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Dimensionnement

des réservoirs en
béton armé

Prof Adamah MESSAN


Réservoir en BA Dr Adamah MESSAN 1 02/10/2017
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CODRES (Code français de construction des
réservoirs cylindriques verticaux en aciers)
Où e est l’épaisseur calculée, Pv est la pression
hydrostatique maximale à l’intérieur de la virole, Di
𝑷𝒗 ×𝑫𝒊 est le diamètre intérieur de la virole, f est la
𝒆= + 𝒄 ≥ emin
𝟐×𝒇×𝒛 contrainte admissible du matériau, z est le
coefficient de soudure et c, la surépaisseur de
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corrosion
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Objectifs :

• Différents types de réservoir d’eau


• Conception de réservoirs d’eau
❖ Technologies
❖ Dimensionnement Béton Armé

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SOMMAIRE

Chapitre 1: Généralités sur les réservoirs

Chapitre 2: Méthodes de calculs

Chapitre 3: Prescriptions particulières aux réservoirs en BA

Chapitre 4: Action des liquides dans les réservoirs

Chapitre 5: Calcul des réservoirs rectangulaires

Chapitre 6: Calcul des réservoirs circulaires

Chapitre 7: Etude d’un château d’eau: étude de cas

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Référence Bibliographique

HENRY THONIER, Conception et calcul des structures de bâtiment Tome 5, Presses


de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, 1998, pp 1997

Jean PERCHAT, Béton armé : Règles BAEL Ouvrages particuliers, Technique de


l’ingénieur, C 2 315, pp 22-36

Fascicule 74, CONSTRUCTION DES RÉSERVOIRS EN BÉTON, Cahier des clauses


techniques générales.

GUERRIN A, Traité de béton armé Tome 6: réservoirs château d’eau, piscine.

Bruno DUCROT, Stockage de l’eau : ouvrages en béton Contraintes et


dimensionnement, Technique de l’ingénieur, C 3671

JEAN PERCHAT, Calcul et utilisation conformément aux Règles BAEL 91 modifiées


99 et textes associés, ADETS , pp 383-396

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SOMMAIRE

Chapitre 1: Généralités sur les réservoirs

Chapitre 2: Méthodes de calculs

Chapitre 3: Prescriptions particulières aux réservoirs en BA

Chapitre 4: Action des liquides dans les réservoirs

Chapitre 5: Calcul des réservoirs rectangulaires

Chapitre 6: Calcul des réservoirs circulaires

Chapitre 7: Etude d’un château d’eau: étude de cas

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I. Généralités
1. Définition
Les réservoirs sont des ouvrages destinés au stockage de liquide. On peut citer entre
autre:
• Les piscines,
• Les stations d’épuration,
• Les décanteurs ou digesteurs,
• Les réservoirs d’eau,
• …
Le cours sera consacré aux réservoirs d’eau, i.e., réservoir d’eau destiné à
la consommation humaine, réservoir d’eau à usage divers, les château d’eau.
2. Rôle des réservoirs d’eau
➢ Cas d’une adduction gravitaire :
• Pouvoir stocker l’eau au moment de faible consommation et la restituer au moment de la pointe
• Avoir une réserve d’incendie
➢ Cas d’une adduction par refoulement :
• L’absence d’un réservoir présente les inconvénients suivants :
o Coupure d’eau en cas de :
✓ panne électrique,
✓ travaux sur adduction,
✓ panne de pompe
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I. Généralités
3. Capacité théorique
Les fonctions fondamentales assurées par les réservoirs sont résumées ci-dessous :
❖ Régulation de débit
❖ Régulation de pression
❖ Sécurité d’approvisionnement
❖ Simplification de l’exploitation
Le volume des réservoirs sur un réseau de distribution est déterminé à partir des
fonctions indiquées ci-dessus.
En pratique, la capacité d’un réservoir destiné à alimenter une agglomération est égale à
la moitié de la consommation de la journée de pointe augmentée de la réserve
d’incendie. Le volume total à stocker dans un réservoir est : V = Vres théo + Vincendie
La réserve d’incendie dans un réservoir est destinée à alimenter le réseau de distribution d’un
débit de 60m3/h durant 2 heures (17l/s), soit une réserve de 120 m3.
Le volume théorique du réservoir est environ 45 % à 50% de la consommation totale de la
journée de pointe (la plus forte consommation journalière).

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I. Généralités
4. Classification des réservoirs
➢ D’après la nature des matériaux, on distingue :
• Les réservoirs métalliques
• Les réservoirs en maçonnerie
• Les réservoirs en béton armé ou en béton précontraint
➢ D’après la situation des lieux, les réservoirs peuvent être :
• Enterrés
• Semi-enterrés
Ces deux types sont utilisés quand les conditions topographiques sont favorables et aussi pour de
grandes capacités. Les sections de ces réservoirs sont :
o rectangulaires : V > 3000 m3 (La hauteur utile d’eau : 4-5 m avec une revanche 1 m)
o circulaires : V < 3000 m3
• Surélevés
Ils comprennent une cuve montée sur une tour ou sur des piliers. La cuve est en béton armé ou
en béton précontraint. Les formes des cuves de ces réservoirs sont :
o Cylindrique : V < 1000 m3
o Tronconique : V > 1000 m3
La hauteur d’eau dans la cuve =5- 6 m, avec revanche = 1m
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I. Généralités
4. Classification des réservoirs

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I. Généralités
4. Classification des réservoirs

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I. Généralités
4. Classification des réservoirs

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I. Généralités
4. Classification des réservoirs

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I. Généralités
5. Exigences techniques à satisfaire dans la construction d’un réservoir

Un bon réservoir doit satisfait aux divers impératifs suivants:

➢ Résistance : le réservoir doit, dans toutes ses parties, équilibrer les efforts auxquels
il est soumis,
➢ Etanchéité : il doit constituer pour le liquide qu’il contient un volume clos sans fuite,
il doit donc être étanche, c’est-à-dire non fissuré, ou fissuré dans des
conditions acceptables,
➢ Durabilité : le réservoir doit durer dans le temps, c’est-à-dire que le matériau béton,
dont il est constitué, doit conserver ses propriétés initiales après un
contact prolongé avec le liquide qu’il est destiné à contenir. Enfin, le
contact avec le béton du parement intérieur du réservoir ne doit pas
altérer les qualités du liquide emmagasiné. Le revêtement intérieur, s’il
protège le béton sous-jacent, doit aussi protéger le liquide de l’influence
du béton.

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I. Généralités
6. Classe des réservoirs
➢ Classe A : ouvrages dont l’étanchéité est assurée par la structure seule
Il s’agit essentiellement de structures en béton armé et/ou précontraint, le béton
pouvant faire l’objet, éventuellement, d’un traitement d’imperméabilisation de masse
ou de surface. Les fuites ne doivent pas dépasser une moyenne de 500 cm3/m2/jour.
➢ Classe B : ouvrages dont l’étanchéité est assurée par la structure complétée par un
revêtement d’imperméabilisation
Les compléments d’imperméabilisation peuvent être des enduits à base de mortiers
hydrauliques hydrofugés épais ou minces, des enduits et peintures à base de liants
mixtes, des revêtements à base de résines de synthèse non armées.
➢ Classe C : ouvrages dont l’étanchéité est assurée par un revêtement d’étanchéité
adhérent ou indépendant du support, la structure assurant uniquement une fonction
mécanique, le revêtement assurant l’étanchéité
Les revêtements sont à base de résines de synthèse armées ou sous forme de membranes
à base de bitume ou de copolymères.
➢ Classe D : ouvrages construits à l’aide d’éléments préfabriqués
On veillera, à la conception et à la mise en œuvre, au choix et à la qualité des joints de
constructions entre des éléments de structures.
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SOMMAIRE

Chapitre 1: Généralités sur les réservoirs

Chapitre 2: Méthodes de calculs

Chapitre 3: Prescriptions particulières aux réservoirs en BA

Chapitre 4: Action des liquides dans les réservoirs

Chapitre 5: Calcul des réservoirs rectangulaires

Chapitre 6: Calcul des réservoirs circulaires

Chapitre 7: Etude d’un château d’eau: étude de cas

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II. METHODES DE CALCUL
Mini Projet: Réservoir prismatique

Soit un réservoir prismatique (de classe d’étanchéité C) entièrement enterré en béton


armé de hauteur hydraulique 3 m, de base carrée et de volume utile 30 m3. Pour des
raisons pratiques, on dispose d’une revanche de 50 cm. La hauteur du remblai sur la
dalle de couverture est de 20cm. On supposera que toutes les parois ont une épaisseur
constante de 20cm à priori. La surcharge sur le remblai est estimée à 10 kN/m².
Proposer le plan de ferraillage de la jupe et de la dalle de couverture.
On dispose d’un B30, des aciers HA Fe E 500.
On ne souhaite pas avoir d’acier comprimé dans la jupe et l’enrobage de 3cm.
On souhaite faire le calcul à l’ELU. La qualité du sol (0,5MPa comme contrainte admissible)
et l’épaisseur du radier font que ce dernier peut être considéré comme rigide.
Proposer le plan de ferraillage du radier.

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II. METHODES DE CALCUL
1. Conditions d’appuis
Le calcul d’un réservoir est fortement dépendant des liaisons entre ces différents
éléments constitutifs et aussi avec le sol ou le support. Cependant, il est très difficile de
cerner avec précision ces liaisons. Par exemple, l’encastrement de la jupe et le radier est
fortement lié à la raideur du radier et à des caractéristiques mécanique du sol.
Il a été observé sur les bassins dont les parois ont été raidir en leur tête des
déplacements.
Le calcul rigoureux des réservoirs nécessite donc la prise en charge des rotations
possibles entre les divers éléments constitutifs. Ce calcul étant très compliqué, en
pratique on procède par la méthode simplifiée qui suppose un encastrement parfait entre
les différents éléments constitutifs. Toutefois, selon la forme de la cuve, une majoration
d’environ 25% est faite sur les moments en travée pour tenir compte des éventuelles
rotations des appuis.
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II. METHODES DE CALCUL

2. Formes des réservoirs

➢ … une grandes variété de réservoirs

➢ … impossibilité de mise en place d’un programme de calcul qui traite tous


les différents cas passible

➢ … réservoirs de petites dimensions, de section rectangulaire ou circulaire

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II. METHODES DE CALCUL

3. Méthodes de calculs pratique

➢ Méthode des tranches verticales


… réservoirs de hauteur d’eau < 3m

l est inférieure ou égale à 6m

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II. METHODES DE CALCUL

3. Méthodes de calculs pratique

➢ Méthode des tranches horizontales


… réservoirs de hauteur d’eau ≥ 3m

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II. METHODES DE CALCUL

3. Méthodes de calculs pratique

➢ On divise la parois en viroles horizontales de 1 m de


Hauteur à partir du bas….

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SOMMAIRE

Chapitre 1: Généralités sur les réservoirs

Chapitre 2: Méthodes de calculs

Chapitre 3: Prescriptions particulières aux réservoirs en BA

Chapitre 4: Action des liquides dans les réservoirs

Chapitre 5: Calcul des réservoirs rectangulaires

Chapitre 6: Calcul des réservoirs circulaires

Chapitre 7: Etude d’un château d’eau: étude de cas

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III. Prescriptions particulières aux réservoirs en BA

Les réservoirs font l’objet de règles spécifiques pour leur conception, leur calcul et leur
exécution. Actuellement, le texte réglementaire applicable est le CCTG (Cahier des
Clauses Techniques Générales des marchés de l’Etat) fascicule 74. Ce texte fait suite
aux « Recommandations professionnelles de mai 1990 ».
Ces textes apportent un complément par rapport au BAEL 91 mod 99 (calcul béton
armé) et au Règles NV 65 (Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les
constructions et annexes).

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III. Prescriptions particulières aux réservoirs en BA
1. Actions à prendre en compte
actions permanentes (G) :
— poids propre, poids des superstructures, poids des équipements fixes ;
— éventuellement, poids et poussées des terres ;
— poids et pression de l’eau extérieure à l’ouvrage, si le niveau de la nappe aquifère est quasi
fixe ;
— déformations imposées : tassements différentiels, retrait.
actions variables :
— poids et poussée du liquide contenu (Q), le cas de l’ouvrage vide (Q = 0) étant également à
considérer ;
— charges climatiques : vent (W) ; neige (Sn ) ;
— charges dues à l’exploitation de l’ouvrage, à l’entretien, et au
fonctionnement des installations :
• variations de poussée de l’eau extérieure à l’ouvrage,
…..
• effets thermiques
actions accidentelles
(séismes, crues, chocs, etc.) qui sont normalement définies dans les documents particuliers du
marché (DPM).

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III. Prescriptions particulières aux réservoirs en BA
2. Combinaison des actions

- pour les états-limites ultimes de résistance ; en combinaisons fondamentales :


C1 = 1,35 G + 1,5 (Q +0,6 T) + W (et/ou Sn)
C2 = 1,35 G + 1,5 W + 1,3 (Q + 0,6 T)
C3 = G + 1,5 W + 0,78 T
Dans ces combinaisons, W représente 1,2 fois le vent «normal» des Règles NV 65.

- pour les états-limites ultimes de résistance, en combinaisons accidentelles :


C4 = G + Q + FA + 0,6 T
où FA désigne l’action accidentelle, séisme par exemple.

- pour les états-limites de service :


C5 = G + Q + T
C6 = G + W (et/ou Sn) + 0,6 T
W désigne ici le vent «normal» des Règles NV 65.

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III. Prescriptions particulières aux réservoirs en BA
3. Etat limite d’ouverture des fissures
L’état-limite d’ouverture des fissures est conventionnellement
défini par une double vérification :
— l’une concerne la limitation de la contrainte des aciers tendus ;
— l’autre concerne la limitation de la contrainte de traction du béton en section homogène.

a. Contrainte limite dans les armatures tendues


Pour les parois en contact avec un liquide, avec ou sans revêtement d’étanchéité ou
d’imperméabilisation, la fissuration est considérée comme très préjudiciable, et l’état-limite
d’ouverture des fissures représente toujours la condition la plus contraignante pour la
détermination des armatures.
η𝑓𝑡28
𝜎𝑠 ≤ Min [α + βη; 0,5fe; 90 η𝑓𝑡28 ]
Φ𝑠
α = 240 dans le cas général
η : coefficient de fissuration (1,6 pour les HA, 1 pour les ronds lisses)
β = 0 pour ouvrages à la mer ou à moins de 5km de la mer, ou parties enterrées d’ouvrage
soumise à eau saumâtre, lisier, cuves à vin
β = 30 pour ouvrage en contact permanent de l’eau ou en atmosphère saturée
Φs : diamètre de l’acier en mm
ft28: résistance caractéristique du béton en traction
e: limiteenélastique
fRéservoir de l’acier
BA Dr Adamah MESSAN 30 02/10/2017
III. Prescriptions particulières aux réservoirs en BA
3. Etat limite d’ouverture des fissures
L’état-limite d’ouverture des fissures est conventionnellement
défini par une double vérification :
— l’une concerne la limitation de la contrainte des aciers tendus ;
— l’autre concerne la limitation de la contrainte de traction du béton en section homogène.

b. Contrainte limite de traction dans le béton


Les contraintes de traction du béton en service des sections entièrement tendues, ou celles
développées sur la face mouillée des parois, calculées vis-à-vis de l’état-limite de service sur la
section non fissurée rendue homogène avec n = 15, ne peuvent excéder la valeur:

σb = 1,1θft28

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III. Prescriptions particulières aux réservoirs en BA
4. Dispositions constructives minimales
a. Epaisseur du béton
Les dispositions ci- dessous complètent celles des règles BAEL, qui demeurent applicables.
L’épaisseur minimale des parois est de :
- 15 cm pour les ouvrages de la classe A
- 12 cm pour les ouvrages des classes B ou C.
b. Les armatures Ouvrage circulaire

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III. Prescriptions particulières aux réservoirs en BA
4. Dispositions constructives minimales

Dans la partie courante d’une paroi, le


rapport de la section totale des armatures
de chaque direction à la section de la
paroi doit être au plus égal à 2 %. Par
face et dans chaque direction, la section
d’acier doit représenter 0,125 % de la
section totale de béton et être supérieure
à la section minimale requise par les
Règles BAEL.

c. Enrobage minimal
5 cm si brouillard salin, embruns et eau de mer
3 cm parements exposés aux intempéries, contact liquide ou condensations

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SOMMAIRE

Chapitre 1: Généralités sur les réservoirs

Chapitre 2: Méthodes de calculs

Chapitre 3: Prescriptions particulières aux réservoirs en BA

Chapitre 4: Action des liquides dans les réservoirs

Chapitre 5: Calcul des réservoirs rectangulaires

Chapitre 6: Calcul des réservoirs circulaires

Chapitre 7: Etude d’un château d’eau: étude de cas

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IV. Action des liquides dans les réservoirs

La pression exercée par un liquide en un point A


de la paroi d'un réservoir présentant une Z1
inclinaison quelconque est normale à cette paroi
et a pour valeur p = Δz

z2

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SOMMAIRE

Chapitre 1: Généralités sur les réservoirs

Chapitre 2: Méthodes de calculs

Chapitre 3: Prescriptions particulières aux réservoirs en BA

Chapitre 4: Action des liquides dans les réservoirs

Chapitre 5: Calcul des réservoirs rectangulaires

Chapitre 6: Calcul des réservoirs circulaires

Chapitre 7: Etude d’un château d’eau: étude de cas

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V. Calcul des réservoirs rectangulaires
1. Méthode des tranches verticales

➢ …hauteur et largeur relativement faible mais de longueur quelconque…


➢ h < 3m
➢ a < 5 à 6m

a. Rappel du principe de la méthode


b. Dispositions constructives
c. Exercice d’application

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V. Calcul des réservoirs rectangulaires
1. Méthode des tranches verticales
➢ Réservoir couvert de grande surface et de faible hauteur
a. La parois verticale considérée comme articulée aux extrémités

b. La parois verticale considérée comme encastrée aux extrémités

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V. Calcul des réservoirs rectangulaires
1. Méthode des tranches verticales
➢ Réservoir couvert de grande surface et de faible hauteur
c. La parois verticale considérée comme articulée à en haut et encastrée en bas

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V. Calcul des réservoirs rectangulaires
2. Méthode des tranches horizontales

➢ …rectangulaire dont la hauteur est importante (h>3m). Elle convient bien pour les
réservoirs à section carrée (ou voisine du carré).
a. Rappel du principe de la méthode

b. Dispositions constructives

c. Exercice d’application

Réservoir en BA Dr Adamah MESSAN 40 02/10/2017


V. Calcul des réservoirs rectangulaires
2. Calcul de la dalle de couverture et du radier

Dalle de couverture et radier surélevé


…calcul identique à celui des planchers de bâtiment
…prise en compte des réactions d’appuis dues aux parois verticales

Réservoir en BA Dr Adamah MESSAN 41 02/10/2017


V. Calcul des réservoirs rectangulaires
2. Méthode des tranches horizontales

Cas particulier des radiers reposants sur le sol


- l’épaisseur minimale est de 10 cm,
- les recouvrements peuvent être assurés en totalité dans la même section, pour les treillis
dimensionnés par la condition de pourcentage minimal,
- le pourcentage minimal d’armatures est fixé à 0,25% pour les radiers monolithes et solidaires
des parois verticales. Si l’épaisseur du radier est supérieure à 15 cm, ce pourcentage est à
répartir en deux nappes,
- pour les radiers désolidarisés des parois, la section de treillis soudé à prévoir par unité de
largeur pour équilibrer les sollicitations dues au retrait est :
A = 15mgL (cm2/m, MN/m2, m)

avec :
g poids du radier par unité d’aire
L longueur entre joints
m coefficient de frottement (1,5 dans le cas général ; 0,2 en cas d’un film de polyéthylène sur lit
de sable)

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SOMMAIRE

Chapitre 1: Généralités sur les réservoirs

Chapitre 2: Méthodes de calculs

Chapitre 3: Prescriptions particulières aux réservoirs en BA

Chapitre 4: Action des liquides dans les réservoirs

Chapitre 5: Calcul des réservoirs rectangulaires

Chapitre 6: Calcul des réservoirs circulaires

Chapitre 7: Etude d’un château d’eau: étude de cas

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VI. Calcul des réservoirs circulaires
a. Rappel du principe de la méthode
Un calcul rigoureux considère la paroi comme constituée de poutres
verticales de largeur unité prenant appui sur des anneaux horizontaux de
hauteur unité (fonctionnement analogue à celui des douves et des cercles
d'un tonneau). Il s'agit d'un calcul en poutres sur appuis continus élastiques.
On peut souvent se contenter d'un calcul approché en décomposant le
réservoir en anneaux horizontaux de hauteur unité.
p étant la pression horizontale à la base d'un anneau quelconque, celui-ci est
soumis à un effort de traction tangentiel : N = p . r
avec r, rayon du feuillet moyen de l'anneau.

La section des cerces horizontales (à compléter par des armatures verticales


de répartition) de l'anneau considéré est :
𝑵
A=
𝝈𝒔

𝐴𝑠𝑝 𝐴𝑠𝑝
≤ Asr ≤
3 2

Réservoir en BA Dr Adamah MESSAN 44 02/10/2017


VI. Calcul des réservoirs circulaires
b. Dispositions constructives

➢ Espacement des aciers principaux ne doit pas dépasser 20cm


➢ Espacement des aciers verticaux à la base est comprise entre 10 et 12 cm
➢ Si le radier du fond est suffisamment indéformable, la paroi peut être considérée comme
encastrée dans le radier. Une valeur approchée du moment d'encastrement par unité de
longueur, en kNm par mètre linéaire, est :

Réservoir en BA Dr Adamah MESSAN 45 02/10/2017


VI. Calcul des réservoirs circulaires
b. Dispositions constructives

➢ épaisseur minimale

Pour raisons de bonne exécution (mise en place du béton):

h0 > (m) Support d’étanchéité


rigide souple
Coffrage classique 0,12 0,10
Coffrage glissant 0,16 0,13

𝐻𝐷
h0 = ; (h0 en cm; H et D en m)
4

Réservoir en BA Dr Adamah MESSAN 46 02/10/2017


VI. Calcul des réservoirs circulaires
b. Dispositions constructives

c. Exercice d’application
Calculer un réservoir circulaire de 4m
de hauteur et 8m de diamètre. Le radier
se repose sur le gros béton.
Hypothèses:
Matériaux
Fc28 = 25MPa
Fe HA500
Fissuration préjudiciable
Coffrage glissant avec un support d’étanchéité rigide

Réservoir en BA Dr Adamah MESSAN


47 02/10/2017
SOMMAIRE

Chapitre 1: Généralités sur les réservoirs

Chapitre 2: Méthodes de calculs

Chapitre 3: Prescriptions particulières aux réservoirs en BA

Chapitre 4: Action des liquides dans les réservoirs

Chapitre 5: Calcul des réservoirs rectangulaires

Chapitre 6: Calcul des réservoirs circulaires

Chapitre 7: Etude d’un château d’eau: étude de cas

Réservoir en BA Dr Adamah MESSAN 48 02/10/2017


VII. Etude d’un château d’eau
L'étude d'un tel ouvrage n'est rien d'autre
que l'analyse et le dimensionnement des
éléments constitutifs de sa structure
porteuse:
❖ couverture en forme de coupole de
couverture,
❖ ceinture supérieure, située à la base de
la coupole.
❖ cuve cylindrique de section de paroi
variable,
❖ ceinture inférieure, située à la base de la
cuve,
❖ partie tronconique. réunissant la partie
cylindrique à la coupole de fond,
❖ coupole de fond ou inférieure,
❖ cheminée, permettant d'accéder à
l'intérieur du réservoir,
❖ ceinture d'appui de la cuve sur son
support,
❖ Support,
❖ Fondation.
Réservoir en BA Dr Adamah MESSAN
49 02/10/2017
VII. Etude d’un château d’eau
f≥D/10 1. Coupole supérieure
f≥D/8 Surface de la coupole
S = 2πRf
Soit p la charge par mètre carré (poids propre
et surcharge), le poids total P = 2πRfp
2𝜋𝑅𝑓𝑝 𝑅𝑓𝑝
Par mètre linéaire on a P1 = 2𝜋𝑟 = 𝑟
𝑟²+𝑓² 𝑟 2 +𝑓2 𝑝
Comme R = On a P1 =
2𝑓 2𝑟

L’effort normal étant porté par la tangente au cercle


les triangles semblables BOD et BQ1N1
𝑄1 𝑃1 𝑃1(𝑟 2 −𝑓2 )
= , on a alors : Q1 =
N= 𝑃²1 + 𝑄²1 𝑅−𝑓 𝑟 2𝑟𝑓

Soit e l’épaisseur en (cm) de la coupole: [e≥8cm pour coupole supérieure et 15cm pour la coupole
𝑁1
inférieure]; on aura pour la contrainte dans le béton σb = 100𝑒 . Cette contrainte est généralement
inférieure à la contrainte admissible dans le béton.
100𝑒 𝑒+0,55
σ ≤ Min [ 𝑅 (fc28)1/3 ; 3 fc28], dans cette équation « e » est en m de même que « R ».
La section d’acier est la section d’acier minimale définie par: Pourcentage minimal par direction
0,20% pour la coupole supérieure et 0,30% pour la coupole de fond .
Réservoir en BA Dr Adamah MESSAN
50 02/10/2017
VII. Etude d’un château d’eau
2. Ceinture supérieure

𝑃1(𝑟 2 −𝑓2 )
Q1 = 2𝑟𝑓

La ceinture supérieure reçoit par mètre linéaire de développement, une poussée Q1 provenant de
la coupole et éventuellement, suivant les dispositions et la hauteur maximale de l’eau,
une poussée Q2 provenant de l’eau. Soit Q l’effort résultant par mètre. Cette poussée Q
provoque
dans la ceinture un effort de traction F = QR (R étant le rayon de la cuve).
Cette force doit être équilibrée par des armatures dont la section est :
𝑄𝑅
A= 𝜎𝑠

La section A sera constituée, suivant sa valeur, par quatre ou six aciers ou davantage
si nécessaire, réunis par des cadres. Les aciers de la coupole et de la parois verticale
viendront s’ancrer dans la ceinture.
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51 02/10/2017
VII. Etude d’un château d’eau
3. Cuve cylindrique
Elle se calcul de la même manière que le réservoir circulaire

4. Ceinture inférieure
Soit P’ le poids au mètre linéaire provenant de la coupole et de la paroi verticale.
𝑃′
Cette force se décompose en une force horizontale Q’ = 𝑡𝑎𝑛𝛼 et en une force dirigée suivant
𝑃′
les génératrices du tronc de cône: C’ = 𝑠𝑖𝑛𝛼. La force C’ est transmise par le tronc de cône
jusqu’à la ceinture d’appui; quant à la force Q’, elle doit être équilibrée par la ceinture qui reçoit
en outre, sur la hauteur h une poussée provenant de l’eau et égale à ΔHh par mètre. La poussée
𝑃′
totale par mètre a donc pour valeur Q’1 = 𝑡𝑎𝑛𝛼 + ΔHh

𝑄′ 1𝑅
Il en résulte une force de traction F = Q’1R et une section d’armature A = 𝜎𝑠

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52 02/10/2017
VII. Etude d’un château d’eau
5. La partie tronconique
Elle est soumise d’une part à la pression de l’eau et
d’autre part à son poids propre.
a. Action de la pression de l’eau

Considérons un élément du tronc de cône de dimensions ds*1.


Soit p la pression due à l’eau au centre de l’élément de coordonnées
x et y. p = Δ(h-y). Soit pour l’élément une force
pds*1=Δ(h-y)ds. Cette force peur être décomposée en :
𝑝𝑑𝑠 ∆ ℎ−𝑦 𝑑𝑦
❖ une force q1 par unité de longueur suivant la parallèle et a pour valeur q1 = 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝑠𝑖𝑛²𝛼
❖ une force c1 dirigée suivant les génératrices du tronc de cône:
𝑝𝑑𝑠 ∆ ℎ−𝑦 𝑑𝑦
c1 = 𝑡𝑎𝑛𝛼 = 𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑡𝑎𝑛𝛼
Comme dans le cas du réservoir circulaire, à la force q1 correspondra un effort de traction dans
𝑦
∆ ℎ−𝑦 𝑅+𝑡𝑎𝑛𝛼 𝑑𝑦
les cercles du tronc de cône élémentaire: dF1 = q1(R+x) = 𝑠𝑖𝑛²α
La force F1 due à la poussée de l’eau et s’exerçant sur toutes les cercles de la partie tronconique
∆ 𝒍𝒕𝒂𝒏𝜶 𝒚 ∆𝒍 𝒍 𝑹 𝒍
a pour valeur: 𝒔𝒊𝒏²𝜶 ‫𝟎׬‬ (𝒉 − 𝒚)(𝑹 + 𝒕𝒂𝒏𝜶)dy = 𝒔𝒊𝒏𝜶𝒄𝒐𝒔𝜶[h(R+𝟐) – ( 𝟐 +𝟑)ltanα]
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53 02/10/2017
VII. Etude d’un château d’eau
5. La partie tronconique
Elle est soumise d’une part à la pression de l’eau et
d’autre part à son poids propre.
a. Action de la pression de l’eau
❖ une force c1 dirigée suivant les génératrices du tronc de cône:
𝑝𝑑𝑠 ∆ ℎ−𝑦 𝑑𝑦
c1 = 𝑡𝑎𝑛𝛼 = 𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑡𝑎𝑛𝛼

La force c1 donnera, pour le tronc de cône élémentaire d’arête ds, un effort de compression:
𝑦
2𝜋∆ ℎ−𝑦 𝑅+𝑡𝑎𝑛𝛼 𝑑𝑦
dC1 = 2π(R+x)c1 = La force de compression C1 due à la poussée de l’eau et
.
𝑠𝑖𝑛α𝑡𝑎𝑛α
s’exerçant sur l’ensemble du tronc de cône suivant la direction des génératrices a pour valeur:

𝟐𝝅∆ 𝒍𝒕𝒂𝒏𝜶 𝒚 𝟐𝝅∆𝒍 𝒍 𝑹 𝒍


C1 = 𝒔𝒊𝒏𝜶𝒕𝒂𝒏𝜶 ‫𝟎׬‬ (𝒉 − 𝒚)(𝑹 + 𝒕𝒂𝒏𝜶)dy = 𝒔𝒊𝒏𝜶[h(R+𝟐)-( 𝟐 +𝟑)ltanα]

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54 02/10/2017
VII. Etude d’un château d’eau
5. La partie tronconique
Elle est soumise d’une part à la pression de l’eau et
d’autre part à son poids propre.
b. Action du poids propre
Soit Ω le poids du mètre carrée de paroi. Nous aurons pour
l’élément ds*1 une force de Ω ds. Cette force peut être
décomposée en une force horizontale q2 et en une force c2
dirigée suivant les génératrices.

Ω𝑑𝑠 Ω𝑑𝑠
q2 = 𝑡𝑎𝑛α, c2 = 𝑠𝑖𝑛α

On a une force de traction élémentaire

Ω𝑙 𝑙
dF2 = q2(R+x). Après intégration on a : F2 = (R+ )
𝑠𝑖𝑛α 2

La force c2 donnera un effort de compression élémentaire


𝑙
2𝜋Ω𝑙(𝑅+2)
dC2 = 2π(R+x)c2. On a après intégration C2 = 𝑠𝑖𝑛α𝑐𝑜𝑠α
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55 02/10/2017
VII. Etude d’un château d’eau
5. La partie tronconique
Elle est soumise d’une part à la pression de l’eau et
d’autre part à son poids propre.

La force de traction F résultante est:


F = F1+F2
𝐹
D’où la section des aciers est A = 𝜎𝑠
La force de compression C résultante est:
𝑃
C = 𝑠𝑖𝑛𝛼 + C1+C2 où P est le poids transmis
au tronc de cône par la ceinture inférieure.

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56 02/10/2017
VII. Etude d’un château d’eau
6. La cheminée
La cheminée travaille à la compression. Si nous considérons une tranche de 1m de hauteur,
l’effort de compression aura pour valeur F’ = pr avec p la pression de l’eau et r le rayon de
la cheminée. On vérifiera que le béton peut résister à cet effort, ce qui est généralement réalisé
et on armera la cheminée à l’aide des cercle horizontales et d’armatures verticales.
Ces armatures sont plutôt destinées à combattre le retrait et à empêcher la fissuration qu’à
assurer la résistance proprement dite.
7. Coupole de fond
Cette coupole se calcule de la même manière que la coupole de couverture.

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57 02/10/2017
VII. Etude d’un château d’eau
8. La ceinture d’appui
La coupole inférieure donne par unité de longueur, sur la ceinture d’appui
une poussée horizontale Q1 et un effort vertical P1. L’effort normale N2
dans la partie tronconique peut être décomposé en Q2 et P2:
Q2 = N2cosα; P2 = N2sinα. On s’arrange généralement de manière que:
▪ Q2 soit supérieur à Q1 afin de ne pas créer d’effort de traction dans
la ceinture: si l’on avait Q2< Q1, il faudrait prévoir des armatures en conséquence.
▪ La résultante de Q2 et Q1 passe sensiblement à mi-hauteur de la poutre (ceinture),
afin qu'il n'existe pas d'effort de torsion.
Si le réservoir repose sur une tour, la ceinture d'appui est une simple
poutre de rigidité qu'on armera à la compression dans le cas où Q2 > Q1.
Si le réservoir repose sur des piliers, la ceinture d'appui est soumise aux
charges Pl, P2 et à son poids propre.
Comme la ligne joignant les centres des appuis n'est pas confondue
avec la fibre moyenne de la poutre , il en résulte des moments de
torsion dont la valeur maximale est donnée par la littérature.
Si les moments de torsion donnent des contraintes supérieures à la
contrainte admissible, on armera la poutre à la torsion. Il y a intérêt à
réduire le plus possible ces moments de torsion, donc à ne pas trop
diminuer le nombre des piliers. 58
Réservoir en BA Dr Adamah MESSAN 02/10/2017
VII. Etude d’un château d’eau
8. La ceinture d’appui

P représente la charge totale agissant sur la poutre.

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59 02/10/2017
Projet de dimensionnement d’un château d’eau
Il s’agit de dimensionner un château d’eau dont les cotations sont données sur les figures
suivantes. Le réservoir comportera sur toute sa surface un enduit de 2,5cm et de poids
volumique 22kN/m3. La cuve se repose sur un ensemble de 6 piliers.
Hypothèses:
Béton: fc28 = 25MPa
Fissuration jugée très préjudiciable
Acier HA FeE 400.
Travail demandé:
Dimensionner la cuve et le support du château d’eau. En présentera clairement des différents
plans de ferraillages.
NB: une importance capitale est accordée à l’étude de la stabilité externe du chapeau d’eau.
On supposera que nous sommes sur un terrain de la zone du vent (NV 65)

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60 02/10/2017
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61 02/10/2017
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62 02/10/2017

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