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Ouvrages de protection des


ports
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Les digues

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Plan de l'exposé

1. Les fonctions des digues


2. Les 4 grands types de digues – Critères de choix
3. Les conditions hydrauliques de projet
4. Les digues à talus
5. Les digues verticales
6. La modélisation physique

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1. Les fonctions
● Abriter des bassins portuaires de la houle ou des ouvrages particuliers
● Protéger le chenal d'accès à un port de la houle et des courants
● Diminuer l'ensablement du chenal d'accès

Port de Ijmuiden, Pays-Bas

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2. Les 4 grands types de digues
Il existe 4 grandes catégories de digues portuaires :
– Les digues à talus
– Les digues verticales en caisson qui remplacent les digues en
maçonnerie
– Les digues verticales avec écran et fondations en pieux
– Les digues flottantes

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2. Les 4 grands types de digues – digues à talus
● Les digues à talus sont
constituées d'un noyau en
matériau naturel du type Tout-
venant, recouvert par d'autres
couches filtres et par une
carapace d'enrochement
naturel ou artificiel.
● Plusieurs variantes existent :
– les digues avec ou sans mur
de couronnement
– les digues à berme
– les digues à crête abaissée

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2. Les 4 grands types de digues – digues verticales
Les digues verticales en caisson
sont constituées d'un soubassement
en enrochement et d'une partie
verticale en caisson en béton.
Plusieurs variantes existent :
– digue mixte verticalement,
lorsque le soubassement est
supérieure à 30% de la
profondeur
– digue mixte horizontalement,
lorsque le caisson est protégé
par un talus en enrochement
– caisson absorbant, la face
avant du caisson est alvéolée

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2. Les 4 grands types de digues – digues avec écran et pieux
● Les digues verticales avec
écran et fondations en pieux
sont utilisées en eaux peu
profondes et peu exposées.
● Elles sont coûteuses et
technologiquement complexes.
● Elles présentent un intérêt dans
des conditions géotechniques
très difficiles.

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2. Les 4 grands types de digues – digues flottantes
● Les petites digues flottantes
peuvent être envisagées pour la
protection de ports de plaisance
peu exposés ou lorsque les
exigences d'exploitation le
permettent (par ex. besoin d'un
abri que pendant l'été).
● Des digues flottantes de
grandes dimensions sont
envisageables, par ex. celle de
Monaco, mais sont très
coûteuses. Elles permettent de
préserver les fonds marins et
de palier à des conditions
géotechniques difficiles.
Monaco

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2. Les 4 grands types de digues
Il existe 4 grandes catégories de digues portuaires :
– Les digues à talus
– Les digues verticales en caisson qui remplacent les digues en
maçonnerie
– Les digues verticales avec écran et fondations en pieux
– Les digues flottantes

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2. Les 4 grands types de digues – critères de choix

adaptation au grande profondeur


emprise au sol
matériaux
sensibilité géotechnqiue
adaptation au forte houle
sensibilité au vague exceptionnelle
coefficient de réflexion
ouverture de la passe
accostabilité
moyens de construction

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3. Les conditions hydrauliques de projet

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3. Les conditions hydrauliques de projet
● Nécessité de connaître le climat de houle pour tout projet de
construction de digue :
– à long terme : pour le dimensionnement de l'ouvrage
– à court terme : pour la phase chantier

● Propagation de la houle du large à l'ouvrage à l'aide de modélisation


numérique couplée à de la modélisation physique si nécessaire

● 2 cas sont à distinguer :


– CAS 1 : la digue est implantée en grande profondeur, la houle ne déferle pas
avant d'atteindre l'ouvrage (cas le plus fréquent pour les digues caisson)
– CAS 2 : la digue est implantée en faible ou moyenne profondeur, les grandes
vagues déferlent avant l'ouvrage (cas le plus fréquent pour les digues à talus)

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3. Les conditions hydrauliques de projet
CAS 1 : Digue en grande profondeur
● La houle subit des transformations (réfraction, shoaling...) du large à la cote mais ne
déferle pas : → La houle à l'ouvrage dépend de la houle du large
● Il est nécessaire d'effectuer des études statistiques pour déterminer les hauteurs de
houle en fonction de leur période de retour.
● Le choix de la période de retour à utiliser dans le dimensionnement dépend :
– de la durée de vie de l'ouvrage
– du type d'ouvrage : facilité de réparation, des moyens qui seront disponibles
pour la maintenance, des installations qui sont protégées par la digue
Durée Probabilité d’occurrence ( %) pour différentes périodes de retour
de vie
(année) 5 10 20 30 50 100 200 500 1000

1 20 % 10 % 5% 3% 2% 1% <1 % <1 % <1 %

5 67 % 41 % 23 % 16 % 10 % 5% 2% 1% <1 %
Par ex pour
Par ex pour une 10 89 % 65 % 40 % 29 % 18 % 10 % 5% 2% 1% une digue
digue à talus 30 >99 % 96 % 78 % 64 % 45 % 26 % 14 % 6% 3% verticale
50 >99 % 99 % 92 % 82 % 64 % 39 % 22 % 9% 5%

100 >99 % >99 % 99 % 97 % 87 % 63 % 39 % 18 % 10 %

500 >99 % >99 % >99 % >99 % >99 % 99 % 92 % 63 % 39 %

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3. Les conditions hydrauliques de projet
CAS 2 : Digue en faible ou moyenne profondeur
● Les plus grandes vagues déferlent avant d'atteindre l'ouvrage
→ La houle à l'ouvrage dépend de profondeur d'eau devant l'ouvrage
● Il est important de connaître les niveaux d'eau :
– marée
– surcote (surélévation du niveau du plan d'eau due au vent et à la dépression)
– montée lente des niveaux des mers, étudiée par le GIEC (Groupe
intergouvernemental d'experts sur l'élévation du climat)
● Il est également important de connaître les futures d'évolution de la
bathymétrie
● Le spectre de la houle évolue aussi également. Des recherches sont
en cours pour prendre ceci en compte dans le dimensionnement.

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4. Les digues à talus - Définitions
Noyau → faire du volume
Couche-filtre → empêcher la migration des fines
Variante avec mur de
Carapace → protéger le tout couronnement

Carapace

Talus arrière

Couche-filtre
Butée de pied
Noyau

Protection anti-affouillement Fond marin

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Variantes des digues à talus :


Digues à berme
● Taille d'enrochement adaptée à
un reprofilage par la houle
● Permet d'utiliser des blocs plus
petits
● Construites en Islande et en Sirevag, Norvège
Norvège

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4. Les digues à talus – Franchissement
● Les exigences en terme de
franchissement permettent de
définir la hauteur de l'ouvrage
● Les exigences, en condition
opérationnelle, vont être
fonction de :
– l'agitation induite dans le port
– l'accès des piétons
– la circulation des véhicules
● Les exigences, en condition
extrême, dépendent de :
– l'équipement présent sur
l'ouvrage
– les dégâts sur la crête et le talus
arrière

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4. Les digues à talus – Franchissement
Calcul du Run-up
● définition : distance mesurée verticalement entre le niveau d'eau au repos et le
niveau atteint par les vagues
● paramètre : Run%, run-up dépassé par n% des vagues
Rc = revanche de l'ouvrage
Ru2% = run-up
Hm0 = hauteur significative de la houle au pied
de l'ouvrage
h = hauteur d'eau au pied de l'ouvrage
α = angle du talus avant

www.overtopping-manual.com

Dans le cas du calcul de la hauteur de l'ouvrage pour qu'il n'y ait pas de
franchissement, il faut considérer le paramètre Ru 2%

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4. Les digues à talus – Franchissement
Calcul du Run-up
Formule de l'overtopping manual (2007) :
R u 2 % / H m 0=1.75 γ f γ β ξ m1,0 avec un maximum de

R u 2 % / H m 0=1.00 γ fgonflant

γ β 4.3
1.6
 ξ m1,0  ξ m1,0=
tan α

 2 π H m0
g T m1,0 2

Effet de l'obliquité de la houle

γ β =10.0022∣β∣ pour 0°∣β∣80°


γ β =0.824 pour ∣β ∣80°

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4. Les digues à talus – Franchissement

Effet de la rugosité du talus

Effet du déferlement
de ξm-1,0 = 1.8 à 10,
deux couches γfgonflant croit linéairement de
γf à 1.0 c'est-à-dire :
 ξ m1,01.81γ f 
γ fgonflant = γ f 
8.2

pour ξm-1,0 > 10 γfgonflant = 1.0

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4. Les digues à talus – Franchissement
Calcul du débit
Formule de l'overtopping manual (2007) :

g H
q
3
m0

=0.2 exp 2.3
Rc
H m0 γ f γ β 

Effet de la rugosité Effet de l'obliquité


même γf que pour le run-up γ β =10.0063∣β ∣ pour 0°∣β∣80°
γ β =0.496 pour ∣β ∣80°

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4. Les digues à talus – Carapace
Carapace

Enrochement naturel Bloc artificiel

→ Calcul de la masse des blocs pour que ces blocs soient stables
dans certaines conditions de tempête

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4. Les digues à talus – Carapace – Enrochement naturel
Qu'est ce qu'un enrochement
naturel?

L'enrochement naturel est composé


de blocs de différentes masses et est 50 %
caractérisé par une granulométrie,
aussi appelée « blocométrie ».

Dans la norme européenne EN 13383,


une blocométrie est désignée par une M50 NUL
limite nominale inférieure (NLL) et une
NLL
limite nominale supérieure (NUL). Par
ex. 1-3 tonnes.
Blocométrie (kg) M50/Mem
6000 – 10000 1.024
Les formules de prédimensionnement 3000 – 6000 1.054
donnent la masse médiane M50 à 1000 – 3000 1.099
300 – 1000 1.163
mettre en oeuvre.
60 – 300 1.243
A retenir : M ≠ M (≈ (NLL + NUL) / 2) 10 – 60 1.352
50 em

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4. Les digues à talus – Carapace – Enrochement naturel
Caractéristiques des blocométries standards
La norme EN 13383 donne plusieurs blocométries « standards » qu'il
est recommandé de privilégier lors du choix de la blocométrie de la
carapace et des sous-couches.
ELL NLL NUL EUL M em M 50
Blocométrie
<5% < 10 % > 70 % > 97 % limite inf. limite sup. limite inf. limite sup.
10 000-15 000 6 500 10 000 15 000 22 500 12 000 13 000 12 000 13 000
6 000-10 000 4 000 6 000 10 000 15 000 7 500 8 500 7 680 8 710
3 000-6 000 2 000 3 000 6 000 9 000 4 200 4 800 4 430 5 060
1 000-3 000 700 1 000 3 000 4 500 1 700 2 100 1 870 2 310
300-1 000 200 300 1 000 1 500 540 690 628 802
60-300 30 60 300 450 130 190 162 236

en kilogrammes

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4. Les digues à talus – Carapace – Enrochement naturel
La norme européenne EN 13383 sur le produit enrochement donne également les
caractéristiques que doit avoir un enrochement pour être commercialisé et recense les
essais à mettre en oeuvre pour les vérifier

Les enrochements naturels doivent répondre à la norme EN 13383 en matière de :



Caractéristiques géométriques : Classes granulaires, Forme, Proportion des
surfaces cassées

Caractéristiques physiques et mécaniques: Masse volumique, Résistance à la
fragmentation, Résistance à l'usure, Caractéristiques associées au scellement,
Couleur

Caractéristiques chimiques : Impuretés, Constituants solubles à l'eau

Caractéristiques de durabilité : Absorption d'eau, Résistance au gel-dégel,
Résistance à la cristallisation des sels, Coup de soleil

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4. Les digues à talus – Carapace
Enrochement naturel
Hs : hauteur significative de la houle
● Formule d'Hudson Dn50 : diamètre nominale des blocs de carapace M50 = ρs Dn503
Hs α : angle du talus par rapport à l'horizontal
= K D cot α 1/ 3
∆ Dn 50 ∆ : densité relative déjaugée = (ρs – ρw)/ρw
ρs : densité des blocs de carapace
KD : coefficient de stabilité

0% de dommage
KD = 2 en cas de houle déferlante
KD = 4 en cas de houle non déferlante

Autres dommages
Dommage D 0–5 5–10 10–15 15–20 20–30 30–40 40–50
Enrochement H / H
KD (10-15 %) =
s s ;D=0 1 1.08 1.14 1.2 1.29 1.41 1.54
lisse (1.14)3 KD (0-5%)
Enrochement H / H
s s ;D=0 1 1.08 1.19 1.27 1.37 1.47 1.56
rugueux

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4. Les digues à talus – Carapace
Enrochement naturel
● Formule de Van der meer
prend en compte beaucoup plus de paramètres
0.2
« déferlement plongeant » (ξm < ξc) : Hs
∆ D n 50
=6.2 P
0.18
 Sd
N
ξ m0.5
ξ c=[ 6.2 P
1
0.31
 tan α ] P0.5

0.2
« déferlement frontal » (ξm ≥ ξc) : Hs
∆ D n 50
=1.0 P
0.13
  
Sd
N
cot α ξ m
P

N =nombre de vagues incidentes au pied de l’ouvrage Talus Niveau de dommage Sd (-)


(-), qui dépend de la durée de l’état de mer (cotα) Début du Dommage Rupture
ξm =paramètre de déferlement calculé à partir de la dommage intermédiaire
période moyenne de la houle Tm (s), par analyse 1.5 2 3–5 8
dans le domaine temporel ; 2 2 4–6 8
ξm = tan α /√(2πHs / (gTm2)) 3 2 6–9 12
4 3 8 – 12 17
P = paramètre permettant de prendre en compte
l’influence de la perméabilité de l’ouvrage (-) ; 6 3 8 – 12 17
P = 0.5 pour une carapace en double couche

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4. Les digues à talus – Carapace – Enrochement artificiel
Blocs cubiques – 2 couches

Barcelone, Espagne

● 1er bloc développé de forme


simple, correspondant à
l'enrochement naturel « idéal »
● Placé en double couche
● Stabilité : masse
● Encore mis en oeuvre
aujourd'hui

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4. Les digues à talus – Carapace – Enrochement artificiel
Tétrapodes – 2 couches

Port La Nouvelle, France


● 1er bloc de forme spéciale
(France, 1950)
● très répandu, surtout au Japon
● carapace perméable, bon
comportement au
franchissement
● quelques usures et fractures
sur des gros blocs par
balancement

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4. Les digues à talus – Carapace – Enrochement artificiel
Dolos – 2 couches Fujeirah, Emirats Arabes

● 1er bloc à forte imbrication


(1963)
● désastre de Sines (Portugal)
en 1981 montre sa fragilité

Fahaheel, Koweit

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4. Les digues à talus – Carapace – Enrochement artificiel
Cube Antifer (BCR) – 2 couches Ras Laffan, Quatar

● création pour la digue d'Antifer


(port pétrolier près du Havre)
(1973)
● blocs très répandus, robustes
Sines, Portugal
et faciles à fabriquer
● franchissement important
surtout lorsqu'ils sont mis en
pavage (Sines)
● Consommation de béton
importante
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4. Les digues à talus – Carapace – Enrochement artificiel
Accropode – une couche

● 1er bloc à se poser en une


seule couche (France, 1980) Port 2000, Le Havre

● Coefficient de stabilité élevé,


robustesse et facilité de
fabrication
● Franchissement relativement
important

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4. Les digues à talus – Carapace – Enrochement artificiel
Core-loc – une couche Sohar, Oman

● Développé par l'USACE (1996) pour


réparer les carapaces en Dolos à
partir de la forme de l'Accropode
● Il est plus stable que l'Accropode et
le franchissement est réduit mais il
pourrait être moins robuste Khabourah, Oman

● Pour l'instant, seuls des blocs


inférieurs à 15 m3 ont été mis en
oeuvre

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4. Les digues à talus – Carapace – Enrochement artificiel
X-bloc – une couche
● Développé en 2003 (Pays-Bas)
● Quelques applications (Port
Oriel, Irlande, blocs de 4m3)
● Aussi robuste et stable que
l'Accropode
● Plus facile à poser car il ne
requiert pas une orientation
spécifique

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4. Les digues à talus – Carapace – Enrochement artificiel
● Plan de pose

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4. Les digues à talus – Carapace

Hs
= K D cot α 1/3
∆ Dn 50

● Coefficient de stabilité KD
Valeurs de KD dans la formule
de stabilité de Hudson
0 % de Pente
dommage Bloc artificiel Section courante Musoir du talus
Houle Houle non- Houle Houle non-
déferlante déferlante déferlante déferlante
Enrochements
2 4 1.6 2.8 3/2-3/1
naturels anguleux retour
Cube (double) 6.5 7.5 - 5 3/2
Tétrapode 7 8 4.5 5.5 2/1
Cube Antifer 7 8 2/1
Accropode 12 15 9.5 11.5 4/3
Core-Loc 16 13 4/3
Xbloc 16 13 4/3

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4. Les digues à talus – Carapace – Géométrie
Pente de la carapace
● La pente est choisie proche de celle d'un talus de matériaux déversés
dans l'eau soit entre 4/3 et 3/2
● Pour les enrochements naturels on peut utiliser des pentes plus douces
2/1 et 3/1 pour réduire la masse des blocs de carapace nécessaire ou
réduire la réflexion
● Pour les enrochements artificiels à forte imbrication (Accropode, Core-
Loc) une diminution de la pente réduit l'enchevêtrement et le frottement,
n'est donc pas conseillée. La pente est généralement de 4/3.

Définition de la pente : Pente : H/V


cot α = H/V
V
α
H

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4. Les digues à talus – Carapace – Géométrie
Épaisseur de couche
td = n kt (Dn50 ou Dn)
avec n : nombre de couches
kt : coefficient de couche td profil mis
en oeuvre

Type de blocs kt
Enrochements naturels (2 couches) 0.90
Cubes 1.10 profil théorique
Dolos 1.02
Tétrapodes 0.94
Accropode 1.29
Core-Loc 1.52
Xbloc 1.40

Paramètre important pour les métrés des ouvrages et le contrôle de la pose

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4. Les digues à talus – Carapace
Importance de la densité des matériaux
● sur la stabilité
70 % d’augmentation ou de diminution de la masse requise

60

50

40

30

20

10

-10

-20

-30

-40 Densité de la roche de référence 2.60 (t/m3)


-50
2,30 2,40 2,50 2,60 2,70 2,80 2,90 3,00 3,10

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4. Les digues à talus – Carapace
Importance de la densité des matériaux
● sur le volume d'enrochement nécessaire
10 % d’augmentation ou de diminution de la quantité d’enrochement (tonnes)
nécessaire à cause du changement de densité
8
i.e. résultant en un changement de masse individuelle
et d’épaisseur de couche
6

-2

-4

-6

-8

-10
Densité de la roche de référence 2.6 (t/m3)
-12
2,30 2,40 2,50 2,60 2,70 2,80 2,90 3,00 3,10

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4. Les digues à talus – Carapace – Type d'enrochement
Enrochements naturels vs blocs artificiels
Le choix dépend :
● de la taille des blocs requis (déterminés en grande partie par la houle de projet)
● de la qualité, de la quantité et de la taille des enrochements naturels disponibles
(une carrière pourra rarement fournir en quantité suffisante des enrochements
supérieurs à 6-10 t)
● de la distance à la carrière (coût et temps de transport)
● des contraintes environnementales (passage des camions en centre ville...)
● du volume de la carapace et donc du coût (des talus plus raides en une seule
couche peuvent être obtenus avec des blocs artificiels)
Sauf cas particuliers, pour une houle de projet H, la carapace sera composée par :
● des enrochements naturels pour H < 3 m
● des enrochements naturels ou des blocs artificiels pour 3 < H < 4,5 m
● des blocs artificiels pour H > 4,5 m

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4. Les digues à talus – Musoir
● Les musoirs subissent de fortes sollicitations : houle diffractée +
franchissement
● Nécessité d'augmenter la masse des blocs de carapace, réduire la
pente, augmenter de la masse volumique des blocs ou avoir recours
à des caissons béton
lien vers les KD du musoir

Port 2000, caisson musoir

Rayon : 2 à 3 Hs
Partie
la plus attaquée

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4. Les digues à talus – Noyau
● Composé de tout-venant
● Mis en place par clapage de barges et/ou par pelle hydraulique + dumper
déversement de camions
● Géométries régies par la méthode de construction :
– Si la construction de la digue se fait par voie
terrestre : la crête du noyau doit se situer à au
grue + dumper
moins 1 m au dessus de la pleine mer
– Si la construction se fait par voie maritime : la
crête du noyau doit être inférieure à 3 m au
dessous de la basse mer

2 dumpers
● Dans le cas d'une construction par
voie terrestre la largeur de crête du
noyau doit être adaptée :

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4. Les digues à talus – Couches filtres
● Se situe entre la carapace et le noyau et entre l'ouvrage et le sol de
fondation
● Couche intermédiaire qui limite la migration des petites particules du
matériaux le plus fin à travers le matériau plus grossier de l'autre
couche

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4. Les digues à talus – Couches filtres
Règle de filtre pour les enrochements naturels Dn85filtre

D n 15 ext
● Stabilité 5
D n 85 int
e
ac
re

Dn 15 ext
rap
filt

● Perméabilité 5
Dn 15 int
ca

Min Dn15 carapace


Dn15filtre Max Dn15 carapace
M 50 filtre 1 1
● Règle pratique de l'USACE : = à
M 50 carapace 15 10

● Considérations pratiques : utilisation de la production de la carrière


Ex : - 1 à 300 kg
Noyau
- 300 kg – 1 t
-1t-3t Filtre
-3t-6t Carapace

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4. Les digues à talus – Couches filtres
Règles de filtre pour carapace en enrochements artificiels

Type de blocs de masse M M50 du filtre


Accropode M/7 à M/15
Tétrapode M/10 à M/20
Cube rainuré M/5 à M/10
Dolos M/5 à M/10

M : masse du bloc artificiel de la carapace

M50 : masse médiane de l'enrochement naturel à utiliser en sous-couche

Epaisseur de la sous-couche
2 couches

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4. Les digues à talus – Butée de pied
● Maintient la carapace
Types de butée de pied les plus courantes :

1.5 H

grande profondeur
très grande profondeur

si il y a un fort risque d'affouillement, la butée


faible profondeur de pied peut être ensouillée

ISBA TP – Séance 4
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4. Les digues à talus – Butée de pied
Calcul de la masse requise :
● formule de Van der Meer
domaine de validité 0.4 < ht/h < 0.9
ht

  
2.7 h
Hs ht
= 26.2 N od 0.15
∆ D n 50 h

avec Nod = 0.5 début de dommage


= 2 léger aplanissement
= 4 gros dégâts Niveau d'eau de calcul
! =
Largeur de la butée de pied : Niveau d'eau le plus bas
> 3 blocs d'enrochements
Hauteur de la butée de pied :
> 2 couches

ISBA TP – Séance 4

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4. Les digues à talus – Couronnement
● Le couronnement permet de
réduire le franchissement,
fournit une voie de circulation
ou une promenade
● Le couronnement est soumis
aux efforts dues à la houle et
aux sous-pressions associées
● Les vérifications à effectuer
sont essentiellement la stabilité
au glissement et au Sohar, Oman
renversement
● Estimation des forces
hydrodynamiques :
– Force horizontale
– Force verticale

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4. Les digues à talus – Couronnement
Formules développées par Jensen (1984) :
● Force horizontale :
F H = ρ w g d c Lop ⋅a H s / Rca b
Hs = hauteur significative de la houle (m) dc

Lop = longueur d’onde de la houle au large, correspondent


à la période de pic de la houle (m)

● Force verticale :
F U = ρ w g Bc L op /2⋅a H s / R ca b

Section a b
C 0.043 0.038
D 0.028 0.025
E 0.011 0.010

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4. Les digues à talus – Couronnement
Vérification du glissement :
● f  F G F U  F H

avec : FG = poids (déjaugé) de l’élément du mur de couronnement


FU = force de sous-pression induite par la houle
FH = force horizontale induite par la houle
f = coefficient de frottement, = 0.5 pour des murs préfabriqués et peut être plus
élevé pour des murs coulés sur place

Vérification au basculement :
● M G M U M H
avec : MG = moment stabilisateur dû à la masse de l’élément du mur de
couronnement
MU = moment induit par la houle dû à la force de sous-pression
MH = moment induit par la houle dû à la force horizontale

ISBA TP – Séance 4
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4. Les digues à talus – Talus arrière
● Le talus arrière doit résister :
– aux franchissements qui retombent sur le talus arrière
– aux sous-pressions transmises dans la digue
– à l'agitation portuaire (houle diffractée au musoir + vagues dues au vent sur le
plan d'eau)
– aux vagues induites par la navigation
Port 2000, Le Havre
● Lorsque le talus arrière est soumis à de
forts franchissements il convient d'adopter la
configuration suivante :

ISBA TP – Séance 4

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4. Les digues à talus – Construction
Par voie terrestre
1. déversement du noyau par camion
2. ajout de matériau de noyau à la pelle
3. mise en place de la protection anti-
affouillement
4. mise en place de la sous-couche à la
pelle ou à la grue
5. mise en place de la butée de pied à la
pelle ou à la grue
6. pose de la carapace à la grue ou à la
pelle
7. coulage du mur
de couronnement

ISBA TP – Séance 4
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4. Les digues à talus – Construction
Par voie maritime 3. pose de la sous-couche par pelle ou
grue flottante
1. dépôt de la protection anti-
affouillement par un navire à 4. placement de la butée de pied par
déversement latéral navire à déversement latéral ou par
pelle flottante
2. déversement du noyau par barges à
clapet (reprise des talus par pelle 5. pose de la carapace par grue flottante
flottante)

ISBA TP – Séance 4

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4. Les digues à talus – Construction
● Ex : Caucedo, République Dominicaine

ISBA TP – Séance 4
Digue à paroi pleine « verticale » : d ≥ 0,7h Digue à paroi pleine « mixte » : d < 0,7h
mur de couronnement caisson

d
h d h
embasement

embasement blocs béton en protection de pied


Digue à paroi absorbante
chambre d'amortissement

Paroi avant perforée


(15 à 30 % de vides)

ISBA TP – Séance 4
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5. Les digues verticales en caisson - Définitions
● Définition des mécanismes de rupture

● Points traités dans ce cours :


– glissement
– renversement
– instabilité de la berme
● Les autres points relèvent principalement d'une analyse
géotechnique

ISBA TP – Séance 4

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5. Les digues verticales en caisson - Réflexion
● Une digue verticale à paroi pleine est pratiquement totalement réfléchissante. Le
coefficient de réflexion CR est légèrement inférieur à 1 à cause de l'effet du
soubassement et du franchissement.
● Une digue verticale à caissons perforés a un coefficient de réflexion qui peut être
réduit jusqu'à 0,4. Il dépend de la largeur de la chambre d'amortissement et la
longueur d'onde de la houle incidente.
● Principe théorique de fonctionnement du caisson perforé :

En théorie, CR est
CR
minimum pour B/L = 1/4

2

L  
Un ordre de grandeur est donné par la formule : C R=18,6 B 7,3 B 0,98
L

ISBA TP – Séance 4
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5. Les digues verticales en caisson - Transmission
La transmission de la houle se fait uniquement par franchissement
La transmission dépend directement des conditions de houle et du niveau de la crête
(Rc)

Une estimation du coefficient de tranmission KT est donnée par Kondo et Sato

 
(Goda, 2000) : Rc
K T =0,3 1,5
Hs
L'AIPCN (GT 28, « Breakwaters with vertical and inclined concrete walls », 1998)
recommande, pour une digue franchissable, mais sans une agitation gênante à
l'intérieur de port, de prendre :
R c =1,2 H s

Les caissons perforés sont plus efficaces en terme de franchissement et donc pour
un même niveau de transmission le niveau de leur crête est abaissé.

ISBA TP – Séance 4

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5. Les digues verticales en caisson - Franchissement
Estimation du débit moyen franchissant :
● Formule développée par Franco et Franco (1999) à partir d'essais physiques en 3D
q
g H s
3
=0.0082 exp
 3.0
γ β γ geom
Rc
Hs 
● Corrections de l'obliquité de la houle :
– γβ = 0.83 pour 0° < β < 20°
– γβ = 0.83 cos (20 – β) pour β > 20°
● Corrections de la forme du caisson :
– γgeom = 1.00 pour un caisson à paroi pleine
– γgeom = 0.783 pour un caisson à paroi pleine avec un mur chasse-mer
– γgeom = 0.792 pour un caisson à perforation circulaire
– γgeom = 0.722 pour un caisson à perforation rectangulaire
– γgeom = 0.577 pour un caisson à perforation rectangulaire, à dalle ouverte

ISBA TP – Séance 4
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5. Les digues verticales en caisson – Stabilité des caissons
Forces hydrodynamiques de Goda - Pressions p1

Pressions horizontales p2
p 1 =0.5 1cos β  α 1 α 2 cos β  ρ g H D
2
η∗

{
0 pour η  Rc
*

Rc

p 2= R
1 *c p 1 pour η * Rc coté mer coté port
η
p 3 =α 3 p 1
d'
h d
Pressions verticales ᄇ
p u =0.51cos β  α 1 α 3 ρ g H D
B

Données :
HD : Hauteur de la houle de dimensionnement
p3 pu
= H1/250 = 1,8 Hs (en eau profonde)
β : Angle d'incidence de la houle Coefficients :

   
2
L : Longueur d'onde de la houle hd HD 2d
α 2=min ,
η *=0.751cos β  H D 3h d HD

 
2

α 1=0.6
1 4 πh/ L
2 sinh  4 πh/ L 
α 3=1  d'
h
1
1
cosh 2 π h / L 
ISBA TP – Séance 4

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5. Les digues verticales en caisson – Stabilité des caissons
● Les efforts hydrodynamiques sont calculées par intégration des diagramme de
pression.
Force horizontale (kN/ml) : F H = p 2  p1  R c /2 p3  p1 d ' / 2
2 2
R c  p 1 2 p4 d '  p1 2 p3 
Moment horizontal (kN.m/ml) : M H =l H F H avec l H =d ' 
3 R c  p1  p4 3 d '  p1  p3 
Force verticale (kN/ml) : U
F =1/ 2 B p u

2
Moment vertical (kN.m/ml) : M U =l U F U avec l U = B
3
● Vérification de la stabilité au glissement :
f (FU + Poids du caisson – Poussée d'Archimède ) > S FH
f : coefficient de frottement béton/enrochement = 0,6 à 0,7
S : coefficient de sécurité = 1,2 à 1,4 selon les normes
● Vérification du renversement :
MG – MU > S MH
MG : Moment stabilisateur dû au poids propre

S : coefficient de sécurité = 1,2 à 1,4 selon les normes

ISBA TP – Séance 4
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5. Les digues verticales en caisson – Stabilité des caissons
Creux de la vague
● Formule de Sainflou (1928) :
πHD
2
2 πh
Surélévation du niveau d'eau due à la houle : δ 0= coth
L L

p 1 = ρ g  H D δ 0 
δ0 p1
ρ g HD coté mer coté port
p 2=
cosh 2 π h/ L  HD-δ0

h d

p2

Force horizontale : F H = H Dδ 0  p1 /2 p 1  p 2 d  H Dδ 0 /2

ISBA TP – Séance 4

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5. Les digues verticales en caisson – Stabilité de la berme
Le caisson vertical accentue les vitesses
orbitales au niveau du soubassement

Exemple de blocs béton hB


h'
h

Mise en place de blocs béton

blocs rectangulaires comprenant 10 %


d'ouverture pour dissiper les sous-pressions

Epaisseur des blocs

ISBA TP – Séance 4
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5. Les digues verticales en caisson – Stabilité de la berme
● Formule de stabilité des enrochements naturels (Madrigal et Valdès 1995)

Hs
∆ D n50 
= 5.8
h'
h 
0.6 N od
0.19 BB

avec : h'
h
Nod = 0.5 début de dommage
(1-3% de blocs déplacés)
Nod = 2 dommage acceptable
(5-10% de blocs déplacés)
Nod = 5 dommage significatif
(20-30% de blocs déplacés)
● Il existe d'autres formules comme celle de Tanimoto et Takaha (voir CEM, Rock
Manual 2007)
● Largeur de berme : 0.3 < BB/h < 0.55

ISBA TP – Séance 4

68/80
5. Les digues verticales en caisson – Construction
Construction des caissons à sec dans une forme

Port 2000

Port 2000

Port 2000
ISBA TP – Séance 4
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5. Les digues verticales en caisson – Construction

Mise en flottaison dans la forme et remorquage


tirant d'eau :
13.5 m

la grue
permet un
gain de 1m
sur le tirant
d'eau

Port 2000

Port 2000

Port 2000

ISBA TP – Séance 4

70/80
5. Les digues verticales en caisson – Construction

Echouage et ballastage

Port 2000

ISBA TP – Séance 4
71/80
5. Les digues verticales en caisson – Construction

Construction des superstructures

Tanger

Port 2000

ISBA TP – Séance 4

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6. Modèles physiques
● Généralités et objectifs
● Lois de similitude
● Critère de choix entre des modèles 2D et 3D
● Modélisation 2D
● Modélisation 3D

ISBA TP – Séance 4
73/80
6. Modèles physiques – Généralités et objectifs
● La modélisation consiste en l'étude d'une réduction de l'ouvrage et
de son environnement soit :
– en canal à houle 2D
– en bassin à houle 3D
● Elle permet de valider et d'optimiser le prédimensionnement :
– notamment de s'assurer de la tenue de l'ouvrage et d'observer son
comportement vis-à-vis des houles de projet
– vérifier la stabilité des points particuliers difficilement approchables par le
calcul (butée de pied, talus arrière, protection anti-affouillement...)
– mesurer les franchissements
– mesurer les efforts sur les éléments en béton
● Les essais sont conduits en houle aléatoire. L'ouvrage est soumis à
des paliers de houle de hauteur croissante jusqu'à la houle de projet.

ISBA TP – Séance 4

74/80
6. Modèles physiques – Similitude
● L'échelle de réduction est comprise entre 1/30 et 1/80.
● Pour étudier la stabilité des ouvrages, la similitude de Froude est
utilisée, ce qui consiste à supposer que le nombre de Froude V /  g h
est identique sur le modèle qu'en réalité
Paramètre Echelle de réduction
Longeur n = Lp/Lm
L

Surface nL2
Volume nL3
Temps nL1/2
Vitesse nL1/2
Densité nρ
Force nρ nL3 Digue réduite en construction
3/2
Débit n L

nρ est ajusté par la formule d'Hudson pour tenir compte de


l'effet de l'eau douce vs de l'eau de mer

ISBA TP – Séance 4
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6. Modèles physiques – Choix entre modèles 2D et 3D
Modèles 2D en canal
Avantages :
● Coût et délai inférieurs par rapport aux essais en cuve
● Possibilité de modifier rapidement les sections types
● Mesure du franchissement facile et fiable
● Réduction moins importante (meilleur modélisation des phénomènes de viscosité)
Limites :
● Houle incidente perpendiculaire
● Impossibilité de tester les points singuliers (musoirs, coudes...)
● Impossibilité de reproduire les bathymétries complexes

Modèles 3D en bassin
Avantages :
● Possibilité de tester des points singuliers et de reproduire une bathymétrie complexe
● Possibilité de tester des houles obliques
Limites :
● Coût et délai plus importantes
● Toute modification est plus lourde
● Risques de réflexions parasites aux bords du bassin

ISBA TP – Séance 4

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6. Modèles physiques – Canal
● Digue à talus à Mayotte
possibilité de recueillir
le franchissement

ISBA TP – Séance 4
77/80
6. Modèles physiques – Canal
● Digue caisson de Faratea (Polynésie-Française)
mesure de la houle
transmise

ISBA TP – Séance 4

78/80
6. Modèles physiques – Bassin 3D

Générateur de houle

Mesures de la houle

Port de Faratea

ISBA TP – Séance 4
79/80
6. Modèles physiques – Bassin 3D
Dieppe – Digue en caisson perforé

ISBA TP – Séance 4

80/80
6. Modèles physiques – Bassin 3D

Etude du musoir

Utilisation de fond mobile

Etude de la transition
avec la jetée actuelle

ISBA TP – Séance 4

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