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DONNEES GENERALES

1. NORMES UTILISEES

 Normes Françaises

 Normes Algériennes : R.P.A.99 modifier 2003

LITTERATURES UTILISEES

 Guerrin : Traité de béton armé

 P. Charron : Béton armé

 Calcul des ouvrages en béton armé suivant les règles BAEL91

 Calcul pratique du réservoir zone sismique

Béton du Réservoirs……………classe 35 fc28 = 30MPA


Barres à haute adhérence et à haute résistance fe = 400MPA

Enrobage : général ………………………………………………………………..3 cm

Charges Permanentes

Béton (poids volumique)……………………………………………2 ,5t/m3

Enduits et étanchéité :……………………………………………….0.05t/m2

Isolation thermique ………………………………………………….0.02t/m2

Eau (poids volumique)……………………………………………….1t/m3

Charge d’exploitation
couverture………………………………………………………………0.1t/m2

Séismes (Règles Parasismiques Algériennes RPA99 Version 2003)

Structure de grande importance (groupe d’usage IB)

Zone sismique groupe IIb donc le coefficient d’accélération de zône A=0 .25
PRESENTATION DU RESERVOIR

Diamètre intérieur : 12.50 m

Diamètre extérieur : 12.90 m

Hauteur utile de l’eau : 4.10 m

Hauteur d’eau max. (trop plein) : 4.60 m

Contrainte admissible du sol : s= 1.0 bars

PREDIMENSIONNEMENT :
Les dimensions préalables du réservoir sont les suivantes:

- Diamètre intérieur de la cuve d=12.50 m

- Hauteur d'eau utile h= 4.10m

- Flèche de la coupole f=1.30 m

- Epaisseur de la coupole e 1 =0.08 m

- Epaisseur de la paroi e = 0.20 m

- Epaisseur du radier e = 0.25 m


Généralités sur les réservoirs
Définition

On appelle “réservoir”, les structures qui sont destinées à contenir des fluides. Ces
fluides peuvent être de l’eau (potable ou usée), pétroles, vin, bière, lait… D’autre
part, certains réservoirs ont pour but de stocker des produits nutritifs comme le blé…

Classification des réservoirs

La classification des réservoirs peut être divisée selon plusieurs critères :

a) Selon la position du réservoir par rapport au sol :

 Réservoir enterré ou semi-enterré


 Réservoir posé sur le sol
 Réservoir sur élevé (sur des poteaux, pylônes ou sur un bâtiment).

b) Selon la forme géométrique :

 Forme carrée ou rectangulaire


 Forme circulaire
 Forme conique ou sphérique
 Forme quelconque.

Malgré le fait que la forme circulaire soit moins coûteuse que les autres formes, mais
Cependant la plupart des petits réservoirs sont de forme carrée ou rectangulaire.

c) Selon les matériaux qui les constituent :

 Réservoir en acier
 Réservoir en béton armé et ou précontraint
 Réservoir en maçonnerie

d) Selon la nature du produit à stocker :

 Réservoir à huile,
 Réservoir à eau,
 Réservoir d’hydrocarbure, (pétrole, essences…)
 Cuve à vin ou bière…
 Citerne à produits noirs (goudron, bitume)

On distingue aussi des réservoirs qui concernent les gaz ou les produits nutritifs
(blé).
e) Selon le mode de fermeture :
 Réservoir couvert
 Réservoir non couvert.

f) Selon la complexité de la construction :

 Réservoir simple
 Réservoir multiple
 Réservoir superposé
 Réservoir superposé et multiple.

h) Selon l’usage :

 Réservoir d’emmagasinement quand il s’agit seulement de liquide divers


 Bassin de traitement (pour épuration des eaux usées)
 Bassin sportif (piscines)
 Cuve à gazomètre.

Exigences techniques à satisfaire

Un bon réservoir doit satisfaire à différentes impératives :

1. Résistance : le réservoir doit, dans toutes ses parties, équilibrer les efforts
auxquels il est soumis.
2. ii. Etanchéité : il faut construire le réservoir d’une façon qu’il soit très
étanche, sans fissure, quel que soit le liquide qu’il contient.
3. iii. Durabilité : Le réservoir doit durer dans le temps, c’est à dire il faut
éviter l’influence entre le béton et le liquide qu’il est destiné à contenir pour
répondre au problème de revêtement de protection
1. Réservoir sur tour : château d’eau

Il repose sur un principe de distribution gravitaire de l'eau, la différence de hauteur


nécessaire entre l'eau stockée et les postes de distribution étant obtenue par
élévation du réservoir sur une tour, sur piliers ou sur une construction existante.

L'édifice se situe après la production, en


tête ou en relais sur les réseaux
d'adduction et de distribution. Le volume
du réservoir correspond au maximum
des besoins de la consommation
journalière et de la sécurité incendie
(120 m3). Il comporte parfois deux
cuves séparées, ce qui permet leur
entretien sans interruption de service.

Le remplissage du réservoir s'effectue généralement par l'intermédiaire d'une station


de pompage à partir du lieu de production ou d'une bâche de reprise.
La plupart des châteaux d'eau sont réalisés en béton armé ou précontraint. Certains
sont réalisés en acier soudé ou assemblé. Les plus anciens sont en maçonnerie
traditionnelle.

Avantage :

 Création d'un point haut en terrain plat.

Inconvénients :

 Stockage limité
 Coût de construction élevé,
 Entretien (peinture…),
 Forte vulnérabilité au risque sismique,
 Variation de température journalière et saisonnière peut poser des problèmes
de salubrité : L’eau stockée atteignant des températures élevées, accentuant
le développement des bactéries.
2. Réservoir enterré ou semi enterré :

Ce système repose également sur un principe de mise en pression gravitaire de l'eau


stockée. La différence de hauteur est obtenue par l'exploitation d'un dénivelé naturel
du terrain. Le réservoir est donc édifié à même le sol.

L'alimentation peut être gravitaire ou se faire à l’aide d’une station de pompage.

Avantage :

 Stockage moins limité que le château d’eau,


 Coût de la construction plus faible que pour un réservoir sur tour,
 Intégration plus facile dans le paysage,
 Maintien de la température de l'eau constante.
 Vulnérabilité plus faible au vandalisme

Inconvénients :
L'assujettissement d'un tel système à la topographie du site peut conduire à des
surcoûts au niveau de la mise en place et de l’exploitation des réseaux de
distribution.
Conception de l’ouvrage

États limites

L’étude de conception devra comprendre les éléments de calcul aux états limites suivants :

 La perte d'équilibre de la structure ou de l'un de ses éléments, considérés comme un


corps rigide ;
 La ruine consécutive à une déformation excessive, la rupture, ou la perte de stabilité
de la structure ou de l'un de ses éléments, y compris ses appuis et ses fondations.
 Les déformations ou flèches qui nuisent à l'aspect de l'ouvrage ou à son utilisation
effective (y compris le mauvais fonctionnement d'appareils ou d'équipements) ou
provoquant des dommages aux finitions ou aux éléments non structuraux
(compatibilité de la résistance et des déformations avec les revêtements
d’étanchéité) ;
 La fissuration la résistance aux vibrations affectant le confort des personnes,
causant des dommages au réservoir de réseau ou à ses composants, ou limitant
son efficacité fonctionnelle ;

Actions
La conception de l’ouvrage doit prendre en compte les effets d’actions permanentes,
variables et accidentelles.

Le réservoir et ses cuves doivent être conçus pour les états vide ou plein. Le concepteur
fournira les calculs aux états limites et les résultantes de contraintes dans les deux cas. Les
études géotechniques et structurelles comprendront les justifications de la prise en compte
des actions suivantes :

a. Actions permanentes

 Les actions permanentes sont :


 Le poids propre de l'ouvrage ;
 Le poids des équipements et installations d'exploitation (pompes et tuyauterie par
exemple) ;
 Le poids de toutes les adjonctions éventuelles,
 La précontrainte ;
 Le poids et les poussées des terres ;
 Le poids et la pression de l'eau de nappe phréatique à ses valeurs présumées les
plus basses ;
 Les déplacements imposés ;
 Le retrait ;
 le fluage qui est le phénomène physique provoquant la déformation irréversible d’un
matériau soumis à une contrainte constante

b. Actions variables

 Les actions variables sont :


 Le poids et la pression de l'eau contenue dans le réservoir ;
 Les charges de vent ;
 Les charges dues à l'exploitation du réservoir ;
 Les charges dues à l'entretien des installations,
 Le poids et la pression de l'eau de nappe phréatique à ses valeurs présumées les
plus hautes ;
 Les surcharges transitoires à proximité de l'ouvrage ;
 Les charges au moment de la construction ;
 Les variations de température tant intérieure qu'extérieure du réservoir tenant
compte des extrêmes climatiques et des variations de la température de l'eau
stockée dues aux saisons et à l'exploitation ;
 le gradient thermique entre parties de la construction exposées à des conditions
climatiques différentes.

c. Actions accidentelles

Elles comprennent la sismicité, et d'autres actions accidentelles telles que l’inondation


(submersion, érosion et dégâts liés au transport solide, particulièrement intense en Haïti),
vandalisme volontaire ou involontaire (chocs par véhicule et par avion), déformation du sol
(glissement de terrain etc.

Les éléments techniques à prendre en compte doivent être définis par le prescripteur.
Dispositions supplémentaires

Analyse des sollicitations

Les sollicitations doivent être calculées à partir des combinaisons de charges applicables
par les méthodes appropriées de conception de structures.

Analyse des sollicitations — Construction

Lorsque les méthodes d'exécution font intervenir des phases de construction au cours
desquelles les conditions de stabilité et de résistance peuvent être différentes de celles de
l'ouvrage terminé, les vérifications correspondantes doivent être effectuées par rapport aux
états limites appropriés.

Analyse des sollicitations — Châteaux d'eau

Pour les châteaux d'eau, les effets de la déformation de la structure du support doivent être
pris en compte. Dans le cas de réservoirs sur tours élevées et élancées, et pour le calcul
des efforts dynamiques dus au vent ou aux séismes, l'inertie massique de translation et de
rotation en tête est à examiner. Les effets du mouvement de l'eau stockée sur la structure
sont également à examiner s'ils sont significatifs.

Protection contre les instruisons, accès

La trappe d’accès dans le réservoir doit être verrouillée par un dispositif à clef et résistant
aux conditions météo (inox, lubrification régulière). La trappe d’accès sera protégée contre
la corrosion due à la présence de chlore. Elle sera à minima revêtue d’une peinture anti
corrosion. De préférence l’aluminium peut être un bon matériau pour une trappe d’accès au
réservoir car il résistante très bien à la corrosion.

Dimensionnement des poteaux

Un poteau de support ne doit pas avoir une section inférieure à 25x25 cm. Le côté d’un
poteau est déterminé par la formule qui suit :

Avec : a :la longueur du côté du poteau en cm

l :la longueur prévue du poteau en m.


Dimensionnement des poutres

Une poutre doit avoir au minimum les dimensions suivantes :

Hauteur = 0,1 x Portée

La portée est la longueur de poutre maximale située entre deux appuis. Elle est exprimée
en mètres.

La hauteur est au minimum de Voir le RPA99/2003

Elancement

L’élancement (e) ou rapport entre hauteur entre sol et plafond et épaisseur de la structure
de support ne peut pas dépasser 20.

Exemple : Une structure avec des piliers d’1m de côté ne pourra pas avoir son plus haut
point à plus de 20 m de haut sans entretoise de la même épaisseur.

Dans tous les cas, pour une structure posée sur des piliers, il faut réaliser un chaînage
horizontal entre les piliers à la base et au sommet des piliers. La réalisation d’un chaînage
horizontal intermédiaire ou la pose d’entretoises pour une hauteur globale de plus de 10 m
est recommandée.

LES PAROIS :

 L’épaisseur minimale de paroi pour les réservoirs est de 15 cm, indépendamment de


leur forme ou de leurs dimensions.

LA DALLE DE FOND :

 L’épaisseur d’une dalle de fond portée sur des poteaux ou des murs est définie
comme suit :

Dalle sur 4 poteaux : 1/20 ème de la portée

Dalle sur 2 murs : 1 / 30 ème de la portée

Dalle sur 4 murs : 1 / 40 ème de la portée

L’épaisseur minimale de la dalle de fond est de 15 cm, ou au minimum égale à l’épaisseur


des parois du réservoir, selon la valeur la plus grande.

La dalle de fond doit être légèrement inclinée vers le trou de vidange, de façon à ce qu’on
puisse évacuer la totalité de l’eau lors d’une vidange.
Réservoirs circulaires
Calcul du diamètre du réservoir :

Le diamètre intérieur (Dint):

On a:

V : étant le volume d’eau du réservoir

h : la hauteur d’eau on la fixe a priori, puis on cherche le diamètre.

Le diamètre extérieur (Dext):

Dext= Dint+ 2ev avec ev : l’épaisseur du voile.

Epaisseur des parois (voiles) :

 L’épaisseur minimale de paroi pour les réservoirs est de 15 cm, indépendamment de


leur forme ou de leurs dimensions.

L’élancement (e) ou rapport entre hauteur entre sol et plafond et épaisseur de la structure
de support ne peut pas dépasser 20.

La formule de calcul d’épaisseur des parois pour les réservoirs circulaires est la suivante :

e = 0,22 x D x H
Avec :

e : l’épaisseur en cm : max (15 cm ; H /20 ; 0,22 x D x H)

D : le diamètre du réservoir en m

H : la hauteur du réservoir en m
Armatures

Les armatures doivent être disposées au plus suivant une maille de 3 fois l’épaisseur de la
paroi sur le haut du réservoir. A titre indicatif, ces dimensions sont :

Figure 2:Ferraillage vertical des réservoirs circulaires. Source : d’après Eau, Hygiène, Assainissement pour
les populations à risques – 2006 – ACF)

Figure 1:Ferraillage horizontal d'un réservoir circulaire, en partant du haut, par tranches de 1 m de hauteur.
(Source : d’après Eau, Hygiène, Assainissement pour les populations à risques – 2006 – ACF)

En pratique, on se contente donc d’arrêter un fer sur deux à la moitié de la hauteur de la


paroi du réservoir. Si on construit un réservoir entre 5 et 6 m de diamètre, on prend les
valeurs liées au diamètre de 6 m.

Quel que soit le volume, on doit faire une étude de sol, et une étude de génie civil et
structurel. A défaut, il faut au moins s’assurer de la qualité du sol. Le bâtiment construit doit
être capable de résister aux secousses sismiques et aux vents cycloniques.

Pré dimensionnement des éléments:

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