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des réservoirs en
béton armé
➢ Résistance : le réservoir doit, dans toutes ses parties, équilibrer les efforts auxquels
il est soumis,
➢ Etanchéité : il doit constituer pour le liquide qu’il contient un volume clos sans fuite,
il doit donc être étanche, c’est-à-dire non fissuré, ou fissuré dans des
conditions acceptables,
➢ Durabilité : le réservoir doit durer dans le temps, c’est-à-dire que le matériau béton,
dont il est constitué, doit conserver ses propriétés initiales après un
contact prolongé avec le liquide qu’il est destiné à contenir. Enfin, le
contact avec le béton du parement intérieur du réservoir ne doit pas
altérer les qualités du liquide emmagasiné. Le revêtement intérieur, s’il
protège le béton sous-jacent, doit aussi protéger le liquide de l’influence
du béton.
Les réservoirs font l’objet de règles spécifiques pour leur conception, leur calcul et leur
exécution. Actuellement, le texte réglementaire applicable est le CCTG (Cahier des
Clauses Techniques Générales des marchés de l’Etat) fascicule 74. Ce texte fait suite
aux « Recommandations professionnelles de mai 1990 ».
Ces textes apportent un complément par rapport au BAEL 91 mod 99 (calcul béton
armé) et au Règles NV 65 (Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les
constructions et annexes).
σb = 1,1θft28
c. Enrobage minimal
5 cm si brouillard salin, embruns et eau de mer
3 cm parements exposés aux intempéries, contact liquide ou condensations
z2
➢ …rectangulaire dont la hauteur est importante (h>3m). Elle convient bien pour les
réservoirs à section carrée (ou voisine du carré).
a. Rappel du principe de la méthode
b. Dispositions constructives
c. Exercice d’application
avec :
g poids du radier par unité d’aire
L longueur entre joints
m coefficient de frottement (1,5 dans le cas général ; 0,2 en cas d’un film de polyéthylène sur lit
de sable)
𝐴𝑠𝑝 𝐴𝑠𝑝
≤ Asr ≤
3 2
➢ épaisseur minimale
𝐻𝐷
h0 = ; (h0 en cm; H et D en m)
4
c. Exercice d’application
Calculer un réservoir circulaire de 4m
de hauteur et 8m de diamètre. Le radier
se repose sur le gros béton.
Hypothèses:
Matériaux
Fc28 = 25MPa
Fe HA500
Fissuration préjudiciable
Coffrage glissant avec un support d’étanchéité rigide
Soit e l’épaisseur en (cm) de la coupole: [e≥8cm pour coupole supérieure et 15cm pour la coupole
𝑁1
inférieure]; on aura pour la contrainte dans le béton σb = 100𝑒 . Cette contrainte est généralement
inférieure à la contrainte admissible dans le béton.
100𝑒 𝑒+0,55
σ ≤ Min [ 𝑅 (fc28)1/3 ; 3 fc28], dans cette équation « e » est en m de même que « R ».
La section d’acier est la section d’acier minimale définie par: Pourcentage minimal par direction
0,20% pour la coupole supérieure et 0,30% pour la coupole de fond .
Réservoir en BA Dr Adamah MESSAN
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VII. Etude d’un château d’eau
2. Ceinture supérieure
𝑃1(𝑟 2 −𝑓2 )
Q1 = 2𝑟𝑓
La ceinture supérieure reçoit par mètre linéaire de développement, une poussée Q1 provenant de
la coupole et éventuellement, suivant les dispositions et la hauteur maximale de l’eau,
une poussée Q2 provenant de l’eau. Soit Q l’effort résultant par mètre. Cette poussée Q
provoque
dans la ceinture un effort de traction F = QR (R étant le rayon de la cuve).
Cette force doit être équilibrée par des armatures dont la section est :
𝑄𝑅
A= 𝜎𝑠
La section A sera constituée, suivant sa valeur, par quatre ou six aciers ou davantage
si nécessaire, réunis par des cadres. Les aciers de la coupole et de la parois verticale
viendront s’ancrer dans la ceinture.
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VII. Etude d’un château d’eau
3. Cuve cylindrique
Elle se calcul de la même manière que le réservoir circulaire
4. Ceinture inférieure
Soit P’ le poids au mètre linéaire provenant de la coupole et de la paroi verticale.
𝑃′
Cette force se décompose en une force horizontale Q’ = 𝑡𝑎𝑛𝛼 et en une force dirigée suivant
𝑃′
les génératrices du tronc de cône: C’ = 𝑠𝑖𝑛𝛼. La force C’ est transmise par le tronc de cône
jusqu’à la ceinture d’appui; quant à la force Q’, elle doit être équilibrée par la ceinture qui reçoit
en outre, sur la hauteur h une poussée provenant de l’eau et égale à ΔHh par mètre. La poussée
𝑃′
totale par mètre a donc pour valeur Q’1 = 𝑡𝑎𝑛𝛼 + ΔHh
𝑄′ 1𝑅
Il en résulte une force de traction F = Q’1R et une section d’armature A = 𝜎𝑠
La force c1 donnera, pour le tronc de cône élémentaire d’arête ds, un effort de compression:
𝑦
2𝜋∆ ℎ−𝑦 𝑅+𝑡𝑎𝑛𝛼 𝑑𝑦
dC1 = 2π(R+x)c1 = La force de compression C1 due à la poussée de l’eau et
.
𝑠𝑖𝑛α𝑡𝑎𝑛α
s’exerçant sur l’ensemble du tronc de cône suivant la direction des génératrices a pour valeur:
Ω𝑑𝑠 Ω𝑑𝑠
q2 = 𝑡𝑎𝑛α, c2 = 𝑠𝑖𝑛α
Ω𝑙 𝑙
dF2 = q2(R+x). Après intégration on a : F2 = (R+ )
𝑠𝑖𝑛α 2