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Réalisé par : Housni CHADLI

Demandé par : Pr. ELARRIM

EMERA 2016-2017. Module : Océanologie


I. Types d’ouvrages maritimes
II. Ouvrages de protection
Terminologie
Digues
Types de digues
Dimensionnement
III. Ouvrages Portuaires :
Extérieurs : Le chenal d’accès, l’avant port, Bassin
Ouvrages intérieurs : Ouvrages d’accostage et d’amarrage : Quais –
ducs d’Albe
IV. Ouvrages en mer :
Éoliennes
Plateformes pétrolières
Infrastructures de balisage en mer
Ouvrages de transport d’effluents, de prise et rejet d’eau, émissaires
Fermes aquacoles
V. Usure dégradation et maintenance des ouvrages maritimes
Types d’usures : Pathologies du béton
Techniques de réparation
 Ouvrages de défense contre la mer et
protection du littoral

 Ouvrages en mer : éoliennes, balises,


tourelles, feux et phares en mer

 Structures flottantes, ouvrages offshore,


Fermes aquacoles

 Ouvrages de prise et rejet d’eau, émissaires


 Digue : terme très général qui couvre la majorité des ouvrages de protection ;

 Jetée : désigne généralement un ouvrage touchant le rivage et s’avançant en mer présentant un


profil mouillé de chaque côté ;

 Môle : c’est un ouvrage généralement intérieur au port, mais peut également désigner une jetée
dont le côté intérieur est exploité comme un quai ;

 Épi : c’est un ouvrage relativement court qui avance dans la mer depuis la plage ou depuis une
autre digue, dont la fonction principale est d’interrompre le transit littoral de sédiments. En plus
des épis classiques, on trouve aussi les épis en Y en L ou en T ; perpendiculairement à la côte. Il est
constitué d’enrochements naturels ou de blocs préfabriqués en béton.

 Brise-lame : ce sont généralement des ouvrages détachés du rivage, ils sont souvent émergents à
la surface (au moins pendant la majeure partie du cycle de marée) et ils sont disposés
approximativement parallèlement à la côte. Leur fonction est de réduire l’action de la houle et
d’encourager la déposition de sédiments à l'arrière de l’ouvrage.

 ENROCHEMENT ARTIFICIEL : Bloc en béton préfabriqué. Les blocs peuvent être de forme
parallélépipédique ou de forme adaptée pour améliorer leur imbrication (tétrapode). Ils sont
utilisés pour la réalisation de digues, de brise-lame ou d’épis.
Fonction :

 Abriter des bassins portuaires de la houle ou des


ouvrages particuliers
 Protéger le chenal d'accès à un port de la houle et
des courants
 Diminuer l'ensablement du chenal d'accès
 Protéger l’avant-port contre l’agitation due à la
houle
 Sont conçues pour résister à l’assaut des vagues.
Types
 4 types d’ouvrages sont utilisés :
◦ Digues à Talus
◦ Digues verticales
◦ Digues mixtes
◦ Autres types de digues : Perméables, Flottantes, à
palplanches
OUVRAGES DE PROTECTION : DIGUES À TALUS
Les digues à talus sont réalisées au moyen de matériaux rocheux et blocs plus ou
moins grossiers, arrangés globalement sous la forme d’un trapèze qui va opposer à
la progression de la houle une résistance d’autant plus efficace que le massif sera
élevé et peu poreux, elles sont généralement constituées des parties suivantes :
OUVRAGES DE PROTECTION : DIGUES VERTICALE
 Essentiellement composée d’un mur vertical monolithique ou constituée d’éléments assemblés
entre eux destinés à renvoyer l’énergie de la houle par réflexion quasi totale.
 Conseillés en eau profonde (>15m), vu la demande importante en matériaux rocheux dans le cas
de digue à talus.
 En général posé sur un soubassement en matériaux de carrière qui comporte à sa partie
supérieure une couche de matériaux relativement petits (inférieurs à 100 mm) destinée à faciliter
le réglage.
 Une couche de protection en blocs est à prévoir sur le soubassement afin de minimiser l’effet de
la houle.
Digues avec écran et pieux
•Les digues verticales avec écran et fondations en pieux sont utilisées
en eaux peu profondes et peu exposées.
•Coûteuses et technologiquement complexes.
•Intérêt dans des conditions géotechniques très difficiles.
Digues Flottantes

-protection de ports de plaisance

- Des digues flottantes de grandes dimensions

Digue flottante du port de Monaco lors de son


acheminement depuis l’Espagne (352ml de
longueur, 19m de hauteur et 163.000T de poids, liée
à la terre par une rotule de 700T et 3m de diamètre
Digue en gabions de palplanches

Digue en gabions de palplanches


(Marina "Pez Vela", Costa Rica)
Pour dimensionner un ouvrage en zone côtière ou littorale : ports,
digues, brises lames, plateformes offshore, ...

Il faudra étudier les paramètres suivants :

 Taille des vagues

 Impacts physiques des déplacements de l’eau : vagues, houle,


courants, variations de niveaux

 Influence de la marée

 Anticiper l'augmentation du niveau moyen des océans

 Attaques et agressions chimiques de l’eau de mer

 Agressions liées aux vents, aux taux élevés d’humidité et à


l’ensoleillement
 Extérieures
Les digues
Le chenal d’accès
L’avant port

 Intérieures
Bassins
Ouvrages d’accostage et d’amarrage : Quais
 Tracé rectiligne constitué par une succession de
parties droites faisant entre elles un angle
n’excédant pas 30°.

 Sa largeur = la longueur du plus grand navire (ou de


6 à 9 fois la largeur maximale du navire) qui doit
être reçu au port.

 Sa profondeur est de 10 à 15 % supérieure au tirant


d’eau du plus grand navire. Pour éviter tout risque
de heurt du navire contre le fond (mouvements dus à
la houle) calculée à marée basse.

 Le chenal est creusé et entretenu en utilisant des


dragues aspiratrices en marche déroctage et drague
à godets suivant la nature du fond.
 Il doit permettre au navire de s’arrêter en
attendant l’assistance de remorqueurs pour
gagner son poste d’opération

 Possibilité pour le bateau de tourner sur lui-


même de 180°

 Le cercle d’évitage dans l’avant-port, a un


diamètre égal à 2 à 4 fois la longueur du plus
grand navire.

 L’agitation dans l’avant-port ne doit pas


excéder 1,20 m, et de préférence, être limitée à
moins de 1 m.
Source : Nations Unis CNUCED – L’organisation du système portuaire
Agitation du plan inférieure à 50 cm.
Lorsqu’il est en communication directe avec l’avant-
port, le bassin est dit “de marée”.

Sa profondeur
=
Tirant d’eau maximal admissible
+
Marnage maximum (incluant l’effet des marées et des
surpressions atmosphériques)
+
Une surprofondeur, fonction de l’importance des
dépôts solides qui peuvent se former dans le port.

Le bassin est creusé et entretenu au moyen de


dragues stationnaires (aspiratrices ou à godets)
Les Quais pourraient être
construits :

 Par une pile de blocs de béton


non armé
 Par des caissons en béton
armé
 Par un rideau de palplanches:
non plat, préfabriqué, armé ou
coulé sur place.
 Par des gabions
Autrefois : faisceaux de pieux en bois,
aujourd’hui : tubes métalliques ou des caissons en palplanches
métalliques soudées entre elles

Résistent aux efforts d’accostage des navires par leur flexion,


 L’INSTALLATION DES FONDATIONS DES ÉOLIENNES
1. Transport et installation des pieux
Une plate-forme pétrolière est une construction marine fixe
ou flottante qui sert à l'exploitation d'un
gisement pétrolier.
Elle supporte principalement les dispositifs nécessaires
pour la phase de forage et d'extraction du pétrole, ainsi
que parfois des équipements destinés à assurer une
présence humaine à bord.

Plateforme pétrolière de Long Beach en Californie (©photo)


On distingue 3 types de plateformes :

•les MODU (Module Offshore Drilling Units) servant uniquement au


forage et pouvant loger du personnel;

•les PP (Production Platforms) servant à la production et/ou au


prétraitement du brut, mais sans logement ;

•les LQ (Living Quarters) servant uniquement au logement, et où tout


stockage / transit d'hydrocarbures est interdit pour des raisons de
sécurité.
Construction d’une plateforme
 Commence lorsque des forages de reconnaissance confirment la présence
d’un gisement de pétrole et/ou de gaz et lorsque les études économiques
s’avèrent favorables.

 L’assemblage est réalisé sur la terre ferme, la structure est ensuite


transportée sur des barges géantes jusqu’au site.

 Prise en compte des contraintes spécifiques liées au milieu marin (marées,


tempêtes, houle, courants, vent), à la corrosion liée à cet environnement et
au risque sismique.

 Des milliers de tonnes de matériaux sont nécessaires, par exemple,


245 000 m³ de béton et 100 000 tonnes d'acier passif ont été nécessaires à
la construction de la plateforme « Troll A » en Norvège (plus grande
plateforme que l’homme ait jamais déplacée). La construction d’une
plateforme nécessite 2 à 3 ans de travail pour des milliers d’ouvriers.

Sources
Rapport de l’ISEMAR (Institut Supérieur d’économie maritime)
Académie des Technologies (National Academy of Technologies of France)
IFREMER (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer)
« Développement d’un champ pétrolier en mer », Bernard Andrier (ex ingénieur de l’Enteprise de Travaux Publics
Multiples)
Définition et utilité
 support aux différents types d’aides actives (lumineuses,
sonores, radar),
 Constituent eux-mêmes une aide passive (couleur, forme,
voyants).
 Indiquer les zones dangereuses aux abords des côtes et des
grandes routes maritimes
 Guider les navires vers les ports
 Donner les moyens aux navires de connaître leur position sur la
côte comme au large, de jour comme de nuit.

Type de supports :
 Supports fixes : Le balisage fixe est constitué par des marques
fixées dans le sol, soit sur les terres émergées, soit en dessous
de l’eau.
 Balises à flotteur : Une balise à flotteur est constituée d’un fût
tubulaire métallique dont la partie inférieure est reliée au corps
mort par une pièce d’articulation (manille), et dont la partie
supérieure, qui émerge de 5 à 8 mètres, supporte une nacelle
 Supports flottants : bouées : les bouées de balisage, maintenues
à leur position par l’intermédiaire d’une ligne de mouillage reliée
à un corps-mort et évoluent à l’intérieur d’un cercle d’évitage.
Eléments à prendre en compte lors du choix du support
 - la profondeur du site,

 - l’exposition du site à la houle,

 - les considérations économiques (accès, exploitation, investissement).

Bouées

Support fixe

Balise à flotteur
Flottant
Fixe Balise à flotteur

-Profondeur comprise
entre 20 mètres et 30
Repère fixe mètres en mer ouverte Position variable
- Marnage < 1 m
- Courant < 2,5 noeuds
La hauteur de la marque
Coût d’implantation élevé
de balisage(>5 mètres au Signalisation danger isolé
dessus de la mer
Meilleures ressources
techniques : Permet Signalisation de mise à
d’installer plusieurs autres Moins de pièces d’usure l’écart des zones
structures : Eoliennes, rocheuses
feux…
frais d’entretien et Indiquer les limites du
d’exploitation réduits chenal au large
Marquage provisoire
Nécessite une surveillance
régulière en raison des
risques
 Canalisations portuaires permettant d’assurer le chargement et le
déchargement des navires ou barges vers ou depuis des installations
terrestres portuaires.
 Canalisations traversant un milieu marin, et permettant le transfert
depuis des plateformes offshores vers les installations terrestres ou
entre installations offshores,
 Canalisations pour acheminer le gaz et le pétrole (ou d’autres
fluides) entre pays, îles et continents ;
 Emissaires permettant de rejeter dans le milieu marin des effluents
domestiques prétraités ou industriels sans impacts significatifs sur
ce milieu

Types de structures
 Structure rigide (Généralement en acier)

 Structure composite flexible, composée d’une armature métallique


et de matériaux plastiques.
 Pose sur le fond marin ou le fond de l’étendue d’eau : la canalisation posée sur le fond
marin ; son poids doit être suffisant pour réduire sa flottabilité et il est renforcé par lestage
; la canalisation peut être ancrée sur le fond ;

 Pose dans une tranchée et ancrage : la canalisation est enfouie dans une tranchée creusée
dans le fond ; la consistance du fond de fouille doit assurer une stabilité suffisante pour la
tuyauterie mise en place ; la stabilité de la conduite dans le fond de la tranchée est
également obtenue par lestage puis par ancrage ; la tranchée est ensuite remblayée ;

 Pose par ensouillage : la canalisation est également enfouie dans le fond, après creusage
d’une souille ; la stabilité de la conduite dans le fond de la tranchée est obtenue par lestage
puis par ensouillage ; puis, la souille est soit remblayée par des matériaux plus lourds
provenant de l’extérieur, soit laissée en l’état pour qu’elle se remblaye sous l’effet des
éléments naturels.

 Pose dans un fourreau : les canalisations traversent l’étendue d’eau en passant dans un
fourreau qui est lui-même sur le fond marin ou enterré.
 L'amarrage
Son rôle
 L'amarrage a pour rôle le maintien en place du support d'élevage,
dispose d'une certaine résistance mécanique, mais aussi d'une certaine
liberté de mouvement.
 La résistance supporte les efforts conjugués du vent, du courant et de la
houle : les lignes d'amarrages ne doivent pas se rompre sous les efforts.
La liberté de mouvement laisse le support se déplacer sous l'effet de
vagues individuelles : les efforts sont ainsi diminués.

Quels sont ses constituants ?

Un amarrage est généralement constitué de


 Fondations (ancre, corps-mort),
 Lignes et aussières : chaîne, cordes
 Tendeurs : flotteurs
 Bouées de surface.
Types d’usure
 Les dégradations d’origine mécaniques : efforts d'amarrage,
d'accostage, les efforts générés par la houle

 Les dégradations d’origine chimique :


 Les sels de sulfate présents naturellement dans l'eau de mer, les
sulfates de magnésium MgSO4et les sulfates de calcium
CaSO4sont agressifs envers le béton

 Les dégradations d’origine physiques – gel/dégel : Lorsque la


température extérieure descend en dessous de -3°C, l'eau contenue
dans les pores du béton gèle et cause une augmentation de volume
de l’ordre de 9% et provoque une pression hydraulique dans le
réseau poreux
 Les dégradations d’origine biologiques : Plusieurs
organismes vivants différents peuvent apparaître sur les
parties humides ou immergées des structures : incrustation
biologique durcie : Moules, huitres… et incrustation
biologique molle tels que les spongiaires, et les algues

 Corrosion des armatures : Le béton offre une protection


naturelle à l’acier enrobé contre un environnement corrosif
grâce à la solution alcaline (pH environ 12) maintenue dans
les pores de béton. La corrosion des armatures est plutôt un
symptôme qu’une cause de la dégradation du béton
 Le ragréage : application de mortier hydraulique ou polymérique
après traitement de la surface dégradée

 Béton projeté : Le béton projeté est un béton que l’on projette à


très haute vitesse sur une paroi de l’ouvrage grâce à un jet d’air
sous pression

 Injection d’époxy : faire pénétrer dans les fissures un produit qui


crée une liaison mécanique entre les parties disjointes et rend
étanche le béton

 Bétonnage sous l’eau


 Béton pompé :

 Technique à la trémie

 Bétonnage par chute libre


Merci pour votre attention

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