de l’emboutissage. Ces tôles sont classées en trois
catégories : tôle de fabrication courante (TC), tôle d’emboutissage(E), et tôle
d’emboutissage spéciale (ES) (Tableau 1).
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Chapitre I Généralités sur le procédé d’emboutissage
Le nickel et ses alliages : ils possèdent d’excellentes qualités d’emboutissage. Les plus
couramment utilisées sont ceux contenant 60 à 65% de cuivre, 20 % de zinc, et 15 à 20
% de nickel.
Le magnésium : c’est le plus léger des métaux utilisés dans l’industrie. A température
ambiante le magnésium ne peut être embouti que dans certaines limites. Pour réaliser
des pièces semblables à celles obtenues avec l’acier, il est indispensable de chauffer de
200° à 500°C en fonction de la qualité d’emboutis souhaités.
Le titane : ce métal se comporte comme le magnésium : les flans doivent être chauffés
entre 200° et 350°C, selon s’il s’agit de titane pure ou d’un alliage. La matrice et le
poinçon sont également chauffés pour éviter le choc thermique auquel le métal est
sensible.
I.3.2 Formes des pièces emboutis :
D’une façon générale, les pièces embouties sont de forme simple telle que cylindrique,
conique, sphérique ou prismatique. Cependant, ces formes simples sont déjà relativement
difficiles à réaliser et ne sont généralement réalisables qu’avec un emboutissage par étapes,
c’est à dire un emboutissage où la forme désirée n’est obtenue qu’après un certain nombre de
phases successives.
Forme cylindrique: La forme cylindrique est facilement réalisable avec de bonnes conditions
opératoires. A partir de cette forme simple il est possible de réaliser des formes plus évoluées
avec la méthode d’emboutissage dit renversé.
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Chapitre I Généralités sur le procédé d’emboutissage
Forme conique: La forme conique ne peut être obtenue qu’après au moins 4 passes. Cette
technique permet d’obtenir des formes qu’il aurait été impossible à former en une seule passe.
Forme rectangulaire: Dans les emboutis rectangulaires on peut considérer que seuls les rayons
latéraux sont emboutis (quart d'embouti cylindrique), les flancs étant simplement cambrés.
21
Chapitre I Généralités sur le procédé d’emboutissage
Figure I.19 : Principaux modes de déformation en emboutissage illustrés par des emboutis
servant à des essais de caractérisation
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Chapitre I Généralités sur le procédé d’emboutissage
d’épaisseur au sommet de la jupe de l’embouti (ε 3 >0 ), alors que dans le mode enexpansion
il y a amincissement de l’épaisseur du flan sous le nez du poinçon (ε 3 <0 ).
I.3.3.1 Essais d’expansion Biaxiale :
Comme les frottements modifient la répartition des déformations dans la tôle, il faut
distinguer le cas des essais sans frottement (gonflement hydraulique : Jovignot, Bulge test) de
celui avec frottements (poinçon hémisphérique : Erichsen modifié; essai suédois; Persoz; et
Renault).
Malgré ses difficultés d'exécution, cet essai a connu un certain développement récemment
principalement suite à l'excellente corrélation trouvée par Witheley entre le
rapport limite d'emboutissage d/D et le coefficient d'anisotropie r que nous présenterons par la
suite.
23
Chapitre I Généralités sur le procédé d’emboutissage
Ce dernier essai a connu une grande reconnaissance justifiée par sa grande simplicité, sa
rapidité d'exécution et son excellente reproductibilité. Celle–ci est en grande partie attribuable
à la suppression de la dispersion due aux frottements par suite de l'absence du serre–flan et
l'emploi d'un outillage (matrice et poinçon) poli. Il permet de calculer le rapport entre le
diamètre d du poinçon et le diamètre à mi–hauteur D de la matrice conique.
relation générale entre l’influence des caractéristiques du métal et les performances obtenues
sur presse. On parle dans ce cas des critères d’emboutissabilité, de la taille des grains, de la
24
Chapitre I Généralités sur le procédé d’emboutissage
࢈
( )
r= ࢈
ࢎ = ࢿ/ࢿ
( )
ࢎ
Si r <1, le métal aura tendance à s’amincir plutôt qu’à se rétrécir alors que si r >1, le métal aura
plutôt tendance à se rétrécir qu’à s’amincir. Le coefficient d’anisotropier dépend de la direction
de la déformation. Ainsi, pour caractériser l’anisotropie d’un matériau, il est nécessaire de la
mesurer à 45°, à 90° et dans le sens de laminage (direction 0°). Ainsi, on définit le coefficient
d’anisotropie moyen :
rn = ¼ ( r0 + r90 + 2r45 )
Δr =½ (r0 + r90−r45 )
25
Chapitre I Généralités sur le procédé d’emboutissage
Ces essais ont consisté à noter le pourcentage de pièces réussies (ou de casse) dans la
fabrication de 3 pièces particulières : un panneau de portière de voiture correspondant à de
l’expansion pur, un capot de ventilateur pour le rétreint et un tableau de bord pour les essais
mixtes. Les essais ont été réalisés sur plusieurs séries de lots caractérisées par leur valeur de r
et n tel que :
r et n élevé.
r élevé et n faible.
r et n faible.
r faible et n élevé.
26
Chapitre I Généralités sur le procédé d’emboutissage
fort. Dans le cas de pièces mixtes, ce sont les tôles à r et n forts qui conduisent à un minimum
de casses.
Il est donc possible de généraliser en disant que les pièces ayant des critères
d’emboutissage de fortes valeurs permettent de faire toutes les pièces alors que celles à faibles
valeurs aboutissent à des casses.
I.4 Conclusion
Dans ce chapitre, après avoir défini le procédé d’emboutissage et montré l’importance de
ce procédé parmi les autres procédés de mise en forme, nous avons mis en clair tout ce qui
concerne le procédé d’emboutissage industriel. En premier lieu, une description des modes du
procédé, des matériaux emboutissables, du comportement du matériau lors de l’opération
d’emboutissage et des différente s formes des pièces embouties, a été faite. Ensuite, nous avons
montré les différentes caractéristiques du procédé telles que : les modes de déformation lors de
l’opération du procédé et leur mesure, les différents essais du procédé, l’aspect métallurgique
et les différents paramètres entrant en jeu liés aux outils et à la tôle. Finalement, une présentation
succincte du procédé de formage incrémental.
27
Chapitre II
II .2 Le nombre d’effets :
La définition du nombre d’effets est un sujet controversé. Normalement, on ne devrait
compter comme effets que les mouvements de coulisseau qui sont moteurs ; on ne doit pas
considérer les serre-flans passifs ou les éjecteurs comme des effets à part entière. Les anglo-
saxons utilisent d’ailleurs des expressions qui sont moins discutables : ils parlent de single
action pour le simple effet et de double action pour le double effet. Le mot action est
indiscutablement plus clair.
Dans ce domaine, nous distinguerons trois cas [17]:
II.2.1.1 Presses simple effet :
Le coulisseau portant la matrice est motorisé mais le serre-flan ne l’est pas. Il repose par
l’intermédiaire de chandelles (traversant la table) sur une plaque d’appui posée sur un dispositif
appelé coussin qui oppose une résistance. Il peut s’agir d’un vérin hydraulique d’un vérin
pneumatique, de ressorts, de caoutchouc, etc. (La figure II.23) représente un montage simple
effet sur une presse hydraulique, avec dans ce cas un coussin hydraulique, qu’on appelle aussi
marquette et parfois outil à étirer car il peut induire par frottement un allongement de la tôle.
Le vérin supérieur reçoit l’huile sous pression et pousse vers le bas le coulisseau supportant la
matrice.
28
Chapitre II Type de Presses d’emboutissages
Quand elle vient toucher le flan, celui-ci repousse le serre-flan qui, appuyé par les
chandelles sur le vérin du coussin, oppose une résistance due au fait que l’huile présente dans
le coussin est chassée sous pression. C’est cette résistance qui induit la force de serrage du flan
; elle est en général constante (réglée avant de commencer l’emboutissage) mais parfois aussi
modifiable au cours du formage, ce qui peut permettre des ajustements utiles pour des pièces
complexes.
Comme on le voit, le serre-flan est passif, il ne reçoit pas d’énergie venant de la pompe.
On doit noter que si l’on modifie la vitesse du coulisseau, la force de serre-flan est également
modifiée puisque les conditions d’éjection de l’huile sont différentes.
29
Chapitre II Type de Presses d’emboutissages
II.2.1.2 Presses double effet :
Il y a dans ce cas deux coulisseaux glissant l’un dans l’autre, comme le montre (la figure
II.24) Le coulisseau extérieur est celui qui porte le serre-flan et il est mû indépendamment du
coulisseau intérieur qui porte le poinçon. Ce dernier est appelé coulisseau plongeur. On observe
donc qu’il existe deux différences fondamentales entre la presse simple effet et la presse double
effet :
– le serre-flan de la seconde est susceptible de suivre une cinétique indépendante de celle du
coulisseau portant le poinçon,
– le poinçon est en haut alors qu’il est en bas sur les presses simple effet.
Remarquons bien que le fait d’être à double effet ne signifie pas du tout qu’une telle
presse permet de faire deux opérations successives ; cela permet seulement d’avoir une
meilleure gestion de la force de serre-flan au cours de l’emboutissage.
Pour cette raison les presses double effet sont réputées capables de fabriquer des pièces
plus compliquées que les presses simple effet.
30
Chapitre II Type de Presses d’emboutissages
II.2.1.3 Presses triple effet :
Elles sont rares et destinées à un cas bien précis : quand la pièce nécessite trois opérations
d’emboutissage-réemboutissage, mais pas plus. Il est alors rentable de n’avoir qu’une seule
presse intégrant les trois outils, beaucoup plus complexe et donc plus chère qu’une presse
normale, bien sûr, mais moins chère que trois presses.
On les utilise pour des corps emboutis cylindriques assez profonds, par exemple des filtres
à huile de camion ou des corps d’extincteurs (on soude deux pièces en opposition dans ce
dernier cas).
Les avantages sont les suivants :
-gains sur l’investissement (moins cher que trois presses),
- gain de place car une seule presse,
- meilleur centrage du flan et des pièces car ils restent toujours dans le même outillage,
- pas de transfert entre presses,
- la surface extérieure des pièces est moins soumise au frottement.
Parmi les inconvénients, on peut citer :
-plus grande complexité de la machine,
- plus grande difficulté de réglage,
- difficulté dans la recherche des anomalies de fonctionnement (le coup par coup est difficile à
réaliser)[16].
31
Chapitre II Type de Presses d’emboutissages
32
Chapitre II Type de Presses d’emboutissages
II.3.1 Presses mécaniques :
Un moteur électrique entraîne un volant d’inertie et, via un embrayage à disque, tout un
système d’excentriques, bielles et manivelles qui transforment le mouvement rotatif
mouvement de translation plus ou moins sinusoïdal (le schéma simplifié de la figure II.26) ne
montre pas tous ces éléments).
La connaissance du couple délivré à l’excentrique par le moteur ne suffit pas à quantifier
l’énergie disponible car il faut y ajouter l’énergie cinétique emmagasinée dans le volant
d’inertie. L’avantage d’avoir un volant est que celui-ci délivre en très peu de temps l’énergie
qu’il a emmagasinée pendant la majeure partie du cycle.
Cela permet de se contenter d’une puissance électrique installée relativement faible.
Étant donné que le mouvement du coulisseau est donné par un système d’excentrique ou bielle-
manivelle, la force que peut appliquer ce coulisseau n’est pas constante au cours du cycle.
Elle est faible quand le coulisseau est à mi-course et théoriquement infinie au point mort
bas (PMB).
Il convient donc de savoir à quel point du cycle est mesurée la force disponible, qu’on
appelle alors force nominale de la presse. Les standards fixent cette mesure à une distance
(mesurée en pouces) du PMB qui dépend du type d’entraînement utilisé et de la capacité de la
presse. Par exemple, une presse de 1,5 MN à engrenage à excentrique est capable de délivrer
cette force à partir d’une distance de 12,7 mm au-dessus du PMB, mais pas avant.
33
Chapitre II Type de Presses d’emboutissages
II.3.2 Presses hydrauliques :
(La figure II.27) représentait une presse simple effet hydraulique. Il va de soi que les
mêmes actions sont obtenues en double effet avec l’apport d’un ou plusieurs vérins
supplémentaires pour le serre-flan.
Notons d’abord que le problème des vitesses se pose différemment pour les presses
hydrauliques. L’énergie que peut délivrer une pompe hydraulique ne peut pas, évidemment,
dépasser celle qu’elle reçoit de son moteur (il n’y a pas d’effet d’inertie).
L’étude des cinétiques d’emboutissage montre que les cadences qu’on peut atteindre sont, pour
des presses classiques :
34
Chapitre II Type de Presses d’emboutissages
– plus élevées en presse mécanique pour des pièces profondes,
II.3.3 Servopresses :
Il s’agit d’une technologie très récente : une dizaine d’années environ. L’idée de base
consiste à remplacer le classique moteur électrique à induction, l’embrayage et le volant
d’inertie, par un ou des servomoteur(s) en prise directe avec le mécanisme donnant le
mouvement alternatif. Il peut s’agir de bielles, genouillères, ou d’autres mécanismes. La
consommation totale d’énergie est réduite car le moteur ne tourne que pendant le mouvement
du coulisseau. La vitesse de déplacement de celui-ci est presque infiniment modulable, ce qui
permet :
– de ralentir le coulisseau juste à l’instant de l’attaque (réduit le bruit et les chocs pour la
découpe),
– de régler les courses avec une extrême précision (de l’ordre du 1/100 mm).
Les avantages revendiqués sont donc nombreux mais semblent plutôt d’ordre économique
(consommation globale d’électricité plus faible, augmentation des cadences). Il n’apparaît pas
clairement, au vu des résultats actuellement connus, de grand bénéfice sur le plan de la qualité
du formage1.
Parmi les inconvénients, il faut noter le fait que la puissance installée doit être beaucoup
plus élevée que pour une presse mécanique classique car il faut fournir une grande énergie
instantanée durant certaines phases de l’emboutissage. Des moyens de stockage additionnels
externes de l’énergie sont donc envisagés pour les presses de grosse capacité (utilisation de
condensateurs, d’un volant d’inertie…). On est également obligé de (re)mettre un frein en cas
d’arrêt d’urgence.
35
Chapitre II Type de Presses d’emboutissages
Ces presses sont encore peu répandues au moment de la publication. Elles sont très
indiquées pour l’emboutissage à chaud des aciers au bore car elles permettent une vitesse
d’approche élevée limitant le refroidissement du flan et un maintien facile au point mort bas
pour la trempe dans l’outil [17].
Conclusion :
Ces déférents type de presse d’emboutissage nous aides a fabriquer plusieurs pièces
qu’on peut pas les produire sur le tour ou la fraise.
36
Chapitre III
Une presse, ou une machine de traction ayant pour objectif la réalisation d’emboutis, sont
composées d’une matrice, d’un poinçon et d’un serre flan. Cet outillage offre déjà plusieurs
possibilités de réglages :
La pression du poinçon ;
- La vitesse du poinçon ;
A ces paramètres, il faut ajouter la lubrification, la taille optimale de la tôle ainsi que son
épaisseur.
Ces réglages doivent être précis car ce sont eux qui déterminent la qualité du produit final,
mais doivent également tenir compte du besoin de rentabilité de l’entreprise. En effet, si la
vitesse de poinçon est trop faible, la durée de mise en forme d’une pièce dépasserait son niveau
de rentabilité.
37
Chapitre III Calcul théorique des moules de poinçonnages
- Apparition de plis sur la paroi de l’embouti.
Inversement, si l’épaisseur du flan est plus grande que l’espace existant entre le poinçon
et la matrice, il se produit un écrasement et un amincissement indésirables de la paroi. Il est
courant d’utiliser des tables donnant le jeu en fonction de l’épaisseur du flan h. Elles sont basées
sur les formules suivantes :
Ce paramètre a une très grande importance autant pour la qualité de l’embouti que pour
la répartition des forces. En effet, on comprend parfaitement que dans les deux cas extrêmes
(Figure II.28), l’emboutissage n’est pas viable. On observera pour rm = 0 un déchirement du
flan et pour rm = (D− d)/2 la formation de plis [8].
38
Chapitre III Calcul théorique des moules de poinçonnages
Afin de déterminer le rayon efficace, on utilise la relation de Kaczmarek donnant [8] :
Pour l’acier :
Pour l’aluminium :
Le rayon du poinçon rp ne doit pas être trop faible pour éviter le décalage du fond de la
pièce (amincissement local de la tôle traduisant une déformation locale en expansion) ni trop
important pour éviter les risques de plis ; en principe il ne doit pas être inférieur au rayon de la
matrice.
Dans le cas où la pièce exigerait un faible rayon, il faut prévoir une opération
supplémentaire de conformation.
La partie de la tôle qui se trouve en contact avec le rayon trop faible de poinçon subie une
diminution d’épaisseur (1), après emboutissage, le défaut se retrouve sur la surface latérale de
l’embouti (2) (figure II.29) .le rayon (Rp ) est limite entre 5e et 10e
39
Chapitre III Calcul théorique des moules de poinçonnages
Une Société française d'origine américaine fabrique des presses hydrauliques et mécaniques.
a) Serre-flan :
Le rôle du serre–flan consiste à empêcher la formation de plis sur le rebord du flan en
exerçant une pression appropriée. La présence du serre–flan ne s’impose que si d < 0.95D ou h
<0.2 (D − d).
Dans la pratique, il faut que le serre–flan soit bien trempé et rectifié. La pression est réglée à
l’aide de clés dynamométriques, de ressorts ou de caoutchouc, en fonction de l’aspect de
l’embouti :
40
Chapitre III Calcul théorique des moules de poinçonnages
— Si la paroi est sans plis et d’aspect brillant, la pression est adaptée.
— Si la paroi est bonne mais que les bords supportent des marques de dentures, c’est que la
pression est trop faible.
— S’il se produit un déchirement lors de la descente du poinçon, c’est que la pression est trop
importante. Ainsi, pour un embouti cylindrique de diamètre d et de flan de diamètre D, l'effort
de serrage appliqué sur le serre–flan sera :
b) L’effort d’emboutissage :
L’effort nécessaire pour emboutir des pièces cylindriques dépend tout d’abord des
diamètres de l’embouti et du flan primitif, de l’épaisseur et de la qualité de la tôle. Il dépend
également de la pression de serre–flan, de la vitesse d’emboutissage, de l’arrondi de la matrice,
du jeu entre poinçon et matrice et de la lubrification [20][21]
41
Chapitre III Calcul théorique des moules de poinçonnages
. Il est difficile de tenir compte de tous ces facteurs dans la détermination de l'effort du
poinçon, c’est pourquoi il est commun d’employer la formule simplifiée suivant :P= π d h k
Rm(14)
42
Chapitre III Calcul théorique des moules de poinçonnages
Tableau III.4: Calcul des efforts et énergies nécessaires pour une opération d’emboutissage
43
Chapitre III Calcul théorique des moules de poinçonnages
III .2 Paramètres liés à la tôle :
III.2.1 La taille de flan : IL est important de déterminer la taille du flan primitif pour d’une
part économiser la matière et d’autre part faciliter l’emboutissage. La détermination des
dimensions du flan a pour base l’égalité des volumes de l’embouti et du flan primitif.
La détermination du diamètre du flan d’un emboutie peut être réalisée par deux méthodes
distinctes :
Méthode analytique.
Méthode graphique.
Des hypothèses doivent être prises en considération :
- les calculs s’effectuent en considérant la fibre moyenne.
- l’épaisseur supposée constante
- le flan et l‘embouti auront même surface, 2 à 3 mm seront ajoutés pour le détourage.
La surface engendrée par une ligne plane tournant autour d’un axe situé dans son plan et
ne le traversant pas, est égale au produit de la longueur développée de cette ligne par la
circonférence décrite par son centre de gravité.
Dans le cas de la (figII.30), si r est le rayon du flan cherché, on peut donc écrire que la surface
du flan est égale à la surface de l’embouti. ߨݎଶ = 2ܴ݊(ܫଵ + ܫଶ + ܫଷ + ⋯ + )଼ܫ
Ou encore :ݎଶ = 2ܴ ∑ୀଵ ;݅ܫ i= 1,2,3,4,5,6,7,8
44
Chapitre III Calcul théorique des moules de poinçonnages
b) Méthode analytique
గ
Le diamètre du flan est alors donné par : ܦଶ = ସ ܵ et S est la surface du flan
45
Chapitre III Calcul théorique des moules de poinçonnages
III.2.2 La lubrification:
Parmi les techniques permettant de maîtriser le frottement, l’adhésion et l’usure entre deux
corps, la lubrification est certainement la plus courante et la plus anciennement pratiquée. Elle
consiste à intercaler entre les deux corps, un troisième corps de faible scission et de contrainte
de rupture faible.
46
Chapitre III Calcul théorique des moules de poinçonnages
Ainsi, une lubrification adaptée facilite l’écoulement de la tôle entre la matrice, le serre–flan et
le poinçon.
Remarque:
Dans le cas d’un poinçon de petit rayon, il est préférable de ne pas lubrifier voir même
d’augmenter la rugosité du poinçon afin d’éviter une forte déformation par expansion localisée
III.2.3 Nombre de passes :
1érepasse :
Le diamètre d1 de la première passe est égal au produit du coefficient m1 par le diamètre du
Flan ܦǣ݀ଵ ൌ ݉ ଵ ܦ
Passe suivantes :
Le diamètre de la deuxième passe d2 est égal au produit du coefficient m2 par le diamètre de la
première passe d1 : d2 = m2 .d1
Et ainsi de suite jusqu’au diamètre à obtenir :d3 = m2.d2 ; d4 = m2.d3 ;...; dn = m2.dn-1
47
Chapitre III Calcul théorique des moules de poinçonnages
Avec m1 et m2 sont des coefficients de réduction qui varient en fonction de métaux et du taux
d’écrouissage admissible pour chaque métal (Tableau 6) [23]
Tableau 6 : quelques valeurs des coefficients de réduction pour différents types de métaux
Conclusion :
48
Chapitre IV
Introduction :
Ce chapitre consiste une conception d’un moule d’emboutissage pour des colliers de serrages
de tuyauterie ( pièce hémisphérique ) sur solidWoks version 2014, en étudiant les déférentes
facteurs liée a la conception :
Le logiciel SolidWorks 2014 a été choisi pour ses capacité à réaliser différentes formes de notre
moule ; de plus il nous a permis d’enregistres le dessin sous différents formats (STEP ,STL,
DWG).
Toute les modifications d’un quelconque niveau peut se répercutes sur les fichiers concernés.
49
Chapitre IV Etude et conception du moule d’emboutissage
50
Chapitre IV Etude et conception du moule d’emboutissage
51
Chapitre IV Etude et conception du moule d’emboutissage
La figure VI représente la partie male du moule ou bien la partie mobile (le poinçon)
52
Chapitre IV Etude et conception du moule d’emboutissage
53
Chapitre IV Etude et conception du moule d’emboutissage
Les ressorts :
Leur montage et entre le serre-flan et l’empreinte male afin de maintenir le flan ,et de
résister a l’effort d’emboutissage et pour le meilleur choix on a calculé sa rigidité, son
module d’élasticité ,sa déformation, et la tension du matériel de ressort en torsion .
Calcule de ressort :
E :module de yong
d : diamètre du file
N : nombre de rotation
D : diamètre du ressort
F : force d’emboutissage
54
Chapitre IV Etude et conception du moule d’emboutissage
L entrée de la matrice doit être très arrondie pour éviter toute déchirure du métal et pour
optimiser le comportement des zones de rétreint.
Ce paramètre a une très grande importance autant pour la qualité de l’embouti que pour la
répartition des forces. En effet, on comprend parfaitement que dans les deux cas extrêmes ci-
dessous, l’emboutissage n’est pas fiable.
Afin de déterminer le rayon efficace, on utilise la relation de Kaczmarek[17]
r : rayon de la matrice
D : diamètre du flan (mm)
d1 : diamètre de l’embouti (mm)
e : épaisseur du flan (mm)
r = 0.8[(110 − 80).0.6]ଵ/ଶ
r = 3.39 mm
La partie de la tôle qui se trouve en contact avec le rayon trop faible de poinçon subit une
diminution d’épaisseur, après emboutissage, le défaut se retrouve sur la surface latérale de
l’embouti. Le rayon (Rp) est limite entre 5e et 10 e Figure
c- La pression du serre-flan :
La fonction du serre-flan figure 14 est de prévenir une formation des plis sur les pièces
embouties. Cependant, si la largeur de contact entre le flan et la matrice est inférieure à une
certaine valeur, de l’ordre de 3 à 4 fois l’épaisseur du flan, on n’a pas besoin de la serre-flan
[22].
La présence du serre-flan ne s’impose que si d < 0,95. D ou e < 0,2. (D-d). [19]
55
Chapitre IV Etude et conception du moule d’emboutissage
࣊
Fs = ( ) [ ܦଶ − (݀ + ܴ݉ )²] P
Fs = 10104.36 N/mm
d- Effort d’emboutissage :
F = PI.d.e.R.K.
F (en daN)
d = diamètre du poinçon (en mm).
D = diamètre du flan (en mm)
e – épaisseur de la tôle (en mm)
R – résistance à la rupture par traction de la tôle (en daN/mm²)
K= coefficient fonction du rapport d/D.
Ou F = m*g
Donc :
m = 1 tonnes = 1000 kg
g = 9.81 la gravité
F = 1000*9.81 = 9810 N
56
Chapitre IV Etude et conception du moule d’emboutissage
h : épaisseur de la tôle
J = 0.77 mm
Choix de notre matériau se fait basé sur sa caractéristique pour réaliser notre moule.
57
Chapitre IV Etude et conception du moule d’emboutissage
58
Chapitre IV Etude et conception du moule d’emboutissage
Les figures VI.42 et 43 montre la distribution des force sur zone de transition allant de la valeur
minima (indiqué en rouge) ver la valeur maximal (indiquer en bleu) d’où notre limite
d’élasticité et de (1.2) nous pouvons dire que la résistance de notre pièce et nettement bonne.
59
Chapitre IV Etude et conception du moule d’emboutissage
60
Conclusion générale
Conclusion générale
Conclusion générale :
L’étude exposée dans ce mémoire mène à étudier un moule d’emboutissage pour collier
de fixation pour tuyaux.
En premier temps, nous avons présenté une étude bibliographique pour décrire le procédé
d’emboutissage pour le situer parmi l’ensemble des procédés de mise en forme existants et
montrer son importance sur le plan économique : (utilisation en industrie, les essais de
caractérisation, les paramètres du procédé, les défauts rencontrés dans ce procédé…), une
présentation du procédé d’emboutissage incrémental a été faite. Ceci nous a permis de
comprendre la mise en œuvre du procédé afin de pouvoir mener à bien la suite de notre
recherche concernant l’étude de sensibilités.
Ensuite, nous avons étudié l’influence des paramètres d’emboutissage telle que l’effort
d’emboutissage, le jeu entre poinçon et matrice, diamètre de poinçon … etc. Sur la qualité de
l’embouti.
En termine avec une simulation numérique sous solidworks 2014 pour les déférentes parties du
moule comme les déplacements statique, le coefficient de sécurité et la limite d’élasticité pour
nous aider a réaliser notre moule.
61
Bibliographie
Bibliographie
Bibliographie :
[1] É. Felder, Procédés de mise forme : Introduction, Techniques de l’ingénieur, M 3000, 2000.
[2] K. Siegert, Research and Development in the Field of Sheet Metal Forming Technology of
the Institute fo rMetal forming Technology (IFU) of the University of Stuggart, in New
Developments in Sheet Metal Forming ISBN 3–88355–292–5, Klaus Siegert (Editor) : 277–
308, Fellbach, Germany, 23–24 May 2000.
[3] Service des Études et des Statistiques Industrielles (Sessi) du Ministère de l'Economie des
Finances et de l'Industrie; La sous–traitance en chiffres (métaux, plastiques, caoutchouc,
électronique), Dossiers sectoriels, téléchargeable http://www.industrie.gouv.fr/sessi/, 2004
[5] É. Felder, Procédés de mise forme : Introduction, Techniques de l’ingénieur, M 3000, 2000.
[6] B. Wassilieff, Emboutissage. Règles principales, calculs, exemples. Edition Dunod, Paris,
1970.
[13] Col A., Emboutissage des tôles : Importance des modes de déformation, Techniques de
l’ingénieur, BM 7 510, 2002.
[15] Col A., Emboutissage des tôles : Importance des modes de déformation, Techniques de
l’ingénieur, BM 7 510,2002.
Bibliographie
[18] darbi rezkellah et mihoubi ishak ,étude et réalisation d’une emboutisseuse des tôles de
faible épaisseur 2018.
[19] ] darbi rezkellah et mihoubi ishak ,étude et réalisation d’une emboutisseuse des tôles de
faible épaisseur 2018.
[20] ] darbi rezkellah et mihoubi ishak ,étude et réalisation d’une emboutisseuse des tôles de
faible épaisseur 2018.
[21] ] darbi rezkellah et mihoubi ishak ,étude et réalisation d’une emboutisseuse des tôles de
faible épaisseur 2018.
[22] ] darbi rezkellah et mihoubi ishak ,étude et réalisation d’une emboutisseuse des tôles de
faible épaisseur 2018.
Annexes
79,78
F R3
0
R0,2
30
20
DÉTAIL E
ECHELLE 2 : 1
DÉTAIL F
ECHELLE 2 : 1
10
35
64,91
94,80
119,80
129,80
COUPE C-C
A M 8
22
29,90 3 ra ge
b
110 10
x
ham
R5 C
4x
10
95
10
E
85,50 1 0
eM
d ag
75
10
Taro
2x
55
10
C C
10
35 15
10
10
15
10
24,50
D D
10
15
10
0
34 7
A
COUPE A-A 99,80 COUPE D-D
SAUF INDICATION CONTRAIRE: FINITION: CASSER LES
NE PAS CHANGER L'ECHELLE REVISION
LES COTES SONT EN MILLIMETRES ANGLES VIFS
ETAT DE SURFACE:
TOLERANCES:
LINEAIRES:
ANGULAIRES:
FAB.
002
QUAL. MATERIAU:
A3
No. DE PLAN
42Cd4
87
129,80 110
5
2 Serre flan Mat :42Cd4 1
3 ........ ........ ...
4 Matrice femelle Mat:42Cd4 1
5 Axe de guidage Mat:42Cd4 2
2 6 ressort .... 2
SAUF INDICATION CONTRAIRE: FINITION: CASSER LES
NE PAS CHANGER L'ECHELLE REVISION
LES COTES SONT EN MILLIMETRES ANGLES VIFS
ETAT DE SURFACE:
TOLERANCES:
LINEAIRES:
ANGULAIRES:
Assemblage moule
AUTEUR
VERIF.
APPR.
FAB.
005
QUAL. MATERIAU:
A3
No. DE PLAN
15
Filletage M10
110
10
Axe de guidage
AUTEUR
VERIF.
APPR.
FAB.
004
QUAL. MATERIAU:
No. DE PLAN
A4
42Cd4
8
4
COUPE B-B
10 10
R5 69,80
10
10
15 15
R1
1,5 50
0 1,
R1
B B
10 1010
R5
99,80
VERIF.
APPR.
Serre flan
FAB.
003
QUAL. MATERIAU:
No. DE PLAN
A4
42Cd4
R2
,0
8
,20
4
R1 E
30 R0
5
10 10
10
20
4
10 0,92
DÉTAIL E 5
ECHELLE 2 : 1 0 DÉTAIL F
ECHELLE 2 : 1
15
25
35
94,80
104,80
114,80
COUPE A-A
99,80
C 20
10
F
6,60
11
85,50
10
B
15 15
1 ,50
10 R1
10
110
COUPE B-B 55
A A
10
24,50
10
4
X
C
HA
10
M
0
BR
A
48
G
0
10
20
109,80
E
M
C COUPE C-C
6
SAUF INDICATION CONTRAIRE: FINITION: CASSER LES
NE PAS CHANGER L'ECHELLE REVISION
LES COTES SONT EN MILLIMETRES ANGLES VIFS
ETAT DE SURFACE:
TOLERANCES:
LINEAIRES:
ANGULAIRES:
VERIF.
APPR.
Empreinte male
FAB.
001
QUAL. MATERIAU:
A3
No. DE PLAN
42Cd4
Abstract :