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Ministère de l’Enseignement Supérieur
Et de la Recherche Scientifique
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Ecole Supérieure De Génie Civil
VERECHAGUINE A. K.
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TRAVAUX MARITIMES ET
STRUCTURES OFFSHORES
CYCLE DE MASTER II
1
LES STRUCTURES OFFSHORE
LES PLATES-FORMES
2
3
Une unité de traitement sépare et
traite les composants récoltés
(pétrole, gaz, eau) avant qu’ils
soient transportés par pipeline
ou par tanker vers une raffinerie.
4
B- Les topsides
5
6
I- LES PLATES-FORMES FIXES
jacket) et piles.
7
Gravitary platform : tour en béton dont la stabilité est due
uniquement à son propre poids sur le fond océanique et sur
laquelle s'érigent les superstructures. (Profondeur maximum
300m).
8
C- Mise en place des plates formes fixes
1- Le chargement
Le chargement du jacket sur la barge de transport et delancement
constitue la dernière étape de la fabrication. C'est uneopération
délicate : il s'agit de faire glisser par translation un colisde
plusieurs milliers de tonnes de la terre ferme sur un
supportflottant. L'horizontalité de l'ensemble doit être maîtrisée
entenant compte de l'action combinée :
- de la marée qui procure un supplément de flottabilité àmarée
montante,
9
- du ballastage des compartiments de la barge poOn s'efforce
dans la pratique d'utiliser la marée montanteet de boucler
2- Le transport
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être capable de traverser des conditions de mer souvent peu
clémentes.
3- La mise à l’eau
11
de la surface de l'eau. Les ballastagessuccessifs, là encore
contrôlés par le calcul et sur maquette, leredresseront
progressivement, jusqu'à la position verticale, à sonemplacement
définitif.Pour gagner du temps sur la mise en production,
l'installationse fait de plus en plus souvent au-dessus de puits
préalablementforés. Ils sont alors protégés par une structure (le «
template ») qui servira de guide pour le jacket lors de son
positionnement final.
4- Les fondations
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Afin d'assurer une bonne assise lors de la mise en place, des
planchers de stabilisation (« mud-mat») en bois, acier ou
aluminium sont prévus lors de la fabrication au niveau inférieur
du jacket. Leur surface est fonction de la nature du sol superficiel
rencontré. Cette fondation provisoire permet de mettre en place
dans de bonnes conditions les fondations profondes
définitivesassurées par des piles.
- Les piles insérées (« insert piles ») qui, lorsque elles sont jugées
nécessaires par le calcul (augmentation de l'inertie de l'ensemble)
ou par la géotechnique (difficulté de battage entraînée par un sol
dur), sont installées à l'intérieur des piles principales(après
forage) et liaisonnées avec celles-ci, soit par soudure en tête, soit
par bétonnage de l'espace annulaire si la pile insérée ne remonte
pas jusqu'en surface.
13
- A vapeur (et donc aérien), les énergies allant jusqu'à3
000 KN.m,
- hydrauliques (le plus souvent sous-marin), qui évitent
lamise en place de piles de raboutage et permettent
d'avoir des pilesverticales.
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Bateau de forage MODU à positionnement dynamique
Types semi-submersibles
Ces plates-formes ont des caractéristiques de mouvement à la
mer meilleures que les bateaux. Toutefois, elles ne permettent
pas, en général l’installation de têtes de puits en surface
15
Semi-submersible mobile offshore –unitéde forage (MODU)
16
2.2. Description des types de flotteurs
17
La plate-forme Spar peut supporter toutes les installations de
forage ou s'accommoder à des systèmes de type TAD (Tender
AssistedDrilling). La technologie Spar a été améliorée en fonction :
Des environnements particulièrement difficiles de la mer du
Nord
Des structures et des mouillages résistant à la glace dans la
région arctique.
Du stockage des condensats pour les développements de
champs de gaz naturels éloignés .
De l’installation en pleine mer des grands topsides par la
méthode floatove.
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Capacités :
Profondeur d’eau (150 –1500 m)
Production jusqu’à220 000 bpd
Présenceactuelle :
Golfe duMexique
Mer duNord
c) Semi-submersible de production
Fonction :
Production
Capacités:
Profondeurd’eau(80-3000 m)
Production jusqu’à180 000 bpd
Présenceactuelle:
Merdu Nord
Brésil
Asie
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d) Bateau de production –FPSO (Floatingproduction
storageoffloading)
Fonctions :
Production
Stockage
Déchargement
Capacités :
Profondeur d’eau (30 –3000 m)
Production jusqu’à 200 000 bpd
Stockage jusqu’à 2 Mb
Présence actuelle :
Mer du Nord, Canada
Mer Méditerranée, Afrique
Asie du Sud Est
Brésil
20
3. Quelques exemples des plates-formes flottantes
a. 1993-1995. TROLL OLJE Mer du Nord, au large de la
Norvège
& a
21
La structure est alors prête à recevoir son pont et ses
superstructures. Les délais d'installation sont très variables : si la
phase de mise à l'eau est courte (quelques heures), la mise en
place des piles est fonction de leur nombre, de la nature du sol,
des conditionsmétéo, des aléas de chantier, et elle varie de
quelques jours àplusieurs semaines.
22
MODULE 1.
LES TRAVAUX MARITIMES
I. Le Dragage
On appelle dragage l'opération qui consiste à extraire les matériaux situés sur le
fond d'un plan d'eau. L'objectif peut être de réaliser des travaux de génie
portuaire (creusement de bassins ou de chenaux), d'entretenir les chenaux
fluviaux ou maritimes empruntés par les navires lorsqu'ils ont été comblés par
les sédiments d'effectuer des opérations de remblaiement pour reconstituer les
plages ou gagner des terres sur la mer ou d'extraire des granulats marins pour
répondre aux besoins du secteur de la construction.
Les travaux de dragage sont réalisés par des navires et engins spécialisés dont
les caractéristiques dépendent de la nature des travaux et de l'environnement
dans lequel ils doivent être effectués : dragues hydrauliques ou dragues
mécaniques, navires capables de manœuvrer ou simples pontons. Les matériaux
extraits sont stockés à bord pour être transportés plus loin, placés dans des
barges attenantes ou évacués par des canalisations. Selon ses caractéristiques la
drague effectue son travail en étant statique ou en mouvement.
Les produits du dragage sont le plus souvent soit stockés à terre sur des terrains
aménagés soit rejetés en mer (clapage), généralement à l'intérieur de périmètres
définis. Les sédiments lorsqu'ils sont extraits de zones concentrant des activités
industrielles ou portuaires peuvent être fortement pollués notamment par les
métaux lourds. Pour ces raisons ainsi que pour contrôler l'incidence du dragage
sur l'environnement au sens large, l'activité de dragage est généralement
contrôlée. En France, où environ 50 millions de m³ de sédiments sont extraits
chaque année, une opération de dragage donne lieu le cas échéant à une enquête
publique et étude d'impact.
1
Approfondissement ou agrandissement portuaire
Opérations d'entretien
Les installations portuaires sont fréquemment situés dans des estuaires de rivière
(port du Havre, port de Nantes-Saint-Nazaire) ou parfois très en amont de celle-
ci comme le port de Rouen situé à 120 km de la mer. La marée et l'écoulement
des eaux fluviales charrie des sédiments qui se déposent à des rythmes variables
(le port traditionnel de Honfleur présente un cas extrême avec un dépôt de 1 cm
d'épaisseur par jour). Des dragues doivent effectuer un travail permanent pour
maintenir la profondeur des chenaux et bassins. Les volumes dragués
représentaient ainsi en moyenne 4,5 millions de m³ pour le port de Rouen et 1,5
millions de m³ pour le port du Havre. Les ports ouverts à la mer sont
généralement moins touchés par le phénomène d'envasement mais nécessitent
tout de même des opérations de dragage réguliers.
Remblayage
Le remblayage consiste à extraire du sable pour constituer de nouvelles terres
gagnées sur la mer. L'agrandissement des installations situées en bord de mer se
font de plus en plus fréquemment en gagnant sur la mer. Dans ce domaine les
opérations les plus spectaculaires de ces dernières années ont été la création du
nouvel aéroport international de Hong Kong qui a nécessité le dragage de 237
2
millions de m³ et la création des Palm Islands à Dubaï qui ont nécessité pour les
deux premiers archipels le dragage de 800 millions de m³. On rattache
également à cette catégorie de travaux les opérations de reconstitution des
plages dégarnies par les tempêtes qui peuvent nécessiter le déplacement de
volumes considérables (2,8 millions de m³ pour reconstituer les plages de
Cancún au Mexique après la tempête Wilma).
Matériel utilisé
: Drague (navire de services).
Les travaux de dragage sont réalisés par des navires et engins spécialisés dont
les caractéristiques dépendent de la nature des travaux et de l'environnement
dans lequel ils doivent être effectués : drags hydrauliques ou dragues
mécaniques, navires capables de manœuvrer ou simples pontons. Les matériaux
extraits sont stockés à bord pour être transportés plus loin, placés dans des
barges attenantes ou évacués par des canalisations. Selon ses caractéristiques la
drague effectue son travail en étant statique ou en mouvement.
Les dragues mécaniques sont utilisées pour obtenir un dragage précis ou sont
utilisés sur des bassins de dimension réduite. Ce sont principalement :
La drague à godets
La drague à pelle.
drague à pelle rétro-excavatrice, pour les travaux de finition ou les
travaux atypiques.
Les impacts sont locaux, mais surtout différés dans l'espace et le temps, sur un
site de rejet qui peut être éloigné du point de dragage, et à son aval selon les
courants. Les quantités peuvent être importante. Par exemple un projet consiste
à éliminer par rejet en mer à 15 km au large du Calvados 4,5 millions de m3/an
de boues de dragage de l'estuaire du port de Rouen jusqu'en 2050. Ce projet
avait fin 2010 reçu un avis favorable du commissaire-enquêteur, mais - suite aux
désapprobations de certaines collectivités - le préfet de Basse-Normandie l'a
retiré et a demandé une nouvelle enquête publique1.
L'avenir des matériaux dragués dépend de leur nature (vases, sables, graviers...)
et de leur concentration en polluants : dans les ports, les polluants se concentrent
en effet dans les sédiments (hydrocarbures, tributylétain, métaux lourds, épaves,
munitions non explosées, etc.). En France, en 1990, un Groupe d’Études et
d’Observation sur le Dragage et l’Environnement (GEODE) a été mis en place
pour produire un guide technique de bonnes pratiques en matière de dragage
portuaire. Ce groupe a défini des seuils de teneur en différents composés (repris
dans la réglementation : métaux lourds, PCB, TBT) qui permettent de statuer sur
le devenir des sédiments (rejet en mer, utilisation en remblais, stockage à terre,
traitement, ...).
Coût du dragage
5
II. LES DIGUES
On distingue sur cette photo les digues construites dans le lit majeur, et le lit
mineur marqué par les alignements d'arbres de la berge (Red River, inondation
du printemps 1997, Grand Forks, Nord-Dakota et East Grand Forks, Minnesota,
USA). Ces endiguements déplacent et aggravent l'inondation plus qu'ils ne la
traitent.
6
Digue néerlandaise de protection contre la mer
Les digues les plus célèbres se trouvent aux Pays-Bas, l'Afsluitdijk (ou digue de
fermeture) en est l'exemple le plus impressionnant.
7
Les digues les plus hautes sont celles des barrages hydroélectriques, avec par
exemple presque 300 m de haut pour la digue de terre du barrage de Nourek
(Tadjikistan, qui sera dépassée par celle du barrage de Vakhch (335 mètres)
quand elle sera terminée.
Alors que les digues se sont beaucoup étendues et multipliées de par le monde,
jusqu'au début des années 2000 « étonnamment peu d'attention a été accordé aux
conséquences écologiques de la défense côtière »1, ce qui a justifié un
programme de recherche financé par l'Europe sur les moyens de produire des
digues à moindre impact écologique1.
les digues de protection contre les inondations. Elles sont situées dans
le lit majeur d'un cours d'eau ou le long du littoral, parallèlement à la rive
et destinées à contenir les eaux de celui-ci à l'extérieur des digues. Elles
portent alors parfois le nom de levée ; c'est ce qu'on trouve, par exemple,
sur le Mississippi.
les digues de canaux (d'irrigation, hydroélectriques…), les canaux sont
généralement alimentés artificiellement, les digues de canaux servent à
contenir l'eau à l'intérieur du canal.
Les remblais composant des barrages sont parfois appelés digues
(exemple : digue d'étang), mais pour éviter toute confusion, il n'est pas
recommandé d'employer le mot digue pour désigner un ouvrage
transversal qui barre un cours d'eau ;
les jetées ou digues portuaires, plus ou moins longues faisant à la fois
office de brise-lame et d'écran aux vagues. N'ayant qu'une fonction de
protection contre les vagues et courants, elles n'ont pas vocation à être
étanches ; Certaines digues sont basses et constituées de blocs de pierre
qui atténuent les vagues sans empêcher l'eau d'y circuler.
les ouvrages de protection contre la mer, de plus en plus nombreux, et
qui constituent par exemple une grande partie du littoral des Pays-Bas,
isolant et protégeant les polders de la mer ;
8
Depuis les années 1990, on voit aussi apparaître :
9
« Pour bien comprendre et gérer les défenses côtières, les objectifs de
gestion de l'environnement doivent être clairement énoncées et intégrées
dans la planification, la construction et toutes les étapes du suivi »1.
La partie émergée de digues de sable peut aussi être entretenue par un
pâturage extensif. Parfois, sur les longs littoraux de sable (de la mer
Baltique par exemple), les digues ou épis sont les seuls substrats rocheux
disponibles. Ils peuvent être colonisés, y compris par des espèces peu
mobiles de poissons, dont les larves peuvent être apportées par le courant.
Le type de substrat, l'âge du « récif » et le contexte semblent fortement
différencier les communautés qui s'y installent, y compris parfois
d'espèces invasives et/ou exotiques. Le nombre croissant de digues et
d'épis en zone sableuse, en Méditerranée notamment, est une source de
modification ou de dégradation de la biodiversité jugée préoccupante par
certains scientifiques (quelques espèces très communes (moules et
Enteromorpha intestinalis) voire invasives (algues vertes telle que
Codium fragile ssp. tomentosoides, ou algues filamenteuses) peuvent
proliférer, éventuellement au détriment d'écosystèmes plus complexes et
d'espèces locales ou endémiques); Les causes et conséquences de la
pauvreté en espèces observées et les possibilités d'améliorer la gestion des
structures de défense et d'autres constructions artificielles sont encore mal
comprises et discutées. Localement, la modification de la turbidité ou la
pêche à pied semble avoir un impact sur les espèces telles que par
exemple les moules ou crustacés. Pour les ouvrages (béton ou maçonnerie
de pierre) de la zone intertidale ou exposées à l'air à marée basse (dans les
ports), on a clairement montré que l'offre en anfractuosités et refuges est
déterminante pour la plupart des espèces qui ne colonisent pas de surfaces
lisses. Il semble facile d'améliorer la capacité d'accueil des murs et digues
artificielles, pour de nombreuses espèces fixées ou non fixées (mollusques
brouteurs de type polyplacophores ou crabes par exemple) en
complexifiant leur surface. Toutefois, les structures (épis, digues), du côté
où elles ralentissent le courant peuvent négativement affecter la
biodiversité, en favorisant quelques espèces d'algues éphémères, au
détriment d'animaux fixés tels que balanes et patelles et de plantes
solidement fixées (algues à frondes). Ces effets sont évidents du début à la
fin des stades de succession, ce qui laisse penser qu'artificiellement abriter
des rivages exposés peut bouleverser les assemblages écologiques, en
changeant les espèces dominantes et le réseau énergétique et trophique,
alors même que la biodiversité naturelle et un des facteurs de résilience et
de limitation de l'invasivité d'espèces introduites .
10
Matériaux
Les digues peuvent être construites en dur, sur d'importantes fondations (c'est le
cas pour les digues de mer), ou être constituées de simples levées de terre, voire
de sable et végétalisées. Aux Pays-Bas la végétation des digues les plus fragiles
sont entretenues par des moutons de manière à ne pas les dégrader par des
engins lourds.
Érosion régressive due à une surverse sur une digue de Loire (levée)
Les études des crues majeures n’ont pas permis de déterminer la hauteur et la
durée des lames de crue qui ont engendré cette rupture par surverse. Tout au
11
plus peut-on préciser que le caractère sableux du remblai et l’hétérogénéité dans
sa compacité sont des facteurs aggravants. En outre un profil en long irrégulier
peut induire des effets de surverse accrus aux points bas de la levée.
Côté fleuve, les talus des levées peuvent subir les effets des courants
hydrauliques qui peuvent provoquer des érosions à leur base. Il en résulte un
affaiblissement des caractéristiques mécaniques du corps de remblai et un
raidissement de la pente du talus. Ceci peut entraîner des affaissements de
matériaux qui à leur tour engendrent des perturbations hydrauliques sous forme
de tourbillons et des érosions. Par rupture successive du talus, une brèche peut
se former et conduire à la rupture complète de la levée.
12
Les hétérogénéités de perméabilité dans le corps de la levée peuvent être à
l’origine de circulation d’eau. Selon la nature des matériaux et la charge
hydraulique, on peut atteindre le gradient hydraulique critique qui provoque
localement l’érosion interne. De part en part, cette érosion peut se propager
jusqu’à former une vraie galerie qui provoque une brèche dans la levée par
effondrement des matériaux.
Rupture d’ensemble
On pense qu’une rupture de masse peut intervenir quand les trois facteurs
suivants sont réunis :
13
Suivant la profondeur de la tranche d'eau et l'agitation de la mer, on utilise : des
barges à fond plat coulées (marigots du Texas) ; des barges auto-élévatrices
(tranche d'eau de 20 à 80 m) munies de piles qui peuvent prendre appui sur le
fond de la mer et permettre de placer la plate-forme à une dizaine de mètres au-
dessus des plus hautes vagues ; des plates-formes fixes sur lesquelles est placé le
treuil de forage ; un ponton annexe, le tender, comportant tout l'équipement ; des
plates-formes fixes, sur lesquelles est placé tout l'équipement de forage et qui
permettent de réaliser des grappes de 6 à 48 forages dirigés pour développer les
gisements ; des plates-formes semi-submersibles (tranche d'eau supérieure à
80 m) comportant d'énormes flotteurs leur permettant d'être relativement
insensibles aux houles et aux vagues ; des bateaux de forage, au-delà de
80 mètres.
14
IV. LE SCAPHANDRIER
Compétences professionnelles
Les scaphandriers contemporains sont des ouvriers généralement polyvalents
ayant des connaissances dans la soudure, le coupage, les explosifs, la
menuiserie, le béton, les composés d'injection, les outils pneumatiques et
hydrauliques, l'opération de chambres hyperbares, la vidéo et la photographie
sous-marine, la manœuvre d'embarcation, en plus de l'utilisation et l'entretien
d'une grande variété d'équipements de plongée.
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LES ÉQUIPEMENTS DU SCAPHANDRIER
Contrairement au plongeur autonome, le scaphandrier est, le plus généralement,
alimenté en gaz respirable par la surface, via son narguilé, partie intégrante de
son scaphandre à casque. Il utilise différents types de casques de plongée et
d'habits en fonction du travail qu'il a à effectuer ou des conditions dans les
lesquelles il doit plonger. Il y a eu tout de même quelques modèles de
scaphandres qui ont été autonomes et n'ont donc pas été alimentés en air de
surface, comme par exemple, entre autres, les scaphandres Rouquayrol-
Denayrouze (détendeurs alimentés par une réserve d'air comprimé et fabriqués
en France à partir de 1864), ou les scaphandres Dräger (recycleurs alimentés en
oxygène et fabriqués en Allemagne à partir de 1912)
De nos jours les scaphandriers qui travaillent dans l'entretien des ports
(installation et maintien de câblages subaquatiques, bouées de surface, filets de
contention etc.) utilisent des scaphandres autonomes et des gilets stabilisateurs
qui leur permettent de descendre ou de remonter selon les différentes
profondeurs auxquelles ils sont amenés à travailler (de faibles profondeurs dans
ces cas là, le plus souvent inférieures à 10 mètres). Lorsque les scaphandriers
sont amenés à ne travailler que sur le fond marin, à des profondeurs où
l'oxygène contenu dans l'air comprimé n'est pas encore toxique par hyperoxie, la
limite étant d'à peu près 66 mètres, les scaphandriers peuvent encore respirer
l'air de surface. Au delà de cette profondeur, limitée par les dangers de
l'hyperoxie de l'air comprimé, le scaphandrier peut plonger en respirant des
mélanges de gaz qui réduisent la teneur en oxygène, comme le trimix ou
l'hydreliox. Si elles sont strictement contrôlées et préparées à l'avance les
plongées au mélanges permettent aux scaphandriers de travailler à des
profondeurs de l'ordre de 200 ou 300 mètres, voir même de 500 mètres, comme
celles réalisées dans les années 1970 par la Comex et le GISMER.
16
V. LES PALPLANCHES
Le mot désigne généralement aujourd'hui un pieu profilé conçu pour être battu
en terre ou dans le sédiment et s'enclenchant aux pieux voisins par
l'intermédiaire de nervures latérales appelées serrures.
17
Les Jetées ou Digues
portuaires
La jetée a plusieurs objectifs:
Pont tournant
1
Pont levant
Pont submersible
Pont basculant
Pont-levis
2
Le pont levant de Recouvrance à Brest (1954) Travée levante de 525 tonnes
3
Pont transbordeur de Biscaye, entre Portugalete et Getxo en Espagne
Pont transbordeur
Pont tournant
4
Pont levant
Pont submersible
5