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En un mot, à tous ceux qui ont contribué de prés ou de loin
à ma formation
HAKEM KARIMA
Nous remercions tout d’abord nos parents pour leur
SEMCHA ABDELAZIZ
travail.
HAKEM KARIMA
Dans ce mémoire de projet de fin d'étude, nous avons
élaboré l'étude d'un réservoir surélevé (château d’eau) sous
forme tronconique d’une capacité de 1000m3 au niveau de la
ville «Timmi », wilaya d'adrar, dans le souci de satisfaire les
divers besoins en eau d'agglomération. Nous avons, du point de
vue hydraulique, dimensionné le château d'eau et dans la partie
génie civil, en fixant la valeur et la qualité des ciments et des
aciers dans le souci d'augmenté leurs résistances et endurances
aux facteurs extérieurs tels que le vent, nous avons dimensionné
les différents composant d'ouvrage.
Introduction générale………………………………………………………. 01
I. Introduction…………………………………………………………………… 02
I.1 Situation géographique……………………….……………………….…...….. 02
I.2 Situation géologique ………………….…………………………………......... 03
I.3 Situation topographique……………………….……………………….….….. 04
I.4 Situation climatique……………………….……………………….………..... 04
I.5 Situation démographique……………………….……………………….……. 04
I.6 Situation hydraulique……………………….……………………….…….….. 04
I.7 Évaluation des besoins en eau ……………………………………………….. 05
I.7 .1 Evaluation de la population ………………………………………………… 05
I.8 Catégories des besoins en eau potable ……………………………………….. 06
I.8 .1 Généralités ……………………………………………………………………. 06
I.8 .2 Estimation des Besoins en eau potable………………………………………. 06
I.8 .3 Estimation des Besoins en eau des différents secteurs……………………… 07
I.8 .3.1 Besoins domestiques à l’horizon 2050………………………………………. 07
I.8 .3.2 Besoins destinés aux équipements……………………………………………. 07
I.8 .3.3 Besoins sanitaires……………………………………………………………... 08
I.8 .3.4 Besoins publics pour arrosage ……………………………………………….. 08
I.8 .4 Récapitulation des besoins en eaux…………………………………………… 08
I.9 Caractéristiques de la consommation ………………….……………………... 08
I.9 .1 Etude des variations des débits……………………………………………….. 08
I.10 Majoration des débits pour les différents besoins… ………………………..... 11
I.11 Vérification de la capacité de stockage actuelle…………………………………….. 11
I.12 Détermination de la capacité du stockage …………………………………… 13
I.12 .1 Dimension de réservoir……………………………………………………….. 17
I.13 Système d'adduction…………………………………………………………. 17
I.13 .1 Ouvrage de captage d'eau (Forage) ………………………………………….. 17
I.13 .2 Conduite d’adduction ………………………………………….……………. 18
I.13 .3 Choix du tracé d’adduction ……………………………….………………… 18
I.13 .4 Choix des types d’adduction ……………………………….……………….. 18
I.13 .5 Stockage d'eau (réservoir)……..……………………………......................... 18
I.14 Réseau de distribution………………………………………………………… 19
I.15 Formule de Calcul des paramètres hydraulique ……………………………... 19
I.16 Les réservoirs…………………………………………………………………. 23
I.16 .1 Le rôle du réservoir …………………………………………………………... 23
I.16 .2 L’emplacement des réservoirs ………………………………………………... 23
I.16 .3 Choix du type de château d'eau ………………………………………………. 23
I.16 .4 La hauteur du château d'eau ………………………………………………...... 24
Partie 02 Géni civil
II .1 Introduction…………………………………………………………………. 26
II .2 Définition d’un réservoir ……………………………................ 26
II .3 Définition des éléments de la cuve ………………..................... 26
II .3.1 Un lanterneau ……………………………………………………….. 26
II .3.2 la coupole de couverture ………………………………………………... 26
II .3.3 la ceinture supérieure ……………………………………… 26
II .3.4 la paroi de la cuve ………………………………………………….. 26
II .3.5 la cheminée ……………………………………………………… 26
II .3.6 la coupole de fond …………………………….................. 26
II .3.7 la ceinture inférieure ……………………..……...………………… 26
II .3.8 du fût…………………....................................................... 26
II . 4 les fondations ……………………………………….. 26
III .1 Introduction…………………………………………………………………. 28
III .1.1 Eléments constituants le château d'eau……………………………................ 28
III .1.2 Caractéristiques principales du château d’eau…………………..................... 28
III .1.3 Rôle du château d'eau……………………………………………………….. 28
III .2 Caractéristique des matériaux………………………………………………... 28
III.2.1 Le béton……………………………………………………………………… 28
III.2.1.1 Résistance en compression ………………………………………………….. 29
III.2.1.2 Résistance à la traction ……………………………………………………… 29
III.2.1.3 Module de déformation longitudinale …………………………….................. 29
III.2.1.4 Coefficient de poisson ……………………………..……...………………… 30
III.2.1.5 Contraintes admissibles …………………....................................................... 30
III.2.1.5.1 Contraintes limites à la compression ……………………………………….. 30
III.2.1.5.2 Contrainte limite au cisaillement …………………………………………… 31
III . 2.1.6 Diagramme contraintes- déformations …………………………………….. 31
III .2.2 l’acier ………………………………………………………………………... 32
III .2.2.1 Classification………………………………………………………………… 32
III .2.2.2 Module d’élasticité longitudinale……………………………………………. 32
III .2.2.3 Diagramme contraintes déformations ………………………………………. 32
III .3 Les sollicitations …………………………………………………………….. 33
III .4 Ferraillage minimum ………………………………………………………… 34
III.5 Actions – sollicitations ………………………………………………............ 35
Chapitre IV : Descente des charges
V .1 Introduction……………………………………………………………. ……….. 50
V.2 Méthode de la console……………………………………………………………. 50
V .2.1 Calcul de déformation longitudinale……..………………………………………. 50
V .2.2 Calcul du moment d’inertie" I"……………………………….………………….. 50
V .2.3 Calcul de Poids de support (fût) …..……………………………………………... 50
V .2.4 Calcul le centre de gravité et poids des éléments …………….......................... 50
V.3 Conclusion……………………………………………………………………. 51
VI .1 Introduction………………………………………………………………….. 53
VI .2 Action d’ensemble du vent……………………………………………………….. 53
VI .2.1 Calcul de la force de traînée (T)………………………………………………….. 53
VI .2.2 Calcul de la force de dérive (L)………………………………………................... 56
VI .3 Calcul des sollicitations M et T…………………………………………………... 57
VI .3.1 Diagramme de M(x) et T(x) ……………………………………………………... 60
VI .4 L'Action locale du vent………………………………………………. ……… 62
VI .4.1 Effet d’ovalisation engendré par les actions extérieures et les réactions
intérieures sur la paroi ………………………………………………. ……… 62
VI .4.2 Diagramme des moments d’ovalisation ………………………………………... 64
VI .4 Conclusion……………………………………………………………………. 65
IX .1 Introduction…………………………………………………………….. 144
IX .2 Dimensionnement du radier…………………………………………….. 144
IX .2.1 Calcul de la hauteur du radier…………………………………………… 144
IX .2.2 Calcul du diamètre du radier………………………………………........ 145
IX .3 Calcul de la capacité portante du sol………………………………….... 146
IX .4 Calcul des efforts à la base du radier………………………………….... 147
IX .4.1 En situation accidentelle………………………………………………… 147
IX .4.2 Situation durable ou transitoire…………………………………………. 147
IX .5 Distribution des contraintes dans le sol………………………………… 149
IX .5.1 Sous l’effet du vent (ELS)……………………………………………… 150
IX .6 Vérification de la stabilité de l’ouvrage………………………………... 151
IX .6.1 Vérification au renversement…………………………………………… 151
IX .6.1.1 Calcul du moment renversant…………………………………………… 151
IX .6.1.2 Calcul du moment stabilisant…………………………………………… 152
IX .6.2 Vérification de glissement……………………………………………….. 152
IX .7 Calcul du Radier……………………………………………………….. 153
IX.8 Ferraillage de la fondation……………………………………………... 155
IX .8.1 Armatures inférieures………………………………………………….. 155
IX .8.2 Armatures supérieures………………………………………………….. 157
Conclusion Générale……………………………………………………….. 158
Bibliographie………………………………………………………………… 159
Annexe
Annexe Géotechnique……………………………………………………. 161
.
: Coefficient de poisson
: Coefficient qui tient compte de la durée d’application du chargement :
f bu :La contrainte limite dans le béton à l’ELU.
L f : La longueur de flambement
: L'élancement
Br:Section réduite du béton qui tient compte des imperfections de réalisation.
1 : Diamètre nominal de l'armature longitudinale à maintenir ;
t : Diamètre nominal de l'arma ture transversale nécessaire ;
M t : Moment tangentielle ;
Mr : Moment radial par unité de longueur ;
M u : Moment de calcul ultime ;
M s e r : Moment de calcul de service ou d’utilisation ;
F : effort normale de traction ;
P : Périmètre d'un carré ;
P ' : Périmètre d'un cercle
V: Volume d'eau net ;
C : Distance du centre de pression C à la fibre la plus comprimée ;
k : Coefficient de raideur
: Sommation;
: Diamètre no min al d' une armature.
N : Est la future population pour un horizon bien déterminé.
N 0 : Est population de l'année de référence.
P : Est le taux d'accroissement de la population, il est pris égale a 2,5%.
n : Est le nombre d'année séparant l'année de référence de l'horizon d'étude.
Q jmoy
: Est le débit journalier moyen en m3/j.
Qn : Est la norme de consommation journalière par habitant.
Q jmax
: Est le débit journalier maximal en m3/j
Kj
: Est le coefficient de variation horaire.
max : Est le coefficient de sécurité tenant compte d'un confort et du
développement.
Bmax
: Est le coefficient dépendant de l'importance de la population.
Z0
: La cote point par rapport à un plan de référence, en mètre.
P0 : La pression effective du liquide au dessus de la pression atmosphérique en
Kg/m2
W : Le poids spécifique du liquide en Kg/m2
0 : La vitesse du liquide passant en M0 en m/s
Ti : Force de traction
Pi :
Pression hydrostatique
D : Diamètre de la paroi.
R: Rayon intérieur du réservoir exprimé en mètre (m)
H: Hauteur de niveau d'eau en mètre (m).
E: Epaisseur de la paroi en centimètre (cm).
M 0 : Moment au niveau de la jonction paroi radié.
M 1 : Moment du au non homogénéité dans la déformation des tranches.
L f : Longueur de flambement prise égale à 0,7 L 0 (pour un poteau encastré en pied
et libre en tète).
I: Moment d'inertie dans le plan de flambement.
A: Section du poteau.
L 0 : Langueur libre du poteau prise du pied à la face supérieur du plancher.
: Grandeur relative a l'ouverture
qH : pression normal du vent
LISTE DES TABLEAU ET FIGURE
LES FIGURES Pages
Fig .19: Diagramme du moment et effort tranchant « cuve vide, vent normal »....... 60
Fig .20: Diagramme du moment et effort tranchant « cuve vide, vent extrême » .... 60
Fig .21: Diagramme du moment et effort tranchant « cuve pleine, vent normal ».... 61
Fig .22: Diagramme du moment et effort tranchant « cuve pleine, vent extrême ».. 61
-1-
INTRODUCTION GENERALE
l’eau c’est la vie, il est donc formellement impératif de prendre soin de cette ressource.
la démographie constamment en augmentation, la détérioration du climat, l’activité
économique qui s’y développe les facteurs négatifs engendres par l’être humain…obligent le
recours a la conception, a la réalisation et a la construction de plusieurs complexes
hydrauliques, tel que : barrages, réservoirs, châteaux d’eau…ces complexes sont
indispensables pour arriver a une distribution, a une consommation et a une utilisation
rationnelle en eau potable.
Notre étude consiste à construire un réservoir surélevé (château d’eau) sous forme
tronconique d’une capacité de 1000m3 au niveau de la ville «Timmi », vue le déficit d'eau
que nous observons pendant les mois les plus chauds.
Le bon fonctionnement de tout ouvrage hydro technique se base principalement sur son
étude détaillée, cette étude doit tenir compte de toutes les conditions qui influent sur l'ouvrage
pendant son exploitation.
Le problème qui se pose, est que la zone de «Timmi » , wilaya d'adrar , est une zone
plate, et la construction d'un réservoir surélevé (château d’eau), pour alimentation en eau
potable est une obligation, ainsi, pour se faire ,nous éditions plusieurs variantes.
L'objectif principal de notre étude est la conception de l’ouvrage, en question et
comprend deux parties essentielles:
PARTIE HYDRAULIQUE :
Elle donne une estimation des besoins en eau potable pour un horizon donné
sollicitations ainsi que les efforts aux quels ces éléments sont soumis, afin de déterminer la
-1-
Chapitre I:Partie Hydraulique
I. Introduction
Connaître la situation de la zone d’étude du point de vue géographique, topographique,
géologique, climatique, démographique et hydraulique nous permet de mener à bien notre
travail.
-2-
Chapitre I:Partie Hydraulique
-3-
Chapitre I:Partie Hydraulique
-4-
Chapitre I:Partie Hydraulique
La foggaras est constituée de plusieurs puits de profondeur variables réunis à leur base par
une galerie souterraine qui peut avoir plusieurs dizaines de mètres, certaines dépassent 6 km.
-les puits traditionnels constituent le système actuellement utilisé seulement pour l'agriculture.
-les forages, reste le système le plus moderne actuellement très répandu dans la région.
Le forage O Ahmed alimente le château de Mansouria et le château de O Ahmed et par une
conduite de refoulement de 1.2 MI ce Dernier et alimente le château d'eau de Beni Tamer.
Le forage Sidi el Bekri aliment le château d'eau de Sidi el Bekri et château d'eau de oulzi qui
est à l'arrêt.
-On signale qu'il existe un autre forage au niveau de Zt Sidi el Bekri qui est non exploité.
- Le forage de Mahdia aliment le château d'eau de Mahdia et le forage de O Aissa alimente le
château d'eau de O Aissa.
On opte pour une échéance entre l’année actuelle 2016 et à long terme, l'année 2050.
Le résultat de calcul de l’évolution de la population à différents horizons est donné dans le
tableau1.
-5-
Chapitre I:Partie Hydraulique
A l’horizon 2050, le nombre d’habitants des communes concernées par le projet sera de
9362 habitants.
Les services de l’hydraulique préconisent les dotations suivantes : voir le tableau 3 ci-après
Pour notre projet et d’après la commune et comme notre agglomération est grande, les
besoins seront estimés sur la base de la dotation en 2016 et en 2050 le nombre d'habitation est
varie de 5000-20000 hab. d’où, la dotation en eau potable sera prise à 200 l/j/hab.
I.8.1. Généralités:
La quantité d’eau potable à garantir est fonction des différents besoins suivants :
Besoins domestique:
Besoins publics:
Besoins industriels et agricoles :
Besoins scolaires :
Besoins sanitaires :
Besoins d’incendie :
Besoins des ZET (Zone d’Extension Touristique)
-6-
Chapitre I:Partie Hydraulique
-7-
Chapitre I:Partie Hydraulique
Les besoins totaux en eaux des tours sont donnés par le tableau suivant :
-8-
Chapitre I:Partie Hydraulique
Communes TIMMI Qmoy,j (m3/j) Kmin,j Qmin,j (m3/j) Kmax,j Qmax,j (m3/j)
Total 2270,00 0,9 2043,00 1,3 2951,00
Le débit maximum horaire qui correspond au coefficient maximum horaire peut être
déterminé graphiquement ou analytiquement.
Ce coefficient peut être décomposé en deux autres coefficients qui dépendent des
caractéristiques de l’agglomération à savoir :
Un coefficient max
Un coefficient max
Le débit de pointe est donné par la relation suivante : Q p = K p * Q moy.
Avec:
Q p : débit de pointe.
Q moy : débit moyen journalier.
K p : coefficient de pointe.
-9-
Chapitre I:Partie Hydraulique
Population 1000 1500 2500 4000 6000 10000 20000 30000 100000 300000
max 2 1,8 1,6 1,5 1,4 1,3 1,2 1,15 1,1 1,03
- 10 -
Chapitre I:Partie Hydraulique
Q max j = 35 L/s.
QP = Q1 = 5765,80m3/j.
Pour satisfaire au rôle qu’ils doivent jouer, les ouvrages de stockage doivent avoir une
capacité suffisante,
La capacité de stockage d'eau doit être estimée en tenant compte des variations des
débits à l’entrée comme à la sortie ; c’est-à-dire d’une part du mode d’exploitation des
ouvrages situés en amont et d’autre part de la variation de la demande, Le plus souvent, la
capacité est calculée pour satisfaire aux variations journalières de débit de consommation en
tenant compte bien entendu du jour de la plus forte consommation et de la réserve d’eau
destinée à l’incendie, Il est possible de réduire leur capacité en calculant le volume minimum
pour assurer la continuité de la distribution, A la limite, les ouvrages de stockage peut servir
de simple régulateur de pression en fonction du rythme d’enclenchement de la pompe.
- 11 -
Chapitre I:Partie Hydraulique
Remarque :
Cette variation des débits horaires est exprimée en pourcentage (%) par rapport au débit
maximal journalier de l’agglomération.
Pour notre cas on choisie la répartition 10000 hab.
La capacité de la cuve est déterminée en considérant le débit maximum horaire Qh (Max)
Qmoy.h = Qmax.j/24 (m3/h)
Avec :
- Qmoy, h : débit moyen horaire en m3/h.
- Qmax,j : débit maximum journalier en m3/h.
2951
Donc : Qmoy,h Qmoy,h 122,958m 3 / h
24
- 12 -
Chapitre I:Partie Hydraulique
- 13 -
Chapitre I:Partie Hydraulique
- de 0h à 4h …………………………………….0,24a
- de 4h à 5h……………………………………..0,48a
- de 5h à 6h……………………………………..0,72a
- de 6h à 7h……………………………………..1,20a
- de 7h à 9h……………………………………..1,56a
- de 9h à 10h……………………………………1,32a
- de 10h à 11h…………………………………..1,08a
- de 11h à 12h…………………………………..1,32a
- de 12h à 14h…………………………………..1,68a
- de 14h à 15h…………………………………..1,32a
- de 15h à 16h…………………………………..1,08a
- de 16h à 17h…………………………………..1,20a
- de 17h à 19h…………………………………..1,56a
- de 19h à 20h…………………………………..1,20a
- de 20h à 21h…………………………………..1,08a
- de 21h à 22h…………………………………..0,72a
- de 22h à 23h…………………………………..0,48a
- de 24h à 24h…………………………………..0,24a
L'agglomération de TIMMI compte 2951,00 pour une dotation de 200 i/j/habit.
Alors nous avons un débit maximal journalier:
Q maxj = 2951,00 m3 / j (voir Tableau 9) à l'horizon 2050
2951
a = Qmax.j/24 (m3/h) a a 122,96m 3 / h
24
- 14 -
Chapitre I:Partie Hydraulique
- 15 -
Chapitre I:Partie Hydraulique
- 16 -
Chapitre I:Partie Hydraulique
2951
a = Qmax.j/24 (m3/h) a a 122,96m 3 / h
24
V = 5,40 x 122,96 = 663,984 m3
- 17 -
Chapitre I:Partie Hydraulique
a).Adduction gravitaire
Un écoulement gravitaire est un écoulement, qui se fait sous l’action d’une force
extérieur qui lui sera appliquées (condition par la pente, pesanteur). Dans le cas d’une
canalisation gravitaire ; la source d’eau doit ce situé à une cote supérieur à celle du réservoir
d’accueil.
- 18 -
Chapitre I:Partie Hydraulique
1) Réseau ramifié :
Le réseau ramifié est constitué par une conduite principale et des conduites
secondaires branchées tout le long de la conduite principale. C’est un réseau arborescent
(ramifié) qui n’assure aucune distribution de retour. Il suffit qu’une panne se produise sur la
conduite principale, toute la population à l’aval sera privée d’eau.
Système nécessites une installation d’un réservoir intermédiaire alimenter par le premier qui
permet de régularisés la pression dans le réseau.
2) Réseau maillé :
Un réseau maillé est constitué d’une série des tronçons disposées de telle manière
qu’il soit possible de décrire une ou plusieurs boucles fermées, on suivant son tracées ;
contrairement au réseau ramifié. Le réseau maillé assure une distribution de retour en cas de
panne d’un tronçon. Ils sont utilisés généralement dans les zones urbanisées et tendent à se
généralisé dans les agglomérations rurale sous forme associées a des résumés ramifiés
(Limitation de nombres de maille en conservant certaine ramification. Bien que son cout soit
élevé) il reste préférable au réseau ramifié car : dans le cas d’une fuite dans une conduite on
peut la réparer sans faire couper l’alimentation de la ville. Ce réseau présente les avantages
suivants :
1) Une alimentation de retour.
2) Isolation du tronçon accidenté par une simple manœuvre de robinet.
- 19 -
Chapitre I:Partie Hydraulique
* La vitesse d’écoulement
Dans le cas des adductions, la vitesse optimale de l’écoulement varie de 0,5 à 2 m/s.
On détermine la vitesse d’écoulement dans la conduite gravitaire moyennant l’équation de
continuité :
* D2 4*Q
Q V *S Q V * Ainsi: V Avec :
4 * D2
Q : débit véhiculé par l’adduction (m3/s) ;
S : section de la canalisation (m2) ;
V : vitesse d’écoulement (m/s) ;
D : diamètre nominal de la conduite (m).
4 * 36,4 *10 3
A.N: V V= 1,49 m/s
3,14 * 0,1762 2
* Nombre de Reynolds
Re : Nombre de Reynolds ;
V *D
Re
V : vitesse d’écoulement en (m/s),
D : diamètre intérieure de la conduite en (m)
ν : viscosité cinématique de l’eau en (m2/s) prise égal à 1. m2/s à 20°C. Ce nombre sans
dimension, caractérise la nature du régime l’écoulement de l’eau dans la conduite, c.à.d.
régime laminaire ou turbulent.
1,49 * 0,1762
Re 6
0,263 *10 6 263000
10
* Perte de charge
Il existe une grande variété de formules de pertes de charges, plus ou moins empiriques.
La plus part d’entre elles ont été abandonnées peu à peu en faveur de la formule de
Colebrook, qui a l’avantage d’être rationnelle et de plus, applicable à tous les fluides. Son
seul inconvénient est son expression mathématique compliquée.
𝟏 𝐤 𝟐. 𝟓𝟏
= −𝟐𝐥𝐨𝐠 +
𝟑. 𝟕𝐃 𝐑𝐞
Perte de charge unitaire
On rencontre deux types de pertes de charge dans les conduites d’adduction.
- Pertes de charge linéaires;
- Pertes de charge singulières.
Les premières sont dues aux frottements de l’eau contre les parois de canalisations elles sont
déterminées par la formule suivante :
ΔH=J.L (Darcy- Weisbach)
où
L : Longueur géométrique de la conduite (m) ;
J : Gradient de perte de charge.
- 20 -
Chapitre I:Partie Hydraulique
V2
J L
D h 2g
où :
D : Diamètre hydraulique de la conduite qui est égal au diamètre forcé (m) ;
V : Vitesse moyenne de l’eau dans la conduite (m/s) ;
g : Accélération de la pesanteur (m/s2) ;
: Coefficient de frottement adimensionnel qui dépend de la nature du régime d’écoulement.
en régime turbulent est donné par la formule de NIKURADSE
2
1,14 0,86 ln (Formule de Nikuradsé)
D
avec :
: Rugosité absolue de la conduite = 0.015mm
.
D : diamètre de la conduite (mm)
Au régime transitoire est déterminé à partir de l’abaque de MOODY.
A la première approximation est donné par la formule de NIKURADSE.
J= j*L
Avec :
L=9281,89 m
- 21 -
Chapitre I:Partie Hydraulique
J= 59,0775*10-3*9281,89= 542,443m
H mt H g Ht =111,42+650,932=762,352m
- 22 -
Chapitre I:Partie Hydraulique
I.16. Le réservoir :
Les réservoirs sont des ouvrages hydrotechniques variés nécessitant une étude
technique approfondie afin qu’ils puissent remplir à bien, les taches auxquelles ils sont
conçus. Ils servaient de réserve d’eau, cependant leur rôle a sensiblement changé au cours du
temps.
- 23 -
Chapitre I:Partie Hydraulique
Du côté esthétique
Etude architecturale très simplifiée
Etanchéité plus facile à réaliser
Conservation à une température constante de l’eau emmagasinée.
Dans notre étude la cote du radier du château d'eau est donnée : Cr =24,65m
La cote du trop plein et le niveau du volume d'incendie, les diamètres de la cuve tronconique
doivent être calculés en fonction du volume et la forme géométrique de la cuve.
"Voir chapitre II partie génie civil "
Cote du trop plein : CTP =29,85m
Cote de la réserve d'incendie Ninc = 26,65m
Les diamètres de la cuve tronconique : DSup = 15,00m
DInf =5,00m
- 24 -
Partie génie civil
II.1. Introduction
L’étude de château d’eau à une forme tronconique il est
constitué essentiellement des éléments suivants :
Un lanterneau.
Une coupole de couverture.
Une ceinture supérieure.
Une cuve tronconique.
Une cheminée.
Une ceinture inférieure.
Un fût cylindrique.
Une Charpente métallique (échelles, passerelles).
Une fondation.
II.3. 5. la cheminée:
Elle est sollicitée par son poids propre et la poussée de l’eau.
II.3. 8. Le fût
le fût est considéré comme une console encastrée dans le sol,
- 26 -
Partie génie civil
III.1 Introduction :
III.2.1. Le Béton:
Le béton est défini du point de vue mécanique par sa résistance caractéristique en
compression, elle se mesure à 28 jours par des essais d’écrasement en compression centrée
sur des éprouvettes cylindriques normalisées de 32 cm de hauteur et de 16 cm de diamètre.
- 28 -
Partie génie civil
Eij 32164,195MPa
bc 0,6 f c 28
bc 15MPa
III.2.1.5.2. Contrainte limite au cisaillement :
Pour les armatures droites ( 90 ) nous avons :
Fissuration préjudiciables et très préjudiciables (FP et FTP) :
0,15 f cj
p min( ,5MPa ) )
b
fcj=25MPa p 2,5MPa
Fissurations peu nuisibles (FPN)
0,2 f cj
u min( ,4 MPa )
b
fcj=25MPa u 3,33MPa
III.2.1.6. Diagramme contraintes- déformations :
A l’ELU : le diagramme de calcul est celui de parabole-rectangle.
bc (MPa)
fbu
bc (‰)
2‰ 3.5‰
A l’ELS : le diagramme correspond a un comportement linéaire élastique ( bc = bc.Eb )
car les contraintes sont proportionnelles aux déformations relatives.
bc (MPa)
bc
Eb bc (‰)
Eb=Es/15 tel que :
Es : module de YOUNG de l’acier
Eb : module de déformation longitudinal du béton.
- 31 -
Partie génie civil
s (MPa)
Fe
S
Es
fe
10 ‰ s (‰)
s ES
s: coefficient de sécurité de l’acier.
s = 1.15 en situation durable ou transitoire (SDT).
fe
s
s
D'ou: 347,826MPa en SDT
s =
400MPa en SA
- 32 -
Partie génie civil
à l’ELS :
La contrainte de traction admissible dans l’acier est limitée suivant l’emplacement à la
structure, cette contrainte permet donc la limitation des ouvertures des fissures.
Selon le type de fissuration la contrainte limite des aciers tendus est :
1. Fissuration peu nuisible (FPN) :
s fe
s
2. Fissuration préjudiciable (FP) :
2
s min( fe,110 ftj )
3
3. Fissurations très préjudiciables (FTP) :
1
s min( fe,90 f tj )
3
Avec :
ftj : résistance caractéristique à la traction du béton au jème jour en MPa.
1 pour les aciers RL (Ronds lisses)
η : coefficient de fissuration =
2 pour les aciers HA (Haute adhérence)
III.3.Les sollicitations :
Ce sont les efforts normaux ou tranchants et les moments de flexions ou de torsions.
Les sollicitations sont généralement calculées par les méthodes de RDM et à partir de
certaines combinaisons d’actions.
- 33 -
Partie génie civil
f t 28
A min B.
fe
B : section du béton
b) Compression simple :
2B
A min max( 4U, ) cm2
1000
U : périmètre de la section du béton exprimé en"m".
- 34 -
Partie génie civil
III.5.Actions – sollicitations :
On distingue trois types d’actions :
a) Action permanentes : notées G dont l’intensité est constante ou très peux variable
dans le temps: le poids propre, les revêtements…
b) Actions variables : notées Q dont l’intensité varie d’une manière importante dans
le temps .On distingue:
surcharges d’exploitation.
surcharges climatiques : neige, vent, effets de la température.
influence du retrait et du fluage.
c) Actions accidentelles : notées FA : ce sont des actions rares et de courte durée tel
que : le séisme, les explosions, les incendies…
- 35 -
Partie génie civil
D1
H1
E F
B
h'
H2 H3
H
h R3
D3
G H
f
r
C I D
J
D2 R
Les dimensions générales d'un château d'eau: (Traité du béton armé (tome6))
Le volume d'eau net est : V=1000m3
La hauteur:
Elle est fixée d'après les conditions d'exploitation.
Pour une meilleure exploitation, on a : 2m <h 7 m
On prend heau =5,20m
La hauteur total H = h + h’ (diamètre de conduite d’alimentation) ; H = 6m
- 37 -
Partie génie civil
L'épaisseur de la paroi:
6cm ≤ e ≤ 15cm e = 10 cm
Flèche de la coupole supérieure:
f = 0,104.D1 f = 1,56 m On prend: f = 1,55 m
Flèche de la coupole inférieure :
f = 0,104.D2 f = 0,52 m On prend: f = 0,50 m
L'épaisseur maximale de la paroi (la cuve) en haut :
e1 ≥ h*D/4
e1 ≥ 6,00*15,00/4
e1 ≥ 22,50 e1 = 30,00 cm
L'épaisseur maximale de la paroi à la base :
e2 = 0,207*D² e2= 0,207*(15,00)² e2=46,575cm, On prend : e2=50,00cm
Le volume d’eau dan la cuve est :
Veau = V1 - V2 - V3
Soit :
V1 : volume du tronc de cône ABCD V2 : volume de la cheminée EFGH
V3 : volume de la calotte sphérique IGHJ
Avec
H 2 D12
D 2 D1. D 2
V1 2
3 4 4 4
D32
V2 H3 et V3 . f 2 (3R r )
4 3
Avec:
HC : Hauteur du tronc du cône.
Di : Diamètre du tronc du cône.
Les dimensions de la cuve sont le suivantes:
H = 6,80 m
H1 = 0,80 m
H2 = 6,00m
H3 = 5,20 m
D1 = 15,00 m
D2 = 5,00 m
D3 = 2,00 m
R = 6,50m
r = 2,50 m
Hinc=2,00m
- 38 -
Partie génie civil
Le réservoir doit permettre la maintenance 1/4 de réservoir doit rester vide pour maintenance
l'or est conçu en 4 compartiment dont 3 tonjons en fonction
On a la relation suivant:
V =3/4 V réservoir
Avec 3/4 : pour la maintenance de réservoir
V =3/4 V réservoir V réservoir = 4/3 V
D=3,4 m
0,1m
0,3 m
Dext=3,0m
h=1,8 m 1m
Dint=2,8m
0,1 m
Figure.4 : Dimensions de lanterneau
- 39 -
Partie génie civil
D
Voile cylindrique
0,10 m
h=1,80 m Dext
2 D2
4,090
P2 = int ×h × γb
4
Dext=3,00 m
Dint=2,80 m
4 fenêtres
L
L = 1,20 m
b = 1,00 m P3 = 4( L × b × e ) × γb 2,400
e = 0,20 m b e
f S2 R 2
f S RS RS2 RS RS 18,920m
2 fS
γb = 2.5 t/m2
- 40 -
Partie génie civil
Ouverture de lanternau
d 2 0,785
d=2m P2 = e γb
4
e = 0,10 m
Etanchéité
RS = 18, 920 m
fS = 1,55m
d = 3m d 2 12,397
γet = 0.07t /m2 P3 = (2 πRS fS - ) γet
4
Total P= P1 – P2 + P3 57,654
finf= Rinf -
2
Rinf R2 Rinf=
2 f inf
0,50 2 2.50 2
Rinf =
2 * 0,50
Avec R = 2,50m Rinf = 6,50m
γb = 2.5 t/m2
- 41 -
Partie génie civil
Formules Poids ( t )
Désignations
La coupole pleine
Rinf = 6,50 m
P1 = ( 2 π Rinf × finf × e ) γb 15,308
e = 0,30 m
finf = 0,50 m
Ouverture de la cheminée
d = 2,00 m d 2 2,355
P2 = ×e γb
e = 0,30 m 4
Etanchéité
Rinf = 6,50 m
finf = 0,50 m d 2
P3 = (2 πRinf finf - ) γet 1,209
d = 2,00 m 4
γet = 0,07 t/m2
Total P= P1 – P2 + P3 14,162
- 42 -
Partie génie civil
0,20
0,70m
R3 4 h0 = 0,40m
Ro
R1
h1= 0,40 m
2
1 h=0,80m H=1,20m
3
h2 = 0,40m
R2
0,30 0,60
Etanchéité + enduit
γet = 0.07 t /m2 P5 = 2 *π *R0 *H *γe t 3,956
H = 1,20 m
R0 = 7,50 m
Poids de la ceinture supérieure Pt= P1 + P2 + P3 + P4 + P5 88,987
- 43 -
Partie génie civil
1 3
1
Etanchéité
γet = 0,07 t/m2
h = 0,30 m
R1 = 2,50m
Pet R32 R12 * * et 0,380
R3 = 2,825m
Total Pt= P1 + P2 + P3 7,698
- 44 -
Partie génie civil
γb = 2,5 t/m3
D1=15,60m
D2=15,00m
d1 =6,00m
d2 =5,00m
H =6,00m
e1 =0,30m
e2 =0,50m
Formules Poids ( t )
Désignations
Cône plein ABCD
1463,868
P1 = ( D1
D1= 15,60m 2
d12 +d1 D1 ) γb H
12
d1 = 6,00m
H = 6,00m
3
γb = 2,5 t/m
Cône vide A’B’C’D’
D2 = 15,00m
1275,625
P2 = ( D 2 d 22 +d2 D2 ) γb H
2
d2 = 5,00m
12
H = 6,00m
γb = 2,5 t/m3
Etanchéité intérieure
( cône A’B’C’D’)
γet=0.07 t/m2 D12 d12 16,114
Pet.int = γet
45 4 sin
Etanchéité extérieure
D22 d 22
( cône ABCD)
3,996
γet=0.018 t/m2 Pet.ext = γet
4 sin
Total P = P1 – P2 + Pet.ext+ Pet.int 208,353
- 45 -
Partie génie civil
6,2m
3. h = 6,20 m
5,2m
4. R = 1,20 m
5. Pet = 2 π R h γet
6. Pet = 2 π × 1,20 × 6.2 × 0,07 = 3,271 t
7. Poids total de la cheminée :
PT = P1 + Pet 0.2m 2m
PT = 24,685 t 2,4m
- 46 -
Partie génie civil
Poids du voile Dext =5,90m P1= γb* Hfut * (Dex 2 – Dint 2) 468,790
4
cylindrique Dint =5,00m
Hfut = 24,35m
e = 0,45m
Poids des 5 fenêtres P2 = 5 *[a * b *e] * γb 2,25
fenêtres a= 0,80 m
b = 0,50 m
e = 0,45m
Poids des L = 2,10 m P3 = [L* b *e] * γb 2,835
portes b = 1,20 m
e = 0,45m
poids des 6 passerelles et 6 échelles dont le PTp,ch = 6×(1,3+1) 13,80
passerelles et fut
échelles On estime:
-Poids d'une passerelle à 1,3t
-Poids d'une échelle à 1t
Poids du fut P= P1 - P2 - P3 + PTp,ch 477,505
♦Poutre du plan.
Pt =482,404t
- 47 -
Partie génie civil
IV.3. Conclusion :
Tableau .21 : Poids des différents éléments de la structure et poids total plein et vide
- 48 -
Partie génie civil
V.1. Introduction
Lors d’une excitation horizontale provoquée par un phénomène naturel tel que le vent et
le séisme, la structure se met en vibration, une fois que cette excitation disparaît la structure
oscille en vibration propre.
Le calcul exact de la période propre d’oscillation est très compliqué, par conséquent, le calcul
se fera par la méthode approchée basée sur des hypothèses de simplification proposées par
RAYLEIGH dite : méthode des consoles.
33
Avec: P’ = P + P1Z
140
P : Poids de la masse concentrée (t/ml).
P1 : Poids de support (fût) par unité de longueur.
I : Moment d’inertie de la section transversale de support ( m4).
E : Module de déformation du béton en ( t/m2 ).
Z : Hauteur du centre de gravité de la masse oscillante ( cuve ) par rapport à l’encastrement
D int = 5,00 m
I = 28,786m4
Dext = 5,90m
- 50 -
Partie génie civil
.
1
i i
; Zg : centre de gravite de la masse
9
1
i
Cuve
Zg
Fut
Cuve plein:
9 9
i i = 44997,091 tm , Pp = i = 1489,847 t
1 1
Zgp = 30,202 m
Cuve vide:
9 9
i i = 11835,324 tm , Pv =
1
=407,897 t
1
i Zgv = 29,015 m
Dans ce chapitre la période d’oscillation a été déterminée par la méthode des consoles.
La valeur de la période sera utilisée ultérieurement dans l'étude du vent de la structure
(chapitre suivant).
- 51 -
Partie génie civil
VI.1. Introduction
Le château d'eau est un ouvrage surélève, en conséquence il nécessite une étude au vent,
cette dernière dépend de la vitesse du vent qui produit des efforts préjudiciables quand la
vitesse est élevée, ou non préjudiciables quand la vitesse est nettement faible.
L’action du vent sur notre ouvrage dépend principalement:
du site
de l’élancement de la structure
de la période d’oscillation
des dimensions de la structure
Cette étude sera conduite selon le règlement NEIGE ET VENT "NV-65" en considérant
deux actions de vent:
Action d'ensemble du vent
Action locale
VI. 2. Action d’ensemble du vent:
C'est la résultante géométrique de toutes les actions sur les différentes parois de
l’ouvrage, cette résultante se décompose en :
Une force de traînée (T) par unité de longueur dans la direction parallèle à celle
du vent qui produit un effet d’entraînement et de renversement de l’ouvrage.
Une force de dérive (L) par unité de longueur dans la direction perpendiculaire à
celle du vent qui produit un effort de soulèvement et de renversement.
VI.2.1. Calcul de la force de traînée (T):
D’après le règlement neige et vent (NV65), la force de traînée est donnée par la relation :
T= Ct...q.De
Ct : coefficient global de traînée, dépend de l'élancement de la tour et de la rugosité
de la surface,
Ct = Ct0 . γ0
Ct0 : 0,55 dans le cas d'un ouvrage cylindrique tronconique à base circulaire sans
nervures ; il se classe dans la catégorie "V" ( (NV -65.tableau VII).
: Coefficient pris égale à 0(cas d’un cylindre a génératrice verticale en contact avec
le sol).Il est donné en fonction de l’élancement de la structure.
Puisque le château d’eau est une construction qui n’a pas une largeur constante sur
toute sa hauteur on peut l’assimiler donc a une construction cylindrique a base circulaire,
h2
est donnée par : = St (NV-65)
- 53 -
Partie génie civil
- 54 -
Partie génie civil
Tableau .23 : Les Valeurs Des Coefficients de calcul et les pressions normales et extrême
- 55 -
Partie génie civil
Pour la prise en compte des tourbillons alternés de Bénard Karman, on admet que la
construction est soumise à une force de dérivée (L) périodique perpendiculaire à la direction
du vent et de répartition triangulaire, et dont l’action est assimilée à celle d’une force statique
sa valeur maximale est donnée à chaque niveau par l’expression suivante :
H
L=CL.’.’.qcr. De. (NV-65)
h
CL : Coefficient de dérive d’après (NV-65): CL = 0,2
β' : Coefficient dynamique fourni par la théorie des vibration pour une structure en état de
résonance: β’=
∆ : est le décrément logarithmique de l’amortissement visqueux, pour les ouvrages en
béton
armé: ∆ = 0,3 β’ = 10,47
' : Coefficient de réduction tenant compte de l'effet des dimensions de l'ouvrage pour
simplifier
les calculs, il est admis de tenir compte de l'effet des dimensions en prenant pour δ' la
valeur moyenne 0,8
' =0,8 (NV-65)
qcr: Pression dynamique critique correspondant à la vitesse de résonance :
V2
qcr = cr
16
- 56 -
Partie génie civil
- 57 -
Partie génie civil
Zone 1: 0 x 24,35m
q0 q x
T1(x) = RA- x
2
q0 q x 2
M1(x) = -MA+RA.x - .x
4
Figure .15 : Diagramme des charges pour S1
- 58 -
Partie génie civil
Les sollicitations produites par la force de traînée sont indiquées dans le tableau ci-dessous
T = effort tranchant
M = moment fléchissant
- 59 -
Partie génie civil
a. Cuve vide :
Cas de vent normal
TN (t) MN(tm)
35,00 0 0
31,45
1.011 23.110
755
24.65
3.310 31.31
Fig. 19. Diagramme du moment et effort tranchant « cuve vide, vent normal »
31.45
1.769 40.444
227.839
24.65
5.792
203.486
0,00 15.127
- 60 -
Partie génie civil
b. Cuve pleine
1.118 25.542
31.45
9.584
0,00 57.671
Fig. 21. Diagramme du moment et effort tranchant « cuve pleine, vent normal »
Cas de vent extrême :
35.00 Te (t) Me(tm)
0 0
31.45 1.956
44.699
Fig. 22. Diagramme du moment et effort tranchant « cuve pleine, vent extrême »
- 61 -
Partie génie civil
2H
■ : Effort de cisaillement. = cos
- H : Hauteur considérée.
- 62 -
Partie génie civil
- : Aire du béton.
- : Angle correspondant pour chaque tronçon.
Chaque tronçon de l’ouvrage de section annulaire est en équilibre sous l’action de la pression
locale du vent P et des cisaillements, engendrés dans l’épaisseur de la paroi.
Les efforts p et produisent des moments fléchissant d’ovalisation : M0 =k.q. 0.D 2 m
Par suite on aura :
Moment d’ovalisation intérieure : Moi = ki q.δo.Dm2
Moment d’ovalisation extérieur : Moe = ke q.δo.Dm2
Moi et Moe sont les moments qui mettent en traction respectivement les fibres intérieures et
extérieures de la paroi annulaire.
Les valeurs de Ki et Ke sont données suivant la direction du vent pour deux cas envisagés
dans les règles( NV 65) o =1 et o =1.3 , et qui sont représentés sur la figures de l’ouvrage
calcul pratique des tours en béton armé de Marius Diver.
Pour γ0=1 :
Face au vent (90° ) Fibres intérieures tendues ki =0,061
Face latérale (0° ) Fibres extérieures tendues ke =0,053
Diamètre moyen du fût: Dm =
D int Dext 5.90 5.00 5.45m
2 2
Moi = 0,061qδ0Dm 2
Moe = 0,053×qδ0Dm2
- 63 -
Partie génie civil
31.45
1441.824 1252.732
24,65
127.005 110.348
2523.234
30.65
2192.318
24.35
222.262 193.113
- 64 -
Partie génie civil
VI.5 Conclusion :
- 65 -
Partie génie civil
VII.1.1 Introduction :
Le lanterneau est constitué d’une dalle de couverture circulaire de faible épaisseur et
d’un voile cylindrique sur lequel repose la dalle, ce dernier comporte six fenêtres pour
permettre l’éclairage et l’aération de la partie supérieure du château d’eau et une porte pour
accéder à la coupole supérieure.
a
b
D=3,4m e=0,1m
h=1,8m
e=0,1m
- 67 -
Partie génie civil
Nous utilisons les tables de BARRES pour le calcul des dalles et des parois qui
nous donnent les expressions des moments fléchissant radiaux (Mr) et tangentiels (Mt)
Par les formules suivantes :
0 r a:
Mr =
pa ²
16
(1 3 ) * ² (1 3 ) * 2 2 * (1 ) 4 * (1 ) * ² ln
Mt =
pa ²
(1 3 ) * ( ² ²) 2 * (1 ) 4 * (1 ) * ² ln
16
a r b:
pa ² ²
Mr= (3+)²+2(1-)-4(1+)²ln-(3+)²-2(1-) +4(1+)²ln
16 ²
pa ² ²
Mt = 2(1-)-(1-5)²-4(1+)²ln-(1+3)²+2(1-) +4(1+)²ln
16 ²
Avec :
= b/a ; = r / a
= coefficient de poisson égal à 0 pour le calcul des sollicitations à l’ELU et à L’ELS.
- 68 -
Partie génie civil
r ( x) ELU ELS
e
a
r (m) r ( x) Mr Mt Mr Mt
e
a (MN.m/ml) (MN.m/ml) (MN.m/ml) (MN.m/ml)
-3 -3 -3 -3
0 0 1,9 10 1,9 10 0,72. 10 0,72 10
-3 -3 -3 -3
1,45 1 -0,37 10 0,87 10 -1,03 10 0,63 10
-3 -3 -3 -3
0,37.10 0,37.10 1,03.10 1,03.10
-3 -3
1,9.10 0,72.10
Mt u Mt ser
-3 -3 -3 -3
0,87.10 0,87.10 0,63.10 0,63.10
-3 -3
1,9.10 0,72.10
D’après le BAEL 91, le ferraillage se fait par un calcul en flexion simple d’une
section rectangulaire de largeur b0 = 1 m, la fissuration étant
préjudiciable (FP). L’enrobage est pris égal à 2 cm.
bo=1m M
h =0,10m =100mm d
h
- 69 -
Partie génie civil
On a u =0,186
µbu u pivot A A’ru= 0 (Pas d'armatures comprimées)
1,25(1 1 2 bu ) 2,64 10 -2
z d (1 - 0,4 ) 0,079m
M ru
ru
A inf 0,69 cm 2 / ml
z. s10
fc
Ou :(σs10 = avec: (s=1,15; f e 400 MPA))
s = 347,826 MPa
bc 0,6 f C 28 15MPa
15bc
r= αr = 0,527
15bc S
r
μrb = 1 r = 0,217
2 3
- 70 -
Partie génie civil
Mser
inf
rser =
S zser
zser = d 1 = 0,066 ASer = 0,541 cm2 /ml
r inf
3
Vérification de la condition de non fragilité:
0,23 b0 d ft 28
Amin
fe
Amin 1,208 cm2/ml
inf
r = max (0,69 ; 0,541 ,1,208) = 1,208cm /ml soit: 5T6/ml(1,40)
2
On a: u =0,186
µbu u pivot A A’ru= 0 (Pas d'armatures comprimées)
M ru
ru 0,16 cm 2 / ml A sup 2
A Sup r u = 0,16 cm /ml
z. s10
b.2.L'ELS : Mr ser = 1,03 10-3MN.m /ml
S = 201, 63MP a bc 15MPa
αr = 0,527
zser = 0,066
r
μrb = 1 r = 0,217
2 3
- 71 -
Partie génie civil
inf
r = max (0,16 ; 0,773 ; 1,208) = 1,208cm /ml
2
soit: 5T 6/ml(1,40cm²/ml)
sup sup sup
Conclusion : A r= max (A ru ; A ser ; Amin) =1,208cm²/ml
Soit : 5T6 /ml (1,40cm²/ml)
Espacement: st min (2h, 25cm) h=10 cm st 20 cm
- 72 -
Partie génie civil
- 73 -
Partie génie civil
D = 3,00m
d = 2,80m
I0 = 1,80m
d I0
Nu = 10,798 t
- 74 -
Partie génie civil
1 0,2 *
35
Br : la section réduite du béton qui tient compte des infections de réalisation, obtenue en
retranchant 1 cm sur toute la périphérie du voile.
Br = ( D 0,02) 2 (d 0,02) 2
4
Br = 0,905 cm²
Br * f c 28 fe
Pour que Nu équilibre Nres il faut que : Nu Nres Nu AS *
0,9 * b s
s Nu Br * f c 28
As *
0,9 * b
Donc:
fe
fc28 = 25 MPa ; Br = 0,905 cm² ; fe = 400MPa ; Nu =10,798*10-2 MN
s = 1,15 ; = 0,848 ; b = 1,5
As - 0, 048 cm²
- 75 -
Partie génie civil
B
Le BAEL prévoit une section minimale telle que : Amin = max 4U ;
1000
Avec : U : périmètre moyen du voile en (m)
B : section totale du béton en (cm²)
Avec: D = 3,00m ; d = 2,8m
Dd
U = .D moy D moy = = 2,9m U = 9.11m 4U= 36,44m
2
B
B = ( D ² d ²) = 0,911m² = 9,11cm²
4 1000
A min = max (36,44 ; 9,11) = 36 ,44cm². As = Amin = 36,44cm².
Soit : A = 26T14 (40,04 m2) disposées en deux nappes de 13T14 espacées chacune de 20cm.
Espacement transversal :
Il est donnée par : St min (15lmin ; a+10cm ; 40cm)
A = 10 cm : épaisseur du voile ; lmin = 14mm St min (21cm ; 25cm ; 40cm)
St 21 cm. Soit: St = 20cm
h 2 *10 2
= =10
st 20
Donc on dispose de 20 cerces T6, disposées en deux nappes, chacune d’elle contenant 10
cerces T6 espacées de 15 cm.
- 76 -
Partie génie civil
- 77 -
Partie génie civil
L’état de contrainte est défini par un tenseur symétrique de second ordre dont les composantes
sont : N , N et qui sont déterminées par l’équilibre statique :
N : Effort normal de compression par unité de longueur suivant les méridiens.
N : Effort normal de traction ou de compression par unité de longueur suivant les
parallèles.
: Effort de cisaillement par unité de longueur qui s’exerce sur les parallèles et les
méridiens.
Dans notre cas l’effort de cisaillement est nul suivant les parallèles et les méridiens car la
surface de révolution est chargée symétriquement.
- 78 -
Partie génie civil
r0 r 0,70
Sin 0 0 = arc sin 0 = arc sin 0 = 2,134°.
RSup R 18 ,80
Sup
r1 r 1,45
Sin L L = arc sin 1 = arc sin L = 4,423°.
RSup R 18 ,80
Sup
R
Sin
R
= arc sin = arc sin 7,50 = 23,51°.
RSup R 18,80
Sup
VII.2.2.2. Calcul des poids :
a) poids de la coupole : P
Poids de la coupole +étanchéité : Pcoup =57,654t
Surface de la coupole : Scoup
Pcoup
D’où la surface de la coupole par unité de surface : P =
S coup
- 79 -
Partie génie civil
pCoup 57,654
Pc = = = 0,313 t /m2
2 .RSup. f Sup 2 * 3,14 *18,92 *1.55
P = 0,313t/m²
Q : surcharge d’exploitation donnée par BAEL 91 Q = 0,1t/m²
b) poids du lanterneau : P0
Poids du lanterneau + étanchéité : Plant = 9,393t
Périmètre moyen du lanterneau : Pe = 2r1 Pé = 9,106m
Plant 9,393
D’où le poids de la coupole par unité de circonférence : P0 = =
Pé 9,106
P0 = 1,032 t/ml
0,1 * S dalle
Q : surcharge d’exploitation (Q = )
2 * * r1
* d dalle * (3,4)² 0,1 * 9,07
Sdalle = = = 9,07m² Q =
4 4 2 * *1,45
Q = 0,0997t
VII.2.2.3 Calcul des sollicitations
Par les combinaisons des charges aux états limites ELU et ELS on a :
G = Pe =1,032 t/m²
Q = 0,0997 t/m²
- 80 -
Partie génie civil
A L'ELS
Tableau .32 : Valeurs de Nφ et Nθ à l’ELS
- 81 -
Partie génie civil
Remarque :
Selon la convention RDM le signe (-) indique une compression, et le signe (+) indique une
traction.D’après les résultats des tableaux ci-dessus la coupole est soumise suivant les
méridiens à la compression seulement, tandis que suivant les parallèles apparaît une traction
pour 7°qui est due au poids du lanterneau et en dehors de cet intervalle la coupole est
soumise à la compression.
1,15 24,136 10 2 25
AS 0,0784 34,802 0
400 1 0,9 1,5
As -34,802cm²
- 82 -
Partie génie civil
a. Ferraillage en compression :
N max = max (NU, Nser) = max. (-10.746; -7.759) = -10.746*10-2MN/ml
s N max Br . f c 28
As
fe 0,9.b
1,15 10,746 10 2 25
AS 0,0784 38,651cm 2 / ml 0
400 1 0,9 1,5
As -38,651 cm2 /ml <0
le béton seul peut reprendre l’effort normal de compression suivant les méridiens.
On adopte un ferraillage minimum.
b. Ferraillage en traction :
La fissuration est préjudiciable (FP) :
b.1 L’ELU :
-2
N max
u = 13.414*10 MN/ml
La section d’acier est donnée par la formule :
N MAX 13,414 *10 2 400
Au U = (s10 = =347,82)
S 10 347,826 1.15
D’où : Au 3,1857 cm²/ml
b.2 L’ELS :
-2
N max
ser = 9.927*10 MN/ml
La section d’acier est donnée par la formule :
N max 9,927 *10 2
Aser ser
= avec: s min( 2 f e ,90 f tj ) = 201,63MPa
s 201,63 3
d’où: Aser 4,923 cm²/ml
- 83 -
Partie génie civil
6T12/ml
6T14/ml
6T12/ml
6T14/ml
- 84 -
Partie génie civil
VII.3.1. Introduction :
La ceinture supérieure est une poutre circulaire qui se trouve à la base de la coupole de
couverture reposant sur la cuve ; elle est destinée à reprendre l’effort de traction crée à la base
de la coupole.
La ceinture est soumise aux efforts suivants :
- Son poids propre (Pcs).
- Effort de traction transmis par la coupole (N).
- La poussée de l’eau qui est en contact avec la ceinture.(Pe).
R : Rayon moyen au sommet de la cuve R = 7,65 m
R’ :Rayon moyen à la base de la cuve R’ = 2,725 m
H : Hauteur de la cuve H = 6 m
R R' 7,65 2,725
α = Arc tan = Arc tan α = 39,38°
H 6
α : inclinaison de la paroi de la cuve par rapport à la vertical.
Schéma statique :
N
G
H
Pe
Pcs
N
T
Fig. 33. Actions agissantes sur la ceinture sup
- Axe horizontal.
- 85 -
Partie génie civil
On a : h2 = h3+h4 N
y y
tg = h3 = t2
h3 tg
y h3 h4
Sin y = Nυ.Sinυ
N
Fig.35. Action transmis de la coupole.
h3
Cos h3 = Nυ.Cosυ
N
y y
tg h4 =
h4 tg
N sin
h4 =
tg
h3 = N . cos
sin
h2 = N . cos
tg
- 86 -
Partie génie civil
t2 = 2,876*10-2MN/ml
- 87 -
Partie génie civil
Conclusion :
As = max (Aser ; Acnf) As =41,181cm² soit : 14 T20 (43,97cm²)
Armatures transversales :
Φt ≥ Φl/3 = 6,66mm
Φt ≥ 6mm.
Donc on prend : 8mm.
●Espacement :
On a: St ≤min (40cm; a+10cm; 15 Φl)
St ≤min (40cm; 10+10cm; 15. 2)
St ≤30 cm Donc on prend: St =20cm
- 88 -
Partie génie civil
VII.4.1 Introduction :
La cuve est soumis à :
- Son poids propre.
- Le poids de la structure supérieure (lanterneau, coupole et la ceinture supérieure).
- La poussée de l’eau.
L’étude de la cuve nécessite un calcul en fissuration très préjudiciable car l’eau a des effets
dangereux ; du faite qu’il provoque la détérioration du béton et la corrosion des armatures.
La méthode de calcul consiste à diviser la paroi de la cuve en plusieurs tranches de 1m de
hauteur, on déterminera pour chaque tranche les caractéristiques géométriques, les actions
agissantes et les sollicitations.
R1
R2
r1
1 2 3
r
r2
Fig. 38. Représentation de la paroi de la cuve.
H 6
tg 1= 1= arctg 1 = 50°.194’
R2 r1 7,50 2,50
H 6
tg 2 = 2 = arctg 2 = 50°.763’
R1 r 7,65 2.75
H 6
tg 3 = 3 = arctg 3 = 51°.340’
R r2 7,80 3.00
- 89 -
Partie génie civil
r
γ
em H
6-y
α1 α2 α3
y
r1
6 y (1)
tg 3 Rm1
r1 0,47
6 y (2)
r1 0,47 r1 5,270 0,800 y Rm2
tg 3
Rm3 (3)
Donc on obtient : 2 = 50°.763’
Avec : 2 3866"
2 Rm5 (5)
h α2
tg 2
R
- 90 -
Partie génie civil
2 = 50°.763’
VII.4.2.5 Caractéristiques des tranches:
Les caractéristiques géométriques des différentes tranches sont résumées dans le
tableau suivant :
Tableau .33. Récapitulatif des différentes caractéristiques :
9,55 y
Rm1 7.80 0.820 y
tg 2
VII.4.3.Evaluation des différentes actions:
g = γ b. ΔS. em
g
Tg = (t/ml)
sin 2
γ = 2,5 t/m3 2 = 50°.763’ Fig.41. Action du poids propre.
Les résultats de calcul pour toutes les tranches sont rapportés sur le tableau suivant :
- 91 -
Partie génie civil
Pe
Ne = (t/ml)
sin 2
Pe = γw.ΔS.Z
Pe
Te = (t/ml)
tan 2
w = 1t/m2 2 = 50°.763’
Fig.43. Action de la poussée d’eau
- 92 -
Partie génie civil
g = γe.ΔS.Z
sin
Nc = Nυ cosυ + (t/ml)
tan 2
sin
Tc = Nυ (t/ml)
sin 2
φ =23,51° 2 = 50°.763’
A L'ELS:
Pcs
Ncs ser = Ncs ser = 1,633t/ml
tan 2
Fig.45.Action de la ceinture supérieure
Pcs
Tcs ser = Tcs ser = 2,582 t/ml
sin 2
- 93 -
Partie génie civil
A L'ELU:
Pcs
Ncs u = 1,35 Ncs u = 2,205 t/ml
tan 2
Pcs
Tcs u = 1,35 Tcs u = 3,486 t/ml
sin 2
Avec : rm=7,65 m
N"ser= (NCser+NCSser).rm = (5,686 +1,633)× 7,65 = 55,990 t
A L'ELS:
T"ser= (TCser+TCSser).2.π.rm = (2,356+2,582)× 2×3,14×7,65 = 237,231 t
N"u= (NCu+NCSu).rm = (7,858+2,205)× 7,65 = 76,982 t
A L'ELU:
T"u= (TCu+TCSu).2.π.rm = (3,257+3,486)× 2× 3,14× 7,65 = 323,947 t
- 94 -
Partie génie civil
Nser = Rm × N'ser
T'ser = Tg + Te + Tet
Tser = 2π Rm × T'
TserT = Tser + T"ser
Cuve vide
Dans le cas la cuve est vide : Te = Ne = 0
Tableau .38 : Valeurs des efforts pour les tranches de la cuve
VII.4.4.2.a L’ELU
Cuve pleine
T''u = 323,947 t: étant l'effort dû à l'action la coupole supérieure et à la ceinture
supérieure
NB:
N'u = 1,35( Ng + Net ) +1,5 Ne
Nu = Rm × N'u
Tu = 2π Rm × T'
TuT = Tu + T"u
- 95 -
Partie génie civil
Cuve vide :
Dans le cas la cuve est vide : Te = Ne = 0
Tableau.40: Valeurs des efforts pour les tranches de la cuve
N ser
bt bt
15 Aser B
N ser
S S
Aser
- 96 -
Partie génie civil
5,271 10 2
2. S 43,71MPa 164,973MPa
12,06 10 4
Les contraintes de la 2ème tranche sont vérifiées.
L'épaisseur de la cuve est supérieure à 12cm donc les armatures seront disposées en deux
nappes
Tableau .41 : Valeurs des sections d’aciers pour les tranches de la cuve
Le résumé des calculs de vérification des contraintes est dans le tableau suivant:
Tableau.42: vérification les valeurs des sections d’acier pour les tranches de la cuve
AS
Tranche Nser 10 -
As (réelle) S bt B bt S
2
N° (choisie (cm2/ml) (MPa) (MPa) (m2) (MPa) (MPa)
MN )
1 5.271 9.073 12.060 164.973 2.31 0.173 0.276 58.098
2 15.181 16.877 18.100 164.973 2.31 0.321 0.435 89.952
3 19.740 18.639 20.110 164.973 2.31 0.355 0.512 105.907
4 22.458 20.401 20.110 164.973 2.31 0.389 0.536 110.083
5 23.336 22.163 24.130 164.973 2.31 0.422 0.509 105.290
6 22.372 23.925 24.130 164.973 2.31 0.456 0.455 93.509
- 97 -
Partie génie civil
Données: R
- 98 -
Partie génie civil
Pour calculer les moments et leur abscisses on calcul d’abord les paramètres βh et e/e’
4 3 1 2
β=
= 1,183
R.e
β.H = 7,098
d’où:
e = 1,5
e'
Les coefficients ( K , Ko , K’ , K1 ) sont déterminés en fonction du rapport ( e/e' )et (βH ) .
Ils sont donnés par les abaques N°1, 2, 3 et4de « HANGAN-SOARE »"voir annexe n°01"
Le moment à l'encastrement:
Mo = KγwH3
Mo = moment à l’encastrement inférieur
K: étant donnée par l’équation suivante :
1
3
e 2
3
3K 3
K 1 0
e' 2H 4 .H H
3
K0
0 arctg 2 K .H 2
H H
L'abaque N°2donne :Ko = 0,052
Xo= 0,052 × 6 = 0,312 m
M’ = - K’γwH3
1
K ' Ke x1 Cosx1 Sinx1
2 K H
2
L’abaque N°4 donne : K’ = 0,00235
M’ = -0.00235*1*63= -0,605tm /ml
L’abscisse de ce moment est :X1 = K1H
K1 = + Ko
4 BH
L’abaque N°3 donne : K1=0,34
X1 = 0,34 × 6 = 2,04 m
- 99 -
Partie génie civil
- 100 -
Partie génie civil
0,235
Le centre de gravité de la section de homogène YG= 0,118m
2
Le travail est fait avec la section homogène :
Bh b.h 15 A1 A2 1 0,235 15 (2 6,16.10 4 )
Bh= 0,253 m2
Le moment d'inertie de la section par rapport à l'axe qui passe par le Gh:
Ih
b.h 3
12
b.h.d 2 15 A1 L'12 A2 L' 22
La distance entre Gh et G0 est nulle : d =0
Donc: I h
b.h 3
12
15 2. A1 L'12 Ih= 1,225.10-3m4
Mser/G = Nser. GC
Avec : GC Gu C e0 0,0128m
Mser/G =0,760× 0,0128 = 0,00973MN.m
D’où:
N ser M ser / G
bc. max .V Avec: V = L1= L2 = 0,118m
Bh Ih
N ser M ser / G
bc. min .V
Bh Ih
N M ser / G
S max ser .V ' .15 = 55,485MPa< S
Bh Ih
N M ser / G
S min ser .V ' .15 = 34,515MPa> 0
Bh Ih
Les contraintes sont vérifiées AS = Amin = 8T14,elles sont disposées en 2 nappes de 4T14
- 101 -
Partie génie civil
- 102 -
Partie génie civil
Tser 1716,323.10 2
Nser= = Nser = 0,994MN /ml
2R 2 3,14 2,75
Mser= -0,605MN/ml
Nser = 0,994MN /ml
M ser 0,605 10 2
eo = = 0,609 10 2 e o=0,00609m
N ser 0,994
h = 0,194 = 0,032 m
6 6
Ih
b.h 3
12
b.h.d 2 15 A1 L'12 A2 L' 22
La distance entre Gh et G0 est nulle : d =0
Donc: I h
b.h 3
12
15 2. A1 L'12 Ih=0,833.10-3m4
- 103 -
Partie génie civil
N ser M ser / G
D’où: bc .V
Bh Ih
N M ser / G
S ser .V ' .15
Bh Ih
Avec :
S max = 77,630MPa< S
S min = 63,031MPa> 0
Les contraintes sont vérifiées AS = Amin = 8T14, elles sont disposées en 2 nappes de 4T14
- 104 -
Partie génie civil
r0 = 0,8m ; r1 = 1m
r = 2,50m ; Rinf = 6,50m
f = 0,50m , h = 6,00m
H = R – f + h = 12,00m
r1
Sin1 υ1 = 9,18°
Rinf
r
Sin υ = 23,50°
Rinf
- 105 -
Partie génie civil
Nθ = -Nυ
- 106 -
Partie génie civil
2 3
2 3
D’où on obtient:
Suivant les méridiens :
g * Rinf
Nυe =
F
2 * * Rinf * sin
sin 2
H
R
. cos 2 0 cos 2 inf cos 3 0 cos 3
2
2
3
- 107 -
Partie génie civil
Avec:
ELU: Nυu =1,35.(Nυ p+Nυ Pch)+1,5Nυe
Nθu =1,35.(Nθ p+Nθ Pch)+1,5Nθe
ELS: Nυu =Nυ p+ Nυ Pch +Nυe
Nθu =Nθ p+ Nθ Pch +Nθe
plus sollicités
Vu que la coupole est en contact permanent avec l'eau, le calcul se fera en fissuration
- 108 -
Partie génie civil
Avec:
Br = (1 – 0,02) (0,3 – 0,02) = 0,2744 m2
fc28 = 25 MP a
∆=1
γb = 1,5
γs = 1,15
fe = 400MPa
Nsur = 34.872t/ml
eo =
Mo = 0,028 m
Nser
eo < h section entièrement comprimée ( EC )
6
h = 0.3 = 0,05 m
6 6
- 109 -
Partie génie civil
B = b × h = 1 × 0.3 = 0,3m2
3
1 × 0,3
I = bh = = 2,25 10-3 m3
12 12
h
V= =0,15
2
N M
bc. max ser ser / G .V
Bh Ih
σ b c = 34,872 *10-2 + 0,972*10-2 × 0,15 = 1,810 MP a
0,3 2,25*10-3
Cela veut dire que le béton reprendre seul la compression, donc on disposera un ferraillage
minimum
4U = 10,40cm2
Amin = Max
0,2.
= 6 cm2
100
Soit:10T12 /ml (11,3cm2/ml) qu'on disposera en deux nappes de 5T12/ml (5,65 cm2 /ml),
chacune espacée de 20cm.
- 110 -
Partie génie civil
- 111 -
Partie génie civil
La cheminée permet l'accès au réservoir pour les répartitions et les nettoyages, elle est
sollicitée par son poids propre et la pression de l'eau , et donc elle travaille en compression
Paramètres de calcul:
Hauteur d'eau maximale : H = 5,20m
Epaisseur de la cheminée : e = 0,20m
Epaisseur de la coupole de fond: e' = 0,30m
Rayon extérieur de la cheminée : R=1,20m
Rayon moyen de la cheminée: Rm=1,10m
Coefficient de poisson = 0 d’après le BAEL91
TP 6,2m
5,2m
0.2m 2m
2,4m
Fig .52. Schéma de la cheminée
- 112 -
Partie génie civil
4 3 1 2
β =
β= 2,806
Rm .e
βH = 14,59m
e
= 0,67
e'
Les coefficients ( K , Ko , K’ , K1 ) sont déterminés en fonction du rapport ( e/e' )et (βH ) .
Ils sont donnés par les abaques de « HANGAN-SOARE »
a). Le moment à l'encastrement:
Mo = KγwH3
Mo = moment à l’encastrement inférieur
K: étant donnée par l’équation suivante :
1
3
e 2
3
3K 3
K 1 0
e' 2H 4 .H H
3
- 113 -
Partie génie civil
K0
0
arctg 2 K .H
2
BH H
La abaque N°2donne :Ko = 0,0048
Xo= 4,80.10-3 × 5,2 = 0,025 m
M’ = - K’γw h3
1
K ' Ke x1 Cosx1 Sinx1
2 K H
2
L’abaque N°4 donne : K’ = 4. 10-4
M’ = -0,056tm /ml
L’abscisse de ce moment est : X1 = K1h
K1 = + Ko
4Bh
L’abaque N°3donne : K1=0,053
X1 = 0,053 × 5,2 = 0,276 m
As - 93,89 cm2
Avec: 1m
Nu= 1,5 ×Pe/ml = 1,5 * 5,20= 7,8 t/ml
Br = (0,2 – 0,02)*(1 – 0,02) = 0,1764 m2 0,2m
γs = 1,15 ;γb = 1,5
ƒe = 400 MP a ; ƒc28 = 25 MPa,Δ = 1
As< 0 le BAEL impose une ferraillage minimum
4U = 4 [2 ( 0,2 + 1 ) ] = 9,6 cm2 /ml
Amin = max
1
0,2 B/100 = 0,2 × 0,2 × 1 = 4 cm2 /ml
100
Donc : Amin=9,6cm2/ml
- 114 -
Partie génie civil
- 115 -
Partie génie civil
Mrb= 0,101MNm/ml
6T10/ml/nappe
7T10/ml/nappe
- 116 -
Partie génie civil
H1 H2
υ α υ
V N T V2
β = 1,183
To = 3,348t/ml
N = Nυ + To
υ = 23,50°
H1= N cosυ
V1 = N sin υ
H2 = T cos α
V2 = T sin α
α = 45,48°
- 117 -
Partie génie civil
On a deux cas :
Si H2> H1 la ceinture travaille en compression avec un effort résultat : C=(H2 –H1) Rm
Si H1> H2la ceinture travaille en traction avec un effort résultant: F = (H1 –H2) Rm
Rm: rayon moyen au CDG de la ceinture
5.00
Rm = + 0,225 = 2,50 + 0,225 Rm = 2,725 m
2
Les valeurs des efforts horizontaux sont résumées dan le tableau suivant :
Tableau .45. les valeurs des efforts horizontaux
- 118 -
Partie génie civil
VII.7.2. Ferraillage:
La ceinture est soumise à la compression simple, la section d’armature est donnée par :
s Nu Brfc 28
Au
f e 0.9b
Nu = C = 87.518 t/ml
- 119 -
Partie génie civil
VII.8.Etude du fût
VII.8.1 Introduction :
La section du fût est un anneau circulaire, le calcul se fera en exploitant les abaques de
Wolfgang A.Jalil [10]
La tour est soumise a deux types de sollicitations
Sollicitations d’ensemble
sollicitations locales
Sous les sollicitations d’ensemble, le fût est considéré comme une console encastrée
,dans le sol est soumis à
Un moment fléchissant (M)
Un effort normal (N)
Un effort tranchant (T)
Les sollicitations locales sont dues aux moments d’ensoleillement qui provoquent des
flexions locales
Caractéristique du fût:
Diamètre extérieur: Dext = 5,90m
Rext = 2,95 m.
Diamètre intérieur: Dint = 5,00m
Rint = 2,50 m.
Epaisseur du fut: e = 0,45m
- 120 -
Partie génie civil
Rext Rint
2
Rint
Rext
X’
- 121 -
Partie génie civil
.Rext
2
Rint
2
. f bu
P.
0,85. f e
M = 1030, 434t.m
T = 109,311t
N = 1208,399t
calcul de μG et υ
0,85 10,30434
G
3,14 2 2,95 2 2,50 2 2,95 14,17
=0,014
0,85 12,08399
0,094
3,14 2,95 2 2,50 2 14,17
Rint
Soit le rapport : =0,85 on prend 0,9
Rext
- 122 -
Partie génie civil
D’où on utilise l'abaque N° 159 qui se trouve dans le livre « théorie et pratique du béton
G = 0,014,
P =0 ce qui implique A= 0
= 0,094
0,6 X 8,337
D’où As = 500,22 cm2
100
- 123 -
Partie génie civil
pourtour c’est à dire que la section annulaire doit rester entièrement comprimée. selon
MARIUS DIVER « Calcul Pratique des tours en béton armé », il faut vérifier que :
M D R
e= = m
N 4 2
M
0,5
N .R m
N : effort normal
M = 268.340 t.m
N = 482,404 +424,977=907,381t
M
= 0,108 < 0,5 la stabilité est vérifiée.
Rm .N
M = 387,978t.m
N = 482,404 +725,995=1208,399t
M
= 0,118 < 0,5 la stabilité est vérifiée.
Rm .N
- 124 -
Partie génie civil
a) Sens longitudinal
h0 0,55 h
bc min * f c 28 ;400 0
3 Dmoy
fc28= 25MPa
Le centre de pression est situe à l'intérieur du noyau central, la section est alors entièrement
comprimée
Les contraintes maximales sont obtenues dans le cas de cuve pleine avec vent extrême
M = 387,978t.m
N = 482,404 +725,995=1208,399t
N M
bc = V
A I
A=
4
2
Dext Dint
2
= 7,70m2
I=
64
D 4
ext
4
Dint = 28,79m4
Dext
V= = 2,95 m
2
1,967 Mpa
12,084 3,880
bc= 2,95
7,70 28,79
1,172 Mpa
- 125 -
Partie génie civil
b) Sens transversal:
V
= (RPA)
b.d
Avec:
6,686
u = =1,704Mpa
4,36 0,9
0,15
u = min( fc28 ; 4Mpa)=2,50Mpa avec: γb = 1,5
b
a).Ferraillage Transversal:
u
St 100.
lt
At
lt 100. tel que : 0,25% < lt < 1,5%
B
- 126 -
Partie génie civil
24,12.10 4
lt 100 = 0,596% Vérifiée
0,405
1,704
St 100. =285,906MPa < S10 = 400MPa contrainte dans les cerces vérifiée
0,596
B).Ferraillage Longitudinal :
La partie enterrée du fût à l’état statique est soumise à un effort de compression égal à :
NU 1,35P 1,5Peau
Avec :
P : poids de l’ouvrage. P=893,336t.
NU 2828,928 t.
La section d’acier est donnée par la formule suivante :
s Nu Brf c 28
As
fe 0,9.b
.
Br =
4
( Dext 0,02) 2 ( Dint 0,02) 2 =7,67 m2.
- 127 -
Partie génie civil
B
Amin = max 4U ; 68.452,153.4 153.40cm 2 .
1000
Le ferraillage obtenu à l’état statique est inferieure à celui calculeer sous l’effet du vent
efforts aux quels elles sont soumises seront calculés par "Les tables universelles de Barres"
- 128 -
Partie génie civil
qa 2
2
le moment radial: Mr 1 3 2 = qa 1 3 2
16 16
qa 2
2
le moment tangentiel: Mt 1 1 3 2 qa 1 2
16 16
r
AVEC :
a
A l'ELS:
Mr= (0,23-0,692).10-2
Mt= (0,23-0,232).10-2
0 0 0,23.10-2 0,23.10-2
2,50 1 -0,46.10-2 0
Mr ser Mtser
A l'ELU:
Mr= (0,32-0,962).10-2
Mt= (0,32-0,322).10-2
0 0 0,32.10-2 0,32.10-2
2,50 1 -0,64.10-2 0
- 129 -
Partie génie civil
Mr u
Mt u
1. A L'ELS:
Mr ser= 0, 23.10-2MN.m/ml 1m
15 bc
r 0,527
15 bc S
r
rb 1 r 0,217
2 3
Mrb = rb.b0.d2. bc
r M rser
Zr= d.(1- ) = 0,115m inf
rser = 1,380cm2/ml
3 r . s
- 130 -
Partie génie civil
2. A L'ELU:
-2
M R U =0,32.10 MN.M/ML
0,85
f bu . f c 28 14,17 MPa ; AVEC: B = 1,5 ET F C 2 8 = 25MPA
b
ru 0,32.10 2
bu 0,070
b0 .d 2 . f bu 1 0,18 2 14,17
B U < 0,186 P IVOT A ARU= 0
1,25 1 1 2 bu 0,091
Z = d(1-0,4α) = 0,173m
ru
inf
ru 0,532 cm2/ml ;
. s10
fe
Avec: s10 347,83MPa (s = 1,15 ; fe = 400MPa)
s
inf
r max inf
rser , ru 1,380 cm /ml
inf 2
Armatures supérieures:
1.A L'ELS:
Mr ser= 0, 46.10-2MN.m/ml
αr = 0,527
rb = 0,217
Mrb = 0,105MN.m/ml
Zr = 0,115m
M rser
sup
ru = 2,760cm2/ml
r . s
2.A L'ELU:
M R U = 0,64.10 - 2 MN.M/ML
f bu 14,17MPa
- 131 -
Partie génie civil
ru 0,64.10 2
bu 0,014
b0 .d 2 . f bu 1 0,18 2 14,17
fe
0,018 ; Z = 0,178m Avec: s10 347,83MPa (s = 1,15 ; fe =
s
400MPa)
ru
sup
ru 1,034 cm2/ml sup max sup
rser , ru 2,760 cm /ml
sup 2
. s10
r
1.A L'ELS:
M SER= 0,23.10 - 2 MN.M/ML
αr = 0,527
rb = 0,217
2.A L'ELU:
M U = 0,32.10 - 2 MN.M/ML
f bu 14,17MPa
.u 0,32.10 2
bu 0,0097
b0 .d 2 . f bu 1 0,152 2 14,17
- 132 -
Partie génie civil
0,014
Z = 0,151m
.u
.u 0,609 cm2/ml
Z . s10
Vérification de la condition de non fragilité
f t 28
Amin 0,23.b0 d . = 1,835cm2/ml
fe
As = max (A u ; A ser ; Amin) = 0,992 cm2/ml
SOIT : 5T8/ML(2,5CM 2 /ML)
Conclusion:
Armatures tangentielles:
A = 5T8/ML(2,5CM 2 /ML)
éspacement de 25cm
Armatures radiales:
A R S U P = 8T8/ML(4CM 2 /ML)
A R IN F = 8T8/ML(4CM 2 /ML)
éspacement de 25cm
VII.8.6. Etudes des ouvertures:
vii.8.6.1. Introduction:
La présence des ouvertures au niveau des portes pose des problèmes difficiles à résoudre
par un calcul exact étant donnée la concentration des contraintes au droit de ces ouvertures .
Néanmoins, les méthodes de calcul approchées donnent des résultats assez approximatifs.
On distingue deux types d’ouvertures :
Ouverture avec renfort.
Ouverture sans renfort.
Généralement les renforts ne peuvent être exécutés qu’après le passage du coffrage glissant
ou grimpant dans des conditions de travail difficiles et coûteuses.
Par conséquent, on essaie de les remplacer par une surépaisseur de la coque au niveau de
l’ouverture comprenant un cadre incorporé. Le cadre est composé de deux poteaux et de deux
linteaux dont les armatures s’ajouteront au ferraillage normal.
- 133 -
Partie génie civil
Le cadre incorporé doit transmettre le moment fléchissant M et l’effort normal N ainsi que
l’effort tranchant H produit à la section du fût non percée au dessus de l’ouverture.
Cette étude se fera d’après la méthode exposée par M.DIVERS [11]
L=2 ( Re 2 Ri 2 )
Ri ( Re 2 b 2 ) b ( Re 2 Ri 2 )
Avec =
Re 2
l =1,2m b=L/2=0,6m =0,22
- 134 -
Partie génie civil
l : largeur de l'ouverture.
H = effort tranchant a la base H = 1,09311MN
1,09311
H = 1,242MN
4 0,22
Le moment fléchissant agissant sur chaque poteau est donné par rapport au milieu du poteau:
H'
Mf = d . ; avec: d = hauteur de l’ouverture (d=2,10 m)
2
2,1 1,242
Mf = 1,304MNm
2
2 fe 400
Avec: Z1 = L = 2,09m et s10 400 MPa " situation accidentelle"
3 s 1
1,304
D’où : A1= 15,60cm 2
2,09 400
Ce ferraillage est disposé sur une hauteur de 0,15L=0,47m de part et d'autre de l'ouverture, il
sera réparti en deux nappes.
La section d’acier prévue pour la longueur 0,85L= 2,66m est : A =max(1,5A1 , A2)
A2: est le ferraillage courant vertical majoré de 20% sur 0,85L
0,85.L.e.WV
A2 =
100
0,85 3,13 0,45 0,6
A2 = = 71,83 cm2
100
La hauteur (h) du linteau est prise égale à "L =1,2m" et le moment du linteau est
Mf = 1,304MNm, il sera équilibré par une section d'armatures horizontales.
Mf
A1 =
Z 1 s10
- 135 -
Partie génie civil
2 f 400
Avec: Z2 = L = 0,8m et s10 e 400 MPa " situation accidentelle"
3 s 1
1,304
D’où : A1= 40,75cm 2
0,8 400
Cette section est répartie sur une hauteur de 0,15L=0,18m en deux nappes, sur le reste de la
hauteur 0,85L=1,02m, on disposera des armatures de section: A'=max (1,5A1, A2)
A2: est le ferraillage courant vertical majoré de 20% sur 0,85L
0,85.L.e.WH 0,85 1,2 0,45 0,4
A2 = A2 = = 18,36cm2
100 100
Avec:
WH : Pourcentage d'armatures horizontales : WH 0,4
A'= max (40,75 ; 18,36) A' = 40,75cm2 soit: A' = 16T20 (50,26cm2)
s Nu B .f
s r c 28
fe 0,9. b
b = 1,5
s = 1,15
fe = 400MPa
Br =
4
( D
ext
0,02) 2 ( Dint 0,02) 2 = 7,67 m2.
- 136 -
Partie génie civil
B
Amin = max (4U , 0,2 ) avec: U = 2.π.2,725 = 17,113m
100
4×17,113 = 68,452cm2
Amin = max
7,67
0,2. =153,4cm2
100
B
Amin = max 4U ; 68.452,153.4 153.40cm 2 .
1000
Le ferraillage obtenu est inférieur à celui calculé sous l'effet du vent, le ferraillage adopté est
donc le ferraillage maximum:
80T20 nappe superieure
80T20 nappe inferieure
- 137 -
Partie génie civil
VIII.1. Introduction:
Quel que soit l’importance d’une construction il est nécessaire d’avoir une bonne
reconnaissance du terrain au voisinage de la construction avant de procéder au calcul de
fondations, car le choix du type de fondations superficielles ou profondes et leurs dimensions
dépendent des caractéristiques physiques et mécaniques du sol.
VIII.1.1.Etude de sol :
L’étude de sol nous permet de déterminer les caractéristiques géotechniques du sol
σsol , γ , ω. Il nécessaire d’adopter le type et la structure des fondations à la nature du sol
qui va supporter l’ouvrage, tous projet doit comporter les éléments suivantes :
- Reconnaissance géotechnique du sol.
- Détermination de la contrainte admissible du sol.
- Choix du type de fondation.
La reconnaissance des sols doit d’abord permettre de localiser les différentes couches de
terrain et de préciser la configuration générale de la zone à étudier. Elle doit ensuite, donner
des informations sur les caractéristiques mécaniques de chaque couche, pour cela, deux
techniques peuvent être utilisées :
prélèvement d’échantillon en vue de leurs analyses au laboratoire
essais in situ proprement dits.
L’étude de sol réalisé par le laboratoire L.T.P.O ADRAR.
- 139 -
Partie génie civil
des différentes couches qui constituent le terrain de fondation, et ceci a une profondeur
suffisante qui dépend des dimensions de l’ensemble du système de fondation projeté.
Dés que la fondation atteint une certaine importance, il est essentiel de procéder à des
sondages de reconnaissance soigneusement exécutés par des spécialistes. Des prélèvements
d’échantillons ou des essais au pénétromètre doivent obligatoirement faire partie du
programme de reconnaissance.
Cinq (05) essais au pénétromètre dynamique lourd du type «Borro B2» ont été réalisés
sur le terrain.
Principe et objet de l'essai: Le principe de l'essai consiste à enfoncer dans le terrain
- 140 -
Partie génie civil
un train de tiges muni à son extrémité d'une pointe et ce à l'aide d'un mouton tombant
d'une hauteur fixe H et de mesurer le nombre de coups « N » nécessaire à un
enfoncement e = 20 cm. Ce dernier sera introduit dans la formule de battage dite « des
Hollandais » pour avoir la résistance dynamique (Rd) du sol en fonction de la
profondeur.
Les résultats des essais sont représentés sous forme de courbes visualisant l'évolution de la
résistance dynamique du sol « Rd » en fonction de la profondeur.
- 141 -
Partie génie civil
VIII.7.Conclusion:
Le sol du site destinée a supporter le château d'eau de BENI TAMER a Adrar est d'une
formation géologique gréseuse : (Grés friables et alerté peu marneux et peu gréseuse
intercalant une couche d'argile sableuse peu consolidée a inclusions caillouteuses aux limites
(6,00m à 10,00m).
Le sol est dans l'ensemble de consistance moyenne il est non plastique est agressif au
béton.
A cet effet il est recommande de prendre en considération les mesures techniques indiquées
au paragraphe «stabilité» ci-dessus.
VIII.8. Proposition:
Suite à l'ensemble des résultats obtenus, le LTPO «Propose» des fondations
superficielles du type radié général qui sera ancré dans la formation gréseuse a la profondeur
convenable et suffisante dépendante directement de la conception de l'ouvrage et de la hauteur
prévue par le BET.
Les taux de travail du sol sont estimés à 1,5 bar
- 142 -
Partie génie civil
IX .1. Introduction:
Les efforts agissant sur la superstructure sont transmis à la fondation par
l’intermédiaire du fût. Le rôle de la fondation est de transmettre au sol. Les charges et les
surcharges dues à la superstructure dans les conditions d’assurer une stabilité suffisante à
l’ouvrage lorsque celui-ci est sollicité par des efforts extérieurs. C’est donc un élément
essentiel à l’ouvrage.
Le choix du type de la fondation dépend essentiellement de la forme de la
superstructure, de la nature du sol et de sa capacité portante. Pour ce genre de construction
soumise au moment de renversement et présentant un axe de révolution, on choisira un radier
circulaire pour garder les mêmes axes d’inertie, de plus seul le radier permet une répartition et
une transmission homogène des charges.
IX .2. Dimensionnement du radier:
IX.2.1.Calcul de la hauteur du radier:
5,9m
1,20m
5,00m
1,50m
8,90m
hR
1,00m
MM
m
DR
b .Qu
hR =
0,045.U c . f c 28
Avec :
Uc : diamètre du contour au niveau du feuillet moyen
- 144 -
Partie génie civil
D’où: Qu = 2828,93 t
UC = R 2.rmoy R 2.rmoy hR
h h
2 2
UC = 3,14 (22,725+hR) = 17,113+ πhR
2,5 2828,93 *10 2
hR hR2 5,45hR 20,02 0
0,045 25 3,145,45 hR
hR 2,48 Donc on choisit: hR =2,50m.
- 145 -
Partie génie civil
M = Mo + To.hT
M0 , T0 : Sollicitations dues à l’effet du vent
hT = hR + hfût enterré = 1,20 + 2,50 = 3,70m
Mo = 1441,824 tm
M = 4799,13 tm
To = 907,381t
2
A= 4 D R
.DR3
W=
32
Condition de non soulèvement :
σ2 = – ≥0
2 3
D R D R
4 32
N.DR ≥ 8.M
On aura:
6,43 DR3 + 1278,32 DR ≥ 8×4799,13
- 146 -
Partie génie civil
N R N t 1496,42.t
t
N 2 ,90 D 2
R 79, 43 573,07.t
- 147 -
Partie génie civil
V0 et 0V : sont les sollicitations dues au vent à la base du fût pour cuve vide
Nvser = 2403,80t
D'où:
Vser = 259, 46tm
Cuve pleine
Npser = Npser + NR + Nt
N R Nt 1496,42.
0Pser = 0P 0P .h
0P = 16.772t
0P = 246.988t
0P et 0P : Sont les sollicitations dues au vent à la base du fût pour cuve pleine
NPser = 2707,11t
D'où:
ser
P
= 309,04tm
A L'ELU:
Cuve vide
Vu = V0u + NR + Nt
N R Nt 1496,42.
Vu = 2938,49t
D'où:
Vu = 350,27 t.m
Cuve pleine
uP = 0Pu + NR + Nt
N R Nt 1496,42.
- 148 -
Partie génie civil
uP = 3708,68 t
D'où:
uP = 417,20 t.m
DR
: le rayon central du radier.
8
Le sol sous la fondation est entièrement comprimé, donc le diagramme des contraintes est
trapézoïdal, il n’y aura pas de soulèvement.
Mu = 417,20 t.m
Nu = 3708,68 t DR
σ1,2 = ±
W σ2
2 .DR3
avec: A= 4 D R et W=
32 σ1
A = 176,63 m2 et W = 331,17m3
D’où:
σ1= 0,223MPa
σ2= 0,197MPa
3 1 2
On vérifie que: σm= <σ adm
4
3 1 2
= 0,217 MPa < 0,30 MPa (vérifié)
4
- 149 -
Partie génie civil
DR
: le rayon central du radier.
8
Le sol sous la fondation est entièrement comprimé, donc le diagramme des contraintes est
trapézoïdal, il n’y aura pas de soulèvement.
M ser = 309,04t.m
Nser = 2707,11t DR
σ1,2 = ±
W σ2
2 .D 3
avec: A= 4 D R et W= R
32
σ1
A = 176,63 m et W = 331,17m3
2
D’où:
σ1= 0,163MPa
σ2= 0,144MPa
- 150 -
Partie génie civil
3 1 2
On vérifie que: σm= <σ adm
4
3 1 2
= 0,158 MPa < 0,30 MPa (vérifié)
4
IX .6. Vérification de la stabilité de l’ouvrage:
IX .6.1.Vérification au renversement
st
On doit vérifier que: F
R
Avec:
Mst = moment stabilisant.
MR = moment de renversement.
F : coefficient de sécurité (F = 2)
IX.6.1.1.Calcul du moment renversant
Le moment renversant est donné par:
MR = Mu + Ms
Mu : étant le moment dû à l'effet du vent
Ms : le moment d’ensoleillement, dû à l’action dissymétrique de l’ensoleillement qui agit au
niveau de la base du fût
- 151 -
Partie génie civil
4182,995 4209,597
ev = = 1,55 ep = = 1,56
2704,82 2704,82
- 152 -
Partie génie civil
IX .7.calcul du radier:
Le radier est généralement calculé comme un plancher renversé uniformément chargé,
dont les points d'appuis sont constitués par les parois du fût, et soumit à une charge répartie
dirigée de bas en haut et égale à la réaction du sol diminué du poids propre du ainsi que celui
des terres qui le
couvrent.
15 2
3,14
4
max R
A L'ELU:
u = max - R
max = 0,226MPa u = 0,184 Mpa
A L'ELS:
max = 0,167MPa ser = 0,125 Mpa
Le calcul se fera en appliquant les résultats déterminés à partir les tables de BARRES
pour le calcul des moments
- 153 -
Partie génie civil
En particulier pour r = b Mr = 0
P.a a 2
Mυ = 1 1 2
4 b
Application: a = 2,725m b = 7,50m 0
A L'ELU: 1 = U = 0,184MPA
Pu = 1,90 MN/ml
A L'ELS: 1 = S E R = 0,125MPA
Pser = 1,29MN/ ml
Le tableau 38 donne les résultats des différents calculs.
- 154 -
Partie génie civil
Calcul A L’ELU:
Mru = 2,00 MN.m/ml
0,85 f c 28
fbu = =14,17 MPa fbu = 14,17MPa
b
- 155 -
Partie génie civil
γb = 1, 5 MPa
d =2,5 - 0,05 = 2,45 m; b0 =1m
M ru
bu 0,024 1m
b0 d 2 . f bu
bu 0,024< 0,186 pivot A A'u= 0
C
1,25. 1 1 2 bu = 0,03 =
2.50m
z = d.(1-0,4α) = 2,42
ru fe
Aru = = 22,05cm2/ml avec: S10 347,83
z. S 10 s
MPa (γs= 1,15)
Calcul A l’ELS:
Mser = 1,36 MN.m/ml
15 bc
r = 0,527 avec: bc 15 MPa ; s 201,63MPa
15 bc s
r
rb 1 r 0,217
2 3
Mrb= μrb.b0.d2. bc = 19,54 MN.m/ml
Mrser < Mrb A'ser= 0
zr = d 1 r =2,02
3
rser
Arser = = 33,39cm2/ml
z r . s
- 156 -
Partie génie civil
IX .8.2.Armatures supérieures:
Nous disposons dans la partie supérieure des armatures de construction qui jouent un
rôle de :
S’opposer au retrait du béton.
Servir de support aux armatures fût.
Éviter les fissures
Soit : As = 6T16/ml = 12,06 cm2 /ml
Face inférieure
6T32/ml
Quadrillage
6T32/ml
6T16/ml
6T16/ml
Face supérieure
6T16/ml
6T16/ml
6T32/ml
6T32/ml
- 157 -
Conclusion Générale
CONCLUSION GÉNÉRALE
Ce projet de fin d’élude nous a permis une analyse approfondie dans le domaine
Son étude nous a permis enfin de mettre en pratique nos connaissances acquises
pendant tout notre chemin universitaire, tout en respectant les règlements (BAEL 91 et
Notre travail qui a consisté à étudier d’un réservoir surélevé pour l’alimentation en
Nous avons évalué les différentes sollicitations auxquelles sont soumis les
En fin nous souhaitons que ce modeste travail soit pour nous un point de départ pour
Nous recommandons par ailleurs l'étude de cet ouvrage sons des sollicitations
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Bibliographiques
[01]- A. GUERRIN et R.C. LAVAUR Traité de béton armé Tome 6 (1979). : Réservoirs
(château d’eau), piscines. DUNOD, France.8039-Imprimerie NOUVELLE ORLEANS.
[03]- Wolfgang A.Jalil (1980), Théorie et pratique du béton armé aux ELU. Editions
[04]- Jean-Pierre Mougin Béton armé. BAEL 91 modifié 99 et DTU associés, deuxième
Edition EYROLLES et quatrième tirage 2006, Paris.
[05]- Le calcul et la vérification des ouvrages en béton armé par Pierre CHARON Edition
EYROLLES
[06]- Le Projet de béton armé Par Henry THONIER [05]- Mémoire fin d’étude.
[07]- Fascicule 74 Cahier des clauses techniques générales (1998); construction des réservoirs
en béton.
[08]- Aide mémoire de résistance des matériaux Par Jean Goulet Edition Dunod
[10]- Dr Adamah MESSAN. Cours de dimensionnement des réservoirs en béton arme. 2015.
[11]- Béga Urbain OUEDRAOGO. COURS SUR QUALITE DES EAUX NATURELLES
ET DES EAUX DE CONSOMMATION (besoins et demande en eau tirage 2006).
I.ANALYSE GRANULOMETRIQUE:
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Annexe
II.COUPE LITHOLOGIQUE:
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Annexe
III.1.Pénétration dynamique:
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Annexe
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Annexe
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Annexe
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Annexe
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