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CONCEPTION ET DIMENSSIONNEMENT DES RESERVOIRS SURELEVE

Sommaires
INTRODUCTION.................................................................................................................................2
1-1 PLACE DU RESERVOIR DANS LE RESEAU......................................................................3
1-2 LE CHATEAU D'EAU..................................................................................................................4
1-3 AVANTAGES DU CHATEAU D'EAU PAR RAPPORT AU RESERVOIR AU SOL AVEC
SURPPRESSEUR...............................................................................................................................4
1-3-1 Sur le plan énergétique....................................................................................................4
1-3-2 Sur la fiabilité......................................................................................................................5
1-3-3 Sur le coût de fonctionnement.......................................................................................5
Généralités..........................................................................................................................................7
2-1 La coupole de couverture.........................................................................................................8
2-2 LA CEINTURE SUPERIEURE:..................................................................................................9
2-3 LA CUVE CYLINDRIQUE.........................................................................................................10
2-3-1 Détermination de l'épaisseur des parois.......................................................................10
2-3-2 Détermination des armatures.............................................................................................11
2-4 LA CEINTURE INFERIEURE...................................................................................................14
2-5 LA PARTIE TRONCONIQUE...................................................................................................15
2-7 LA COUPOLE DE FOND..........................................................................................................16
2-8 LA CEINTURE D’APPUI...........................................................................................................16
2-9 LES SUPPORT...........................................................................................................................19
2-10 LES FONDATIONS..................................................................................................................19
CONCLUSION...................................................................................................................................20
Bibliographies

Présenté par MAHAMAT SALADINE O. 1 FORMATEC


CONCEPTION ET DIMENSSIONNEMENT DES RESERVOIRS SURELEVE

INTRODUCTION
Les réservoirs servent à stocker temporairement l'eau potable en attendant sa
distribution.

      Ils permettent essentiellement de réguler la pression et le débit entre la phase de


production (du forage vers le stockage) et la phase de consommation (du stockage à
la consommation). Leur rôle est d'emmagasiner l'eau lorsque la consommation est
inférieure à la production et de la restituer lorsqu’elle en devient supérieure. Les
réservoirs sont présents notamment dans les réseaux d'adduction (et
d'assainissement). 

Les réservoirs de stockage sont considérés comme des ouvrages d’art hydraulique
et occupent une place très particulière parmi les constructions. Le comportement
mécanique hyperstatique de ces ouvrages et le comportement particulier l’effet
hydrodynamique font d’eux des structures complexes qu’il faut soigneusement
dimensionner dans les règles de l’art afin d’éviter des accidents pouvant entrainer
des morts.

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I DEFINITIONS

On appelle réservoir une capacité destinée à contenir un liquide; l'eau pour


notre cas. On distingue trois types de réservoirs:

- enterrés;

- semi-enterrés ;

- surélevés ou château d'eau.

Ces réservoirs peuvent être construits découverts ou au contraire murus


d'une couverture en coupole ou en dalle plate. Les réservoirs peuvent être simples
ou complexes et formés de plusieurs cellules mêmes superposées.

La forme en plan peut être quelconque. Cependant la plupart du temps, les


petits réservoirs se font carrés ou rectangulaires, mais la forme circulaire est
moins coûteuse et lorsque que les moyens d'exécution le permettent, on réalise
des réservoirs de forme tronconique et cylindro-tronconique à la place des
réservoirs cylindriques de grand volume.

Ils peuvent être réalisés selon le cas, en maçonnerie ou en acier pour de


petites capacités; mais de nos jours, la plupart des réservoirs sont réalisés en
béton armé ou en béton précontraint.

1-1 PLACE DU RESERVOIR DANS LE RESEAU


Les réservoirs sont présents partout dans les réseaux d'adduction (et
d'assainissement). Ils constituent les organes de stockage, et des régulateurs de
pression et de débit entre le régime de production et le régime de
consommation. Ils permettent d'emmagasiner l'eau lorsque la consommation
est inférieure à la production, et la restituent lorsque la consommation
devient supérieure à la production. En milieu rural ou pour des villes de petite
importance, avec une installation correctement conçue, la capacité des réservoirs
oscille aux alentours du volume moyen journalier d'eau consommée. Mais avec
l'augmentation du nombre de consommateurs, le rapport entre la capacité et
le volume moyen journalier diminue notablement.

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1-2 LE CHATEAU D'EAU


Le château d'eau fait partie de la famille des réservoirs d'eau, il est un
élément important du réseau de distribution. Lorsque la topographie permet de
disposer d'un point haut pour construire un réservoir au sol, c'est cette solution
qui est en général choisie. Lorsque le terrain ne présente pas de point assez
haut, le concepteur du réseau a le choix entre un château d'eau (réservoir surélevé)
et un réservoir au sol alimentant un suppresseur. Le château d'eau remplit une
double fonction, constituer un réservoir tampon entre la production d'eau et la
distribution aux consommateurs et livrer l'eau. La production d'eau doit se faire le
plus régulièrement possible alors que la livraison est soumise à la demande des
usagers. Quelle que soit le moment de la journée et la hauteur de la demande en
eau, il faut que chaque utilisateur bénéficie d'un débit correct. Dans la mesure du
possible, ces réservoirs sont placés en hauteur afin qu'ils se situent au-dessus du
plus haut des robinets à desservir. La distribution de l'eau va pouvoir utiliser le
phénomène naturel des vases communicants pour alimenter le réseau de
distribution. Le château d'eau est avant tout un réservoir surélevé, seule l'absence
d'un relief suffisamment élevé impose de construire ce dernier sur une structure en
hauteur (piliers ou tour). Le remplissage du réservoir se fait par pompe
d'alimentation de façon automatique pour maintenir un niveau constant dans le
réservoir.

1-3 AVANTAGES DU CHATEAU D'EAU PAR RAPPORT AU RESERVOIR AU SOL


AVEC SURPPRESSEUR

1.3.1 Sur le plan énergétique

Les pompes d'alimentation fonctionnent à pression et à débit constants donc avec un


bon rendement. La consommation en énergie est donc faible mais importante
si l'on envisage une alimentation par une production d'électricité locale. Lorsque
la capacité du château d'eau est assez importante, les pompes peuvent
fonctionner uniquement en tarification particulière du fournisseur (exemple:
tarification "heures creuses").La plupart des réservoirs surélevés desservent en
partie des abonnés situés sur des points en contrebas de la base du château
d'eau. La hauteur entraîne une pression minimale suffisante en entrée de réseau
(exemple 3 bars; 1 bar pour 10m de hauteur). Il n'est donc pas nécessaire de

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disposer de pompe de surpression pour la distribution. La gravité est suffisante.


Parfois certains châteaux d'eau sont placés de façon à ce qu'ils s'alimentent en
chaîne sans avoir besoin de suppresseur pour le remplissage du château d'eau
suivant. En résumé cette solution minimise le coût énergétique.

1.3.2 Sur la fiabilité

Le château d'eau apporte au réseau de distribution une grande sécurité car il


contient en général la consommation d'une journée de pointe ou moyenne. Il
permet le maintien de la pression sur le réseau de distribution tout en autorisant les
interventions techniques sur la partie amont du réservoir. En cas de catastrophe
(tempête, délestage , électrique), il facilite le maintien de la distribution en eau à
moindre coût. Dans le cas d'une panne du fournisseur d’énergie il suffira de
mobiliser un groupe électrogène momentanément pour remplir la cuve alors que
sur des réseaux surpressés plusieurs groupes électrogènes seront nécessaires et ils
devront y rester à demeure; aussi pour obtenir une fiabilité correcte avec un
suppresseur, il faut disposer d'un groupe électrogène de secours. On a donc en
résumé une meilleure fiabilité avec le château d'eau.

1.3.3 Sur le coût de fonctionnement

Le coût d'entretien d'un réservoir est faible, qu'il soit surélevé ou au sol. C'est le
coût des équipements électromécaniques qui est toujours prépondérant. Une
installation de surpression est en général complexe car elle doit gérer
plusieurs pompes de débits différents. Elle doit aussi disposer d'une alimentation
énergétique de secours. Le système de pompage d'un château d'eau est
simple et donc peu coûteux en maintenance et en entretien.

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CONCEPTION ET
DIMENSIONNEMENT DES
RESERVOIRS SUELEVES

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Généralités
Les réservoirs, étant destinés à recevoir des liquides doivent présenter une
étanchéité absolue. En général, on considère l'état de fissuration très préjudiciable
et on utilise pour leur exécution un béton au dosage de 350 à 400 kg/m 3 avec des
valeurs assez faibles des contraintes admissibles des aciers; en outre, on dispose
souvent à l'intérieur d'un enduit. Les réservoirs peuvent être surélevés, posé sur le
sol, ou enterrés. La seule différence entre le dernier cas et les deux premiers est
qu'alors il faut tenir compte de la poussée de terre et vérifier que, lorsque le
réservoir est vide, il peut résister à cette poussée. Lorsque le réservoir est
plein, on peut, par mesure de sécurité, négliger la poussée des terres qui agit en
sens inverse de celle de l' eau; si on tient compte de cette poussée de terre, il
faudra alors être très prudent dans son estimation afin de ne pas déduire,
dans les calculs, une force supérieure à celle qui agit réellement. Nous étudierons
dans la suite:

• les châteaux d'eau à cuve cylindro-tronconique avec des piliers comme supports
afin de montrer tous les paramètres qui entre dans le dimensionnement des
réservoirs surélevés

Rappelons que la pression exercée par un liquide en un point A de la paroi


d'un réservoir présentant une inclinaison quelconque est normale à cette paroi et a
pour valeur en Pascal (Pa)

p = ΔH (2.1)

Δ.= poids volumique du liquide en Newton.

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Dans le cas de l'eau, on a en général Δ=10000N et considéré comme charge


variable majoré de 50%.

H = distance du point A à la surface libre du liquide en mètre

Si la paroi AB est verticale, le diagramme des pressions est représenté par une
droite

AC telle que

BC = Δ H (2.2)

La poussée sur AB est alors

ΔH 2
Q= (2.3)
2

Pour mieux appréhender les paramètres du dimensionnement des réservoirs


surélevés nous allons prendre l’exemple d’un château d’eau cylindro-tronconique

L'étude d'un tel ouvrage n'est rien d'autre que l'analyse et le dimensionnement des
éléments constitutifs de sa structure porteuse. Nous allons considérer pour notre
cas:

 Une couverture en forme de coupole de couverture ou supérieure,


 Une ceinture supérieure, située à la base de la coupole.
 Une cuve cylindrique de section de paroi variable,
 Une ceinture inférieure, située à la base de la cuve,
 Une partie tronconique réunissant la partie cylindrique à la coupole de fond,
 Une coupole de fond ou inférieure,
 Une cheminée, permettant d'accéder à l'intérieur du réservoir,
 Une ceinture d'appui de la cuve sur son support,
 Un support constitué pour notre cas par six (6) colonnes entretoisées, linéaire
de ceinture
 Un système de fondation par semelles isolées ou par radier général.

Nous étudierons successivement ces éléments.

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2-1 La coupole de couverture


La coupole de couverture, (de même que la coupole de fond) a une forme de
calotte sphérique. Elle se distingue des dalles plates par son caractère
économique en termes de quantité du matériau béton, mais aussi avec des
difficultés d'exécution, notamment sur le coffrage. On considère le cas de coupole
surbaissée dans le calcul.

Soit Q la charge totale de la coupole (poids propre + surcharges pondérés),


P1

charge verticale par mètre linéaire de ceinture et Q1 la poussée horizontale


par mètre linéaire de ceinture

Nous avons:

P1= Q (r12-h22/2xr1) (2.4)

Q1= P1 (r12-h22/2xr1xh2) (2.5)

Et l'effort normal résultant N1

N1= √ P12 +Q 12 (2.6)

Cet effort entraine une compression du béton qui ne doit atteindre la


contrainte

limite; si bh est la section du béton:

N1
σ’= bh (2.7)

La charge verticale P1 crée un cisaillement dans la même section. Cette valeur


aussi doit être assez faible

Généralement, ces contraintes sont assez faibles et inférieures aux


contraintes admissibles; c'est là une des raisons principales du choix des formes
sphériques plutôt que les formes plates (dalles pleines). On met un ferraillage
minimal destiné à combattre les effets du retrait et des efforts dissymétriques.

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2-2 LA CEINTURE SUPERIEURE:


La ceinture supérieure reçoit, par mètre linéaire de développement, la poussée
Q1 provenant de la coupole et éventuellement, suivant les dispositions et la hauteur
maximale de l'eau, une poussée Q2 provenant de l'eau.

Soit Q, l'effort résultant par mètre, on démontrera dans la partie qui va suivre (cuve
cylindrique) que la poussée Q provoque dans la ceinture un effort de traction

F = QR (2.8)

R étant le rayon de la cuve. Cette force doit être équilibrée par des armatures dont
la section des aciers A est donnée par:

QR
A= σa (2.9)

La section A sera constituée, suivant sa valeur, par quatre ou six aciers ou


davantage si nécessaire, réunis par des cadres. Les aciers de la coupole et
de la cuve viendront s'ancrer dans la ceinture

2-3 LA CUVE CYLINDRIQUE


La méthode exposée ici se réfère à la méthode de calcul de la cuve cylindrique des
réservoirs circulaires reposant sur le sol ou enterrés.

2-3-1 Détermination de l'épaisseur des parois

On ne descend pas en dessous de Sem à la partie supérieure du réservoir (12 à


15cm selon les règles BAEL rapportées par Techniques de l'Ingénieur) et la

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paroi est terminée par une ceinture servant de nervure de raidissement; dans le
cas du château d'eau, nous avons la ceinture supérieure. Pour se prémunir
contre le risque de fissures, fissures qui auraient des conséquences graves dans
un réservoir, on vérifie que la contrainte du béton tendu reste modérée par exemple
inférieure à 2 MPa. En général on détermine empiriquement l'épaisseur de béton à la
base par la formule suivante

HD
e= 4 (2.10)

e en cm, H et D en m, et on fait ensuite décroitre linéairement l'épaisseur jusqu'au


sommet. Il faut que l'élément de béton compris à l'intérieur d'une maille constituée
par deux réseaux d'armatures ne risque pas d'être poinçonné sous l'effet de la
pression de l'eau. On utilisera donc des armatures nombreuses et bien réparties.

2-3-2 Détermination des armatures


P=ΔH (2.11)

Considérons la section droite d'un cylindre de hauteur unité

Et cherchons l'effort qui tend à séparer la partie (l), située au-dessus d'un diamètre
AB de la partie (2) située en dessous de AB. Soit ds un élément du périmètre de la
section droite. si p est la pression agissant de l'intérieur vers l'extérieur, la

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force s'exerçant sur l'élément est pds et les composantes de cette force ont pour
valeurs:

Suivant oy : pds cosα

Suivant ox : pds sinα

Pour l'ensemble des éléments ds, nous aurons :

Puisqu'à chaque élément ds pour lequel on a pds sinα correspond un élément


symétrique par rapport à Oy pour lequel on a (-p)ds sinα.
Donc, la force qui tend à séparer (1) et (2) est :

F1= 2pR (2.13)

Cette force se décompose en deux forces F = pR appliquée en A et en B; comme


on néglige la résistance du béton à la traction, chaque force F doit être
équilibrée par des aciers disposés sous forme de cerces. Si A est la section
totale des cerces sur la hauteur considérée, on aura:

PR
A= σa (2.14)

Le diamètre des cerces et leur écartement sont en général conservés


constants sur toute la hauteur de la tranche étudiée. On s'efforce
habituellement, afin de faciliter l'exécution, de conserver le même diamètre
pour les cerces sur la plus grande hauteur possible, en faisant varier leur
écartement. Cependant, il ne faut pas que cet écartement devienne trop
important. Le ferraillage est complété par des armatures verticales servant
d'armatures de répartition, dont la section par mètre linéaire de développement
est comprise entre la moitié et le tiers de celle des cerces. Leur écartement à la
base est en général de l'ordre de à 12 cm et, dans ces conditions, une barre sur
deux peut être arrêtée à mi hauteur. Il faut remarquer que le calcul que nous avons

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exposé ci-dessus n'est rigoureux que si la déformation de chacune des tranches


considérée est indépendante de la déformation des tranches situées au-dessus
et au-dessous ou, cc qui revient au même, que la déformation de toutes
les tranches sont égales, comme cela aurait lieu dans un tuyau ouvert à ses deux
extrémités et soumis à une pression uniforme. Or, dans un réservoir, il n'en est pas
ainsi: la partie supérieure est toujours raidie par une ceinture et son épaisseur est
toujours surabondante, les tranches situées au voisinage de la partie supérieure se
déformeront donc moins que les tranches situées à mi-hauteur. En outre,
l'encastrement de la paroi sur le radier (cas des réservoirs cylindriques au sol)
gène la déformation des tranches inférieures et il est nécessaire de prendre
certaines précautions à la liaison de la paroi et du radier pour empêcher
l'apparition de fissures en ce point. Certains constructeurs admettent, à la
liaison de la paroi et du radier, un diagramme des moments analogue à celui à
la figure suivante:

Les valeurs des moments par mètre de développement de circonférence sont


les suivantes :

Dans ces formules Mo et MI sont exprimés en déca Newtons mètres (daN.m)

R et H en mètres

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e = épaisseur de la paroi en cm

yo et YI en mètres

2-4 LA CEINTURE INFERIEURE

On a donc:

P
P’=
tanα

P'
C’=
sinα

α = angle de la paroi du tronc de cône avec l'horizontale.

La force C' est transmise par le tronc de cône jusqu'à la ceinture d'appui.

La force Q' doit être équilibrée par la ceinture qui reçoit en outre sur la hauteur h de

la poutre une poussée provenant de l'eau et égale à AHh par mètre de


développement.

La poussée totale par mètre a donc pour valeur :

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P'
Q’1=
tanα
– ΔHh (2.15)

Comme pour la ceinture supérieure, il en résulte une force de traction F :

F= Q’1 x R (2.16)

Cette force doit être équilibrée par des armatures dont la section des aciers
A est donnée par:

Q' R
A= σa
(2.17)

2-5 LA PARTIE TRONCONIQUE


Considérons la figure suivante:

Soit un élément du tronc de cône de dimension ds * 1.Cet élément est soumis à la


pression de l'eau et à son poids propre. Soit p la pression due à l'eau au centre de
l'élément de coordonnées x, y

Nous avons:

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p = Δ(h - y)
(2.18)

Soit pour l'élément une force:

Pds x 1 = Δ(h - y) ds
(2.19)

Cette force peut être décomposée en :

Une force C1 dirigée suivant les génératrices du tronc de cône :

2-6 LA CHEMINEE

La cheminée travaille à la compression. Si nous considérons une tranche de 1m


de hauteur, l'effort de compression aura pour valeur :

F’= pR
(2.20)

Où p = pression de l'eau et R égal ici au rayon intérieur de la cheminée.

On vérifie que le béton peut résister à cet effort, ce qui est généralement réalisé et
on

armera la cheminée à l' aide de cerces horizontales et d'armatures verticales, les


armatures étant plutôt destinées à combattre le retrait et à empêcher la
fissuration qu'à assurer la résistance proprement dite.

2-7 LA COUPOLE DE FOND


Cette coupole se calcule de la même manière que la coupole de couverture.

2-8 LA CEINTURE D’APPUI


La ceinture d'appui permet comme son nom l'indique, l'appui de la cuve sur
son support qui est pour notre cas un ensemble de six (6) piliers.

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D'après ce qui précède, la coupole inférieure donne, par unité de longueur, sur la
ceinture envisagée, une poussée horizontale Q1 et un effort vertical P1. L'effort
normal N2 dans le tronc de cône peut être décomposé en Q2 et P2 :

Q2 = N2 x cosα

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P2= N2 x sinα

On s'arrange généralement de manière que:

- Q2 soit supérieur à Q1 afin de ne pas créer un effort de traction dans la


ceinture;

Si l'on avait Q2 < Q1, alors il faudrait prévoir des armatures en conséquence

- La résultante de Q2 et Q1 passe sensiblement à mi-hauteur de la poutre


(ceinture), afin qu'il n'existe pas d'effort de torsion.

Si le réservoir repose sur une tour, la ceinture d'appui est une simple poutre
de rigidité qu'on armera à la compression dans le cas où Q2 > Q1.

Si le réservoir repose sur des piliers (le cas que nous avons considéré), la
ceinture d'appui est soumise aux charges Pl, P2 et à son poids propre.

Comme la ligne joignant les centres des appuis n'est pas confondue avec la
fibre moyenne de la poutre (voir figure: piliers), il en résulte des moments de
torsion dont la valeur maximale est donnée par la dernière colonne du tableau
suivant.

Si les moments de torsion donnent des contraintes supérieures à la


contrainte admissible, on armera la poutre à la torsion. Il y a intérêt à réduire
le plus possible ces moments de torsion, donc à ne trop diminuer le nombre des

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piliers.

P représente la charge totale agissant sur la poutre, le rayon R correspond à


celui indiqué dans la figure.

2-9 LES SUPPORT


La cuve d'un château d'eau peut reposer sur une tour, mais nous étudions le cas
où elle repose sur six piliers avec des entretoises, étant entendu que le
raisonnement serait analogue si le nombre des piliers était différent

2-10 LES FONDATIONS


En ce qui concerne les fondations, nous allons considérer le système de
semelles isolées sous chaque pilier. Ces semelles seront calculées selon les
méthodes générales du BAEL.

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CONCLUSION

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CONCLUSION
Le dimensionnement des réservoirs surélevé doit se faire en respectant les règle de
calculs mais en n’oubliant pas le volume incendie et aussi l’effet du vent qui est un
élément aussi important ils doivent être pris en compte lors du dimensionnement; en
plus l’étanchéité de l’ouvrage.

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Bibliographies

 GOTOMA, conception et dimensionnement des réservoirs surélevé, 2016


 BASSIROU IBO NOUROU, étude de la structure d’un château d’eau de 2000
m en vue de contribuer à l’extension du réseau d’approvisionnement en eau
potable de la ville de Niamey

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Annexes

RESERVOIR SURELEVE SUR TOUR

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CONCEPTION ET DIMENSSIONNEMENT DES RESERVOIRS SURELEVE

DIFFERENTES PARTIES DU RESERVOIR SURELEVE

Présenté par MAHAMAT SALADINE O. 25 FORMATEC

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